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24 Heures au Bénin

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La Suisse octroie 47 milliards FCFA au Bénin

Tue, 05/22/2018 - 19:20

Deux accords ont été signés ce mardi 22 Mai 2018 à Berne (Suisse) pour la mise en œuvre de la stratégie de coopération suisse au Bénin (2017 -2020). Il s'agit d'un Accord Entrepreunariat Stratégiques pour des Opportunités d'Investissements Renforcés (ESPOIR) et d'un Accord du Programme d'appui au Plaidoyer des Faitières des Organisations Socio-professionnelles Agricoles (AP/OSP) dont le montant total est estimé à environ 47 milliards de francs CFA.
Ces deux accords ont été signés par Aurélien Agbénonci, ministre béninois des affaires étrangères et de la coopération et Ignazio Cassis, conseiller fédéral des affaires étrangères suisse en présence des Présidents Patrice Talon du Bénin et Alain Berset de la Confédération Suisse.
La coopération entre la Suisse et le Bénin se développe autour de 3 axes d'intervention à savoir, le développement économique et rural, l'éducation et la formation professionnelle et enfin, la gouvernance locale et la décentralisation.
F. A. A.

Categories: Afrique

L'Union Européenne vient au secours de la jeunesse

Tue, 05/22/2018 - 19:15

Il se déroule depuis ce mardi 22 mai 2018, à Abomey-Calavi, une formation sur la création et la gestion des entreprises d'énergies renouvelables. Ils sont au total 120 jeunes Béninois à bénéficier de cette formation de deux semaines soutenue financièrement par l'Union Européenne. Cette formation permettra de faciliter l'accès à l'emploi et l'entrepreneuriat des jeunes dans les énergies renouvelables. Le Chef de la Coopération de la Délégation de l'Union européenne au Bénin, M. Yves Gillet, s'est dit convaincu de la pertinence du thème choisi étant donné que « les projets prioritaires du Programme d'Actions du Gouvernement rentrent dans leur phase de mise en œuvre, ce qui devrait permettre de nombreuses créations d'emplois sur les projets phares du volet Energie ». La cérémonie de lancement de cette formation s'est déroulée en présence du Chef de la Coopération de la Délégation de l'Union européenne au Bénin, du Ministre de l'Economie et des Finances, du Ministre de l'Energie et du responsable de l'Unité Chargée de la Politique de Développement des Energies Renouvelables (UC/PDER). Les délégations vont se retrouver le 2 juin prochain pour faire le point et remettre les attestations aux ayant droits. C'est à travers un communiqué de presse que cette initiative est rendue publique.
G. A.

Categories: Afrique

Plusieurs engins lourds réceptionnés à Parakou

Tue, 05/22/2018 - 17:57

Au total, 32 engins composés de 03 niveleuses Caterpillar 140 G, 02 bulles, 02 bulldozers Caterpillar D7H, 02 compacteurs à rouleaux, 02 pelles mécaniques 320 et 330, 02 chargeuses, 10 camions de 10 roues Renault, 02 portes engins, 01 camion foreurs de 150 mètres de profondeur, 03 camions vidangeurs, 02 camions citernes et 01 camion relais ont été réceptionnés ce samedi 19 Mai 2018, au profit de la municipalité de Parakou. Une première dans l'histoire de la cité des ‘'Koburu'' qui facilitera la réalisation de grands travaux de développement. Le préfet du département du Borgou, Djibril Mama Cissé, très satisfait de cet important pas de développement, a salué la détermination, le pragmatisme, l'objectivité et le dynamisme des autorités politico-administratives de la commune de Parakou. « Soyez prêts à prendre des décisions, car c'est la qualité la plus importante d'un bon leader », a exhorté l'autorité préfectorale.
Le maire de la ville de Parakou, Charles Toko, a rappelé à l'assistance, l'importance du trio Gbadamassi – Adambi – Toko. Un trio capable de booster le développement de la troisième ville à statut particulier du Bénin.
F. A. A.

Categories: Afrique

Le cri de détresse d'un enfant

Tue, 05/22/2018 - 14:43

Les enfants,parents et proches collaborateurs des personnes condamnées dans le cadre de ce qu'il convient d'appeler l'affaire des faux médicaments sont en détresse. En attendant le démarrage du procès en appel, votre journal relaie ici l'angoisse d'enfant dont le géniteur se trouve parmi les personnes incarcérées.
Lire

J'ai essayé de rester silencieuse et ne pas me prononcer sur le sujet but ENOUGH IS ENOUGH. Aujourd'hui ça fait 3 mois que mon père est enfermé à la prison de civile de Cotonou. Cet homme a donné 35 ans de sa vie à cette profession et à ce pays. Il a toujours lutter contre le commerce des faux médicaments, que ça soit contre ceux au marché ou certaines pharmacies qui se livrent aussi à ce commerce dans l'informel.
Un procès bogus, des preuves non existantes mais une condamnation, et oui c'est ça “mon” pays .

Tout ça parce que votre personne veut mêler les affaires à la filière pharmaceutique. Je n'en parle pas depuis parce que je connais le pouvoir des mots, la langue est une arme très puissante et il a des enfants. La seule chose que je lui dirai c'est que la fête des pères est dans 1 mois.

De lui à tous ces pharmaciens véreux qui aveuglés par l'argent avaient déjà commencé leur “jongleries” , Karma is a modafuckin bitch

Dieu vous voit et il n'aime pas l'injustice.

Abikê Faoziath ADEBO
Écrit et publié sur FB

Categories: Afrique

L'élaboration du budget du Cos-Lepi démarre ce mardi

Tue, 05/22/2018 - 14:08

Les membres du Cos-Lepi se retrouvent ce mardi 22 Mai 2018 en plénière pour démarrer l'élaboration du budget de la structure en charge de l'actualisation de la Liste électorale permanente informatisée (Lepi). Un budget qui prendra en compte, comme par le passé, les dettes de la structure via ses prestataires, la gestion du personnel et le budget fonctionnel de l'Ant (Agence national de traitement).
Dans le processus d'actualisation de la liste électorale permanente informatisée, l'équipe présidée par Janvier Yahouédéou s'inspirera des données techniques des équipes précédentes.
Le député Guy Mitokpè et le directeur général de l'Insae ont prêté serment ce matin devant les sages de la cour constitutionnelle.

F. A. A.

Categories: Afrique

L'Uac abrite les travaux du 30ème congrès

Tue, 05/22/2018 - 13:13

Les membres de l'Association internationale de pédagogie universitaire ont démarré, ce lundi 21 mai, à l'amphi Idriss Deby Itno, les travaux du 30e congrès de leur organisation. Le thème de la rencontre porte sur ‘'l'enseignement supérieur et sa pertinence aujourd'hui''.

Au cours de ce congrès, les universitaires auront à partager des expériences, dans le but d'analyser les obstacles à la réalisation des objectifs à atteindre. Il s'agit également, d'aborder les causes des crises tout en situant la responsabilité des acteurs pédagogiques et de toutes structures opérant dans le secteur de l'enseignement de la pédagogie. Pour le recteur Maxime da Cruz, l'Université d'Abomey Calavi vit des difficultés, des influences et des mutations qu'il faut gérer. Il y a des événements qui impactent négativement et du coup remettent en cause l'organisation structurelle de l'Université. Les conséquences de ces évènements modifient le plus souvent le niveau de performance que l'Uac croyait avoir atteint, a-t-il ajouté. Il a invité les participants à réfléchir sur ces dysfonctionnements, dans le but d'apporter des solutions pour mieux appréhender les méthodologies d'enseignement et d'apprentissage. Le vice-président de l'Association internationale de pédagogie universitaire, Aziz Attahir, s'est penché sur l'enseignement dans les pays subsahariens. Pour lui, enseigner dans ces pays, c'est prendre des risques parfois vitaux. « Souvent, les mots caractérisent mal ces situations, en laissant croire que la route du pire vers le meilleur est linéaire et balisée », a-t-il souligné.
Ce congrès qui va se dérouler sur quatre jours sera meublé de débats sur plusieurs sujets à travers 160 communications, 6 symposiums et 6 ateliers.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Patrice Talon a foulé le sol suisse ce mardi

Tue, 05/22/2018 - 12:57

Le chef de l'Etat Patrice Talon en voyage depuis quelques jours en Europe, a été accueilli ce mardi 22 Mai 2018 à l'aéroport militaire de berne -belp par M. Olivier Fink, Chef adjoint du protocole Suisse, l'ambassadeur du Bénin en suisse , S.E.M. Eloi Laourou , le Directeur Europe du ministère des Affaires étrangères du Bénin , M. Christophe Dangnihin et la Conseillère Technique aux Ministère des Affaires Etrangères du Bénin, Mme Nelly Ahouilihoua.
Au cours de cette visite, le chef de l'Etat rencontrera le Président de la confédération Suisse, S.E.M. Alain Berset puis se rendra cet après-midi à Genève pour sa participation à la conférence internationale sur l'accès aux médicaments et autres produits médicaux de qualité en Afrique francophone. Le président de la République est accompagné du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Marie, Mère de l'Église !

Tue, 05/22/2018 - 12:52

Marie, Mère de l'Église ! Ce titre de la Vierge Marie est désormais inscrit dans le Calendrier Romain pour le Lundi de Pentecôte, et sera célébré chaque année, selon le décret de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements publié le 11 février 2018, en la Mémoire de Notre-Dame de Lourdes. Les titres de la Vierge Marie, fille de Anne et de Joachim, épouse de Joseph, le charpentier de Nazareth, sont légion. Ils sont généralement tirés des Écritures et de la Tradition de l'Église.

Ils cherchent d'une part, à mettre en exergue les qualités ou charismes spirituels de la Fille de Nazareth et expriment d'autre part les dévotions du peuple de Dieu qui leur sont liées. Parfois, ces titres proviennent même de l'examen critique et objectif de ces dévotions populaires. Le titre de Mère de l'Église doit être éclairé par celui de Mère de Dieu qui a été clairement défini et établi comme l'un des dogmes de l'Église Catholique au Concile OEcuménique d'Éphèse dès les premiers siècles de l'ère chrétienne, en l'an 431. Il fait directement référence aux deux Natures du Christ, en son unique Personne.

Le Christ Jésus est en effet pleinement homme et pleinement Fils de Dieu et Dieu Lui-même. La Vierge Marie est sa Mère légitime et biologique en tant qu'il est pleinement homme. Le Saint Pape Jean-Paul II nous aide à ôter le doute et la limite de la raison humaine à ce sujet en expliquant que« la réponse de la foi de l'Église est claire : la maternité divine de Marie se réfère uniquement à la génération humaine du Fils de Dieu et non, à l'inverse, à sa génération divine. Le Fils de Dieu a été, depuis toujours, engendré par Dieu le Père et il lui est consubstantiel. Dans cette génération éternelle, Marie n'a évidemment aucun rôle ».

Il ajoute par ailleurs et cela, heureusement que« cependant, le Fils de Dieu, il y a 2000 ans, a pris notre nature humaine et il a été alors conçu et enfanté par Marie. […] En proclamant Marie "Mère de Dieu", l'Église veut ainsi, affirmer qu'elle est la "Mère du Verbe incarné qui est Dieu". Sa maternité, pourtant, ne concerne pas toute la Trinité, mais uniquement la seconde Personne, le Fils qui, en s'incarnant, a pris d'elle, la nature humaine. […] La maternité est une relation de personne à personne : une mère n'est pas seulement mère du corps ou de la créature physique sortie de son sein, mais de la personne qu'elle enfante. Marie ayant donc engendré, selon la nature humaine, la personne de Jésus qui est une personne divine, est Mère de Dieu ». Voilà qui est clair !

Or, Saint Paul qui n'est pas très loquace à propos de Marie dans ses épîtres, nous dit que le Christ Jésus est la Tête de l'Église et que l'Église est son Corps (Eph. 1, 22 ; 5, 23 ; Col. 1, 18). Dès lors, la Vierge Marie, Mère de Jésus, l'Emmanuel Dieu-Avec-Nous et Mère du Verbe incarné Jésus-Christ, est aussi Mère de Dieu et Mère de l'Église. Les premiers Chrétiens, en particulier ceux d'Égypte au 3esiècle, s'adressaient à elle déjà en ces termes :« Sous ta protection nous cherchons refuge, sainte Mère de Dieu ne méprise pas nos supplications, nous qui sommes dans l'épreuve, et épargne nous tout danger, ô Vierge glorieuse et bénie ». Cette prière est aujourd'hui encore récitée non seulement dans la Liturgie des Heures, mais aussi par tout le peuple de Dieu. Ceci montre bien le lien entre les deux titres Mère de Dieu et Mère de l'Église et nous confirme plus que jamais le charisme d'intercession de Marie comme aux Noces de Cana.

(...) Lire la suite https://croixdubenin.com/articles/editoriaux/709-marie-mere-de-l-eglise

Abbé Crépin M. Acapovi, directeur de publication La croix du Bénin

Categories: Afrique

Les enfants Hollis abandonnent les classes pour le Nigéria

Tue, 05/22/2018 - 10:23

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La commune d'Adja-Ouèrè est confrontée depuis quelques années à un phénomène en matière d'éducation. Il s'agit de la déscolarisation et l'abandon des écoles créées dans les zones rurales. Le phénomène est surtout remarquable en milieu Holli, malgré la présence d'infrastructures scolaires et la disponibilité du personnel enseignant. Le constat fait dans certains établissements de la commune montre l'ampleur des réalités. Certains apprenants abandonnent les classes, attirés par les mirages du Nigéria voisin

A Kounocho, une localité situé à sept (07) kilomètres du centre-ville d'Adja-Ouèrè, l'école primaire publique créée depuis 2007, ne compte qu'une cinquantaine d'élèves comme effectif pour les six (06) classes (du CI au CM2) autorisées pour l'année scolaire 2016-2017. « A ma prise de service en 2014, il n'y avait que 20 élèves dans l'établissement. Nous sommes ici dans un milieu Holli et les parents n'aiment pas envoyer les enfants à l'école. Avant la création de cette école en 2007, il n'y avait pas d'élèves dans cette localité.


EPP Kounoucho
Les tout premiers sont ceux inscrits en 2007 à la création de l'école », a rappelé le directeur de l'école primaire publique (EPP) de Kounoucho, Janvier Basile Ahoudégnon. Non loin de là, l'effectif de l'école primaire publique de Houéligaba, créée en 1971, a dramatiquement chuté cette année scolaire. Selon le directeur de l'établissement, Anicet Idohou Fabiyi, de plus de 300 élèves l'année dernière, cet établissement vieux de plusieurs décennies, ne compte que 168 élèves pour l'année scolaire 2016-2017. Cette situation est due selon lui, à la fermeture de la cantine installée depuis plusieurs années dans l'école. « Le Programme alimentaire mondiale (PAM) a plié bagages l'année dernière. La cantine est fermée. C'est notre première année de vie sans cantine au niveau de l'école et c'est ce à quoi on assiste. La fermeture de la cantine a joué sur nous. Notre effectif a chuté de près de 50% cette année scolaire », a expliqué le directeur de l'EPP Houéligaba. A l'EPP Dagbla toujours dans la circonscription scolaire d'Adja-Ouèrè et située à quinze (15) kilomètres du chef-lieu de la commune, grâce aux efforts des enseignants, l'effectif est passé de la quatre vingtaine à cent vingt-huit pour les six classes autorisées, selon le directeur Félix Kouchimi. « L'effectif était plus que ça en décembre 2016. Mais juste après les fêtes de fin d'année et de nouvel an, bon nombre des apprenants a abandonné les classes pour se rendre au Nigéria à la recherche de gain facile », a-t-il poursuivi.
Contrairement à ces trois premières écoles, la réalité est tout autre au niveau des écoles primaires publiques de Kpoulou et d'Itchougbo où aucun apprenant n'a repris les classes après les congés des fêtes de fin d'année. Les enseignants y vont par moment et y restent sans élèves.
L'EPP Kpoulou, créée depuis des décennies et qui dispose d'infrastructures nécessaires, de mobilier et de résidence pour les enseignants, n'est pas du tout fréquentée. Il en est de même à Itchougbo où faute d'apprenants les deux enseignants (le directeur et un collaborateur) qui animent l'école sont devenus irréguliers. Aux dires des responsables en charge des enseignements maternel et primaire dans la commune d'Adja-Ouèrè, ces deux dernières écoles risquent d'être fermées, vu les réformes en cours dans le secteur. « Les enseignants qui sont affectés dans les écoles y vont et ne trouvent aucun élève. Mais à la fin du mois, ils doivent percevoir leur salaire sans pouvoir accomplir la mission pour laquelle ils sont recrutés. C'est une perte pour l'Etat », déplorent un conseiller pédagogique et un directeur d'école. Ils menacent même d'affecter les trois enseignants en service dans cet établissement. Le besoin se fait sentir ailleurs, ont-ils conclu.

EPP Houéligaba


EPP Dagbla


EPP Kpoulou abandonnée par les apprenants


La résidence des enseignants abandonnée à cause de la déscolarisation à Kpoulou


Directeur EPP Kounoucho

Déscolarisation et abandon scolaire en milieux Hollis

Les acteurs identifient les causes du phénomène

Plusieurs causes sont à la base de la déscolarisation et de l'abandon scolaire des jeunes en milieux Hollis, dans la commune d'Adja-Ouèrè, selon les enseignants. Les directeurs d'école Janvier Basile Ahoudégnon, Félix Kouchimi et Idohou Anicet Fabiyi dressent une liste de facteurs. Il s'agit de l'ignorance et la fuite de responsabilité des parents, la pauvreté, l'exode rural, les cérémonies ruineuses, le fort taux d'analphabétisme, le désintéressement, la proximité du Nigéria, le non suivi des apprenants, la culture, l'absence de cantine dans les écoles, le manque de politique d'accompagnement, les difficultés d'accès aux écoles, la transhumance etc.

Bon nombre de parents d'élèves en milieu Holli pensent, qu'une fois qu'ils n'ont pas été instruits, il n'est pas question d'envoyer leurs enfants à l'école. « Nos parents ne nous ont pas habitués à envoyer les enfants à l'école. C'est progressivement que nous allons nous mettre au pas grâce à des sensibilisations et à d'autres appuis », a confié un parent d'élève. « Notre préoccupation majeure est qu'il faut former les nouvelles générations à ce pourquoi on a été formé aussi pour la relève », a déclaré Michel Ogoudjobi, un parent d'élève à Kpoulou. Selon M. Ogudjobi, à base d'une forte sensibilisation et des appuis des pouvoirs publics, les parents d'élèves en milieu Holli pourront changer totalement leur mentalité et commencer à instruire et à maintenir les enfants à l'école.
Pour Jean Sènankpon Aholo, chef de l'arrondissement de Kpoulou, en dehors du manque de moyen (la pauvreté), il y a aussi le phénomène de la transhumance, la mauvaise collaboration entre enseignants et parents d'élèves, le manque et l'absence d'enseignants et le phénomène du trafic d'enfants qui font que les parents d'élèves ont de réticence à envoyer leurs enfants à l'école dans les zones rurales. Selon lui, la communauté Hollie n'a pas connaissance des bienfaits de l'école.
« Avant, les parents d'élèves prenaient prétexte sur le seul bachelier de Kpoulou qui, faute de moyen n'a pas poursuivi les études et a rejoint le village sans emploi. Chaque fois, c'est son exemple qu'ils avancent pour démobiliser les gens lors des sensibilisations. Mais, j'ai eu des négociations avec le maire et le jeune homme a été recruté par une société de la place et a gagné un bon contrat. Ils sont en train de comprendre. Mais ils disent que sans la fin de la période de transhumance, les enfants ne vont pas reprendre le chemin de l'école car, l'un d'entre eux a été abattu par les bouviers au début de la saison. Nous avons d'autres séances de sensibilisations en vue. Nous allons essayer de les ramener à la raison », a expliqué l'élu local fatigué de la situation. « La majorité des enfants sont allés aussi au Nigéria juste après les fêtes de nouvel an mais, des dispositions sont en train d'être prises pour les ramener afin qu'ils reprennent les classes », a-t-il ajouté.

Des actions pour renverser la tendance

Pour freiner le phénomène de la déscolarisation et de l'abandon scolaire des jeunes en milieu Holli, les directeurs d'écoles ont confié avoir mené des séances de sensibilisation avec les associations des parents d'élèves de chaque localité et même avec la coordination communale de bureau de l'association des parents d'élèves d'Adja-Ouèrè. D'après eux, ces séances ont été faites à travers des portes-à-portes dans les villages, les églises et autres confessions religieuses et même à travers des assemblées générales.
Les structures étatiques et des Organisations non gouvernementales ne sont pas restées en marge des actions sur le terrain.
De 2006 à 2013, l'Unicef a fait la promotion de l'accès et le maintien des enfants dans les écoles à travers la mise en œuvre du projet Educom dans certaines écoles d'Adja-Ouèrè. Selon la chef service de l'éducation, de la santé, de l'action sociale et de l'artisanat à la mairie d'Adja-Ouèrè, Florentine Alavoyédo, au cours de la mise en œuvre du projet Educom dans la commune, un comité communal était mis en place et a pour rôle, la sensibilisation des parents d'élèves sur des thèmes donnés dans les localités des écoles ciblées pour la scolarisation des enfants. Mais depuis la fin du projet, le comité ne fonctionne plus, faute de moyen. Du coup, la déscolarisation et l'abandon scolaire ont resurgit sous d'autres formes dans certaines localités surtout en milieu Holli où certains enfants aident les parents dans les champs en période d'intenses activités agricoles et alors que d'autres vont en aventure au Nigéria, a-t-elle souligné. « La maigre ressource financière de la commune explique le fait que les activités dans ce sens sont bloquées dans les écoles », a évoqué Mme Alavoyédo avant de rappeler qu'il y aussi d'autres organisations non gouvernementales qui interviennent dans domaine et qui œuvrent pour la scolarisation des enfants dans certaines localités.
Mais ces actions sont loin de combattre efficacement la déscolarisation et l'abandon scolaire dans les milieux Holli à Adja-Ouèrè.
Les actions menées par le passé ont amené quelques parents a changé un peu leurs mentalités, selon certains acteurs. Pour la plupart des directeurs, les sensibilisations ont amené certains parents qui ont commencé à inscrire les enfants dans les écoles. Selon eux, les enfants y restent du CI au CE1 seulement. « Les parents dès qu'ils constatent que les enfants deviennent majeures et peuvent déjà leur porter assistance, ils les enlèvent de l'école pour qu'ils les accompagnent dans les champs. D'autres enfants, de leur propre gré, abandonnent les classes et se rendent au Nigéria à la recherche du gain facile. A l'approche de période des fêtes, les jeunes dès qu'ils aperçoivent leurs frères revenus du Nigéria avec quelques matériels ambitionnent d'y aller et commencent par mener des démarches. Bon nombre y vont avec la complicité des parents, d'autres voyagent sans le consentement de la famille et c'est après qu'on constate leur absence à l'école », ont témoigné plusieurs responsables d'établissements primaires. Selon eux, c'est la proximité du Nigéria qui est surtout à la base du faible taux de scolarisation des enfants en milieux Hollis dans la commune d'Adja-Ouèrè.

Proximité du Nigéria, principale cause de la déscolarisation

EPP Kpoulou dépourvue d'apprenants
La frontière nigériane, située à quelques kilomètres d'Adja-Ouèrè, attire les jeunes Hollis qui, choisissent volontairement ou avec la complicité des parents d'immigrer dans ce pays voisin où ils espèrent avoir de meilleures conditions de vie, en abandonnant les écoles. Abèountoko, Ilaro, Abéokouta, Oyo, Ibadan sont quelques-unes des villes du Nigéria qui accueillent un nombre considérable de ces jeunes gens. Selon les témoignages, ces mineurs sont soient placés auprès de tiers personnes, soient exploités dans les carrières de sable, de pierre ou dans des plantations agricoles pour servir de la main d'œuvre. Ces enfants, une fois sur le terrain, poursuivent leur périple à travers des contrats entre des intermédiaires et leurs parents. « Les jeunes dès qu'ils voient leurs aînés revenir, ambitionnent d'y aller et font tout possible pour s'y rendre. En début d'année scolaire, les enfants inscrits restent jusqu'en décembre au plus tard. A l'approche des fêtes de fin d'année, les jeunes inondent les milieux avec des étrangers. Juste après les fêtes, on constate les absences dans les écoles. Après, on se rend compte que les enfants sont partis travailler au Nigéria. Surtout qu'il est facile de s'acheter une moto après un ou deux ans de travail. Il y a ce problème du Nigéria qui joue beaucoup sur les effectifs surtout que ce pays se situe juste à quelques pas de notre localité », explique Janvier Basil Ahoudégnon, directeur de l'école primaire publique de Kounoucho.
Le même constat est fait par le directeur de l'EPP Dagbla. Félix Kouchimi a déclaré avoir perdu deux de ses apprenants de la classe du CE2, qui se sont portés au Nigéria soit disant qu'ils iront chercher de l'argent pour des réalisations. « On va dans les maisons, les parents cachent les enfants. Ils disent qu'en lieu et place de l'école, les enfants vont les accompagner au champ ou bien à un âge donné, ils se rendront au Nigéria pour l'amélioration de leurs conditions de vie et leur prise en charge », a souligné M. Kouchimi tout en déplorant le comportement des parents d'élève qui, selon lui exploitent mal la proximité du Nigéria.
Pour d'autres acteurs du secteur éducatif, cette proximité du géant voisin, constitue un handicap pour l'éducation des enfants surtout dans les zones rurales. A les écouter, ces enfants ne se soucient guère de leur avenir et ne pensent qu'aux biens matériels.
Le directeur Idohou Anicet Fabiyi estime que la proximité du Nigéria favorise l'exode rural et le développement d'une forme de trafic d'enfants dans les localités d'Adja-Ouèrè, ce qui selon lui n'encourage pas la scolarisation des enfants.
La proximité du Nigéria constitue un facteur déterminant dans la déscolarisation et l'abandon scolaire des jeunes non seulement en milieux Hollis mais aussi dans toutes les zones rurales de la commune d'Adja-Ouèrè.
La pauvreté, la fuite de responsabilité et l'ignorance des parents en sont les principales causes, selon les acteurs du milieu. Ceux-ci pensent que pour réduire le phénomène, il faut réinstaller des cantines dans toutes les écoles périphériques, instaurer d'autres mesures de gratuité de l'école à travers lesquelles on doit garantir l'accompagnement des enfants afin d'encourager les parents à les suivre et à les maintenir dans les écoles. Aussi, faut-il des dispositions pour contrer les phénomènes d'exode rural, de trafic d'enfants et d'exode de mineurs qui se développent clandestinement dans les localités surtout en milieu Holli dans la commune d'Adja-Ouèrè.

Encadré
Témoignages de quelques jeunes Hollis qui ont abandonné les classes

« J'ai abandonné l'école faute de moyens »


Joseph Ladélé Igué a abandonné l'école en 4ème

Teint noir, yeux marron, taille moyenne, l'air malheureux, Igué Ladélé Joseph, est originaire de Idogbo Kounoucho dans la commune d'Adja-Ouèrè. Agé d'environ dix-huit ans, ce jeune élève nanti de Cep vient d'abandonner l'école en classe de 4ème au Ceg Adja-Ouèrè. C'est avec un visage désespéré qu'il s'ouvre à nous par son histoire. « Hum ! Moi présentement, j'accompagne mes parents aux champs. Ils n'ont plus de moyens pour me maintenir à l'école. Ce qu'ils produisent ne donne plus en tant que tel. Ils ont de difficultés à joindre les deux bouts. Depuis quelques années, c'est moi-même qui m'arrangeais pour me payer les fournitures et assurer ma scolarité à travers des mains d'œuvre que je portais un peu partout. Je n'ai pu rien faire cette année scolaire, c'est pourquoi j'ai abandonné l'école et j'accompagne mes parents dans leurs activités », a confié Joseph. Il poursuit avec un ton nourri d'espoir. « Je pense reprendre l'école. J'ambitionne de devenir enseignant ou cadre de l'administration. En ville et même au collège, je vois nos professeurs, des jeunes intellectuels bien habillés. Il me plaît aussi de devenir un jour comme eux », espère-t-il. « Mais faute de moyen, le sort est en train de décider autrement et je me retrouve aujourd'hui avec mes parents aux champs », regrette Joseph. Il lance un appel aux personnes de bonne volonté pour divers appuis afin qu'il puisse reprendre le chemin de l'école pour obtenir tout au moins son BEPC.

Echoroko et Ogoudikpè ont abandonné l'école à cause des bouviers

Echoroko Bidémi et Ogoudikpè Ogoulayé ont abandonné les classes, après avoir passé deux ans à l'école primaire. Aujourd'hui, ils ne veulent plus retourner dans ce lieu d'éducation. Ils envisagent tous de s'inscrire dans des ateliers d'apprentissage de métier artisanal. Tous âgé de moins de dix-huit ans, ces enfants qui portent actuellement assistance à leurs parents ont confié avoir abandonné l'école à cause du comportement des bouviers transhumants. Selon eux, en période de transhumance, bon nombre d'entre eux sont massacrés par les éleveurs peulhs sur les routes, raison pour laquelle ils ne veulent plus retourner à l'école.

Echoroko Bidémi a abandonné les classes au CE2 à l'EPP Kpoulou

Ogoudikpè Ogoulayé a quitté les classes au CE2

Encadré
Les Hollis à Adja-Ouèrè

Selon l'histoire, le peuple Holli est parti d'Ilé-Ifê au Nigéria vers le 16ème siècle pour venir s'installer au sud-est du Bénin dans la dépression médiane à Issaba dans la commune de Pobè. Ce peuple purement agricole a été marqué par des migrations progressives dans tous les sens à la recherche des terres fertiles. Dans la commune d'Adja – Ouèrè, cette communauté est majoritaire dans plusieurs arrondissements notamment dans les zones rurales d'accessibilité difficile et n'aime pas envoyer les enfants à l'école. C'est un peuple à caractère de défense sauvage, irréversible et endurant sur un sol hydromorphe d'accessibilité impossible ou non adapté lors à des rivalités tribales. Il est aussi caractérisé par des cicatrices raciales tachetées de noir à l'intérieur au visage et sur d'autres parties du corps humain (la poitrine et les bras) qui marquent la différence entre le Holli et les Yoruba ainsi que les Nagos.
Les Hollis sont aussi mélangés à d'autres ethnies notamment les Fons ou les Mahi dans certaine localités dans la commune d'Adja – Ouèrè mais le phénomène ne frappe pas à l'œil dans les zones où ils sont minoritaires. Dans les milieux purement Holli comme les quelques-uns ciblés, on sent que mis à part les conditions (la pauvreté, le manque de moyen et autres) les parents Hollis n'ont pas du tout la volonté d'envoyer les enfants à l'école. Les quelques-uns qui le font, ne donnent même pas de petit déjeuner aux enfants. Tout le temps les enfants viennent à l'école avec des boules d'akassas en lieu et place du petit déjeuner le matin et le déjeuner à midi. A en croire les acteurs du système, la gratuité de l'école décrétée par le gouvernement défunt prend en compte tous ses aspects selon la mentalité des Hollis qui malgré tout n'envoient pas les enfants à l'école. Par rapport aux statistiques, les responsables d'écoles n'ont pas accepté donner des détails par classe. Mais à l'EPP Kounoucho sur sept écoliers il ne reste qu'un seul qui va représenter les tous prochains jours l'école au CEP 2017. Les six autres ont abandonné et l'administration a été obligée de jumeler le CM1 et le CM2 qui n'ont que 06 (six) comme effectif. Même l'effectif de l'école qu'a donné le directeur, les enfants présents dans les six classes n'atteignent pas la cinquantaine qu'il a déclarée.
La déscolarisation est spécifique au peuple Holli. Dans les autres communes du département, là où cette communauté est majoritaire le phénomène est remarqué. Les localités ciblées sont en majorité occupées par les Hollis. Kpoulou est arrondissement mais le chef-lieu Kpoulou dont il s'agit dans le papier est un milieu purement Holli. Il en est de même pour Kounoucho et Itchougbo. A Houéligaba et Dagbla, les Hollis sont avec les Mahis et c'est pourquoi les effectifs diffèrent à ceux des autres écoles.
Adja-Ouèrè est l'une des communes du département du Plateau. Elle s'étend sur une superficie de 550 km² et compte 81.497 habitants. La population d'Adja-Ouèrè est composée de Nagots, de Hollis, de Mahis, de Wémès, d'Adjas, Fons et Gouns.
Entourée des communes de Pobè, Kétou, Zangnanado et Ouinhi, Adja-Ouèrè, située à 6 km au nord-ouest de Pobè est une zone essentiellement agricole. C'est une zone cosmopolite où dominent majoritairement les populations Holli. Cette communauté qui n'est pas la moindre dans la commune, n'a pas grande connaissance de l'importance où des bienfaits de l'école. Dans les localités où habitent les Hollis se développent, depuis plusieurs années, le phénomène de la déscolarisation et de l'abandon scolaires. Kounoucho, Houéligaba, Dagbla, Itchougbo et Kpoulou sont quelques-unes des localités rurales où se développe ce phénomène dans la commune d'Adja-Ouèrè.

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Isocèle new

Tue, 05/22/2018 - 08:29
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Des milliers de poissons empoisonnés dans le lac Toho

Mon, 05/21/2018 - 23:52

Depuis vendredi dernier, l'information fait état de ce que des produits toxiques causent la mort à des milliers de poissons dans le lac Toho. Informées, les autorités se sont dépêchées sur les lieux, ce lundi 21 mai 2018, pour constater le drame.
Des milliers de poissons sont retrouvés morts empoisonnés dans le lac Toho, dans la commune d'Athiémé.

Le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, Gaston Dossouhoui s'est rendu sur les lieux pour suivre la situation. Il est accompagné du laboratoire central de sécurité sanitaire des aliments pour les premiers prélèvements. « Dans la nuit d'hier, j'ai eu l'information relative à une pellicule rouge qui flotterait sur le lac Toho du côté de Kpinnou. Déjà, depuis la matinée, des poissons flottaient. Les pêcheurs ont trouvé ça comme un don de Dieu et les ramassaient. Les femmes les fumaient. Nous avons dépêché une équipe technique sur le terrain. Nous sommes venus observer ce matin et il y a une belle brochette de pêcheurs, avec leurs pirogues, effectivement sur le plan d'eau », confie le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche. Gaston Dossouhoui confirme qu' « il y a effectivement une pellicule qui s'étale sur le lac. L'exploitation que nous avons visitée ici a été compromise ». Il y a au total « 28 enclos empoissonnés d'environ 40.000 alevins qui ont grossi dont la vente devait démarrer sont décimés. Tous ces poissons sont morts. Et sur le plan d'eau, les pêcheurs continuent de prélever », explique le ministre, qui était accompagné de ses collaborateurs et du Directeur de la pêche.
Afin de préserver la vie des populations, le ministre Gaston Dossouhoui pense que « la première mesure à prendre, c'est d'inviter la police fluviale à faire tout de suite la patrouille sur le lac et permettre de circonscrire le mal ». Il sera ensuite question selon lui de « monter un piège afin de capter la pellicule qui flotte. Il faut éviter que, à la faveur du vent, la pellicule couvre tout le lac. Il faut arrêter tout de suite la saignée ». Mais le plus urgent c'est de prendre des mesures pour préserver les populations de la consommation de ces produits halieutiques. « Comme mesure conservatoire, le maire d'Athiémé, le préfet du Mono et les élus locaux devraient rapidement contacter les chefs-villages pour que de façon communautaire, on traite la question parce qu'il y a un risque d'intoxication de la population », déduit-il. Le ministre est conscient des dégâts économiques mais pour lui, « les risques pour la population sont à craindre››. « Peu importe si c'est mineur, il faut éviter de manger ces poissons. Il faut prendre les mesures pour que les femmes qui ont fumé ou qui ont pris du poisson dans les villages qui entourent ce lac, on se refuse de leur acheter ces poissons », conseille-t-il. Le ministre exhorte les autorités locales à prendre les dispositions pour empêcher l'exploitation du lac pendant 10 jours à deux semaines.

Les pertes pour un promoteur

Au niveau du lac, il a été érigée une ferme appartenant au sieur Olivier Zaga. Selon sa version des faits, « Il y a trois ou quatre jours, nous avons été informés que les poissons sont en train de mourir au niveau de la berge du lac Toho ici à Kpinnou ». Malheureusement, ce mal a atteint vendredi dernier, sa production. « Un produit nocif serait versé dans le lac et serait à l'origine de la mort massive des poissons. J'ai perdu toute ma production d'élevage. On peut estimer la perte à au moins dix tonnes de tilapia », regrette le promoteur. « En une journée, j'ai tout perdu », clame-t-il.
Chabi Sika Kisito, directeur du Laboratoire central de sécurité sanitaire des aliments et son équipe ont fait des prélèvements dans les eaux pour des analyses en vue d'identifier le produit toxique responsable de la catastrophe. « Nous sommes venus sur le terrain pour effectuer quelques prélèvements afin de statuer sur l'origine de cette intoxication », a-t-il précisé. Selon le directeur « le travail au laboratoire peut durer deux à trois jours. Mais, vu l'ampleur de la situation, nous allons travailler beaucoup plus vite pour déterminer la molécule qui est l'origine de cette intoxication ». En attendant les résultats du laboratoire, les populations sont interdites de l'exploitation du lac, ne serait-ce que pour une dizaine de jours.

G. A.

Quelques images

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Atao visé par un nouveau mandat d'arrêt

Mon, 05/21/2018 - 23:26

Après son transfert à la prison civile de Cotonou suite à un mandat délivré par le procureur, le 03 mai 2018, c'est un nouveau mandat pour rébellion, violences et voies de fait qui met en cause le député. C'est ce qui ressort du mandat du Procureur du 17 mai 2018 contre le député de la 15ème circonscription électorale pour de nouvelles charges retenues contre lui.

Mis sous mandat de dépôt par le Procureur de la République suite à une plainte déposée par l'administration douanière pour « importation de marchandise prohibée et en contrebande, non déclaration de marchandises importées », le député Atao est une fois de plus visée par un nouveau mandat de dépôt. Cette fois-ci, il s'agit de « rébellion, violences et voies de fait ».
Les nouvelles accusations font suite à la situation survenue le 07 décembre 2017, lorsque la Police s'est rendue au domicile du député à Akpakpa pour une perquisition dans le cadre de l'affaire faux médicaments. Le député s'est interposé sous prétexte de son immunité parlementaire.
Le soulèvement de la population a fait naître une tension avec la police républicaine. Une altercation qui est une incitation à la révolte et une obstruction à la vérité. Plusieurs personnes ont par la suite répondu de leurs actes devant le Procureur. Ces différents incidents sont la suite logique du nouveau mandat contre le député. Ce mandat vient s'ajouter à la dizaine d'accusations, pour lesquelles il sera jugé le 12 juin prochain.
Les perquisitions menées décembre 2017 ont permis de saisir plus de 150 tonnes de « faux médicaments›› dans les entrepôts du député. Décidément, le député Atao Hinnouho n'est pas à bout de ses peines.

G. A.

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Plaidoyer pour le maintien des filles à l'école dans la Commune de Djougou, département de la Donga

Mon, 05/21/2018 - 21:17

Aujourd'hui, nous avons reçu 213 lettres. Quelle satisfaction pour le jury de constater autant de participation. Les enfants ont ce besoin de s'exprimer que les adultes ignorent parfois ...* *Mais, revenons à notre choix de ce jour : Le jury a été séduit par la lettre de Il-ham, Maire Enfant de Djougou, qui au nom des enfants et notamment des filles de sa Commune, exige l'application du code de l'enfant, pour la jouissance effective de leur droit à l'éducation, sans compter son interpellation pour le maintien des filles à l'école... Il-ham, un Leader en devenir ; un enfant au service de sa communauté. Le jury par la publication de sa lettre lui rend hommage et nous demande de l'aider à sonner le cri d'alarme sur cette problématique qui touche toute notre communauté : Partagez, Publiez ...

CAMPAGNE NATIONALE DE PLAIDOYER DES ENFANTS

Ma lettre de plaidoyer

Destinataires : Aux autorités de mon pays, A nos parents et tuteurs d'enfants

Objet : Plaidoyer pour le maintien des filles à l'école dans la Commune de Djougou, département de la Donga

Chers autorités de ma Commune et de mon pays,
Bien – aimés parents et tuteurs d'enfants,

Le 18 mai 2018, j'ai été invitée par le Maire de ma Commune de Djougou, en ma qualité de Maire Enfant du Conseil Communal Enfant, pour présenter ma commune aux élèves du complexe scolaire bilingue « LA MERVEILLEUSE » de Parakou, venus en excursion à Djougou. Après ma présentation, l'un des élèves, en s'adressant au Maire, a voulu savoir quelle est sa priorité dans la gestion de notre Commune. Il répondit en ces termes : « Ma priorité, c'est l'éducation des enfants ».
Cela ne m'a pas surpris car, les résultats de ces dernières années aux différents examens ne sont pas bons à Djougou. Mais, prenant la parole, et pour être plus clair sur le problème urgent à résoudre, ceci à la grande satisfaction de nos étrangers, j'ai insisté sur le maintien des filles à l'école.
La majorité des filles dans ma Commune ne finit pas le cours primaire. Elles sont massivement inscrites au CI mais peu vont jusqu'en classe de 6e des lycées et collèges. De même, parmi celles qui arrivent à atteindre la classe 6e, peu d'entre elles atteignent la classe de 3e et moins encore la classe de terminale.
En effet malgré les dispositions de la Loi N°2015-08 du 08 décembre 2015 portant code de l'enfant en République du Benin qui, en son article 113, dispose de l'obligation de la scolarisation de l'enfant de la maternelle à la fin du cycle primaire, dans ma commune, on se remarque pas ça et, les parents continuent de négliger la scolarisation des filles en :

les mariant de force,
les mariant précocement,
les envoyant en exode rural.

Cette situation ne permet pas l'émancipation de la fille et ne fait pas d'elle une future adulte capable de contribuer au développement de notre pays.
Quel désastre ! Et que faire ?
Très soucieuse et me sentant interpelée, je saisis cette opportunité pour en parler et demander aux autorités à divers niveaux de nous aider.
Si on applique la loi à Djougou, presque tous les parents seront en prison. Alors que faire ?
Courageusement, moi je demande d'appliquer la loi. De faire changer les choses. Surtout le mariage des élèves, que ça soit forcé ou pas, ce n'est pas bon. Appliquez la loi sans amitié : l'article 113 du code de l'enfant.
Nous réclamons notre droit à l'éducation, une éducation jusqu'à l'université et sans discrimination aucune. Car aucun enfant ne doit être laissé pour compte.
Tous les enfants de la commune de Djougou et surtout les filles par ma voix, font plus que jamais confiance à la justice de notre Pays.

YAKAO SANKAMAO Il-ham,
Elève en classe de 3e au CEG3 de Djougou*
Maire Enfant de Djougou

Lu et autorisé pour large diffusion

@ANACEB
conseilenfant@gmail.com
+229 96779473

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"Kapa Girls" remporte la coupe du sport "Bountou"

Mon, 05/21/2018 - 18:18

Les joueuses du club "Kapa Girls" du Lycée Mathieu Bouké, ont remporté ce samedi 19 mai, au Centre des arts et des sports (Cas) de Parakou la coupe départementale du sport "Bountou". Cette compétition a été présidée par la présidente de l'association ‘'Bountou Sport'' Monique Dougbadji.
C'était face au club ‘'Les invincibles'' du Lycée de jeunes filles, que les joueuses du club ‘'Kapa Girls'' ont décroché le trophée. L'équipe gagnante a reçu comme lots un trophée, des médailles et des kits de ‘'Bountou'' et celle perdante a été gratifiée d'une petite coupe et des médailles. La capitaine du club ‘'Kapa Girls'' Mlle Frida Adjagbo, exprimant sa joie a promis renforcer l'équipe par des séances d'entraînement, dans l'espoir de sortir encore gagnante lors du prochain championnat national du "Bountou" à Cotonou. Ladite compétition a pris en compte, les joueuses des clubs des établissements publics tels que : Ceg-Mathieu Bouké, Ceg-Zongo, Ceg Hubert Koutoukou Maga, Lycée des jeunes filles de Parakou, Ceg Banikani et Ceg Albarika. Selon les règlements du jeu, les joueuses des clubs ont été soumises aux rencontres éliminatoires par groupe, les quarts de finale, la demi-finale et la phase finale. Pour Monique Dougbadji, l'objectif de la création de l'association "Bountou" sport, est de promouvoir l'activité bountou au Bénin. Elle renforce les muscles et développe l'intelligence de la personne qui la pratique.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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La police équipées de cabines mobiles et modernes

Mon, 05/21/2018 - 17:52

Des cabines mobiles et modernes ont été mises à la disposition des éléments de la police républicaine en vue de leur permettre de mener à bien et à toute heure, leur mission de sécurité. Peintes en blanc et en vert, ces cabines modernes sont destinées à servir d'abri et de petits dortoirs au policiers sur les carrefours. De forme rectangulaire, longues de 2,7 m sur 2,5 m de large, elles sont dotées de fenêtre en vitre et de studios electrifiants et portent l'inscription "La police républicaine au service des populations 24h/24 et 7j/7".
Ce nouvel équipement mis à la disposition des éléments de la police républicaine, sera étendu selon les résultats, à d'autres villes du pays, a informé une source proche de la hiérarchie. Pour le moment, elles sont visibles sur le carrefour de la place du souvenir, Soneb et dans l'enceinte du stade de l'amitié, général Mathieu Kérékou.
F. A. A.

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R. Gbadamassi se dit prêt à répondre de ses actes devant la justice

Mon, 05/21/2018 - 11:59

Reçu sur l'émission sociopolitique Carte sur table de ce dimanche 20 Mai 2018, Rachidi Gbadamassi, Député à l'Assemblée Nationale, s'est prêté aux questions des journalistes de Océan FM. Comme de ses habitudes, l'ancien maire de Parakou a abordé plusieurs sujets d'actualité :
Gouvernance de Patrice Talon, affaire des 15 milliards de Lionel Zinsou, législatives de 2019, scandale du nouveau siège en construction de l'Assemblée nationale, la bataille avec Boni Yayi dans la 8ème circonscription électorale, l'opposition politique.
L'élu de la 8ème circonscription électorale a d'abord fait le tour de la gestion de Patrice Talon au cours des deux dernières années. Pour lui, le Bénin a su choisir le président qu'il fallait. Contrairement à la gouvernance du pays ces dernières années notamment avant l'avènement de Patrice Talon, le chef de l'Etat n'est pas attaché au pouvoir. Il pense développement. Avant d'agir, Patrice Talon réfléchit. Ce qui n'est pas la même chose, il y a quelques années. « Les autres agissent avant de réfléchir. Le mode de gouvernance est diamétralement opposé », souligne-t-il. Il agit selon lui, avec patience sans agitation. « Le Président Patrice Talon n'aime pas la pression. Quand il est convaincu que quelque chose est à l'avantage du peuple, il n‘hésite pas d'aller au bout››, rappelle Rachidi Gbadamassi qui invite le chef de l'Etat à ne pas baisser les bras. Il faut que les populations le portent en triomphe en 2021, soutient-il. Opinant sur la question de la lutte contre la corruption, il pense que c'est nécessaire pour le développement du pays. Le député confirme que « le vrai peuple est avec le Président Talon ». « Ce qui me plaît en lui, c'est son courage », affirme-t-il. Il surfe sur l'exemple du découpage territorial en rappelant : « les Présidents Kérékou et Yayi n'ont pas pu mais en 6 mois, Talon l'a fait ». « Sans subventions, le chef de l'Etat a porté la production de coton de 200.000 à 600 .000 tonnes. Patrice Talon, c'est le garant des finances publiques », se réjouit-il. Il revient sur la situation des intrants qui soulage les producteurs aujourd'hui. « Les intrants coûtaient 25.000 francs avant l'avènement de la Rupture. Les paysans avaient l'argent en main, mais n'en trouvaient pas », avoue-t-il. Il confirme avec joie que « les intrants sont disponibles et surtout à 11.000 francs ». Ce que saluent les populations du nord.

Une autre face

« Avec la lutte contre la corruption qui se mène depuis l'avènement de la Rupture, notre pays est devenu crédible aux yeux du monde et des partenaires internationaux », confie le député. Rachidi Gbadamassi reste convaincu que c'est la meilleure méthode qu'utilise le chef de l'Etat pour arriver à bout de cette lutte. Il s'agit selon lui, d'une gangrène qu'il faut anéantir. Il appelle à ce que Patrice Talon ne laisse aucun dossier en suspens. Selon l'honorable, « le gouvernement doit vite programmer certains dossiers d'escroquerie tels que ICC, Maria Gleta, Machines agricoles et bien d'autres qui ont fait perdre des milliards au pays. « S'il ne prend pas ses responsabilités, les amis d'en face vont retourner le peuple contre lui ». Le député ne s'extirpe pas du lot puisqu'il ajoute : « même si Rachidi Gbadamassi est impliqué dans un dossier, je suis prêt à répondre ». Ancien défenseur de Boni Yayi sous la refondation, le député de Parakou pense que c'est un scandale ce qui s'est passé avec la construction du siège de l'Assemblée nationale. Il n'entend pas que l'on peut fait perdre autant de sous au pays. « Je suis révolté, c'est scandaleux », se désole-t-il. Il indique par ailleurs, « je suis confus quand on me dit que 70 milliards ont été investis dans la construction de l'aéroport de Tourou ». Pour lui, Talon ne fait pas de la lutte sélective contre la corruption contrairement à ce que racontent les gens. « Yayi Boni a rétrogradé deux magistrats dans ce pays et pourtant Talon n'a rétrogradé aucun magistrat ». « Personne ne peut nous compter l'histoire de ce pays », a-t-il martelé.

Le combat de l'opposition

Réitérant son soutien indéfectible chef de l'Etat, Rachidi Gbadamassi, lance la pierre dans le camp des opposants au régime. Il invite l'opposition à agir dignement puisque selon lui, « ceux qui font de l'opposition à Talon sont pour la plupart dans un combat personnel avec le Président ». Il ajoute que ces derniers n'ont pas le droit aujourd'hui de dire qu'ils défendent le peuple. Selon lui, « Soglo défend son fils Léhady et non le peuple ». Invitant Soglo et Tevoedjré à devenir des personnes ressources qu'on peut consulter, l'ancien transfuge des G13 estime que « la coalition de Djeffa est une coalition de circonstance pour défendre des intérêts personnels ». Il n'a pas hésité à marquer un coup à son ancien leader avec qui il a battu campagne pour les présidentielles de 2016. « Celui qui me fait le plus pitié, c'est le président Ajavon », martèle-t-il. Rachidi Gbadamassi dira que « la solution pour le Président Ajavon d'accéder à la magistrature suprême, c'est de faire la paix avec sa conscience et ensuite se réconcilier avec le Président Talon ». Il reste confiant que ceux qui l'entourent ne sont pas honnêtes car il soutient que « les gens veulent le sucer ». Pour lui, « Ajavon n'a pas sa place avec eux ». S'invitant dans la réconciliation entre les deux personnalités, l'ancien maire de Parakou dira : « je souhaite que le Président Talon accepte les excuses sincères de son ami Sébastien Ajavon. « Je sais ce qui s'est passé et je pourrai vous dire qui a trahi qui ? », confie-t-il.

Le retour de Yayi sur la scène

Le retour de Boni Yayi sur la scène politique n'émeut pas du tout l'élu du peuple. L'ancien leader politique de la 8ème comme un volte face, trouve en Yayi, le mal du peuple béninois. D'abord, la relation entre l'homme d'affaires devenu politique, Ajavon et Boni Yayi n'est pas bonne à voir, selon lui. Soutenant qu'il a reçu beaucoup de coups venant de Boni Yayi à cause de son soutien à Ajavon, Rachidi Gbadamassi affirme : « je sais ce que Yayi Boni pense de Ajavon (...). Je peux vous dire qui entre Ajavon et Yayi celui qui a trahi (...). Après Dieu, je suis le seul qui sait ce qui s'est passé entre les deux hommes lors des élections présidentielles de 2016 ».
Pour le député, « Talon et Yayi, c'est deux choses différentes ». Il explique qu'au temps de Yayi, « quand tu as besoin de quelque chose, il suffit de descendre sur le terrain un week-end, mobiliser la foule et le lendemain, le président passe poser la première pierre ou vous fait appel ». Tel n'est pas le cas aujourd'hui avec Talon puisque lui ne veut pas le populisme. « Il faut lui faire toucher du doigt la réalité au lieu d'aller rassembler la foule et marcher », fait-il remarquer.

Pèle mêle

Le dossier qui lui tient à cœur depuis quelques semaines a été abordé. Selon Gbadamassi, « dans cette affaire de EBOMAF, il y a violation de l'article 75 de la constitution. Je savais beaucoup de choses qui se passaient ». Il explique que c'est « pour respecter la justice, j'ai dû stopper ma seconde intervention devant la presse ». Pour lui, « il y a un problème de morale et d'éthique qui se pose ». Et en cela, il confie que « c'est l'image du Bénin qui est atteint quand un opérateur économique porte plainte contre un premier ministre et son président ». Pour la question relative au bureau du Cos Lépi, Gbadamassi pense que c'est « l'informaticien de haut niveau Janvier Yahouédéhou qui a été élu à la tête de l'institution ». Il reste confiant de la qualité de l'homme et sa formation de base pour conduire à bien et sans difficulté le processus de correction de la Lépi. Quant au choix fait du côté des futurs membres de la Cour constitutionnelle, il pense que c'est « l'homme qu'il faut à la place qu'il faut notamment avec la présence de Joseph Djogbénou ». Concernant la gestion de la municipalité de Parakou, Rachidi Gbadamassi n'a pas hésité à féliciter le maire Charles Toko. « C'est inédit ce qui se passe dans la commune de Parakou », avoue-t-il. Selon lui, « si Charles Toko n'était pas né, il fallait l'inventer ». Car dira-t-il, « il a réussi là où nous avons échoué. Quand je vois aujourd'hui ce qu'il fait, j'ai les larmes aux yeux, des larmes de joie. Je demande au gouvernement de l'accompagner davantage ». Rachidi Gbadamassi n'a pas occulté le dossier de faux médicaments qui a amené le député Atao en prison. Pour lui, « nous sommes collègues avec Atao mais nous ne voulons pas être complices ». Dans la même dynamique, il pense que chacun devra répondre de ses actes dans n'importe quel dossier dans lequel son nom est cité. Gbadamassi invite le peuple à la sérénité et à accompagner le chef de l'Etat dans sa vision de révéler le Bénin.

G. A.

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Le Bénin plus fort que la Gambie

Mon, 05/21/2018 - 11:58

Les Ecureuils du Bénin ont dominés hier dimanche, au stade René Pleven de Cotonou, les Jeunes Scorpions de la gambie par le score 2-0. Battus 1-2 au match aller, les Ecureuils se qualifient donc pour le troisième et dernier tour des éliminatoires de la Can Niger.

Ils avaient besoin juste d'un but sans en encaisser pour décrocher leur billet pour la suite de la compétition. Mais les poulains de Valère Houandjinou ont mieux fait. Conscients de la tâche qui les attendait, les Ecureuils sont rapidement entrés dans le jeu en multipliant les actions offensives. Ils trouvent le chemin des filets dès la 14 ème minute grâce à un but de Samson Akinyoola.
Face à une équipe gambienne qui se sent en danger, les locaux tiennent bon. Les jeunes scorpions malgré les effort n'ont pas réussir à violer la cage du dernier rempart béninois très en forme ce dimanche soir.
Au retour des vestiaires, les visiteurs tentent d'imposer leur rythme de jeu mais suite à une erreur défensive, ils encaissent très tôt le 2 ème un but du même Samson Akinyoola visiblement très réaliste. A 2-0 les gambiens n'avaient d'autres choix que de multiplier les actions offensives. Mais ils n'ont pas pu passer avant la fin du temps réglementaire, la ligne du dernier rempart béninois bien inspiré et sauvé à la 83 ème par la barre transversale. Malgré leur domination les jeunes scorpions s'inclinent au coup de sifflet final par le score de 2 buts à 0 significatif de l'élimination de la compétition. Perdant 2-1 à l'aller, les Ecureuils ont réussi à se qualifier pour le tour suivant. Ils auront pour adversaire, le Ghana, vainqueur de l'Algérie 2-0 au match retour (0-0 à l'aller en Algérie).

Ce que les entraîneurs ont dit :

Valere Houandinou, sélectionneur des Ecureuils « Je suis heureux pour cette qualification. La Gambie, c'est une bonne équipe qui travaillait depuis, nous, nous venons de commencer avec la jeunesse, on a fait ce qu'on peut. (...) Pour ce qui est de notre prochain adversaire le Ghana, Je ne connais pas encore l'équipe du Ghana, on en parler après... ».

Matarr Mboye, sélectionneur de la Gambie « Félicitation aux joueurs béninois. Nous nous sommes bien défendus. Malheureusement, on a eu des occasions que nous n'avons pas su concrétiser. Nous sommes passés à côtés c'es bien regrettable et j'assume l'entière responsabilité. ».

Marcel HOUETO

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Un atout pour la liberté religieuse

Mon, 05/21/2018 - 11:43

Le chef de l'État, Patrice Talon a clairement professé sa foi, lors de sa visite au Vatican le vendredi 18 mai 2018. Même si le doute persiste dans la matière grise des béninois au regard de ce qui se passe dans le pays, c'est déjà un atout pour préservation la liberté religieuse au Benin.

Le chef de l'État Patrice Talon continue de marquer son peuple. Critiqué par ses compatriotes sur beaucoup de points notamment sa foi religieuse, Patrice Talon vient de marquer un grand coup. " Je veux bien être fils de tous les courants religieux, toutes les pensées religieuses y compris même celles qui font des compétitions. Je suis né Catholique, je vis ma foi et je suis pratiquant. Il se fait que je suis président de la République, donc de tous les Béninois ". C'est difficile à comprendre mais c'est une réalité. Plusieurs personnalités au Bénin ont des difficultés à professer leur foi au regard de tous les cercles dans lesquels ils se trouvent. Mais aujourd'hui même si on doute de lui, le président de la République vient de montrer au peuple qu'il croit au Christ et qu'il y demeure ferme dans sa foi. Sans ébranler sa foi chrétienne, Patrice Talon montre qu'il est difficile de prendre position à travers les schismes qui s'observent au Bénin depuis peu. En disant ouvertement que cela fait partie de l'humanité, le chef de l'État, garant de la constitution béninoise, révèle sa volonté de préserver la liberté religieuse au Bénin. Il n'est pas question que la foi divise son peuple bien qu'il soit d'un bord. Cette volonté se traduit dans ses actes avec les différents pas qu'il a posés. Même si telle ou telle religion le réclame, Patrice Talon réitère au souverain pontife sa foi chrétienne sans s'en dérober.

Un autre atout

L'engagement de Patrice Talon à préserver la liberté religieuse au Bénin tout en professant sa foi chrétienne dans l'Eglise Catholique Romaine, ne doit frustrer aucunement le peuple. Il montre dans ce cas que chacun est libre d'adorer ce qu'il veut sans écorcher la foi de l'autre. C'est aussi un pan de la paix au Bénin. Les multiples religions qui cohabitent dans le pays doivent déjà se réjouir que le chef de l'État ne penche pas sur l'un et délaisse l'autre. Sa profession de foi ne doit aussi mettre en mal notre engagement à l'accompagner. Dieu qui est le Père de tout le monde sait la mission à lui assigner. Tout le peuple doit déjà se réjouir de son engagement à préserver dans cet environnement multi-religieux, la paix sociale et le dialogue interreligieux. Les religions doivent cesser de se voir en ennemies et laisser leur foi se réaliser. Si le Dieu des chrétiens reste triomphant, il agira. Si c'est celui des religions endogènes qui leur est favorable qu'ils l'invoquent comme la solution à leur problème. Même si c'est le dieu autoproclamé qui est le vrai, que ceux qui l'adorent, continuent à l'invoquer pour leur gloire. Ce qui reste incontournable, c'est qu'il doit avoir un qui triomphe de tous. Patrice Talon est garant de la liberté religieuse et de la paix en tant que président de la République. En professant sa foi tout en préservant celle de chacun des Béninois est gage de Paix. Il est important que chacun invoque sa foi pour qu'il ne se dérobe pas de sa mission. Que la politique ne l'enivre pas de manière à préserver les intérêts des unes contre les autres.

G. A.

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Sébastien Ajavon assigne l'Etat béninois devant la Cour africaine des droits de l'homme (Part 2)

Mon, 05/21/2018 - 10:44

Sébastien Ajavon assigne l'Etat béninois devant la Cour africaine des droits de l'homme. Votre journal relaie la Plaidoyerie des parties

Voir en ligne : JbwFczKN-hs
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