L'audience spéciale de la Cour constitutionnelle consacrée à l'examen des recours des militants du parti Les Démocrates (LD), est ouverte ce lundi 27 octobre 2025. Les sages de la Haute juridiction vont rendre ce soir leur décision dans les recours formés contre la Commission électorale nationale autonome (CENA), dans le cadre de la présidentielle de 2026.
Les militants LD seront situés dans l'après-midi de ce lundi 27 octobre 2025, sur les recours formés contre la CENA dans le cadre de l'élection présidentielle de 2026 au Bénin.
L'audience spéciale ouverte à cet effet est en cours, et la décision des sages de la Cour sera connue dans quelques heures.
A travers divers recours, les militants demandent à la Cour de valider le duo candidat du parti LD pour la présidentielle de 2026, la validation de la fiche de parrainage, et la comparution du député Michel Sodjinou aux fins de « cessation immédiate d'abus de minorité et de privation du droit de vote ».
Dans le dossier de fiche de parrainage qui oppose le parlementaire et sa formation politique, la Cour à travers une décision en fin de semaine écoulée s'était déclarée incompétente en l'état. Nonobstant cette décision de la Haute juridiction, les militants LD ont multiplié les recours.
Les différentes parties seront situées ce soir sur cette affaire liée à la présidentielle 2026.
F. A. A.
La société Hertz, leader mondial de la location de voiture, a célébré ses 10 ans d'existence au Bénin. Un dîner de gala a été organisé dans ce cadre dans la soirée du samedi 25 octobre 2025, à Sofitel Cotonou Marina & SPA.
Déjà une décennie que Hertz mène ses activités au Bénin. L'évènement a été célébré, lors d'un dîner de gala dans la soirée du samedi 25 octobre 2025, avec les clients de la société, à Sofitel Cotonou.
Le directeur général de Hertz Bénin, Olivier SOKPOH, a rappelé à cette occasion, la plus forte conviction de la société au début de ses activités au Bénin ; laquelle relève du fait que le pays dispose d'un « potentiel immense, un avenir tourné vers la mobilité, le service et la qualité ».
Observant le chemin parcouru 10 ans après, il a exprimé sa fierté. « Fier de nos équipes, fier de nos clients, et fier de ce que nous avons construit ensemble », s'est réjoui le directeur général, avant d'exprimer ses remerciements aux clients qui, au fil du temps, ont choisi Hertz pour leurs déplacements. « Votre fidélité est notre plus belle récompense. Vous êtes la raison pour laquelle nous nous réinventons sans cesse, pour offrir un service toujours plus fiable, plus moderne et plus proche de vos attentes », a-t-il confié.
Après ces 10 premières années, l'avenir dira Olivier SOKPOH, s'annonce encore plus prometteur au Bénin ; un pays dynamique, attractif et en plein essor, a-t-il salué réitérant la détermination de Hertz à participer à la croissance en renforçant son offre de services, en innovant avec des solutions de mobilité, et en contribuant à la professionnalisation du secteur.
Le directeur général n'a pas manqué d'annoncer le nouveau partenariat stratégique avec la franchise Speedy, spécialiste de l'entretien automobile. Ce partenariat d'après ses explications, représente bien plus qu'une simple synergie commerciale. « C'est une vision commune du service client, de la qualité et de la durabilité », a-t-il souligné avant d'évoquer la synergie d'action entre Hertz et Speedy pour œuvrer à construire « un écosystème automobile intégré au service des particuliers comme des entreprises ». L'objectif poursuivi étant de « simplifier la mobilité au Bénin ».
Les 10 prochaines années, annonce Olivier SOKPOH, seront celles de l'innovation, de la digitalisation et du développement durable ; trois piliers essentiels destinés à faire du Bénin un modèle en Afrique de l'Ouest, et pour lequel Hertz entend prendre « toute sa part ».
Grégory VANDERBROUCKE, directeur de l'infrastructure et du réseau de Hertz France, représentant de Hertz International, a salué les efforts consentis par Olivier SOKPOH pour faire briller la marque Hertz au Bénin. L'effort conjugué des équipes très dynamiques et très engagés à sa disposition, permettra de faire de la marque Hertz d'ici les 10 et 20 prochaines années, le leader de la mobilité au Bénin, un pays en pleine transformation et qui d'après lui, ne cesse de surprendre et d'innover.
A propos de Hertz Bénin
Créé en 2015 dans la volonté d'offrir des solutions de mobilité adaptées aux besoins croissants des entreprises et des particuliers, Hertz a su s'imposer comme « un acteur incontournable dans le secteur de la location automobile ». En une décennie, l'entreprise a su allier qualité de service, innovation et engagement envers les clients. Fait notoire que nombre de clients ont salué lors de la cérémonie commémorant les 10 ans de création.
Avec trois véhicules au démarrage, l'entreprise compte désormais sur sa flotte, plus de 300 véhicules récents et adaptés à tous les besoins. Ce qui témoigne d'un engagement constant envers l'excellence et l'innovation.
De grands défis pour l'avenir
En dépit des succès engrangés en une décennie, des défis restent à relever. Selon le directeur général, il s'agit de relever les défaillances et les failles existantes sur le marché afin de proposer des innovations dans le secteur. « Nous souhaitons innover dans la façon même de travailler, notamment dans la location des voitures, et envisager des services adaptés aux usagers de l'automobile. Posséder un véhicule ne doit plus être une contrainte, mais un outil de mobilité. Cela doit être en adéquation avec les capacités de chacun. Nous sommes conscients des obligations d'entretien d'un véhicule, mais nous voulons que cela soit simple et accessible », a laissé entendre Olivier SOKPOH. Les défis pour l'avenir a-t-il poursuivi, consistent également à apporter une nouvelle vision des métiers de l'automobile pour le marché béninois. « Nous visons même avoir un impact sur la sous-région. C'est une vision ambitieuse mais nécessaire dans le contexte actuel. Nous pensons que le moment est venu, et en capitalisant sur notre expérience, nous pouvons apporter un plus au marché », a confié le DG de Hertz Bénin.
Quelques images de la fête
F. A. A.
À un peu plus de deux mois des élections générales de 2026 au Bénin, l'Agence Nationale d'Identification des Personnes (ANIP) annonce de nouvelles mesures pour accompagner les candidats dans la constitution de leurs dossiers de candidature.
Dans un communiqué signé de son directeur général, Aristide Adjinacou, en date du 26 octobre 2025, l'ANIP informe que des dispositifs d'appui sont déployés à travers tout le pays pour faciliter l'obtention des pièces d'identification indispensables, notamment le Certificat d'identification personnelle, l'Acte de naissance sécurisé et le Certificat de résidence.
Les candidats rencontrant des difficultés peuvent appeler gratuitement le numéro vert 7054, accessible tous les jours de 08h à 21h, ou se rapprocher des chefs d'unités ANIP installés dans les mairies et arrondissements à statut particulier, ainsi que des délégués départementaux auprès des préfectures.
L'Agence précise que les responsables locaux sont habilités à accompagner les candidats pour tout besoin lié à l'identification personnelle, à condition que ceux-ci indiquent clairement l'élection concernée lors de leurs démarches.
M. M.
L'église catholique romaine au Bénin est en deuil. L'évêque Barthélémy Adoukonou n'est plus. Il a tiré sa révérence dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 octobre 2025. L'annonce a été faite par la Conférence épiscopale du Bénin (CEB), à travers un communiqué ce lundi 27 octobre 2025.
Deuil au sein de l'église catholique. L'évêque Barthélémy Adoukonou a rejoint la demeure céleste dans la nuit du samedi au dimanche 26 octobre 2025 au Centre national hospitalier et universitaire Hubert Koutoukou Maga de Cotonou (CHNU-HKM). La Conférence épiscopale à travers un communiqué en date de ce lundi 27 octobre, a porté l'information à la connaissance de la communauté catholique.
Monseigneur Barthélémy Adoukonou est originaire du diocèse d'Abomey. C'est un théologien qui durant toute sa vie, a œuvré au renforcement du dialogue entre la foi et la culture, tant au Bénin qu'à l'international. Il a occupé par le passé, le poste de secrétaire du Conseil pontifical pour la culture au Vatican.
Paix à son âme !
Ce dimanche, MTN Bénin a apporté son soutien à une marche de sensibilisation organisée dans le cadre d' Octobre Rose, une campagne dédiée à la lutte contre le cancer du sein. L'objectif : encourager les femmes à se faire dépister et promouvoir la solidarité autour de cette cause majeure de santé publique.
Plusieurs centaines de femmes, venues des différents arrondissements de Cotonou et des communes environnantes, ont défilé sur le boulevard de la Marina, vêtues de tee-shirts blancs arborant le symbole d'Octobre Rose. Cette marche symbolique visait à sensibiliser la population à l'importance du dépistage précoce, à soutenir les personnes atteintes et à célébrer la solidarité à travers des activités sportives.
L'initiative de “La Marche Rose by PAM”, soutenue par MTN Bénin, est née de deux simples publications sur les réseaux sociaux, destinées à rendre hommage à des proches victimes du cancer du sein. « Ce n'était pas un projet structuré au départ. Tout est parti de deux posts devenus viraux », explique Pamela d'Almeida, promotrice de l'événement.
Grâce à l'engouement suscité et au soutien de plusieurs partenaires, dont MTN Bénin, l'idée a rapidement pris forme. Les participantes ont parcouru l'itinéraire allant de la place Bio Guera à la place de l'Amazone, avant de rejoindre l'espace “Bambou Numérique” sur la plage. Là, elles ont pris part à des activités sportives et récréatives, suivies de séances de dépistage dans un espace décoré aux couleurs de MTN.
« Après le dépistage, celles qui présenteront des signes ou anomalies seront orientées vers les centres de santé appropriés pour un suivi approfondi », a précisé Pamela d'Almeida.
Elle a également souligné que la sensibilisation ne devait pas se limiter au mois d'octobre : « Ce n'est pas seulement Octobre Rose qui doit porter ce message. Il faut sensibiliser toute l'année, jusqu'à la fin de l'année et même au-delà. »
Fière du succès de cette première édition, Pamela d'Almeida s'engage à pérenniser l'initiative : « La Marche Rose by PAM, c'est devenu ma cause. Nous devons la reprendre chaque année, c'est une obligation. »
A vendor speaks to a customer at a second-hand clothes market in Mutare, Zimbabwe. Credit: Farai Shawn Matiashe/IPS
By Farai Shawn Matiashe
MUTARE, Zimbabwe, Oct 23 2025 (IPS)
Shamiso Marambanyika assists a male customer in selecting a pair of jeans on a Saturday morning in Mutare, a city in the eastern part of Zimbabwe.
The 38-year-old mother of three showed the customer a brand of Marks and Spencer, commonly known as M&S, a British retailer based in London.
“I can give you this for 5 dollars,” Marambanyika screamed to the customer, who later picked out a different pair of jeans. She is a vendor at a popular market for secondhand clothes in Sakubva, a densely populated suburb in Mutare, near the border with Mozambique.
Some of the popular brands of jeans Marambanyika had in her stock include Hennes & Mauritz, known as H&M from Sweden, and Levi’s and Old from the United States. These secondhand clothes are dumped in Western countries like the United Kingdom, shipped to Africa, and smuggled into Zimbabwe through Mutare, the gateway to the Indian Ocean in Mozambique.
The clothes are so cheap that one can get three T-shirts for USD 1. This has had repercussions not only on the local textile industry but also on the environment in Africa.
Pushing Local Clothing Manufacturers and Retailers Out of Business
Some clothing companies left by the British are struggling because of secondhand clothes and Zimbabwe’s ailing economy. Truworths Zimbabwe, a fashion retail chain established in 1957, closed about 34 of the 101 stores it operated in the late 1990s. To cut its operating costs, Truworths also reduced its workforce at its manufacturing division in the capital, Harare.
Bekithemba Ndebele, chief executive officer at Truworths Zimbabwe, confirmed to IPS that the company was sold because it was struggling. After going insolvent, Truworths was sold for USD 1 and officially delisted from the Zimbabwe Stock Exchange in July 2025.
Last year, Truworths released a statement that the company could not compete with cheap imports. Ndebele declined to give further details. These formal clothing businesses cannot compete with thousands of individuals who sell smuggled secondhand clothes at markets in cities across the country, in the streets and from car boots.
At Marambanyika’s market in Sakubva, there are more than 1000 vending stalls, each vocally advertising their goods to attract potential customers. In Mutare city center, tens of vendors pay USD 6 per day to sell secondhand clothes on weekends. Unlike these vendors who do not pay taxes, retailers like Truworths pay taxes and are forced to use volatile local currency.
Rashweat Mukundu, a social commentator based in Harare, says economic hardship forces many to resort to secondhand clothes. “This is an overall economic challenge. Many people have no choice but to go and buy secondhand clothes because they cannot afford the new clothes sold in the organized retail sector,” he says.
In retail outlets, a pair of jeans costs at least USD 20.
Marambanyika, who hails from Buhera in Manicaland Province, was pushed into the secondhand clothing trade in 2023 after failing to secure a job. She pays USD 115 to a middleman known as a transporter who will buy a bale weighing 45 kilograms from Beira, a city and one of the business ports in Mozambique. “Prices vary with the quality of the jeans. There are about 100 pairs of jeans in a bale. I make a profit of USD 55 from each bale, and it takes two weeks to sell them all,” Marambanyika says, adding that she pays USD 22 monthly to the local authority.
Anesu Mugabe, a clothing designer and manufacturer based in Harare, says these secondhand clothes are often sold at extremely low prices, making it impossible for local manufacturers to compete.
“For instance, you can find a pair of jeans for as little as USD 2. This is unheard of in local retail stores. This has led to a significant decline in sales for us, forcing us to scale down our operations or even shut down altogether,” says Mugabe, who is now targeting corporates as a survival strategy.
Threat to the Environment
Across Africa, from Kenya to Nigeria, cheap secondhand clothes are polluting the environment, according to a new report, Trashion: The Stealth Export of Waste Plastic Clothes to Kenya, published in February 2023.
Other recycling companies argue that the trade reduces waste in the Global South, but some environmental experts believe the trade is doing the opposite. Research shows that in Kenya, secondhand clothes are dumped in rivers and landfills. “What we are seeing is not recycling but dumping second-hand clothing from the West,” says Nyasha Mpahlo, executive director at Green Governance. “Unfortunately, there is no mechanism to dispose of the waste from secondhand clothes. Secondhand clothing is found in landfills. The industry is also causing carbon emissions.”
Amkela Sidange, an environmental education and publicity manager at the state’s Environmental Management Agency, says the textile waste is very minimal in Zimbabwe, contributing an estimated 7% to the total waste generated on an annual basis.
“An analysis of the source of the textile waste indicates it is coming from various sources, mostly coming from the textile industry and nothing on record is linked to secondhand clothes,” she tells IPS, citing a Solid Waste survey conducted in 2023.
Attempts to Ban Secondhand Clothes
Other countries, like Rwanda, successfully banned secondhand clothes in 2016 to protect the local textile industry. Zimbabwe did the same in 2015 but introduced import taxes in 2017 after pressure from the locals. But these measures and arrests by police did not tame the smuggling of secondhand clothes.
Local textile industry players are calling for the government to ban the importation of secondhand clothes and to reduce taxes on local suppliers to protect the local textile industry. In August, Local Government Minister Daniel Garwe instructed local authorities to enforce the ban on the sale of secondhand clothes. But traders have defied the minister’s efforts.
Marambanyika says if she is forced to pay import duty and other taxes, she will go out of business. “I feed my one son and two daughters and pay school fees for them using proceeds from this business. I cannot afford to pay those punitive taxes,” she says. “I will close and relocate to the village.”
IPS UN Bureau Report
Follow @IPSNewsUNBureau