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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 1 day 10 hours ago

Le Gouvernement prend acte du vote des députés (Séverin Quenum)

Fri, 07/06/2018 - 19:14

Dans la vague des réactions après le rejet par les députés de la 7ème législature de la proposition de loi portant révision de la constitution, le ministre de la justice et de la législation, Sévérin Quenum, considère ce vote comme un pas vers l'idéal démocratique auquel tout le monde aspire. Pour cela, souligne le Garde des sceaux, il faut se féliciter de ce résultat, même s'il apparaît en demi-teinte. « Les députés ont été un peu audacieux dans le travail qui est fait », a-t-il ajouté avant de préciser que le gouvernement n'était pas à la manœuvre. « Le gouvernement n'a pas pris l'initiative de cette loi et par conséquent, il en prend acte et s'il ouvre les portes d'un référendum, la décision sera prise en temps opportun », a déclaré Me Quenum sur Radio Hémicycle.
F. A. A.

Categories: Afrique

Mivasocial pour la promotion des talents en Afrique

Fri, 07/06/2018 - 19:04

« Travailler à la visibilité professionnelle de son talent/activité avec Mivasocial, le Réseau social africain ». C'est le thème de la seconde causerie de Café Médias Plus de ce vendredi 6 juillet 2018. Il était question pour les invités de cette causerie de présenter Mivasocial et ses visions.
Shérif Mensah, Directeur Réseau Togo a expliqué qu'il s'agit d'une plateforme web et réseau social mise sur pieds pour dispatcher toutes les informations sur l'Afrique. Il fait remarquer que Mivasocial œuvre pour la promotion de l'Afrique. « Nous avons longtemps utilisé les plateformes des d'autres, il faut que nous mêmes nous nous lançons dans notre propre plateforme pour la visibilité de l'Afrique d'où sortent des talents qui ne se font pas révéler ». Il ajoute qu'en Afrique, « Nous avons de la création mais la visibilité n'existe pas. Il faut repenser et donner la visibilité à l'Afrique ». Mivasocial est créé, selon son Co-fondateur Jean-Marc Kouevidjin, « en vue de faire connaître au monde les réalités en Afrique ». Pour lui, « il y a beaucoup de choses qui freinent le développement de la jeunesse ». C'est pour cela, qu'« il faut lui donner un outil permettant de l'aider ».
« Créé en 2003, au début, c'était Star 53. Nous avons Mivasocial qui réunit le réseau social de chaque pays africain », rappelle-t-il. « Il faut que nous comprenions que le développement vient de chaque personne ». Pour lui, « en se connectant sur la plateforme, il faut penser à soi et à ce qu'on peut apporter à soi-même et à son pays. On a pensé qu'on peut le faire si les politiques n'y arrivent pas ».
Plusieurs outils sont disponibles pour la cause. « Nous avons développé plus de 40 outils pour l'Afrique », a précisé le Co-fondateur avant d'ajouter : « L'Afrique se développe de façon objective et réelle. Il faut donc qu'on aille ensemble ». Car soutient-il « ensemble, on devient une force qui peut impacter le monde. Le talent africain doit se révéler pour une meilleure visibilité, pour l'avantage de tous ». Nasser Falana, Co-fondateur de Mivasocial, se réjouit de cette opportunité pour faire découvrir Mivasocial. « Avec les journalistes, on peut tout faire. Ensemble on peut mieux faire. Ensemble on peut aller très loin. Nous devons nous aider à y arriver », a-t-il déclaré.
Le Directeur Régional de Mivasocial, Désiré K. Agbanzoumè fait remarquer qu' « Aujourd'hui on ne peut pas véritablement travailler sans une visibilité sur le web ». Mais il ajoute que « avoir de visibilité, c'est avoir du succès grâce à la masse. Il faut du savoir-faire et il faut travailler à cela. C'est pour cela que nous avons développé Mivaweb ». Il ajoute qu' « avoir de la visibilité, c'est soigner son image. C'est de travailler à son référencement. C'est développer sa présence sur les réseaux sociaux. C'est travailler entre vos clients et vous ». Pour lui, « c'est plus d'une vingtaine de programmeurs qui ont réfléchi pour développer une plateforme d'identité pour faire la promotion de l'Afrique ». M. Agbanzoumè explique que « Mivasocial est une plateforme qui partage automatiquement ce qui est posté sur ça. Et plus de 3,5 millions reçoivent automatiquement ce qui est posté ».
Pour Jean-Marc Kouevidjin, « nous ne sommes par une compagnie qui est là pour donner seulement. Il y a certains outils qui sont à accès payants. C'est déjà des ressources ». Selon lui, « 90% sont gratuits mais 10% payants. Ce qui permet non seulement le développement mais aussi de maintenir le cap et gérer les serveurs ».
Jean-Marc Kouevidjin dira que l'autre chose important est que pour celui qui a son site hébergé par Miva, « il ne faut pas forcément qu'il attende un webmaster pour le travail. Nous mettons tout à sa disposition et lui montrons les choses élémentaires lui permettant de mettre à jour un certain nombre de choses. » Selon lui, Mivasocial a plus de 300 serveurs. « Notre objectif, c'est l'Afrique. Vous avez une place dans Miva. Nous avons créé des outils selon le besoin et la demande », précise-t-il. « Nous aimerons voir le logo de Mivasocial sur tous les réseaux partenaires. A long terme, que Miva soit l'Afrique. Simplement, ‘'Miva c'est toi'' », souhaite le Co-fondateur.
Découvrir Café Médias Plus
Café Médias Plus est le tout premier club press du Bénin. Fondé en Mars 2014, il est le fruit de la collaboration entre l'Institut Médias et Développement (Imd) et Kauris d'Afrique, deux organisations des médias et de la culture. Il se veut un lieu d'échange et de partage, de défense de la profession, de réflexion sur l'évolution des métiers de la presse, et le meilleur relais d'information pour ses membres.
A la fois press club et plateforme de services pour les professionnels de l'information, Café Médias Plus est un lieu unique et neutre où chacun peut côtoyer l'autre dans le plus grand respect de son indépendance.
Aujourd'hui, il se révèle être une solide passerelle entre les professionnels de l'information et de la communication et les acteurs politiques, économiques, culturels et sociaux.
Au Bénin, l'information reste moins renseignée puisque chacun y va de son mieux. Dans ce cadre, nous avons trouvé important de fédérer les expériences afin de débattre entre nous des maux qui minent le secteur et les différentes formes de traitement d'informations. A cet effet, il a été mûri au sein d'un comité restreint de professionnels des médias afin de mettre sur pieds un creuset qui réunirait tous les journalistes et consommateurs des médias. Loin d'être un club de discussions entre quelques professionnels des médias, Café Médias Plus constitue une plateforme de diverses activités au profit de la presse béninoise. Le plus connu est la causerie initiée dans ce cadre qui reste l'un des cadres officiels de discussion entre et avec les médias.
Il s'agit d'une rencontre hebdomadaire réunissant des professionnelles des médias autour de deux causeries dont la première relative à la presse et les maux qui minent la corporation. La deuxième causerie reçoit diverses catégories de personnalités du monde politique, économique, culturel, sportif de la société civile ou non afin d'échanger avec la presse sur les questions d'actualité. Cette deuxième causerie permet aux professionnels des médias de mieux cerner le contour de la question et de traiter autrement et avec soin les faits d'actualité.
Café Médias Plus, c'est tous les vendredi à partir de 10h à la Maison des médias, à Cotonou.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Les réactions de Alladatin et Abimbola après le rejet de la proposition de loi

Fri, 07/06/2018 - 17:01

Par 62 voix pour, 19 contre et 01 abstention, les députés ont une fois encore rejeté le projet de révision de la constitution du 11 décembre 1990, un projet cher au gouvernement de la Rupture. Après le rejet de la proposition de loi portant amendement de la constitution, les députés Orden Alladatin et Jean-Michel Abimbola, tous du Bloc de la majorité parlementaire, ont exprimé leurs déceptions par rapport à cet échec.
Orden Alladatin, rappelant tous les reproches qui ont été faites à ce ‘'projet révolutionnaire'' pour le pays en avril dernier, estime que ses collègues de l'opposition sont animés d'une volonté de nuire au pays. Pour lui, la minorité parlementaire a inventé des arguments pour pouvoir bloquer la prise en considération du projet. « Il y a eu des questions majeures sur lesquelles nous avons été interpellés par le passé et avec grand acuité ces derniers moments », a-t-il déclaré sur la radio nationale. Il a ajouté que ces questions qui sont des questions majeures, tout le monde peut s'entendre.
Pour le moment, il a une proposition qui est venue et l'on peut faire l'effort de ne pas y ajouter d'autres questions même s'il y en a qui sont d'intérêt, a recommandé le député UN. « Nous n'avons pas compris l'argument que les adversaires de cette proposition ont trouvé pour pouvoir boycotter », se désole Orden Alladatin. Même en salle, poursuit-il, du point de vue du contenu, les gens ont dit qu'ils n'ont rien à reprocher au projet mais ils ont trouvé des arguments de ‘'ruse'' et de ‘'rage'' pour bloquer la proposition. Leur préoccupation selon lui, n'était pas le contenu, mais plutôt de bloquer et d'empêcher le projet d'évoluer.
L'honorable Jean-Michel Abimbola, lui aussi membre du Bmp, renseigne que la majorité parlementaire a essayé de dialoguer, d'échanger avec la minorité parlementaire afin que des points de convergence puissent être trouvés. « Nous sommes en politique et ce qui peut sembler blanc d'évidence à tous, peut sembler gris voire noir. Vous avez beau certifié que c'est blanc, en politique vous avez le droit de dire que c'est violet, noir ou rouge », a-t-il confié. Regrettant toutefois que l'ensemble des députés de la minorité n'aient été convaincus, Jean-Michel Abimbola, pense que le peuple souverain devrait maintenant arbitrer et prendre ses responsabilités de façon souveraine si le processus est poursuivi à travers un référendum.
F. A. A.

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Le CA d'Azovè révoqué de ses fonctions

Fri, 07/06/2018 - 15:01

Hyppolite Natabou, précédemment suspendu par arrêté communal le 11 mai 2018 pour des faits de malversations financières, est révoqué de ses fonctions de Chef de l'arrondissement (CA) d'Azové. C'est ce qu'a annoncé, ce jeudi 05 juillet 2018, le Conseil départemental de coordination et de concertation (CDCC) du Couffo, lors d'une session extraordinaire, tenue à la salle de conférence de la préfecture d'Aplahoué.

Présidée par le préfet du Couffo, Christophe H. Mègbédji, le CDCC s'est conformé à l'article 32 de la loi 2013-05 du 27 mai 2013 portant création et organisation des unités administratives en République du Bénin pour valider la révocation du chef de l'arrondissement d'Azovè. A l'unanimité, le conseil a autorisé le préfet à prendre un arrêté qui révoque le mis en cause de son poste.
Selon l'arrêté communal de suspension, en date du 11 mai 2018, Hyppolite Natabou est impliqué et poursuivi dans des dossiers de malversations financières et foncières. Il est accusé d'avoir imprimé et placé sur la gare routière d'Azovè des tickets parallèles dont il en a tiré des recettes. Aussi, lui est-il reproché d'avoir initié une collecte de fonds auprès des femmes revendeuses de friperies dans le cadre de l'attribution des places dans le marché rénové d'Azovè. Or, ni le conseil communal ni le comité d'ouverture du marché n'en a décidé ainsi.
Selon les explications du secrétaire général du département du Couffo, Jean Comlan Houètognon, après l'enquête de l'inspection générale de l'Etat, le mis en cause a reconnu les faits et a reversé une partie des fonds au trésor public.
Hyppolite Natabou, déjà suspendu pour deux mois, est révoqué de ses fonctions. Pour le reste de la mandature, il demeure un simple conseiller de la commune.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Alassane Séidou apporte des clarifications sur les nouveaux tarifs

Fri, 07/06/2018 - 14:00

La hausse des tarifs au niveau des postes de péage/pesage depuis le 1er juillet suscite de diverses réactions. Lors d'une visite sur le terrain, le ministre des infrastructures et des transports a tenté de clarifier la situation.

Les polémiques autour de la nouvelle grille tarifaire au niveau des postes de péage/pesage du Bénin ne laissent pas indifférents les autorités. Le ministre Alassane Séidou était au niveau du poste de péage d'Ekpè pour rencontrer les usagers. " Désormais, tous le monde est logé au même enseigne. Même avec un ordre de mission, on doit payer. Le ministre des transports aussi paye. Ceux qui peuvent passer sans payer sont les ambulances, les sapeurs pompiers (avec sirène et ou gyrophare), les véhicules de la police en patrouille, le cortège du président de la République et celui du président de l'Assemblée nationale, les véhicules de la sécurité publique et des militaires ", a-t-il déclaré. Le ministre souligne que le seul moyen permettant de régler l'état des routes est celui des péages/pesages. Alassane Séidou confie que " Dans notre pays le transport aérien est très faible, le transport ferroviaire n'existe presque pas. Le seul transport qui permet la mobilité des hommes et des biens est celui terrestre. Quand on parle de transport terrestre, on parle de route, on parle de réseau routier. Nous devons donc être très attentif sur l'entretien de nos routes." Pour lui, " Il faut beaucoup de ressources et la participation des populations est essentielle". Il tient à apporter lesdites clarifications afin d'aider la population à avoir une idée sur le mobile de l'augmentation des coûts au niveau des péages et péages/pesages. La hausse des prix permettra d'entretenir les routes. Il rappelle que c'est une étude menée par les cadres, sur les efforts citoyens à l'entretien des routes qu'il s'est avéré qu'on peut augmenter les tarifs jusqu'au quadruple. Ce qui n'a pas eu l'accord du chef de l'État puisqu'il a estimé qu'on ne peut passer du simple au quadruple. Par rapport au double, le consensus a été obtenu puisqu'on a eu une séance de travail en amont avec les responsables des syndicats des transporteurs. " Nous nous sommes entendus et ils sont d'accord qu'on peut passer au double parce que c'est une nécessité ", a précisé le ministre.
Giscard AMOUSSOU

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Abdoulaye Bio-Tchané installe le GRED

Fri, 07/06/2018 - 11:40

Le Ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio-Tchané, a procédé ce jeudi 05 juillet 2018, à l'installation du Groupe de Recherche et d'Etudes sur le Développement Durable (GRED). La cérémonie a eu lieu dans l'amphithéâtre de l''Institut des Sciences Biomédicales Appliquées (ISBA), à Cotonou, en présence des membres du gouvernement, des présidents des institutions et des partenaires techniques et financiers.

Placée sous le thème « La recherche au service d'un environnement sain et durable », le GRED a été créé en collaboration avec la direction générale de la coordination et du suivi des Objectifs de développement durable (ODD) et le Centre de Partenariat et d'Expertises pour le Développement Durable(CePED) avec l'appui financier du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD).
Selon le directeur général du CePED, Assan Seïbou, dans tous les pays, il existe des cercles de réflexions qui produisent des études permettant à leur politique d'anticiper et d'initier des actions dont les résultats sont attendus après des décennies mettant ainsi leur génération future à l'abri des catastrophes. « Nous croyons profondément en la capacité de nos universitaires et de nos chercheurs qui ont souvent été les meilleurs de leurs universités à l'étranger. Il n'est pas impossible de le faire chez nous », a-t-il déclaré.
La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Marie Odile Attanasso, a déclaré que la recherche occupe une place importante dans le développement des nations. Elle déplore le fait qu'au Bénin malgré les mutations de la société, les structures de recherches et les universités peinent encore à conférer à la recherche son rôle de moteur de développement. C'est pourquoi, « il est impérieux de les mettre devant leur responsabilité afin qu'ils proposent aux acteurs politiques des solutions pour un mieux-être des citoyens », a-t-elle souligné. Dans le but de dynamiser le secteur de la recherche, le gouvernement explique-t-elle a inscrit dans ses actions, un ambitieux programme de réforme qui devrait conduire à la création de l'Agence béninoise pour la recherche et l'innovation (ABRI). Cette agence permettra d'apporter de meilleures réponses aux problèmes du siècle liés à la dégradation de l'environnement, les conséquences des gaz à effet de serre et autres. Marie Odile Attanasso souhaite que « le GRED puisse proposer des solutions efficaces afin de contribuer à la réduction au Bénin, des effets néfastes des changements climatiques. Elle rassure les chercheurs de son engagement à faire en sorte que le ministère apporte son soutien au Groupe et les invite à se mettre à l'œuvre.
Le ministre du Cadre de vie et du développement durable, José Didier Tonato, a affirmé que « Les défis qui concernent les changements climatiques font partie intégrante des ODD 11, 12, 13, 14 et 15 qui sont les ODD de dimensions environnementales dans l'Agenda 2030 ». C'est un réel plaisir pour lui de savoir que le groupe de recherche qui est lancé aborde principalement les objectifs de développement durable. Il sollicite le soutien de chacun et de tous au GRED pour que les populations puissent vivre dans les meilleures conditions environnementales. Le ministre d'Etat a loué cette noble initiative qui s'inscrit dans la vision du Programme d'actions du gouvernement, celle de promouvoir l'innovation technologique et la recherche scientifique. « Le gouvernement du Bénin attend donc du GRED, un groupe ouvert, participatif, inclusive, pluridisciplinaire qui mobilise l'expertise afin de fournir aux politiques et publiques, les instruments et base de décisions pertinentes, fiables, opposables et exportables. Le GRED se doit de devenir une référence nationale, régionale et internationale », a-t-il affirmé. Abdoulaye Bio-Tchané invite le GRED à s'inspirer des expériences des grands groupes scientifiques au niveau international qui opèrent dans l'aspect des objectifs de développement durable. Il a remercié et félicité les acteurs et les facilitateurs de ce groupe. En déclarant formellement installé le GRED, le ministre d'Etat a encouragé les chercheurs et les universitaires à mener convenablement leur mission.
Au terme de ce lancement, le Représentant résident du PNUD au Bénin, Siaka Coulibaly, a présenté une communication sur le thème : « Agenda 2030, accords multilatéraux sur l'environnement et rôle avant-gardiste du monde scientifique››.
Dans son exposé, il a souligné que malgré les actions menées par le gouvernement du Bénin, il reste d'autres défis qui concernent la lutte contre les changements climatiques, la sauvegarde des écosystèmes et de la biodiversité, les systèmes de production et de développement durable. Pour Siaka Coulibaly, le monde scientifique grâce au GRED pourrait apporter des solutions à ces problèmes en intégrant des réflexions dans la mise en œuvre des objectifs prioritaires pour atteindre les ODD.
D'autres communications ont été présentées sur des thématiques liées aux ODD, accompagnées de commentaires des scientifiques de haut niveau.

Les missions du GRED
Le directeur général du Centre Béninois de Recherche Scientifique et l'Innovation (CBRSI), Pr Marc Kpodékon, a présenté le processus de création du GRED. Selon ses explications, le Groupe compte une cinquantaine d'universitaires d'enseignants chercheurs et chercheurs qui mènent des travaux portant sur les thématiques liées à l'environnement des ODD. C'est un groupe explique-t-il multidisciplinaire composé de mathématiciens, de chimistes, de vétérinaires, d'agronomes, de médecins, d'économistes et de juristes, de sociologues, de géographes. Ce qui permettra selon lui de cerner tous les contours des problèmes engendrés par le changement climatique. Ce groupe poursuit-il est articulé autour de quatre thématiques : durabilité et bien-être, agriculture durable et sécurité alimentaire, résilience aux changements climatiques et gestion durable des ressources naturelles dont l'eau, cadre juridique et institutionnel de lutte contre les effets néfastes des changements climatiques. L'objectif du GRED est « d'organiser des journées scientifiques sur les ODD, répertorier les chercheurs intervenants dans les cibles prioritaires des ODD pour le Bénin, identifier et promouvoir les bonnes pratiques des principes de l'agenda en cours avec les chercheurs, élaborer un document sur les recherches effectuées dans le cadre de la mise en œuvre des ODD et enfin élaborer des programmes d'appropriation, d'éducation et de renforcement des capacités sur le développement durable et la mise en œuvre des ODD.
Le Pr Marc Kpodékon remercie le président Patrice Talon, pour sa confiance sans cesse renouveler au secteur et tous les partenaires financiers pour leur accompagnement. Il les exhorte à soutenir encore davantage le secteur de la recherche scientifique et de l'innovation qui a besoin d'appui encore plus important pour mettre en œuvre les programmes de recherches utiles à la population.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Liste des entreprises attributaires par lot du projet Asphaltage des rues de Cotonou, Abomey, Calavi etc.

Fri, 07/06/2018 - 09:07

La publication des offres relatives au projet d'amenagement et de bitumage des rues de plusieurs villes du Bénin est officielle. Au terme du dépouillement des offres, la personne responsable des marchés publics du Ministère du cadre de vie a retenu cinq attributaires provisoires . Il s'agit des entreprises ci-après : Sinohydro, HNRB, NSR-CI, ADEOTI, OFMAS-SBT
Le projet asphaltage des rues de Cotonou, Abomey-Calavi, Sème Podji etc entre dans sa phase active.

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L'IRGIB Africa et l'IITA désormais partenaires stratégiques

Fri, 07/06/2018 - 01:58

L'IRGIB Africa University et l'Institut International d'Agriculture Tropicale (IITA), ont procédé à la signature, ce jeudi 05 juillet 2018, d'un protocole de partenariat stratégique pour la recherche et l'innovation.
Le partenariat entre IRGIB Africa et l'IITA vise à fournir une base juridique aux deux institutions pour développer la coopération scientifique et promouvoir la compréhension des activités de recherche et de formation d'intérêt mutuel.
Il s'agit également dans le cadre de ce partenariat, de la mise en place d'un programme de développement et l'amélioration des performances de la biotechnologie végétale et spécifiquement de la démocratisation de la production ‘'in vitro'' pour remédier aux ruptures hors saison de certains produits vivriers.
« C'est avec beaucoup d'honneur que nous recevons cette attestation de partenariat », s'est réjoui Virgile Ahyi, Vice-président chargé de la recherche et de l'innovation de l'IRGIB Africa. Pour lui, le Bénin est un pays à fort potentiel agricole dont les produits sont mal utilisés. Il va falloir donc réinventer l'objet, ou du moins emprunter les nouvelles voies, a-t-il indiqué. Ces nouvelles voies, poursuit Virgile Ahyi, l'IITA en a l'expérience. « Nous avons une équipe, nous avons les jeunes volontaristes, nous avons les ambitions, nous avons un gouvernement et des autorités réglementaires qui nous poussent à cela », a informé le Vice-président chargé de la recherche et de l'innovation.
Ce fut l'occasion pour lui, de lancer un vibrant appel aux élèves ingénieurs, ingénieurs, doctorants et docteurs, assistants et chercheurs de l'IRGIB Africa et des universités locales, pour dire qu' avec l'innovation, l'audace, le courage, l'intelligence et le travail bien fait, le problème de chômage peut être résolu. « 8 000 000 de chômeurs, même s'ils existaient au Bénin, ne pourront plus jamais parler de chômage. Les pistes sont là, les réalités sont là, tangibles et irréfutables, mais inaccessibles à nos intelligences humaines », a-t-il déploré.
Le représentant résident de l'IITA, Manuelle Tamo, après avoir remercié les responsables de l'IRGIB Africa pour l'initiative, a rassuré de l'engagement de son institution pour cette coopération scientifique pour ensemble, promouvoir la compréhension des activités de recherche et de formation d'intérêt mutuel.

F. Aubin AHEHEHINNOU

La cérémonie de signature en images

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Le mouvement CERCLE-Bénin perspectives et développement donne carte blanche au gouvernement

Fri, 07/06/2018 - 01:53

Alors que le débat au sujet de la révision de la Constitution fait des vagues, le mouvement Cercle éclectique de Réflexion et de Concertation des leaders engagés pour le développement du Bénin (CERCLE-Bénin perspectives et développement) joue à la carte de l'apaisement, et soutient le gouvernement dans cette réforme dont la réussite permettra de résoudre tant d'entraves liées au développement du pays.

Sylvanus AYIMAVO

Aux yeux des partisans du régime en place, la révision de la Constitution est une réforme majeure pour le Bénin qui aspire à un développement réel les prochaines années. C'est aussi la foi que professe le mouvement Cercle éclectique de Réflexion et de Concertation des leaders engagés pour le développement du Bénin (CERCLE-Bénin perspectives et développement). Pour ce mouvement politique, il est temps de réviser la loi fondamentale du pays, vieille de 28 ans. Et pour la cause, CERCLE-Bénin perspectives et développement est convaincu que les quatre points essentiels que sont : l'abolition de la peine de mort, l' instauration la cour des comptes, la promotion des femmes et l' alignement des mandants, qui feront objet d'amendement de la Constitution sont pertinents et méritent que l'ensemble des parlementaires y accordent leurs violons. Le mouvement estime que ces quatre prétextes sont pertinents et indispensables pour un pays comme le Bénin soucieux du développement, du bien-être social et d'une justice équitable pour tous. En outre, CERCLE-Bénin perspectives et développement croit dur comme fer que la révision constitutionnelle conduira le Bénin sur le chantier du développement durable. Car, c'est le déclic nécessaire qu'il faut pour aller à un Bénin nouveau, un Bénin révélé dont ses filles et fils sont fiers.

D'ailleurs, cette formation politique fait observer qu'il n'échappe à personne que le développement du Bénin passera indubitablement par la résolution de certains problèmes substantiels. Au regard de toute l'importance de la révision de la Constitution, CERCLE-Bénin perspectives et développement donne carte blanche au gouvernement Talon. Au surplus, le mouvement appelle à une mobilisation de la classe politique tous bords confondus pour la matérialisation de cette réforme dans un esprit critique pour l'intérêt supérieur de la nation.
D'ores et déjà, le mouvement CERCLE-Bénin perspectives et développement remercie et félicite les députés pour avoir accepté l'étude de l'amendement constitutionnel -62 pour, 19 contre et 01 abstention. Même si le vote d'adoption de la proposition d'amendement de la Constitution n'est pas effectif, et ouvre de facto la voix à un référendum, CERCLE-Bénin perspectives et développement espère que le peuple donnera son quitus au moment opportun.

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28 milliards supplémentaires pour passer de 31 à 51% de couverture

Fri, 07/06/2018 - 00:47

Une table ronde a été organisée ce jeudi 5 juillet 2018 sur la mobilisation des ressources complémentaires au profit du Programme des Cantines Scolaires (ProCaS). Il s'agira de mobiliser 28 milliards de francs CFA complémentaires pour le financement du programme, les quatre prochaines années scolaires.

Porter à 51%, le taux de couverture des écoles des zones rurales contre 31% actuellement. C'est la vision du gouvernement à travers la table ronde qui a eu un écho favorable auprès des partenaires. La mobilisation des ressources supplémentaires nécessaires à l'extension de la couverture des cantines scolaires à hauteur de 51% sur le territoire national, reste pour le gouvernement un défi qui nécessite l'apport des partenaires financiers. Ainsi, plusieurs partenaires ont répondu favorables à l'appel du Gouvernement. Il s'agit notamment de la Chine, des Etats Unis, du Japon, de la Banque Mondiale et de la Banque Islamique de Développement (BID). Pour le ministre du développement Abdoulaye Bio Tchané, 28 milliards FCFA seront mobilisés les prochaines années scolaires, à compter de celle de 2018-2019. A l'en croire, « Grâce à ces ressources additionnelles, le programme va connaitre une extension significative. Il couvrait à ce jour 2.566 écoles, 31% du nombre total d'écoles primaires dans notre pays. Il s'agissait d'un enfant sur trois qui pouvait manger un repas à l'école ». Cette mobilisation, selon le ministre d'Etat, permettra à 1.600 écoles supplémentaires de bénéficier du programme. Il fait savoir qu'il s'agit donc « d'une mesure sociale forte, mais aussi d'un programme intégré car il prend en compte un volet santé en ce sens que les écoliers bénéficiaires sont sensibilisés sur l'hygiène à travers entre autres, le lavage des mains ». Il souligne que « plus d'un écolier sur deux bénéficieront d'un repas par jour ». Toute chose qui participe au renforcement et au maintien des élèves à l'école.

Giscard AMOUSSOU

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Les députés laissent le peuple décider en optant pour la voix référendaire

Fri, 07/06/2018 - 00:00

62 pour, 1 abstention et 19 contre. C'est le verdict final après le vote sur la proposition de loi portant amendement de la constitution du 11 décembre 1990. La révision de la constitution n'est donc pas adoptée par l'Assemblée nationale. Malgré les négociations entre les parties, les 66 députés nécessaires pour l'adoption de la proposition n'ont pas été réunis .
Le peuple doit donc s'apprêter pour donner son quitus à la validation ou non de la nouvelle constitution. Soulignons qu'après le rejet en avril 2018 du projet envoyé par le gouvernement, les députés viennent une fois de plus de laisser le choix au peuple souverain. Cette nouvelle attitude des députés témoigne de ce que la voix du peuple aussi porte dans la révision de la loi fondamentale du Bénin.
Depuis 1990, c'est pour la première fois que la révision de la constitution a franchi une si grande étape. Une étape décisive qui témoigne de la vitalité de la démocratie béninoise.
Les yeux sont désormais tournés vers la cour constitutionnelle avant la suite du processus. Même si les voix s'élèvent déjà pour crier victoire par rapport à la voix référendaire, il faut dire que rien n'est gagné d'avance.

Giscard AMOUSSOU

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Le président à la Commission de la CEDEAO au cabinet de Bio Tchané

Thu, 07/05/2018 - 21:42

Le président à la Commission de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), Kassi Jean-Claude Brou, en visite au Bénin, a été reçu par le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, ce jeudi 05 juillet 2018, dans les locaux du ministère à Cotonou. Le président à la Commission n'a fait aucune déclaration à sa sortie d'audience. Avant la rencontre avec le ministre d'Etat, Kassi Jean-Claude Brou, a été reçu par le chef de l'Etat, Patrice Talon, à la présidence de la République.
F. Aubin AHEHEHINNOU

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Les députés acceptent d'étudier l'amendement constitutionnel

Thu, 07/05/2018 - 21:15

Ils sont 62 deputés à valider l'accord d'amendement de la constitution. Introduit par huit deputés du bloc de la majorité parlementaire, les députés étaient ce jour en plénière pour discuter de la suite à donner à la proposition. Après l'étape de la commission des lois, il faut pour la première phase obtenir les 3/4 de vote favorable pour continuer la procédure. Après de moults débats, les députés ont accepté l'amendement de la constitution par 62 pour 01 abstention et 19 rejets. Il faut rappeler que la constitution a prévu deux votes. Après le premier vote, c'est à dire celui de la prise en considération de l'amendement, il y a ensuite le vote de l'adoption qui requiert 4/5 des députés c'est à dire 66. En cas d'echec après le second vote, le texte peut-être soumis au référendum.

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Le sit-in sur l'esplanade du parlement a échoué

Thu, 07/05/2018 - 15:48

Le mouvement de protestation prévu ce jeudi par les centrales syndicales et certaines organisations de la société civile sur l'esplanade de l'Assemblée n'a pu se tenir. Et pour cause, les lieux ont été pris d'assaut par les forces de l'ordre pour éviter des troubles à l'ordre public. Le sit-in a été initié pour protester contre l'examen de la proposition d'amendement de la Constitution prévu pour ce jeudi 05 juillet 2018. Les manifestants ont été dispersés très tôt ce matin par les forces de l'ordre pour raisons d'insécurité des élus du peuple. Mieux, les voies d'accès au Palais des Gouverneurs ont été barricadées par les agents de la Police République. Plusieurs véhicules d'intervention des forces de l'ordre sont déployés sur les lieux.
Aux dernières nouvelles, la séance plénière de l'Assemblée nationale s'est ouverte et se déroule normalement.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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AVIS D'APPEL A CANDIDATURE N° 116/PRed/SWB/DAO-01/04/2018

Thu, 07/05/2018 - 15:43

Recrutement de techniciens BTP pour accompagner les Cellules de Participation Citoyenne des communes du Borgou et de l'Alibori dans le suivi des chantiers sur financement FADeC

Dans le cadre de la mise en œuvre de ses activités, Social Watch Benin a pour objectif de « renforcer les capacités nationales de promotion de la bonne gouvernance fondée sur le renforcement de la transparence dans la gestion des affaires publiques, l'amélioration de la redevabilité des pouvoirs publics centraux et locaux, ainsi que l'amélioration de la participation des citoyens à la planification et au suivi du développement en vue d'optimiser l'élimination de la pauvreté et les perspectives d'atteinte des objectifs de développement durable, conformément aux orientations définies dans les politiques sectorielles et locales ».

Mieux dans le cadre des activités du Programme Redevabilité, Social Watch s'occupe de l'outcome 1 à savoir : travailler à ce que les mesures de redevabilité et de lutte contre la corruption soient appliquées par les responsables publics et les acteurs de la société civile et celles-ci améliorent les services socioéconomiques délivrés aux populations. A cet effet, les Cellules de Participation Citoyenne (CPC)des quatorze (14) communes des départements de l'Alibori et du Borgou ont pour mission essentielle, d'accompagner les activités des conseils communaux à travers l'information, l'éducation et la mobilisation des citoyens autour des actions publiques locales. Elles exercent une veille citoyenne sur la gestion des affaires publiques et font des plaidoyers pour la promotion d'une approche participative de gestion de la commune et le contrôle de matérialité des chantiers sur financement FADeC.

Dans la perspective d'un suivi de proximité pour améliorer la qualité des chantiers sur financement FADeC, Social Watch Benin à travers le Programme Redevabilité lance un avis d'appel d'offrepour le recrutementde neuf (09) techniciens Bâtiment et Travaux Publics (BTP). Ces techniciens auront pour tâches principales d'accompagner les Cellules de Participation Citoyenne dans le suivi des réalisations sur financement FADeC. Le nombre de techniciens à recruter se présente comme suit :

 Un technicien pour les communes de Parakou-Tchaourou
 Un technicien pour les communes de Sinendé - Bembéréké
 Un technicien pour les communes de N'Dali-Pèrère
 Un technicien pour les communes de Nikki-Kalalé
 Un technicien pour les communes de Gogounou-Kandi
 Un technicien pour la commune de Banikoara
 Un technicien pour la commune de Karimama
 Un technicien pour la commune de Malanville
 Un technicien pour la commune de Ségbana.

Conditionsà remplir
1. Ne pas être un agent de l'administration communale ;
2. Avoir au minimum un BAC +3 en génie civil ;
3. Avoir une expérience d'au moins 3ans et disposer de compétences requises dans le domaine ;
4. Etre résident dans l'une ou dans la commune choisie ;
5. Etre disponible à accompagner la CPC de la commune à tout moment ;
6. Avoir un moyen de déplacement serait un atout.

Composition du dossier de candidature
Le dossier à fournir doit comporter les éléments ci-dessous :
Une lettre de motivation (précisant la commune ou le binôme de communes choisie et le centre d'intérêt) ;
Un Curriculum Vitae bien détaillé ;
Une copie du diplôme ou attestation ;
Une copie de la carte nationale d'identité légalisée ;
Une copie de son IFU
Preuves des expériences antérieures

Conditions de participation
La participation est ouverte à toutes les personnes (homme ou femme) résidentes dans l'une desquatorze (14) communes du Borgou et de l'Alibori. Les demandes seront rédigées en langue française et déposées au Bureau Local de Social Watch à Parakou.

Date limite de dépôt des dossiers
Les dossiers des soumissionnaires doivent être déposés au plus tard le 20 juillet 2018 à 17h au Bureau Local de Social Watch Bénin sis à Ladjifarani rue allant à Don Bosco, quatrième VON à gauche en quittant le carrefour Guy-Riobé.
Pour tous autres renseignements complémentaires appeler les numéros :21 03 67 36 / 95 40 02 15 / 96 43 33 78 / 97 11 93 59

Le Chargé de Programme
Jean-Pierre DEGUE KAKPO

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Le cabinet ARTECH retenu pour la construction des stades omnisports

Thu, 07/05/2018 - 11:08

Dans le cadre des travaux de construction de 21 stades communaux de types omnisports, le gouvernement a retenu le cabinet ARTECH pour la mise en œuvre du projet, lors de la réunion ordinaire des membres du gouvernement, ce mercredi 04 juillet 2018. Le projet de construction et d'équipement d'infrastructures répondant aux normes et standards internationaux est l'une des composante du Programme d'actions du gouvernement et vise à promouvoir les activités sportives au profit des jeunes. Les communes bénéficiaires de ces stades sont : Banikoara, Malanville, Tanguiéta, Kouandé, Bembèrèkè, Nikki, Ouèssè, Savalou, Covè, Abomey, Toffo, Dogbo, Aplahoué, Djakotomey, Comé, Grand-Popo, Ouidah, Adjohoun, Avrankou, Pobè et Kétou.
F. A. A.

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23 nominations au ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance

Thu, 07/05/2018 - 11:04

En Conseil des ministres, ce mercredi 04 juillet 2018, le gouvernement a, entre autres, procédé, sur proposition du Ministre à 23 nominations au ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance. Ces nominations se présentent comme suit :

Conseiller technique à la Microfinance :
Monsieur Didier H. Djoi

Conseiller technique aux Affaires sociales et à la Promotion du Genre :
Monsieur Boy Pierre Etienne Jésukon Zannou

Secrétaire générale adjointe du ministère :
Madame Fatiman Elise Kossoko épouse Kossouoh

Directeur de l'Informatique et du Pré-archivage :
Monsieur Vincent de Paul Megnigbeto

Directrice de la Famille, de l'Enfance et de l'Adolescence :
Madame Chénagnon Solange Odjo
Directrice des Affaires sociales
Madame Estelle L. Honfo Avocetien

Directrice de la Promotion de la Femme et du Genre :
Madame Reine Oussou

Directeur des Personnes Handicapées et du Troisième Age :
Monsieur Boubacal Yero Bani Samou

Directeur de l'Inclusion Financière de l'Autonomisation Economique :
Monsieur Irénée Ahouandjinou

Directeur de la Promotion de la Microfinance :
Monsieur Alasanne Osseni Inoussa

Directeur de l'Observatoire de la Famille, de la Femme et de l'Enfant :
Monsieur Nassirou Kassoumou Hararou

Directeur départemental des Affaires sociales et de la Microfinance de l'Alibori :
Monsieur David Hébert Offiki

Directeur départemental des Affaires sociales et de la Microfinance de l'Atacora :
Monsieur Guy Joël Sena

Directeur départemental des Affaires sociales et de la Microfinance de l'Atlantique :
Monsieur Sèfïou Salifou

Directeur départemental des Affaires sociales et de la Microfinance du Borgou :
Monsieur Bakoregui Suanon

Directeur départemental des Affaires sociales et de la Microfinance des Collines :
Monsieur Zacharie Adegnandjou

Directeur départemental des Affaires sociales et de la Microfinance du Couffo :
Monsieur Thomas Diya

Directeur départemental des Affaires sociales et de la Microfinance de la Donga :
Monsieur Moukaila Yollou

Directeur départemental des Affaires sociales et de la Microfinance du Littoral :
Madame Geneviève Arawo

Directeur départemental des Affaires sociales et de la Microfinance du Mono :
Madame Hortense Laure Dotou

Directeur départemental des Affaires sociales et de la Microfinance de l'Ouémé :
Monsieur Gilbert M. Goudayi

Directeur départemental des Affaires sociales et de la Microfinance du Plateau :
Monsieur Médard F. Latoundji

Directeur départemental des Affaires sociales et de la Microfinance du Zou :
Monsieur Abdou Rafïou Nondichao

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Les leçons d'un récit qui retrace les méandres d'une campagne présidentielle au Bénin

Thu, 07/05/2018 - 10:58

« Que retenir des 100 premiers épisodes de Mémoires du Chaudron ? ». C'est la question essentielle qui a suscité l'organisation par les membres du forum « Breaking news », d'une soirée de réflexions intellectuelles sur le récit livré par Tiburce Adagbè à travers Mémoires du Chaudron.

Cinq panélistes ont permis aux participants à cette soirée intellectuelle de se plonger une fois encore dans les réalités révélées par l'auteur. C'est à travers diverses thématiques. « Du discours littéraire à l'apport des réseaux sociaux », a été présenté par Kouamé Senou. Selon l'exposant, il s'agit à travers Mémoires du Chaudron, « d'un récit, d'un essai politique, de l'autobiographie et d'un guide touristique ». Il révèle que Mémoires du Chaudron est né d'une discussion un soir sur le forum « Breaking news ». C'est en voulant clarifier la situation le lendemain que l'auteur lance le public dans une suite infinie de récits passionnants, révélateurs et contradictoires. Pour Kouamé Sènou, il s'agit des résultats d'une publication connectée. L'auteur écrit tout sur inspiration sur son téléphone portable. Selon lui, le récit atteint des centaines de milliers de personnes connectées. Les statistiques sont évocatrices. L'autre thématique abordée est « Impacts possibles de mémoires de chaudron sur la conception de la communication politique au Bénin », présentée par Léon Anjorin Koboudé.
Cet essai offre l'occasion de savoir les différents aspects d'une élection présidentielle. D'après ses explications, Mémoires du Chaudron offre l'occasion de découvrir les coulisses d'une campagne électorale. Ce qui permet de savoir les différentes stratégies en politique. Il fait remarquer qu'à travers le récit, on découvre qu' « avant de s'engager dans une élection présidentielle, il faut compter avec le terrain ». Ce qui est bien nécessaire dans une campagne est qu'il faut avoir un ancrage économique et social. Et cela, l'auteur l'a démontré plusieurs fois dans son récit. Léon Anjorin Koboudé confie que « la segmentation du discours a été une arme. Elle vous permet de s'adapter dans un discours selon la réalité du milieu ». Pour lui, « les médias ont leur place dans la stratégie de conquête de pouvoir ». Et l'élection du président Boni Yayi en 2006 le révèle bien. Il estime que le gagnant d'une élection, c'est celui qui ose beaucoup. Et pour cela, il faut être le « point de convergence, de ralliement de toutes les tendances ». Aussi, fait-il remarquer qu'il faut avoir la capacité d'innovation. En cela Boni Yayi l'a révélé.
Agapit Napoléon Maforican a fait l'exercice de présenter « Ecriture de l'histoire, Rhétorique, intérêt de l'exercice ». Il confie qu' « au delà de tout, le travail donne un certain nombre d'informations. C'est un exercice de narration d'un genre particulier, que l'auteur a réussi ». Selon l'ancien conseiller à la Haac, « tout le monde a soif de savoir comment se passe la campagne électorale au Bénin ». Premier mérite de l'exercice, soutient-il. « C'est aussi faire connaître un ensemble de réseau politique », estime-t-il. Il dit que l'auteur fait savoir qu'il est resté proche de la campagne. « C'est un discours qui se rapporte à lui. Faire savoir les implications, les réseaux. Faire connaître le guide touristique. Vivre et vendre le pays », autant de choses que révèlent Mémoires du Chaudron. Agapit Napoléon Maforican dira que « Mémoires de Chaudron permet de connaître le personnage, son art, sa capacité de fournir des informations avec précision ». Pour lui, c'est « l'art ajouter au médias et au phénomène de réseaux sociaux qui a donné cet écho ». Les lecteurs ont chaque jour soif de découvrir la suite du récit. Le dernier thème abordé est « Lecture et analyse sociologique du comportement électoral au Bénin à travers Mémoire de Chaudron », présenté par le Général à la retraite Célestin Guidimè. « Pour la conquête du pouvoir, l'information est essentielle et surtout la connaissance de l'histoire et de la sociologie politique », dit-il. Pour lui, l'un des déterminants d'une élection présidentielle est le soutien des hommes politiques (les marchands électoraux). « Ils vendent leur fief ». Il faut compter aussi sur les réseaux. Il indique l'importance de la connaissance sociologique des régions et parfois les ethnies. Cela a été bien révélé dans Mémoires du Chaudron où le président Boni Yayi dans sa campagne électorale est capable de démontrer son appartenance à diverses ethnies. Il n'a pas occulté ce qu'il appelle le nerf de la guerre. Pour le général, « l'argent a structuré notre système électoral ». Les diverses rivalités ethniques ne doivent transparaître dans le combat pour les élections. « Dans le cadre d'une élection présidentielle, la candidature unique du septentrion partira toujours contre les candidatures nombreuses du Bénin méridional », explique le général à la retraite. Mémoires du Chaudron est un récit atypique d'une réalité qui démontre les coulisses d'une élection présidentielle.

Giscard AMOUSSOU

Si vous désirez avoir le fichier complet des 100 numéros de "Mémoire du Chaudron", adressez nous un mail à contact@24haubenin.info / hubemarce@hotmail.fr

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Le gouvernement crée de nouveaux organes de contrôle

Thu, 07/05/2018 - 10:39

Le conseil des ministres du mercredi 4 juillet 2018 a adopté trois décrets portant sur le nouveau cadre institutionnel au niveau des ministres

« En vue de répondre aux contraintes qui affectent le fonctionnement normal des organes de contrôle de l'ordre administratif dans notre pays, le gouvernement a mis en place un nouveau cadre institutionnel », indique le relevé du conseil des ministres. Tel est le nouveau dispositif mis en place désormais au niveau des institutions. Selon le relevé du conseil des ministres, ce nouveau cadre institutionnel devra non seulement « remettre les ministres sectoriels au cœur du dispositif de contrôle interne des ministères et spécialiser les corps de contrôle pour optimiser les actions de formation », mais aussi « ériger l'Inspection générale des services et emplois publics (IGSEP) et l'Inspection générale des finances (IGF) et organes de contrôle à compétence normale ». Aussi, sera-t-il question pour ce cadre de « faire de l'inspection générale des finances l'organe centrale chargé de la coordination opérationnelle des activités des structures de contrôle et d'audit interne de l'Etat et du suivi des suites données aux principales recommandations ». Ces dispositions nouvelles mises en place par le gouvernement, permettront une gestion efficace de l'administration publique. « Ainsi, dans chaque ministère, il est créé un comité ministériel de maîtrise des risques et un comité ministériel d'Audit interne », indique le conseil des ministres.
Le premier comité a pour mission de définir et d'accompagner la mise en place des procédures ou mesures visant à renforcer la sécurité, l'efficacité et l'efficience des directions centrales, techniques et autres structures rattachées ou sous tutelle du ministère. Quant au second comité, il « veille à la vérification du bon fonctionnement des systèmes de contrôle interne mis en place sous l'égide du comité ministériel de maîtrise des risques ». Outre ces deux organes et leur mission, le conseil des ministres indique le rôle de l'inspection général du ministère.
Ainsi, « l'inspection générale du ministère, aura vocation à conduire des missions générales d'Audit interne, d'étude et d'évaluation relevant des domaines de compétence du ministère ». Dans le but d'une efficacité dans le travail, des corps spécialisés ont été introduits.
« En vue d'assurer la conduite efficace de tout ce dispositif qui participe de l'amélioration de la gouvernance dans l'administration publique, il est créé des corps spécialisés », indique le compte rendu. Ces corps spécialisés sont composés des agents recrutés pour y servir et y faire carrière. Il s'agira du « Corps des inspecteurs des finances », du « Corps des inspecteurs des services et emplois publics » et du « Corps des inspecteurs du ministère ». Pour joindre l'acte à la parole, il a été adopté par le conseil des ministres, des décrets y afférents. C'est le cas du décret portant « réorganisation des organes de contrôle de l'ordre administratif en République du Bénin ». Celui portant « approbation du cadre de référence de l'audit interne dans l'administration de l'Etat en République du Bénin » étant aussi adopté, le conseil des ministres a ensuite validé celui relatif aux « Statuts particuliers des corps de contrôle de l'ordre administratif en République du Bénin ».
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Encore 137. 801. 407 F d'irrégularités à la Soneb

Thu, 07/05/2018 - 10:36

Suite au rapport initial indiquant des cas d'irrégularités constatés à la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb), l'Inspection Générale des Finances, y avait été dépêché aux fins de procéder à la vérification des déclarations fiscales de la société de 2009 à 2017.
Selon ce rapport de vérification, examiné en conseil des ministres ce mercredi, le montant des nouveaux cas d'irrégularités détectées par rapport à ceux signalés dans le rapport préliminaire, est de 137. 801. 407 FCFA. Les paiements supposés faits par la direction générale de la Soneb, n'ont pas été validés au niveau de la base de données de la direction générale des impôts.
Les justificatifs de paiement présentés, précise le relevé, se sont révélés faux et s'élèvent à un montant total de 399. 766. 259 FCFA, contrairement à celui indiqué dans le rapport préliminaire soumis au Conseil des ministres en sa séance du mercredi 08 novembre 2017 qui est de 261. 964. 852 FCFA.
Prenant acte du rapport, le Gouvernement a instruit le ministre de la justice et de la législation, de transmettre ledit rapport au Procureur de la République.
F. A. A.

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