L'audience de la première chambre de mise en état du mardi 27 mai 2025 à la Cour constitutionnelle est reportée à une date ultérieure. Selon le communiqué rendu public, c'est en raison d'un empêchement de la Cour.
UBA BENIN a célébré en anticipé ce vendredi 23 mai la journée de l'Afrique. Ce fut une occasion pour la filiale béninoise du groupe bancaire panafricain United Bank for Africa (UBA) de réaffirmer son identité mais surtout de plaider pour l'unité, la croissance et une réelle intégration africaine.
Tradition respectée une fois encore cette année. La célébration de la journée de l'Afrique revêt un caractère spécial pour le groupe UBA. Le groupe bancaire panafricain y trouve une excellente passerelle pour honorer le patrimoine africain, les valeurs de solidarité, de leadership et de résilience économique, en harmonie avec sa mission de banque panafricaine tournée vers l'innovation et l'inclusion financière.
Cette année, c'est autour du thème « Célébrons notre patrimoine » que la journée a été célébrée. A l'occasion, UBA BENIN a fédéré toutes ses parties prenantes autour d'un engagement collectif ; celui de valoriser le patrimoine africain sur divers plans.
S'exprimant à l'occasion de la journée de l'Afrique, M. Charles KONE, Directeur général de UBA BENIN a réaffirmé l'une des missions de la banque UBA sur le continent. « UBA ne se contente pas de financer l'Afrique, nous contribuons à l'écrire. Cette journée est l'occasion de rappeler que nous sommes une banque enracinée dans le continent, résolument tournée vers son avenir », a-t-il déclaré.
UBA à l'occasion de la journée de l'Afrique a ainsi voulu réaffirmer sa volonté d'être un moteur de transformation sociale et économique, fidèle à sa vision d'un continent africain fier, uni, prospère et souverain.
Diverses activités- toutes orientés à mettre en valeur le riche patrimoine africain- ont meublé cette journée au sein des directions et agences de UBA BENIN. Décoration aux allures africaines, habillement et style authentiquement africains, dégustation de mets locaux, danses et rythmes, etc… L'Afrique a été célébrée dans toute sa splendeur.
Pour rappel, la journée de l'Afrique, célébré chaque 25 mai, marque l'anniversaire de la création de l'Organisation de l'unité africaine en 1963, devenue aujourd'hui l'Union africaine.
Présent dans 20 pays africains et au-delà, le Groupe UBA se positionne plus que jamais comme un acteur stratégique du développement africain. Au Bénin, la banque dispose de 16 agences et propose des offres essentiellement digitales. Elle propose des services de transferts d'argent interbancaires et régionales pour faciliter les transactions financières à ses clients et partenaires.
Le Bénin fait face à une recrudescence des violences sexuelles, notamment des viols, selon les chiffres récemment communiqués par l'Institut National de la Femme (INF). Cette hausse révèle à la fois l'ampleur du phénomène et un début de libération de la parole des victimes.
Plus de 1500 cas de viols ont été enregistrés au 1er trimestre de l'année 2025. C'est ce qu'a Chimène Yédjénou, juriste au pôle des affaires juridiques de l'INF lors de son passage sur l'émission « L'Entretien Grand Format » du 25 mai 2025 de Bip Radio.
Des statistiques montrent une augmentation continue des cas rapportés au fil des années. Le Bénin a enregistré 200 cas en 2021-2022, 1117 en 2023, puis 2000 en 2024. Selon Chimène Yédjénou, les gens dénoncent de plus en plus les actes de violences sexuelles grâce aux campagnes de sensibilisation menée par l'INF notamment lors du 8 mars ou durant les 16 jours d'activisme du 25 novembre au 10 décembre ». À l'en croire, ces violences se produisent dans tous les milieux, y compris ceux perçus comme sûrs.
La mission de l'INF est de promouvoir le leadership féminin et de lutter contre toutes les formes de violence et de discrimination à l'endroit des femmes. Outre les campagnes de sensibilisation, l'institution assure également un accompagnement juridique et psychologique des victimes, afin de faciliter leur reconstruction et l'accès à la justice. Chimène Yédjénou a insisté sur une mobilisation générale impliquant tous les auteurs dans la lutte contre les violences sexuelles.
A.A.A
Les éléments de la Police Républicaine ont procédé, samedi 24 mai 2025, à l'interpellation de 25 personnes dans (02) ghettos situés au quartier Midédji dans le 10e Arrondissement de Cotonou.
Plus de 20 individus sont désormais dans les mailles de la police républicaine. C'est lors d'une descente dans deux (02) ghettos situés au quartier Midédji dans le 10e arrondissement de Cotonou. Ce sont des lieux de détention, de commercialisation et d'usage de chanvre indien et d'autres produits prohibés. Selon les informations de la Police Républicaine, 25 suspects ont été interpellés au total.
Une fouille des lieux a permis de saisir des objets, dont une importante quantité de chanvre indien, des emballages de boisson prohibée en sachets, sept (07) téléphones portables, du numéraire, six (06) motocyclettes, des produits psychotropes et autres matériels.
A.A.A
Le président de l'Union progressiste le Renouveau (UP-R), Joseph Djogbénou, s'est rendu lundi 26 mai 2025, chez Me Adrien Houngbédji, président de l'ex-Parti du renouveau démocratique (Prd) à Porto-Novo.
Visite de Joseph Djogbénou au domicile de l'ex-président du Parti du renouveau démocratique (Prd) à Porto-Novo, Adrien Houngbédji. Cette visite fait suite aux propos tenus tout récemment par Me Adrien Houngbédji et qui sont perçus comme des critiques à l'égard de la cohésion au sein du parti UP-R.
Au cours des échanges, l'ex-président du PRD a rassuré son hôte. Il a exigé selon "Le Matinal", des garanties pour le bon positionnement de ses compagnons de lutte.
En réponse, Joseph Djogbénou a renouvelé son engagement à prendre en compte les aspirations et les intérêts de toutes les composantes du parti, dans un esprit d'ouverture et de gestion inclusive.
A.A.A
La journée du jeudi 29 mai 2025, Jour de l'Ascension est fériée, chômée et payée sur toute l'étendue du territoire national.
Dans le cadre de la célébration de la fête de l'Ascension, et conformément aux dispositions de la loi n° 90-019 du 27 juillet 1990 fixant les fêtes légales en République du Bénin, la journée du jeudi 29 mai 2025, Jour de l'Ascension, est fériée, chômée et payée sur toute l'étendue du Territoire National.
Par conséquent, les agences des établissements bancaires seront ouvertes en journée continue mercredi 28 mai 2025 de 7h30 à 13h.
A.A.A
La Personne Responsable des Marchés Publics (PRMP), par intérim, de la commune de Sinendé a manqué de professionnalisme dans le cadre de la procédure de l'appel d'offres relatif à la construction de la clôture de l'EPP SEREKE CENTRE long de 545,90 ML, du Bureau de d'arrondissement de Sinendé et de l'arrondissement de Sikki.
Le Secrétaire Exécutif (SE) de la commune de Sinendé a été saisi à l'effet de suspendre monsieur AHOUANSOU Ulysse Yaovi de la fonction de Personne Responsable des Marchés Publics (PRMP), par intérim, de la commune de Sinendé.
Selon une décision de l'Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) en date du 24 avril 2025, il a été constaté l'admission et l'ouverture de certaines offres par la PRMP de Sinendé, bien que lesdites offres ne comportent pas dans l'enveloppe unique, les renseignements sur les soumissionnaires.
A l'issue de la séance d'ouverture des plis dans le cadre de la procédure de l'appel d'offres relatif à la construction de la clôture de l'EPP SEREKE CENTRE long de 545,90 ML, du Bureau de d'arrondissement de Sinendé et de l'arrondissement de Sikki, un candidat a formulé des observations relatives au défaut de présentation des offres par certains soumissionnaires qui n'ont pu être prises en compte par les membres de la Commission d'ouverture et d'évaluation des offres de la commune.
Le candidat a formulé un recours gracieux.
Dans sa réponse au requérant, la PRMP a opposé l'opinion de la Directrice Départementale de contrôle des Marchés Publics du Borgou (DDCMP- Borgou) alors que la décision incombait à la COE. Ce qui relève de la recevabilité ou non des plis.
A l'audition devant l'ARMP le 21 mars 2025, la PRMP a reconnu que : « la mauvaise formulation de sa réponse au recours gracieux était due à son manque d'expérience. Il soutient n'avoir pas bien formulé sa réponse… et que c'est son premier marché passé ».
La PRMP a manqué de professionnalisme en ne recourant à l'expertise de l'ARMP à l'effet de solliciter un avis technique sur la conduite à tenir dans cette situation.
Il est reproché également à la PRMP de n'avoir compris ni le point 7 du formulaire de renseignements sur le candidat contenu dans le DAO mise en cause, ni le contenu de l'avis n°2025 004/ARMP/PR/CR/CRD/CD/SP/DRR-AT/SATPI/SA du 21 janvier 2025, qui prescrivent le rejet des offres non conformes dès l'ouverture, afin de garantir l'équité et la transparence du processus de passation des marchés publics ».
M. M.
L'homme d'affaires et homme politique Moubarack Désiré Kitoyi est décédé, samedi 24 mai 2025 à Paris en France des suites d'une maladie.
Décès de Moubarack Désiré Kitoyi, précédemment Président d'honneur de l'ex Parti du renouveau démocratique (PRD). L'homme d'affaires est passé de vie à trépas des suites d'une maladie à Paris (France). Le défunt est administrateur de plusieurs sociétés dont la société PAC (Promotion africaine de construction). Il a été chargé de mission de l'ancien Président de la République, Mathieu Kérékou.
Moubarack Désiré Kitoyi a été aussi chargé de mission de l'ancien Président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbedji. Il a até fait Commandeur de l'Ordre national du Bénin en mars 1989. « Aider et soutenir, c'est exactement le principal caractère de l'homme qui vient d'être rappelé par le Très Haut Allah. Son décès constitue une grosse perte pour les familles éplorées, pour la ville de Porto-Novo, pour le Bénin et pour la communauté béninoise au Congo », a indiqué l'ancien Préfet des Départements de l'Ouémé et du Plateau, Moukaram A.M. Badarou dans un message sur sa page Facebook. Il n'a pas manqué de rendre hommage au défunt. « Je viens rendre hommage à un homme pour qui la famille, la collectivité, la communauté et le pays comptent. Je viens rendre hommage à un homme qui sait partager le bonheur autour de lui, être heureux seul est mauvais en effet. Je viens rendre hommage à un homme qu'on peut solliciter à tout moment et qui sait se battre pour les autres », a ajouté le Directeur adjoint de cabinet de l'actuel Président de l'Assemblée nationale.
A.A.A
Plus de 270.000 candidats sont inscrits à l'examen du Certificat d'Études Primaires (CEP) session du 2 au 5 juin 2025.
La session de juin 2025 de l'examen du CEP démarre lundi prochain. Selon les statistiques, 271.890 candidats sont officiellement inscrits. Il est noté une hausse de 5% par rapport à l'année 2024. Les candidats sont répartis dans 805 centres de composition sur tout le territoire national. Parmi les candidats, il y a 131.660 filles, 21 malvoyants, 61 malentendants et 16 élèves IMOC (Infirmité Motrice d'Origine Cérébrale).
Pour les épreuves tirées au sort, les candidats seront évalués en Couture pour le compte de l'épreuve d'Education artistique (Ea) et en course de vitesse et grimper au titre de l'Education physique et sportive (Eps).
A.A.A
Le Général de division aérienne Bertin Bada récemment promu au grade de Général de corps aérien portera officiellement ses nouveaux galons lors d'une cérémonie au camp militaire de Dessa, mardi 3 juin 2025.
Directeur de Cabinet militaire du Chef de l'État, le Général Bada franchit un nouveau cap dans sa carrière. En Conseil des ministres, mercredi 21 mai 2025, il a été promu au grade de Général de corps aérien. La cérémonie de son port de galons prévue pour le mardi 3 juin, symbolise non seulement sa montée en grade, mais aussi la reconnaissance d'un parcours exemplaire au sein des Forces armées béninoises.
Le Général Bertin Bada a occupé le poste de chef d'État-major des forces aériennes de 2014 à 2016. Il est au poste directeur du Cabinet militaire du président de la République depuis mai 2016.
A.A.A
La République de Salvador réaffirme son soutien à l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc et projette d'ouvrir un consulat à Laâyoune.
Le soutien du Salvador à l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc a été réaffirmé par le vice-président salvadorien, Félix Ulloa, lors de sa rencontre à Quito, en Equateur, avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, qui a représenté SM le Roi Mohammed VI à la cérémonie de l'investiture du président équatorien Daniel Noboa.
La rencontre entre MM. Ulloa et Bourita a permis aux deux parties de discuter de la possibilité d'ouvrir un consulat de la République du Salvador dans la ville de Laâyoune, considérée comme “étape clé” de la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur cette région.
Les deux hautes personnalités n'ont pas manqué de souligner l'amitié solide unissant le Salvador et le Maroc, réitérant leur engagement à renforcer les liens diplomatiques et la coopération bilatérale.
Le vice-président du Salvador a exprimé la volonté de son pays d'approfondir la collaboration avec le Royaume du Maroc sur des questions d'intérêt commun et d'avancer ensemble pour réunir les conditions de bien-être pour les deux peuples et les deux Etats.
Une opération de sécurité menée ce week-end dans plusieurs quartiers de la capitale économique béninoise a permis à la Police républicaine d'interpeller une vingtaine d'individus dans plusieurs ghettos.
La police républicaine a démantelé plusieurs ghettos dans les 6ᵉ, 8ᵉ et 10ᵉ arrondissements de Cotonou. Selon Bip Radio, une vingtaine de personnes ont été interpellées lors de cette opération. Parmi ces délinquants, il y a plusieurs mineurs. Les tests effectués sur les individus interpellés révèlent des résultats positifs au cannabis.
Les ghettos démantelés servaient non seulement de lieux de consommation, mais également de points de regroupement pour diverses activités illicites. Ces divorcés sociaux seront présentés à la justice.
A.A.A
Les travaux de la 4e édition du Forum international de l'intermédiation, du numérique et de l'innovation (FONI) se sont achevés, vendredi 23 mai 2025, avec la création de l'Alliance des acteurs du financement des PME.
Un cachet spécial à la 4e édition du FONI. Cette rencontre internationale qui réunit chaque année les acteurs de l'industrie bancaire et financière d'Afrique, a vu naître à Cotonou, l'Alliance des acteurs du financement des PME.
Le président d'AFRIK CREANCES, initiateur du FONI, a exprimé sa fierté et sa satisfaction au terme des deux jours d'échanges et de discussion entre les participants.
« La capitale économique du Bénin a été le pays qui a permis la naissance de la réflexion de cette alliance stratégique pour garantir un meilleur financement du secteur privé », a confié Blaise AHOUANTCHEDE. L'Alliance (guichet) mise en place d'après lui, regroupe tous les acteurs à savoir, les Partenaires techniques et financiers (PTF), les agences de développement, les structures d'accompagnement, et les Etats. Il a formulé à l'occasion, le vœu que cette alliance aille au-delà d'un simple pays, pour devenir un « guichet régional » autour duquel les différents acteurs pourront discuter pour plus d'efficacité dans la problématique de financement du secteur privé.
Fier des résultats de cette première édition à Cotonou, il assure pouvoir rendre compte aux autorités afin de bénéficier de leur soutien pour répondre aux besoins de financement des PME. « La demande est là et il faut l'adresser », a souligné le président d'AFRIK CREANCES, rassurant de l'appui de l'institution qu'il dirige à accompagner non seulement le développement des Etats, mais aussi trouver des solutions aux problèmes de la jeunesse. Et en cela, le FONI se positionne selon lui, comme « un hub » pour faciliter les échanges.
Blaise AHOUANTCHEDE a exprimé ses remerciements au chef de l'Etat et aux autorités à divers niveaux pour toutes les facilités offertes pour l'organisation du forum à Cotonou. Il a également exprimé ses remerciements aux participants, et aux populations, notamment les femmes entrepreneures qu'il faudra d'après lui, appuyer aider à trouver des solutions aux problèmes de financement.
« Financement du secteur privé et digitalisation des services financiers et publics pour une croissance durable en Afrique », c'est le thème principal du FONI 2025, ouvert jeudi 22 mai 2025 à Cotonou.
F. A. A.
A la suite de plusieurs autres pays, le Kenya considère aussi le Plan marocain d'autonomie comme la seule approche durable pour résoudre la question du Sahara et salue le consensus international croissant et la dynamique menée par Sa Majesté le Roi en faveur de ce plan.
La position de Nairobi sur le Sahara marocain a été exprimée dans un Communiqué conjoint publié, lundi 26 mai 2025, à Rabat, à l'issue d'une réunion entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, et le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et de la Diaspora de la République du Kenya, Musalia Mudavadi.
Le Kenya "considère le plan d'autonomie comme la seule approche durable pour la résolution de la question du Sahara et entend coopérer avec les États ayant la même vision pour favoriser sa mise en œuvre"., souligne le communiqué.
"La République du Kenya se félicite du consensus international croissant et de la dynamique menée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur du plan d'autonomie présenté par le Royaume du Maroc comme la seule solution crédible et réaliste pour résoudre le différend sur le Sahara", précise le document.
Les Chefs de diplomatie du Maroc et du Kenya ont insisté sur "l'exclusivité des Nations Unies dans le processus politique et réaffirmé leur soutien aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, en particulier la résolution 2756 (2024)".
Rabat "apprécie la reconnaissance par le Kenya de la coopération continue du Maroc avec le Secrétaire Général des Nations Unies et son Envoyé Personnel pour faire avancer le processus politique sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité"., conclut le communiqué conjoint.
Dans le cadre des préparatifs des élections générales de 2026, le Cadre de Concertation et d'Appui du Programme d'Action du Gouvernement (CCPAG) a tenu une visioconférence citoyenne, samedi 24 mai 2025 via la plateforme Zoom. Les échanges ont porté sur le code électoral béninois avec deux invités de marque : le député Orden Alladatin, Président de la Commission des lois à l'Assemblée nationale, et Sacca Lafia, Président de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA).
Comprendre les fondements des dispositions du Code électoral et leurs implications concrètes sur la vie politique nationale. C'est l'objectif de la séance organisée par le Cadre de Concertation et d'Appui du Programme d'Action du Gouvernement (CCPAG) sous le thème « Élections générales 2026 : le Code électoral béninois ». Plus de 100 participants ont pris part à la séance.
Le député Orden Alladatin président de la Commission des lois à l'Assemblée nationale a exposé le bien fondé des réformes du Code électoral. Appuyant ses propos par une rétrospective illustrée d'une vidéo, il est revenu sur les limites du multipartisme intégral instauré au lendemain de la Conférence nationale de 1990. Le paysage politique béninois avait alors explosé, atteignant le chiffre impressionnant de 278 partis enregistrés en 2018.
Face à cette prolifération, les réformes politiques sont devenues incontournables. Avec la réforme du système partisan intervenue en 2018, le nombre de partis politiques légalement constitués à la date de janvier 2025 est de 11, dont 4 issus de la mouvance présidentielle, selon les chiffres fournis par le député Alladatin.
Le président de la Commission des lois à l'Assemblée nationale a expliqué certaines dispositions du Code électoral notamment le seuil d'éligibilité au partage des sièges et celle du parrainage, objets de vives polémiques. Pour l'attribution des sièges lors des élections législatives, « seules seront éligibles à l'attribution des sièges, les listes ayant recueilli au moins 20% des suffrages valablement exprimés dans chacune des circonscriptions électorales législatives ». Un seuil jugé élevé par certains observateurs, qui y voient un risque d'exclusion de partis.
Quant au parrainage, l'article 132 nouveau du Code électoral stipule que « nul ne peut être candidat aux fonctions de président ou de vice-président de la République s'il n'est dûment parrainé par un nombre de députés et/ou de maires correspondant à au moins 15 % de l'ensemble des députés et des maires, provenant d'au moins trois cinquièmes (3/5) des circonscriptions électorales législatives ».
« Ce qui est visé, c'est que dans notre pays, ce soit vraiment les partis d'envergure nationale qui s'alterne dans les instances de décisions. Il faut qu'on s'accorde pour dire que dans notre pays désormais, il faut être d'envergure nationale avant d'avoir des élus communaux, avant d'avoir des députés ou de pouvoir parrainer un candidat », a affirmé le Orden Alladatin.
Le Président de la Commission des lois à l'Assemblée nationale s'est aussi prononcé sur la surveillance du scrutin, le transfert de la liste électorale à la CENA, les déclarations de candidature,
Pour le président de la Commission Électorale Nationale Autonome, ce n'est pas la pléthore des partis politiques qui fait le développement. « Je rassure que notre mandature de la CENA, on a déjà organisé les élections législatives en 2023. Cela s'est très bien passé. Nous sommes toujours dans cet état d'esprit », a indiqué Sacca Lafia. Les échanges, nourris et interactifs, ont mis en lumière les préoccupations liées aux dispositions du code électoral à la veille des élections générales de 2026.
A.A.A
Au Bénin, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a prorogé ce lundi 26 mai 2025 son verdict contre le prévenu Steve Amoussou, présenté comme le controversé chroniqueur politique anonyme « Frère Hounvi ». L'activiste soupçonné d'être derrière les critiques acerbes envers le régime du président Patrice Talon, fait face à trois chefs d'accusation : « harcèlement par voie électronique, incitation à la publication de fausses nouvelles et provocation directe à la rébellion »
Après sept mois de procès, le verdict de la CRIET n'est pas tombé dans l'affaire du présumé Frère Hounvi. Ce lundi 26 mai 2026, la chambre correctionnelle de la CRIET a simplement décidé de proroger le verdict du procès au lundi 2 juin 2025. Steve Amoussou retourne donc en prison en attendant le verdict de son procès.
2 ans de prison requis
Le premier substitut du procureur spécial près la CRIET, Amand Donald Reagan Hounguè a souligné lors de ses réquisitions le lundi 14 avril 2025 que le prévenu Steve Zountidé Amoussou est le chroniqueur anonyme Frère Hounvi. Le procureur souligne que depuis son arrestation, il n'y a plus eu de chroniques du Frère Hounvi et qu'il a reconnu devant le parquet qu'il était le chroniqueur anonyme. Ces chroniques étaient des « missives à caractère corbeau » et des propos malveillants destinés à insulter, à intimider les personnalités visées par ses chroniques. Le procureur lui a souhaité de se repentir et d'être comme Nelson Mandela et non comme le Burkinabè Thomas Sankara.
Se basant sur les articles 550, 552 et autres du Code du numérique, le ministère public a demandé de le retenir dans les liens de la prévention des infractions « de harcèlement par voie électronique, d'initiation et de publication de fausses nouvelles et de provocation directe à la rébellion ». Il avait requis deux ans ferme de prison ferme et un million franc CFA d'amendes
Tout au long du procès Steve Amoussou a nié ne pas être le Frère Hounvi. Lors de l'audience du lundi 7 avril 2025, le juge a confronté Steve Amoussou à des éléments retrouvés dans le téléphone d'Olivier de Montaguère, un individu incarcéré et poursuivi pour cybercriminalité devant la CRIET. Il s'agit d'un numéro de téléphone appartenant au présumé Frère Hounvi avec lequel ce dernier discutait d'une de ses chroniques. Steve Amoussou reconnaît avoir utilisé ce numéro, mais il a nié être l'auteur de l'avatar Frère Hounvi.
Les propos accusatoires du présumé Frère Hounvi envers le président Patrice Talon ont également été au cœur des débats. Le juge a procédé à la lecture de certains extraits de chroniques dans lesquels le Frère Hounvi qualifiait le président de « dictateur nègre » et accusait le Bénin d'être une « plaque tournante de la drogue ». Face à ces allégations, Steve Amoussou a affirmé ne pas pouvoir apporter de preuves dans les conditions actuelles, soulignant les conditions « inhumaines » de son kidnapping en terre togolaise.
La Cour constitutionnelle a rejeté tous les recours d'exceptions en nullité de toute la procédure judiciaire soulevés par les avocats de la défense. Lors de l'audience du lundi 18 novembre 2024, ses conseils ont indiqué aux juges qu'il ne pouvait pas avoir de procès à partir du moment où son arrestation a été reconnue illégale et que ses ravisseurs ont été condamnés par cette même juridiction.
Steve Amoussou a été kidnappé à Lomé
Connu sous le pseudonyme de « Frère Hounvi », cet activiste politique était parvenu pendant des années à distiller ses virulentes critiques à l'encontre du président Patrice Talon, dans l'anonymat le plus total. Ses chroniques acerbes, publiées sur les réseaux sociaux, avaient fini par agacer les plus hautes sphères du pouvoir béninois, qui ont tout mis en œuvre pour démasquer ce redoutable opposant.
Lors de la première audience, le lundi 7 octobre 2024, Steve Amoussou avait plaidé non coupable face aux trois chefs d'inculpation retenus contre lui. À l'audience du 18 novembre 2024, Steve Amoussou a pris la parole pour dénoncer les conditions de son enlèvement à Lomé.
Ramené de force au Bénin après son kidnapping le lundi 12 août 2024, il a été placé en détention provisoire le mardi 20 août 2024 pour les trois chefs d'accusation retenus à son encontre par le parquet spécial de la CRIET.
Cet enlèvement rocambolesque, suivi de son transfert au Bénin, a d'ailleurs fait l'objet d'un premier volet judiciaire. En effet, la justice togolaise a émis des mandats d'arrêt internationaux contre quatre ressortissants béninois soupçonnés d'avoir participé au rapt de Steve Amoussou. Deux d'entre eux, Jimmy Gandaho et Géraud Gbaguidi, ont d'ailleurs été condamnés le 3 septembre 2024 par la CRIET pour "arrestation illégale" du chroniqueur.
Le journaliste Peggy Ludovic DAGBA, décédé le dimanche 18 mai 2025, sera conduit à sa dernière demeure le samedi 31 mai prochain à Ouidah.
Les obsèques du journaliste Peggy Ludovic DAGBA démarrent, jeudi 29 mai 2025, par une veillée de prière à son domicile au quartier Vêdoko, dans le 10e arrondissement de Cotonou.
L'inhumation selon le programme des obsèques aura lieu au cimetière de Vasseho à Ouidah, après une messe absoute à la Basilique de l'Immaculée conception.
Peggy Ludovic DAGBA a tiré sa révérence le 18 mai 2025, des suites d'une courte maladie au CNHU-HKM de Cotonou.
Rédacteur en chef au groupe de presse Diaspora Fm/Eden TV, Peggy Dagba fut journaliste au groupe de presse La Gazette du Golfe. Il était âgé de 52 ans.
Son âme repose en paix !
La Sierra Leone, pays de l'Afrique de l'Ouest a enregistré plus de 3000 cas de Mpox ou variole de singe dont 14 décès. C'est le bilan rendu public par le ministère de la Santé de ce pays, vendredi 23 mai 2025.
La Sierra Leone fait face à une flambée préoccupante de cas de mpox ou variole de singe. Le pays a enregistré 3.011 cas depuis le début de l'année 2025. Le virus est désormais présent dans les 16 districts du pays.
Pour faire face à cette situation, le gouvernement s'est mobilisé sur plusieurs fronts. Un ancien centre d'entraînement de la police situé à Freetown a été transformé en centre de traitement d'urgence, avec une capacité d'accueil de 400 lits. 50 lits ont été installés à Calaba Town par l'ONG Médecins sans frontières. Freetown compte plusieurs autres centres de traitement spécialisés.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a également contribué à cette mobilisation en fournissant des équipements de protection au personnel soignant.
Le Mpox, connu sous le nom de variole du singe, est une maladie virale qui se manifeste notamment par la fièvre, des douleurs musculaires, et des éruptions cutanées. En raison de sa propagation rapide et de son impact sanitaire croissant, l'OMS a déclaré en 2024, l'épidémie de Mpox comme une urgence sanitaire internationale, appelant à une vigilance accrue et à une coordination des efforts mondiaux.
Dans la sous-région, le Bénin n'a pas encore donné l'alerte mais le Togo voisin a déjà enregistré trois cas de Mpox et une cinquantaine de sujets en observation.
A.A.A
Patrice Talon et son gouvernement ont-ils œuvré à la réalisation de la vision BENIN ALAFIA 2025 ? Le secrétaire général et porte-parole du gouvernement a répondu à la question vendredi 23 mai 2025, lors d'une séance d'échanges avec les médias en ligne. « On n'est pas à 100% bon, mais on est largement bon », a déclaré Wilfried L. HOUNGBEDJI.
« En 2025, le Bénin est un pays-phare, bien gouverné, uni et de paix, à économie prospère et compétitive, de rayonnement culturel et de bien-être social », tel est le contenu de la vision BENIN ALAFIA 2025, définie par les gouvernants au début des années 2000.
A l'échéance, cette vision partagée de tous les Béninois s'est-elle réalisée ? Patrice TALON et son gouvernement ont-ils œuvré à sa réalisation ? Face aux médias en ligne vendredi 23 mai dernier, le porte-parole du gouvernement estime qu'au regard des errements observés dans la gouvernance du pays avant 2016, si le chef de l'Etat n'avait pas eu le courage de faire les réformes et d'engager les transformations en cours qui font l'unanimité, le Bénin serait toujours confronté à des difficultés pour amorcer son développement. « On n'est pas à 100% bon, mais on est largement bon. Le moins bon n'en est que pour une petite proportion dans l'ensemble », a confié Wilfried L. HOUNGBEDJI. A l'en croire, BENIN ALAFIA 2025 n'est pas advenu, mais le gouvernement de la Rupture et du Nouveau Départ a travaillé à corriger nombre de choses qui auraient pu conduire le pays vers le scénario WAHALA, qui est un scénario catastrophique.
Selon ses explications, des travaux ont été faits pour l'élaboration de la vision 2060, à l'échéance des 100 ans d'indépendance du Bénin.
La vision 2060 en cours d'élaboration à l'échéance des 100 ans d'indépendance
Au cours de la rencontre avec les professionnels des médias, le porte-parole du gouvernement a précisé que c'est en tenant compte des avancées notées depuis 2016 que le gouvernement a engagé les travaux pour l'élaboration de la vision 2060, à l'échéance des 100 ans d'indépendance du Bénin. « Cette vision n'a pas encore un nom mais elle est très avancée, et les consultations sont déjà faites. Des discussions ont eu lieu pour examiner les améliorations à apporter au document qui a déjà franchi plusieurs étapes, avant sa transmission à l'Assemblée nationale pour son adoption en tant que loi, a-t-il expliqué.
La vision 2060, une vision à valeur légale
Contrairement à la vision BENIN ALAFIA 2025, la vision 2060 aura « une force légale ». Selon le porte-parole du gouvernement, toutes les composantes politiques vont participer à son adoption par l'Assemblée nationale, à travers une démarche participative et inclusive qui sous-tend sa formulation. Une fois que le document va être validé par les différentes composantes, le gouvernement, a-t-il précisé, va s'en saisir et l'adopter formellement en Conseil des ministres pour sa transmission à l'Assemblée nationale comme projet de loi. Et dès que le vote sera fait au Parlement, cette vision va s'imposer à tous les futurs dirigeants.
Wilfried L. HOUNGBEDJI pense que dans une telle approche, personne ne devrait « prendre des libertés avec la trame que cette vision aura retenue pour conduire le développement du Bénin ». « C'est une avancée majeure », s'est-il réjoui espérant que grâce aux efforts de toutes les Béninoises et de tous les Béninois ces dernières années, la trajectoire va être maintenue pour que année après année, tout s'améliore et que les Béninoises et les Béninois vivent mieux dans un pays beaucoup plus grand, beaucoup plus résilient, beaucoup plus riche qui satisfasse leurs attentes en ce qui concerne par exemple l'accès aux services sociaux de base et autres.
"Brest port de la Liberté, au temps de l'Indépendance américaine" a été le thème d'une exposition en 2017 au musée de la marine mettant en lumière le rôle stratégique majeur joué alors par le port de Brest dans la guerre d'indépendance américaine à la fin du siècle des Lumières.
La liberté de la jeune nation américaine s'est préparée sur les quais de la Penfeld… Qu'en-il de l'influence jouée par les Amazones à l'époque où Chateaubriand aspire lui aussi à un nouveau destin du Ponant au Levant ?
Le séjour que le jeune Chateaubriand, destiné à la Marine Royale, fit à Brest à la fin de l'hiver et au printemps 1783, reflétait-t-il déjà des nostalgies entre Ancien et « Nouveau » Mondes ?
Chateaubriand décrit : « Cette mer que je devais rencontrer sur tant de rivages, baignait à Brest l'extrémité de la péninsule armoricaine : après ce cap avancé, il n'y avait plus rien qu'un océan sans bornes et des mondes inconnus ; mon imagination se jouait dans ces espaces.
Souvent, assis sur quelque mât qui gisait le long du quai de Recouvrance, je regardais les mouvements de la foule : constructeurs, matelots, militaires, douaniers, forçats, passaient et repassaient devant moi. Des voyageurs débarquaient et s'embarquaient, des pilotes commandaient la manœuvre, des charpentiers équarrissaient des pièces de bois, des cordiers filaient des câbles, des mousses allumaient des feux sous des chaudières d'où sortaient une épaisse fumée et la saine odeur du goudron. »
Le musée national de la Marine de Brest présente des figures de la mythologie en sculpture navale, dont Hippolyte, la reine des Amazones qui remonte à l'antiquité d'Homère. Partie intégrante du romantisme français du XVIIIe siècle, la métaphore des Amazones est l'occasion de revisiter l'empreinte de Brest comme bassin de haute technologie navale au siècle des Lumières ... Mais également comme "fabrique" des héroïnes à travers notamment les Amazones de la Chouannerie de sa province natale.
Les Amazones : fabrique des héroïnes du romantisme du XVIIIe siècle
De l'autre côté de l'océan, ces Amazones sont redécouvertes comme des héroïnes éprises de liberté et de mouvement dans un contexte transatlantique où de 1783 à 1791, le jeune Chateaubriand fait murir son aspiration dans la Marine et son projet précurseur de découverte du Nouveau Monde, de la côte Est des Etats-Unis (Baltimore) aux chutes du Niagara.
Espionnes, aventurières : ces figures féminines, leurs voix singulières, sont encore largement invisibilisées dans l'espace transatlantique. Pourtant, leur « matrimoine » à l'honneur peut être l'occasion de mettre en avant l'héritage des femmes, trop souvent tombées dans l'oubli de l'Histoire.
Les références littéraires aux Amazones de la Chouannerie sont diverses, mais la plus célèbre est sans doute : Thérèse de Moëllien qui jalousait les aventures de son cousin Armand Tuffin de la Rouerie en Amérique, comme l'évoque Victor Hugo dans Quatrevingt-Treize.
A comme Arrière-garde
La Penfeld, demeure la matrice autour de laquelle la cité du Ponant s'est construite, ce « fjord » brestois divise la cité autant qu'il rassemble, au fond de celui-ci se trouve un territoire particulier, original, « originel » où se conjugue le caractère brestois qui séculairement mêle la terre et la mer, l'une et l'autre se nourrissant mutuellement, le paysage est empreint de cette dualité féconde.
Ici l'arsenal, la construction navale, la marine royale installa son antichambre protégée par les murs des fortifications du Bouguen et de Quéliverzan : l'arrière-garde, nom militaire, lieu « armé », qui rappelle que ce lieu fût conçu au XVIIIe pour répondre à l'éventuelle menace des canons anglais, qui n'eurent de cesse de répondre à ceux des armées et marines françaises durant tout ce siècle (Guerre de succession d'Autriche, Guerre de Sept ans, Guerre d'Indépendance américaine). Mais laissons là, ce visage maritime et militaire sur lequel nous aurons l'occasion de revenir, passons les hauts-murs fortifiés, empruntons comme d'autres l'on fait avant nous les chemins sinueux des rives de Penfeld et pénétrons sur le territoire de ce qui est aujourd'hui Bellevue.
Aujourd'hui ce vallon d'oxygène, ou voisinent les terrasses engazonnées, les contreforts arborés, les jardins familiaux et autres aires de jeux pour enfants et parcours sportifs, demeure au-delà d'un théâtre de verdure aux couleurs des quatre saisons, un lieu propice à la rêverie, l'évasion.
Regards d'aujourd'hui aux impressions d'hier, comme nous y invite la promenade Chateaubriand
Une stèle de granit de Combourg, pays qui vu naître l'écrivain, nous rappelle cette année 1783, lorsque François René Chateaubriand, alors jeune homme, séjourna à Brest (il était « soupirant » au grade d'aspirant, dans la Marine). Le jeune homme, romantique, voyageur de l'âme nous invite à sa propre évasion : « là, ne voyant plus rien qu'une vallée tourbeuse, mais entendant encore le murmure confus de la mer et la voix des hommes, je me couchais au bord de la petite rivière, tantôt regardant couler l'eau, tantôt suivant des yeux le vol de la corneille marine...Je tombais dans la plus profonde rêverie... » (Mémoires d'Outre-Tombe - Chateaubriand).
Ces domaines de plaisance, ces « maisons » de campagne sont nombreuses sur les deux rives de la Penfeld, les bastides du XVIIIe de Messire Tremblay, de Vassal, Bordenave, Saupin ou Riou-Kerhallet, succèdent au canevas de terres nobles qui bordaient précédemment la Penfeld.
Le XIXe transformera ses domaines en quelques manoirs : Kerhallet, Quizac-Kerguerec...Nous évoquerons ceux-ci dans des pages ultérieures. Peu de traces subsistent de ces grands domaines du XVIIIe, exception faite de celui de Kervallon.
Le voyage en Amérique du nord
À l'époque de la Révolution française, en 1791, François-René choisit de s'éloigner de France et embarque pour le Nouveau Monde (Baltimore), avec le « prétexte de chercher le passage du Nord-Ouest ». C'est Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes, magistrat et botaniste, qui l'encourage à partir.
Dans Voyage en Amérique, publié en 1826, Chateaubriand raconte être arrivé à Philadelphie le 10 juillet 1791, être passé à New York, Boston et Lexington. Il relate une rencontre avec George Washington à Philadelphie, qui lui aurait dit « Well well, young man ». Il remonte l'Hudson en bateau jusqu'à Albany, où il embauche un guide et continue jusqu'aux chutes du Niagara, à la rencontre du « bon sauvage » et de la solitude des forêts d'Amérique du Nord.
Aura-il rencontré des Amazones ? Sans doute plus tard, dans son voyage en Orient, en allant par la Grèce et revenant par l'Egypte. Long pèlerinage du Levant au Ponant.
Kevin LOGNONÉ