En visite au Bénin, le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Mahmat Fakirfait a rencontré le chef de l'Etat Patrice Talon. L'organisation du prochain sommet de l'Ua ainsi que les questions qui touchent les priorités de l'organisation, étaient au menu des échanges entre les deux personnalités. Le président de la Commission de l'Union africaine est revenu au cours des échanges, sur les progrès enregistrés dans le cadre de l'intégration africaine. Des progrès qui touchent notamment la zone de libre-échange continentale, le marché unique des transports aérien et le protocole sur la liberté de mouvements des personnes et des biens dans l'espace africain.
Les questions liées à la paix et la sécurité en Afrique n'ont pas été occultées. L'objectif de l'Ua, est de pouvoir faire taire les armes sur le continent d'ici 2020. Moussa Mahmat Fakirfait et Patrice Talon ont relevé avec satisfaction les efforts importants qui ont été faits dans des régions du continent où, persistent des foyers de tensions ou de conflits.
En ce qui concerne l'approfondissement de l'intégration africaine, au cours cette année, trois projets phares ont été lancés, a informé le président à la Commission de l'Ua. Il s'agit entre autres, de la mise en place de la zone de libre-échange continentale, le protocole sur la liberté de mouvement et d'établissement des citoyens africains en Afrique et enfin, le marché unique des transports aériens sur le continent.
Le Bénin, souligne-t-on, est très engagé sur les questions d'intégration des peuples africains.
F. A. A.
Le boycott des cours, dans les paliers moyen et secondaire, pour réclamer la généralisation de l’enseignement de la langue amazighe, s’étend et fait tache d’huile.
Des élèves de certains établissements scolaires à Béjaïa, notamment ceux du palier secondaire, ont décidé spontanément de boycotter, hier, les cours pour revendiquer “l’enseignement obligatoire de la langue amazighe et sa généralisation”.
Il s’agit, apprend-on de sources concordantes du secteur de l’éducation de Béjaïa, des lycéens du Technicum de Sidi-Aïch, du lycée Debbih-Cherif d’Akbou et ceux d’Akfadou, d’El-Kseur et d’Aokas. Les lycéens de ces trois localités, précisent nos sources, ont déserté les bancs de leur établissement scolaire depuis avant-hier.
C’est à partir de ces trois régions que le mouvement de protestation des lycéens est lancé avant que ceux de Sidi-Aïch et d’Akbou leurs emboîtent le pas hier. “Effectivement, les élèves des lycées de ces régions ont boycotté les cours depuis hier à Aokas, à Akfadou et à El-Kseur. À El-Kseur, en plus des lycéens qui ont boycotté les cours, les collégiens de cette ville ont déserté leur collège pour investir la rue”, nous a confirmé le coordinateur de wilaya de Béjaïa du Cnapeste, Slimane Zenati. Il est à souligner que ce mouvement de boycott des cours par ces lycéens et la marche des collégiens sont suscités par des rumeurs ayant circulé, notamment sur les réseaux sociaux, depuis quelques jours, faisant état de certaines régions du pays où l’enseignement de la langue amazighe est refusé par les élèves et leurs parents. Paradoxalement pour le même motif, c’est-à-dire qu’ils refusent que tamazight soit enseignée que dans certaines wilayas. La photo d’une marche de parents d’élèves à Jijel contre l’enseignement de la langue amazighe, non authentifiée, a été postée sur les réseaux sociaux au début de l’année scolaire en cours.
D’où cette protestation des élèves à Béjaïa, et bien avant les lycéens et collégiens de certaines régions de la wilaya de Tizi Ouzou, pour exiger des pouvoirs publics une décision pour “l’enseignement obligatoire et non facultatif de la langue amazighe et sa généralisation à travers tous les établissements scolaires du pays”.
Ce boycott des cours par les lycéens de ces cinq localités de la wilaya risque de faire tache d’huile. En effet, il risque de se propager à travers tous les établissements scolaires de Kabylie si le pouvoir ne les rassurre pas sur le caractère obligatoire de l’enseignement de la langue amazighe et de sa généralisation, et si leurs parents ne s’impliquent pas pour épargner à la région un boycott scolaire bis.
L. OUBIRA
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Les deux communautés se sont ainsi entendues sur l’ouverture de la frontière à raison de deux fois par mois pour permettre à leurs ressortissants de perpétuer les visites familiales et aux caravaniers des deux rives d’effectuer leurs échanges commerciaux en toute légalité.
Pour Brahim Ghouma, membre du Conseil de la nation et secrétaire national des sages et notables du Tassili N’Ajjer, le cadre humanitaire ne doit pas primer sur l’ouverture de la frontière algéro-libyenne car cette décision, qui était au centre des débats menés lors de la dernière rencontre avec les représentants du Haut conseil social des Touareg libyens à Djanet (Illizi), doit obéir à certaines conditions imposées par la crise sécuritaire qui prévaut aux frontières. La première condition, a-t-on appris d’un notable de la région, porte sur la nécessité d’assainir le fichier d’état civil pour pouvoir identifier les origines des populations devant bénéficier du libre accès avec pour but de se rendre à leurs familles et proches, et pour que cet alibi ne soit pas exploité à des fins de contrebande. L’Aménokal N’Ajjer a préconisé la délivrance de cartes spéciales reconnues par les différents corps de sécurité, afin de faciliter le contrôle transfrontalier, mais surtout pour resserrer l’étau autour des trafiquants de tout bord qui écument la région.
Le débat a également été axé sur la nécessité d’étudier la possibilité de mettre une stratégie commune pour lutter contre le crime organisé ou tout autre risque susceptible de compromettre le traité portant les points négociés lors de cette réunion supervisée, faut-il le signaler, par une commission de sécurité dépêchée d’Alger. M. Ghouma, précise notre source, a mis en exergue les relations nouées entre les deux communautés et leur importance dans la gestion des alliances d’intérêts politique et économique et de ce territoire miné par les conflits d’ordre communautaire. Il a également rappelé le rôle joué par les Kel Ajjer dans la sécurisation des voies caravanières et des rapports de protection entretenus avec les villes frontalières, dont Ghât, Al Aweinat, Owbari et Ghadamès. La délégation libyenne, conduite par le président du bureau du conseil supérieur des Touareg libyens, Moulay Guedidi Guenidi, voit en cette démarche, louable à juste titre, une étape cruciale pour s’unir et s’organiser à retrouver la cohésion dans la région des Kel Ajjer à même de lutter contre les ambitions et velléités sécessionnistes.
Les deux communautés se sont ainsi entendues sur l’ouverture des frontières à raison de deux fois par mois pour permettre à leurs ressortissants de perpétuer les visites familiales et aux caravaniers des deux rives d’effectuer leurs échanges commerciaux en toute légalité. Au terme de cette rencontre marquée par la convivialité et la communion, les Touareg N’Ajjer ont dressé un rapport portant tous les points négociés et les propositions préconisées, lequel a été transmis aux représentants de la commission de sécurité qui, de leur côté, sont chargés de le soumettre aux hautes autorités du pays. En attendant la réponse d’Alger, les initiateurs de cette réunion tiennent à réactiver leur organisation lignagère et faire valoir des revendications témoignant d’une cohabitation millénaire que la fermeture des frontières ne peut aucunement compromettre.
RABAH KARECHE
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Finalement l’Entente n’a pu passer l’écueil égyptien. Néanmoins, l’ESS est sortie avec les honneurs.
C’est la fin de l’aventure pour l’Entente de Sétif qui est sortie, hier, avec les honneurs de la Ligue des champions d’Afrique et ce malgré le succès (2-1). Un résultat insuffisant pour rejoindre l’ES Tunis en finale (le match aller s’est soldé en faveur des égyptiens 2-0) de la plus des prestigieuse des compétitions. Le miracle n’a pas eu lieu finalement. L’entame du match est en faveur des Sétifiens.
Ces derniers vont assiéger la citadelle égyptienne en vue de refaire leur retard de deux buts. Mais le Ahly du Caire va annoncer la couleur par l’entremise de Azaro dont la frappe va être repoussé difficilement par le gardien Zeghba (10′). Les Cairotes vont récidiver quelques minutes plus tard, heureusement que Redouani est intervenu à temps pour éloigner le danger (12′). L’Entente va réagir. La frappe de Djabou (15′) passe légèrement au-dessus de la cage d’Al Chemaoui. 22′, Aiboud sert Djabou mais le ballon sera dégagé en corner.
Ce n’était que partie remise puisque Ferhanl sert magistralement Bouguelmouna au point de penalty mais voit son tir passer à quelques centimètres de la cage égyptienne. 30′, Aiboud, au deuxième poteau, rate lamentablement. 40′, contre-attaque du Ahly, Azaro sert Al Mahmoud qui rate son duel devant l’excellent gardien Zeghba. Et c’est sur ce score vierge que l’arbitre va envoyer les 22 acteurs aux vestiaires. Après la pause, les Sétifiens n’avaient d’autre alternative que de d’opter pour l’attaque à outrance.
Djabou et Djahnit vont donner le tournis à la défense du Ahly. Djabou était à deux doigts de trouver le chemin des filets. Son heading est passé à côté du cadre alors qu’il avait le but vide. Puis, viendra la 62′. Sur une erreur de marquage, Soliman prend de vitesse la défense sétifienne pour aller battre tranquillement Zeghba. La mission des Algériens va devenir compliquer. Mais cela n’a pas empêcher les Sétifiens de réagir et de remettre les pendules à l’heure par le biais de Bakir 68′.
Un but qui a eu pour effet de galvaniser l’Entente qui va réussir un deuxième but grâce à Djabou qui va servir un caviar à Ghecha 72′. Le match s’est terminé sur ce score de 2 à 1 en faveur des Sétifiens qui sont sortis sous les applaudissements nourris du public.
Nazim T.
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