Le taux d’avancement affiche 97%. Le calendrier de livraison est confirmé. À Reghaïa, dans la périphérie d’Alger, la dernière ligne droite est engagée pour le […]
L’article Alger se dote d’un hôpital moderne : services, capacité… aperçu vidéo de ce nouveau pôle médical est apparu en premier sur .
Ouverte à huis clos depuis le jeudi 20 novembre, l’audience du tribunal pour enfants de Paris se penche sur le dossier d’un adolescent de 14 […]
L’article À 14 ans, il exécute un chauffeur de VTC à Marseille : l’effroyable contrat commandité par la DZ Mafia est apparu en premier sur .
La Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAII) a approuvé un financement souverain de 200 millions de dollars (plus de 100 milliards FCFA) pour le Projet de mobilité urbaine durable dans les villes du Grand Nokoué au Bénin.
« Améliorer la mobilité urbaine, la sécurité des transports et l'accès à des services inclusifs et durables ». Tel est l'objectif du Projet de mobilité urbaine durable dans le Grand Nokoué. Un financement de 200 millions de dollars a été approuvé par la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAII) dans le cadre du projet.
Les investissements portent sur des axes routiers stratégiques de Cotonou, Sèmè-Podji, Porto-Novo, Abomey-Calavi et Ouidah.
Le projet, cofinancé par l'IDA de la Banque mondiale, entend répondre à la pression d'une croissance urbaine rapide. Il prévoit des infrastructures « résilientes au changement climatique, sûres, fiables et moins polluantes ».
La mobilité électrique figure au cœur du dispositif, avec l'électrification progressive des taxis-motos, les célèbres Zémidjan. Un programme pilote sera suivi d'un déploiement à grande échelle et d'un soutien à la filière locale des motos électriques.
Cinq composantes structurent l'intervention : renforcement de la gouvernance du secteur, professionnalisation des opérateurs, amélioration du transport public multimodal, électrification des motos et appui institutionnel. Le projet inclut notamment l'opérationnalisation de nouveaux services de transport public et la création d'infrastructures adaptées au multimodal.
Classé catégorie A, le projet comporte des « risques environnementaux et sociaux élevés ». Les travaux toucheront un « écosystème lagunaire côtier sensible », incluant plusieurs zones protégées autour du lac Nokoué.
Les autorités devront gérer les impacts liés au dragage, à la biodiversité, à la pollution ou encore au traitement des batteries des motos électriques. Un vaste corpus d'instruments (PEES, CGES, EIES, PAR, plans de gestion) a été préparé pour encadrer l'ensemble des opérations. La Convention de Ramsar a donné son aval après examen des évaluations environnementales.
Le chantier entraînera des déplacements économiques et fonciers. Sur certaines sections, 746 personnes affectées ont été recensées. Le PAR prévoit une « indemnisation au coût de remplacement intégral ».
Le remplacement des motos à essence pourrait affecter les revenus des conducteurs. Un programme d'accompagnement facilitera l'accès aux motos électriques et proposera des alternatives économiques.
Intégration du genre et de la sécurité
La dimension genre est intégrée dans la conception : espaces sécurisés dans les stations, éclairage renforcé, prévention des violences sexistes. Les risques d'exploitation et d'abus sexuels sont jugés « faibles » par la Banque mondiale.
Un mécanisme de règlement des griefs fonctionnera à quatre niveaux. La Banque mondiale et la BAII mèneront des missions conjointes au moins deux fois par an. Un groupe de suivi tiers inclura autorités locales et société civile.