La pièce de théâtre est jouée depuis dimanche au théâtre Powszechny de Varsovie et elle fait déjà parler d’elle. Violemment anticléricale, Klątwę (« Malédiction ») a de quoi choquer l’Église catholique en Pologne. Outre les citoyens polonais pro-PiS (Droit et Justice, le parti au pouvoir, ndr), le metteur en scène croate Oliver Frljić n’épargne pas non plus son propre pays, en mettant en scène le drapeau au damier dans une scène d’accouchement.
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Adaptée de la pièce du même nom de l’écrivain polonais Stanisław Wyspiański (1899), la mise en scène de Oliver Frljić a insurgé les organisations religieuses et politiques en Pologne. Le spectacle contient plusieurs scènes qui ont choqué jusqu’à une partie de la communauté chrétienne, le procureur de Varsovie Łukasz Łapczyński ayant relaté de nombreuses menaces de plaintes. Outre les personnages en soutane prenant part à des scènes de violence et d’accouplement, les détracteurs de la pièce ont aussi dénoncé des scènes où les armes sont faites à partir de symboles religieux et où des actes sexuels sont pratiqués sur le chef de l’Eglise catholique. Ce dernier est par ailleurs défini comme le « défenseur des pédophiles » et quasi exécuté.
L’« incitation à commettre un crime » contre le président du PiS, Jarosław Kaczyński, a aussi été invoqué en raison de la confidence d’une actrice selon laquelle une scène – finalement coupée – devait représenter une collecte d’argent pour l’assassinat de Jarosław Kaczyński. Le théâtre dément toutefois qu’une telle scène ait pu être jouée.
Oliver Frljić a aussi fait l’objet d’attaques dans son pays ces dernières années, comme le rapportait Balkan Insight l’année dernière. Dans une interview avec le magazine Nachtkritik.de au printemps 2016, celui-ci dénonçait le climat nationaliste en Europe médiane et particulièrement en Croatie, en Hongrie et en Pologne. « Les gens ne comprennent pas que l’État devrait être une structure au service de leurs intérêts, et non pas une idée pour laquelle on serait prêt à donner sa vie dans se poser de questions, ou qui nous pousse à détester l’Autre sans raisons », avait-il déclaré en 2013 à Novosti, dans un entretien traduit par le Courrier des Balkans.
Consultant international dans le domaine du sport, Armand de Rendinger a travaillé durant plus de trente ans au sein du cabinet de conseil Andersen Consulting. Observateur permanent de l’évolution du mouvement olympique, il répond à mes questions à l’occasion de la parution de l’ouvrage : « La cuisine olympique : quand la France se pique aux jeux », aux éditions Temporis.
Le tandem Lapasset/Estanguet est-il le bon choix pour porter la candidature de Paris 2024 ?
Considérant que les précédentes candidatures parisiennes à l’organisation des J.O. n’avaient pas suffisamment mis en avant le monde du sport, le projet Paris 2024 a opté en 2015 pour la mise en place d’une gouvernance coprésidée par le champion olympique Tony Estanguet et l’ancien président de l’IRB (International Rugby Board), Bernard Lapasset. Ce choix stratégique est pertinent. Il rappelle des souvenirs heureux, notamment le succès d’Albertville pour les Jeux d’hiver de 1992, dont la candidature fut incarnée par Jean-Claude Killy et le président du Conseil général de Savoie, Michel Barnier.
Cependant, la comparaison s’arrête là. Le contexte olympique d’aujourd’hui n’est plus le même qu’à l’époque où le Comité international olympique (CIO) était présidé par Juan-Antonio Samaranch et s’apprêtait à vivre une mutation économique et politique sans précédent. Aujourd’hui le sport, avec d’autres valeurs plus matérielles, est devenu le prétexte obligé du CIO et chaque candidature aux J.O.se dote de leaders sportifs. Dans le cadre de la compétition pour 2024, Paris et Los Angeles ne dérogent pas à la règle de « tout pour le sport », lien indispensable et mantra suprême de l’Olympisme.
Aussi la question qui se pose n’est pas de savoir si le choix du tandem français est pertinent, mais si les hommes sont bien choisis au regard des décideurs du CIO et en comparaison avec les leaders sportifs du projet de Los Angeles. Pour ma part, j’écrivais déjà en 2006, dans mon livre « Jeux Perdus, Paris 2012, Pari Gâché », que Tony Estanguet serait, dans un avenir proche, un excellent candidat pour prendre la tête d’un nouveau projet olympique français, alors que nombre de ses pairs, plus anciens et plus prestigieux à l’époque, n’avaient pas pu, su ou voulu incarner une candidature française aux J.O. Il est cependant difficile de passer après Jean-Claude Killy et l’aura qu’il avait su susciter, notamment au sein du milieu olympique.
Dans la mesure où il le souhaitait véritablement et compte tenu de son palmarès unique en médailles d’or olympique, Estanguet a la crédibilité et la légitimité pour porter le projet Paris 2024. Son implication dans le projet en est une illustration parfaite. Sans ignorer les qualités et la contribution de Bernard Lapasset, le tandem qu’il est censé créer avec lui n’est que circonstanciel et répond au besoin français de créer une unité politique. Sur ce point, l’affichage est réussi.
Mais c’est la scène internationale qui sera primordiale dans la décision. Or, à sept mois de la décision de Lima, voilà ce que l’on peut entendre de la part de certains décideurs olympiques.
En conclusion, Estanguet représente effectivement un bon choix pour Paris 2024. Mais ne nous méprenons pas : tout ne se jouera pas sur sa personnalité et son approche, bien différentes de celles de Ruggiero, dans la mesure où l’essentiel de la décision réside ailleurs.
Pourquoi estimez-vous que certains de nos débats de politique intérieure puissent jeter une ombre sur cette candidature ?
La France a une double réputation dans le monde de l’Olympisme :
Aussi, aujourd’hui, ce n’est pas le changement politique éventuel que craint le CIO en mai prochain, mais l’image que donne à l’étranger le débat démocratique français, notamment à travers l’instrumentalisation des J.O. à des seules fins politiques : utilisation des évènements tragiques (attentats terroristes) pour justifier la nécessité d’obtenir les J.O. ; débats relatifs au port du voile, au type de repas à servir dans les cantines scolaires ou au burkini ; déchirement autour de la « crise identitaire », la nécessité de décréter ou non l’état d’urgence, les zones de non-droit dans les banlieues, les partis extrémistes…Sans s’immiscer dans notre politique interne, des décideurs du CIO, bien intentionnés ou non, reconnaissent ne pas se retrouver dans cette France, au regard de laquelle ils sont particulièrement exigeants.
Ce sont ces formes de débats, jugés souvent « surréalistes », qui pourraient jeter une ombre sur le projet Paris 2024 et non l’instabilité politique française. Au-delà des conflits sociaux et de la réputation d’être un pays où les grèves se multiplient, c’est en priorité les questions de sécurité (territoriale, politique, économique et sociale) qui préoccupent le CIO. En la matière, Paris et la France seront appréciées avant tout sur la nature et la portée des mesures qui sont prises, et non sur de simples déclarations d’intention, en espérant que les débats cités ci-dessus n’altéreront pas le contenu et n’obéreront pas l’image de ces mesures.
À l’inverse, l’élection de Donald Trump favorise-t-elle la candidature de Paris 2024 ?
Il va de soi que l’élection de Trump est un évènement qui ne peut pas laisser insensibles de nombreux responsables olympiques. Mais, plus encore, ce sont ses déclarations discriminatoires vis-à-vis de certaines populations qui sont jugées contraires au principe d’universalité contenu dans la Charte olympique. Cette situation touche effectivement l’image des États-Unis, en Olympisme comme ailleurs, et pourrait être favorable à la candidature parisienne. Il est mieux pour Paris 2024 que cela se produise aux États-Unis plutôt qu’en France.
La question est donc de savoir si cette nouvelle donne a une telle importance qu’elle peut influencer le vote des membres du CIO, au point qu’elle « plombe » d’une manière définitive et inéluctable la candidature de Los Angeles. Partageant l’avis de nombre de membres du CIO, je n’en suis pas certain. Toutefois, si le vote entre les deux villes s’avérait serré, les quelques voix qui manqueraient à Los Angeles pourraient trouver leur origine au sein des décideurs hésitants (féminins ou issus de pays musulmans) qui souhaiteraient marquer leur indépendance politique par rapport à la docte habituelle du CIO : pas d’ingérence dans la vie politique locale et les États restent souverains.
Or nous ne sommes pas encore dans la situation du « vote serré », et nous continuons à vivre en Olympisme dans le paradoxe, pour ne pas dire l’hypocrisie, de prétendre que le CIO est apolitique, quand il ne fait que de la politique et ne cesse de se référer à la Charte olympique. Mais l’institution faîtière du mouvement olympique ne s’est pas prononcée sur les mesures annoncées par Trump, pourtant contraires à l’idéal olympique.
À l’instar du dopage ou de la corruption, le CIO, comme le jugeait sévèrement le journal L’Équipe, donne l’impression de « se laver les mains ». En effet, plutôt que de prendre ses vraies responsabilités, l’institution préfère déléguer – tout en les maintenant sous son contrôle – les sanctions à prendre vis-à-vis de certaines communautés aux Fédérations internationales sportives et aux Comités nationaux olympiques, s’abritant derrière le principe du « wait and see ».
Aussi, le CIO avait-il l’occasion de rappeler ouvertement les principes de la Charte olympique. Il ne l’a pas fait. Pourquoi ? Sans doute, attend-il de juger l’acceptabilité des mesures discriminatoires générales à l’égard d’une catégorie de personnes, et non individuelles, qui seraient concrètement prises par Trump. Le CIO, dans sa globalité, fera ce constat au regard de ce qui lui semble indispensable à mettre en place comme mesures drastiques et efficaces, au nom de la sécurité, contre les risques de terrorisme. Éternel débat – auquel le CIO n’échappe pas – entre respect des libertés individuelles à préserver et efficacité des mesures collectives à prendre en matière de sécurité. Dans le domaine sécuritaire, comme dans tous ceux qui touchent la politique des États, les déclarations et les prises de position de son président sont attendues et valent consensus.
Le CIO a besoin de s’entendre, pour des raisons essentiellement politiques et économiques, avec les puissants du monde olympique que sont en premier lieu les États-Unis, la Russie et la Chine. D’aucuns appelleront cela du cynisme, quand d’autres du pragmatisme. Dans un contexte mondial mouvementé, d’autant plus dans un moment où le nombre de villes intéressées pour organiser les J.O. se réduit comme une « peau de chagrin » (Hambourg, Rome et maintenant Budapest pour 2024), et où l’après J.O. de Rio se traduit par un déficit financier et d’image pour les J.O. particulièrement préjudiciable, il n’est pas certain que le CIO puisse se mettre à dos ces grandes puissances.
Nous sommes donc actuellement loin de la certitude que la situation politique française ou l’effet Trump aurait une conséquence rédhibitoire sur l’une des deux candidatures, d’autant plus que le CIO, flairant le danger, pourrait envisager, le cas échéant, d’attribuer l’organisation des J.O. de 2024 et de 2028 en septembre prochain aux deux villes restant en piste.
Aussi, je reste aujourd’hui convaincu que le CIO aspire à revenir, dans la tourmente actuelle, à plus de calme et à penser attribuer les J.O. à un pays qui ne lui poserait pas de problème, en matière d’image et surtout d’organisation. Le choix devrait se faire entre Paris et Los Angeles pour 2024 sur des critères essentiellement géopolitiques. Qui de l’Europe, avec la France et Paris, et des États-Unis, avec la Californie et Los Angeles, serait en mesure de rassurer la majorité et la présidence du CIO ? Les critères pris en compte, que j’ai nommés par commodité les « 4S », sont détaillés ci-dessous, par ordre croissant d’importance :
Sur cette question et surtout sur la pondération entre ces critères, certains membres du CIO ont déjà répondu. Mais le débat est loin d’être figé et nous allons être témoins de toutes les interprétations possibles, bonnes ou erronées, et de multiples rebondissements, prévisibles ou surprenants, d’ici le 13 septembre 2017. À sept mois du vote d’attribution des J.O., des orientations significatives se dessinent, mais tout reste encore ouvert.
On 27 February 2017, the Council adopted legal acts imposing further restrictive measures against the Democratic People's Republic of Korea (DPRK). These legal acts transpose the additional restrictive measures imposed by United Nations Security Council resolution (UNSCR) 2321 adopted on 30 November 2016.
The measures include restrictions on transactions in coal, iron and iron ore from the DPRK, and a ban on imports of copper, nickel, silver, zinc as well as statues from the DPRK. The measures also include a ban on export of new helicopters and vessels to the DPRK, the tightening of existing restrictions in the transport sector as well as in the financial sector, like a prohibition for a DPRK diplomatic mission and for a DPRK diplomat to have more than one bank account in the EU and restrictions on the use of real estate property by the DPRK in the EU.
The legal acts also provide for member states to take further measures to prevent specialised teaching or training of DPRK nationals in disciplines which would contribute to the DPRK's nuclear or ballistic-missile programmes; as well as to suspend scientific and technical cooperation involving persons or groups officially sponsored by or representing the DPRK except for medical exchanges.
Like existing sanctions, these restrictive measures are designed in such a way as to avoid adverse humanitarian consequences for the country's civilian population. They therefore include exemptions for livelihood and humanitarian purposes, where appropriate.
The UNSCR also added 11 persons and 10 entities to the list of those subject to asset freeze as well as travel restrictions for persons. This addition was transposed into EU law by a Council decision adopted on 8 December 2016.
EU restrictive measures against North Korea were introduced on 22 December 2006. The existing measures implement all UNSC resolutions adopted in response to the DPRK's nuclear tests and launches using ballistic missile technology and include additional EU autonomous measures. They target North Korea's nuclear weapons and nuclear programmes, other weapon of mass destruction and ballistic missile programmes. The measures include prohibitions on the export and import of arms, goods, services and technology that could contribute to these programmes.
On 27 February 2017, the Council adopted conclusions on EU priorities at United Nations human rights fora in 2017.
The conclusions reaffirm the EU's strong commitment to the United Nations human rights system. The EU will remain actively engaged at the UN Human Rights Council and the Third Committee of the General Assembly to defend and promote the universality, indivisibility, interdependence and interrelatedness of human rights. The EU will continue to draw the attention of these fora to human rights violations and abuses worldwide, and to the need for accountability and efforts to fight impunity. It will also seek to highlight positive experiences where action was taken to prevent or remedy human rights violations and abuses.
These Council conclusions are adopted on a yearly basis. They set out the main lines of action for the EU at UN human rights fora in the coming months.
February 22, 2017 (JUBA) - The United Nations needs at least $4.4 billion by the end of next month to prevent "a catastrophe" of hunger and famine in South Sudan, Nigeria, Somalia and Yemen, its newly-appointed Secretary-General, Antonio Guterres, said.
More than 20 million people face starvation in the four countries and action is urgently needed now to avert a humanitarian disaster, Guterres said on Wednesday.
"We need $4.4 billion by the end of March to avert a catastrophe," he said.
According to Guterres, the world body has only managed to raise $90m of what it needs.
Three U.N agencies and South Sudan government on Monday declared famine in parts of the country, with an estimated 5 million said to be at the verge of facing starvation.
The UN children's agency UNICEF said almost 1.4 million children acutely malnourished in Nigeria, Somalia, South Sudan and Yemen could die from famine in coming months.
"The situation is dire," stressed Guterres.
"Millions of people are barely surviving in the space between malnutrition and death, vulnerable to diseases and outbreaks, forced to kill their animals for food and eat the grain they saved for next year's seeds," he added.
In South Sudan, tens of thousands of people have been killed and nearly two million displaced in the country's worst ever outbreak of violence since it seceded from Sudan.
(ST)
Malawi’s parliament took a historic step towards ending child marriage last week, when it removed from its Constitution a provision allowing children between the ages of 15 and 18 to marry with parental consent.
Now, the minimum age of marriage under the Constitution is aligned with the Marriage, Divorce and Family Relations Act, a law that sets 18 as the age of marriage. While the Marriage Act was intended to stop child marriage, it could not override the country’s Constitution.
ExpandA 14-year-old girl holds her baby at her sister’s home in a village in Kanduku, in Malawi’s Mwanza district. She married in September 2013, but her husband chased her away. Her 15-year-old sister, in the background, married when she was 12. Both sisters said they married to escape poverty.
© 2014 Human Rights WatchThis change will help girls like Elina V., interviewed by Human Rights Watch for a 2014 report on child marriage in Malawi.
“I faced a lot of problems in marriage. I was young and did not know how to be a wife,” Elina V. said. At 15, Elina was forced by her mother to marry a 24-year-old man when she became pregnant “because it was her only option.” Elina spoke of the problems she faced in her abusive marriage, at a time when she was still a child herself.
Malawi has one of the highest rates of child marriage in the world, where approximately one out of every two girls marry before age 18. It has the ninth highest rate in Africa.
Girls interviewed for our report spoke of the pressure they faced to marry by family members who wanted to receive dowry payments, because they were pregnant, or because they themselves saw marriage as a means of escaping poverty.
Child marriage has detrimental consequences on the ability of women and girls to realize key human rights, including the rights to health, education, and freedom from violence. It puts girls at a greater risk of maternal mortality and other health risks. Many girls who attend school are forced to drop out when they marry. Child marriage also exposes girls and young women to violence, including marital rape, sexual and domestic violence, and emotional abuse.
In removing this legal loophole, Malawi has taken an important step in addressing a major shortfall in the country’s efforts to protect girls against the harms of child marriage. With clear and consistent laws now regulating marriage, girls in Malawi may finally have the protection they’ve desperately needed.
South Africa’s North Gauteng High Court today ruled that the government’s attempt to withdraw from the International Criminal Court (ICC) was unconstitutional and invalid, as the government issued its withdrawal notice without consulting parliament. The court ordered President Jacob Zuma and the Ministries of Justice and Foreign Affairs to revoke the notice of withdrawal.
It’s an important ruling for international justice both in South Africa and beyond.
The judgment will compel South African officials, as they move to comply with the court’s decision, to reflect and reconsider the withdrawal notice. Rather than leave the ICC – a court South Africa played a key role in creating – they should use this opportunity to reaffirm support for it. The ruling will be welcomed by many South Africans who opposed the government’s decision to abandon the ICC, which runs counter to the country’s human rights-oriented foreign policy agenda.
The ICC has the potential to deliver justice to victims of the world’s worst crimes when national courts are unable or unwilling to prosecute. The ICC has its flaws, and its reach to more corners of the world should be expanded. Yet it remains the crucial global court of last resort and for many victims the only chance they have to see perpetrators held to account.
South Africa should follow the lead of Gambia, which recently cancelled its ICC withdrawal notice. Such a move would signal South Africa’s commitment to justice and the rights of victims. It would also restore respect for human rights and international justice to the center of its foreign policy practice.
A miniszterelnök szavai szerint “álomgyilkosság” történt a budapesti olimpiai pályázat ügyében.
Orbán Viktor pénteken a Kossuth Rádió 180 perc című műsorában úgy fogalmazott: azért kellett a pályázat visszavonását javasolni, hogy megmentsék Magyarországot a szégyentől.
A népszavazás egy magyar ügy, de az olimpiát nem Magyarországon kell megnyerni, hanem a Nemzetközi Olimpiai Bizottság előtt. Itthon még a referendumot akár meg is lehet nyerni, de akkor is csak legfeljebb többség lesz, az olimpia elnyeréséhez viszont nemzetközi szinten nem többség, hanem egység kell – fejtette ki a kormányfő, hozzátéve, hogy ezért is nem rendeznek népszavazást Párizsban és Los Angelesben, a 2024-es játékokra pályázó másik két városban.
Megjegyezte, a nyári olimpiák történetében nincs példa arra, hogy olyan város kapta volna meg a rendezés jogát, ahol népszavazás volt.
Szerinte az olimpiarendezésről szóló döntésen a népszavazásos “vitából odaérkező” budapesti olimpiai pályázatot “ronggyá verték volna”, kérdés, hogy kapott volna-e egyetlen voksot is, és ennek a veszélynek, “lejáratódásnak” nem lehetett kitenni az országot.
“Vérzik az ember szíve” – folytatta -, mert sok magyarnak volt ez a régi álma, és most “itt történt egy álomgyilkosság”. “Van egy politikai szervezet, amelyik nem is titkolta el, hogy őt nem az olimpia érdekli igazából, hanem párttá akar alakulni, és be akar lépni a politikai élet színpadára, és ezért nem drágállotta azt sem, hogy álomgyilkossá váljon” – fogalmazott Orbán Viktor.
Az olimpia elleni népszavazáshoz aláírást gyűjtő Momentum Mozgalmat egy új SZDSZ-nek minősítette. “Azt is tudjuk, mi következik, mert ezt is átéltük már: kis lökdösődés az MSZP-vel, aztán MSZP-SZDSZ-koalíció, erre kell felkészülnünk” – mondta.
Arra a kérdésre, hogy szerinte az ő politikai pályafutásában lesz-e Magyarországon olimpia, a miniszterelnök azt felelte: a modern orvostudomány állása szerint az emberi élet határai kitolódnak, tehát “jó esélyem van erre”.