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24 Heures au Bénin

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Updated: 2 days 18 hours ago

Un « égoun-goun » poignarde à mort un jeune homme

Thu, 06/14/2018 - 16:15

Un revenant appelé communément ‘'égoun-goun'' a poignardé un jeune homme à Cocotomey, un quartier de l'arrondissement de Godomey à Cotonou. L'incident s'est produit dans la nuit de ce mercredi 13 juin 2018.
Selon des témoignages, le ‘'égoun-goun'', dans sa course aux spectateurs joyeux qui essaient de lui échapper, a sorti un couteau pour poursuivre un jeune homme qu'il a poignardé dans le dos et lui a asséné des coups au moment où celui-ci s'est retourné vers lui.
Sur instruction du maître de cérémonie, appelé ‘'ballè'', le jeune homme a été conduit à l'hôpital de zone de Mènontin. Mais c'était trop tard. Le jeune homme ayant rendu l'âme avant l'arrivée à l'hôpital. Le conducteur de taxi-moto et les personnes qui ont accompagné le jeune homme à l'hôpital sont gardés par la police. Des agents de sécurité se sont rendus sur les lieux du drame pour les constats d'usage.
Le ‘'ballè'' et toutes les personnes concernées par cette affaire seront tous interpellés et présentés au procureur de la République, renseigne-t-on de source policière.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les audiences foraines de l'année 2018 lancées à Pobè

Thu, 06/14/2018 - 16:12

L'hôtel de ville de Pobè a servi de carde, ce mercredi 14 juin 2018, au lancement officiel des audiences foraines du Médiateur de la République, au titre de l'année 2018. La cérémonie de lancement, couplée avec la première audience, a été présidée par Joseph Gnonlonfoun, médiateur de la République, en présence des élus locaux et des autorités politico administrative du département de l'Ouémé.
Le directeur de cabinet du Médiateur de la République, Toungouh Zourkarnéyni, dans un exposé, a entretenu l'assistance sur les statuts, les attributs, le fonctionnement et la procédure de saisine de l'institution ainsi que ses forces et ses faiblesses.
Depuis environ 12 ans que l'institution existe au Bénin, 4500 voire 5000 réclamations des citoyens ont été déjà étudiées et 75 % des réclamations ont eu une suite favorable, a précisé Toungouh Zourkarnéyni.
Le préfet du département du Plateau, Daniel Valère Sètonnougbo, fier du choix porté sur la ville de Pobè, a remercié M. Joseph Gnonlonfoun. Pour lui, le Médiateur de la République contribue à l'amélioration de l'Etat de droit et de la gouvernance administrative. Il a invité les populations à suivre attentivement les différentes communications.
Rassurant les populations du rôle du Médiateur de la République, Joseph Gnonlonfoun a expliqué qu'il n'est ni un gendarme ni un juge. Il ne dresse pas de procès-verbaux. Il n'a pas le droit de condamner, mais il peut obtenir avec douceur ce que parfois le citoyen reçoit dans la douleur à travers les jugements et les procès de l'administration.
Les audiences foraines selon lui, sont indispensables pour le Médiateur de la République. Elles lui permettent d'entrer en relation avec les citoyens afin d'obtenir d'eux des plaintes vis-à-vis de l'administration, a informé Joseph Gnonlonfoun.
F. A. A.

Categories: Afrique

Des vivres offerts aux musulmanes de Djougou

Thu, 06/14/2018 - 16:08

Une centaine de femmes musulmanes de la ville de Djougou ont bénéficié des vivres de la part de la fondation Etisalat-Bénin, ce mercredi 13 juin 2018. C'était sous la houlette de sa directrice Dolores Chabi-Kao, en présence des responsables religieux.
Le don est composé entre autres de sacs de riz, de paquets de sucre, de pâtes alimentaires, de bidons d'huile végétale. Pour Mme Dolores Chabi-Kao, c'est une manière de remercier les femmes musulmanes qui travaillent à tout moment durant la période de carême. « Ce don va servir aux bénéficiaires pour la fête du ramadan », a-t-elle précisé.
La présidente des femmes balayeuses de Djougou, Rafiatou Adjamoussé, a remercié les donateurs en affirmant que toutes les femmes de la localité vont s'abonner au réseau Moov-Bénin. Elle a profité de l'occasion pour demander à ladite fondation d'offrir des balais aux femmes pour la salubrité de la ville.
Le représentant de l'iman central de Djougou, Fousséni Issaka Aboubacar, a au nom des femmes bénéficiaires, salué la fondation Etisalat et sa directrice pour ce geste de générosité.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

L'Ambassadeur du Maroc regrette le choix de la FBF

Thu, 06/14/2018 - 12:15

L'Ambassadeur du Royaume du Maroc près le Bénin n'est pas content du choix fait, mercredi dernier, en Russie, par la Fédération Béninoise de Football (FBF), lors de la désignation du pays hôte du Mondial 2026. S.E.M. Rachid Rguibi a confié à la presse qu'il est ''très déçu'' par la délégation béninoise qui a voté contre la candidature africaine, conduite par le Royaume chérifien.
“Je suis vraiment consterné et très déçu par la nouvelle”, a confié le diplomate marocain aux journalistes.
Sa déception est d'autant plus grande, “surtout que le Maroc portait une candidature africaine”.
“Onze pays africains dont le Bénin et l'Afrique du Sud ont décidé de tourner dos” au Maroc pour porter leur choix sur ''United 2026'', la candidature unique constituée des Etats-Unis, du Canada et du Mexique.
Le choix de la délégation béninoise est incompréhensible pour les Marocains, surtout qu'au cours des dernières années, les relations entre les deux pays se sont renforcées avec l'ouverture de la chancellerie à Cotonou et l'accréditation d'un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire en la personne de S.E.M. Rachid Rguibi.
Depuis l'arrivée de ce diplomate au Bénin, les échanges se sont multipliés entre les investisseurs marocains et les opérateurs économiques béninois. Par ailleurs, les deux pays ne cessent de renforcer la coopération dans les domaines politique, culturel et de la formation.
Un partenariat avait même été conclu entre la Fédération Marocaine de Football et la FBF, à travers la formation des arbitres, des encadreurs sportifs, sans oublier le don de matériels sportifs à la Fédération Béninoise de Football.
Au vue de tout cela, il est difficile pour les Marocains de comprendre le choix du Bénin à travers le président de la FBF, Anjorin Moucharaf.
La situation est d'autant plus déplorable surtout que la plupart des pays francophones de la sous-région, tels que le Togo, le Niger, le Burkina Faso ont voté pour l'organisation du Mondial 2026 au Maroc.

'' Il n'y a aucun problème diplomatique''

Le mal étant fait et le responsable identifié, l'Ambassadeur assure que cet incident n'aura pas de conséquences fâcheuses sur les relations bilatérales.
“Je veux être clair sur çà. Il n'y a aucun problème diplomatique entre le Bénin et le Maroc. C'est plutôt la Fédération Béninoise de Football qui a décidé de voter contre la candidature du Maroc”, a précisé S.E.M. Rachidi Rguibi.
Le trio Etats-Unis-Canada-Mexique a remporté l'organisation de la Coupe du monde 2026 avec 134 voix contre 65 pour le Maroc. Le verdict est tombé au terme du congrès de la FIFA, tenu ce 13 juin à Moscou, en présence de 200 Fédérations.
Sur le continent africain, onze pays ont porté leur choix sur le camp adverse. En dehors du Bénin, il y a le Botswana, le Cap-Vert, la Guinée, la Namibie, le Liberia, le Lesotho, la Mozambique, le Zimbabwe, la Sierra Leone et l'Afrique du Sud.

I. F.

Categories: Afrique

Le gouvernement apporte son soutien aux albinos

Thu, 06/14/2018 - 12:06

La journée internationale de sensibilisation à l'albinisme a été célébré, ce mercredi 13 Juin 2018. Elle a reçu cette fois-ci la touche des autorités dont celle de la ministre des affaires sociales et de la microfinance, Bintou Chabi Ada Taro. C'était dans la grande salle de la tour administrative à Cotonou.
Les personnes atteintes de l'albinisme ne sont pas laissées pour compte cette année au cours de la célébration de la journée internationale de sensibilisation à l'albinisme. Elles ont trouvé auprès des responsables de l'Ong "VALEUR ALBINOS" qui s'occupe de l'organisation de cette journée depuis 4 ans, la présence du ministre des affaires sociales. Très attachée aux intérêts et à la valorisation des personnes handicapées, elle s'est engagée elle-même afin que les dispositions nécessaires soient prises pour une célébration réussie à l'honneur des albinos. Toutes les structures de son département ministériel, sur son instruction, ont accompagné l'ONG pour que les personnes atteintes de l'albinisme ne se sentent pas écartées par l'intérêt qu'accorde le Gouvernement aux personnes vulnérables. Reconnaissant son attachement à cette célébration, Mme Pamela Capo Chichi a eu l'insigne honneur de saluer le dynamisme du Ministre Bintou Chabi Adam Taro. "Depuis 4 ans que nous organisons cette journée, c'est pour la première fois que le Gouvernement, à travers le Ministère des affaires sociales, s'est impliqué autant dans le succès des manifestations officielles. Je voudrais donc dire mes reconnaissances à Madame le Ministre et à tout son cabinet pour leur implication à presque tous les niveaux", a-t-elle déclaré.

La touche des autorités

La Directrice Adjointe de Cabinet, Mme Mireille Capo, a, au nom du Ministre des affaires sociales et de la Micro Finance, mis en confiance les personnes atteintes de l'albinisme de ce que le Gouvernement s'engage à leur assurer leur droit. "Vous êtes un groupe combattu, mal compris et marginalisé. Ce qui n'est pas normal. Vous revendiquez la reconnaissance, l'accès égal à tout ce que la nature et l'homme mettent à votre disposition. Vous avez raison", a-t-elle précisé. "Soyez rassurés. Cet après-midi, nous sommes à vos côtés. Ce n'est certainement pas la première fois. Ce ne sera pas non plus la dernière fois", rassure la Directrice Adjointe de Cabinet. Avant d'ajouter : " Mme la Ministre me charge de vous dire qu'elle sera à vos côtés pour que vos droits soient reconnus et respectés".
Un nouvel espoir pour les personnes atteintes de l'albinisme qui semblent être exclues de la société. Pour la représentante du ministre, il n'y a pas lieu " de ne pas se décourager face à des comportements qui tendent à les marginaliser" puisque le ministère est désormais là à leurs côtés pour défendre leur droit.
La célébration de la journée internationale de sensibilisation à l'albinisme a été précédée au Bénin, d'une marche des personnes concernées, à travers la ville de Cotonou. Une manière pour elles de revendiquer la reconnaissance de leurs droits parmi les citoyens.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

La marche vers la réorganisation du secteur éducatif

Thu, 06/14/2018 - 11:53

Le gouvernement a approuvé, mercredi 13 juin 2018, au cours du conseil des ministres, une communication relative au Plan sectoriel de l'éducation post 2015. Un plan qui vise à anticiper sur l'échéance du Plan décennal de développement du secteur de l'éducation 2006-2015.

Le gouvernement entend désormais opter pour une éducation de qualité. C'est ce qu'on peut comprendre de la décision d'anticiper sur l'élaboration d'un plan post 2015. « Dans le but d'anticiper l'échéance du Plan Décennal de Développement du Secteur de l'Education 2006-2015, notre pays a mis en place un comité technique interministériel chargé de travailler à l'élaboration du Plan sectoriel de l'Education post 2015 », renseigne le relevé du conseil des ministres. Le but de cette réforme souligne-t-il, est de « faire du capital humain, le pilier du développement de notre pays ». Cette vision « impulse les autres facteurs de production, notamment l'investissement et les équipements ».
A ce titre, certains documents ont été réalisés par le comité mis en place. Il s'agit de la note d'analyse sectorielle, du modèle de simulation financière, de la lettre de politique éducative, dont les grandes orientations engageront l'Etat béninois à l'horizon 2030. Aussi, ont-ils finalisé les cadres logiques, les plans d'actions budgétisés et les résumés stratégiques des trois blocs du système éducatif. Ces documents issus des différents travaux entrant dans le cadre de l'éducation post 2015 constituent le Plan sectoriel de l'Education. Un plan qui permettra à terme selon le compte rendu du conseil des ministres, de réaffirmer les principes et valeurs républicains, de veiller au respect des droits humains dont le droit à l'éducation constitue le préalable à l'exercice de tous les autres, d'œuvrer pour la réduction des disparités et l'amélioration de l'équité. Il permettra aussi d'améliorer l'inclusion et la qualité tout en assurant l'éducation en situation d'urgence ainsi que la sécurité à l'école et d'intégrer le numérique au secteur éducatif. Ce plan sectoriel post 2015 qui couvre la période de 2018 à 2021 est estimé à 40 milliards FCFA pour sa mise en œuvre. Mais cette cagnotte n'empêche pas « le conseil des ministres a autorisé le Ministre des Enseignements Maternel et Primaire, chef de file des Ministres en charge de l'Education à poursuivre les négociations avec les partenaires Techniques et financiers du secteur en vue de leur accompagnement ». Il sera question aussi de faire parvenir une requête de financement au Partenariat Mondial pour l'Education, qui a marqué sa disponibilité à contribuer à la mobilisation du financement. Ceci dès que possible par l'entremise du Ministre de l'Economie et des finances. Toutes ces dispositions témoignent de l'engagement du gouvernement à revoir la qualité de l'enseignement afin de redonner à l'éducation béninois, une place de choix.

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Les tennismen béninois envoyés en mission à Nairobi

Thu, 06/14/2018 - 11:06

Dans le cadre de l'édition 2018 de la Coupe Davis de Tennis qui aura lieu du18 au 24 juin 2018 en Nairobi (Kenya), le drapeau national a été remis, ce mercredi 13 juin, à la délégation béninoise. Cette cérémonie a été présidée par le Ministre du Tourisme de la Culture et des Sports, Oswald Homéky, dans les locaux dudit ministère, en présence du staff technique et les membres du Comité exécutif de la Fédération béninoise du tennis (Fbt).
C'est le capitaine Bruno Danhouan, qui a reçu des mains du ministre Oswald Homéky, le drapeau béninois. L'équipe composée de 03 tennismen s'envole, ce jeudi 14 juin, pour Nairobi afin de prendre part à la Coupe Davis 2018. Il s'agit de Magloire Yakpa, Félix Hounkpèvi, et Delmas N'Tcha. Ils seront rejoints dans la capitale kényane par Alexis Klégou qui évolue en France. « (...) c'est de votre concentration que va dépendre votre adéquation et surtout que votre mental n'affaiblisse à aucun moment. Le tennis, c'est une épreuve passionnante, mais elle est aussi contraignante et on peut perdre certes simplement parce qu'on s'est déconcentré mentalement », a déclaré le ministre aux joueurs béninois. Pour lui, le tennis reste une discipline pour laquelle on est maître du jeu. « C'est l'une des disciplines qui traduit le mieux la vérité du sport. Qui dit quand on se prépare bien, quand on travaille beaucoup et dans la discipline, les résultats sont obligatoirement positifs », a martelé Oswald Homeky. Le ministre a affirmé que l'Etat est désormais partenaire avec cette fédération et confié que le gouvernement travaille à une mobilisation du financement privé en addition des subventions qu'il peut mettre à sa disposition.
« Nous sommes à une phase où nous pouvons dire avec certitude que cela va être une réalité. Je crois donc que tout est en train de se mettre en place pour que notre pays aussi s'inscrive dans les grandes actions du tennis tout au moins au plan occidental », a ajouté Oswald Homéky. Il a tenu a remercié les dirigeants de la Fbt pour tout ce qu'ils font avant de les exhorter à continuer à tout donner à cette discipline.
L'objectif primordial pour le Bénin est d'être qualifié pour le groupe 2 Zone Afrique de la Coupe Davis de tennis (exploit réalisé en 2012). Outre le Bénin, il y aura plusieurs autres nations à cette compétition. Il s'agit entre autres, du Kenya (pays hôte), de l'Algérie, du Cameroun, du Ghana, de la Libye, de l'Angola, de la Namibie, du Rwanda, de l'Ouganda, du Nigéria, et de la Mozambique.
Bonne chance aux joueurs béninois !

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

La Démocratie selon Richard Boni Ouorou

Thu, 06/14/2018 - 10:35
Voir en ligne : InoYy3SDSRY
Categories: Afrique

« La Céna est une escroquerie politique », dixit Richard Boni Ouorou

Thu, 06/14/2018 - 08:00

Dans ce qui se présente comme un rendez-vous mensuel avec les Béninois, le politologue Richard Boni Ouorou continue de livrer, depuis Montréal au Canada où il vit, les réflexions qui sont les siennes sur le paysage politique de son pays. Ce spécialiste en conception, évaluation et conseil stratégique pour la mise en œuvre des politiques publiques estime que le processus électoral se caractérise par une inflation législative et institutionnelle qui contribue à le complexifier et à l'alourdir.

24 HEURES : En ce moment circule un document relatif à une proposition de loi qui vise à modifier le code électoral en vigueur. L'avez-vous lu ?

Richard Boni Ouorou : Oui, j'ai pris la peine de le parcourir. Et l'enseignement principal que j'en tire c'est que nous sommes loin d'avoir un système électoral stable et pérenne. Cette proposition de loi participe malheureusement de cette inflation législative et institutionnelle qui caractérise le système électoral béninois ceci depuis la création de la Céna (Commission électorale nationale autonome ndlr) qui pour moi est une véritable escroquerie politique.

C'est étonnant ce que vous affirmez à propos de la Céna qui a été présentée par tous comme une innovation démocratique majeure. En quoi est-elle une escroquerie politique ?

Voyez-vous, la Céna est née d'une fausse évidence. Celle selon laquelle l'administration publique à qui revenait l'organisation des élections était une structure partisane aux ordres du régime en place. Pour soi-disant soustraire le processus électoral de cet état de subordination, il fallait créer un organe en charge de l'organisation des élections qui soit indépendant des pouvoirs politiques. Mais seulement voilà, une fois le principe énoncé la mise en œuvre de ce qui allait être la Céna s'est faite sur des bases essentiellement politiques. En consacrant pour l'essentiel la composition du bureau de cet organe sur un principe de répartition entre le pouvoir exécutif d'une part et le pouvoir législatif d'autre part, c'est le caractère partisan de la Céna qui a été consacré dans la mesure où le chef de l'État et le parlement n'y peuvent envoyer que des individus qui relèvent de leur chapelle politique. Et c'est ce à quoi on a assisté par la suite. Qu'il vous souvienne, de terribles foires d'empoignades auxquelles on a eu droit pour le contrôle de toutes les Céna qui ont été créées. La raison non avouée de ces luttes a toujours été que le camp qui réussit à avoir la majorité des membres de la Céna prend un avantage non négligeable pour la victoire électorale. Bien évidemment, ce mode de fonctionnement veut que ceux qui sont désignés par un camp ont un devoir de loyauté et de reddition vis-à-vis de leur commanditaire. Et cette logique partisane et de subordination se répercute dans une réaction en chaîne dans le choix des membres des structures déconcentrées de cet organe. Au final, ce qu'on prétendait éviter avec l'administration publique, on y a droit avec la Céna.

Si on vous écoute bien, était-il plus acceptable que dans le cadre des élections, que ce que vous qualifiez de logique partisane et de subordination soit le fait de l'administration plutôt que de la Céna ?

Bien sûr que non !

Alors que fallait-il faire ?

L'ennui avec ce constat dressé contre l'administration publique et qui a déterminé la création de la Céna, c'est qu'il a entretenu la conception négative que tout un chacun se fait déjà de l'administration publique. Conception qui veut que cette dernière soit une machine inefficace et un adversaire pour ne pas dire un ennemi des administrés. C'est peu dire que d'affirmer que partout ailleurs l'administration publique n'a pas bonne presse mais chez nous cette mauvaise réputation est plus accentuée. Une fois qu'on a dit ça, il faut regarder la vérité en face et partir d'autres considérations. Parmi celles-ci, il y a que l'administration publique est un vecteur de développement. Elle est l'interface entre les politiques conçues par les gouvernants et la mise en œuvre de celles-ci. Il ne peut y avoir de développement sans une administration publique performante et efficace. Plutôt donc que d'œuvrer à ce que notre administration publique remplisse ses missions avec diligence, efficacité et performance, nos gouvernants renforcent contre elle les attitudes de défiance et de méfiance déjà prégnantes. Et c'est en cela que la création de la Céna est dommageable et regrettable.

Pensez-vous vraiment que l'administration publique béninoise était ou est en mesure d'organiser des élections transparentes ?

Bien sûr que ou ! Et penser le contraire c'est méconnaître la sociologie politique. Il faut quand même partir de deux choses dans l'analyse socio-politique. La première c'est que l'administration publique n'est pas essentiellement composée des partisans du régime au pouvoir. A tous ses échelons, on trouve à la fois les partisans de l'opposition, des citoyens attachés aux valeurs et aux principes républicains ou encore des individus qui bien que politiquement non engagés sont épris de justice, de vérité sur fond de convictions religieuses ou morales. Sans compter le fait que vous avez des partisans du pouvoir qui ne le sont que par opportunité mais qui se sentent opposants dans leur intime conviction. Du fait de cette donne, il ne peut y avoir nulle part au sein de l'administration publique un cabinet noir qui concocterait des plans en vue de fausser la sincérité des élections sans que les partisans de l'opposition et les autres agents publics que j'ai tantôt cités n'en soient au courant. Pour preuve, Candide Azanaï déclarait encore récemment qu'il n'était pas possible pour un gouvernement au Bénin d'ourdir un complot sans que cela ne se sache à plus ou moins grande échelle. La seconde des choses à tenir en compte dans l'analyse socio-politique est que, le fait pour l'administration publique d'organiser les élections ne s'oppose pas à ce que les acteurs politiques au sein du parlement déterminent des garanties de transparence du processus électoral au travers d'une loi. A charge pour eux de veiller à leur application. Mais cela nécessite que chaque acteur veuille jouer sa partition dont celle consistant à assumer entièrement son rôle d'opposant politique. Ce qui est loin d'être le cas comme je l'ai indiqué dans ma précédente interview. En outre, s'interroger sur la capacité ou non de l'administration publique d'organiser les élections transparentes est une façon de faire croire qu'a contrario la Céna s'acquitte de cette mission sans contestation. Ce qui n'est pas vrai. Le fameux K.O. des élections présidentielles de 2011 est là pour le prouver. Et puis, il y a quelque chose de fondamentale à intégrer : la démocratie repose sur la bonne foi. Toute initiative de quelque nature que ce soit qui prend naissance sur la méfiance ne peut que lui porter atteinte. Toute personne dans un tel système n'a pour seul devoir que d'agir de bonne foi tout en présumant pareille attitude pour toute autre personne. C'est faute d'avoir intégrer ce principe fondamental que nous n'avons de cesse de trébucher.

Vous avez parlé tout à l'heure de ''cette inflation législative et institutionnelle qui caractérise le système électoral béninois'', je vous cite. Est-ce que d'une certaine façon il ne faut pas le moderniser ? Êtes-vous contre toutes formes de modernisation du processus électoral ?

Qu'entendez-vous par modernisation ? Je crains malheureusement qu'au Bénin ce qui s'entend de la modernisation du processus électoral ne se traduise par une complexification et une lourdeur de celui-ci, sans parler du coût. En comparaison aux pays de la sous-région, les élections coûtent très chères au Bénin si on ramène le prix de chacune d'elles par habitant. À la suite de la Céna, plusieurs lois et institutions ont été créées. Et assez paradoxalement, ces réformes ont toujours officiellement eu pour but de palie les carences et insuffisances observées. Mais en réalité, c'est d'une part la volonté de contrôler davantage le processus électoral, et d'autre part la méfiance que les acteurs politiques se prêtent mutuellement qui sont en réalité le moteur de ces réformes. Le résultat de tout ceci n'a que donné lieu à une complexification et un alourdissement du système électoral. La preuve de ceci c'est que les résultats des différentes élections ne sont pas connus le soir des scrutins ou le lendemain de ceux-ci. Alors qu'en principe, au regard de toutes les élections déjà organisées, la capitalisation des acquis devrait naturellement donner lieu à un processus huilé qui relèverait d'une banalité procédurale et opérationnelle. Ce qui est très loin d'être le cas. Si en plus on ajoute le fait que le processus électoral dans son ensemble est devenu une vache à lait pour bon nombre d'acteurs, alors là on comprend l'intérêt qu'ont certains de le complexifier et de l'alourdir de plus en plus.

De tout ce qui a été mis sur pied à la suite de la Céna, est-ce qu'il y a pour vous ce dont on pouvait se passer ?

Bien évidemment. Je citerai à titre d'exemple la Lépi (Liste électorale permanente informatisée ndlr). Voilà ce qui est pour moi une autre arnaque politique. Je n'ai de cesse en ce qui concerne la Lépi de poser une question à tous les experts des questions électorales que j'ai l'occasion de croiser. Et je n'ai qu'une attitude d'embarras en termes de réponse. La question est celle-ci : pourquoi est-ce que le fichier de la carte nationale d'identité ne sert-il pas de base de données à la confection des listes électorales ? Les informations figurant sur la carte nationale d'identité sont exactement les mêmes que celles figurant sur la carte d'électeur. Quel est donc le besoin de créer celle-ci à la suite d'un processus d'enrôlement ? Y a-t-il au Bénin plus permanent comme instrument que la carte nationale d'identité ? Dans un certain nombre de pays, aucun citoyen n'effectue la moindre des démarches pour s'inscrire sur la liste électorale. Cette inscription se fait automatiquement à la suite des procédures entreprises par ailleurs. Dans ce cas de figure le citoyen se borne tout simplement à savoir d'une part, si son nom figure bel et bien sur la liste électorale et d'autre part, dans quel bureau de vote il va accomplir son devoir électoral. Il existe aujourd'hui au Bénin des outils techniques permettant de faire de même à moindre frais.

Vous n'êtes pas sans ignorer que beaucoup de citoyens n'ont pas d'acte de naissance et à fortiori de carte nationale d'identité.

Mais on n'a pas à accepter l'idée selon laquelle des individus nés dans un pays soient dépourvus de la plus élémentaire des pièces. Ça n'est pas normal. C'est en cela que l'idée du Ravec (Recensement administratif à vocation état civil ndlr) était intéressante et qu'il aurait fallu la poursuivre. Quoi qu'il en soit, il y a quelque chose d'assez simple qui devrait être connue de tous si la volonté politique était à la simplification du processus électoral : pas d'acte de naissance pas de carte d'identité, pas de carte d'identité pas de possibilité de vote ou de quoi que ce soit d'ailleurs. C'est parce qu'on a tendance à trouver des palliatifs au défaut de possession d'acte de naissance et de carte nationale d'identité qu'il existe des citoyens qui n'en soient pas pourvus et qui ne ressentent pas la nécessité de s'en pourvoir.

Du fait que vous soyez contre la Lépi, on peut parier sur le fait que vous voyez d'un mauvais œil le Ravip, le Recensement administratif à vocation d'identification de la population ?

Pas du tout. Je prends le Ravip pour ce qu'on nous a présenté à savoir un outil de développement. L'idée de l'instauration d'un numéro d'identification unique aux fins des démarches administratives et autres est une très bonne chose. Ici au Canada j'ai l'occasion de mesurer l'efficacité d'une telle initiative avec le Numéro d'assurance sociale communément appelé Nas. Vous ne pouvez rien faire sur le territoire canadien avec l'administration publique, votre employeur, les banques, les assurances, etc., sans le Nas. Mais là où j'ai des réserves sur le caractère opérationnel du Ravip en tant qu'outil de simplification administrative c'est qu'il manque deux conditions essentielles pour sa mise en œuvre. La première c'est l'absence d'un fichier national d'état civil. Il est utopique de parler de numéro d'identification unique si au départ on n'a pas une haute maîtrise en termes de sécurisation de l'état civil sur l'étendue du territoire. Car à un numéro d'identification unique doit être accolé un acte de naissance. Ce sont ces deux éléments qui suivront l'individu tout au long de sa vie jusqu'à sa mort. La seconde condition pour la mise en œuvre du Ravip est une réforme en profondeur de toutes les procédures multi-sectorielles existantes afin de faire du numéro d'identification unique le point de départ exclusif de n'importe laquelle de ces procédures. Or ceci est un vaste chantier de réformes administratives dont je n'entends pas parler. Et si ce chantier n'est pas lancé, j'ai bien peur que le Ravip serve à autre chose que je ne veux pas évoquer ici. Ceci dit, si le gouvernement actuel à l'intention de substituer la Lépi au Ravip, ce ne serait qu'un mensonge d'État parce que ce n'est pas cela qui a été dit au départ.

Autre acteur clé du processus électoral : la Cour constitutionnelle. Que pensez-vous de la nomination des juges qui composent la nouvelle mandature ?

J'ai deux réserves à faire. La première porte sur la qualité substantielle des sept personnes désignées. Aucune d'elles n'est juriste publiciste. Ce fait qu'il faut considérer comme une carence n'est pas puéril. Voyez-vous, le droit positif béninois est un droit d'essence romano-germanique. À ce titre, il est subdivisé en trois branches principales : le droit public, le droit privé et le droit mixte. Et à chacune de ces branches correspondent plusieurs matières de droit. On a ainsi le droit civil, commercial, pénal, administratif et entre autres le droit constitutionnel. La simple qualité de juriste fut-il de haut niveau ne confère pas un savoir encyclopédique dans toutes les matières de droit. D'où le fait, même pour les enseignants de rang magistraux ou des praticiens de droit renommés, de se spécialiser en une ou quelques matières de droit. Or ici, il s'agit de la Cour constitutionnelle ce qui veut dire qu'en premier lieu la matière de droit à fortement appréhender est le droit constitutionnel ou à défaut une autre matière de droit relevant du droit public. Ce n'est pas le fait du hasard si pendant longtemps les décisions de la Cour constitutionnelle ont eu une autorité inestimable dans la communauté internationale du droit. Cela tenait essentiellement en la présence en son sein d'un constitutionnaliste de réputation établie et de compétence incontestée et incontestable, je veux parler du professeur Maurice Ahanhanzo-Glèlè. J'ai bien peur qu'avec la configuration de la prochaine mandature qu'on ait droit à des errements jurisprudentiels. Ma seconde réserve porte sur la désignation de Me Joseph Djogbénou parmi ces sept juges. Le moins que je puisse dire à son sujet c'est que l'épreuve du pouvoir a révélé un personnage aux antipodes du preux chevalier qu'il semblait être en tant que membre de la société civile et plus tard député de l'opposition. Fera-t-il preuve d'indépendance vis-à-vis du chef de l'État dont il a par ailleurs été l'avocat ? J'ai vraiment de forts doutes à son sujet. Mais j'attends le voir à l'œuvre avec le secret espoir de me tromper.

Propos recueillis pour la rédaction

Categories: Afrique

Des décrets d'application adoptés pour le code des marchés publics

Thu, 06/14/2018 - 00:35

Le gouvernement a adopté en Conseil des ministres, ce mercredi 13 juin 2018, 11 décrets en vue de rendre applicable, la loi N°2017-04 du 19 octobre 2017 portant Code des marchés publics en République du Bénin.
Selon le relevé du Conseil des ministres, le nouveau Code des marchés publics est entré en vigueur en octobre 2017 et son application effective nécessite la prise de décrets spécifiques. Ceux-ci visent notamment à professionnaliser la chaîne de passation des marchés publics et à améliorer l'efficacité de l'ensemble du système de commande publique.
Il s'agit entre autres, du décret portant attributions, organisation et fonctionnement de l'Autorité de régulation des marchés publics (Armp) ; du décret portant attributions, organisation et fonctionnement de la Direction nationale de contrôle des marchés publics (Dncmp) ; du décret portant attribution, organisation et fonctionnement de la Personne responsable des marchés publics (Prmp) et de la Commission de passation des marchés publics (Cpmp). Les documents adoptés concernent également le décret portant attribution, organisation et fonctionnement des Cellules de contrôle des marchés publics (Ccmp) en République du Bénin ; le décret fixant les seuils de dépense, de sollicitation de prix et de passation, de compétences des organes de contrôle et des autorités d'approbation en République du Bénin ; le décret fixant les délais impartis aux organes de passation, de contrôle et d'approbation des marchés publics ; le décret portant règles et modalités de mise en œuvre des procédures de sollicitations de prix en République du Bénin ; le décret portant mesures spécifiques régissant les marchés publics relatifs aux besoins de défense et de sécurité nationale exigeant le secret ; le décret portant procédures d'élaboration des plans de passation des marchés publics ; le décret portant code d'éthique et de déontologie dans la commande publique ; et celui décret portant approbation des documents types de passation des marchés publics en République du Bénin.
Les autorités contractantes à tous les niveaux ont l'obligation de rendre fonctionnel le nouveau cadre institutionnel. Elles mettront en place le mécanisme d'évaluation de la performance des organes de passation et de contrôle des marchés publics ainsi instauré.
F. A. A.

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Le gouvernement adopte le décret portant statut de l'INRAB

Thu, 06/14/2018 - 00:32

Les membres du gouvernement réunis en Conseil des ministres ce mercredi 13 juin 2018, ont adopté le décret portant statut de l'Institut national des recherches agricoles du Bénin (Inrab). Les textes régissant cet institut datent des années 1996 et constituent en l'état, un frein à ses performances en raison des orientations découlant des réformes que le gouvernement a engagées dans le secteur agricole.
Selon le Conseil des ministres, il s'est avéré nécessaire de les actualiser pour permettre à l'institut de faire face aux défis actuels et futurs.
Ainsi, les nouveaux statuts introduisent des innovations structurelles aux fins de favoriser le développement et l'efficience des recherches au profit de l'économie nationale.
F. A. A.

Categories: Afrique

16 recommandations pour redynamiser le sous-secteur des énergies renouvelables

Wed, 06/13/2018 - 23:00

Les travaux de l'atelier international sur le développement et le financement des énergies renouvelables au Bénin ont pris fin ce mercredi 13 juin, à l'hôtel MB de Porto-Novo. Seize recommandations ont été élaborées à l'issue des deux journées de reflexions pour redynamiser le sous-secteur des énergies renouvelables.

« Le secteur des énergie renouvelables est un secteur prioritaire pour le gouvernement. C'est vous pour dire que même au plus haut niveau de l'Etat, il y a un engagement, il y a une implication, une volonté et comme on dit, là où il y a une volonté, il y a forcément un chemin. Et il y aura dans ce sous-secteur un vrai chemin que nous allons tous emprunter », a fait savoir le Ministre.

Il a indiqué que le Bénin dispose d'énormes potentialités en énergies renouvelables, mais qui sont à ce jour très peu valorisées. « Les énergies renouvelables peuvent, compte tenu de l'évolution rapide des technologies nous servir davantage et mieux se positionner dans le développement de notre pays » souligne-t-il.

Après deux jours de réflexion avec trois groupes travail composé de toutes les parties prenantes (opérateurs, consommateurs, experts nationaux et internationaux, responsables politico-administratifs, Partenaires techniques et financiers etc...), qui ont échangé sur quatre sujets, il ressort du compte rendu présenté par le secrétaire général du ministère de l'énergie, Jean-calaude Gbodogbé que seize recommandations ont été faites.

Le Ministre de l'énergie a apprécié la diversité des sujets abordé au cours de l'atelier. Il a pris l'engagement de donner une suite aux recommandations faites à l'issue des travaux. « Je m'engage à mettre en place, un comité plurisectoriel qui sera chargé de faire
sorte que les recommandations que vous avez faites aujourd'hui puissent avoir une suite. » a-t-il promis.

Les recommandations
1- Créer une direction de veille technologique et de valorisation des résultats des recherches
2- Etablir une coopération entre les universités, les associations professionnelles du secteur et le ministère de l'énergie. Afin que ce dernier participe à la sélection des thèmes de recherches et à la valorisation des travaux de recherche.
3- Utiliser une partie des trois francs par kilowatt heure du fonds d'électrification rurale pour contribuer au financement de la recherche sur les énergies renouvelables. La création et l'équipement des laboratoires de recherche, de l'octroi de bourses et la promotion de la concurrence entre les chercheurs grâce à la création des primes d'excellence aux meilleurs
4- Renforcer les capacités des acteurs du secteur à divers niveau en s'appuyant sur les lycées techniques, le CPPE, en pérennisant les acquis des projets MCA Bénin 2 et autres…
5- Créer et animer la revue des énergies renouvelables et organiser les séminaires périodiques d'échanges sur les recherches des énergies renouvelables et l'orientation à donner à celle-ci.
6- Rendre opérationnelle et visible la plateforme des compilations des résultats des études des expériences en cours dans le domaine.
7-Encourager une production locale et une utilisation des équipements des énergies renouvelables.
8- Encourager les projets des énergies renouvelables, le développement des activités génératrices de revenus à l'endroit des populations bénéficiaires pour leur permettre de faire face aux coûts relativement élevés de l'électricité.
9- Faciliter l'accès au foncier aux promoteurs et sécuriser leur terre à travers entre autres, les réserves des espaces pour l'implantation des projets des énergies renouvelables en cohérence avec le plan d'aménagement du territoire.
10 - Assurer la qualité des équipements de production de l'électricité à partie des énergies renouvelables des normes techniques et de la fiscalité qui les accompagne
11- Mettre en place un régis de certification des installations et de leur inscription dans un ordre de spécialistes des sources d'énergies renouvelables.
12- Renforcer les capacités de l'agence Controlec pour le contrôle de la qualité des matériels d'énergies renouvelables et leur installation.
13- Mettre en place un mécanisme d'information et d'accompagnement des acteurs du secteur privé.
14- Améliorer le mécanisme d'accès du secteur privé au fonds d'aide au développement des énergies renouvelables.
15 – Accélérer et renforcer la mise en place de mécanisme du soutien financier (1,5 milliards de dollars us) du projet biomasse électricité.
16- Créer un fonds unique autonome pour le développement des énergies renouvelables.

Marcel HOUETO

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Des greffiers dans le collimateur de la Justice

Wed, 06/13/2018 - 22:13

Les réformes engagées par le gouvernent du Bénin dans le secteur de la justice portent ses fruits. Après le scandale de plus d'un milliard révèlé en Conseil des ministres dans la gestion de l'ex greffier en Chef du tribunal de Cotonou, plusieurs autres greffiers sont dans le collimateur de la justice après enquête de l'Inspection Générale des Services Judiciaires.
Ainsi, au Tribunal de Porto-Novo, il est reproché à un greffier d'avoir légalisé des documents pour une somme de quinze mille francs sans délivrer de quittance.
A Cotonou, un manque à gagner de plus de cinquante millions de francs CFA se précise. Depuis ce matin le greffier en Chef de la Cour d'Appel de Parakou est écouté à la Bef. De sources concordantes, l'ex greffier en Chef de Ouidah a été également auditionné à la Bef.

Nous y reviendrons

Paul Tonon

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Les œuvres universitaires ouvertes au secteur privé

Wed, 06/13/2018 - 21:31

Le gouvernement vient de décider de l'ouverture des œuvres universitaires au secteur privé. La décision a été prise au cours du conseil des ministres de ce mercredi 13 juin 2018.

Sur un constat de la croissance des étudiants dans les universités publiques, le gouvernement prend des mesures pour assurer la fourniture des œuvres sociales au plus grand nombre. « Le nombre d'apprenants dans l'enseignement supérieur public dans notre pays est d'année en année en nette augmentation », souligne le relevé du conseil des ministres. Ainsi, les dispositions mises en place pour fournir à tous les étudiants le service minimum sont loin d'être parfaites. « Malgré les moyens importants que consacre l'Etat aux services fournis aux étudiants par les centres d'œuvres sociales, soit environ trois milliards par an, la qualité des prestations est insatisfaisante et l'effectif des étudiants ayant accès auxdits services reste en deçà de la moyenne », relève la même source. Il s'est avéré qu'au cours des cinq dernières années, les statistiques révèlent 2394 étudiants hébergés en moyenne par année académique sur un total moyen de 85 000 étudiants. On note environ 3235 repas en moyenne servis par jour avec le même effectif moyen. Entre autres, il est aussi à noter que 273.483 voyages-étudiants s'effectuent par année académique avec seulement 07 bus de 50 places opérationnels. Au regard de ces données, l'Etat s'est engagé à faire le point des prestations offertes dans ce cadre. Il s'est avéré que « l'Etat des lieux renseigne que la plupart des prestations sont, de fait, assurées par les opérateurs privés et ce, en l'absence d'un cadre de partenariat », souligne le conseil. « Aussi, les services transport, restauration, hébergement au profit des étudiants sont-ils assurés sans qualité attendue », confirme les enquêtes.
Ne voulant pas rester insensible à la situation, le gouvernement s'est engagé dans une nouvelle dynamique. Mais il faut remarque que « les chiffres justifient les nombreux plaidoyers des étudiants et l'administration universitaire en vue d'une réforme qui permette d'assurer des services de qualité à la communauté estudiantine ». L'Etat a alors décidé « de procéder à l'ouverture, aux partenaires privés, de toutes les prestations sociales aux étudiants en veillant à la qualité des services et à la maîtrise des coûts qui doivent être compatibles avec le pouvoir d'achat du plus grand nombre ». Cette disposition n'épargne guère le Cous dans ses prestations quotidiennes. « Le Centre des œuvres universitaires et sociales (Cous) continuera de recevoir les subventions de l'Etat, avec délégation de certaines de ses attributions aux prestataires privés », précise le conseil des ministres.

Une approche salutaire

Le conseil des ministres a autorisé que le recours à la délégation des services pour la fourniture des prestations aux étudiants dans les universités publiques soit réalité dans les prochains jours. A cet effet, il est demandé au ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ‹‹ de prendre les dispositions nécessaires pour parvenir à cette fin ».
La décision d'ouvrir aux privés l'accès aux œuvres universitaires constitue une avancée dans les solutions de satisfaction des besoins sociaux des étudiants. « Cette approche permettra de satisfaire les besoins quantitatifs et qualitatifs des services offerts aux étudiants par la délégation des niveaux de décision opérationnelle aux partenaires privés, tout en conservant au service public le niveau de décision stratégique ». Aussi, permettra-elle « d'optimiser les capacités d'accueil, améliorer les conditions minimales de confort à offrir aux étudiants et réduire les coûts supplémentaires induits par les améliorations attendues ». En dernier ressort, cette approche devra « permettre aux partenaires privés de faire valoir pleinement leur savoir-faire dans le domaine des services collectifs de restauration, d'hébergement, de transport et de couverture sanitaire ». Il est à remarquer que bien que ces dispositions nouvelles soient prises par le gouvernement, le conseil des ministres rappelle que « l'Etat conserve ses missions régaliennes relatives à la définition des résultats auxquels il aspire ». Il se charge aussi de « l'approbation des tarifs proposés par les prestataires privés ». C'est lui qui s'occupe aussi de « la supervision et du contrôle des prestations destinées aux étudiants ». Pour ce faire, le conseil des ministres ajoute qu ‘ « un cahier des charges spécifique à chaque domaine de prestations définira les responsabilités des uns et des autres ».

Giscard AMOUSSOU

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Le compte rendu du Conseil des ministres du 13 juin 2018

Wed, 06/13/2018 - 19:30

Le conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 13 juin 2018 sous la direction du Chef de l'Etat. Votre journal publie ici le compte rendu des travaux.
Veuillez cliquer sur le lien ci-après.
https://sgg.gouv.bj/cm/2018-06-13/download

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4 tennismen béninois en route pour la Coupe Davis à Naïrobi

Wed, 06/13/2018 - 19:02

Le Bénin sera présent à Naïrobi pour la Coupe Davis 2018. Ils seront quatre à prendre part à cette compétition avec beaucoup de chance de remonter dans les classements.
Les tennismen béninois participent du 18 au 24 juin 2018 à la Coupe Davis à Naïrobi. Sélectionné en tête de série Numéro 1, le Bénin sera présent avec quatre joueurs. Alexis Klégou, couronné en double au tournoi Future en 2017. Evoluant au sein du club allemand le “SpVgg Hainsacker”, un club de 2ème Division allemande, Alexis Klégou, 1225ème en simple et 680ème en double promet déjà que 2018 sera une belle année pour le Tennis béninois. Il sera avec Magloire Yakpa, Félix Hounkpevi et Delmas N'tcha.
La participation du Bénin à ce championnat avec des jeunes rompus est une nouvelle chance pour notre pays de remonter dans les classements. Cette participation est une nouvelle opportunité pour les tennismen béninois. Une victoire leur permettra d'entrer dans le groupe II zone Afrique.
La délégation béninoise quitte Cotonou demain avec 3 joueurs et leur entraîneur. Celle-ci sera rejointe à Nairobi par Alexis Klégou . Bruno Danhouan, le capitaine de l'équipe nationale sera aussi de la partie.
De sources concordantes, on apprend que avant leur départ pour Nairobi, le ministre des Sports procèdera à la cérémonie officielle de remise de drapeau dans les locaux de son ministère.

Giscard AMOUSSOU

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« Flash Tour 2018 » démarre ce 23 juin à Tori-Bossito

Wed, 06/13/2018 - 17:07

La tournée dénommée « Flash Live Tour 2018 », initié par Richard Flash, va connaître sa première prestation, le 23 juin à Tori-Bossito. L'artiste sera accompagné pour ce premier concert dans ladite commune de Petit Miguelito Officiel, Oluwa Kemy , Sessimè. Outre ceux-ci, il y a des artistes de la localité à savoir le groupe Oxygène et les frères jumeaux Zig Zag.
L'initiateur du projet, « Flash Live Tour », accompagné de son staff et de certains artistes, sont déjà à l'œuvre dans le cadre des préparatifs dudit concert. Toutes les dispositions sont entrain d'être prises au niveau de chaque acteur devant participer à cette prochaine scène pour que cet évènement soit une réussite.
L'objectif principal de ce projet est d'apporter du divertissement à toutes les populations du Bénin, à travers une tournée de spectacles dans les 77 communes.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Un module de deux classes inauguré à Kandi

Wed, 06/13/2018 - 17:01

Le quartier Madina, situé dans le deuxième arrondissement de Kandi a bénéficié d'un module de deux classes, mardi 12 juin 2018. L'inauguration a été faite par Idrissou Mohamado, président du Conseil d'Administration de la Faîtière des caisses d'épargne et de crédit agricole mutuel du Bénin (Fececam-Bénin), en présence de quelques membres de son cabinet.
Ces infrastructures sont financées par la Fececam-Bénin à un coût global de plus de 15 millions FCFA. Les apprenants du collège d'enseignement général quatre (CEG 4) pourront avoir dorénavant de salles de classes adéquates propres à eux et quitter de façon définitive les locaux de l'école maternelle.
Elèves, enseignants et parents ont salué ce geste de bienveillance faite par les responsables de la Fececam-Bénin.
Au terme de cette inauguration, Idrissou Mohamado a déclaré que la mission de sa structure est d'offrir aux populations rurales comme urbaines, des services financiers et non financiers afin d'améliorer leurs conditions de vie de tout en assurant la pérennité de son réseau.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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L'enterrement de Dahouè Doto prévu le 30 juin à Aplahoué

Wed, 06/13/2018 - 16:47

Les obsèques de l'artiste Dahouè Doto sont prévues, le samedi 30 juin prochain, à Takpatchiomè, son village natal sis à Aplahoué, dans le département du Couffo. Une réunion familiale a été organisée, mardi 12 juin 2018, pour finaliser les détails des derniers hommages à rendre à l'illustre disparu.
« Cette date est approuvée tant par la famille du disparu que par les artistes et ne souffre pas de la caution des autorités politiques et administratives », ont déclaré le frère cadet du disparu, Adjiho Doto, et le président du collectif des artistes du Couffo, Apollinaire Houénou alias Alèvi. Avant le départ pour l'inhumation, des hommages populaires seront rendus au défunt à Aplahoué, ont-ils ajouté. Le programme des obsèques sera rendu public ultérieurement.
L'artiste musicien Dahouè Doto, le roi de la danse des fesses "Gogohoun" a rendu l'âme, le dimanche 03 juin 2018, dans sa 45e année des suites d'une crise cardiaque. Il laisse 05 veuves et une quinzaine d'orphelins et une riche discographie de musiques traditionnelles Adja.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Alphonse da Silva rassure les candidats au Bac

Wed, 06/13/2018 - 15:01

Les candidats au baccalauréat 2018 plancheront dans quelques semaines.
Les candidats ont déjà commencé à retirer leurs convocations depuis, le jeudi 7 juin dernier.

Dans un communiqué, le directeur de l'Office du baccalauréat, Alphonse da Silva, explique quelques points de l'organisation et des dispositions prises pour que cet examen national se déroule dans les meilleures conditions.
« Cette année, le taux général de candidature est moins élevé. L'année dernière, nous avions eu plus de 115 000 candidats. Cette année, nous aurons 108 000 candidats », a déclaré le directeur de l'Office du Bac. Selon lui, cette baisse s'explique d'une part par le fort taux d'admission qu'il y a eu l'année passée et d'autre part, par le fait que les candidats, leurs parents et les enseignants respectent effectivement les consignes qui sont données pour que les candidats qui ne sont pas bien préparés, ne se présentent pas au baccalauréat pour un pèlerinage ou un échec. « Lorsque vous allez au baccalauréat, c'est pour réussir. Donc les candidats et leurs parents en ont pris conscience », a-t-il martelé.
Parlant des mesures prises pour que cet examen se passe dans les meilleures conditions, le directeur a annoncé que de nouveaux centres ont été ouverts à savoir les centres de Boukoumbé et d'Agouagon. Aussi, il y a-t-il une collaboration entre les trois ordres d'enseignement notamment ceux du secondaire qui sont à plus de 75 % les acteurs intervenant dans le Bac, les inspecteurs, sans oublier les enseignants du supérieur et du primaire qui interviennent respectivement en tant que superviseurs et dans le secrétariat. « Nous sommes en bonne relation et avec eux, nous discutons de l'amélioration des conditions dans lesquelles se déroule cet examen », a-t-il expliqué. Il a mentionné qu'il est à la phase de tirage des épreuves issues du tri. Ces épreuves qui tiendront compte de l'ambiance nationale sans dégrader la qualité de ces dernières. « Les candidats auront des épreuves à leur portée et le candidat moyen devrait réussir », a-t-il affirmé.
Abordant les réformes pour garantir la sécurité complète de l'examen du Bac, Alphonse da Silva a avoué que depuis quelques années, il n'y a plus de fraudes, de fuite de sujets parce que les précautions qui sont prises en amont sont très méticuleuses. « Je reste convaincu que la préparation du baccalauréat béninois est un travail fait dans la plus grande sécurité. C'est pourquoi, ce Bac est toujours convoité dans la sous-région », a-t-il ajouté.
Les candidats notamment ceux du public, ont subi trois mois de grève et ont connu une année scolaire secouée. Les compositions étaient normalement prévues pour le 18 juin et reportées pour le 16 juillet. A cet effet, le directeur rassure les candidats en ces termes « (...) nous tenons compte de ces situations pour mettre les candidats dans des conditions physiques et psychologiques optimales pour leur réussite. Les épreuves ne sont donc pas choisies au sort mathématiquement ». M
da Silva remercie tous ses collaborateurs et les exhorte à plus d'abnégation pour vaincre tout ce qui pourra constituer une barrière tendant à hypothéquer la réussite des candidats.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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