Több mint 52 ezer ügyfél szavazata alapján az Aegon Magyarország nyerte a Netrisk.hu által alapított az Év ügyfélbarát biztosítója Díjat.
A netrisk.hu online biztosítási alkusz tavaly meghirdetett kampányában több mint 52 ezer ügyfél vett részt, akik nem csupán általános értékelést adtak az egyes biztosítókról, hanem külön kitértek az ügyintézésre, az ügyfél-tájékoztatásra, az ügyfélmegtartó képességre, és a kárrendezésre is. A szavazatok alapján az Aegon Magyarország lett az „Év ügyfélbarát biztosítója”.
„Örülünk a sok pozitív visszajelzésnek, különösen annak, hogy az év végi erősen leterhelt időszakban szántak időt ügyfeleink arra, hogy udvarias ügyfélkiszolgálásunkat, gyors és korrekt kárrendezésünket jutalmazva, elküldjenek egy szavazatot az Aegon-ra. Minket is motivál, ha ügyfeleink elismerik a tevékenységünket” – mondta Szombat Tamás, az Aegon Magyarország vezérigazgató-helyettese. „Arra törekszünk, hogy ügyfeleink bármilyen élethelyzetben is találkoznak velünk, a lehető legelégedettebbek legyenek szolgáltatásainkkal.”
Az Aegon Magyarország az elmúlt években számos díjat nyert; ügyfelei mellett üzleti partnerei és a tágabb értelemben vett szakma is elismerte azokat az innovatív megoldásokat, amelyek az ügyfeleik elégedettségét és pozitív élményét szolgálják. Ilyenek például az ügyfél-kommunikációt segítő megoldások: baba-és nyugdíjkalkulátor, új ügyfeleknek szóló welcome-oldal, kétoldalas, egyszerűsített terméktájékoztatók, vagy éppen az e-mailben, sms-ben küldött aktuális kárrendezési információk.
„Nemcsak eladni akarunk, hanem szolgáltatni is. Minden intézkedésünk célja, hogy ügyfeleink hosszú távon elégedettek és lojálisak legyenek az Aegon-hoz.” – tette hozzá az Aegon Magyarország vezérigazgató-helyettese.
(BRUXELLES2) Paradis pour touristes occidentaux et asiatiques venant fouler les plages de sable blanc de Lamu, toucher la neige du Mont Kenya ou s’aventurer dans les réserves et parcs animaliers ou en partance vers Zanzibar, le Kenya est aussi, pour près d’un demi million de personnes, un pays refuge de la Corne de l’Afrique. C’est ici que le commissaire européen à l’action humanitaire, Christos Stylianides, s’est rendu il y a quelques jours. B2 y était…
Dans le comté de Garissa, à l’est du Kenya, en zone aride où la terre rouge vole au moindre pas, s’étale le plus grand camp de réfugiés du monde, Dadaab. Fin janvier, il accueillait près de 350.000 réfugiés. Le flux d’entrées s’est calmé en 2015 tandis que depuis un an un programme accompagne les retours vers la Somalie (lire :Camp de Dadaab. En partance vers le retour en Somalie).
Un complexe de 5 camps
Plutôt que de camp, il faut parler de complexe. Dadaab est composé de 5 camps. Ifo, le plus ancien, a été ouvert en 1991 par le Haut commissariat aux réfugiés, à la demande du gouvernement Kenyan pour répondre à la fuite de milliers de somaliens traversant la frontière à deux heures de route de là. C’était le début de la guerre civile somalienne. Ont suivi Dagahaley et Hagadera en 1992, puis Ifo 2 et Kambioos, plus récemment, en 2011, pour décongestionner les camps plus anciens face au nouvel afflux de réfugiés somaliens. Plus de neuf réfugiés sur dix sont Somaliens.
Zoom sur le plus grand de ces camps : Hagadera
Le camp de Hagadera est le plus grand. 8,7 km2. 106.765 personnes y vivent, parfois depuis des générations. C’est là que le commissaire européen à l’action humanitaire et la gestion de crise s’est rendu le 20 janvier. Des écoles aux help desk (lieux d’information), en passant par la distribution alimentaire, le centre pédiatrique, la maternité, l’hôpital, le centre de traitement du choléra, un forage alimenté par des panneaux solaires, le commissaire a pu se rendre compte du « bon usage » des fonds européens. Si les infrastructures feraient pâlir d’envie des réfugiés vivant dans des conditions bien plus misérables dans les pays voisins, Dadaab reste un camp où les gens sont totalement dépendant de l’aide humanitaire de la communauté internationale. La faute à une situation qui en Somalie ne s’est pas améliorée, aux catastrophes climatiques qui ont ajouté de la misère aux violences dans la Corne de l’Afrique.
Dépendance humanitaire
Les humanitaires n’ont pas relâché leurs interventions, le commissaire a d’ailleurs confirmé que l’Union européenne continuerait d’apporter son soutien financier. Près de 17 organisations interviennent à Hagadera. L’aide alimentaire est principalement assurée par le Programme alimentaire mondial. Le International Rescue committee (IRC) assure des soins de santé, l’accès à l’eau potable. Le Haut commissariat aux réfugiés coordonne l’intervention de ces acteurs. Sans eux, « tout s’arrête ». Les réfugiés n’ont pas vraiment le droit de travailler. Ni d’autres ressources que celles que leurs familles peuvent leur envoyer.
Une durée qui met à épreuve les donateurs
La longévité de ce camp met à l’épreuve les donateurs. Les organisations des Nations Unies et les ONG doivent faire face à une réduction de leurs crédits. La répercussion est directe sur l’aide apportée aux réfugiés et les conditions de vie qui restent en dehors des standards humanitaires. Le programme alimentaire mondial a dû réduire ses portions alimentaires d’un tiers l’an dernier. Elles ont été rétablies depuis suite à un nouvel appel aux donateurs, mais avec prudence. Seuls les petits ménages ont récupéré 100% des rations. Les autres ménages (moyens et grands) doivent se contenter de rations réduites à 85 ou 70%. Les latrines ne sont pas en nombre suffisant ni les points d’eau (chaque point est partagé par 123 personnes quand le standard est de 80 personnes). Les 4 cliniques et un hôpital soignent en moyenne 454 personnes par jour selon le HCR. Le dispositif de santé est lui aussi en dessous des standards.
L’éducation : prioritaire
S’agissant de l’éducation, une priorité du commissaire européen Christos Stylianides (lire article à paraitre), Hagadera compte 7 écoles primaires, deux secondaires, un centre d’alphabétisation pour adultes, un centre de formation professionnelle et un centre de formation aux technologies de l’information et de la communication (TIC), une appellation pompeuse pour une salle de classe dotée d’ordinateurs, mais où internet n’arrive pas encore. Quand les standards sont de 40 écoliers par classe, ici, la jauge grimpe entre 100 et 120. De même, à peine un tiers des enfants sont scolarisés, le taux dégringole à 15% pour les secondaires. Comme le commissaire l’a relevé, le nombre de filles scolarisées est bien inférieur à celui des garçons. En témoignant ces trois rangées de garçon, contre une rangée de filles, réunis sous un chapiteau étouffant pour accueillir le commissaire. Certains arrivent malgré tout à poursuivre leurs études, rejoindre l’université. A peine quelques uns.
Vulnérabilité accrue aux épidémies
La progression de l’épidémie de Choléra qui a atteint Dadaab le 18 novembre 2015 témoigne de la grande précarité des conditions de vie. Le comté de Garissa où est établi le camp est le 22è comté Kenyan à avoir été touché par l’épidémie qui s’est déclarée dans le pays en décembre 2014. L’impact a été ici fulgurant. Entre novembre 2015 et janvier 2016, près de 1500 personnes ont été contaminées, 11 décédées, une majorité d’enfants. Lors de la précédente épidémie de Choléra au camp, en 2011, 1245 personnes avaient été touchées en cinq mois, le temps que l’épidémie soit stoppée.
L’insécurité latente
L’insécurité est une autre plaie de Dadaab. Plusieurs humanitaires l’ont payé de leur vie. La visite du commissaire se faisait d’ailleurs sous bonne garde. Notamment celle des policiers en charge de la sécurité du camp (75 officiers répartis dans trois postes). L’immensité du site est en cause. Dans certains endroits, personne ne se rend depuis bien longtemps. Les services sont regroupés dans des blocs, souvent protégés de portail, de barbelés. A l’extérieur, là où les ilots d’habitation s’éparpillent sur des km2, « on ne sait pas ce qu’il s’y passe ».
Banditisme et prostitution
Au-delà du terrorisme (voir article sur les réfugiés au Kenya), c’est surtout de banditisme et de criminalité ordinaire dont souffre le camp. La prostitution en échange de nourriture est une réalité. Sur une affiche, un slogan explique d’ailleurs aux jeunes femmes que leurs corps n’est pas une monnaie d’échange. « Mais quand il faut nourrir la famille, certaines n’ont pas d’autre choix », réagit une humanitaire.
Le besoin d’un nouveau modèle
Quand les premiers camps ont été créés pour porter assistance à la population réfugiée, l’approche était que : « cela ne durerait pas ». Cela dure pourtant depuis 25 ans. Tous les mécanismes mis en place l’ont été sur le principe d’un départ « demain ». Comme le résume Raouf Mazou, représentant du HCR au Kenya, l’action humanitaire « n’y est plus soutenable ». Jean-Marc Jouineau, du bureau de l’office européen d’aide humanitaire (ECHO) de Nairobi, renchérit : « être ici depuis 25 ans est une anomalie, pour autant il n’est pas question de partir, mais de trouver autre chose ».
Une interrogation
La durée de ce camp oblige les humanitaires à au moins s’interroger sur leur intervention, et à imaginer de nouvelles réponses. L’urgence est aussi financière. C’est notamment ce qui a conduit le Programme alimentaire mondial à introduire des bons d’achat virtuel sous forme de monnaie électronique. L’enjeu est à la fois de diversifier l’alimentation des réfugiés, réduire le marché noir des rations distribuées, et de soutenir l’économie locale.
Développer l’économie informelle
« Il y a une économie informelle ici, rendons la formelle. Favorisons le développement. Cela ne veut pas dire que l’on maintiendra davantage les gens ici, au moins on perdra moins d’énergie, on laissera moins les gens s’enfermer dans la dépendance, et les inégalités se creuser avec les populations locales » conclut Raouf Mazou. Un projet est à l’étude par le HCR, il pourrait voir le jour dans l’autre camp de réfugiés de Kakuma, au nord du pays, dans la région du Turkana. Un projet suivi de près par l’Office européen d’aide humanitaire.
(Emmanuelle Stroesser)
Lire la suite du reportage, à paraitre dans les jours à venir :
A hajókon érkező turistákat egy új városrész fogadhatja.
Pályázatot írtak ki Szentpétervár tengeri „kapujának” beépítésére, ez a Vasziljevszkij sziget nyugati részét jelenti, ezt láthatják meg először a hajókon érkező (zömmel skandináv) turisták.
A 15 hektáros terület beépítésére kiírt pályázatot a holland KCAP Architects&Planners terve nyerte meg, akik egy multifunkcionális üzleti és lakónegyedet álmodtak oda.
Az építészek szerint az épületek aranyozott teteje megfelel a pétervári hagyományoknak, a házak formája pedig a vitorlára hasonlít. Az elhelyezés egyik célja elzárni a Finn-öböl felől fújó szél útját.
Sur la droite de la rue, derrière une balustrade bleue, un empilement de panneaux. Le premier indique que le stationnement est alterné, le second, juste en dessous, mentionne que l’on entre dans la ville de Quiévrain et le troisième, une plaque ornée du drapeau européen, porte au milieu l’indication : « Belgique ». Autant dire qu’il faut vraiment faire attention pour comprendre que l’on vient de quitter la France en venant de Quiévrechain, sa sœur jumelle. Le point de passage entre la République et le Royaume est un petit pont enjambant un ruisseau. Aucun barrage routier, alors que, dans l’émotion des attentats du 13 novembre, François Hollande annonçait une « fermeture des frontières », en réalité un rétablissement des contrôles fixes comme le prévoit la Convention de Schengen. Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, martelait le 20 novembre qu’ils seraient maintenus « aussi longtemps que la menace terroriste le nécessitera ». Mais alors, où sont-ils ? Où est la police de l’air et des frontières (PAF) ?
Ni cohérent, ni compréhensible
Au moment où l’on se pose la question, une voiture de police française passe tranquillement la frontière belge et se gare à quelques mètres de là, devant un marchand de tabac. Il y en a plus d’une dizaine alignée à la queue leu leu, les taxes frappant ce produit étant bien moindre qu’en France. Les policiers entrent dans le magasin pour s’approvisionner pendant qu’un de leur collègue monte la garde à l’extérieur, près de leur véhicule. Il s’esclaffe lorsque nous l’interrogeons sur cette absence de contrôle : « on s’est posé exactement la même question ! Je reconnais que ce n’est ni cohérent ni compréhensible ». Car, à quelques kilomètres de là, sur l’autoroute A2-E19 Valenciennes-Mons-Bruxelles, l’autoroute est réduite dans le sens Belgique-France, à une bande de circulation par des plots de chantier et deux policiers accompagnés de deux militaires scrutent les voitures. Ce qui suffit à créer de gigantesques embouteillages (il y a même eu un accident mortel), surtout en semaine lorsque les camions s’ajoutent aux voitures. Il faut s’armer de patience et compter entre 40 minutes et deux heures d’attente…
Certes, pendant quelques jours, comme le raconte le policier de Quiévrechain, il y a eu des contrôles fixes entre les deux villes et un peu partout le long de la frontière franco-belge. Mais ils ont vite été levés, cette frontière étant tout simplement impossible à surveiller : « il y a 1500 points de passage possibles », s’esclaffe Dominique Riquet, député européen (UDI) de la région Nord et ancien maire de Valenciennes. « Vous imaginez le nombre de policiers qu’il faudrait ? » « Très rapidement, les habitués ont compris que les contrôles se limitaient à l’autoroute : ils passent désormais ailleurs », explique Dominique Riquet. « Ailleurs », c’est de fait le désert des Tartares. Nous l’avons vérifié sur une vingtaine de kilomètres à l’est de l’A2 : entre Crespin et Jeumont, sur les dix-neuf points de passage, nous n’avons croisé aucun pandore. Les nationales, les départementales, les chemins vicinaux serpentent entre la frontière, celle-ci étant rarement signalée, seul l’état dégradé de la chaussée indiquant qu’on se trouve du côté belge, la Wallonie n’étant pas réputée pour l’entretien de ses chaussées. La frontière passe dans les champs, dans les villages, dans les jardins des maisons, comme entre Roisin et Bry. Mieux : à Goegnies-Chaussée, elle est exactement au milieu de la rue principale. En allant vers l’Est, on roule en France, si on double, on se retrouve en Belgique… Les Français traversent la route pour aller acheter leur tabac en Belgique, et les Belges font l’inverse pour s’approvisionner en eau minérale, celle-ci étant 50 % moins chère dans l’Hexagone. Au café du coin, on se rappelle que juste après le 13 novembre, au bout de la rue de la Chaussée, là où la frontière fait un angle droit vers le sud, « la police avait établi un barrage juste avant la N6 belge ». Mais le souvenir de ce bref contrôle fait marrer les clients : « c’était de la gesticulation, ça ne servait pas à grand-chose ».
Contrôles sur l’autoroute Mons-Valenciennes
Pas d’ordinateur
Deux mois après le rétablissement des contrôles fixes, ceux-ci sont désormais réservés, sur la frontière franco-belge, à l’autoroute Mons-Valenciennes : ailleurs, on circule comme avant les attentats, par exemple en allant vers Lille. Comme si le fait que les terroristes soient venus de Bruxelles avait concentré toute l’attention policière sur ce seul tronçon autoroutier. Un contrôle qui plus est pour le moins curieusement effectué : les policiers se contentent en général de regarder les voitures défiler et lorsque, parfois, les papiers sont demandés, ils ne sont pas vérifiés par ordinateur, les policiers n’étant pas équipés de terminaux… « Si on a un doute », explique une policière, « on appelle le central et eux vérifient ». En clair, il faudrait un véritable coup de chance pour arrêter quelqu’un.
La situation est la même sur l’ensemble des frontières françaises : un ou deux points de contrôle au maximum, quasiment uniquement sur les autoroutes, comme c’est le cas entre l’Espagne et la France. Avec l’Allemagne, c’est le pont de l’Europe entre Strasbourg et Kehl qui fait l’objet des attentions policières : « ça a été l’enfer après le 13 novembre et au moment de la Saint-Sylvestre », raconte Julie qui vit à Kehl et travaille à Strasbourg. « Il y avait jusqu’à une quinzaine de policiers et l’attente durait entre 30 et 45 minutes. Maintenant, il n’y a plus que deux policiers et si on évite les heures de pointe, on passe en un quart d’heure. Mais à 18 km au nord de Strasbourg, le pont de Gambsheim, ou au sud, le pont Pfimlin à Eschau ne sont pas contrôlés… » Entre le Luxembourg et Thionville, même constat : les routes secondaires sont restées sans surveillance à la différence de l’autoroute. Au plus fort de la crise, ces contrôles ont créé un véritable chaos : jusqu’à deux heures d’attentes aux heures de pointe, ce tronçon étant déjà très encombré en temps normal à cause des frontaliers qui travaillent dans le Grand Duché… L’activité économique a été tellement perturbée que les policiers sont rapidement rentrés chez eux. Avec la Suisse, il a aussi fallu lever la garde.
Finalement, les contrôles systématiques sont réservés aux aéroports à l’arrivée en France (pas au départ des autres pays) et à certains trains internationaux. Ainsi, les passagers du Thalys, qui effectue la liaison entre Bruxelles et Paris, doivent presque systématiquement montrer leurs papiers, soit à des policiers français, soit à des patrouilles mixtes franco-belges, dans le train ou à l’arrivée à Paris. Mais là aussi, les policiers ne disposent d’aucun ordinateur leur permettant de savoir si une personne est recherchée. Et la mention « terroriste » ne figure que rarement sur les papiers d’identité… Quant aux ports et aux côtes françaises (3427 km), ils ne sont tout simplement pas surveillés.
La Belgique commence là où la route est défoncée
Des frontières incontrôlables, Schengen ou pas
En réalité, l’État français sait que ses frontières sont incontrôlables, Schengen ou non. Outre sa façade maritime, l’Hexagone compte 2889 km de frontières terrestres : 620 km avec la Belgique, 451 km avec l’Allemagne, 73 km avec le Luxembourg, 623 km avec l’Espagne, 573 km avec la Suisse, 515 avec l’Italie, Andorre, Monaco… Au ministère de l’intérieur français, on en convient : « le dispositif initial comportait un contrôle de 285 points de passage », c’est-à-dire une goutte d’eau. Il faut savoir que 200.000 personnes franchissent chaque jour, selon le ministère de l’intérieur, les frontières terrestres, soit 73 millions de mouvements par an, 84 millions si on ajoute les ports et les aéroports. Autant dire qu’il est impossible de s’assurer de l’innocuité de ces personnes, sauf à bâtir un rideau de fer…
« Ces contrôles fixes aléatoires n’ont aucun effet en terme sécuritaire », affirme Dominique Riquet. D’ailleurs, aucun terroriste n’a été arrêté au passage d’une frontière depuis le 13 novembre, même si au ministère de l’Intérieur on se vante d’avoir contrôlé 3 millions de personnes en deux mois et d’avoir refusé l’entrée à 3142 voyageurs européens ou non. Pour quel motif ? Mystère. En revanche, « l’impact sur le trafic de marchandises est important », poursuit Dominique Riquet, « car les camions sont obligés d’emprunter l’autoroute, en particulier le tronçon Mons-Valenciennes. Les transporteurs se plaignent : ces contrôles ont un impact sur le nombre de rotations de leurs camions ». La vie des frontaliers a, elle-aussi, été compliquée. La France compte entre 350.000 et 400.000 travailleurs frontaliers (Belgique, Luxembourg, Allemagne, Suisse, etc.), un nombre qui a explosé depuis 1995, date d’entrée en vigueur de Schengen. Il s’agit là d’un réservoir d’emploi vital pour des départements comme la Lorraine, la Franche-Comté ou le nord Pas de Calais (1,5 % de l’emploi salarié dans le département du nord) fortement touchés par le chômage.
Goegnies-Chaussée: la frontière suit la ligne discontinue
Un coût de 3 milliards d’euros
Selon Jean-Claude Juncker, le président de la Commission, « les contrôles aux frontières intérieures vont coûter 3 milliards d’euros » à l’économie européenne en temps perdu aux frontières et en diminution de trafic de marchandise. Par exemple, « les contrôles entre la Suède et le Danemark ont un prix : 300 millions d’euros de perte de revenus. Entre le Danemark et l’Allemagne, les pertes s’élèvent déjà à 90 millions, tout comme au Luxembourg ». Selon Yves Pascouau, chercheur associé et spécialiste des questions migratoires à l’Institut Jacques Delors et à l’European Policy Center (EPC), il faut aussi tenir compte de l’impact que ces contrôles auront sur le tourisme : « les Chinois, par exemple, qui vont d’Amsterdam à Madrid, renonceront à traverser la France si cela leur fait perdre trop de temps ».
« Remettre en place des contrôles fixes coûterait une fortune », convient un diplomate français. « Il faudrait doubler les effectifs de la PAF, investir dans du matériel, notamment informatique, reconstruire des guérites qu’on a détruites, les prix des marchandises importées augmenteraient, etc. », souligne Yves Pascouau. « Ceux qui s’opposeraient à la fin de Schengen, ce serait les ministres des Finances », estime-t-il, « car ce serait un suicide économique. On oublie que Schengen a été mis en place à la demande des acteurs économiques qui perdaient trop d’argent au passage des frontières intérieures », le marché intérieur européen s’accommodant mal d’obstacles à la libre circulation. Pis : comme l’a souligné Jean-Claude Juncker, une monnaie unique sans libre circulation et donc sans confiance, signifierait à terme la fin de l’euro. « Surtout, l’image que l’on a de Schengen est fausse », insiste Yves Pascouau : « un espace sans contrôle fixe ne veut pas dire sans sécurité. Schengen, c’est un fichier central, des coopérations policières et douanières en profondeur de part et d’autre des frontières, un droit de poursuite et de filature pour les policiers sur le territoire voisin, etc. ».
N.B.: version longue de l’article paru dans Libération du 28 janvier
Photos: J.Q.
Új weboldalt indított a legkeresettebb bűnözők felderítésére pénteken az európai rendőri együttműködést koordináló szervezet (Europol). Az egyelőre negyvenöt nevet tartalmazó listán két magyar is szerepel.
A tizenhét nyelven elérhető honlapon (www.eumostwanted.eu) részletes leírással és fényképpel mutatják be azokat a szökésben lévő bűnözőket, akiket a leginkább szeretnének kézre keríteni. A lista élére Salah Abdeslam, a november 13-i párizsi terrortámadások feltételezett főszervezője és társa, Mohamed Abrini került.
A felsorolásban két magyar bűnöző is megtalálható. Egyikük Varjú Tibor, a Koszi klán utolsó szökésben lévő tagja, akit 13 évre ítéltek egy pénzszállító kirablásának kísérletéért. Másikuk az alvilágban Varjú néven is ismert Farkas Róbert, aki a gyanú szerint tagja volt a 2000-es évek eleji zálogházi fegyveres rablássorozatot elkövető bandának, amely a bűncselekmények során több száz millió forintnyi értéket zsákmányolt.
“Meggyőződésünk szerint a körözöttek közül legalább néhányan másik országban rejtőznek, mint ahol elkövették a bűncselekményeket – hangsúlyozta Tine Hollevoet, az Europol szóvivője.
2011-ben a Líbiát a káoszba taszító hadművelet előkészítéséhez és megindításához négy nap kellett. 2016-ban ugyanez több hetet, esetleg hónapot venne majd igénybe a hivatalos kommunikáció alapján. Az USA nem rendelkezik kellő katonai erővel ahhoz, hogy vállalni tudja a több térségi konfliktusban való egyidejű szárazföldi részvételt.
Zacher Gábor toxikológus szerint “skandalum” a magyar kábítószer-történetben ami Törökszentmiklóson történt, mert nem fordult elő, hogy ilyen súlyos, tömeges túladagolás két várandós nőt is érintsen, ráadásul a császármetszéssel világra jött újszülöttek is “nagyon rossz általános állapotban vannak”.
Zacher az M1 aktuális csatorna híradójának nyilatkozva péntek este elmondta: a fiatalok ismert szereket, úgynevezett alfa-PVP-t, illetve pentedront fogyasztottak, amelyek két-három éve jelentek meg a piacon, nagyon “népszerűek” és sokat is foglalnak le belőlük a rendőrök. Mindkét szer – fűzte hozzá – önmagában is alkalmas arra, hogy életveszélyes állapotot okozzon, de együtt különösen. Kifejtette: a túladagolás tünetei között van a szapora szívműködés, érösszehúzódás, magas vérnyomás, a testhőmérséklet extrém emelkedése, és halmozott görcsrohamok.
A toxikológus jelezte: “iszonyú emberi felelőtlenségnek” tartja a két várandós nő részéről, hogy drogot használtak, és ezzel visszaéltek a magzatok életével.
A pszichoaktív szerrel kapcsolatban Ecseki Tímea, a Jász-Nagykun-Szolnok Megyei Hetényi Géza Kórház-Rendelőintézet ügyeletes orvosa korábban az M1 aktuális csatorna Híradójában elmondta: két fiatal, várandós nő is a kórházukba került, rajtuk császármetszést is végre kellett hajtani. A két nőt az intenzív osztályon ápolják. Az újszülötteket Budapestre, az 1-es számú gyermekklinikára vitték.
Zacher elmondta azt is: lehet, hogy túl tiszta volt az a szer, amelyet a fiatalok fogyasztottak. Azt mondta: biztos, hogy valamilyen fantázianéven (a kristályt és a zenét említette) vették a port a drogkereskedőtől, és nem tudták, hogy mi a hatása vagy milyen anyagok kombinációjából áll.
A Jász-Nagykun-Szolnok Megyei Rendőr-főkapitányság azt közölte az MTI-vel, hogy több embert súlyos állapotban vittek kórházba a mentők Törökszentmiklósról egy veszélyes, új pszichoaktív anyag fogyasztása miatt csütörtök éjszaka és péntek délelőtt.