Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, Saïd Sayoud, a coupé court aux rumeurs concernant un éventuel gel de l’allocation touristique. Intervenant […]
L’article L’État va-t-il geler l’allocation touristique de 750 euros ? Sayoud tranche est apparu en premier sur .
Qualcomm Technologies Inc a clôturé ce mercredi 17 décembre 2025, la troisième édition annuelle de son programme de mentorat pour startups « Make in Africa » (QMIA). Elle a dévoilé le lauréat du Fonds d'impact social Wireless Reach 2025.
Qualcomm met en lumière la créativité et la détermination des entrepreneurs africains qui exploitent des technologies de pointe telles que l'IA, la 4G/5G, la robotique, la connectivité et l'IoT pour relever des défis concrets et pressants. C'est à travers son programme « Make in Africa ».
Pour l'édition 2025, Qualcomm a accompagné dix startups innovantes du Kenya, de la Tunisie, du Nigéria, du Bénin et du Sénégal. L'objectif est d'accélérer la croissance des startups “tech” émergentes. Elles ont bénéficié d'un mentorat individuel, un accompagnement commercial personnalisé, des consultations d'experts en ingénierie et des conseils expert en protection de la propriété intellectuelle. A cela s'ajoute une formation en ligne L2Pro Africa.
Selon Elizabeth Migwalla, Vice-présidente des affaires gouvernementales internationales, Qualcomm Incorporated, « la cohorte de cette année a fait preuve d'une ingéniosité incroyable, transformant des défis complexes en solutions technologiques évolutives qui auront un impact social et économique à travers le continent ».
« L'innovation est le moteur de l'avenir de l'Afrique, et les startups de cette année en sont une brillante démonstration. L'Union africaine des télécommunications (UAT) est fière de s'être associée à Qualcomm pour le programme Make in Africa de cette année », a déclaré John Omo, Secrétaire général de l'UAT.
Ensemble, poursuit-il, nous œuvrons à l'harmonisation des politiques de gestion du spectre, des normes régionales et des pratiques en matière de de données ouvertes (open data), mais nous savons que le véritable progrès repose sur un soutien à grande échelle. Le Secrétaire général de l'UAT a appelé les gouvernements, les universités, les investisseurs et l'industrie à soutenir ces initiatives.
La cohorte 2025 comprend les startups innovantes suivantes
• Aframend (Nigéria) : Utilise l'IA pour explorer les plantes médicinales africaines à des fins de découverte de nouveaux médicaments et vise à transformer les remèdes locaux en traitements sûrs et abordables contre les maladies.
• AmalXR (Tunisie) : Propose des séances de rééducation virtuelle alimentées par l'IA sur des appareils du quotidien, permettant aux patients et cliniciens de suivre facilement les progrès.
• Archeos (Bénin) : Automatise la pisciculture grâce à des capteurs et distributeurs d'aliments à énergie solaire, fournissant des données en temps réel sur la qualité de l'eau et les niveaux d'alimentation pour améliorer la santé des poissons.
• ClimatrixAI (Nigéria) : Conçoit et installe des stations météorologiques et d'alerte aux inondations connectées avec une plateforme d'IA pour prévoir les risques rue par rue, renforçant les alertes précoces et la réponse aux catastrophes pour les communautés locales.
• Ecobees (Tunisie) : Développe des moniteurs de ruches intelligents et une plateforme numérique pour obtenir des informations en temps réel sur la santé des ruches, afin de protéger les abeilles et les cultures qui en dépendent.
• Edulytics (Sénégal) : Applique l'IA sur des appareils d'échographie portables pour la détection précoce des maladies du foie, dans le but de rendre ce dépistage spécialisé largement accessible.
• Farmer Lifeline (Kenya) : Déploie de petits appareils à énergie solaire qui scannent les champs à la recherche de parasites et de maladies, qui et envoient des alertes directement sur les téléphones des agriculteurs pour protéger les cultures.
• Pollen Patrollers (Kenya) : Une startup agritech dirigée par des femmes utilisant la technologie de ruches connectées et l'IA pour maintenir les colonies d'abeilles en bonne santé.
• Solar Freeze (Kenya) : Fournit des chambres froides avec surveillance à distance, fonctionnant à l'énergie solaire et permettant aux agriculteurs de conserver la fraîcheur des fruits et légumes et d'augmenter leurs revenus.
• Pixii Motors (Tunisie) : Conçoit des scooters électriques dotés de batteries intelligentes pouvant être échangées dans des stations locales, visant à révolutionner la mobilité urbaine.
Farmer Lifeline, lauréat du Fonds d'impact social Wireless Reach
La startup kenyane Farmer Lifeline a remporté le Fonds d'impact social Wireless Reach. Ce fonds annuel, parrainé par l'initiative Qualcomm® Wireless Reach™, valorise l'utilisation innovante de la connectivité sans fil pour répondre aux besoins urgents des communautés. La startup va bénéficier d'un financement dédié ainsi que d'un soutien technique personnalisé pour déployer sa solution à plus grande échelle.
« Farmer Lifeline s'est distingué par une technologie innovante permettant aux exploitants locaux de scanner leurs champs pour protéger leurs cultures, augmenter leurs rendements et améliorer leur sécurité alimentaire », a déclaré Erica Ciaraldi, Vice-présidente, Wireless Reach, Qualcomm Incorporated. Selon lui, « leur approche visionnaire et leur dévouement à la résilience agricole les ont positionnés comme leaders dans leur domaine, générant un changement significatif et inspirant pour les agriculteurs locaux ». « Ce fonds leur permettra d'amplifier davantage leur impact, favorisant une portée plus large et une influence plus profonde à travers l'Afrique et le monde », a-t-il ajouté.
Tous les finalistes recevront chacun une allocation de $5000 afin accélérer leur croissance, soutenir leur développement stratégique et protéger leur propriété intellectuelle. Ce soutien global témoigne de l'engagement de Qualcomm à favoriser l'innovation et à garantir que ces projets visionnaires puissent prospérer durablement.
Lancement du programme de mentorat Qualcomm Make in Africa 2026
Qualcomm lancera une quatrième édition du programme en 2026. Cette édition permettra à Qualcomm de renforcer davantage le soutien aux startups en encourageant le prototypage rapide avec des plateformes telles qu'Arduino en combinaison avec l'intégration IA/ML et la collaboration open source. Les candidats sont invités à se rendre sur le site Web de Qualcomm pour plus d'informations et postuler.
À propos de Qualcomm
Qualcomm innove sans relâche pour offrir l'informatique intelligente partout, aidant le monde à relever certains de ses défis les plus importants. En nous appuyant sur nos 40 ans de leadership technologique dans la création d'avancées qui définissent les époques, nous proposons un large portefeuille de solutions construites avec notre IA de pointe, notre informatique haute performance et basse consommation, et notre connectivité inégalée. Nos plateformes Snapdragon® alimentent des expériences consommateur extraordinaires, et nos produits Qualcomm Dragonwing™ permettent aux entreprises et industries d'atteindre de nouveaux sommets. Avec nos partenaires de l'écosystème, nous permettons la transformation numérique de nouvelle génération pour enrichir les vies, améliorer les entreprises et faire progresser les sociétés. Chez Qualcomm, nous œuvrons pour le progrès humain.
Qualcomm Incorporated comprend notre activité de licence, QTL, et la grande majorité de notre portefeuille de brevets. Qualcomm Technologies, Inc., filiale de Qualcomm Incorporated, exploite, avec ses filiales, la quasi-totalité de nos fonctions d'ingénierie et de recherche et développement et la quasi-totalité de nos activités de produits et services, y compris notre activité de semi-conducteurs QCT. Les produits de marque Snapdragon et Qualcomm sont des produits de Qualcomm Technologies, Inc. et/ou de ses filiales. Les technologies brevetées de Qualcomm sont concédées sous licence par Qualcomm Incorporated.
Claudia Ignacio Álvarez in San Lorenzo de Azqueltan, Jalisco, Mexico. Credit : Eber Huitzil
By Claudia Ignacio Álvarez
MICHOACÁN, Mexico , Dec 18 2025 (IPS)
My niece Roxana Valentín Cárdenas was 21 years old when she was killed. She was a Purépecha Indigenous woman from San Andrés Tziróndaro, a community on the shores of Lake Pátzcuaro in the Mexican state of Michoacán.
Roxana was killed during a peaceful march organised by another Indigenous community commemorating the recovery of their lands. Forty-six years earlier, three people had been murdered during that same land struggle. This time, the commemoration was once again met with gunfire.
Roxana was not armed and was not participating in the march. She encountered the demonstration and was struck by gunfire. Her death was deeply personal, but it took place within a broader context of long-standing violence linked to land and territory.
That violence has intensified in Michoacán recently, where the assassination of a mayor in November this year underscored how deeply insecurity has penetrated public life and how little protection exists for civilians, community leaders and local authorities alike.
Across Mexico, Indigenous people are being killed for defending land, water and forests. What governments and corporations often describe as “development” is experienced by our communities as dispossession enforced by violence – through land grabbing, water theft and the silencing of those who resist.
A way of life under threat
I come from San Andrés Tziróndaro, a farming, fishing and musical community. For generations, we have cared for the lake and the surrounding forests as collective responsibilities essential to life. That way of life is now under threat.
In Michoacán, extractive pressure takes different forms. In some Indigenous territories, it is mining. In our region, it is agro-industrial production, particularly avocados and berries grown for export. Communal land intended for subsistence is leased for commercial agriculture. Water is extracted from Lake Pátzcuaro through irregularly installed pipes to irrigate agricultural fields, depriving local farmers of access.
Agrochemicals contaminate soil and water, forests are deliberately burned to enable land-use change, and ecosystems are transformed into monocultures that consume vast amounts of water. This is not development. It is extraction.
Violence as a method of enforcement
When Indigenous communities resist these processes, violence follows.
Two cases illustrate this reality and remain unresolved.
José Gabriel Pelayo, a human rights defender and member of our organisation, has been forcibly disappeared for more than a year. Despite an urgent action issued by the United Nations Committee on Enforced Disappearances, progress has been blocked. Authorities have delayed access to the investigation file, and meaningful search efforts have yet to begin. His family continues to wait for answers.
Eustacio Alcalá Díaz, a defender from the Nahua community of San Juan Huitzontla, was murdered after opposing mining operations imposed on his territory without consultation. After his killing, the community was paralysed by fear, and it was no longer possible to continue human rights work safely.
Together, these cases show how violence and impunity are used to suppress community resistance.
Militarisation is not protection
It is against this backdrop of escalating violence and impunity that the Mexican state has once again turned to militarisation. Thousands of soldiers are being deployed to Michoacán, and authorities point to arrests and security operations as indicators of stability.
In practice, militarisation often coincides with areas of high extractive interest. Security forces are deployed in regions targeted for mining, agro-industrial expansion or large infrastructure projects, creating conditions that allow these activities to proceed while community resistance is contained.
Indigenous people experience this not as protection, but as surveillance, intimidation and criminalisation. While companies may claim neutrality, they benefit from these security arrangements and rarely challenge the violence or displacement that accompanies them, raising serious questions about corporate complicity.
A global governance failure
Indigenous territories are opened to extractive industries operating across borders, while accountability remains fragmented. Corporations divide their operations across jurisdictions, making responsibility for environmental harm and human rights abuses difficult to establish.
Voluntary corporate commitments have not prevented violence or environmental degradation. National regulations remain uneven and weakly enforced, particularly in regions affected by corruption and organised crime. This is not only a national failure. It is a failure of global governance.
International responsibility, now
In this context, I have recently spent ten days in the United Kingdom with the support of Peace Brigades International (PBI), meeting with parliamentarians, officials from the Foreign, Commonwealth and Development Office, and civil society organisations.
These discussions are part of a broader international effort to ensure that governments whose companies, financial systems or diplomatic relationships are linked to extractive activities take responsibility for preventing harm and protecting those at risk.
While the UK is only one actor, its policies on corporate accountability and support for human rights defenders have consequences far beyond its borders.
Why binding international rules are necessary
For years, Indigenous peoples and civil society organisations have called for a binding United Nations treaty on business and human rights. The urgency of this demand is reflected in the lives lost defending land and water and in the defenders who remain disappeared.
A binding treaty could require mandatory human rights and environmental due diligence across global supply chains, guarantee access to justice beyond national borders, and recognise the protection of human rights defenders as a legal obligation. It could make Free, Prior and Informed Consent enforceable rather than optional.
Such a treaty would not prevent development. It would ensure that development does not depend on violence, dispossession and impunity.
Defending life for everyone
Indigenous peoples are not obstacles to progress. We are defending ecosystems that sustain life far beyond our territories. Indigenous women are often at the forefront of this defence, even as we face extraordinary risks.
When defenders disappear, when others are murdered, and when young women like my niece lose their lives, it is not only our communities that suffer. The world loses those protecting land, water and biodiversity during a deep ecological crisis.
Defending life and land should not come at the cost of human lives.
Claudia Ignacio Álvarez is an Indigenous Purépecha feminist, lesbian, and environmental human rights defender from San Andrés Tziróndaro, Michoacán. Through the Red Solidaria de Derechos Humanos, she supports Indigenous and rural communities defending their territories from extractive industries and organised crime. Her work has been supported by Peace Brigades International (PBI) since 2023.
IPS UN Bureau
Follow @IPSNewsUNBureau