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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
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Bilan du plan stratégique de développement du secteur agricole

Sun, 05/27/2018 - 02:13

Les membres du conseil de suivi du secteur agricole étaient en conclave, ce jeudi 24 mai, à la salle de réunion du service de l'eau. Présidée par le préfet de l'Alibori Moussa Mohamado, cette séance a permis de faire un bilan des dernières recommandations en ce qui concerne le plan stratégique de développement du secteur agricole avant de projeter une feuille de route au titre de l'année 2018.
Selon le préfet Moussa Mohamadou, les recommandations formulées par les membres du conseil départemental sont en phase avec les différents documents de planification et d'investissement du fonds de développement des communes (FADEC). Ce qui permet d'affirmer que le bilan de l'organe est positif. Il a exhorté les membres de l'organe à mettre plus de professionnalisme à cette première session.
Plusieurs présentations ont été faites lors de cette assemblée. Il s'agit notamment du niveau de réalisation des recommandations, la formulation de nouvelles recommandations, le recensement et l'analyse des préoccupations des acteurs et propositions des approches de solutions.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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La police invite la population à collaborer

Sun, 05/27/2018 - 02:09

Le préfet du département du Borgou, Djibril Mama Cissé, en collaboration avec la police républicaine a sensibilisé, ce vendredi 25 mai, les populations de Parakou sur la sécurité des personnes et des biens. Cette séance a réuni les sages, notables et acteurs de la société civile.
Organisée par la direction générale de la police républicaine, elle vise une étroite collaboration entre les forces de la sécurité publique et les populations afin de leur garantir un environnement sécurisé et un climat de paix.
Selon le directeur départemental de la police républicaine, Pacôme Anato, cette séance d'information et de sensibilisation vient renforcer les stratégies des forces de sécurité publique. Il invite les populations à une franche collaboration avec la police pour assurer la sécurité dans le Borgou.
Pour le préfet Djibri Mama Cissé, cette fusion de la sécurité publique permet d'améliorer l'efficacité du dispositif sécuritaire et d'avoir des résultats positifs. Pour lui, la lutte contre l'insécurité ne peut être efficace, sans la bonne collaboration des populations. Pour la préservation de la paix des populations du département, il invite tous les acteurs à bien jouer leur rôle.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Message de l'Honorable Claudine PRUDENCIO à l'occasion de la Fête des Mères

Sat, 05/26/2018 - 23:12

Femme mère,
Femme future mère,
Femme épouse...,
Femme !

C'est une simple convention sociale qui a décidé que demain dimanche, ce jour particulier serait le tien. Jour dédié à la fête des mères.. Mais c'est une bien heureuse convention sociale.

C'est là la reconnaissance de ton statut d'éducatrice, c'est là la valorisation de ton esprit de sacrifice, c'est là la mise en valeur de ta vocation de génitrice.

Bien sûr, face à cette question, toutes les femmes ne sont pas logées à la même enseigne. Par choix, par obligation, par abnégation, toutes ne seront pas égales devant la maternité.

Néanmoins, nous méritons toutes la célébration que la présente journée nous offre. Ce n'est pas rien d'être femme et ce statut là, mérite toute la reconnaissance du monde.

C'est donc avec fierté et félicité que je viens saisir cette opportunité pour souhaiter à chaque femme béninoise, sans aucun préjudice de son statut matrimonial ou social, une très joyeuse fête des mères.

Que Dieu exauce nos voeux pour nous et surtout pour nos enfants, car n'est-ce pas là la prière première et ultime de toute mère ! Celle de voir sa progéniture s'accomplir et s'épanouir.

La fête des mères, c'est aussi la fête de l'humanité.
Bonne fête à toutes.

*Hon. Claudine Afiavi PRUDENCIO*

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Djènontin clame son innocence et parle d'intrigues politiques

Sat, 05/26/2018 - 20:02

Le Parti des Forces Cauris pour un Bénin Emergent a tenu ce samedi 26 mai, sur le stade du CEG 2 d'Abomey Calavi, l'école du parti FCBE instituée par le dernier congrès constitutif du parti. A l'ocassion de cette rencontre rehaussé par la présence de l'ancien Chef d'Etat, Thomas Boni Yayi et les cadre du parti FCBE, le député Valentin Djènontin a clamé son innoncence dans le dossier de malversations financières dans la filière coton.

« Il ne serait responsable de ma part, de ne pas vous éclairer sur l'un des sujets qui défraie la chronique depuis un moment et qui fait l'objet de tous les commentaires...Il s'agit de la la levée de l'immunité parlementaire de votre secrétaire exécutif national que je suis et celle du coodornateur de la 1ère circonscription électorale Idrissou Bako, ainsi que la demande de la poursuite du 2ème secrétaire exécutif national adjoint, le Ministre Komi Koutché. », a fait savoir le député Valentin Djènontin. Poursuivant les explications il a indiqué a avoir été écouté les 16 et 17 mai 2018, par la commission parlementaire spéciale créée à cet effet.
« Cette demande du gouvernement qui a été envoyé à l'Assemblée Nationale suit sont cours(...) Comme vous le savez tous et le gouvernement en est convaincu plus que vous même, il ne s'agit plus ni moins que d'intrigues politiques. », a-t-il souligné avant de rappeler qu'il n'a jamais été nommé Ministre de l'agriculture ni cadre de ce ministère pour être interpellé par des questions de substitution d'adjudicataire de marché d'intrants, de livraison de quantité d'intrants inférieure au payement faits au fournisseur et de la mauvaise qualité des engrais livrés. Il reconnait avoir eu le privilège et la confiance de l'ancien Chef d'Etat, Boni Yayi alors qu'il était ministre de la justice, de présider la commission interminstériel du coton de 2014 à 2015. « Cette commission ne s'est jamais mêlée aux affaires d'adjudication de marché d'intrants. », a-t-il précisé. Il a souligné qu'il s'agit d'un acharnement politique contre l'opposant qu'il est, et qui ne garde pas sa langue dans sa poche sur les dérives autoritaires du régime de la rupture depuis avril 2016.
« Du haut de cette tribune, nous venons vous rassurer chers militants et chères militantes que nous ne fuirons pas de notre pays le Bénin. Que notre immunité soit levée où pas, nous tiendrons ferme, car nous ne nous reprochons absolument rien. », a-t-il averti.

verti

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Reporters sans frontières dénonce une sanction infondée

Sat, 05/26/2018 - 17:50

Reporters sans frontières (RSF) dénonce une sanction infondée et disproportionnée après la suspension, mercredi 23 mai, de La Nouvelle Tribune, quotidien réputé proche de l'opposition, pour une série de propos jugés injurieux et outrageants à l'égard du chef de l'Etat.

"La Nouvelle Tribune, c'est fini. Au suivant", indique ce jeudi 24 mai une caricature en une du journal. La veille, la Haute autorité de la communication et de l'audiovisuel (HAAC) du Bénin a décidé de suspendre le quotidien jusqu'à nouvel ordre pour s'être “engagé depuis plusieurs mois dans un régime injurieux, outrageant et attentatoire à la vie privée du chef de l'État sur la base d'un champ lexical dévalorisant.”

L'article 55 de la loi organique relative à la HAAC précise qu'une telle sanction ne peut être prise qu'en cas de manquements aux dispositions de cette même loi. Or, pour justifier sa décision, la HAAC s'appuie sur des dispositions du code de l'information et de la communication ainsi que du code de la déontologie de la presse béninoise, sur l'injure, l'outrage, le respect de la vie privée et de l'éthique. Et ces textes ne prévoient pas de mesure de suspension pour ce type d'infraction. Joint par Reporters sans frontières (RSF), Adam Boni Tessi, le président de la HAAC a refusé de commenter la décision prise par l'organe de régulation.

“La décision de la HAAC n'est pas fondée, estime Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique de RSF. Suspendre un journal sur la base de textes qui ne prévoient pas eux-mêmes cette sanction est une aberration. La sanction apparaît également totalement disproportionnée par rapport aux faits reprochés. Tant que la HAAC aura recours à des suspensions abusives de médias qui critiquent les autorités, elle apparaîtra comme un instrument aux mains du pouvoir.”

Dans un communiqué conjoint, l'Union des professionnels des médias du Bénin (UPMB) et le Conseil national du patronat de la presse et de l'audiovisuel (CNPA-Bénin) “s'interrogent sur les motivations réelles du président de la HAAC” estimant qu'il n'existe “pas d'arguments valables devant justifier la fermeture d'un espace de liberté”.

En décembre 2016, la HAAC avait ordonné la fermeture de quatre médias audiovisuels réputés proches de l'opposition. Depuis, trois d'entre eux ont pu rouvrir, mais Sikka TV qui appartient à Sébastien Ajavon, principal opposant au chef de l'État, est toujours privée d'antenne malgré une décision de justice de mai 2017 ordonnant sa réouverture. Adam Boni Tessi était déjà le président de la HAAC à l'époque. Il avait lui-même été condamné à une amende de 76 000 euros de dommages et intérêts.

Le Bénin (84e) a perdu six place dans le Classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF en 2018.

Reporters sans frontières

https://rsf.org/fr/actualites/lun-des-journaux-les-plus-populaires-du-benin-suspendu-pour-propos-outrageants-legard-du-chef-de

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Le Togo interdit l'importation du poisson du Bénin

Sat, 05/26/2018 - 13:35

Suite au drame survenu dans la commune d'Athiémé au niveau du lac Toho avec la mort de milliers de poissons, les autorités togolaises ont pris des dispositions afin de préserver la population contre une intoxication alimentaire.
Par un communiqué conjoint en date du 24 mai 2018, signé du ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche et du ministre de la santé et de la protection sociale, des mesures conservatoires ont été prises pour contrôler la commercialisation de poissons en provenance du Bénin. Il est rappelé à travers ce communiqué qu'il a été signalé le 18 mai 2018, la découverte de milliers de poissons morts dans le lac Toho situé dans la commune d'Athiémé, ville frontalière avec le Togo. Le communiqué met l'accent sur l'information qui fait état d'un empoisonnement des poissons du lac par un produit inconnu. Cette situation inattendue, jamais enregistré, rappellent les autorités, peut être cause d'intoxication alimentaire collective grave des populations. C'est donc pour assurer la protection des populations frontalières que les dispositions ont été prises " pour intensifier des contrôles aux frontières par des services compétents en vue d'empêcher les poissons suspects sur notre territoire", précise le communiqué des ministres togolais. Aussi mettent-ils en garde : " toute cargaison de poissons en provenance du Bénin à destination du Togo, non accompagnés de certificat sanitaire sera purement et simplement saisie et détruite". Invitant les populations à la vigilance et l'application scrupuleuse des dispositions prises en la matière, les autorités togolaises souhaitent que " toute intoxication consécutive à la consommation de poissons soit immédiatement signalée au centre de santé le plus proche". Ces mesures des autorités togolaises entrent dans le cadre de la protection de leur population contre ce drame survenu au Bénin et les rumeurs sur la commercialisation des poissons contaminés vers les pays voisins.

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Théophane Ayi déplore le comportement du gouvernement

Sat, 05/26/2018 - 12:54

Invité par le Club press café Médias Plus, le promoteur de l'école supérieure d'enseignement privé, UATM GASA formation, Théophane Ayi s'insurge contre le comportement de l'Etat vis à vis des promoteurs. Une situation qui semble étouffer les établissements.

C'est à propos d'une question concernant le non payement des enseignants en position de cours à l'école supérieure UATM-GASA formation que le promoteur tente d'expliquer ce qui a conduit à cette situation. Tout en restant confiant de sa correction, Théophane Ayi pense que l'Etat aurait dû agir autrement. Il a été envoyé aux écoles privées un redressement fiscal qu'ils sont sommés à payer. M. Ayi s'explose et s'offusque contre cette attitude du gouvernement qui tend à détruire les promoteurs. « Depuis huit ans et vous voulez que je n'ai pas les impayés ? », se demande-t-il. Les écoles sont confrontées déjà aux problèmes de manque d'effectifs. Selon lui, « Si vous jugulez les manques d'effectifs et les impôts vous allez avoir des déficits de payement. C'est clair et c'est net ». La situation réelle est que, « on payait les impôts jusqu'en 2007 et à partir de ce moment on a attaqué CERCO de payer les impôts et nous nous sommes levés comme un seul homme pour dire qu'on ne payera pas les impôts ». Cette révolte a amené les autorités à prendre des dispositions d'allègement à l'endroit des écoles privées. C'est alors dira-t-il que « Madame Vicentia Boko (ministre de l'enseignement supérieur à l'époque, ndlr) a écrit à Monsieur Yayi Boni pour dire, vous ne donnez pas de subventions à ces gens là et vous voulez encore leur prendre les impôts ». C'est alors que sensible à la situation, l'ancien président a géré la situation suivant son tempérament. « M. Yayi Boni prend sa plume et écrit aux impôts en disant laisser les écoles privées d'enseignement supérieur parce que nous ne leur donnons pas de subventions », rapporte M. Ayi. Cette nouvelle a permis aux agents des
donneimpôts de ne plus envoyer des sommations à ces établissements pendant des années. « À partir de ce moment, les impôts pendant huit ans ne se sont adressés à personne d'entre nous pour dire contrôle-payement. Ils sont restés lascifs aussi. La TVA est enlevée, les impôts, on ne nous prend plus. », a-t-il expliqué.

Le revirement

Ils en étaient là quand « un gouvernement arrive pour chercher des moyens à tout prix pour pouvoir promouvoir le développement à une vitesse XY. C'est son rôle mais la vitesse doit être contrôlable », souligne M. Ayi. Promoteur et gestionnaire bon teint, il pense que « vous ne pouvez pas gérer quand vous n'avez pas totalement les moyens et vous ne pouvez pas programmer votre développement si vous n'avez pas d'argent. » Néanmoins, il est convaincu que « c'est une affaire de texte et de bon sens ». Mais il dira qu' « à partir de 2007 jusqu'en 2016, nous n'avons pas payé ». Une fois le gouvernement en place, les écoles sont interpellées. « Le nouveau gouvernement est arrivé et on nous a sommés de faire les déclarations le plus rapidement possible », confie-t-il. Il affirme que « nous n'avons pas refusé, nous avons fait les démarches qu'il faut. Nous avons opposé les écrits, nous avons tout dit. On dit, ce n'est pas mentionné dans une loi de finances. Nous mêmes nous sommes d'accord. Ce qui s'est passé et même les impôts sont au courant ou il y a du laxisme même dans le contrôle des sous au niveau de l'Etat », a-t-il expliqué. Il estime que « la logique voudrait que au lieu de redressement, sur quatre à cinq ans pour une société, qu'on exige qu'on déclare l'année en cours tout simplement et qu'on reprenne la route vue la nature sociale que nous avons ». Ce qui est bien étonnant pour le promoteur de l'UATM-GASA formation est que « en 2017, on envoie deux redressements 2014, 2015, 2016, 2017 jusqu'en août, deux redressements coup sur coup en sauvant l'année 2013 plus les quatre années ». « Nous n'avons pas refusé de payer », déclare-t-il. « 2013 fait un peu plus de 21 millions FCFA, que j'ai payé et le reste vous me dites de payer urgemment sur le même exercice. Je dis niet. Si vous voulez venez fermer la boutique », dira-t-il. « En payant ça fait des imprévus qui sont sur mon budget », fait-il savoir. « Nous avons demandé à ce que la seconde tranche, soit payée à partir d'octobre par échelonnement. D'octobre à décembre, on va payer », promet M. Ayi.

La qualité de la formation

« J'ai essayé de faire autant que je peux sans diminuer la qualité de mon enseignement », soutient-il. « On a payé les enseignants jusqu'en février », précise-t-il. Avec les nouvelles organisations dans l'enseignement supérieur, M. Théophane Ayi semble avoir pris d'autres dispositions pour mieux encadrer les étudiants de son école. « En avril, j'ai totalement fini tous mes cours. Je n'ai plus de cours à l'UATM Gasa formation », affirme-t-il. Il a opté pour cette forme « parce que j'étais inscrit depuis l'an dernier au système d'examen national et si mes étudiants ne partaient pas en stage en février et mars, ils sont en retard ». Pour le promoteur, « les envoyer en stage et dire venez faire les cours, suppose que je n'aurai pas les bulletins à temps ». Il précise que « les cours sont terminés et mes étudiants sont tous en stage ». Il explique qu'en tant que promoteur, les établissements roulent sur deux années d'exercice le plus souvent. « Le salaire des vacataires chez moi, c'est 20 millions par mois et le salaire des permanents, c'est 13,8 millions par mois. Le tout fait 33.800.000 que je verse tous les mois ». Voilà le problème.

Giscard AMOUSSOU

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Tous accrochés à l'article 35

Sat, 05/26/2018 - 11:41

(Par Roger Gbégnonvi)

​L'article 35 de la Constitution du 11 décembre 1990 dit : ‘‘Les citoyens chargés d'une fonction publique ou élus à une fonction politique ont le devoir de l'accomplir avec conscience, compétence, probité, dévouement et loyauté dans l'intérêt et le respect du bien commun.'' Comme dirait l'évangéliste Matthieu, ‘‘voilà la Loi et les Prophètes'', la Règle d'Or de notre présent heureux et de notre avenir radieux. L'article 35 aux SIX VERTUS s'adresse aussi bien à la classe politique qu'à la société civile. Il s'adresse, en fait, à tous les Béninois.
​Si la classe politique avait eu à cœur PROBITÉ et LOYAUTÉ, elle aurait retrouvé et fait juger les acteurs de l'assassinat raté de Martin Assogba, ceux de l'assassinat réussi de Bernadette Agbossou, ceux de l'enlèvement réussi suivi, peut-être, du meurtre de Pierre-Urbain Dangnivo. Quand les crimes d'Etat s'enchaînent et s'accumulent, leur odieuse et nauséeuse ‘‘perfection'' finit par vider l'Etat de sa prérogative de garantir la liberté et la sécurité des citoyens. Alors s'installe l'anarchie, sauve-qui-peut général, presque toujours suivie d'une dictature, le plus fort et les siens contre tous. Dans le premier cas, les citoyens se maltraitent, dans le second, ils sont maltraités. Le citoyen est le bien le plus précieux que l'Etat démocratique doit servir en mettant à sa disposition les conditions du bien-être.
​Aujourd'hui, il s'offre à l'Etat démocratique du Bénin une belle opportunité de s'amender de ses crimes économiques et de sang d'il y a douze ans environ. Il s'amendera en traitant avec CONSCIENCE et COMPÉTENCE le dossier scabreux du siège du nouveau Parlement, dont on sait maintenant qu'il ne sera jamais ni nouveau ni ancien. Les noms de ceux qui ont orchestré ce gigantesque détournement de notre argent devront être rendus publics, de façon toutefois à ne pas livrer les mis en cause à la vindicte populaire. Car le peuple est en colère. Les hôpitaux et les écoles n'ont pas attendu d'être informés de ce énième hold-up avant de déclencher une grève si longue qu'elle a fini par banaliser nos vies et porter atteinte au progrès de l'homme. Mais comment l'Etat de droit peut-il espérer le DÉVOUEMENT de la part des travailleurs et le RESPECT de leur engagement lorsque le médecin dans son hôpital sans matériel et l'instituteur face à ses écoliers assis sur des briques subodorent des fraudes énormes du genre ‘‘nouveau siège du Parlement'' ?
​Mais la turpitude condamnable de la classe politique ne doit pas entraîner la turpitude intolérable de la société civile qui, sentinelle avertie, garde les idées claires pour dire toujours le sens et la raison. L'actualité lui offre une belle opportunité de s'amender à propos d'une formule rappelant notre errance de la ‘‘pensée unique'' : prisonnier politique. Que ne nous égare point quelque dérive sémantique. On a beau être syndicaliste de renom ou député ayant pignon sur rue, on n'est pas et ne sera pas prisonnier politique si ce dont on est soupçonné, malversation ou trafic illégal, relève du droit commun. S'ils doivent connaître la prison sur la base de ce pourquoi les magistrats français les ont mis en examen (l'un est déjà jugé), Jérôme Cahuzac et Nicolas Sarkozy ne seront pas dits prisonniers politiques, car un politicien en prison n'est pas d'office un prisonnier politique. Jusqu'au prononcé du verdict, camarades et collègues présumés innocents ont droit à notre soutien. Mais il est de leur honneur et de celui de l'Etat de droit que la justice passe et tranche. Au demeurant, on ne va plus en prison au Bénin pour délit d'opinion. Nous avons vaincu l'idiote pensée unique.
​Concluons. Même si enfant, il a été champion de la mémorisation à l'école coranique, devenu adulte, le Béninois le plus patriote ne peut réciter par cœur les 160 articles de notre Constitution. Mais point n'est besoin, puisqu'il lui suffit d'un seul. D'où le mot d'ordre : tous accrochés à l'article 35, l'article aux six vertus, boussole de notre bien-être citoyen au Bénin !

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Incinération des poissons intoxiqués dans le lac Toho

Sat, 05/26/2018 - 04:00

Les poissons morts suite à une intoxication dans le lac Toho à Kpinnou, dans la commune d'Athiémé ont été incinérés, ce mercredi 23 mai sur un site identifié par les autorités des structures décentralisées et déconcentrées de l'Etat.
Des dispositions pratiques ont été prises avant, pendant et après l'incinération. Le site qui a servi d'incinération est éloigné d'environ 1,5km de la ferme de M. Olivier Zaga, un promoteur qui a été victime de la situation en perdant 10 tonnes de tilapia dans ses 28 enclos. Pour la calcination totale des poissons morts, la préfecture du Mono a assuré l'achat de chaux-vive, de carburant et du fagot de bois. En plus du personnel, l'Agence nationale pour la protection sociale (ANPC) a mis à disposition, une pelle adaptée pour la fouille. L'opération a été menée sous la supervision des directeurs départementaux de la santé, de l'agriculture de l'élevage et de la pêche, du cadre de vie et du développement durable, des sapeurs-pompiers, appuyés par des manœuvres qui ont mis en sachets lesdits poissons.
Selon la procédure de façon graduelle, du bois et de la chaux-vive, une première couche de poissons en sachets imbibée de carburant y est déposée. Elle a été faite jusqu'à trois couches avant l'incinération. L'équipe de supervision est restée sur les lieux jusqu'à la calcination totale des poissons.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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53 hectares

Sat, 05/26/2018 - 03:13
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Le mariage des enfants, qu'il soit forcé ou pas : ce n'est pas une bonne chose.

Fri, 05/25/2018 - 20:35

« Le mariage des enfants, qu'il soit forcé ou pas : ce n'est pas une bonne chose. ». C'est ce que nous enseigne humblement Marjolaine dans sa lettre, sélectionnée ce jour parmi 67 courriers reçus. Maire Enfant du Conseil Communal Enfant de la Commune de Dangbo, département de l'Ouémé au Bénin, Marjolaine, âgée de 14 ans, est en classe de 3e au CEG1 Dangbo. Quelle solution propose - t - elle ? Nous vous invitons à découvrir sa lettre très simple mais plein d'engagement et d'appel à l'action.

Je suis contre le mariage des enfants : Ne dites plus « mariage forcé des enfants »

CAMPAGNE NATIONALE DE PLAIDOYER DES ENFANTS

Le mariage des enfants, qu'il soit forcé ou pas : ce n'est pas une bonne chose.

Problème constaté : Le mariage des enfants.

*Qui peut résoudre ? :* Les autorités à divers niveaux, surtout les forces de l'ordre et nos parents.

*Solutions proposées :*
Interdire le thème « mariage forcé des enfants »
Punir les auteurs de ces pratiques
Sensibiliser les populations, les élèves, les apprentis sur la parenté responsable et la santé familiale.

*LOKOSSOU Marjolaine, CEG1 Dangbo en classe de 3e*
*Maire Enfant de ma Commune*

Lu et autorisé pour large diffusion
@ANACEB
Mail : conseilenfant@gmail.com
Tel : +229 96779473
www.anaceb.com
www.facebook.com/anacebenin

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Une subvention de 1,7 milliard F au profit des Osc

Fri, 05/25/2018 - 20:22

Dans le cadre du programme de renforcement et de participation de la société civile, une somme de 1,7 milliard de francs CFA vient d'être mise à la disposition des organisations de la société civile. Le Garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation, Joseph Djogbénou, a lancé l'appel à proposition pour bénéficier de cette subvention. Les organisations de la société civile, qui désirent jouir de cette subvention doivent élaborer des projets relatifs à l'amélioration des services sociaux de base aux populations.
Elles ont aussi la possibilité de concevoir des projets sur d'autres thématiques retenues par le programme.
F. A. A.

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Le Bénin obtient 9 milliards FCFA sur 20

Fri, 05/25/2018 - 20:16

Sur les 20 milliards FCFA d'obligations assimilables du trésor sur le marché financier de l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) que le Bénin a émis ce Jeudi 24 Mai 2018, le pays n'a recueilli que 9 milliards 638 millions 70 mille, soit 48, 19% du montant mis en adjudication.
Cette émission arrive à échéance le mardi 16 mars 2021, soit 36 mois après. La valeur nominale unitaire est fixée à 10 000 FCFA et le remboursement des obligations se fera en totalité le premier jour ouvrable suivant la date d'échéance. Le paiement des intérêts se fera annuellement sur la base d'un taux de 6, 25% l'an dès la première année.
Le Bénin avait déjà émis 35 milliards FCFA d'obligations assimilables du trésor sur le marché financier de l'Uemoa le vendredi 16 mars 2018. Cette émission arrive à maturité le jeudi 16 mars 2023, soit 60 mois après.
F. A. A.

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Echange des professionnels sur les projets ARCH et CSU

Fri, 05/25/2018 - 19:30

Une séance d'échanges a été organisée ce 24 mai 2018 au ministère de la santé sur l'articulation entre le projet "Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH) et la Couverture Sanitaire Universelle (CSU)". La rencontre qui a réuni des professionnels est initiée dans le cadre de la journée mondiale de la santé, célébrée sous le thème : "La couverture santé universelle : pour tous et partout".
Le but de cette séance est de partager avec les professionnels de santé, le contenu du projet ARCH ainsi que les options stratégiques envisagées pour sa mise en œuvre. Grâce aux contributions et suggestions des acteurs et professionnels de la santé, ce dispositif permettra d'assurer une couverture sanitaire universelle à toute la population béninoise, a affirmé le directeur de cabinet du ministère de la santé Lucien Toko. Il a remercié tous les acteurs ainsi que le représentant résident de l'Organisation mondial pour la santé pour leur appui technique et financier dans la tenue de la rencontre.
Selon le coordonnateur du projet Vincent Quenum, ARCH est une initiative du gouvernement, un projet qui comprend les services de protection sociale tels que : l'assurance maladie, la formation, le crédit et l'assurance retraite aux plus démunis de la population béninoise. Pour lui, la réussite dudit projet dépend en priorité des acteurs et professionnels de la santé. Il a ajouté que l'ARCH est à l'étape d'identification des bénéficiaires et reste accessible à tout citoyen qui désire bénéficier de ses services.
Une Agence Nationale de Protection Sociale sera mise en place pour une période de 5 ans.
Le coût du projet ARCH est estimé à plus de 300 milliards de FCFA.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Talon ou l'incompris

Fri, 05/25/2018 - 19:27

La Rupture, le Nouveau départ pour un Bénin révélé. Un slogan ou une réalité. Chacun observe, tout passe et tout se passe. Le peuple béninois contemple depuis des mois la gestion du pouvoir par le gouvernement de la Rupture. Petit à petit, le gouvernement Talon fait son petit bonhomme de chemin. Avec des cris de détresse comme de joie, tout évolue tant avec rupture qu'avec innovations. Dans tous les cas, la partie du peuple ne comprenant plus le chef de l'Etat, examine, bavarde et critique ses actions. Les cris de cœur n'ont pas cessé quant aux difficultés que vivent les populations béninoises. Les engagements pris par le chef de l'Etat avant et après son élection ont beau été applaudis mais les cris de cœur ne cessent de polluer l'environnement. Même le Bénin révélé lancé n'a pas comblé certaines attentes au regard des critiques acerbes contre le gouvernement de la Rupture. Les grands chantiers annoncés qui font rêver tout le peuple ne satisfont pas la soif du peuple qui continue de jeter de l'opprobre sur le gouvernement. Le déguerpissement des occupants illégaux des espaces publics pour l'asphaltage et la modernisation des rues, n'ont pas toujours reçu l'assentiment de tous, bien que cela contribue à la visibilité des villes. Aujourd'hui, il ne semble pas avoir d'action du gouvernement Talon qui ne soit l'objet de critiques acerbes tant de l'opposition que de certains regards admiratifs du chef de l'Etat. Une preuve que le Béninois reste toujours insatisfait des promesses de Talon. Le président devient l'incompris d'un peuple assoiffé de changement, d'un peuple assoiffé de la rupture sans y contribuer. La lutte contre les faux médicaments, décrétée depuis des années, qui connaît depuis quelques semaines un succès, reste une action positive et tend pourtant à préserver la santé du peuple. L'insatisfaction du peuple béninois ne datant pas d'aujourd'hui, le gouvernement n'est pas à l'abri des critiques jusqu'à la concrétisation de ses projets. Le peuple béninois n'applaudi qu'au début et à la fin. Patrice Talon ne doit donc pas s'inquiéter, si ses réformes sont positives et fondées. Les nombreux chantiers en instance pourront une fois réalisés permettre aux populations de constater de visu les actions du gouvernement de la Rupture.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Le chauffeur de Léhady Soglo interpellé

Fri, 05/25/2018 - 18:26

Le chauffeur de Léhady Soglo vient d'être interpellé par la police judiciaire. Selon certaines sources, il aurait été soumis à un certain nombre de questions pour expliquer les conditions du départ de son patron du pays. La même source indique qu'il serait reproché au chauffeur d'avoir fait obstruction à l'interpellation de son patron.
Cette interpellation du chauffeur de l'ancien maire de la ville de Cotonou intervient quelques jours après la sortie médiatique de ses parents, Nicéphore Dieudonné Soglo (ancien président de la République) et Rosine Vieyra Soglo (présidente fondatrice du parti RB) à la place des fêtes Majestic de Cotonou. A cette occasion, la présidente fondatrice et le président d'honneur de la RB ont tour à tour expliqué les conditions du braquage du parti dont ils demeurent les dépositaires légaux.
Léhady Soglo s'est réfugié en France en 2017, depuis la tentative de son interpellation, suite à sa révocation de son poste de maire de Cotonou.
F. A. A.

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Thomas Agbeva expose les réformes engagées dans le secteur

Fri, 05/25/2018 - 18:23

Informer l'opinion publique sur les réformes entreprises dans le secteur des transports en République du Bénin, c'est l'objectif du point de presse animé ce Jeudi 24 Mai 2018 par le directeur générale de l'Agence Nationale des Transports Terrestres (ANaTT), Thomas Agbeva.
Selon le conférencier, plusieurs réformes ont été engagées dans le secteur des transports au Bénin. Il s'agit entre autres du permis de conduire dont le délai d'obtention est passé de six (06) à un (01) mois au plus. Les examens pour son obtention qui se déroulaient de façon rotative sur toute l'étendue du territoire sont organisés maintenant de façon simultanée. Le système est verrouillé et rendu imperméable à la fraude, à la corruption et au favoritisme, a rassuré Thomas Agbeva. Il a rappelé que l'autorisation d'ouverture d'une auto-école est désormais exclusivement délivrée par le Ministre en charge des transports. Une lutte implacable est actuellement menée contre les auto-écoles clandestines, a-t-il informé.
Pour lui, le délai pour l'immatriculation des véhicules a été raccourci. De six (06) mois, on est passé à 48 heures pour les véhicules du corps diplomatique et assimilés en République du Bénin et à 72 heures pour les véhicules de particuliers.
« Les vitres teintées ou opaques sont réglementées par des textes. En République du Bénin, à part les ambulances, les véhicules de transport de fonds, des véhicules en charge du transport des détenus, le ou les véhicules du Président de la République et des hautes personnalités d'État, aucun véhicule ne peut circuler avec les vitres opaques. Pour avoir le droit de circuler avec un véhicule à vitres teintées, il faut avoir une autorisation du Ministre en charge des transports », a souligné le directeur général de l'ANaTT. Abordant la question de la professionnalisation des transports en République du Bénin, il a rappelé que de 1969 à 2016, seulement 47 autorisations de transport ont été délivrées sur plus de 2000 professionnels exerçant dans le secteur. Depuis 2017, les réformes entreprises ont permis d'enregistrer 114 nouvelles autorisations.
Thomas Agbeva invite les populations à se mettre en règle. Elles disposent de deux (02) mois pour se mettre à jour pour les plaques d'immatriculation et autres titres de transport, a-t-il rappelé. « Passé ce délai, nous entrerons dans une phase de répression conformément aux textes en vigueur », avertit-il.
F. A. A.

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Joseph Midodjiho alias Oloyé, libéré de prison

Fri, 05/25/2018 - 18:08

Joseph Midodjiho surnommé Oloyé est libéré ce vendredi 25 mai 2018. Il avait été mis sous mandat de dépôt, suite à l'explosion d'une cargaison d'essence de contrebande à Louho dans le 5ème arrondissement de Porto-Novo. L'incendie qui s'est produit dans la nuit du 3 au 4 octobre 2017 avait causé la mort d'une fillette de 8 ans et réduit en cendre plusieurs maisons d'habitation.
Après environ 7 mois de détention, le grand Oloyé, baron de l'essence de la contrebande est enfin libre de ses mouvements. En tant que propriétaire du camion ayant causé le drame, il avait été condamné à 24 mois de prison ferme et 2 millions de francs CFA d'amende.
Joseph Midodjiho a pu recouvrir sa liberté grâce à ses conseils qui ont fait appel à la décision rendue par le tribunal de première instance, de première classe de Porto Novo.
Après les dégâts causés par le drame de Louho, des autorités et des personnes de bonne volonté ont apporté leur assistance aux victimes pour la reconstruction des bâtiments.
Giscard AMOUSSOU

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Lnt

Fri, 05/25/2018 - 17:11
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L'affaire Dangnivo et le dossier Icc services à l'ordre du jour

Fri, 05/25/2018 - 17:07

Le procureur général près la Cour d'Appel de Cotonou, Emmanuel Opita, a indiqué ce jeudi 24 mai, au cours d'un point de presse à Cotonou que les dossiers ICC-Service et Dangnivo seront évoqués dans les prochaines semaines.
Une session complémentaire dans les semaines à venir, au cours de laquelle pourraient être évoqués les affaires ICC-Services et Dangnivo, c'est ce qu'a annoncé Emmanuel Opita, procureur général près la Cour d'Appel de Cotonou. L'affaire ICC-Services (Investment consultancy and computering services) concerne un scandale qui a éclaté en juin 2010 après quatre ans d'exercice de ladite structure. Suite à un placement illicite d'argent près de 100 milliards FCFA sont partis en fumée et plus de 151 000 épargnants en ont été victimes.
Le second dossier est relatif à la disparition depuis le 17 août 2010 du sieur Pierre Urbain Dangnivo. Ce dernier était en fonction au ministère de l'Economie et des Finances.
Au cours de ce point de presse, plusieurs autres dossiers ont été passés en revue.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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