La "Maison des Médias Thomas Megnassan", symbole de la presse béninoise à Cotonou, s'apprête à renaître. Après des années d'abandon, le gouvernement béninois a décidé d'y investir 115 millions FCFA pour sa rénovation.
En état de délabrement avancé, la ‘'Maison des Médias Thomas Megnassan'' sera rénovée bientôt. Le président de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC), Édouard C. Loko, s'est rendu sur les lieux, mercredi 1er octobre 2025, en compagnie de conseillers et cadres de l'institution.
« Ce que nous avons vu est alarmant », a déclaré le président de la HAAC. Murs fissurés, carreaux brisés, toit en ruine, ordinateurs hors d'usage... L'état de délabrement de l'infrastructure a profondément marqué la délégation.
Grâce à la nouvelle version de « l'Aide de l'État à la presse », ce site emblématique sera réhabilité. « C'est une réponse directe au plaidoyer de la HAAC », a salué le président, remerciant le chef de l'État Patrice Talon et le ministre des Finances.
Environ 115.000.000 FCFA seront investis pour remettre à neuf l'infrastructure.
Édouard Loko a confirmé que les travaux débuteront « avant la fin de l'année 2025 ».
Pour Alain Sessou, directeur de la Maison des Médias, c'est un soulagement. « Enfin, cette maison va renaître », a-t-il confié.
M. M.
38 personnes ou leurs ayants droits sont invitées à l'Antenne Porto-Novo de l'Agence Judiciaire de l'Etat (AJE), pour le retrait d'une pièce les concernant. Les intéressés sont invités à passer les jours ouvrables, de 14h30mn à 17h, à compter du lundi 06 octobre 2025.
L'Antenne de Porto-Novo de l'AJE se trouve dans l'enceinte de la Trésorerie Départementale de l'Ouémé en face de la gare routière d'Adjradocodji.
LISTE DES PERSONNES INVITEES A L'AJE/PORTO-NOVO.
L'Association du transport aérien international (IATA), conjointement avec les parties prenantes du marché du carbone, demande aux gouvernements du monde entier de régler de toute urgence le problème de la disponibilité extrêmement limitée de crédits de carbone offerts aux compagnies aériennes pour remplir leurs obligations en vertu du Régime de compensation et de réduction de carbone pour l'aviation internationale (CORSIA).
En particulier, les signataires demandent aux gouvernements d'émettre des lettres d'autorisation (LoAs) qui permettent la mise en vente d'unités d'émissions admissibles du CORSIA à l'intention des compagnies aériennes.
L'émission en temps opportun de LoAs est essentielle pour :
• créer un marché robuste et transparent pour les UÉA du CORSIA ;
• assurer le succès de la mise en œuvre du CORSIA ; et
• préserver l'intégrité environnementale des engagements climatiques de l'aviation internationale.
« Le CORSIA est un élément vital de la stratégie climatique mondiale de l'aviation. Grâce à lui, les compagnies aériennes atténuent leur impact climatique en finançant des réductions d'émissions vérifiées dans d'autres secteurs. En générant ce financement climatique, le CORSIA joue aussi un rôle clé dans les progrès environnementaux et socioéconomiques, en particulier dans les pays en développement », a déclaré Yue Huang, directeur adjoint des politiques climatiques de l'IATA, lors de la séance Skytalks de l'OACI dans le cadre de la 42e Assemblée de l'OACI à Montréal, au Canada. Pour libérer le potentiel du financement climatique et assurer sa contribution à la décarbonation de l'aviation, poursuit-il, les États doivent autoriser l'émission d'UÉA. « C'est là un des messages principaux adressés aux 193 États membres à l'Assemblée de l'OACI », a-t-il ajouté.
« L'Afrique exprime son soutien au CORSIA. Il faut débloquer l'accès aux unités d'émissions admissibles du CORSIA et attirer le financement climatique. Cela permettra à l'Afrique de démontrer son engagement envers la durabilité et de créer des solutions mondiales avec des perspectives régionales. Il s'agit de faire en sorte que nos économies et nos exploitants aériens profitent équitablement de la transition vers un avenir faible en carbone », ajoute Adefunke Adeyemi, secrétaire générale de la Commission africaine de l'aviation civile (CAFAC).
Que sont les lettres d'autorisation (LoAs) ?
Les LoAs sont des documents officiels émis par les pays hôtes qui autorisent l'utilisation des crédits de carbone (appelés résultats d'atténuation transférés à l'échelle internationale, ou ITMO) à des fins de conformité au CORSIA, conformément à l'article 6 de l'Accord de Paris. Les lettres confirment que les réductions d'émissions associées aux crédits de carbone ne seront comptabilisées qu'une seule fois, dans le cadre du CORSIA, en exigeant du pays hôte d'appliquer un rajustement équivalent à sa propre contribution déterminée au niveau national (CDN). Sans les LoAs, les compagnies aériennes sont aux prises avec une pénurie d'unités admissibles du CORSIA, ce qui compromet le Régime et prive les promoteurs de projets des fonds des compagnies aériennes comme source de financement climatique.
L'écart entre l'offre et la demande
Selon les prévisions de l'IATA, les compagnies aériennes vont avoir besoin de 146 à 236 millions d'UÉA durant la première phase du CORSIA (2024-2026). Toutefois, l'offre actuelle d'unités d'émissions admissibles du CORSIA est limitée à 15,8 millions de crédits, rendus disponibles par le Guyana. Pour aider les États à émettre les LoAs, l'IATA a publié un document d'orientation et offre des outils pratiques et des ateliers.
Voici la liste des signataires de la déclaration commune :
Associations de l'industrie aérienne
• Association du transport aérien international
• Association des compagnies aériennes africaines
• Groupe d'action sur les transports aériens
• Airlines Association of Southern Africa
• Airlines for America
• Airlines for Europe
• Airlines International Representation in Europe
• Organisation arabe des transporteurs aériens
• Association of Asia Pacific Airlines
• Association européenne des compagnies d'aviation des régions d'Europe
• Latin American and Caribbean Air Transport Association
• Conseil national des lignes aériennes du Canada
Parties prenantes du marché du carbone
• Association internationale pour l'échange de droits d'émission
• Global Carbon Council
Promoteurs de projets
• Burnstoves
• Hestian
• Iceberg
• Koko Networks
• Korea Carbon Management
• Sistema.bio
• UpEnergy
• Valor Carbon
• WeAct
Un député du parti d'opposition Les Démocrates, s'est prononcé sur la candidature de la formation politique Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE), à la présidentielle de 2026. Djima Ogbon s'est prononcé sur Bip radio ce 02 octobre 2025.
Paul Hounkpè a été désigné candidat du parti d'opposition Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE), à la présidentielle de 2026.
Selon Djima Ogbon, député de Les Démocrates, la FCBE est loin de remporter la victoire à cette élection.
La FCBE ne peut même pas obtenir 10% sur le plan national, à plus forte raison, prétendre participer à l'élection présidentielle et espérer une victoire, croit savoir le député Démocrate sur Bip radio.
Djimon Ogbon précise qu'un parti d'opposition qui bénéfice du parrainage de partis de la mouvance présidentielle ne peut que se prêter à un « match amical ».
« Ce parti (FCBE, Ndlr) ne représente plus aucun intérêt pour l'heure », a conclu l'honorable Djima Ogbon.
Marina HOUENOU (Stag.)
A quelques heures de l'investiture officielle du duo Romuald Wadagni – Mariam Chabi Talata, la ville de Parakou est en pleine effervescence.
Des milliers de partisans et sympathisants sont attendus samedi 4 octobre 2025 à Parakou pour l'investiture du duo candidat Wadagni-Talata à la présidentielle 2026. Dans les rues de la ville, les drapeaux aux couleurs des partis de la majorité, les affiches géantes et quelques moyens de transport à l'effigie des candidats donnent déjà un air de campagne électorale avant l'heure.
Commerçants, artisans, hôteliers, restaurateurs…tous sont à pied d'œuvre pour accueillir les flots de visiteurs. « C'est historique ! Toute la ville est mobilisée. Il n'y a plus une seule chambre libre dans les hôtels de Parakou », témoigne le responsable d'un établissement hôtelier du centre-ville.
« On n'a pas vu une telle animation politique depuis des années », confie une commerçante.
L'investiture, prévue dans l'enceinte du stade municipal rénové pour l'occasion, s'annonce comme un véritable show politique. Selon les organisateurs, plus de 20 000 personnes sont attendues. Entre les délégations officielles, les militants, les curieux et les simples sympathisants, la ville s'apprête à vivre un week-end d'exception.
Romuald Wadagni, 49 ans, ministre de l'Économie et des Finances, est considéré comme l'un des piliers du système Talon.
Sa colistière, Mariam Chabi Talata, actuelle vice-présidente, incarne quant à elle la continuité institutionnelle et le symbole d'un leadership féminin fort.
Le choix de Parakou pour cette investiture n'est pas anodin : ville carrefour du nord, bastion électoral stratégique, elle représente aussi une volonté de renforcer l'ancrage national de la candidature du duo.
La pépite béninoise du football féminin Yènido Romaine Gandonou vient d'être recompensée. Le maire d'Adjarra lui a offert un vélo VTT, mercredi 1er octobre 2025
La joueuse a reçu un vélo VTT flambant neuf des mains du maire d'Adjarra, mercredi 1er octobre dernier. Yénido Romaine Gandonou est un « joyau du football national en pleine éclosion », a reconnu le maire Germain Sourou Wanvoègbè.
Romaine Gandonou a terminé meilleure buteuse de la saison 2024-2025 en première division avec 19 buts inscrits sous les couleurs des Tambours FC.
L'attaquante des U20 s'était déjà illustrée auparavant en D2, en marquant 41 buts en 15 matchs, propulsant son club vers l'élite.
En sélection nationale, la jeune attaquante de 18 ans a brillé lors du deuxième tour des éliminatoires de la Coupe du monde féminine U20 2026. Elle a inscrit un quadruplé face à la Guinée (buts à la 9ᵉ, 30ᵉ, 58ᵉ et 86ᵉ minutes), contribuant largement à la victoire écrasante des Amazones (5-1).
M. M.
Les leaders évangéliques du Bénin ont officialisé, mercredi 1er octobre 2025, leur soutien au duo Romuald Wadagni / Mariam Talata pour la présidentielle 2026. La déclaration a été lue au Palais des Congrès de Cotonou, dans une ‘'salle rouge'' pleine à craquer.
« Nous ne serons plus spectateurs. Notre voix compte. Notre prière s'élève ». C'est par ce message que cette église exprime son engagement dans le cadre de l'élection présidentielle de 2026 au Bénin. Leur soutien, les évangéliques le donnent au duo candidat Wadagni-Talata.
Par la voix de Antoine Deha, président du comité d'organisation, ils invite toute la communauté à prier pour Romuald Wadagni.
La jeunesse, par la voix de Raoul Akindes, soutient le mouvement.
Au nom des femmes évangéliques, Biaou Lucrèce a souligné que le destin du Bénin ne peut se construire sans les femmes qui dans une vision prophétique accordent leur soutien au duo.
Pour les sages évangéliques, ce choix dépasse le politique. Selon Simon Pierre Adovèlandé, « la victoire du duo est une entrée dans la promesse prophétique pour le Bénin ».
Même son de cloche chez les entrepreneurs évangéliques. Casimir Migan rappelle : « Notre engagement n'est pas politique, c'est un acte de foi. Quand le juste gouverne, le peuple se réjouit ».
Les Evangéliques ont opté pour le choix du duo Wadagni-Talata à la suite de « prière, médiation et concertation », selon la déclaration lue par Jean Aholou.
M. M.
Dans un contexte régional marqué par des menaces sécuritaires croissantes, la commune de Kalalé renforce sa couverture policière. Le lundi 29 septembre 2025, un nouveau commissariat a été officiellement ouvert à Bouca.
Un nouveau commissariat vient renforcer la sécurité à Bouca et Douncassa dans la commune de Kalalé, département du Borgou.
L'infrastructure a été inaugurée, lundi 29 septembre 2025, en présence du maire de Kalalé, des chefs des arrondissements de Bouca et Douncassa, des représentants de la communauté peulh, ainsi que la hiérarchie policière nationale et départementale. C'est à travers des bénédictions conduites par le Roi de Bouca et les responsables religieux.
Les discours officiels ont insisté sur l'importance d'une franche collaboration entre forces de l'ordre et citoyens.
Le Commandant Central des Unités Territoriales, Contrôleur général de Police Segbo Gaudens, a invité les agents à faire preuve de professionnalisme, de respect des valeurs républicaines et d'écoute.
Le tout nouveau commissaire de Bouca s'est dit prêt à relever le défi, avec l'engagement de son équipe.
La mise en place de ce commissariat constitue une avancée majeure en matière de sécurité, selon le maire de Kalalé. C'est dans cette perspective que Tidjani Boni a remercié le chef de l'État et le gouvernement pour leur réponse aux attentes des populations.
M. M.
Le contrôle de la réglementation sur les vitres teintées des véhicules a démarré, ce mercredi 1er octobre 2025, avec une phase de sensibilisation nationale menée par la police républicaine.
Dans un communiqué officiel daté du 5 septembre 2025, le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Alassane Seidou, a annoncé le lancement d'une opération nationale de contrôle des véhicules à vitres teintées. Cette première phase sera non répressive, précise le commissaire Éric Yérima, porte-parole de la police républicaine : « Il n'y aura pas de mise en fourrière ni de paiement d'amendes ».
Cette opération s'appuie sur le décret n°2017-396 du 13 juillet 2017, qui interdit l'utilisation de vitres opaques à l'avant des véhicules. Selon ce décret, le taux d'opacité autorisé ne doit pas dépasser 30 %, ce qui signifie que 70 % de la lumière doit passer à travers la vitre, permettant ainsi aux forces de l'ordre de voir clairement l'intérieur du véhicule depuis l'extérieur.
Exceptions et procédure d'autorisation
Les propriétaires de véhicules équipés de vitres légèrement teintées d'origine (usine) peuvent toutefois bénéficier d'une autorisation spéciale délivrée par l'Agence nationale des transports terrestres (ANaTT). Pour effectuer cette démarche, il faut se rendre sur https://service-public.bj/public/services/service/PS00890.
Les pièces à fournir sont l'original de la carte grise du véhicule ; une photocopie de la pièce d'identité du propriétaire. La présence physique du véhicule est également exigée. La procédure coûte 50 000 FCFA et s'effectue en moyenne sous 48 heures.
Marina HOUENOU (Stag.)
La Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB) annonce une interruption temporaire de la distribution d'eau potable dans plusieurs quartiers de Cotonou et Abomey-Calavi. La coupure est programmée du vendredi 3 octobre à 21h au samedi 4 octobre à 17h.
Dans le cadre des travaux de raccordement de nouveaux ouvrages de stockage à l'usine de Godomey, des quartiers à Cotonou et Abomey-Calavi seront privés d'eau potable du vendredi 3 octobre à l'après-midi du samedi 4 octobre 2025, selon un communiqué de la Société Béninoise des Eaux du Bénin (SONEB) publié ce jeudi.
« Nous invitons les populations à se constituer des réserves d'eau pour la période concernée », prévient la SONEB.
Les zones affectées par cette coupure incluent notamment Godomey, Womey, Cocotomey, Cococodji, Sèdégbé, Hêdomey, Tankpè, Dèkoungbé, Maria Gléta, Togoudo, Bazounkpa, Allègléta, Gbêgnigan, Kindonou, ainsi que des quartiers stratégiques de Cotonou comme Minnontin, Kouhounou, Zogbo, Fifadji, Ste-Rita, Gbèdjromèdé, Wloguèdè, Vèdoko, Houéyiho (1 et 2), Aïbatin, Fidjrossè, Akogbato, AglA, Hlazounto, Lobo-Zounkpa, entre autres.
Malgré les désagréments à venir, la SONEB assure que ces travaux visent à renforcer la capacité de stockage et de distribution d'eau potable à long terme. Elle présente par ailleurs ses excuses aux populations impactées par cette coupure.
“Ces travaux s'inscrivent dans la continuité de l'amélioration de la qualité du service d'eau potable”, précise le communiqué.
Onze personnalités ont été nommées pour siéger au sein du Conseil d'Administration de la Fondation Sèmè City, créée par décret lors du Conseil des ministres du 24 septembre dernier.
Le Conseil d'Administration de la Fondation Sèmè City compte trois membres actuels du gouvernement du président Patrice Talon, désignés au titre du Collège des « fondateurs historiques ». Il s'agit de : Romuald Wadagni, ministre de l'Économie et des Finances, Véronique Tognifodé, ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle, ainsi qu'Éléonore Yayi Ladekan, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
L'ancienne députée Sèdami Médégan Fagla rejoint également l'instance, en qualité de représentante de la Présidence de la République.
L'ex Premier ministre du Bénin, Lionel Zinsou, qui y siège comme membre du Collège des « personnalités qualifiées » est nommé Président de la Fondation.
Le Collège des « personnalités qualifiées » accueille également l'ex-ministre Marie-Odile Attanasso, l'ancien recteur de l'Université d'Abomey-Calavi Félicien Avlessi, ainsi que Stanislas Tomavo.
Trois hauts responsables de la Présidence siègent enfin au titre du Collège des « donateurs » : Maximilien Claude Cocou Olympio, coordonnateur de la Cellule juridique et conseiller juridique de la Présidence, Nounagnon Aristide Djidjoho, secrétaire général adjoint de la Présidence, et Aristide Edah-Sohou, directeur national du Contrôle financier.
La Fondation Sèmè City est dédiée à la promotion de l'innovation, de l'éducation et de la recherche.
Le Bénin subit les effets croissants du dérèglement climatique : 1,2° C d'augmentation des températures, pluies irrégulières, épisodes météorologiques violents, rareté de l'eau...des enjeux capitaux face auxquels le pays se mobilise et ne manque pas d'initiatives. Les 27 et 28 octobre 2025, Cotonou accueille le Sommet Climate Chance Afrique 2025 au Palais des Congrès.
Des populations face à un climat éprouvant
Les projections climatiques montrent une hausse continue des températures et une variabilité accrue des précipitations, qui menacent le cycle de l'eau, ressource déjà la plus vulnérable du Bénin. Le stress hydrique s'accentue, réduisant la disponibilité d'eau pour l'agriculture, la santé et l'énergie, tout en favorisant la recrudescence de maladies comme le paludisme.
Dans le secteur agricole, la diminution des rendements pousse les petits exploitants à intensifier leurs efforts, souvent au détriment de la terre, aggravant l'érosion et la déforestation. Les population côtières sont également touchées avec des inondations plus fréquentes et une ressource halieutique en déclin.
Ces problématiques s'inscrivent dans une dynamique régionale où les pays d'Afrique de l'Ouest, partageant des frontières côtières et sahéliennes, voient leurs économies fragilisées par la combinaison de ces facteurs. La contraction des ressources en eau et la perte de terres arables augmentent la pression migratoire et les tensions sociales, rendant urgente la mise en place de stratégies d'atténuation et d'adaptation.
Sur le plan gouvernemental, le Bénin a adopté plusieurs mesures dont le lancement du Cadre de Financement Vert en septembre 2024, pour la résilience climatique et la transition écologique. Ce dispositif s'appuie sur un comité de pilotage et une cellule technique d'évaluation afin d'assurer la transparence et l'efficacité des financements.
Parallèlement, le pays a renforcé son ambition de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20 % d'ici 2030, grâce à la contribution déterminée au niveau national (CDN).
Le Bénin, novateur en écologie
Le gouvernement béninois mise d'abord sur le financement vert pour canaliser des ressources vers dix secteurs stratégiques, comme les énergies renouvelables, les transports propres, ou la gestion durable de l'eau.
Parmi les projets phares, la construction de la centrale solaire FORSUN, la plus grande du pays, prévoit de réduire de 23 000t de CO₂ par an pendant 25 ans et d'étendre l'accès à l'électricité à 71 localités, notamment dans les zones rurales. Ce partenariat, cofinancé par l'AFD et l'Union européenne, illustre la volonté d'offrir une énergie propre et de diminuer les inégalités d'accès.
Dans le domaine de la restauration des écosystèmes, des initiatives locales comme les foyers améliorés Wanrou ont déjà équipé 12 000 ménages, limitant la consommation de bois de chauffe et préservant 102 858ha de forêts, ce qui équivaut à une réduction de 28 572t de CO² chaque année.
Le Sommet Climate Chance Afrique 2025, qui se tiendra les 27 et 28 octobre à Cotonou, constituera une plateforme de dialogue et d'engagement pour les solutions africaines de transition énergétique. Organisé par la mairie de Cotonou et l'association Climate Chance, il mettra en avant les expériences locales et cherchera à mobiliser les acteurs non étatiques afin de renforcer la résilience du continent.
Le Bénin se positionne comme un laboratoire d'innovation climatique en Afrique de l'Ouest, combinant financement vert, énergie solaire, restauration des écosystèmes et coopération internationale. Cependant, la route reste ardue. Dans des zones où la priorité demeure souvent la sécurité ou le développement, l'écologie apparaît comme secondaire dans ce climat en mutation.
Omar Sylla
X : @Le_Ndar_Ndar
La capitale sénégalaise accueillera, du 30 novembre au 7 décembre 2025, la première édition du Festival des Arts et de la Culture de l'Afrique de l'Ouest (ECOFEST), un événement dédié à la célébration de la richesse et de la diversité du patrimoine artistique et culturel ouest-africain, qu'il soit matériel ou immatériel.
Issu de la volonté des Chefs d'État et de Gouvernement de faire de la culture un pilier de l'intégration régionale, ECOFEST voit le jour grâce à la collaboration entre les Commissions de la CEDEAO, de l'UEMOA et l'État du Sénégal. Après un important travail préparatoire impliquant experts et professionnels du secteur, le Sénégal se prépare à accueillir cette première édition.
Placée sous le thème : « Mutations et crises politiques en Afrique de l'Ouest : que peut faire la culture ? », cette rencontre inédite invite à une réflexion profonde sur le rôle que peut jouer la culture face aux bouleversements sociaux et politiques que traverse la région.
Dans un contexte marqué par la fragilité, les risques de désintégration et la perte de cohésion sociale, la culture apparaît comme un levier d'unité, un moteur de paix et un vecteur d'intégration régionale. Elle constitue un socle de rassemblement pour les peuples d'Afrique de l'Ouest, unis par des histoires et des valeurs communes.
Au-delà d'une simple manifestation artistique, ECOFEST se veut un espace d'échange, de valorisation des identités, de renforcement des liens entre les peuples et de promotion de l'économie créative à l'échelle régionale. Il offre aux populations l'opportunité d'affirmer leurs aspirations, leur diversité et leur volonté de vivre ensemble.
À travers ce thème, ECOFEST 2025 ambitionne de susciter un dialogue ouvert entre artistes, institutions, acteurs culturels et citoyens, afin d'explorer les réponses que la culture peut apporter aux mutations en cours. L'événement vise également à renforcer les politiques culturelles et à encourager des approches innovantes pour une Afrique de l'Ouest plus solidaire et tournée vers l'avenir.
La Rédaction
Le chef du 3ᵉ arrondissement de Parakou et président des Buffles FC, Ibrahim Chabi Mama, n'est plus.
Deuil au conseil municipal de Parakou ! Le chef du 3ᵉ arrondissement de Parakou, Ibrahim Chabi Mama est décédé dans l'après-midi de ce mercredi 1er octobre 2025.
L'illustre disparu occupait le poste de CA 3 depuis la réorganisation municipale de 2020. Avant cela, Ibrahim Chabi Mama a été premier adjoint au maire de Parakou.
Sa dispartion plonge également le football en deuil et surtout Buffles FC du Borgou dont il est le président.
Enseignant de profession, Ibrahim Chabi Mama dispense aussi des cours de SVT.
Les obsèques de l'illustre disparu se dérouleront ce jeudi 2 octobre selon les rites islamiques.
M. M.
Une délégation des ministres conseillers conduite par le coordonnateur, Janvier Yahouédéhou, a effectué une visite sur le site de construction de la cité administrative d'Abomey-Calavi ce mardi 30 septembre 2025.
A Ahossougbéta, localité situé dans l'arrondissement de Togba, commune d'Abomey-Calavi, se dresse sur un domaine de 40 hectares, le projet pharaonique de construction d'une cité administrative.
La cité en cours de construction va abriter 16 bâtiments administratifs de type R+3, destinés à regrouper les cabinets ministériels ainsi que leurs différentes directions. L'infrastructure comprendra notamment un restaurant, des centres de conférence et des bureaux fonctionnels.
Le projet inclut également des infrastructures complémentaires telles que des parkings, un Centre médical, des équipements modernes de communication, ainsi qu'un service de bus destiné au transport du personnel.
Sa réalisation s'inscrit dans la volonté du gouvernement de bâtir une administration publique efficiente, moderne et accessible, soutenue par un leadership déterminé à faire avancer le pays avec constance et vision.
Le coordonnateur des ministres conseillers s'est dit fier du rythme soutenu d'évolution de cette infrastructure qui, d'après lui, va abriter environ 8 000 personnes.
Le projet selon Mariam Djaouga Sacca, ministre conseillère aux affaires sociales et au travail, s'inscrit pleinement dans la politique gouvernementale visant à rapprocher l'administration des citoyens et à offrir des conditions de travail améliorées aux fonctionnaires.
F. A. A.
Bernard Degboe, ancien conseiller à la Cour constitutionnelle, est décédé le 28 septembre 2025.
La Cour constitutionnelle du Bénin est en deuil ! Le magistrat Bernard Degboe, ex conseiller de l'institution, s'est éteint à l'âge de 74 ans le dimanche 28 septembre 2025.
Né vers 1951 à Djègbadji, dans la commune de Ouidah, Bernard Degboe a connu un parcours exemplaire. D'abord greffier, il embrasse ensuite la magistrature. Sa carrière le mène à plusieurs postes de responsabilité, notamment comme directeur de cabinet au ministère du Travail et de la Fonction publique.
En 2008, il est nommé conseiller à la Cour constitutionnelle sous la présidence de Me Robert Dossou. Il sera reconduit en 2013 avec l'équipe dirigée par le professeur Théodore Holo. Son mandat s'est achevé en 2018, sous la présidence de Joseph Djogbénou.
Paix à son âme !
M. M.
Trois jours après sa disparition, un homme a été retrouvé mort dans un puits, un canard à la main, lundi 30 septembre 2025 au quartier Djimè, Abomey.
Le drame remonterait à la nuit du 28 au 29 septembre dernier. Selon les témoignages, l'homme aurait tenté de voler des canards dans la cour d'une maison.
Réveillés par les bruits, les habitants n'ont vu personne, mais ont retrouvé une paire de chaussures laissée sur place. L'une d'elles a permis d'identifier un suspect.
« Nous avons saisi la police pour déclarer cela. Mais depuis ce temps-là, nous étions à sa recherche », a expliqué Antonin Tassinon, chef du quartier Djimè, à la télévision SRTB.
« Bizarrement, ce matin très tôt, il y a une odeur qui a alerté ceux qui sont dans la maison. (…) Il y avait un puits à l'intérieur. Les gens sont allés jeter un coup d'œil dedans-là et ils ont vu l'intéressé déjà mort avec le canard en main », a expliqué le chef quartier.
Les forces de l'ordre et les sapeurs-pompiers ont procédé à la récupération du corps.
Selon les habitants, l'homme aurait déjà volé une partie des canards avant de revenir chercher le reste.
M. M.
Dans le cadre de la 3ème édition du Festival international du bien être mental (FIBEM), 07 artistes peintres présenteront 33 toiles sur le thème : « Santé mentale et lien social ». L'exposition, soutenue par l'Association art et bien-être mental, se tient du 3 au 24 octobre 2025 à VIPP Interstis, à Cotonou.
Sept (07) artistes peintres exposeront trente-trois (33) peintures sur le thème : « Santé mentale et lien social » au cours de la 3ème édition du Festival international du bien être mental (FIBEM), qui se déroule du3 au 24 octobre prochain. Les artistes peintres concernés sont Princesse Keïrath, Charbel Maurille, Iris Hounkanrin, Amola Boussou, Blythe Atemenou, Axel-Loïc Akanni et Saphir.
Il y aura également le vernissage de l'exposition ce vendredi 03 Octobre 2025 à 19h00 à VIPP Interstis, à Cotonou, place du marché Ganhi.
Cette activité est l'occasion de découvrir comment l'art peut contribuer la santé mentale.
Marina HOUENOU (Stag)
A sept mois de l'élection présidentielle de 2026, la section communale de Oké-Owo du Mouvement des Elites Engagées pour l'Emancipation du Bénin (Moele-Bénin) a exprimé son « soutien sans réserve » au candidat Romuald Wadagni.
Les militants et responsables du Mouvement des Elites Engagées pour l'Emancipation du Bénin (Moele-Bénin) ont porté leur choix pour la présidentielle 2026 sur Romuald Wadagni.
Dans une déclaration publiée le 28 septembre 2025, la section communale d'Oké-Owo à Savè a exprimé sa « totale adhésion et son soutien sans réserve » au candidat de la mouvance présidentielle.
Pour ces militants, Wadagni incarne la relève et l'espérance, dans la droite ligne de l'action de Patrice Talon. Leur engagement fait suite à la visite le 31 août dernier du président du parti Moele-Bénin, Jacques Ayadji. « Préparer nos candidats pour les communales et les législatives, mais pour la présidentielle, suivre le choix du président Talon », avait rappelé le président du parti. A la suite de cette visite, le congrès extraordinaire du 5 septembre a entériné la candidature de Wadagni, qui s'était rendu au siège du parti à la veille de l'événement.
À Oké-Owo, l'adhésion au choix Wadagni ne se limite pas à une ligne politique. C'est aussi une affaire de bilan.
Sous la présidence de Talon, la transformation de la localité est visible, selon des responsables de la section. Les militants citent, entre autres, le bitumage de la route inter-États n°5, axe vital entre Savè et Oké-Owo ; la mise en place d'un commissariat d'arrondissement ; l'accès renforcé à l'eau potable ; et la démolition des obstacles au franchissement du fleuve Okpara.
« Ce sont des preuves que le développement, la justice territoriale et l'équité ne sont pas des slogans, mais des réalités palpables », indique la déclaration.
La base de Moele-Bénin à Oké-Owo voit en Romuald Wadagni le candidat capable de faire mieux encore. « Avec lui, l'accélération remplacera la simple continuité », précise la déclaration.
La section promet de mener une campagne sans relâche dans « chaque hameau, chaque village, chaque quartier de l'arrondissement d'Okpara et de la commune de Savè ».
« Romuald Wadagni, c'est le souffle neuf dans la continuité, l'accélération dans la stabilité », conclut la déclaration.
M. M.
A sept mois de l'élection présidentielle de 2026, la section communale de Oké-Owo du Mouvement des Elites Engagées pour l'Emancipation du Bénin (Moele-Bénin) a exprimé son « soutien sans réserve » au candidat Romuald Wadagni.
Les militants et responsables du Mouvement des Elites Engagées pour l'Emancipation du Bénin (Moele-Bénin) ont porté leur choix pour la présidentielle 2026 sur Romuald Wadagni.
Dans une déclaration publiée le 28 septembre 2025, la section communale d'Oké-Owo à Savè a exprimé sa « totale adhésion et son soutien sans réserve » au candidat de la mouvance présidentielle.
Pour ces militants, Wadagni incarne la relève et l'espérance, dans la droite ligne de l'action de Patrice Talon. Leur engagement fait suite à la visite le 31 août dernier du président du parti Moele-Bénin, Jacques Ayadji. « Préparer nos candidats pour les communales et les législatives, mais pour la présidentielle, suivre le choix du président Talon », avait rappelé le président du parti. A la suite de cette visite, le congrès extraordinaire du 5 septembre a entériné la candidature de Wadagni, qui s'était rendu au siège du parti à la veille de l'événement.
À Oké-Owo, l'adhésion au choix Wadagni ne se limite pas à une ligne politique. C'est aussi une affaire de bilan.
Sous la présidence de Talon, la transformation de la localité est visible, selon des responsables de la section. Les militants citent, entre autres, le bitumage de la route inter-États n°5, axe vital entre Savè et Oké-Owo ; la mise en place d'un commissariat d'arrondissement ; l'accès renforcé à l'eau potable ; et la démolition des obstacles au franchissement du fleuve Okpara.
« Ce sont des preuves que le développement, la justice territoriale et l'équité ne sont pas des slogans, mais des réalités palpables », indique la déclaration.
La base de Moele-Bénin à Oké-Owo voit en Romuald Wadagni le candidat capable de faire mieux encore. « Avec lui, l'accélération remplacera la simple continuité », précise la déclaration.
La section promet de mener une campagne sans relâche dans « chaque hameau, chaque village, chaque quartier de l'arrondissement d'Okpara et de la commune de Savè ».
« Romuald Wadagni, c'est le souffle neuf dans la continuité, l'accélération dans la stabilité », conclut la déclaration.
M. M.