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24 Heures au Bénin

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KGB arrêté à Lomé

Thu, 05/31/2018 - 01:04

Fin de cavale pour Kikissagbé Godonou Bernard alias KGB.
L'homme d'affaires béninois recherché par l'Interpol vient d'être arrêté à Lomé, dans la capitale togolaise.
Le sieur Kikissagbé recherché depuis le mois d'avril a été interpellé ce mercredi 30 mai dans la capitale togolaise, suite à un mandat d'arrêt contre sa personne. Kikissagbé Godonou Bernard alias KGB est poursuivi pour escroquerie en bande organisée au Bénin. La perquisition menée à son domicile le 26 avril dernier a permis de saisir plusieurs faux documents administratifs dont des passeports et des pierres précieuses et de faux billets de banque. La coopération avec la police togolaise a permis de mettre la main sur lui. Une mission de la police républicaine est déjà à Lomé pour son extradition à Cotonou. Il sera présenté au procureur de la République pour répondre des actes qu'on lui reproche. Le sieur KGB est propriétaire de plusieurs sociétés dont NGCA Sarl, CNDS Sarl et Signature Trading LLC.
G. A.

Categories: Afrique

« Le tabac ne déclenche pas que des cancers » (Alassane Seidou)

Wed, 05/30/2018 - 19:06

A l'occasion de la célébration de l'édition 2018 de la journée mondiale sans tabac ce 31 Mai 2018, le ministre de la santé, Alassane Seidou, dans un message adressé à la nation porte à la connaissance du public béninois que le tabac ne déclenche pas que des cancers. Il est également à l'origine de problèmes respiratoires, de cardiopathies et de difficultés cardiovasculaires. Selon Alassane Seidou, le tabagisme reste un important facteur de risque pour l'apparition d'accidents vasculaires cérébraux et de maladies vasculaires périphériques. « Des risques sanitaires réels que l'Oms et ses partenaires ont décidé de réduire par la sensibilisation et l'information », a souligné le ministre de la santé.
Rappelant les récentes statistiques, Alassane Seidou souligne qu'il existe aujourd'hui dans le monde, environ 1 milliard de personnes, qui fument 6 000 milliards de cigarettes, soit en moyenne 300 paquets par an ou simplement 16 cigarettes par jour.
« Au Bénin, la situation n'est pas reluisante. Les résultats des enquêtes au Ministère de la Santé ont révélé que la prévalence du tabagisme est à la hausse chez les jeunes adolescents (7,5% en 2016 contre 5,3% en 2009) tandis qu'elle décroit chez les adultes (5% en 2015 contre 16 % en 2008) », a-t-il informé.
Dans notre pays, ces dernières années, poursuit le ministre, nous notons une recrudescence de l'usage de la Chicha encore appelé pipe à eau. Un fléau qui ruine notre jeunesse, qui s'expose non seulement aux effets néfastes du tabagisme, mais aussi aux problèmes d'hygiène du fait de l'usage commun du matériel.
Abordant la situation des non-fumeurs, Alassane Seidou martèle que le tabagisme affecte également ces derniers puisque 900 000 d'entre eux meurent chaque année du fait de leur exposition à la fumée du tabac.
« L'Organisation mondiale de la santé (Oms) estime que d'ici 2020, le tabac sera la principale cause de décès et d'incapacité, avec plus de 10 millions de victimes par an. Le tabagisme entrainera alors plus de décès à travers le monde que le Sida, la tuberculose, les accidents de voiture, les suicides et les homicides combinés (…) », a renseigné le ministre de la santé. Il a rappelé que le Bénin pour lutter efficacement contre le tabagisme s'est doté d'une loi pour règlementer la production, la commercialisation et la consommation du tabac, de ses dérivés et assimilés en République du Bénin.
La contrebande des produits de tabac sera davantage combattue, grâce à la ratification du protocole pour éliminer le commerce illicite du tabac qui est actuellement en étude à l'Assemblée Nationale, a-t-il averti avant d'ajouter que les prix et taxes appliqués sur les produits de tabac au Bénin connaitront aussi une hausse progressive en fonction du coût de l'inflation tel que prescrit par la loi en vigueur.
Réitérant ses remerciements au gouvernement du président Patrice Talon et aux députés qui n'ont ménagé aucun effort pour l'aboutissement heureux du processus du vote de cette loi, Alassane Seidou a invité tout le peuple béninois en général et la jeunesse en particulier à prendre conscience du danger que représente le tabac pour leur santé et leur épanouissement.
Le thème retenu par l'Organisation Mondiale de la Santé cette année est « Cardiopathies et Tabac »
F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Les résultats de l'étude diagnostique sur les sites de recherche-développement validés

Wed, 05/30/2018 - 18:51

Les acteurs du secteur de l'agriculture ont restitué et validé au cours d'une rencontre tenue, ce mardi 29 mai, à Bohicon, les résultats de l'étude diagnostique sur les sites de recherche-développement. Ces acteurs sont constitués de cadres de l'Institut national des recherches agricoles du Bénin (INRAB), d'élus locaux et de plusieurs représentants d'associations agricoles.

Le directeur général de l'INRAB, Patrice Adégbola, a certifié le démarrage des travaux d'expérimentation menés par des équipes de chercheurs qui ont réalisé une étude diagnostique desdits sites de recherche-développement dont les résultats sont soumis aux participants à cette rencontre. La secrétaire générale du Ministère de l'agriculture et de la pêche, Françoise Assogba Komlan, lors de la rencontre a souligné que le gouvernement a entamé de profondes réformes dans le secteur de l'agriculture. Il s'agit entre autres de l'effectivité de la création des pôles de développement agricole, avec la mise en place des Agences territoriales de développement agricole (Atda).
L'Inrab a créé 23 sites de recherche-développement qui servent d'expérimentation agricole au niveau local, dans tous les pôles de développement agricole et pourvus de techniciens devant les animer. La vision nationale dans le secteur de l'agriculture à travers le Programme d'actions du gouvernement (P.A.G), est d'avoir « Un secteur agricole béninois dynamique à l'horizon 2015, compétitif, attractif, résilient aux changements climatiques et créateur de richesses, répondant de façon équitable aux besoins de sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population et aux besoins de développement économique et social de toutes les couches », a rappelé Mme Françoise Assogba.
Les résultats de cette étude permettront aux chercheurs du système national de recherches agricoles, de générer des innovations technologiques en rapport aux besoins des utilisateurs finaux et compatibles avec leurs caractéristiques environnementales, socioculturelles et économiques.
Les experts du domaine de l'agriculture ont invité les producteurs, à travailler en collaboration avec les chercheurs au niveau des sites de recherche mis en place, pour pouvoir améliorer leur rendement et contribuer à la promotion des filières.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Prof. Michel Boko demande une contre-expertise

Wed, 05/30/2018 - 18:37

Les résultats du laboratoire central de contrôle de la sécurité sanitaire des aliments publiés sur les causes de la mort de milliers de poissons dans le lac Toho à Athiémé ne convainquent pas M. Michel Boko. Le professeur demande une contre-expertise pour confirmer les causes.

Par un message publié sur les réseaux sociaux, le professeur Michel Boko laissé un doute sur les résultats donnés par le laboratoire centrale de contrôle de la sécurité sanitaire des aliments. De ce qui ressort de ces résultats, M. Boko estime qu'il faut considérer deux cas de figures. D'abord, faisant allusion à la situation de Tchernobyl en 1986, il fait remarquer que les premiers résultats sortis montrent que le territoire français est épargné par les nuages atomiques. Un résultat contredit par des laboratoires indépendants. Ce n'est qu'après confrontation qu'on s'est rendu compte que les résultats étaient manipulés. Pour le drame du lac Toho, le professeur souhaite qu'il y ait une contre-expertise pour confirmer le motif de la mort massive des tilapias.
Le professeur Michel Boko souligne qu'une « eutrophisation voire une dystrophisation est une hypothèse probable, mais il faut aussi vérifier cette hypothèse par l'analyse de l'eau (la DBO et la DCO) avant de tirer une conclusion ».
Le professeur émérite du laboratoire de climatologie de l'école pluridisciplinaire de la Flash pense que ce drame survenu en début de la saison pluvieuse est révélateur d'un probable lessivage des pesticides et herbicides et autres insecticides utilisées dans les champs périphériques alors que le code de l'eau impose les règles en la matière.
Il souhaite que les associations de défense de l'environnement commanditent leurs propres analyses pour faire des comparaisons afin de situer les vraies causes de l'incident.
Polémique autour des causes du drame

Le chef division suivi biologique et écologique de la direction des pêches n'est pas du même avis que le professeur Michel Boko. Selon lui, on ne peut pas comparer le drame du lac Toho à la catastrophe nucléaire de Tchernobyl de l'ex Urss et qui a fait des milliers de morts. Au Bénin, ce qui s'est passé est « un incident mineur », précise-t-il. Tout en reconnaissant le mérite du professeur Boko, le chef division ne partage pas son avis sur le « trucage » des résultats d'analyse de ce laboratoire de référence du ministère de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche. « Le ministère de l'agriculture n'a rien à cacher dans ce dossier », a-t-il déclaré.
Les résultats d'analyse de la LCSSA avaient mis en exergue l'exclusion d'une contamination des eaux par les pesticides ou de médicaments vétérinaires. Toutefois, le directeur du laboratoire centrale de contrôle de la sécurité sanitaire des aliments n'exclut pas, au regard de la mort massive de poissons, qu'on pourrait penser à une intoxication aigue par contamination chimique venant d'une source endogène au lac.
En attendant une contre-expertise indépendante, les scientifiques se contredisent et le doute persiste toujours sur l'origine de la mort de milliers de poissons du lac Toho.

G. A.

Categories: Afrique

La Banque Mondiale renforce ses interventions au Bénin

Wed, 05/30/2018 - 16:54

Le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, a présidé ce Mardi 29 Mai 2018, la réunion de portefeuille de la Banque Mondiale au titre du 2ème trimestre de l'année 2018. A cette occasion, deux nouveaux financements ont été accordés au gouvernement béninois. Il s'agit du Projet d'investissement dans la résilience des habitants du littoral dans le cadre du Programme de gestion du littoral ouest-africain (Waca), pour un montant de 210 millions de dollars, soit environ 105 milliards FCFA et du Programme d'accès universel à l'eau potable en milieu rural ‘'Aqua-Vie'' pour un montant de 220 millions de dollars, soit environ 110 milliards de francs CFA.

Fier de ces nouveaux projets de la Banque Mondiale au Bénin, le ministre d'Etat chargé du plan et du développement a salué à juste titre, l'enrichissement du portefeuille de l'institution financière en faveur des actions de développement dans le pays. Cela marque selon M. Abdoulaye Bio Tchané, « l'intérêt que l'institution accorde à la réduction de la pauvreté et l'amélioration des services sociaux de base au Bénin ». Pour lui, les services réels aux populations ne peuvent se concrétiser que si les projets améliorent leur taux de décaissement. « Nous devons nous y atteler. Les coordonnateurs doivent faire preuve de proactivité et remonter les difficultés pour que nous puissions mieux consommer les ressources », a-t-il lancé aux coordonnateurs de projets qui ont pris de nouveaux engagements pour accélérer le processus de décaissement pour les activités.
« Nous avons pu remarquer des progrès tangibles. Mais il va falloir redoubler d'ardeur pour améliorer le taux de décaissements de sorte que l'année fiscale se termine en beauté », a signifié Katrina Sharkey, représentante résidente de la Banque Mondiale au Bénin.
Au cours de la réunion, la revue s'est appesantie sur l'état du portefeuille en cours et fait le point d'avancement des décaissements en appréciant le niveau d'avancement projet par projet.
F. Aubin AHEHEHINNOUPp

Categories: Afrique

Un étudiant béninois remporte le Prix AUF

Wed, 05/30/2018 - 16:41

À l'issue de la finale du concours international d'éloquence organisée le 28 mai au Panthéon par l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, en partenariat avec l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF), trois candidats ont été récompensés dont un étudiant du Bénin.

Boris Brice Legba, étudiant en deuxième année de thèse en biochimie, microbiologie et pharmacologie à l'Université d'Abomey-Calavi au Bénin, a reçu le Prix AUF. Il a gagné un séjour culturel et académique à Paris en 2019. Le tirage au sort lui avait attribué comme sujet « La plume plutôt que le pavé » et il devait en défendre la version affirmative (face à un défenseur de la version négative).
Sur les huit finalistes du concours, deux autres candidats étaient issus d'universités africaines membres de l'AUF : Sidoine Dako, étudiant en deuxième année de licence de sciences agronomiques à l'Université d'Abomey-Calavi, et Charbaunier Itsissa, étudiant en première année de master de droit privé à l'Université Marien N'gouabi au Congo.
Tom Michel, étudiant en droit à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, a quant à lui remporté le Prix de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et le Prix du public. Enfin, Romane Brière-Rome, étudiante en science politique et en philosophie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, a reçu le Prix du meilleur espoir.
Les candidats ont été départagés par un jury présidé par Georges Haddad, Président de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, avec Didier Bourdon, acteur, scénariste, réalisateur et producteur français, comme invité d'honneur, et composé de Jérôme Cotillon, Directeur général des services de la Mairie du Vème arrondissement de Paris, Ciprian Mihali, Directeur régional de l'AUF pour l'Europe de l'Ouest, et Lucile Collot, avocate à la Cour.
« Nous avons vraiment le sentiment que cet essai est une réussite. Nous souhaitons donc, en accord avec nos partenaires de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, étendre ce concours à toute la francophonie, à tous nos membres qui souhaiteront y participer, et ce dès l'année prochaine. Je suis certain qu'il aura beaucoup de succès, à la fois parce qu'il est la plus belle démonstration du talent des étudiants et parce qu'il permet de développer leurs soft skills. », a déclaré Jean-Paul de Gaudemar, Recteur de l'AUF, en remettant le Prix AUF.

Contexte et déroulé du concours

Après le succès de la première édition du concours d'éloquence de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, l'AUF s'est associée cette année à cette initiative pour lui donner une dimension internationale. Pour cette première édition internationale, c'est le continent africain qui était à l'honneur avec la participation initiale de 16 candidats, issus de 9 universités africaines et autant de pays.

Les premiers duels internationaux avaient ainsi opposé, le 5 mai 2018, 16 étudiants de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne à 16 étudiants issus d'universités africaines, membres de l'AUF et partenaires de Paris 1. Six candidats africains et 10 candidats de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne s'étaient alors qualifiés pour la demi-finale du concours international d'éloquence du 23 mai.

À l'issue de la demi-finale, huit candidats ont été retenus pour la dernière étape. L'ouverture internationale du concours a permis la sélection de trois étudiants issus d'universités africaines.

Les différentes étapes du concours se sont déroulées en présentiel pour les candidats de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à distance pour les candidats africains. Tous ont dû faire preuve de talent, d'audace et recourir aux techniques de l'art oratoire pour convaincre les jurés, les spectateurs et les membres des trois associations étudiantes qui ont co-organisé le concours : Lysias Paris 1, SONU et Révolte-toi. La demi-finale et la finale ont été retransmises en direct sur les réseaux sociaux.

Ce concours s'est inscrit dans le cadre du festival « Quartier du livre 2018 » organisé par la Mairie du Vème arrondissement de Paris, dont l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et l'AUF sont partenaires.

À propos de l'AUF
L'Agence universitaire de la Francophonie est une association mondiale d'universités francophones créée il y a plus de 50 ans. Elle regroupe près de 850 établissements universitaires sur les cinq continents dans plus de cent pays. Elle est également l'opérateur de la Francophonie pour l'enseignement supérieur et la recherche. Elle a pour mission de promouvoir une francophonie universitaire dynamique impliquée dans le développement économique et social des sociétés. Pour conduire ses actions, l'AUF développe des partenariats avec différentes organisations (UNESCO, UE, ONG, entreprises du secteur privé...). Pour plus d'informations : www.auf.org

Idrissa Goudiaby
Chargé de communication de l'AUF en Afrique de l'Ouest​​​​

Categories: Afrique

La sécurité alimentaire et nutritionnelle préoccupe les autorités

Wed, 05/30/2018 - 16:20

Les acteurs du septentrion ont échangé sur la question de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Bénin, ce mardi 29 mai. C'était au cours d'un atelier régional dont les travaux ont été lancés à Natitingou par le préfet de l'Atacora Lydie Déré Chabi.
Cet atelier s'inscrit dans le cadre du processus d'examen stratégique national pour l'élimination de la faim à l'horizon 2030. Un projet en cours d'exécution au Bénin, grâce à l'appui du gouvernement et du système des Nations unies. Il vise à informer les acteurs venus des départements de l'Atacora, de la Donga, de l'Alibori et du Borgou, des résultats des travaux menés par une équipe de recherche à travers la revue de l'examen stratégique national « Faim zéro » au Bénin. Les amendements et recommandations des participants seront recueillis dans le but d'enrichir les résultats.
Pour Mathurin Coffi Nago, facilitateur principal de l'examen stratégique national « Faim zéro » au Bénin, la rencontre a pour optique de permettre au pays de disposer d'une stratégie d'éradication de l'insécurité alimentaire et nutritionnelle plus efficace. Le préfet de l'Atacora Lydie Déré Chabi, salue le caractère symbolique du choix porté sur son département pour abriter ces assises. Il a souhaité que cet examen stratégique puisse permettre d'éradiquer la menace d'insécurité alimentaire dans ledit département.
L'objectif de l'examen stratégique national « Faim zéro » au Bénin est d'éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et promouvoir l'agriculture durable.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Des cadres et personnalités du Couffo honorés

Wed, 05/30/2018 - 15:05

La cité de l'indépendance d'Azovè accueille le samedi 02 juin prochain, la cérémonie de décoration de plusieurs cadres et personnalités de haut rang ayant été une référence en matière de développement tant dans le Couffo qu'au Bénin.

Plusieurs cadres et personnalités politiques qui ont porté le flambeau du département du Couffo seront célébrés par ma jeunesse. Pour leur dévouement non seulement pour la cause du Couffo mais aussi pour le Bénin en général, les Jeunes Ambassadeurs des Politiques de Développement dans le Couffo (JAPoDeC) n'entendent pas les honorer à titre posthume. Conscients du combat menés par leurs aînés, ils ont jugé utile de jouer leur participation avec leur moyens de bord. 15 cadres et personnalités du Couffo ont été désignés pour leurs efforts de développement dans le département afin de bénéficier symboliquement d'une décoration. JAPoDeC s'engagent à promouvoir les cadres émérites du département. Une actions qui incite la génération montante à imiter les actions nobles de ces cadres et personnalités qui seront honorés. Au nombre de ceux-ci figurent :

1-Monsieur Bruno AMOUSSOU, président de l'UN
2-Monsieur Christophe H. MEGBÉDJI, préfet du Couffo
3-Monsieur Gérard GBÉNONCHI, député à l'Assemblée nationale
4-Monsieur Pascal ESSOU, député à l'Assemblée nationale
5-Monsieur Rigobert TOZO, maire de la commune de Tovikin
6-Monsieur William FANGBÉDJI, maire de la commune de Lalo et président du réseau
7-Monsieur Mohamed AHOUDOU, footballeur international
8-Monsieur Enerst MÉDÉWANOU, PDG de l'hôtel BEL AZUR
9-Monsieur Thibaut AMOUZOU, PDG de ZÉPHIR TÉLÉCOM
10-Monsieur séraphin YETO dit Yovo, PDG SONIMEX
11-Monsieur Clément GBADÈ dit ADJINAKOU, artiste chanteur
12-Monsieur Doto DAHOUÈ dit EKPO, artiste chanteur
13-Monsieur Apollinaire HOUENOU dit Alèvi, artiste chanteur
14-Monsieur Gabriel ENI TOSSOU, promoteur de la radio Couffo FM
15- Monsieur Raphaël TCHIDIMÈ, PDG du laboratoire GBE
G. A.

Categories: Afrique

Mémoire du chaudron 83

Wed, 05/30/2018 - 12:29

Jeudi, septième jour de campagne. Le cortège officiel du candidat devrait se trouver quelque part dans la zone bariba de l'Atacora. Macaire Johnson et moi avions dû passer la nuit de la veille à Natitingou, pour pouvoir rejoindre Cotonou avec les images de la campagne. Ce fut bien entendu très désagréable pour moi de devoir faire cette navette. Mais, aucune autre alternative ne se présentait. Et je me sentais de moins en moins à l'aise de ne pas participer à la recherche de solution. J'ai longuement échangé avec Didier Aplogan au téléphone.

C'était le désarroi au Novotel, dans la mesure où les acteurs de la campagne du candidat, au sud du pays, cachaient de plus en plus mal leur frustration de ne pas savoir ce qui se passait autour du candidat sur le terrain, au nord. Ceux qui n'ont jamais travaillé que pour la réélection d'un chef d'Etat candidat à sa propre succession ne comprendront sans doute jamais cette angoisse qu'on vit avec un candidat qui se lance dans la bataille pour la première fois. Ses chances ont beau être grandes, sa victoire a beau être évidente, il n'y a que le terrain pour vous donner tort ou raison. La pression, je l'imaginais bien, devrait être de plus en plus forte sur l'équipe de communication du Novotel.

Si les images du nord sont bonnes, théorisait-on, cela remotivera davantage l'électorat du sud. Et ce n'était pas faux. Dans cette compétition, il n'y avait ni confrontation d'idéologies ni confrontation de projets de société. L'électorat indécis, qui ne fait son choix qu'au dernier moment, attend juste de voter pour le cheval gagnant. Nos images du nord étaient excellentes, au-delà de mes attentes. Cela m'encourageait à reprendre la route du Novotel, malgré l'option ferme que j'avais prise de tourner la page de la communication.

Le soulagement de Didier fut grand lorsque je l'informai que je descendais sur Cotonou avec les premières images du nord. Il m'informa qu'il prenait de nouvelles dispositions afin d'envoyer quelqu'un attendre le cortège à Parakou afin, si possible, de ramener un second lot d'images. Aujourd'hui, ce récit peut paraître drôle, avec le prodigieux développement des Technologies de l'information et de la communication.

N'importe qui aujourd'hui n'aurait qu'à activer son écran Android, et un meeting politique se déroulant à peu près n'importe où, serait vécu en direct sur les réseaux sociaux. Mais, nous étions en 2006. Les réseaux sociaux étaient encore embryonnaires et l'Internet sur les téléphones portables relevait encore de la science fiction. Je me rappelle que lorsqu'un ministre partait en tournée d'une semaine à l'intérieur du pays, il fallait attendre toute la durée de la tournée, attendre ensuite que les reporters télé prennent trois à quatre jours pour traiter tout le stock d'images, avec prévision de premières diffusions, deux ou trois nouveaux jours plus tard.

Les réalités ont largement évolué et personne ne peut plus envisager une stratégie de conquête et de gestion en occultant la puissance des réseaux sociaux. Ces petits morceaux d'écran que nous avons tous en main toute la journée, et même parfois toute la nuit, redimensionnent dorénavant nos rapports sociaux, notre compréhension de la vie, et même nos réflexes qui n'ont plus grand-chose de naturel. C'est évident que cette dématérialisation des relations interpersonnelles ira crescendo. Nous regardons plus nos écrans Android que l'écran de nos postes téléviseurs.

Cette joyeuse explosion des communautés virtuelles, en démocratisant et en banalisant la prise de la parole, nous oblige à redéfinir la notion d'espace public. L'agora n'est plus dorénavant un lieu physique. Et un nouveau type de leaders d'opinion et d'influenceurs apparaît.

Dès que j'aurai bouclé la rédaction de cet épisode par exemple, il me suffira juste de cliquer sur cette petite fléchette pour qu'il se retrouve sur les cinq continents. Communiquer, c'est maîtriser. Comment maîtrise-t-on, ou alors que peut-on désormais maîtriser quand le développement exponentiel des Technologies de l'information et de la communication transforme tout le monde en influenceur potentiel ?

Laissons la question aux théoriciens et revenons à notre récit.

Nous partîmes de Natitingou très tôt le matin. Macaire Johnson était au volant et j'étais assis à côté de lui. La route était calme et nous ne recevions que l'écho du sifflement de nos pneus sur l'asphalte. Macaire était concentré. Il roulait vite, très vite. Mais, sans que je ne sache pourquoi, sa silhouette massive accrochée au petit volant de la voiture _"Carina 3"_ me donnait une sensation de sécurité absolue. Bientôt, un segment du tronçon de voie à l'entrée de Djougou nous obligea à ralentir et à slalomer entre des nids-de-poule béants qui causaient en ce temps-là tellement de drames.

Djougou s'éveillait à peine. Quelques panneaux géants aux effigies de Yayi, Houngbédji et Amoussou rappelaient le fort intérêt que nourrissaient les différents candidats à cette élection présidentielle pour la cité des _"Diarra"_. Je repensai à notre meeting qui, quelques jours plus tôt, avait mis la ville en effervescence. Je repensai surtout aux femmes leaders de cette région qui s'engagèrent tête et pieds avec nous : Garba Fouléra qui nous donna le gîte, Lamatou Alaza qui se détourna de Idji Kolawolé qui eût pu être son choix naturel, Amissétou Affo Djobo qui tenait un maquis à Parakou, mais qui s'illustrait déjà dans l'activisme politique.

Nous traversâmes Djougou en coup de vent et nous nous engageâmes sur un tronçon d'asphalte qui me parut interminable. Sur plus d'une cinquantaine de kilomètres, nous roulâmes seuls, croisant de temps en temps quelques paysans qui se rendaient aux champs, leur chien sur le réservoir de leur moto, les deux pattes avant posées entre les guidons, ou trottant docilement devant leur vélo.

Il était environ onze heures lorsque nous atteignîmes le rond-point du carrefour de Dassa. De là jusqu'à Cotonou, nous croisions par intervalles réguliers des camions en partance pour le nord et dont le pare-brise portait une affichette de notre candidat. Et puisque notre voiture était également couverte d'affichettes, nous échangions avec ces conducteurs de gros porteurs des signes d'encouragement et de complicité, tantôt en klaxonnant, tantôt en faisant un _"V"_ de victoire en sortant le bras. C'était aussi surtout notre façon de conjurer le calvaire que représentait alors le tronçon de route Bohicon-Cotonou.

En milieu d'après-midi, j'étais au Novotel. Didier n'y était pas. Il était en ville. Il me demanda de laisser les supports auprès du secrétariat. L'ambiance me parut plus animée. Le siège de campagne semblait carrément s'être déporté sur le Novotel. J'aperçus la silhouette de Robert Dossou et d'autres visages que je ne connus que plus tard. Didier était le maître du Novotel. Je m'en étais rapidement rendu compte au secrétariat, par le nombre de personnes qui y passaient demander d'après lui pour tout et pour rien. Que devenait Charles Toko ? Ça faisait un moment que je n'avais plus de ses nouvelles. Mais, j'étais convaincu qu'il avait raté un train. Et l'avenir ne me démentira pas.

J'informai Didier que je retournais au nord le lendemain, mais que je n'étais plus disposé à refaire cette corvée. Il me rassura. Quelqu'un était déjà en route pour Parakou. En revenant sur le parking du Novotel, je recroisai Maurille Agbokou, presque au même endroit où je l'avais vu il y a quelques jours. Il prit des nouvelles du nord, puis d'un ton mesuré, exprima son optimisme. Il n'y avait décidément rien de militant en lui.

Alors que je ressortais du Novotel, Didier me rappela. _"Quelque chose est prévu pour toi"_, me dit-il. Il me demanda de repasser plus tard dans la soirée, si c'était possible. _"Je ne suis pas sûr de pouvoir repasser ici le soir"_, lui répondis-je, avant d'ajouter sur le ton de la blague, _"je ne suis pas pressé, Didier. Une chose est certaine, le plat de légumes qui m'est destiné ne souffrira pas d'avarie"_. Il éclata de rire et fit une répartie dont je ne me souviens plus, mais qui me fit rire à gorge déployée. Le tout ne suffit pas de savoir se battre, il faut savoir prendre le pouvoir.

Charles savait se battre, Didier savait prendre le pouvoir. Ma conviction était définitivement établie.

Je rentrai directement à la maison. Je repars très tôt demain, chercher Macaire Johnson chez lui à Akpakpa. Nous remontons jusqu'à Sinendé, si tout va bien. Le cortège de Yayi est prévu pour s'y trouver dans l'après-midi. Sinendé, c'est une autre histoire...!

(✋À demain)

*Tibo*

Categories: Afrique

Talon à la tribune de l'Unesco pour défendre le retour des biens culturels

Wed, 05/30/2018 - 12:19

Le chef de l'État Patrice Talon séjourne depuis lundi 28 mai en France. L'objectif de ce voyage est de participer à la conférence de haut niveau sur le circulation de biens culturels et du patrimoine.
Prévue pour se tenir au siège de l'Unesco le 1er juin prochain, la Conférence sera une occasion pour le chef de l'État de plaider pour le retour des objets culturels béninois. Cette rencontre se tient à un moment où la question du transfert des patrimoines culturels vers leurs pays d'origine fait débat dans le monde. L'ayant déjà abordé avec le président français en mars dernier lors de sa visite à l'Elysée, Patrice Talon va réitérer cet engagement à la tribune de l'Unesco. Portant sur le thème : « Circulation des biens culturels et patrimoine en partage : quelles nouvelles perspectives ? », cette rencontre de concertation et de dialogue entre les nations, constitue un enjeu majeur de préservation des biens culturels et patrimoines. Comme il sait bien le faire, Patrice Talon va une fois de plus séduire les chefs d'État à cette conférence à travers son discours. Il devra une fois de plus défendre sa volonté et sa détermination à voir retourner dans le patrimoine des pays, les biens culturels emportés lors de la colonisation.
La rencontre de Paris sera faite de discussions et de trois tables rondes.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Le Comité local de suivi du projet Pendjari officiellement installé

Wed, 05/30/2018 - 12:04

L'Agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du tourisme a procédé, le 27 mai 2018, à l'installation officielle du Comité local de suivi du projet Pendjari. Ce comité regroupe treize membres des communes riveraines du parc que sont Tanguiéta et Matéri. Il s'agit d'un organe de concertation, d'orientation et d'intermédiation. Sous la supervision de l'assistant du gestionnaire de programmes des parcs, forêts et nature de l'Agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du tourisme, les membres issus de diverses catégories socio-professionnelles y compris les maires des communes de Tanguiéta et Matéri, ont été installés dans leur rôle par le préfet du département de l'Atacora, Déré Lydie Chabi Nah. Leur installation s'inscrit dans le cadre d'une gestion durable et concertée de la réserve de biosphère de la Pendjari.
Selon Jean-Marie Angelo Amoussou, assistant du gestionnaire de programmes des parcs, forêts et nature de l'Agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du tourisme, ce comité donne son avis sur les questions stratégiques visant à optimiser les actions d'information, de communication, de sensibilisation et de consultation des acteurs concernés. Il sert aussi d'interface entre l'agence et les différents acteurs locaux concernés par le projet. Pour Jean-Marie Angelo Amoussou, ce comité assure également la veille permanente des facteurs exogènes qui subviendraient lors de l'exécution des projets et renseigne les communautés sur les mesures de mitigation des risques éventuels qui impacteraient la bonne exécution des actions.
Le préfet de l'Atacora, Déré Lydie Chabi Nah, après avoir félicité les représentants des groupes d'intérêts désignés pour siéger au sein du Comité local de suivi du projet Pendjari, les a invités à accompagner le gouvernement dans son engagement à faire du tourisme un véritable levier du développement. Pour elle, la valorisation du patrimoine naturel de la Pendjari notamment constitue un chantier prioritaire du Programme d'actions du gouvernement qu'ils sont appelés à soutenir dans l'intérêt du département de l'Atacora.
« L'accomplissement de votre mission est tributaire de l'appropriation du projet Pendjari et du contenu du cahier de charges de votre Comité en vue de faciliter la mise en œuvre de ce projet cher au Gouvernement », a souligné Déré Lydie Chabi Nah.
F. A. A.

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Christophe Soglo porte plainte contre Abou Séïdou

Tue, 05/29/2018 - 20:27

L'un des enfants de l'ancien président de la République, feu Christophe Soglo, vient de saisir le chef de l'Etat Patrice Talon pour une plainte contre Abou Séïdou. Christophe Jean-Paul porte plainte contre l'ex greffier en chef du Tribunal de premier Instance de première classe de Cotonou et ex administrateur provisoire de la succession de feu Général Christophe Soglo pour réclamer sa part d'héritage.
« En effet, dans la seule intention de nuire, Monsieur ABOU Seïdou le Greffier en Chef du Tribunal de Première Instance de Première Classe de Cotonou, ès qualité administrateur provisoire de la succession de feu SOGLO Christophe, qui n'ignore pas mon identité, se refuse à reverser la somme de montant chiffré, qui m'échoit en ma qualité d'héritier, sous le prétexte fallacieux que ma filiation serait contestée par certains cohéritiers », souligne Christophe Jean-Paul Soglo, dans la lettre en date du 23 mai 2018, adressée au président de la République.
Il affirme que l'ancien greffier en chef a porté atteinte à la jouissance de ses « droits successoraux, entendus comme des droits civils et économiques ».
Le sieur Jean-Paul soutient : « Aux termes de la loi, les actes d'état civil font également la preuve de la filiation. Mon père, feu général Christophe SOGLO décédé le 07 Octobre 1983 de droit, j'ai été appelé à sa succession ».
Etant né le 23 Août 1975 à Cotonou, il souligne que l'acte authentique qui a constaté sa naissance a été régulièrement porté sur les registres de l'état civil de la mairie du 5ème Arrondissement de ladite ville le 1er Septembre de la même année.
« Cet acte seul détermine mon nom et mon identité, attributs de la personnalité juridique, institutions de police, qui fondent les autorités publiques à me délivrer tant la carte d'identité nationale que le passeport », rappelle le plaignant.
Dans son courrier, il s'est basé sur l'article 112 alinéa 2 de la loin°2002-07 portant code des personnes et de la famille en République du Bénin dispose impérativement que : « lorsque l'état d'une personne est établi par un acte…..mentionné….sur les registres de l'état civil, aucun état contraire ne pourra être reconnu postérieurement sans qu'un jugement établisse au préalable l'inexactitude du premier état ».
« Et dans cette hypothèse, l'administrateur provisoire Abou Seïdou, ni personne par ailleurs n'allègue d'un jugement devenu définitif infirmant mon acte d'état civil qui n'a de cesse produit ses effets. Mieux, le jugement N°014/13-1ere ch.civ.EP du 28 février 2013, rendu par le Tribunal de Première Instance de Première Classe de Cotonou statuant en matière Civile état des personnes et frappé d'appel, qu'il rapporte, en confirme la force probante ;
Il est clair que ce n'est pas le jugement visé ci-haut qui établit ma filiation, mais mon acte authentique de naissance dressé le 1er Septembre1975, dont la force probante est Inattaquable en l'état ;
Dès lors ; l'artifice par lequel on tente de me soustraire à ma filiation, et à ses effets juridiques, ne saurait prospérer et sera mis en échec également, par la disposition impérative de l'article 283 de la loi 2002-07 portant code des personnes et de la famille qui dispose : « il ne peut être dérogé aux règles légales de la filiation et de ses conséquences » ;
Qu'ainsi en droit rien ne saurait empêcher ma venue à la succession de feu général Christophe SOGLO et ma jouissance des droits y attachés », argumente-t-il.
Déjà, dans une plainte formulée à l'endroit de la Cour constitutionnelle, le 29 Septembre 2017, le fils de l'ancien chef de l'Etat a sollicité le Président de la Haute juridiction « pour voir constater que le Greffier en Chef du Tribunal de Cotonou ès qualité, administrateur provisoire de la succession de feu général Christophe SOGLO, retient entre ses mains sans aucune base légale, mes parts successorales échues ».
Il cite en exemple son opposition au paiement de ses parts successorales, par un chèque en date du 16 Décembre 2014 libellé au nom de son conseil par l'administrateur de la succession SOGLO.
Le plaignant juge l'attitude de l'ex administrateur comme « une dénégation de ma filiation et une dérogation arbitraire à ses conséquences, en somme un trouble à l'ordre public de protection individuelle ».
Christophe Jean-Paul Soglo, par le truchement de l'ambassadeur des Etats-Unis au Bénin, a aussi sollicité, dans une correspondance en date du 23 Mai 2018, l'intervention du chef de l'Etat, Patrice Talon pour trancher cette affaire.
F. A. A.

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L'examen du nouveau code pénal entamé

Tue, 05/29/2018 - 16:35

La représentation nationale a démarré l'étude du texte de loi portant code pénal en République du Bénin, ce lundi 28 mai. C'était sous la direction du président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji en présence du Garde des sceaux, ministre de la justice Me Joseph Djogbénou.
L'actuel texte de loi dont le Bénin s'apprête à se doter, contient plus de 1007 articles réparti en 03 livres et 05 titres. Il regroupe les textes applicables en matière pénale pour en faire un code unique qui actualise l'ensemble du fond existant. Il réunit et met en cohérence tout ce qui incrimine et réprime toutes las atteintes diverses et permet d'adapter les réponses législatives aux phénomènes criminels contemporains.
Le 1er livre en 03 titres, présente les dispositions générales et traite des généralités relatives à la loi pénale, de la responsabilité pénale et des peines. Le 2ème livre en 02 titres, dans lequel se trouve l'essentiel du code est relatif aux crimes, aux délits et leurs répressions. Le 3ème livre concerne les contraventions de la police. Il prévoit les peines que sont l'emprisonnement d'un jour à deux mois maximum, l'amende, la confiscation, la détermination des contraventions et autres. Le nouveau code en examen est dépouillé des peines dont l'application est contraire à la constitution et aux engagements internationaux de l'Etat. Les peines de travaux forcés sont remplacées par la réclusion criminelle, perpétuelle ou à temps. La peine de mort et certaines infractions sont supprimées du texte.
Selon le Garde des sceaux, le code une fois adopté, sera un outil puissant et pertinent mis à la disposition des autorités judiciaires et de police pour mieux protéger les citoyens et mieux répondre aux dimensions nouvelles du phénomène criminel. Le gouvernement s'engage à assurer une bonne diffusion du texte s'il était adopté, a-t-il affirmé. Ce code pénal sera le tout premier dont va se doter le Bénin depuis les indépendances. Plusieurs dispositions actuelles dans le code en vigueur sont devenues désuètes et compte tenu des nouvelles réalités, il urge d'actualiser l'ensemble des dispositions pénales.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Les eaux du lac Toho ne sont pas contaminées mais des doutes persistent sur la mort des poissons

Tue, 05/29/2018 - 16:09

Au lendemain du drame du Lac Toho, dans la commune d'Athiémé, le laboratoire centrale de contrôle de la sécurité sanitaire des aliments a été chargé des analyses nécessaires en vue de cerner le produit ayant causé la mort de milliers de poissons. Les résultats ont été adressés au ministre en charge de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, Gaston Dossouhoui. Les conclusions des analyses excluent une contamination des eaux.
Les eaux du lac Toho (Athiémé) ne sont pas contaminées contrairement aux rumeurs qui ont circulé à travers les médias. Par la lettre N° 372 en date du 25 mai 2018, le directeur du laboratoire centrale de contrôle de la sécurité sanitaire des aliments, informé le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, des résultats des analyses. Selon Dr Kisito Chabi Sika, les résultats révèlent qu'aucune matrice poissons, eaux, sédiments ne contient les quatre grandes familles de perticides. Il indique par ailleurs, la présence de médicaments vétérinaires notamment les Tétracyclines et Sulfamides qui ont été décelées dans les poissons et pas dans les eaux. Le potentiel d'hydrogène (pH) et l'alcalinité de l'eau étant aussi neutre, il ressort l'exclusion d'une contamination des eaux par les pesticides ou de médicaments vétérinaires.
Le directeur précise qu'au regard de la mort massive de poissons, on pourrait penser à une intoxication aigue par contamination chimique venant d'une source endogène au lac. Ceci par infiltration souterraine. Il conclut que la recherche de molécules sulfureuses en cours permettra de confirmer la dernière hypothèse.
Giscard AMOUSSOU

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Le délibéré de l'affaire Soneb reporté au 12 Juin

Tue, 05/29/2018 - 16:04

Prévu pour être prononcé ce mardi au tribunal de première instance de première classe de Cotonou, le délibéré du juge a été prorogé au mardi 12 Juin 2018. Aussitôt arrivé pour la reprise de l'audience, le juge Rodolphe Azo a appelé à la barre David Babalola et consorts et leur a notifié la nouvelle date, celle du 12 Juin prochain pour les fixer sur leur sort. Me Générique Ahouangonou, Conseil de l'un des prévenus a souligné qu'apparemment le juge n'est pas prêt pour rendre sa décision et s'est donné le temps jusqu'au 12 juin pour être prêt. Il a souhaité que le 12 mai prochain, les parties soient fixées sur leur sort et émis le vœu qu'ils soient relaxées, « puisque c'est ça nous avons plaidé », a-t-il précisé.
L'ancien directeur général de la Soneb et certains de ses collaborateurs sont détenus depuis quelques mois dans le cadre d'une affaire de malversation financière. Il leur est reproché d'avoir produit de fausses quittances pour justifier le reversement au fisc de 289 000 000 de frais de Tva au Trésor public. Le ministère public a requis contre les personnes impliquées dans le dossier, une peine de 5 ans d'emprisonnement ferme et une amende de 200 000 000 de francs CFA à titre de dommages et intérêts.
F. A. A.

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Pam renouvelle son accord de siège au Bénin

Tue, 05/29/2018 - 14:15

Le ministre des affaires étrangères et de la coopération Aurélien Agbénonci et le représentant résident du Programme alimentaire mondial (Pam) Guy Mesmin Adoua Oyila ont procédé au renouvellement de l'accord de siège entre le Bénin et le Pam ce lundi 28 Mai 2018, à Cotonou. Ce renouvellement intervient après 51 ans d'activités du Pam au Bénin. « Cinquante-et-un ans après, il était tant de revisiter l'accord de siège qui lie le Programme alimentaire mondial (Pam) au gouvernement. En cinquante-et-un ans, les paradigmes, les priorités, les enjeux et les acteurs ont changé », a souligné Aurélien Agbénonci. Le ministre des affaires étrangères et de la coopération a rappelé la confiance que le président de la République a décidée de faire au Pam en lui confiant le Programme national d'alimentation scolaire intégrée. Ce programme poursuit le ministre, présente des attentes pour le président de la République. Ces attentes se traduisent par la rigueur, la bonne gouvernance et l'efficacité dans les actions. « Je tiens à ce que vous donniez un service 5 étoiles, un service de qualité pour que vous puissiez servir d'exemple, au Bénin, en Afrique et au sein des Nations Unies », a-t-il exhorté.
Selon le représentant résident du Pam au Bénin, Guy Mesmin Adoua Oyila, cette réactualisation vient à point nommé au regard du contexte actuel marqué par la responsabilisation du Pam dans la gestion des cantines scolaires et son engagement à accompagner les activités liées à la nutrition ou à la vulnérabilité des produits alimentaires, au renforcement de capacités et à la production. « Nous n'avons pas le droit d'échouer. Nous devons nous battre pour faire de ce programme un succès », a rassuré le représentant résident. Il s'est aussi réjoui de l'intérêt que montrent les autorités béninoises à l'atteinte du deuxième Objectif de développement durable (Odd 2) relatif à l'élimination de la faim et à la réduction de pauvreté.
Au nom du directeur exécutif du Pam, Guy Mesmin Adoua Oyila a salué la coopération exceptionnelle entre le Bénin et le Pam. Une coopération qui s'est matérialisée à travers Programme national d'alimentation scolaire intégrée entièrement financé par le gouvernement. La cérémonie de renouvellement de l'accord de siège fut pour lui l'occasion de réitérer la détermination de l'agence mondiale à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de ses programmes de développement.

F. A. A.

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Une jeune fille tuée à la Place du souvenir

Tue, 05/29/2018 - 14:14

Un mort et un blessé, c'est le bilan d'un accident au carrefour de la Place du souvenir (ex Place des martyrs), à Cotonou. Le drame s'est produit dans l'après-midi de ce lundi 28 mai mettant en scène un camion immatriculé et une voiture 4x4 et une moto.
Selon les témoins, la fille était remorquée sur la moto conduite par un garçon en direction de Cadjèhoun. Arrivé au carrefour, il a voulu prendre par l'aéroport mais la fille lui suggère la direction du tribunal. C'est au moment de changer d'itinéraire qu'un véhicule 4x4 qui était derrière eux, les a projetés vers un gros camion. La chemise de la fille s'est accrochée au camion et elle est tombée sous le véhicule. Le conducteur du camion, ignoraient ce qui venait de se passer. C'est suite aux cris des témoins de la scène que les deux conducteurs se sont rendu compte du drame. Hélas, c'était déjà trop tard. La jeune fille était déjà morte écrasée. Les passagers du 4X4 qui étaient des Blancs ont déserté les lieux. Un témoin de l'accident a témoigné que le conducteur de la moto, qui s'en est sorti avec quelques blessures légères, a pris la fuite. La corps de la victime recouvert de pagnes, a été transporté en direction de la morgue, suite au constat de la police. Deux jeunes hommes joints au téléphone se sont portés sur les lieux de l'accident. L'un d'eux a confié qu'il est un ami à la défunte Gwladys Djossou. Elle serait en service dans un hôtel de à Cotonou.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Plusieurs personnalités chez le président de la HAAC

Tue, 05/29/2018 - 14:01

Le président de la HAAC recevra cet après-midi plusieurs personnalités. Il sera question de la situation du journal La Nouvelle Tribune.

Après les nombreux communiqués qui prennent d'assaut les réseaux sociaux pour demander au président de la HAAC de lever la mesure conservatoire prise en direction de La Nouvelle Tribune, une nouvelle démarche plus cohérente est entreprise par certaines structures. Il s'agit des délégations conjointes conduites par le président de l'UPMB et du CNPA qui seront reçues en audience ce jour par le président de la Haac. La suspension de l'organe désigné comme opposant constitue pour ces associations des professionnels des médias, une atteinte à la liberté de presse. Ils vont discuter avec le président Adam Boni Tessi pour plaider à la levée de la mesure conservatoire. Les responsables de Amnesty International et de l'Union Européenne sont aussi attendus au cabinet du président de la Haac pour plaider la même cause.
Giscard AMOUSSOU

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S.O.S. Ministre José Tonato ! : Agoué se meurt

Tue, 05/29/2018 - 12:05

Il y a quelques années, 3 à 5 ans en arrière, la mer était à au moins 300 mètres de ce bâtiment. Et avant de retrouver ce bâtiment, il y avait bien évidemment d'autres maisons. Aujourd'hui, l'océan dans sa fureur a tout avalé.
La première église catholique du Bénin est sauvagement menacée...
Encore combien de temps les peuples Adjigo, Ahouandjigo, Tougban, Malè, Adangbé,.... doivent ils encore attendre pour que les autorités compétentes entendent leur cri de détresse !!!!?????
Monsieur le ministre de cadre de vie, Excellence José TONATO, la population d'Agoué, frontière terrestre entre le Togo et le Bénin par Hillacondji risque de disparaître engloutie par la mer si les démarches ne s'accéleraient pas.
Vivement que cet ultime cri de détresse d'un des fils de cette localité que je suis reçoive votre compassion et que vous veuillez diligenter une mission spéciale de ce côté là de la République pour tout au moins apaiser les populations déjà prises de panique.

Cokou Romain AHLINVI

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La ministre Adam Taro visite les centres d'accueil et de formation

Tue, 05/29/2018 - 11:38

Les Centres d'accueil et de protection des enfants (CAPE) et Centres de formations professionnelles des personnes handicapées (CFPPH) des départements de l'Atlantique et du Littoral ont reçu, ce lundi 28 mai 2018, la visite de la Ministre des affaires sociales et de la Micro Finance. Bintou Chabi Adam Taro était dans les locaux de l'Organisation internationale Koweïtienne, Direct Aid-Bénin, à l'école des sourds d'Akogbato sise dans le 12ème arrondissement de Cotonou puis à ‘'Terre des hommes''.

Cette descente du ministre sur le terrain entre dans le cadre d'apporter à ces structures le soutien du Gouvernement et leur exprimer l'attachement du Président Patrice Talon aux enfants en situation difficile et aux personnes handicapées. Dans les locaux de l'organisation koweïtienne Direct Aid, Bintou Chabi Adam Taro, a réaffirmé la volonté du gouvernement à soutenir les initiatives humanitaires et sociales. La visite de l'hôpital, l'école primaire, le cours secondaire et l'internat ont permis au ministre de constater de visu ce qui se fait par cette organisation. Le représentant résident de l'Ong Direct Aid-Bénin, Hamid Elabsodi a exprimé sa joie pour cette présence de la ministre et sa délégation dans leurs locaux. Il pense que cette visite traduit l'attachement du gouvernement à la promotion des actions sociales. La délégation a ensuite mis le cap sur l'école des sourds d'Akogbato. Elle y était pour voir l'environnement dans lequel étudient les handicapés auditifs. Et ce, toujours pour leur apporter le soutien du Gouvernement. La dernière destination de Bintou Chabi Adam Taro est le siège de l'organisation internationale "Terre des Hommes". Il s'agit d'une organisation présente au Bénin depuis 1974. Ses actions sont orientées dans les domaines de la santé de la mère et de l'enfant et la protection de l'enfant. La ministre a été accueillie par le chef de délégation Bénin/Golfe de Guinée, Mme Patricia Elisabeth Pierre. Cette dernière a exprimé sa reconnaissance à l'endroit du Ministère pour son soutien constant. Selon elle, le succès de la mission "Terre des hommes" n'a pu être une réalité sans la collaboration fructueuse et permanente du ministère.
Loin d'être une satisfaction, Bintou Chabi Adam Taro vient d'accomplir une mission réconfortante qui donne l'assurance de la volonté du gouvernement à accompagner les actions sociales.

Giscard AMOUSSOU

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