La Chambre de commerce et d'industrie du Bénin (CCI Bénin) aura un nouveau siège à Cotonou. La Société immobilière et d'aménagement urbain (SImAU), mandatée pour la réalisation du projet de ce projet, a lancé un avis d'appel d'offres international (AAOI) à cet effet.
Dans sa vision de créer une communauté d'affaires plus forte, résiliente et diversifiée, en œuvrant à l'accélération de la croissance des entreprises grâce aux partenariats, à l'intermédiation, au lobbying, et à une facilité d'accès aux ressources sur toute l'étendue du territoire national, la CCI Bénin sera bientôt dotée d'un nouveau siège à Cotonou. La Société immobilière et d'aménagement urbain, mandatée pour la réalisation du projet de construction de nouveau siège, a lancé un avis d'appel d'offres international (AAOI), le mardi 27 mai 2025.
Le projet selon l'appel d'offres, développe 11 320 m² de surface de plancher (SDP) avec une hauteur variant de +14,70 m (R+2 façade Est), à 30,04 m (R+6 avec rooftop). Le bâtiment à réaliser selon le document, s'organise autour d'un jardin central en pleine terre de plus de 980 m², depuis lequel s'effectuent les accès aux différents services proposés ; et regroupant notamment le siège de la CCI Bénin, le siège du CAMeC, et un Centre de conférences, des espaces de restauration et sanitaires. La durée d'exécution des travaux est fixée à 36 mois.
Par ce projet, la CCI Bénin entend se positionner comme « une véritable plateforme sur laquelle les entreprises, peu importe leur taille, pourront s'appuyer pour déployer leurs efforts et les stratégies adéquates pour saisir de nouvelles opportunités et se développer ».
F. A. A.
Le tribunal d'Abomey-Calavi a rendu son verdict dans une affaire de bagarre opposant trois jeunes femmes ce mercredi 28 mai 2025. La victime aurait perdu sa grossesse et un doigt des suites de la bagarre. La principale accusée a écopé d'une peine de 48 mois de prison dont 24 ferme.
Au cours d'une bagarre entre deux femmes à Abomey-Calavi, une autre femme s'en mêle et perd un doigt, resté introuvable. Le dossier a été examiné devant le tribunal ce mercredi 28 mai 2025.
A la barre, l'accusée n'a pas nié les faits. Elle explique que c'est la victime qui l'a d'abord giflée. Venant sa main venir pour une seconde fois, elle l'a saisie et l'a mordue. La victime à l'en croire, l'aurait également mordue au niveau de la poitrine. A la question du juge de savoir si elle savait que la victime était enceinte, elle répond par la négation.
Au procès ce mercredi, la femme enceinte a évalué ses soins de santé à 58 670 francs CFA. Elle n'a pu évaluer les dommages qui lui ont été causés. Du fait de cette bagarre, elle aurait perdu la grossesse qu'elle portait.
L'accusée, en réparation des dommages lui a remis une somme de 200 000 francs CFA. Ayant reçu les sous, elle a réclamé un complément de 100 000 francs CFA.
Le ministère public requiert contre l'accusée une peine de 24 mois de prison ferme. Le juge, dans son verdit la condamne à 48 mois de prison dont 24 mois ferme, et une amende de 50 000 francs CFA, et ordonne la réparation des dommages causés à la victime.
La victime et la 3e femme impliquée dans la bagarre écopent quant à elles, d'une peine de 24 mois de prison avec sursis.
F. A. A.
Le Bénin félicite Dr Sidi Ould Tah pour son élection à la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD).
Dr Sidi Ould Tah a été élu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), jeudi 29 mai 2025.
Romuald Wadagni, ministre d'État chargé de l'Économie et des Finances du Bénin, a salué cette désignation avec enthousiasme. « Félicitations au Dr Sidi Ould Tah », a écrit le ministre d'État chargé de la coopération. Pour M. Wadagni, cette élection récompense un homme dont l'engagement et la vision ont su rassembler.
« Son engagement pour une Afrique plus intégrée, plus souveraine et plus prospère a su rallier les conscience », affirme le ministre béninois. Un message clair en faveur d'une Afrique unie autour d'un développement durable et inclusif.
Le Bénin se dit fier d'avoir soutenu la candidature du Mauritanien. « Nous avons fait le pari juste, aux côtés de la Mauritanie », a souligné le ministre Romuald Wadagni.
M. M.
La Banque africaine de développement (BAD) a un nouveau président. Le Mauritanien Sidi Ould Tah a été porté à la tête de l'institution panafricaine au terme d'un vote ce jeudi 29 mai 2025, à Abidjan.
C'est par une écrasante victoire que Sidi Ould Tah remporte l'élection du président de la Banque africaine de développement. Face à ses autres concurrents, il a récolté 76,18% des voix au 3e tour de l'élection, devenant ainsi le 9e président de la BAD.
Selon les résultats du vote, c'est le Zambien Samuel Maimbo qui arrive en 2e position avec 20,26% de voix, et le Sénégalais Amadou Hott, 3e avec 3,55% de voix.
Dans le bref discours prononcé après sa victoire, il a exprimé ses remerciements à toute l'Afrique pour la confiance qu'elle porte en lui. « Je vous remercie pour cet honneur dont je mesure responsabilité et le devoir qui l'accompagne », a déclaré le Mauritanien.
Sidi Ould Tah succède ainsi à Akinwumi Adesina qui aura passé 10 ans à la tête de la BAD.
F. A. A.
Le tribunal d'Abomey-Calavi a condamné ce mercredi 28 mai 2025, un homme à une peine de 12 mois de prison ferme. Le prévenu est reconnu coupable des faits de vol.
Une affaire de vol de bassines, glacières et autres ustensiles de cuisine a été vidée ce mercredi 28 mai 2025 au tribunal d'Abomey-Calavi. L'accusé, un homme âgé de la trentaine, s'est introduit par effraction dans le domicile de ses victimes et a défoncé leurs portes. Ayant accédé à leurs chambres, il a emporté des glacières, des bassines, et autres ustensiles de cuisine.
Appelé à la barre, il n'a pas nié les faits.
La propriétaire de la maison a évalué ses biens volés à 25 000 francs CFA. La seconde victime qu'elle a hébergée dans la maison a évalué pour sa part, ses biens volés à la somme de 150 000 francs CFA.
Le ministère public requiert à l'encontre du prévenu, une peine de 12 mois de prison ferme.
Le juge, délibérant suit les réquisitions du ministère public et le condamne à une peine de 12 mois de prison ferme, et ordonne le paiement de la somme de 25 000 francs CFA à la propriétaire, et 100 000 francs CFA à la seconde victime.
F. A. A.
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Bénin en partenariat avec l'association Les Championnes de l'Atacora (LCA), l'Ong Bien être et Développement durable (BEDD Ong) et Groupe d'Étude et de Recherche sur l'Environnement et le Développement (GERED Ong) a doté trois cent soixante (360) jeunes, femmes et personnes déplacées internes des communes de Matéri, Cobly, Boukombé, Tanguiéta, Natitingou, Kérou, Kouandé et Banikoara d'équipements de production et de transformation. La cérémonie de remise a eu pour cadre la préfecture de Natitingou, ce jeudi 29 mai 2025 en présence d'importantes personnalités et des bénéficiaires.
Trois cent soixante jeunes des communautés du nord Bénin à savoir Matéri, Cobly, Boukombé, Tanguiéta, Natitingou, Kérou, Kouandé et Banikoara ont reçu des équipements de production et de transformation, au cours d'une cérémonie conjointe de remise à la préfecture de l'Atacora ce jeudi 29 mai 2025. D'un montant global de 70 millions FCFA, cette dotation en équipements vise à renforcer les capacités socio-économiques des bénéficiaires, tout en répondant aux défis conjoints liés au changement climatique, à la mobilité humaine et à la cohésion sociale au bénéfice des communautés transfrontalières. Cette initiative de l'Organisation internationale pour les Migrations (OIM) au Bénin s'inscrit dans le cadre de deux projets visant à renforcer la résilience climatique et à prévenir les conflits et l'extrémisme violent dans les zones frontalières du nord Bénin.
Le premier intitulé « Projet de renforcement de la résilience des communautés du nord Bénin affectées par le changement climatique et la dégradation de l'environnement » est financé par le Fonds de l'OIM pour le Développement et mis en œuvre par l'OIM au Bénin. Il cible 200 jeunes agropasteurs, femmes et personnes déplacées internes de la commune de Matéri et a pour objectif de diversifier les moyens de subsistance des agropasteurs à travers la mise en place de 200 unités de production de Blocs Multi-Nutritionnels (BMN), favorisant l'adaptation climatique, l'alimentation du bétail et la préservation des ressources naturelles.
Le second projet dénommé « Programme d'appui à la prévention des conflits et de l'extrémisme violent dans les zones frontalières du Bénin, du Burkina Faso et du Togo, phase 2 » est mis en œuvre par l'OIM au Bénin. Il est financé par le Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix (PBF) et accompagne 160 jeunes et femmes dans le renforcement de leur autonomie à travers des Activités génératrices de revenus (AGRs) dans les domaines de l'élevage, du maraîchage, de la transformation agroalimentaire, de l'apiculture et du numérique.
La cérémonie a mobilisé un parterre de personnalités ainsi que des bénéficiaires venues des différentes communes. Dans son intervention, Taté Ouindéyama, maire de Natitingou a souhaité la bienvenue aux bénéficiaires et aux responsables de l'OIM et à tous les partenaires qui accompagnent toutes les actions visant à éradiquer l'extrémisme violent, soutenir la jeunesse pour l'emploi, et promouvoir le développement des communes. Il remercie le gouvernement dont le dynamisme permet d'entretenir diverses relations avec les partenaires au développement.
Une journée symbolique
Mame Diarra Kane, représentante de la Cheffe de mission de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Bénin, souligne l'engagement de son institution aux côtés des communautés locales. « Cette journée est symbolique, parce qu'elle incarne non seulement l'engagement de l'OIM aux côtés des communautés du nord Bénin, mais également notre volonté commune de bâtir des territoires plus résilients, plus inclusifs et plus sûrs. La cérémonie s'inscrit dans le cadre de deux initiatives majeures complémentaires et profondément encrées dans les besoins des populations locales. Ces équipements que nous remettons aujourd'hui ne sont pas seulement des outils, ils sont le fruit d'un dialogue étroit avec les communautés, d'une compréhension partagée des vulnérabilités locales et d'un engagement ferme à renforcer les moyens de subsistance des jeunes des femmes, des personnes déplacées et de toutes les personnes exposées aux risques climatiques et sécuritaires », a indiqué Mame Diarra Kane.
Elle ajoute que ces matériels composés de broyeurs de tiges, brouettes, bassines, des moules, des récipients d'eau, des perles, des fourches, coupe-coupes, moules… soutiennent des activités génératrices de revenus, favorisent l'employabilité, encouragent l'innovation et permettent aux populations d'être actrices de leur propre développement. « Par ces temps chauds, nous contribuons à prévenir les tensions sociales, à renforcer la cohésion communautaire et à offrir une alternative positive particulièrement dans les zones où le sentiment d'abandon, la porosité des frontières et la faible présence de l'état nourrissent des dynamiques de fragilité », a-t-elle fait savoir avant de saluer les partenaires qui se mobilisent pour rendre possible cette activité.
Une lueur d'espoir pour les bénéficiaires
Elle souligne que l'OIM restera aux côtés des bénéficiaires pour semer ensemble les graines d'espoir, de la dignité et de la paix. Il leur revient de continuer à être des bâtisseurs de la résilience de leur communauté. Toutes choses que Robert Wembo Kassa, maire de Matéri soutient soulignant l'importance de l'apport de l'OIM qui encourage la modernisation des mécanismes de production des blocs multinutritionnels et pour servir d'aliments de bétails. « La commune de Matéri va servir de départ pour les autres à travers l'utilisation efficace et efficiente de ces équipements.
Au nom de tous les bénéficiaires, Josiane N'Koupiéssi N'Touama, a rassuré qu'un bon usage sera fait des équipements reçus. « Ce projet est pour nous une véritable lueur d'espoir. Il nous offre non seulement des outils, mais aussi une reconnaissance, une valorisation de nos capacités et un avenir plus prometteur. Nous prenons aujourd'hui l'engagement solennel de faire bon usage de ces ressources, de travailler avec ardeur et de contribuer à la paix et au développement de nos localités. Nous exprimons nos sincères remerciements à l'OIM, à l'Ong BEDD et aux autorités locales et à tous ceux qui ont rendu ce projet possible », affirme-t-elle.
Maguidi Kora-Gbéré, chargé de mission, représentant le préfet de l'Atacora souligne pour sa part que depuis 2021, l'OIM accompagne le département à travers diverses initiatives destinées à renforcer la lutte contre l'extrémisme violent et à assurer une meilleure résilience des communautés surtout dans les localités frontalières. L'OIM, indique-t-il apporte un appui crucial pour réduire nos vulnérabilités dont les différents facteurs qui sont la cause sont liés à l'absence d'opportunités économiques pour les jeunes et les femmes, à la prévalence des conflits, à la dégradation de l'environnement par les changements climatiques. Au nom du préfet, il invite les bénéficiaires à faire bon usage des équipements.
Paul Tonon
Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 28 mai 2025, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.
Les décisions ci-après ont été prises :
I- MESURES NORMATIVES.
I-1. Transmission à l'Assemblée nationale du Document de Programmation Budgétaire et Économique Pluriannuelle 2026-2028.
Ce document conçu pour servir de support au débat d'orientation budgétaire, intervient dans un contexte économique national marqué cette année par une reprise vigoureuse de la croissance, avec un taux estimé à 7,5 % en 2024, soutenu par une amélioration de la productivité agricole, l'essor industriel, la relance du commerce et inflation maîtrisée à 1,2 %.
Ces performances économiques remarquables sont réalisées dans un environnement sous-régional et international incertain. D'où la nécessité de maintenir une trajectoire budgétaire soutenable et de renforcer la planification à moyen terme.
Le ministre de l'Economie et des Finances, en relation avec le ministre de la Justice et de la Législation, prendra les dispositions en vue de l'organisation dudit débat avec la Représentation nationale.
I-2. Création de la Société Béninoise d'Infrastructures maritimes et fluvio-lagunaires et approbation de ses statuts.
Cette société aura pour mission d'élaborer et de mettre en œuvre les stratégies à long terme de protection de la côte béninoise. Celles-ci peuvent combiner les dragages des fonds marins ou lagunaires, la recomposition du territoire et la préservation des espaces naturels.
Elle s'occupera, par ailleurs, de la construction et de l'exploitation d'un chantier naval, avec pour responsabilité d'entretenir les engins flottants nationaux et d'assurer leur navigabilité.
Le Conseil a donc marqué son accord pour sa création. Il en a adopté les statuts puis instruit les ministres concernés à l'effet de prendre les dispositions appropriées en vue de son opérationnalisation diligente.
I- COMMUNICATIONS.
II-1. Mission de maîtrise d'œuvre du Centre technique agro-alimentaire au Bénin.
Le centre aura pour mission de renforcer la compétitivité des entreprises agroalimentaires et industrielles béninoises, d'instituer le respect des normes de qualité et d'hygiène, de combler l'insuffisance en équipements techniques modernes afin d'accroître les capacités d'exportation.
De même, il offrira des services de conseil, d'assistance technique, d'études, de formations et d'appui technique aux acteurs des filières agroalimentaires et de l'emballage, avec pour ambition d'optimiser le taux d'intégration de l'économie nationale, en exploitant les recommandations du cabinet commis à cette mission.
II-2. Approbation du document de Politique nationale de Promotion et de Développement des petites et moyennes entreprises 2025-2034.
La présente Politique, élaborée dans une démarche inclusive et participative, précise les repères stratégiques devant guider les interventions relatives aux micros, petites et moyennes entreprises sur la période visée ; lesquelles sont attendues, à l'horizon 2034, pour être compétitives dans un cadre institutionnel adéquat et un environnement des affaires favorable à la création de la richesse, d'emplois décents et durables.
Son approbation permettra ainsi de disposer d'une orientation nationale en matière de promotion et de développement des micros, petites et moyennes entreprises, tenant compte des mutations socio-économiques afin de mieux répondre aux nouveaux défis de développement de notre pays.
Le ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi veillera à sa mise en œuvre, en liaison avec les autres ministres concernés.
II-3. Agrément au Code des Investissements.
Il s'agit de huit (8) sociétés qui sont éligibles au bénéfice des différents régimes incitatifs de ce Code comme ci-après :
Régime des investissements spécifiques
– GRANDS MOULINS DU BENIN SA, pour son projet d'augmentation de capacité de production de farine de blé de son unité de production dans la commune de Cotonou ;
– MOOV AFRICA BENIN SA, en vue de l'extension du réseau de couverture en 3G - 4G et 5G sur le territoire national ;
– GEFIS INTERNATIONAL SARL, pour le projet d'ouverture et d'exploitation par dragage d'une carrière de sable lagunaire dans la zone marécageuse de Dja, dans la commune de Sèmè-Podji ;
– PARTOUCHE CASINO COTONOU SA, dans le cadre de son projet de création d'un casino au Sofitel de Cotonou.
Régime A
– N NUTS SARL, en vue de la construction et de l'exploitation d'une unité de fabrication de tourteaux dégraissés et d'huile brute de soja à Houibatin, dans la commune d'Allada ;
– LISA COCKTAILS SARL, pour l'implantation et l'exploitation d'une unité de production de cocktails à base de jus de fruits et d'alcool à la zone industrielle de Sèmè-Podji.
Régime B
– GLOBAL VETENARY INDUSTRIES SA, dans le cadre de la mise en place d'une unité de production industrielle de prémix et de concentrés minéraux vitaminés pour aliments de volailles et dérivés à la zone industrielle de Gakpé, dans la commune de Ouidah ;
– NISI SARL, pour l'installation et l'exploitation d'une unité de production de tourteaux et d'huiles végétales brutes à base d'arachide, de noix de palme, de karité et de soja à Dénou dans la commune de Tori-Bossito.
La réalisation de tous ces projets, en plus des nombreux emplois qui en découleront, impactera positivement les différents secteurs dont ils relèvent et apportera de la plus-value à l'économie nationale.
II-4. Réalisation des travaux d'urgence de réparation des dégradations critiques relevées sur le réseau routier national.
Ces dégradations ont été relevées au niveau de trente (30) ouvrages dans les communes de Toucountouna, Cobly, Kérou, Copargo, Kandi, Banikoara, Parakou, Cotonou, Abomey-Calavi, Porto Novo, Avrankou, Ouinhi, Djidja, Klouékanmè, Comè et Grand Popo.
Elles portent sur des ouvrages défectueux, des ouvrages partiellement ou totalement effondrés et des équipements de sécurité (glissières et garde-corps) endommagés par les usagers.
Seront impactés par ces travaux, s'agissant des tronçons de routes classées non revêtues, les axes Toucoutouna-Pèporiyakou, Cobly-Matéri, Kérou-Kaobagou, Parakou-Binassi-Pèrèrè-Nikki, Katagon-Avrankou, Avakpa-Tokpota.
Quant aux routes revêtues, il s'agit des axes Kandi-Banikoara, Godomey-Calavi, Kpédékpo-Bohicon, Bohicon-Dassa, Abomey-Azovê, Ouidah-Comè-Grand-Popo et du pont Martin Luther King à Cotonou.
Enfin, les tronçons de pistes rurales Fowa-Singré-Anandana et Comè-Kpablè seront traités dans le cadre des présents travaux.
En vue de leur exécution diligente, le Conseil a marqué son accord pour la contractualisation avec les entreprises retenues qui devront les exécuter conformément aux exigences de leurs cahiers de charges.
II-5. Modalités de commercialisation des logements économiques en location-achat.
Le Conseil a procédé à une actualisation des modalités concernées dans le souci de faciliter l'accès du plus grand nombre de nos concitoyens à ces logements.
Les ajustements effectués portent sur :
– l'extension de la location-achat des logements économiques à la diaspora béninoise (tous les Béninois résidant à l'extérieur) et aux personnes admises à la retraite ;
– la durée de remboursement des logements économiques qui est portée à vingt (20) ans, au lieu d'une durée précédemment fixée à dix-sept (17) ans ;
– le taux d'actualisation appliqué pour le calcul des mensualités qui est abaissé à 4,5% au lieu de 6,5%.
Ces nouvelles modalités s'appliqueront à l'ensemble du programme, y compris à l'offre de logements de la Caisse nationale de Sécurité sociale, dans un souci d'harmonisation et de cohérence, au service de l'intérêt général.
Il est à signaler que les prix de cession des logements économiques en achat au comptant, restent inchangés et conformes à la décision du Conseil des Ministres du 25 septembre 2024.
De même, restent inchangées, les modalités d'acquisition des logements sociaux (de type D) dédiés uniquement aux agents de l'Etat éligibles, et cédés par voie de location-achat pour des mensualités de 97.000 FCFA sur une durée de 25 ans.
II-6. Mesures pour la réfection des toitures de salles de classe décoiffées dans cent trente-cinq (135) Collèges d'Enseignement Général (CEG) sur l'étendue du territoire national.
Le point de la situation fait ressortir des salles de classe décoiffées, aux toitures et charpentes endommagées par les orages ou les vents violents, mais aussi des dégradations d'autres natures par endroit.
Cependant, tous les CEG répertoriés pour bénéficier exclusivement des réfections de toitures sont au nombre de 135 répartis dans 53 communes et 11 départements.
Dans le but de favoriser la poursuite des activités pédagogiques dans de bonnes conditions, l'Agence pour la Construction des Infrastructures du Secteur de l'Education a été saisie aux fins de diligences à accomplir.
Le Conseil a marqué son accord pour la contractualisation avec diverses entreprises en vue de leur réalisation dans les délais prescrits.
III- Rencontres et manifestations internationales.
Il a été autorisé, sous cette rubrique :
– la participation du Bénin à la 47ème session du Comité du patrimoine mondial à Paris, en France, du 6 au 16 juillet 2025 ; puis celle
– des ministères en charge du Développement et de la Coordination de l'Action Gouvernementale, puis du Travail et de la Fonction Publique, aux réunions statutaires et autres rencontres à l'Extérieur de leurs secteurs, au titre de l'année 2025.
IV- MESURES INDIVIDUELLES.
Les nominations ci-après ont été prononcées :
– A la Cour suprême, sur proposition du président
– Conseillers : Messsieurs
Cosme AHOYO
Eric DEWEDI
– Avocat général : Monsieur Kocou Agbézounkè HOUNYOVI
– A la Cour des Comptes, sur proposition de la présidente et après avis du Conseil supérieur des Comptes,
– Président de la Chambre du contrôle des comptes des entreprises publiques : Monsieur Komlan Latifou Franck DJIGLA
– Au ministère de la Justice et de la Législation :
sur proposition du ministre
– Directeur du Centre national du casier judiciaire : Monsieur Jesukon Antoine ABEVI.
après avis du Conseil supérieur de la magistrature, sont nommés pour une mission dans les juridictions de Fond
– Président du tribunal de commerce de Cotonou : Monsieur Romain KOFFI
– Procureur de la République près le tribunal de première instance de Cotonou : Monsieur Olushegun TIDJANI SERPOS
– Procureur général près la Cour d'appel de Cotonou : Monsieur Christian ADJAKAS
– Président de la Cour d'appel d'Abomey : Monsieur Christian ATAYI.
Fait à Cotonou, le 28 mai 2025,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.
La publicité et la promotion des produits pharmaceutiques, de pharmacopée et des pratiques non médicamenteuses de guérison dite miraculeuse ou mystique sont interdites selon le décret 2024-1297 du 6 novembre 2024. Le rappel a été fait par la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC) à travers un communiqué.
Le gouvernement a approuvé, mercredi 28 mai 2025, le document de Politique nationale de Promotion et de Développement des petites et moyennes entreprises 2025-2034.
La Politique nationale de Promotion et de Développement des petites et moyennes entreprises 2025-2034 est élaborée dans une démarche inclusive et participative. Elle précise « les repères stratégiques devant guider les interventions relatives aux micros, petites et moyennes entreprises sur la période visée ; lesquelles sont attendues, à l'horizon 2034, pour être compétitives dans un cadre institutionnel adéquat et un environnement des affaires favorable à la création de la richesse, d'emplois décents et durables ».
« Son approbation permettra ainsi de disposer d'une orientation nationale en matière de promotion et de développement des micros, petites et moyennes entreprises, tenant compte des mutations socio-économiques afin de mieux répondre aux nouveaux défis de développement de notre pays », informe le communiqué.
Le ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi veillera à sa mise en œuvre, en liaison avec les autres ministres concernés.
A.A.A
En Conseil des ministres, mercredi 28 mai 2025, le gouvernement a entériné la création de la Société Béninoise d'Infrastructures maritimes et fluvio-lagunaires.
Les statuts de la Société Béninoise d'Infrastructures maritimes et fluvio-lagunaires ont été approuvés en Conseil des ministres du 28 mai 2025.
La Société « aura pour mission d'élaborer et de mettre en œuvre les stratégies à long terme de protection de la côte béninoise. Celles-ci peuvent combiner les dragages des fonds marins ou lagunaires, la recomposition du territoire et la préservation des espaces naturels. Elle s'occupera, par ailleurs, de la construction et de l'exploitation d'un chantier naval, avec pour responsabilité d'entretenir les engins flottants nationaux et d'assurer leur navigabilité », précise le gouvernement.
Le Conseil a instruit les ministres concernés à l'effet de prendre les dispositions appropriées en vue de son opérationnalisation diligente.
M. M.
La coopération économique et sociale au centre de la rencontre entre l'Ambassadeur des Émirats Arabes Unis et le Président du Conseil économique et social (CES) au Bénin. Son Excellence Mohamed Saeed Al Kaabi a rencontré, ce mardi 28 mai 2025, Son Excellence Conrad Gbaguidi, au siège de l'institution à Cotonou.
Au cours de la rencontre de ce mercredi entre Son Excellence Mohamed Saeed Al Kaabi, Ambassadeur des Émirats Arabes Unis et Son Excellence Conrad Gbaguidi, Président du CES, les discussions ont porté sur les relations bilatérales entre les deux pays et des moyens de les renforcer davantage dans divers domaines, notamment économiques et sociaux. Plusieurs questions d'intérêt commun ont également été abordées.
Les deux personnalités n'ont pas manqué de souligner la nécessité de consolider la coopération institutionnelle et l'échange d'expertises au service des intérêts des deux peuples amis.
Son Excellence l'Ambassadeur Al Kaabi a exprimé la volonté des Émirats Arabes Unis de développer davantage la coopération avec le Bénin, saluant le rôle du Conseil économique et social dans l'appui aux politiques de développement du pays.
Pour sa part, Son Excellence Konrad Gbaguidi a salué la coopération avec les Émirats Arabes Unis, en mettant en valeur leurs efforts en matière de développement aux niveaux régional et international.
Le Président du CES a exprimé le souhait de bénéficier de l'expérience des institutions similaires aux Émirats et d'établir avec elles un partenariat efficace et constructif.
Par Caroline Mbugua HSC, Senior Director, Public Policy and Communications.
Un proverbe africain dit : « Celui qui ne saisit pas l'opportunité aujourd'hui ne pourra pas saisir celle de demain. » Cela signifie que le moment d'agir pour combler la fracture numérique, c'est maintenant. Les Fonds de Service Universel (FSU) ont le potentiel de favoriser l'inclusion numérique en Afrique, mais cela ne sera possible qu'avec les réformes nécessaires pour améliorer leur efficacité. Une réelle volonté politique est indispensable pour permettre ces réformes et libérer tout le potentiel des FSU.
L'accès universel au haut débit est essentiel à la transformation socio-économique de l'Afrique – pourtant, une fracture numérique importante continue de freiner le continent. Bien que la plupart des pays africains aient mis en place des Fonds de Service Universel pour combler cette lacune, un récent rapport de la GSMA révèle une déconnexion inquiétante entre les fonds collectés et leur impact réel sur l'expansion du haut débit. Entre 2018 et 2022, plus de 1,5 milliard de dollars ont été accumulés à travers les FSU en Afrique, mais une grande partie de ces fonds reste inutilisée. L'inactivité, le manque de transparence et les ingérences politiques continuent de nuire à leur efficacité.
Malgré les progrès considérables réalisés au cours de la dernière décennie, l'Afrique reste la région la moins connectée au monde. Selon les dernières données de la GSMA, environ 1 milliard de personnes en Afrique ne sont toujours pas connectées à l'Internet mobile – un défi qui s'explique à la fois par un déficit de couverture (environ 160 millions de personnes vivent en dehors des zones desservies par le haut débit mobile) et, surtout, par un déficit d'usage : environ 800 millions de personnes vivent dans des zones couvertes, mais n'utilisent pas ces services. La couverture du haut débit mobile est passée de 56 % en 2012 à 87 % fin 2023 – mais cette avancée reste inégale. Des pays comme la République Démocratique du Congo (54 % de couverture) ou le Burkina Faso (30 %) sont encore très en retard par rapport à des leaders régionaux comme le Maroc ou l'Afrique du Sud, qui ont réduit leur déficit de couverture à moins de 1 %.
Le problème n'est pas le manque d'ambition, mais celui de l'exécution. Aujourd'hui, 51 des 54 pays africains ont mis en place ou envisagent de créer un FSU, financé par des prélèvements sur les revenus des opérateurs télécoms, allant de 0,2 % à 3,5 %. Mais selon le rapport de la GSMA sur les FSU en Afrique, plus de 265 millions de dollars restent inutilisés dans 12 pays. Seuls 30 % des FSU publient des rapports réguliers, et environ 20 % rencontrent des difficultés pour collecter les fonds de manière cohérente. Avec 70 % des fonds gérés par les régulateurs, le risque d'ingérence politique est réel – détournant souvent les fonds vers des projets à court terme ou à visée électorale.
Pourtant, il existe des exemples clairs de ce qu'il est possible d'accomplir lorsque les FSU sont bien gérés. Au Nigeria, le Fonds de Fourniture de Services Universels a soutenu le Centre des Technologies Émergentes pour stimuler l'innovation numérique. Au Zimbabwe, le FSU a permis d'équiper 60 écoles rurales en laboratoires TIC, au bénéfice des élèves et des communautés environnantes. Au Ghana, le réseau partagé soutenu par le FSU a déjà connecté 3,4 millions de personnes sur plus de 1 000 sites. Ces projets démontrent le pouvoir transformateur d'un FSU bien gouverné.
Fondamentalement, le mécanisme des FSU vise à compléter les politiques fondées sur le marché pour combler le déficit d'accès, en incitant les fournisseurs de services à déployer des infrastructures et des services dans les zones reculées et mal desservies. Les données du rapport de la GSMA « Réformes politiques des FSU en Afrique pour améliorer leur efficacité » montrent que de nombreux FSU sous-performent et ne remplissent plus leur rôle. Face à l'urgence de combler les déficits de couverture et d'usage, il est devenu impératif de réformer en profondeur les aspects structurels et opérationnels des FSU africains, ou bien d'envisager leur abandon. La volonté politique des gouvernements et des décideurs est une étape essentielle vers la réforme des FSU. Elle est primordiale pour améliorer le cadre juridique des FSU, si nécessaire, et garantir le respect des principes fondamentaux d'un FSU efficace : responsabilité, clarté, neutralité de service, transparence, durabilité et visibilité.
Au-delà de cela, des mesures spécifiques doivent être prises pour lever les freins à leur performance et explorer de nouvelles approches pour optimiser l'usage des FSU.
Dans cette optique, les FSU doivent être soutenus par des structures de gouvernance indépendantes, afin d'assurer une prise de décision équitable et transparente. Une approche fondée sur les données, comme les cartes de couverture utilisées en Ouganda, permet de cibler les investissements vers les zones les plus délaissées. Une concertation active avec les parties prenantes, comme le conseil multi-opérateurs au Ghana, renforce la confiance et l'alignement du secteur. Le soutien aux dépenses opérationnelles (OPEX) est également essentiel à la durabilité des projets. Par ailleurs, des modèles innovants comme le mécanisme « pay or play » du Maroc – où les opérateurs peuvent choisir entre un paiement financier ou la mise en œuvre directe de projets – offrent flexibilité et créativité.
Au-delà des FSU, des réformes politiques complémentaires sont aussi nécessaires pour améliorer l'accès au haut débit et encourager son adoption. La réduction des taxes spécifiques au secteur, comme au Bénin, ou l'exonération des frais de spectre en zones rurales, peuvent significativement réduire les coûts de déploiement. L'accélération des procédures d'autorisation pour les pylônes et les fibres optiques peut aussi jouer un rôle déterminant.
En résumé, les FSU devraient servir de catalyseurs à long terme pour l'investissement dans les infrastructures numériques. Cependant, ce potentiel reste largement inexploité. L'Afrique a urgemment besoin de passer d'une logique d'accumulation passive de fonds à une stratégie de déploiement stratégique et transparent. En revitalisant les FSU et en alignant les cadres politiques plus larges, nous pouvons libérer tous les bénéfices socio-économiques que la connectivité universelle peut offrir à tous les Africains.
Le Document de Programmation Budgétaire et Économique Pluriannuelle 2026-2028 a été transmis à l'Assemblée nationale à l'issue du Conseil des ministres du 28 mai 2025.
Le gouvernement a transmis à l'Assemblée nationale le Document de Programmation Budgétaire et Économique Pluriannuelle 2026-2028. Ce document servira de support au débat d'orientation budgétaire. Il arrive dans un contexte favorable. En 2024, l'économie béninoise affiche une croissance de 7,5%.
Le Conseil des ministres souligne que cette performance est portée par une « amélioration de la productivité agricole, l'essor industriel, la relance du commerce ».
L'inflation reste maîtrisée à 1,2 %.
« Ces performances économiques remarquables sont réalisées dans un environnement sous-régional et international incertain. D'où la nécessité de maintenir une trajectoire budgétaire soutenable et de renforcer la planification à moyen terme », précise le gouvernement.
Le Conseil a instruit le ministre de l'Economie et des Finances et le ministre de la Justice et de la Législation, aux fins de prendre les dispositions en vue de l'organisation du débat d'orientation budgétaire avec les députés.
M. M.
En Conseil des ministres, mercredi 28 mai 2025, le gouvernement béninois a actualisé les modalités de commercialisation des logements économiques en location-achat.
Dans le but de faciliter l'accès du plus grand nombre des concitoyens aux logements économiques, le Conseil des ministres a procédé à une actualisation des modalités. Les ajustements effectués portent sur l'extension de la location-achat des logements économiques à la diaspora béninoise (tous les Béninois résidant à l'extérieur) et aux personnes admises à la retraite ; la durée de remboursement des logements économiques qui est portée à vingt (20) ans, au lieu d'une durée précédemment fixée à dix-sept (17) ans ; le taux d'actualisation appliqué pour le calcul des mensualités qui est abaissé à 4,5% au lieu de 6,5%.
« Ces nouvelles modalités s'appliqueront à l'ensemble du programme, y compris à l'offre de logements de la Caisse nationale de Sécurité sociale, dans un souci d'harmonisation et de cohérence, au service de l'intérêt général », informe le Conseil des ministres.
Quant aux prix de cession des logements économiques en achat au comptant, ils restent inchangés et conformes à la décision du Conseil des Ministres du 25 septembre 2024. « De même, restent inchangées, les modalités d'acquisition des logements sociaux (de type D) dédiés uniquement aux agents de l'Etat éligibles, et cédés par voie de location-achat pour des mensualités de 97.000 FCFA sur une durée de 25 ans », ajoute le Conseil des ministres.
Des mesures ont été prises, mercredi 28 mai 2025, en Conseil des ministres pour la réfection des toitures de salles de classe décoiffées dans cent trente-cinq (135) Collèges d'Enseignement Général (CEG) sur l'étendue du territoire national.
Au Bénin, des toitures de salles de classe sont décoiffées dans plusieurs communes du Bénin. Des charpentes ont été endommagées par les orages ou les vents violents. Il est également noté des dégradations d'autres natures par endroits. Le gouvernement béninois a répertorié 135 répartis CEG dans 53 communes et 11 départements pour bénéficier exclusivement des réfections de toitures.
Dans le but de favoriser la poursuite des activités pédagogiques dans de bonnes conditions, l'Agence pour la Construction des Infrastructures du Secteur de l'Education a été instruite aux fins des diligences à accomplir. Le Conseil a marqué son accord pour la contractualisation avec diverses entreprises en vue de leur réalisation dans les délais prescrits.
A.A.A
La 13e Rencontre internationale des hauts représentants chargés des questions de sécurité se déroule à Moscou. Le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire, Abdellatif Hammouchi, qui effectue du 27 au 29 mai 2025, une visite de travail en Russie, représente le Royaume du Maroc aux travaux de ce ce forum.
Cette 13e Rencontre internationale des hauts représentants chargés des questions de sécurité, tenue à Moscou, revêt une importance particulière en matière de sécurité. Elle est marquée par la présence de chefs et de responsables chargés des services de sécurité et de renseignement représentant plus de 100 pays du Sud, de l'Est et des pays de la Communauté des États indépendants (CEI), en plus de plusieurs organisations internationales et régionales, dont l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), l'Union économique Euro-asiatique (UEE), l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et d'autres organisations internationales s'activant dans des domaines en lien avec la sécurité.
Organisée par le Conseil de sécurité russe, cette réunion se tient régulièrement depuis 2010 en tant que forum stratégique de coordination et d'échange de vues entre différents pays sur les moyens de développer des mécanismes collectifs pour faire face aux risques mondiaux croissants et d'examiner les politiques internationales visant à neutraliser les menaces émergentes, contribuant ainsi à la consolidation de la paix et de la sécurité mondiales.
Ce Forum présidé par le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Sergueï Choïgou, a été marqué par la présence du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
Le président de la Fédération de Russie dans son allocution d'ouverture en visioconférence a souligné que la nouvelle architecture de sécurité mondiale doit être juste et équitable, notant que tous les Etats doivent disposer de garanties solides pour assurer leur propre sécurité, sans compromettre les intérêts et la sécurité des autres Etats.
Le président Vladimir Poutine s'est félicité de la participation des services de sûreté et de renseignement des pays de l'Est et du Sud qui, selon lui, représentent la plus grande partie du système sécuritaire mondial. Ces pays, a-t-il indiqué, soutiennent le principe d'une souveraineté équitable et juste et mettent en avant leur propre modèle de développement.
Les travaux de cette 13e Réunion ont été marqués par des séances plénières et des conférences thématiques sur diverses questions relatives à la sécurité mondiale, dont la montée de la menace terroriste qui se manifeste par l'émergence de fiefs régionaux et de nouveaux foyers d'organisations terroristes, les dangers accrus des crimes et les cyberattaques ciblant les infrastructures vitales et sensibles des Etats, en plus des intersections et ramifications transnationales du crime organisé.
La coopération juste et équitable entre les pays est le gage du succès de toute structure sécuritaire commune
Au cours du Forum, le Directeur général de Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire du Maroc a affirmé que la neutralisation des dangers et menaces stratégiques croissantes demeure tributaire de la création d'une infrastructure sécuritaire commune et indivisible, avec le concours des services de sûreté et de renseignement nationaux en coopération et en coordination étroites avec leurs homologues dans différentes régions du monde.
M. Hammouchi a souligné que la coopération juste et équitable entre les pays est le gage du succès de toute structure sécuritaire commune visant à endiguer les menaces et défis stratégiques à l'heure actuelle, relevant que "le devoir de vigilance sous-tendant notre action proactive et notre responsabilité commune nous impose d'échanger les informations au sujet de l'ensemble des menaces sécuritaires identifiées ou potentielles, ainsi que leur partage de manière sécurisée et immédiate au service de notre sécurité collective, sur la base du principe gagnant-gagnant".
En marge de ce forum international de Moscou, le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire a tenu d'intenses rencontres bilatérales avec les chefs et membres de plusieurs services sécuritaires et de renseignement de pays frères et amis, dont le Service fédéral de sécurité de Russie (FSB).
Ces entrevues ont été axées sur nombre de questions d'intérêt commun ainsi que sur les moyens de raffermir la coopération bilatérale pour faire face aux risques et menaces émergents.
La visite de travail de M. Hammouchi à Moscou confirme la place de choix et le rôle agissant du Maroc dans le domaine de la coopération sécuritaire internationale, tout comme elle reflète la crédibilité dont jouissent les services de sécurité marocains auprès de leurs partenaires internationaux, en tant qu'acteurs majeurs dans les efforts communs visant la préservation de la sécurité et de la stabilité internationales.
Le gouvernement béninois a décidé, mercredi 28 mai 2025, en Conseil des ministres de la réalisation des travaux d'urgence de réparation des dégradations critiques relevées sur le réseau routier national.
Des routes dégradées seront bientôt réfectionnées. Selon le Conseil des ministres, des dégradations ont été relevées au niveau de trente (30) ouvrages dans les communes de Toucountouna, Cobly, Kérou, Copargo, Kandi, Banikoara, Parakou, Cotonou, Abomey-Calavi, Porto Novo, Avrankou, Ouinhi, Djidja, Klouékanmè, Comè et Grand Popo. « Elles portent sur des ouvrages défectueux, des ouvrages partiellement ou totalement effondrés et des équipements de sécurité (glissières et garde-corps) endommagés par les usagers », informe le Conseil des ministres.
Le gouvernement a donc prévu des travaux sur des tronçons de routes classées non revêtues, les axes Toucoutouna-Pèporiyakou, Cobly-Matéri, Kérou-Kaobagou, Parakou-Binassi-Pèrèrè-Nikki, Katagon-Avrankou, Avakpa-Tokpota.
Quant aux routes revêtues, il s'agit des axes Kandi-Banikoara, Godomey-Calavi, Kpédékpo-Bohicon, Bohicon-Dassa, Abomey-Azovê, Ouidah-Comè-Grand-Popo et du pont Martin Luther King à Cotonou.
Les tronçons de pistes rurales Fowa-Singré-Anandana et Comè-Kpablè seront aussi impactés par les travaux.
Le Conseil a marqué son accord pour la contractualisation avec les entreprises retenues qui devront les exécuter conformément aux exigences de leurs cahiers de charges.
A.A.A
Le Centre Hospitalier International de Calavi (CHIC) annonce son ouverture progressive à compter du 2 juin 2025. Cette nouvelle marque une étape majeure dans le renforcement du système de santé au Bénin.
Le CHIC ouvre ses portes à travers ses premières consultations et examens. Neuf (09) spécialités médicales seront accessibles pour les consultations à savoir : rhumatologie, cardiologie, pneumologie, diabétologie, médecine interne, néphrologie, oncologie médicale, ophtalmologie et hépato-gastroentérologie. Ces services permettront de répondre aux besoins croissants en soins spécialisés.
Le CHIC propose également une gamme d'examens en imagerie médicale avec des équipements modernes pour la radiographie, l'échographie, le scanner et l'IRM, garantissant des diagnostics précis et rapides. Les premières consultations et examens sont sur rendez-vous de 8 heures à 17 heures du lundi au vendredi.
Le carrefour Adjaha, l'un des plus fréquentés de la ville de Cotonou vient d'être doté de feux tricolores.
Un ouf de soulagement pour les usagers du carrefour Adjaha situé à Fidjrossè, dans le 12e arrondissement de Cotonou. Des feux tricolores sont désormais installés à ce rond-point. L'installation des feux tricolores à ce carrefour vise à améliorer la fluidité du trafic et à réduire les embouteillages fréquents et les accidents observés, notamment aux heures de pointe. Cela constitue une avancée significative.
Depuis quelques jours, les usagers sont guidés de manière automatique, ce qui permet un respect plus strict des règles de circulation. Plusieurs conducteurs et riverains n'ont pas manqué d'exprimer leur satisfaction. « Les matins et les soirs aux heures de sortie, ce sont les agents de police qui régulaient la circulation à ce carrefour. Avoir des feux tricolores ici, c'est un soulagement pour nous », a confié Léonce, un conducteur de taxi-moto.
« Avant, c'était vraiment difficile de traverser ce carrefour sans perdre du temps. Maintenant, tout est plus fluide », témoigne Rodrigue, un conducteur de taxi-moto.
Pour une revendeuse non loin du carrefour Adjaha, avec l'installation des feux tricolores, la circulation est plus disciplinée.« Les véhicules roulaient dans tous les sens. Avec les feux, on peut traverser plus facilement et en toute sécurité » , a indiqué dame Bernadette.
« Avec les feux, chacun sait quand il faut avancer ou s'arrêter. C'est plus simple et moins stressant », a affirmé l'étudiant Justin Alohou. Au carrefour Agla Akplomey, le constat est le même. Des feux tricolores ont été aussi installés afin de faciliter la circulation aux usagers de la route.
Carrefour Agla Akplomey dans le 13e arrondissement de CotonouLes agents de la police républicaine veillent désormais à faire respecter le nouveau dispositif. L'installation des feux tricolores est une avancée vers une meilleure gestion du trafic urbain et une circulation plus sécurisée pour tous.
A.A.A
En Conseil des ministres, mercredi 28 mai 2025, le gouvernement béninois a agréé 8 sociétés au Code des investissements.
Huit (08) sociétés sont éligibles au bénéfice des différents régimes incitatifs du Code des investissements pour différents projets. Selon le Conseil des ministres « la réalisation de tous ces projets, en plus des nombreux emplois qui en découleront, impactera positivement les différents secteurs dont ils relèvent et apportera de la plus-value à l'économie nationale ».
Régime des investissements spécifiques
• GRANDS MOULINS DU BENIN SA, pour son projet d'augmentation de capacité de production de farine de blé de son unité de production dans la commune de Cotonou ;
• MOOV AFRICA BENIN SA, en vue de l'extension du réseau de couverture en 3G - 4G et 5G sur le territoire national ;
• GEFIS INTERNATIONAL SARL, pour le projet d'ouverture et d'exploitation par dragage d'une carrière de sable lagunaire dans la zone marécageuse de Dja, dans la commune de Sèmè-Podji ;
• PARTOUCHE CASINO COTONOU SA, dans le cadre de son projet de création d'un casino au Sofitel de Cotonou.
Régime A
• PROTEIN N NUTS SARL, en vue de la construction et de l'exploitation d'une unité de fabrication de tourteaux dégraissés et d'huile brute de soja à Houibatin, dans la commune d'Allada ;
• LISA COCKTAILS SARL, pour l'implantation et l'exploitation d'une unité de production de cocktails à base de jus de fruits et d'alcool à la zone industrielle de Sèmè-Podji.
Régime B
• GLOBAL VETENARY INDUSTRIES SA, dans le cadre de la mise en place d'une unité de production industrielle de prémix et de concentrés minéraux vitaminés pour aliments de volailles et dérivés à la zone industrielle de Gakpé, dans la commune de Ouidah ;
• NISI SARL, pour l'installation et l'exploitation d'une unité de production de tourteaux et d'huiles végétales brutes à base d'arachide, de noix de palme, de karité et de soja à Dénou dans la commune de Tori-Bossito.