Que retenir de cette année 2015 en Hongrie ? Jetons un coup d’œil dans le rétroviseur et relisons les articles qui traitent de quelques-uns des évènements marquants de cette année qui se termine.
juillet – naufragés sur la terre ferme de HongrieLa Hongrie se trouve donc bien sur la nouvelle route des réfugiés, que les médias commencent à désigner comme la route des Balkans. Elle n’est certes pas nouvelle, mais les flux s’intensifient. Plusieurs centaines de personnes franchissent chaque jour la frontière serbo-hongroise. Quelques semaines plus tard, ce sera plusieurs milliers par jour. Reportage. Diana Szántó de la Fondation « Artemisszio » et Gábor Gyulai du « Comité Helsinki » nous en parlent sur Tilos Radio. Dans le Csongrad, des activistes et des sympathisants d’extrême-droite sont bien décidés à s’opposer aux migrants.
août – une saison de festivalsAoût, c’est le temps des festivals. A la gare de Nyugati, on assiste à un véritable chassé croisé entre les migrants et les festivaliers. Les petites histoires de migrants continuent de défrayer la chronique, comme celle d’Aziz, héros de la rue Bérkocsics. Pendant ce temps là, la jeunesse dorée d’Europe de l’Ouest s’éclate au Sziget, un festival qui a plus que jamais le vent en poupe. Hulala choisit aussi de mettre en lumière un festival moins connu : Ördögkatlan, le festival champêtre made in Hongrie.
septembre – on sort les barbelés !Désormais, les médias ont compris qu’il se passe quelque chose d’important dans une région de l’Europe vers laquelle ils ne tournent pas souvent la tête. La gare de Budapest est devenue un véritable camp retranché de réfugiés. Heureusement les Autrichiens sont là et viennent arracher les réfugiés aux griffes des Hongrois !
La Hongrie se barricade, dans la réprobation générale. Quelques voix commencent à dissoner dans le concert des critiques, comme celle de l’ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine, qui refuse de faire la leçon à la Hongrie.
Une info qui dénote (en apparence) dans ce climat : La Turquie pourrait bâtir une mosquée monumentale à Budapest.
octobre – la mort d’un grand homme hongroisL’ancien président de la Hongrie Árpád Göncz décède le 6 octobre. Le philosophe Gáspár Miklós Tamás publie un texte très beau et important dans lequel il estime qu’avec la disparition d’Árpád Göncz, c’est l’esprit de 1989 qui est mort.
A la fin du mois, la victoire du PiS en Pologne est une excellente nouvelle pour Viktor Orbán. La Hongrie retrouve un allié de poids en Europe. Depuis, la Pologne est vue comme un rejeton de la Hongrie d’Orban : nationalisme et conservatisme au programme !
novembre – le foot hongrois renoue avec son histoireLes Magyars valident leur ticket pour l’Euro de football 2016 en sortant vainqueurs des matchs de barrage contre la Norvège. Il aura fallu attendre 30 ans ! Rendez-vous en France, contre le Portugal, l’Islande et l’Autriche.
C’est un autre enjeu mondial qui est bien présent aussi en Hongrie : les terres arables continuent d’être lorgnées par les spéculateurs étrangers, mais aussi par les « oligarques » hongrois.
La politologue Júlia Lakatos explique à Hulala pourquoi il est, selon elle, plus juste de considérer Viktor Orbán comme un dirigeant paternaliste que populiste.
décembre – la boucle est boucléeL’année 2015 finit comme elle a commencé. Le tremblement de terre des attaques terroristes à Paris menées en novembre ne cessent de produire des petites répliques jusqu’en Europe centrale. Sitôt après le 13 novembre, le Premier ministre Orban était allé jusqu’à déclarer un jour de deuil national en Hongrie.
Depuis qu’il est avéré que des kamikazes étaient passés par la Hongrie dissimulés parmi les migrants, partout dans les médias on ne parle plus que d’immigration et de terrorisme en cette fin d’année. Une grande collecte de signatures se poursuit bon train pour s’opposer aux quotas de relocalisation des réfugiés en Europe.
« Nous sommes ici depuis 30 ans et nous devrions être ici pour les 30 prochaines années », déclare Viktor Orban lors du congrès de son parti, la Fidesz. Politico, Time et d’autres magazines prennent acte de l’influence du Premier ministre hongrois à l’échelle européenne. La presse hongroise déplore ou se réjouit (selon son bord) de ce que pour la première fois de son histoire récente, l’influence d’un dirigeant hongrois dépasse les frontières nationales. Pour le journaliste autrichien d’origine hongroise Paul Lendvai, 2015 a été l’année d’Orbán.
Voilà pour cette rétrospective. Pour d’autres évènements et une autre subjectivité, consultez les 15 évènements de l’année sur le site « Hungary Today » (en anglais) qui revient par exemple sur le triomphe de la nageuse Katinka Hosszu.
Rendez-vous en 2016 !Az angolszász jogrend mátrixának kiterjesztése az európai térségre nemcsak a gyengülő európai identitás végső szétverésére, hanem a kontinentális európai kultúra hagyományai feletti önálló kontroll végleges megsemmisítésére is irányul.
« Toutes les deux secondes, un nouveau-né prend son premier souffle en plein conflit, souvent dans des circonstances terrifiantes et sans accès à des soins de santé », a dit le Directeur exécutif de l’UNICEF, Anthony Lake. « Trop d’enfants commencent aujourd’hui leurs vies en situation extrême, un conflit, une catastrophe naturelle, la pauvreté, la maladie ou la malnutrition. Peut-il y avoir un pire départ dans la vie ? »
Dans les pays touchés par un conflit, comme l’Afghanistan, l’Iraq, la République centrafricaine, le Soudan du Sud, la Syrie et le Yémen, où lors de périples dangereux pour échapper aux combats, les nouveau-nés et leurs mères affrontent d’énormes risques. Les femmes enceintes risquent d’accoucher sans assistance médicale dans des conditions d’hygiène déplorables. Leurs enfants ont une probabilité plus grande de mourir avant l’âge de 5 ans et de vivre dans des conditions de stress extrême – dit « toxique »– qui peuvent entraver leur développement psychologique et cognitif à long terme, explique l’UNICEF.
Outre les conflits, la pauvreté, le changement climatique et l’absence de perspectives rendent les enfants de plus en plus vulnérables et ont forcé des millions d’entre eux à se lancer dans des périples dangereux, loin de leurs foyers.
-. Plus de 200.000 enfants ont demandé l’asile politique dans les pays de l’Union européenne au cours des neuf premiers mois de 2015. Ils s’ajoutent aux 30 millions d’enfants de la planète obligés de fuir leurs foyers avant 2014 à cause de la guerre, de la violence et des persécutions. On compte maintenant plus de personnes déplacées qu’à aucun autre moment depuis la Seconde Guerre mondiale.
-. Plus de 250 millions d’enfants – soit un sur neuf – vivent dans des pays ou des régions en proie à un conflit. Leur santé, leur éducation et leur bien-être sont gravement compromis.
-. Plus d’un demi-milliard d’enfants vivent dans des zones où les inondations sont extrêmement fréquentes et près de 160 millions d’entre eux vivent dans des zones de sécheresse élevée ou très élevée.
-. Les enfants représentent la moitié des personnes vivant dans une pauvreté extrême bien qu’ils ne représentent qu’un tiers environ de la population mondiale.
« Les derniers mois de 2015 ont vu la communauté internationale se rassembler autour de la lutte contre le changement climatique et pour un nouveau programme de développement mondial », a déclaré Anthony Lake. Ces accords ambitieux représentent une énorme occasion si nous pouvons traduire nos promesses en actes pour les enfants les plus vulnérables. Si nous remédions aux raisons pour lesquelles tant de familles ressentent le besoin de se déraciner et de déraciner leurs enfants – en résolvant les conflits, en luttant contre le changement climatique, en élargissant les possibilités de chacun – nous pouvons faire de 2016 une année d’espoir pour des millions de personnes – et non une année de désespoir ».
La saga des exemptions de visas accordées ou refusées continue dans l’indifférence ou l’ignorance. Mais c’est une erreur, il s’agit d’un domaine de la plus grande sensibilité politique et diplomatique : des pays comme les Etats-Unis, la Russie ou l’Iran ne s’y trompent pas et exercent leur vigilance parfois à coup de représailles.
La Commission a annoncé avec une certaine solennité le vendredi 18 décembre à l’occasion du sommet européen de fin d’année qu’elle va recommander au début de l’année 2016 de libéraliser le régime des visas pour les ressortissants de l’Ukraine et de Géorgie. Le Kosovo devra, quant à lui, encore patienter n’ayant pas rempli tous les critères pour bénéficier du même traitement. Aux yeux des autorités européennes c’était une preuve supplémentaire, s’il en fallait une, de l’intengibilité de la zone Schengen.
En publiant les trois rapports sur la mise en œuvre des feuilles de route de ces pays pour obtenir un régime sans visas, la Commission amende le règlement 539/2001 sur les visas pour l’Ukraine et la Géorgie. Pour des deux pays il s’agissait des rapport finaux et leurs ressortissants pourront voyager avec un seul passeport biométrique dans l’espace Schengen pour une durée maximale de 3 mois. Ces propositions d’amendements seront présentées au début de l’année 2016 a déclaré le Commissaire Avramopoulos.
La Commission européenne a en effet estimé que les deux pays avaient rempli toutes les exigences en ce qui concerne l’amélioration de leur cadre législatif pour ce qui est de la gestion de la migration, de l’asile, de la coopération policière, des droits des citoyens et dans le but de lutter contre la corruption, le trafic de drogues, le trafic d’êtres humains et le blanchiment d’argent.
Les rapports ukrainiens et géorgiens montrent que ces deux pays ont rempli « tous les critères des quatre blocs fixés pour la seconde phase du plan d’action de libéralisation des visas » a souligné le commissaire Avramopoulos. Bien évidemment le Premier ministre géorgien, Irakli Garibashvili, a salué cette décision tout comme l’a fait le président Ukrainien Petro Porochenko. Quant à l’Ukraine elle a depuis la fin du mois de mai « fait les progrès qu’il fallait » a souligne le commissaire « il y a un engagement net en faveur des réformes et la lutte contre la corruption » a-t-il ajouté sans toujours fortement convaincre ses auditeurs. Comme toujours en matière de visa, les discussions sont longues : les dialogues sur la libéralisation des visas ont commencé en juin 2012 pour la Géorgie et en octobre 2008 pour l’Ukraine.
Pour le Kosovo il s’agit certainement d’une décision amère : son ministre des affaires européennes, Bekim Collaku, s’attendait à une décision positive de la part de la Commission européenne, car argumentait-il, le Kosovo est le seul pays des Balkans occidentaux à ne pas disposer de régime sans visas et dette différence de traitement devait cesser d’autant plus, faisait-il valoir, le Kossovo devait remplir 95 critères, beaucoup plus que dans les autres cas. Le Kossovo se consolera car il estime qu’il a franchi une étape et les citoyens kosovars sont prêts à voyager sans visas. Le commissaire Avramopoulos a rappelé qu’il restait encore huit critères à remplir et qu’une fois cette étape franchie le Kosovo pourra a à son tour bénéficier d’une décision positive. L’objectif de la Commission est de rendre cette décision de libéralisation du régime des visas au début de l’année 2016 si le Kosovo remplit les dernières exigences. Cependant de priorités restent à mettre en œuvre : « le transfert d’un nombre suffisant de juges vers les tribunaux des départements criminalité, la mise en place de bilans et d’évaluations pour les enquêtes dans les affaires de crimes organisés et de corruption grave ou encore sur l’indépendance de l’organe d’examen des marchés publics et de la commission de régulation des marchés publics, a rappelé le commissaire Avramopoulos. La Commission européenne doit encore analyser les progrès du Kosovo en ce qui concerne l’accord sur les frontières avec le Monténégro.
Et les Etats-Unis ?
Les touristes de 38 pays, dont 30 en Europe, ne pourront désormais plus entrer sans visa aux Etats-Unis s’ils sont allés en Irak, Syrie, Soudan ou en Iran, selon une loi adoptée par le Congrès américain et promulguée par le président Barack Obama. La réplique européenne a été discrète et mesurée contre ce qu’elle a qualifié malgré tout de pratique discriminatoire
Tout autre est celle de l’Iran : le chef de la commission des Affaires étrangères du Parlement iranien a appelé ses homologues d’Europe, de Chine et de Russie à « s’opposer » à une nouvelle loi américaine sur les visas jugée « discriminatoire », a rapporté dimanche 27 décembre l’agence Isna. L’Iran estime que cette nouvelle loi est contraire à l’esprit de l’accord nucléaire qu’il a conclu le 14 juillet avec les grandes puissances, dont les Etats-Unis. Celui-ci va permettre la levée prochaine des sanctions internationales en Iran en échange de l’engagement de Téhéran de limiter son programme nucléaire civil et de renoncer à l’arme atomique.
Considérant que cette loi « injuste et discriminatoire » va « cibler vos citoyens (…) je vous appelle à vous opposer à cette décision prise par l’administration américaine » qui « est un coup destructeur » porté à l’accord nucléaire de juillet entre l’Iran et les grandes puissances, a écrit Alaedin Buroojerdi, président de la commission des Affaires étrangères et de la Sécurité nationale du Parlement iranien. La lettre a été envoyée à ses homologues du Parlement européen et des assemblées parlementaires de France, Grande-Bretagne, Allemagne, Russie et Chine.
Lors d’une visite il y a une semaine à Téhéran, Gérard Larcher, président du Sénat français avait estimé que cette loi américaine envoyait « un mauvais signal ». »Cela peut être perçu ici (à Téhéran) comme une marque de défiance et pour nous, ce n’est sans doute pas une initiative (…) qui s’inscrit dans la culture de la confiance à construire » avec l’Iran, avait-il déclaré.
Lors d’une rencontre avec M. Larcher, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, avait lui estimé que « cette loi est avant tout contre l’indépendance de l’Europe » et « les Européens doivent montrer leur indépendance face à des mesures discriminatoires ».
Quant à la Russie on peut imaginer qu’elle n’a pas allumé des feux de joie à l’annonce de ces décisions, à commencer par celles concernant la Géorgie, l’Ukraine et le Kosovo qui portent en elles autant de discrimination par rapport au traitement réservé par l’Union européenne à la Fédération de Russie.
Pour en savoir plus :
– Communiqué de presse de la Commission https://ec.europa.eu/avservices/video/shotlist.cfm?ref=I114582
-. Texte du Règlement 539/2001 (FR) http://eur-lex.europa.eu/legal-content/fr/ALL/?uri=CELEX%3A32001R0539 (EN) http://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/HTML/?uri=CELEX:32001R0539&from=fr
-. Les conditions d’entrée dans l’espace Schengen http://www.immigration.interieur.gouv.fr/Europe-et-International/La-circulation-transfrontiere/Les-conditions-d-entree-dans-l-espace-Schengen
Many find the arrival of fall and the beginning of winter depressing, but Landai, a traditional food feast in Afghanistan, makes the season something to look forward to. In certain ways, the anticipation of Landai can be compared to the way people around the world prepare for Christmas, with happiness; with one major difference, that Landai has no narrowly fixed date. AAN’s Fazal Muzhary, looks at how Landai – which is both the name for the procedure of drying the sheep and lamb’s meat, and for the meat that results from it – can bring happiness and connect communities.
The preparation for Landai (1) usually begins when the weather starts getting colder, the farming activities have been completed for the year and the preparations for winter have been taken care of. In Andar district, which is the coldest part of southern Afghanistan, this starts around the 15th of the Afghan month of Aqrab, which corresponds to around the first week of November. Depending on the weather, Landai can take place any time until the end of December. This is the time when people are collecting firewood and going to the bazars in the cities to buy what they need to get through the winter. It is also the time when most of the work on the farms and in the fields is finished. Landai then is a time to enjoy a break from the hard work during the past seasons and to celebrate the completion of the farming year. It is festive event in which everyone in the family and the community takes part.
The preparation process of the specialty
The tradition of Landai emerged when communities, especially in remote locations, needed meat supplies when there was too much snow in winter for them to reach the bazar and purchase fresh meat and other supplies. It is the name for the special way of slaughtering a big sheep or lamb (and in some areas also a cow) that has been especially fattened and selected for this preparation. After slaughtering the animal, the children and women of the household are tasked with plucking the hair from its skin by hand, so that all hair is completely removed without damaging the skin. Once this step has been completed, the men of the house singe the skin, burning any remaining hairs. In the past, people would do this over an open fire using bushes of twigs, but nowadays the use of gas burners for this task is more common. The reason for the plucking and singeing is to save the skin. Not only does the skin help facilitate the drying of the meat and protect one side of the Landai meat against bacteria, it also makes up several kilograms that because of the special preparation can also be eaten. After the singeing the meat has already become half-cooked and the skin often becomes a crispy layer on top of it.
After the skin of the sheep has been prepared this far, the women and children gather around the workspace, while picking bits and pieces of the crispy roasted skin of the meat to snack on. They cut the meat into smaller pieces and salt them to facilitate the drying process. For the meat to dry quickly and evenly, each family designates a cool and dry space with a small window for ventilation and hangs the meat on wooden bars or ropes. On clear and cold winter days, some members in the communities string ropes across their courtyards and temporarily hang the meat outside. It often takes about a month for the meat strips to dry throughout, but it is not unheard of that some people start eating the meat before it is fully dried. However, it is only once the meat is fully dried, in the middle of winter, usually towards the end of January and the beginning of February, that people start to really appreciate it.
The Landai meat, either on its own or as part of a prepared meal with rice, is known to provide strength, warmth and comfort during the whole winter. Traditionally, it was the favourite food for the men who remove snow with snow shovels; a labour that takes a considerable amount of physical effort, with the people involved needing high-energy food.
While the Landai preparation mostly focuses on the dried meat, the families usually use the other parts of the animal as well. The next step for the women of the house is to cook the fat tail of the sheep in a big pot. This sometimes only takes place on the third day after the slaughtering of the animal and the preparation of the salted meat. The women cut the large fat tail into several pieces and put it in the pot; usually some left over meat pieces are also added and later given to the children of the house. When the fat has rendered and crystallised, the women keep it in a pot to use throughout the winter as cooking oil. The remnants of the sheep tail, known as Spinki or Speedey, are served to the guests who stay for longer after the Landai feast, as an addition to their breakfasts.
Landai – a community celebration
After the killing of the animal, the boys of the house are tasked to go around the village and inform the villagers that they are invited for dinner on the occasion of an animal having been slaughtered for Landai. Among the most important guests would be the imam of the village, who is usually the first to be invited. In the evening when the guests arrive, they are served roasted meat, feasting on those parts of the animal that were not used for the Landai.
A rule for the invitation of the villagers to a Landai feast is that anyone who has slaughtered a sheep has to invite all those who had invited him last year for their feast. Inviting and sharing this event within the community is very important. Therefore when the animal has been slaughtered and the meat is cut into pieces, the head of the family consults with his wife and other family members to draw up the list of guests. During the discussion, the family carefully considers all those who had invited them last year to ensure that nobody is left out.
Landai and its traditions and invitations are common throughout Afghanistan, but each area has its own variations. In Andar district of Ghazni, it has a special significance for newly married couples. The recently married girls receive special invitations from their parents. The invitation is for the girl, her husband and sometimes also her in-laws. A day or sometimes a week before the slaughter of a sheep for Landai, the brother of the recently married girl comes to tell his sister and her in-laws that they are invited to the special Landai event. While normal Landai feasts are already often a big affair, the newly married girl’s arrival at her parents’ house often takes place in the form of a special ceremony. The parents of the girl take one or two cars with female relatives who then accompany the newly married couple to the girl’s home village. Upon arrival, she is welcomed by the whole extended family in her parents’ house. She is expected to bring dry fruit, which is considered to be the first gift after the wedding. Therefore, those girls who got married during the fall and at the beginning of winter are considered particularly lucky, because their first return home as a newly married wife coincides with Landai, which doubles the girl’s joy and happiness and that of her family.
Not only newlyweds can look forward to an invitation, also women who married long ago receive special invitations from their parents. When they receive the invitation, they quickly try to finish all the house work of the next few days before their departure. This might include washing all the dirty clothes, bathing the children and getting them ready for the trip, but there is also another ritual that needs to be competed. The night before the invitation, women preparing to travel to Landai mix water with henna powder and decorate their hands, as well as those of their daughters, symbolising that the invitation is as happy an occasion as the day of Eid. The women also get the children excited about the visit to their grandparents; they share stories of happiness with their children, preparing them to meet their relatives from other villages, and tell them they will enjoy the days in the house of their mother’s parents. There, the children will have a chance to play with their cousins and other children from the village, allowing the parents some time to catch up on news and gossip.
Landai is also a special time for the men of the household, especially if they are the son-in-law of someone; the parents-in-laws, concerned that their son-in-law be happy with their daughter, will usually treat him very well. Landai invitations are not one-sided and there is an understanding that the families will visit each other. When men take their wives to her parental house, they are equally welcomed by their in-laws, sometimes even more happily, as it is an occasion for all to hear new stories from the more distant family members and to share new ones with them. The women that visit their home village usually stay for a week, or even two, after the Landai feast is finished to enjoy time with her parents, siblings and children.
Change in trends of Landai compared to the past
Landai still presents one of the highlights during the fall and winter season, but there have been several changes over the past decades. For example, in the past the Landai would take place in early December, but now it is moving more and more to late December. This might be because of the recent changes in the climate, as the Landai meat needs continuous cold and dry weather conditions, which seem to arrive later and later. This has also affected the time when the Landai meat is ready; in the past if an animal was slaughtered in November, the dried meat would be available in or around the end of December. Now it is usually available in January, or even February. Also, in the past when a sheep was slaughtered, the women would clean the lungs of the sheep, cook them and serve them at the dinner to all the guests, but now people usually forgo this, maybe as it is no longer seen as an “acceptable” dish. They also now serve a variety of other food, such as rice, vegetables and fresh fruit, which can be more easily purchased in the bazar, on the Landai feast table.
Landai is still an occasion for people to come together; greetings are exchanged and the hosts and other guests inquire about everyone’s health and exchange good wishes. The conversation is of course often about current affairs. In the past, this often focused on the harvest or on local issues. In the 1990s, when the drought had hit Andar district, as well as other parts of the country, many of the discussions were about the benefits of digging wells and installing water pumps. Nowadays conversations are often about the fighting between the Taleban and the government and about national-level political developments, which tends to result in lively discussions among the guests.
The feast also travels abroad
While families, especially in remote areas, often still need the Landai meat to survive the winter, its reputation as an Afghan speciality and delicacy has caused it to be used more widely. Often the joy over Landai is shared with close relatives living in the cities inside Afghanistan or, further away, abroad. Whenever the people living away from home call their relatives, they ask about the Landai and often hope to receive some. Over time a trend has developed that anytime someone travels during winter, either to the Gulf countries or Europe and the US, villagers will provide them with pieces of dried Landai meat to deliver to relatives living abroad.
Landai thus has a special place in the heart of many rural Afghans; because it is a delicacy, but also because of the memories it brings back. While most Afghans of course look forward to joyful weddings, the two Eid festivals in the Islamic calendar, the ceremonies of giving names to newly born babies, engagements, graduations of students, the return from Hajj and many other festive occasions, the occasion of Landai is also a major highlight of the year. As with every tradition, it has undergone changes and it has adjusted to the declining security situation and the political changes, but it continues to bring joy and happiness, bringing families and communities together.
(1) In Pashto the tradition is referred to as Landai, while in Dari it is pronounced Landi. As this dispatch focuses on the particular traditions in Andar district of Ghazni province, it has followed the pronunciation as used in this location.
Basar al-Dzsafari, Szíria ENSZ-nagykövete levelet küldött az ENSZ főtitkárának és a Biztonsági Tanácsnak, amelyben kijelentette; Törökország fegyveres erői közvetlen részt vesznek a Szíriában működő terrorszervezetek támogatásában. A török hadsereg támogatóan lépett fel az Iszlám Állam offenzíváiban Szíria területén.