Beides sind sie die absoluten Superstars ihrer Sportart: Tennis-Ass Roger Federer (37) und Golfer Tiger Woods (42). Nach seinem Auftaktsieg an den Swiss Indoors in Basel spricht Roger über sein Verhältnis zum Tiger.
Nach jahrelanger Krise mit Abstürzen privater Natur und Konflikten mit dem Gesetz erlebt Golfer Tiger Woods (42) in den letzten Wochen wieder eine Blütezeit. Ende September gewinnt der US-Amerikaner nach fünfjähriger Durststrecke wieder ein grosses PGA-Turnier und spielt auch am Ryder Cup mit.
Woods geniesst mit seinen 14 Major-Titeln einen ähnlichen Superstar-Status wie Roger Federer (37) im Tennis mit seinen 20 Majors. Die beiden kennen sich schon viele Jahre. Nicht zuletzt auch wegen früheren gemeinsamen Sponsoren. Der «Tiger» sass oft auf der Tribüne bei Federers grossen Siegen wie an den US Open.
In letzter Zeit hat sich ihr Verhältnis aber verändert, wie der Schweizer an der Pressekonferenz nach seinem Startsieg in Basel an den Swiss Indoors erklärt, als er auf Woods angesprochen wird.
«Er hat seine Nummer gewechselt»«Ich habe ihn schon lange nicht mehr gesehen. Früher mit der Gillette-Kampagne haben wir uns natürlich ab und zu wieder gesehen. Auch durch Nike. Aber das war auch selten. Es ging mehr so darum, viel Glück zu wünschen oder ein ‹Machs gut!›. Als dann seine Probleme kamen, wurde er unerreichbar und hat auch seine Nummer gewechselt», sagt Federer.
Sie seien praktisch nie in der gleichen Stadt gewesen. Roger: «Ich habe mich aber trotz allem gefreut, dass er jetzt wieder besser drauf ist. Wieder gesund ist und gut spielt. Er hat mich sehr unterstützt. Wir hatten es ja auch lustig mit dem Kampf um mehr Grand Slams. Leider ist er stehen geblieben. Ich würde mich freuen, ihn wieder einmal zu sehen.» (rib)
Vorne Samthandschuhe, hinten Dreckwäsche: Der Wahlkampf zwischen Ursula Wyss (SP) und Alec von Graffenried (GFL) war der wohl schmutzigste, den Bern je gesehen hat. Nochmals habe sie keine Lust darauf, sagt Wyss. Doch was genau ist geschehen?
Sie versuchten den Schein zu wahren: Als Ursula Wyss (45, SP) und Alec von Graffenried (56, GFL) 2017 um das Amt des Stapi kämpften, vermieden sie gegen aussen jegliche Konfrontation.
Doch das war alles Fassade: Hinter den Kulissen tobte ein schmutziger Wahlkampf, wie ihn Bern selten erlebt hatte. Und das zwischen zwei Gesinnungsgenossen. So wurden gezielt Gerüchte gestreut, es wurde mit Indiskretionen hantiert. Vertrauliche E-Mails machten die Runde.
Davon hat Wyss genug. Wie sie in der «Berner Zeitung» sagte, tritt sie 2020 nicht mehr an. Acht Jahre in der Stadtregierung reichen ihr. Nochmals will sie sich einen derartigen Wahlkampf nicht mehr antun.
Der Sohn von Ursula Wyss musste für den Wahlkampf herhaltenDas Wyss-Lager behauptete Anfang 2017, von Graffenried versuche nebulös Einfluss auf eine Amtsstelle zu nehmen. Und von Graffenrieds Wahl-Mannschaft schreckte nicht vor Wyss' Familie zurück: Sie machte es zum Thema, dass ausgerechnet Sozialdemokratin Wyss ihren Sohn auf eine Privatschule schickt. Oder sie hausierten mit dem Führerausweisentzug von Wyss bei den Medien.
Am Ende entschieden sich die Wähler für von Graffenried: Mit 57,9 Prozent schlug das Mitglied der Grünen Freien Liste (GFL) die Genossin. Und die beiden mussten fortan in der Stadtberner Regierung zusammenarbeiten. «Wir werden nicht am letzten halben Jahr, in dem wir uns gestritten haben, anknüpfen», sagte der Sieger zu SRF. «Sondern an den 20 Jahren, die wir uns vorher kennen. Ich bin sehr zuversichtlich, dass wir sehr rasch wieder in einen kooperativen Modus wechseln können.»
Zusammen im Nationalrat gewesenDie beiden Politiker kannten sich vor allem auch aus dem Bundesparlament: Von Graffenried sass als Mitglied der Grünen-Fraktion ab 2007 für acht Jahre im Nationalrat. Wyss war bereits 1999 in die grosse Kammer gewählt worden. Von 2006 bis 2012 war sie als SP-Fraktionschefin im Bundeshaus eine der wichtigsten Spitzenpolitikerinnen ihrer Partei.
Am 25. November 2012 wurde Wyss dann in die fünfköpfige Berner Stadtregierung gewählt, weshalb sie auch per März 2013 aus dem Nationalrat zurücktrat.
Doch eben, bei der Stichwahl zum Stadtpräsidenten im Januar 2017 unterlag Wyss gegen von Graffenried für die Nachfolge des langjährigen SP-Stapis Alexander Tschäppät (†66).
«Zäme geits» war von Graffenrieds Motto im Wahlkampf gewesen. Künftig «geits» in der Bundesstadt dann ohne Ursula Wyss. (vfc)
Le Bénin a atteint un taux de réalisation de 80,2%. C'est ce qui ressort de l'évaluation 2018 des réformes, politiques, programmes et projets de l'Uemoa mises en œuvre par le Bénin. Des performances qui selon le Chargé de programme Politiques sectorielles à la Cellule de suivi de l'intégration régionale au ministère de l'Economie et des Finances, Lamine Touré, peuvent être améliorées en tenant compte rigoureusement de toutes les directives.
Les performances du Bénin en matière de mise en œuvre des réformes sont très satisfaisantes. Même si des efforts restent à faire pour une réelle démarcation. C'est ce qui peut être déduit de la revue 2018 sur le mise en œuvre des réformes. Les secteurs sur lesquels s'est basée l'évaluation sont la gouvernance économique et convergence, le marché commun et les réformes sectorielles. Chargé de programme Politiques sectorielles à la Cellule de suivi de l'intégration régionale au ministère de l'Economie et des Finances, Lamine Touré, a expliqué où en est on arrivé. Le Bénin en matière de la gouvernance économique et convergence, a atteint 88,15%. Mais « La Directive n°02/2014/Cm/Uemoa relative à la réglementation de la maîtrise d'ouvrage public déléguée, le processus d'internalisation se poursuit », a précisé M. Touré C'est ce qui a permis d'atteindre selon Lamine Touré, ce taux.
En matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, le Bénin s'en sort avec un taux de 100 %. Ce qui révèle que la lutte engagée par le chef de l'Etat a porté ses fruits. Ce qui permet au Bénin de renforcer le dispositif en la matière afin de garder la tendance.
En ce qui concerne l'harmonisation du cadre juridique, comptable et statistique des finances publiques, il affiche 75,73%. Mais dans ce cas seulement une directive a été entièrement mise en œuvre sur les sept.
Par rapport aux autres directives, elles varient entre 50,0% et 85,0%. Cet indicateur prend en compte la passation des marchés publics dont les directives sont appliquées à 88,15%.
En dehors de la Directive n°03/97/Cm/Uemoa portant création d'un Conseil national de la comptabilité dans les Etats membres de l'Uemoa (Cnc) avec une performance de 80,0%, les structures nationales du Syscoa, indique un taux de 95%. En évaluant la surveillance multilatérale, l'application des réformes permet d'atteindre 82,5%. Ici, le ratio de la masse salariale/ recette fiscale et la pression fiscale au titre des critères de second rang n'a pu être respecté. 69,10% atteint en ce qui est du marché commun. Lamine A. Touré explique que le Bénin a des difficultés sur la mise en œuvre de certaines directives notamment le cas de la concurrence (9,38%), la liberté de circulation (36,11%).
Les quatre directives relatives à la libre circulation et à l'établissement des docteurs vétérinaires, des médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes n'ont pu être transposées dans ce cas. Pour Lamine Touré, « Des lois nationales existantes fondées sur la réciprocité sont en cours de révision pour les rendre conformes aux textes communautaires ».
Le cas des réformes sectorielles portant sur 53 textes, la performance atteinte par le Bénin est de 83,30% surtout dans les secteurs transports et facilitation des transports ; les télécommunications ; l'agriculture, l'environnement et les mines ; le développement humain et social ; l'artisanat et qualité. Globalemement, des efforts se font dans tous les secteurs afin de sortir de meilleures performances outre que ce qui transparaît dans l'évaluation 2018 de la revue.
Ce qui montre les efforts du gouvernement en matière de mise en œuvre des réformes politiques, programmes et projets de l'Uemoa.
G.A.
Les écoles primaires des communes de Bopa et de Houéyogbey enregistrent un déficit d'enseignants. C'est ce qu'a annoncé ce vendredi 19 octobre 2018, le chef de la région pédagogique Bopa/Houéyogbey, Désiré Gbèlèmè, au préfet du département du Mono, Komlan Sena Sedzro Zinsou, lors de sa tournée statutaire.
Selon le Chef de la région pédagogique (CRP) Désiré Gbèlèmè, la commune de Bopa possède 565 classes dans 101 écoles. Pour l'année 2018-2019, la localité nécessite 115 enseignants et au moins 85% de ses écoles sont installées sur les terres noires. Aussi, l'état des voies ne permet-il pas de s'y rendre inopinément pour procéder à des contrôles.
Au-delà de ces difficultés, renseigne Désiré Gbèlèmè, les directions des écoles sont cambriolées et les voleurs s'emparent du peu de matériels didactiques disponibles.
Une situation qui empire le niveau des apprentissages et les résultats de fin d'année.
Dans la commune de Houéyogbey, le CRP a fait part de l'utilité de 115 enseignants. Les populations ont dénoncé le déséquilibre dans la répartition du peu d'enseignants dont dispose la commune.
Le directeur départemental des enseignements maternel et primaire du Mono, Lambert Bossou, a reconnu le manque criard d'enseignants dans les commune de Bopa et Houéyogbey. Il a rassuré le préfet et la population que les actions seront menées dans les plus brefs délais pour résoudre ces problèmes.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Der ehemalige Logistikchef der Schwyzer Kantonspolizei hat zwischen 2008 und 2017 Munition bestellt, die intern nicht verwendet wurde. Er umging interne Kontrollen und missbrauchte das Vertrauen der Vorgesetzten. Die Deliktsumme beläuft sich auf rund 180'000 Franken.
Der Ex-Logistikchef der Schwyzer Polizei bestellte Munition im Wert von 180'000 Franken – die aber gar nie von den Beamten gebraucht wurde. «Es ist wirklich erstaunlich, dass das deliktische Verhalten des Beschuldigten über all die Jahre unbemerkt blieb», sagte Roland Pfyl, Vorsteher der Finanzkontrolle, am Mittwoch in Schwyz.
Unbemerkt von allen Kontrollinstanzen schmuggelte der Beamte demnach die Munition an den Kontrollen vorbei. Und nun fehlt jede Spur von den Geschossen. «Die gelieferte Munition ist mit Ausnahme von drei Kisten nicht auffindbar», heisst es in dem vorgestellten Bericht der Finanzkontrolle. Damit nicht genug: Neben der Munition beschaffte sich der Ex-Logistikchef Dienstwaffen der Kapo. Neun Pistolen wurden bei dem Mann gefunden.
Was der Ex-Logistikchef mit der unrechtmässig bestellten Munition und den Waffen anstellte, ist (noch) nicht bekannt. Es könne nicht ausgeschlossen werden, dass er das Material weiterverkaufte. Unter anderem mit diesen Fragen beschäftigt sich nun die Bundesanwaltschaft.
Im Darknet mit Waffen gehandeltBereits im Februar aber hatte die Bundeskriminalpolizei den zivilen Mitarbeiter der Kantonspolizei festgenommen unter dem Verdacht, an illegalem Waffen- und Munitionshandel im Internet beteiligt gewesen zu sein. Anschliessend wurde er freigestellt und im April fristlos entlassen. Für ihn gilt aufgrund es laufenden Strafverfahrens die Unschuldsvermutung. Er befindet sich nicht mehr in Untersuchungshaft.
Aber: Wie konnte es überhaupt so weit kommen? Zumal die Finanzkontrolle bereits 2013 festgestellt hatte, dass die entsprechenden Prozesse bei der Materialbeschaffung und -bewirtschaftung «zu wenig strukturiert» und die verwendeten IT-Systeme nicht angemessen seien, wie es im Bericht heisst.
Unglückliche Umstände hätten zu einer Verzögerung der damals vorgeschlagenen Massnahmen beigetragen. Die Umsetzungsdauer und die Priorität der Umsetzung sei aus Sicht der Finanzkontrolle «nicht befriedigend». Damals aber erkannte die Finanzkontrolle keine Hinweise auf die kriminellen Tätigkeiten des Logistikchefs.
Für Pfyl ist klar: Der langjährige Mitarbeiter missbrauchte das grosse Vertrauen, das er in seiner Position geniessen konnte und nutzte es massiv aus. Von blindem Vertrauen will Pfyl nicht sprechen. Offenbar gab es aber unzureichende Kontrollen. Man habe sicher bei gewissen Bestellungen zu wenig genau hingeschaut, so Pfyl.
Klar ist für die Finanzkontrolle auch: Es besteht Handlungsbedarf bei der Materialbeschaffung und -bewirtschaftung. Es sei nun wichtig, dass die Kantonspolizei ein umfassendes internes Kontrollsystem einführt. Pfyl sprach auch von einem Verhaltenskodex oder einer Anlaufstelle für Whistleblower. (SDA/jmh)
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COPENHAGEN, 24 October 2018 – The multi-pronged and multi-level responses to migration challenges in Denmark and Sweden have been in focus during a two-day field visit by members of the OSCE Parliamentary Assembly’s Ad Hoc Committee on Migration, led by Chair Nahima Lanjri (MP, Belgium).
The OSCE PA delegation noted that authorities on the national and local levels, working with non-governmental organizations, have responded effectively to the refugee and migrant crisis that took hold in late 2015, but that there is room for improvement in clarifying legal rights of asylum seekers, and in particular ensuring that unaccompanied minors are fully protected. Ad Hoc Committee members welcomed positive achievements in employment rates for refugees in both countries but observed that a long-term strategy was needed in both countries to create more inclusive societies.
Lanjri and several other members of the OSCE PA Ad Hoc Committee on Migration started their visit in Malmo, Sweden, on Monday, and wrapped up in Copenhagen on Tuesday. They met with representatives from the Swedish and Danish migration authorities, local officials, border police, school administrators, the international community, civil society, and migrants and refugees to assess current developments.
The delegation included Ad Hoc Committee Vice-Chair Isabel Santos (MP, Portugal) and members Haydar Akar (MP, Turkey), Jan Bauer (MP, Czech Republic), Margareta Cederfelt (MP, Sweden), Kyriakos Hadjiyianni (MP, Cyprus), Mehmet Sait Kirazoglu (MP, Turkey), and Georgios Varemenos (MP, Greece), as well as Head of the Danish Delegation to the OSCE PA Peter Juel Jensen and OSCE PA member Soeren Soendergaard (MP, Denmark).
The OSCE parliamentarians noted the extraordinary efforts made by governments in processing the large number of asylum claims made in 2015/6, as well as the continued challenges to provide housing, quality schooling, and, in the case of recognized refugees, access to the labour market. Committee members recognized the difficult task to implement the growing number of return decisions. All OSCE countries should ensure that international humanitarian obligations are fully upheld for asylum seekers and rejected asylum seekers alike, Ad Hoc Committee members said.
“On one hand, the challenges faced by Denmark and Sweden are unique, but in other ways they are not unlike the challenges faced by countries throughout Europe,” said Lanjri. “Other OSCE countries can learn from their experiences, including integration initiatives to provide language training to refugees and by giving them opportunities in the labour market. Sweden is also encouraging private entrepreneurship through a pilot project in Malmo, a city with an incredible potential due to its young population and great diversity, where more than 180 nationalities are represented.”
She added that consideration should be given to reevaluating the restrictions on family reunification for asylum seekers who have received temporary protection status in Denmark. Greater attention should also be paid to the unique needs of unaccompanied minors and effective strategies must be developed to address the issue of missing minors and young people and to prevent this problem, which can be seen throughout Europe.
Cederfelt, who serves as OSCE PA Vice-President and Deputy Head of the Swedish Delegation, stressed the need for developing long-term and comprehensive strategies that consider the need to provide integration opportunities for migrants and support for the municipal governments that shoulder so much of the burden in providing essential services.
“All countries in Europe, whether they are points of entry, transit countries or countries of destination for migrants, must work together to ensure that these challenges are addressed in a fair and equitable way,” Cederfelt said. “We will never have an effective response to migration unless we work together on the international, national and subnational levels, involving civil society and providing necessary resources to local governments.”
During the visit, topics of discussion included developments in improving the legislative framework and the need for responsibilities to be shared fairly between countries as well as between municipalities within countries. Delegation members observed living facilities for asylum seekers in Denmark, both those beginning their asylum application procedures and rejected asylum seekers.
Members also commended the work of humanitarian and NGOs working with migrants and refugees and urged greater support for voluntary return and integration schemes such as those offered by the International Organization for Migration.
The Ad Hoc Committee on Migration was established following a unanimous decision taken by the Standing Committee on 25 February 2016 in Vienna. For more information on the OSCE PA’s work on the migration issue, please click here.
Photos of the Sweden-Denmark visit are available on Flickr.Plus de 250 nouveaux cas de cancer du sein ont été enregistrés de janvier à septembre 2018 à Chlef, a-t-on appris dimanche lors d’une journée d’information sur le cancer du sein et du col de l’utérus organisée par les services de la santé de la wilaya.
Depuis début janvier à fin septembre dernier, la wilaya a enregistré 258 cas de cancer du sein, a indiqué Dr. Belkourissate Abdelkader, chargé du fichier du cancer à l’établissement public hospitalier «Frères Badj» de Chlef, dans une communication qu’il a présentée à l’occasion. «Avec ce nombre d’atteintes, le cancer du sein vient en première place des cancers enregistrés au niveau du service d’oncologie de cet hôpital», a-t-il ajouté. Dr. Belkourissate a également fait état d’un «certain recul» enregistré dans le nombre d’atteintes par le cancer du col de l’utérus, comparativement aux années précédentes. Ce type de cancer est placé au 17e rang des cancers enregistrés au niveau du dit service, ayant recensé 411 cas de cancer (tous types confondus) durant cette année 2018. Le même spécialiste a souligné l’importance du fichier relatif aux malades du cancer qui représente, a-t-il dit, «une base de donnée exhaustive sur les cas d’atteintes par le cancer, leur développement et leur traitement, tout en reflétant l’état des lieux de cette maladie dans notre société».
Selon les chiffres fournis par le chargé du fichier du cancer, la catégorie d’âge la plus exposée se situe entre 40 et 45 ans, sachant qu’en Algérie, le cancer du sein est généralement détecté vers 35 ans, une spécificité propre aux populations du Maghreb, a-t-il observé. «Si le cancer du sein est généralement connu pour être une maladie féminine, cela n’empêche pas qu’il peut aussi toucher les hommes», a fait savoir Dr. Belkourissate, signalant un cas d’atteinte de cancer du sein détecté cette année chez un homme. «C’est le 2e cas détecté durant mon parcours professionnel», a-t-il révélé. Dans son intervention à l’occasion, le directeur de la santé de Chlef, Messaoud Guelfen, a loué l’organisation de cette journée de sensibilisation, qui fait suite à la campagne de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus, initiée à travers de nombreuses localités de Chlef. Il a salué, à cet effet, les efforts et conseils prodigués dans le cadre de cette campagne par le staff médical local et la mission médiale, conduite par le Pr. Chafi, spécialiste en obstétrique et accouchement au CHU d’Oran, venu à Chlef dans le cadre d’une opération de jumelage avec l’hôpital de Chorfa.
Le Pr Chafi s’est félicité de l’engouement des femmes pour cette campagne de dépistage, reflétant, selon lui, «leur prise de conscience à l’égard de cette maladie, comparativement aux années précédentes». Il a également relevé l’importance du dépistage précoce de cette maladie, dont trois quart des cas sont malheureusement détectés à un stade avancé, a-t-il déploré. Dans sa communication intitulée «Environnement et cancer», le Pr. Chafi a cité la «pollution environnementale, causée notamment par l’homme, dont les émanations de fumée produits par les moteurs diesel et la cigarette, outre les produits chimiques (utilisés pour l’entretien corporel) à l’origine d’une majorité des cas d’atteintes de cancer». D’autres campagnes de dépistage précoce du cancer du sein et du col de l’utérus sont prévues «dans les prochains jours» au niveau de l’hôpital «Frères Khellif» de Chorfa, a annoncé, à l’occasion, la directrice de cet établissement de santé publique.
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Le président Paul Biya, 85 ans dont 35 au pouvoir, a été réélu lundi pour un septième mandat avec 71,28% des suffrages, alors que l’opposant Maurice Kamto, qui arrive deuxième, parle de «faux» chiffres officiels et revendique la victoire.
Si le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a «pris note» des résultats et appelé ce que d’éventuelles contestations électorales suivent «les canaux légaux», le département d’Etat américain a relevé «un certain nombre d’irrégularités avant, pendant et après le vote du 7 octobre», créant l’»impression que l’élection n’était pas crédible ou vraiment libre et équitable. Vainqueur dans neuf des dix régions du Cameroun selon les résultats donnés par le Conseil constitutionnel, Paul Biya a écrasé ses adversaires avec des scores officiels sans appel: 92,91% dans le Sud, 89,21% dans l’Extrême-Nord, 81,62% dans le Nord. «Nous rejetons solennellement et catégoriquement ces résultats fabriqués et refusons de reconnaître la légitimité du chef de l’Etat», a réagi Maurice Kamto – officiellement deuxième avec 14,23% des voix – dans deux vidéos, en anglais et en français, en ligne. L’opposant, qui revendique la victoire depuis le lendemain du scrutin, annonce des scores différents: 39,74% contre 38,47% pour Paul Biya selon ses chiffres «consolidés» contenus dans un «document que (nous) mettrons à la disposition du public». Les avocats de M. Kamto avaient dénoncé des «fraudes massives» et des cas présumés d’irrégularités, preuves à l’appui, la semaine dernière devant le Conseil constitutionnel. «Nous utiliserons tous les moyens de droit pour faire rétablir la vérité des urnes», ajoute M. Kamto. Pour sa première participation à la présidentielle, Cabral Libii, l’un des plus jeunes candidats, est classé troisième avec 6,28%. Il est suivi respectivement de Joshua Osih (3,35%), Adamou Ndam Njoya (1,73%), Garga Haman Adji (1,55%), Frankline Ndifor (0,67%), Serge Espoir Matomba et Akere Muna (0,35%), dont la candidature avait été retirée la veille du scrutin au profit de Maurice Kamto. Depuis 1982, Paul Biya règne en maître absolu au Cameroun, où il a tout verrouillé pour assurer son maintien à la tête du pays, s’appuyant sur l’administration et sur un parti-Etat, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) qu’il a créé en 1985.
Déploiement sécuritaire à Yaoundé
L’annonce des résultats intervient deux semaines après le vote: au Cameroun, le Conseil constitutionnel étudie les recours post-électoraux avant de proclamer les résultats officiels quinze jours après le scrutin. Ils ne peuvent plus alors être contestés. Lundi matin, un fort déploiement sécuritaire était visible à Yaoundé aux abords de la Poste centrale où certains avaient appelé sur les réseaux sociaux à manifester contre l’annonce des résultats. Des camions anti-émeutes, des militaires et des dizaines de policiers étaient stationnés dans le quartier.
Dimanche, une manifestation à Douala, souhaitée par un député de l’opposition pour «dénoncer les fraudes massives et honteuses» qui ont selon lui marqué le scrutin, avait été interdite et empêchée. Une trentaine de personnes ont été arrêtées. «Les personnes qui ont voulu braver (l’interdiction de la marche) ont été interpellées et répondront de leurs actes devant la justice», a indiqué une source administrative. Deux journalistes ont été brièvement interpellés et le député à l’initiative de la marche, Jean-Michel Nintcheu, du Social Democratic Front (SDF), le principal parti d’opposition, a été retenu chez lui par un déploiement policier, selon son parti.
«Coups de feu à Buea»
Lundi matin, quand commençait la proclamation des résultats de la présidentielle à Yaoundé, des coups de feu ont été entendus à Buea, la capitale de la région du Sud-Ouest, frappée depuis un an par un conflit meurtrier entre des séparatistes anglophones et l’armée, ont rapporté des témoins à l’AFP. «On a entendu beaucoup de coups de feu ce matin», a déclaré un habitant de Buea.
Les tirs provenaient des quartiers Mile16 et Great Soppo, qui ont déjà été le théâtre d’affrontements entre les séparatistes et l’armée dans le passé, selon un autre témoin. Les coups de feu ont ensuite cessé. Une source sécuritaire a démenti à l’AFP que des combats avaient eu lieu dans la ville lundi. Dans les deux régions anglophones (Sud-Ouest et Nord-Ouest), l’armée avait été déployée en nombre pour combattre des groupes épars de séparatistes qui réclament l’indépendance des régions à majorité anglophone de ce pays majoritairement francophone. Les affrontements entre l’armée et des séparatistes sont devenus quotidiens dans ces deux régions, et ont déjà forcé plus de 300.000 personnes à fuir leur domicile.
Avant d’entamer la proclamation des résultats, le Conseil constitutionnel avait étudié depuis hier 18 recours post-électoraux, qu’il a tous rejetés. Les trois principaux candidats de l’opposition – Maurice Kamto, Joshua Osih et Cabral Libii – avaient introduits des recours en annulation partielle ou totale du scrutin, dénonçant des «fraudes massives et systématiques».
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