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24 Heures au Bénin

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Les sept sages optent pour la transparence, le contradictoire et la célérité

Wed, 06/13/2018 - 11:15

Le secrétaire générale de la Cour constitutionnelle, Gilles Badet, à travers une conférence, ce mardi 13 juin 2018, a informé les médias de la tenue de la première assemblée générale des conseillers de la Haute juridiction, le lundi 11 juin 2018. Il a profité de l'occasion pour dévoiler les nouvelles dispositions prises pour la transparence dans l'étude des dossiers.
La nouvelle mandature de la Cour constitutionnelle s'est inscrit dans les réformes au sein de l'institution. Au cours de leur première assemblée générale, les sages ont jugé bon d'apporter quelques modifications dans la procédure de traitement des saisines au niveau de la Cour. « La présente conférence de presse vise à vous rendre compte des décisions majeures prises lors de cette assemblée générale et qui vont sans doute modifier l'image, la crédibilité et la légitimité de la Cour, de même que la qualité, l'efficacité et l'accessibilité de ses décisions », a expliqué M. Badet. La première innovation est intervenue sur le projet de modification du règlement intérieur de l'institution. Une proposition faite par le président Joseph Djogbénou et approuvée par les autres membres. Il s'agit d'apporter les innovations sur le règlement des problèmes liés au fonctionnement de la Cour. Il sera question pour le président de résoudre les problèmes de transparence, de contradictoire et de célérité.

La transparence et la contradiction

Il est important de mettre fin à la perception péjorative de la Cour perçue par les populations comme une juridiction secrète qui fait les choses en vase close. Face à ces préjugés qui n'apportent guère une image de confiance à l'institution, Joseph Djogbénou a proposé de rendre désormais publiques les procédures devant la Haute juridiction. Cette proposition approuvée par les autres membres offre l'opportunité au public de prendre part aux audiences de la Cour. Les séances de mise en état qui se dérouleront sous la direction d'un juge rapporteur qui fait un rapport pour la plénière des délibérations permettront au public d'avoir une autre perception du fonctionnement de la l'institution. Toutefois, les plénières seront tenues à huis clos. Et ce, pour garder le secret de délibération.
L'autre innovation est la contradiction où Cour offre aux mis en cause, lors des audiences de mise en état, d'exposer leurs arguments en présence de la partie civile. Les parties en présence de leurs avocats pourront ainsi se défendre sur les faits. La célérité est aussi l'une des innovations introduites par la Cour Djogbénou. Il sera question d'avoir un chronogramme de travail devant permettre de traiter les dossiers de saisine avec une certaine rapidité. Dans cette optique, les mardi ou vendredi, il y aura les audiences de mise en état avec la participation du public et tous les jeudi, les plénières de délibération.
Les 176 dossiers en instance seront vidés suivant une programmation hebdomadaire.

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Travail de sexe à Cotonou : Du péché au bienfait

Wed, 06/13/2018 - 02:09

Aussi vieux que le monde, le travail de sexe est une activité qui prend de l'ampleur de nos jours. Se pratiquant sous diverses formes, le travail de sexe est pour ces commerçantes qui ont élu domicile dans les bars, boîtes de nuits et sur les trottoirs, un énorme business. Mais bien que dégradant, ce phénomène s'avère important pour la société.

21h56 mn. Le tronçon Place Bulgarie-Bourse du travail à Gbégamey à Cotonou grouille de monde. Des jeunes filles bien habillées vont et viennent et n'hésitent pas à aborder les passants : on les appelle ‘'les filles de joie'' ou encore ‘'les belles de nuit''. Pour elles, le sexe constitue une source de revenut. Parmi elles, une qui attire particulièrement l'attention, bien taillée avec une silhouette attirante et vêtue d'une petite culotte noire cintrée avec en dessus une chemisette rose bien dessinée. Belle, avec son sourire envoûtant, Claire vient de gagner son premier client de la soirée. Une voiture noire à vitres fumées s'arrête devant la jeune dame. Juste un simple klaxon et la prostituée se retrouve à bord. Pas besoin de grands discours. La bagnole du client de Claire prend la direction d'une auberge non loin des lieux. Autour de cette auberge, il y avait de jeunes prostituées attendant de potentiels clients. Dans les bars, restaurants et surtout les boîtes de nuit, le phénomène est plus remarquable. Là, les serveuses semblent se mélanger aux travailleuses de sexe. On peut y entrer en solo, prendre un verre et ressortir en couple. « Avec une fille de joie, on assouvit ses fantasmes. On arrive à dépasser les limites. Ce sont des femmes qui assurent très bien et puis, elles ne sont pas hypocrites avec vous », affirme Hubert, un habitué des lieux. Pour Gaston, il n'y a pas meilleur endroit pour faire des choses ‘‘fou'' que chez les prostituées. A l'entendre, il n'y a pas de tabou chez les filles de joie et toutes les limites peuvent être franchies avec elles. « Avec une prostituée, j'arrive à aller au troisième voire au quatre tour alors que ce n'est pas pareil avec ma femme », mentionne-t-il. « La première fois de ma vie ou j'ai eu de fortes sensations de plaisir, c'est quand une prostituée m'a fait ‘‘la pipe'', c'était tellement fort que je ne pouvais plus me contenir. Ma femme n'acceptera jamais de me faire ça, alors, je prends du plaisir chez les filles de joie », ajoute Hubert. D'ailleurs, nombreux sont ces hommes qui vont dans ces lieux à la recherche de belles de nuit pour ces genres de fantasmes. La stratégie est simple. Dès que vous pénétrez la boîte de nuit en solo, une d'entre elles, encore libre, se rapproche de vous et la causerie commence pour des fins bien connues. Dans l'autre cas, ce sont les filles mêmes qui attendent seules, sur une des tables. Et il suffit de les rejoindre.
De bonnes affaires pour les propriétaires de bars


La fréquentation des bars climatisés ou non et des boîtes de nuit par certains hommes est souvent conditionnée par la présence et la qualité des travailleuses de sexe qui s'y trouvent. Et, ce sont les propriétaires de ces bars et clubs qui font de bonnes affaires. Ainsi, pour faire prospérer leurs entreprises, certains promoteurs de bars, clubs ou boîtes de nuit se voient dans l'obligation de mettre à contribution des travailleuses de sexe, qui viennent à des heures précises dans le bar en vue d'attirer les hommes désireux d'avoir une bonne compagnie ou de satisfaire leur libido. « Grâce à elles, je note un nombre croissant de gens qui viennent prendre de la bière dans mon bar », confirme Charles, un promoteur de bar de la place. Il poursuit en expliquant qu'avec ces filles, il arrive à réaliser de bons chiffres d'affaires, puisque non seulement elles font venir des clients mais aussi elles se font payer ou payent également des boissons. Tout comme Charles, nombreux sont ces promoteurs de bars et boîtes de nuit qui, d'un commun accord avec les belles de nuit, arrivent à faire d'énormes bénéfices. « Les clients qui viennent pour étancher leur soif et partir n'achètent pas la même quantité de boissons que ceux qui viennent seuls ou en groupe pour faire la fête avec les belles de nuit. Là, le nombre de boissons est considérable », mentionne Carlos, promoteur de bar. Il a par ailleurs ajouté que parfois, des groupes d'individus faisant la fiesta avec des filles de joie achètent jusqu'à 500 000 Fcfa de boissons. « Sans les belles de nuit, l'ambiance ici serait navrante. Il n'y aura même pas de monde dans mon bar », signale-t-il. Tout en faisant réaliser de bonnes affaires aux promoteurs de bars, buvettes et autres boîtes de nuit, les prostituées de leur côté, réussissent à mener une vie d'aisance. Pour réussir sa vie, Juanita n'a pas trouvé meilleur moyen que de se prostituer. D'après ses confidences, tous les moyens sont bons pour attirer les hommes (ses clients). « Avec l'aide d'une amie dans le métier qui m'a amenée chez son charlatan, j'ai commencé par trouver de plus en plus de clients. Et pas des moindres. Ce sont de richissimes hommes qui me procurent tous ce dont j'ai besoin », déclare-t-elle. Aujourd'hui, elle mène une vie aisée et ne se rend dans les bars, buvettes et autres boîtes de nuit que pour retrouver ses clients fidèles qui lui font appel quand ils ont besoin de ses services. « Je vis ma vie comme je l'entends. J'ai un appartement et une voiture pour mes déplacements. Celui qui me paie le loyer est là et un coup de fil suffit pour assurer l'entretien de ma voiture … », ajoute-t-elle. Dans ses déballages, Juanita a aussi révélé que le prix auquel elle se laisse faire dépend de la personnalité qui se trouve devant elle et varie de 50 000 Fcfa à 100 000 Fcfa. « Si celui qui me désire ne peut pas me payer le prix que je demande, il passe son chemin », affirme-t-elle. Mais, peu sont les prostituées qui mènent une vie pareille à celle de Juanita. La majorité d'entre elles se contentent de ce qu'elles trouvent sur le terrain et leur prix varie de 1000 Fcfa à 10 000 Fcfa et ceci suivant leur emplacement (lieu où elles exercent leur métier) ou selon que c'est avec ou sans préservatif.
Des activités parallèles pour sauver l'apparence

Les belles de nuit sont nombreuses et passent dans la journée, pour la plupart, pour des anges pour leur voisinage immédiat. Mais certaines, démasquées et rejetées par leurs parents ou voisins sont obligées de mener une activité parallèle pour cacher leur jeu. Ceci de peur de subir les injures, les critiques et commentaires de tous genres. C'est le cas de Ginette, propriétaire d'une boutique de vente de produits cosmétiques. Pour elle, c'est la seule façon de cacher la vie qu'elle mène la nuit et de surcroît, passer pour une personne normale et responsable. « Pour remédier aux petites difficultés dans ma boutique de divers et accroître mon chiffre d'affaires, je fais mes ‘'biz'' (rapport sexuel payant) », dit-elle. Poursuivant dans le même sens, Clotilde, patronne coiffeuse, révèle qu'elle se prostitue non pas pour l'argent mais pour le plaisir. « Ce n'est pas pour l'argent que je me prostitue, c'est par envie et je ne couche pas avec n'importe qui. Je le fais seulement avec ceux qui sont responsables et peuvent me donner des opportunités dans ma profession. L'argent est en dernière position », affirme-t-elle.
Entre le plaisir et le délit


Mais, contrairement à Clotilde, la plupart des filles et femmes qui s'adonnent au métier du sexe, le font pour en retour gagner de l'argent. D'ailleurs, pour le pasteur Augustin Toudji Sossa, fondateur de la Mission évangélique de la foi (Mef), utiliser le sexe comme instrument de commerce, est un péché devant Dieu. « La Bible dit dans 1 Corinthiens 4v3, ce que Dieu veut, c'est votre sanctification, c'est que vous vous abstenez de l'impudicité », a-t-il expliqué. Selon ses dires, il n'y a pas de raisons qui puisent pousser une femme à vendre son sexe. Néanmoins, a-t-il déclaré, il y a des filles qui le font parce qu'elles ont été envoûtées. Quel que soit le cas, le travail de sexe a des conséquences graves sur la santé de celles qui s'y adonnent et de leurs clients. « Outre les Ist et les maladies sexuellement transmissibles, il y a des conséquences sur le plan moral et social. Ce qui est encore grave, c'est qu'elles consomment des stupéfiants », confie le docteur François Lahamy. Il poursuit en expliquant : « la consommation des stupéfiants détruit le corps et lorsqu'elles vieillissent, elles se retrouvent dans une situation pitoyable. En dépit de tout, il leur faut des suivis médicaux car, il y a beaucoup de maladies et d'infections qui circulent ». Contrairement à ces avis, le psychologue Idevert Egue soutient que le travail du sexe joue un rôle très important pour l'équilibre de la société. Selon lui, au plan morphologique, les hommes ne sont pas faits de la même manière. « Il y a des hommes qui ont le contact facile avec les femmes alors qu'il y en a d'autres qui sont introvertis, repliés sur eux-mêmes. La travailleuse de sexe, que son interlocuteur soit bandit, maladif, vilain ou beau, rien de tout cela ne l'intéresse à part son argent. Certains hommes s'y adonnent parce qu'ils fuient la responsabilité, car lorsqu'il va chez la pute, il n'a pas besoin de connaître son cycle », explique-t-il. De plus, il note que si l'on se débarrasse de ces femmes, il faut alors trouver une solution de substitution. Il continue : « C'est impossible d'arrêter ça. Si les travailleuses de sexe arrivaient à disparaître, il est clair que le taux de viol va augmenter ». De même, remarque-t-il, en ce qui concerne les prostituées, la répétition crée l'habitude et peu à peu, elles deviennent dépendantes. Olivier, un fidèle client laisse entendre : « il est parfois mieux d'aller vers les travailleuses de sexe que de se laisser à une pute cachée qui te montre un visage innocent alors qu'en dehors de toi, elle a encore plus de 5 autres hommes dans sa vie ». Si certains pensent que cette activité est à encourager, d'autres sont carrément contre. « Le sexe n'a pas une valeur marchande », soutient le père André Quenum. Pour lui, les prostituées n'ont aucune importance pour la société quel que soit ce qui pousse les hommes à aller vers elles. « Il faut réfléchir pour trouver une solution pour ce mal car, l'homme qui serait capable du viol parce qu'il n'y a pas de prostitués est anormal. Toute une société ne peux pas fonctionner en tenant compte de gens malades », a-t-il expliqué.
Dah Kininhounmè Zocli a pour sa part signalé l'existence de ce phénomène qui, autrefois, n'avait pas cette ampleur, et déplore la multiplication des auberges qui facilite les rencontres. « Ça existait, mais pas comme aujourd'hui où on peut les voir dans tout les coins de rue avec la multiplication des chambres de passe et surtout les bars ». Il a aussi souligné que les travailleuses de sexe sont exposées à des esprits maléfiques et que ces derniers agissent aussi bien sur elles que sur leurs clients. « Elles peuvent être possédées par des esprits et ceux-ci peuvent agir sur l'homme et lui attirer la malchance. Cela peut alors entraîner des échecs répétés dans la vie de ceux qui les fréquentent. Si l'homme même avait des esprits qui le perturbaient et qu'il s'approche d'une femme qui a des esprits plus forts que les siens, cela peut s'aggraver », déclare-t-il. Certes, chacun a ses raisons en ce qui concerne le travail de sexe. Pendant ce temps, les belles de nuit procurent la joie à leurs clients au prix de nombreux désagréments qui en résultent pour les deux parties. Mais là, c'est toute une autre histoire.Félicienne HOUESSOU et Sandric DIKPE


Categories: Afrique

Appel au désistement de l'Amérique du Nord en faveur du Maroc

Tue, 06/12/2018 - 23:59

La tension monte déjà à Moscou à la veille du vote pour l'attribution de l'organisation du Mondial 2026 qui se tiendra ce mercredi. La Fondation pour le développement du football africain (FDFA), a lancé sur Twitter, un appel aux dirigeants politiques nord-américains. Elle opte pour le désistement des pays nord-américains au profit du Maroc.
Se basant sur le conflit entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, la fondation soutient que « l'Afrique a besoin d'un signal fort maintenant et saura complètement soutenir #United2030 ».
La fondation invite le président des Etats-Unis, Donald Trump, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau et le président Mexicain, Enrique Peña Nieto à ce que « United 2026 » renonce à sa candidature. Dans un tweet, la fondation fait appel au président Donald Trump. « Cher Président Trump, votre action en faveur de la paix et la sécurité en Asie est historique, a tweeté la FDFA. Félicitations.

Categories: Afrique

Direct-Aid offre des vivres aux victimes de Tori-Avamè

Tue, 06/12/2018 - 23:14

La branche béninoise de l'organisation internationale koweïtienne à caractère humanitaire et social Direct-Aid, était, ce mardi 12 juin 2018, à Tori-Avamè. Son objectif était d'apporter des kits alimentaires aux familles victimes du drame survenu dans la localité, il y a deux ans.

Dans son combat contre le triangle de la terreur : ignorance-pauvreté-maladie, l'organisation Direct Aïd, qui intervient dans plusieurs secteurs notamment l'eau, l'éducation, la santé, les microprojets et le social, a décidé de venir en aide aux victimes de Tori Avamè. La joie était au rendez-vous ce mardi dans la commune de Tori. Les victimes du drame et leurs parents ont retrouvé de nouveau la joie de vivre.
Les représentants de Direct-Aid Bénin étaient aux côtés des familles des victimes pour leur apporté un soutien moral et matériel. Ils y étaient avec les mains chargées de vivres. Avec des kits alimentaires composés de bidons d'huile, de sacs de riz, de sardines, de lait Peak, de sel, et autres produits, les représentants de Direct Aid, ont témoigné leur soutien aux victimes du drame du 8 septembre 2016. C'est dans une ambiance bon enfant que les bénéficiaires ont reçu les vivres qui leur redonnent le sourire.
Le chef de l'arrondissement de Tori-Avamè, Augustin Viwanou, a remercié les responsables de Direct-Aid Bénin pour leurs œuvres humanitaires au profit des populations meurtries. Pour Paul Kassinhin, représentant du directeur général de l'Agence nationale de la protection civile (ANPC), cette initiative est le fruit du partenariat signé en décembre 2017 entre Direct-Aid et l'ANPC. Un partenariat qui fait des heureux sur toute l'étendue du territoire national avec les nombreuses œuvres sociales. Cette remise de kits alimentaires à Tori-Avamè en est, selon lui, une preuve. Beaucoup d'autres initiatives avec l'organisation est en instance de concrétisation. Direct-Aid Bénin et d'autres partenaires du gouvernement envisagent de prendre en charge l'éducation des enfants de 6 à 10 ans. Des enfants souligne Paul Kassinhin, issus des familles victimes du drame de Tori-Avamè.
Le maire de la commune de Tori, Robert Tolègbon, a salué la bonne volonté de Direct Aid. Tout en reconnaissant le bien fondé de ce soutien à sa population, il se dit heureux de la présence de l'ANPC qui sans elle, ce don ne saurait être effective. Robert Tolègbon n'a pas manqué de plaider en faveur des victimes souffrant de chéloïdes dans sa commune. Le maire appelle ainsi les représentants de Direct Aid a apporté leur assistance à ces derniers.
Le maire de Tori a aussi demandé que l'organisation internationale koweïtienne intervienne dans la commune pour la réalisation des infrastructures d'eau autonome au profit des populations qui en ont cruellement besoin. Touché par ces doléances, El hadj Euloge Abd-gafar Zohoungbogbo, représentant du représentant résident de Direct-Aid Bénin a promis rendre compte fidèlement à qui de droit. Il souligné que ces kits sont l'accomplissement d'un devoir de solidarité, l'expression d'amour à l'endroit des familles victimes de Tori-Avamè.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Les conducteurs de taxi-moto sensibilisés sur le code de la route

Tue, 06/12/2018 - 22:51

Le parc auto d'Azovè a servi de cadre pour sensibiliser les conducteurs de taxi-moto sur les excès de vitesse, ce mardi 11 juin 2018. Une initiative des responsables du Centre National de Sécurité Routière (CNSR) de l'antenne Mono-Couffo.
« L'excès de vitesse est l'une des causes des accidents de route », a déclaré le chef d'antenne Mono-Couffo du CNSR Raymond Attin. Il existe un nouveau dispositif appelé "radar mobile" pour permettre à la Police Républicaine de réprimer tous les conducteurs indélicats qui feront encore des excès de vitesse sur les voies, a-t-il ajouté.
Au cours de séance de sensibilisation, les conducteurs ont été exhortés à observer le code de la route, c'est-à-dire, 50 km à l'heure en agglomération et 90 km à l'heure en rase campagne.
« Les conducteurs qui ne respecteront pas ces prescriptions seront frappés d'amende », a conclu Raymond Attin.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Un atelier de reflexion pour révolutionner le secteur énergétique au Bénin

Tue, 06/12/2018 - 20:13

Le Ministre de l'Energie Dona Jean-Claude Houssou a lancé ce mardi 12 juin, à Porto-Novo, les travaux de l'atelier international sur le développement et le financement des énergies renouvelables au Bénin. Il était entouré pour la circonstance du prefet de l'Ouémé Joachim Apity, de la première adjointe au maire de la ville de Porto-Novo, Madame Jocelyne Zinsou et du Représentant des acteurs du secteur des énergies. Plusieurs partenaires techniques et financiers ont prennent part à cet atelier qui va révolutionner le secteur énergétique au Bénin.

Initiative du gouvernement, l'atelier sur le développement et le financement des énergies renouvelables s'inscrit dans le Programme d'Actions du Gouvernement (PAG) 2016 -2012, et contribuera à la mise en oeuvre des engagements du Bénin pour atteindre des Objectifs de Développement Durable (ODD) ainsi qu ceux de l'accord de paris sur le développement.

Le Ministre de l'énergie très ravi de présider l'atelier n'a pas caché ses sentiments. « (...) Vous comprenez donc le bonheur que je ressens à voir réunir, ce jour, jeudi 07juin 2018, des Partenaires Techniques et Financiers, les experts des structures privées, des institutions nationales, régionales et internationales pour échanger et identifier et définir des actions concrètes visant à changer de paradigme en matière d'introduction d'énergies renouvelables dans le mix énergétique au Bénin. », a-t-il fait savoir. Pour lui, le changement ne pourra s'opérer qu'après un bon diagnostic des problèmes liés à l'éclosion du secteur des énergies renouvelables au Bénin.
Il a rappelé que l'énergie est le socle du développement. « C'est pourquoi il importe que durant ces assises un cadre consensuel impliquant tous les acteurs ici présents soit défini à travers l'état des lieux des obstacles caractéristiques du secteur et des propositions de solutions visant le passage à l'utilistion à petite et grandes échelles des énergies renouvelables. », a-t-il souhaité.

L'adjointe au Maire de la ville de Porto-Novo a salué l'organisation de ces assises sur son territoire. « Je voudrais ici, saluer la mobilisation de toutes et de tous, tout en formulant le voeu de voir la présente rencontre être, un nouveau départ, le point de départ d'une couverture électrique. », a-t-elle fait savoir.

Saluant l'important rôle des partenaires techniques, Le préfet Joachim Apity, a souligné que c'est à juste titre que le département de l'Ouémé abrite ces assises dans la mesure où il dispose d'énormes potentialité et sa vallée, la vallée de l'Ouémé en est un exemple.

Le Représentant des acteurs du secteur des énergies Charles Agueh a quant à lui fait savoir que le Bénin a compris que « Les énergies renouvelables doivent être au cœur des stratégies gouvernementales pour l'adaptation au changement climatique et le développement durables des territoires. »
Pour lui, cet atelier se veut un lieu de rencontre entre les acteurs et les PTF du secteur de l'énergie, pour identifier ou définir les leviers d'actions afin d'accroître la part des énergies renouvelables dans le mix énergétiques au Bénin. Pour finir il a formulé le vœu que les échanges permettent de consolider les liens entre le secteur privé et le secteur public

Il faut rappeler que les assises sur le développement et le financement des énergies renouvelables au Bénin vont durer deux jours (12 et 13 juin 2018). Prennent part toutes à cet atelier, toutes les parties prenantes (opérateurs, consommateurs, experts nationaux et internationaux, responsables politico-administratifs, Partenaires techniques et financiers etc...).

Les résolutions issues de ces assises serviront de leviers pour le développement d'un système énergétique largement autonome et compétitif afin d'assurer aux unités de production et populations la fourniture d'électricité fiable et de qualité.

Marcel HOUETO

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Affaire fraude douanière ; Atao plaide non coupable

Tue, 06/12/2018 - 18:25

Le procès du député Atao Hinnouho a été ouvert ce mardi 12 juin 2018 au tribunal de première instance de Cotonou. Le prévenu a plaidé non coupable des faits à lui reprochés. Il ne se reconnaît pas dans les chefs d'accusation de fraude douanière et de blanchiment d'argent. Après, ce fut le tour de Jacques Yempabou, chef des renseignements douaniers, répondant au nom de la douane. Il a montré que les sorties des marchandises de la société du prévenu ne sont pas enregistrés dans les régies douanières. Mais, il a été confondu par des documents d'enlèvement des marchandises, c'est-à-dire les médicaments. Par la suite, Yempabou déclare que c'est en mars 2018 que la fraude douanière a été constituée. La défense lui a fait remarqué que Hinnouho n'était pas au pays Enfin, le douanier a révélé que c'est à la veille du procès qu'il a été contacté pour débattre du sujet au tribunal. Dans cette confusion, le juge Rodolphe Azo a reporté la poursuite du procès pour le 24 juillet prochain.

Virginie Houessou

Categories: Afrique

Le Chef de l'Etat reçoit Mohamed Ibn Chambas

Tue, 06/12/2018 - 18:08

Le président Patrice Talon a reçu en audience, ce lundi 11 juin 2018, Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial du secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies (Onu) pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, en visite de travail au Bénin. Ils ont échangé sur les questions relatives à la paix, à la sécurité et au développement. C'était en présence de plusieurs diplomates onusiens en fonction au Bénin.
La lutte contre le terrorisme et les réformes en cours au Bénin, ce sont les sujets essentiels autour desquels les deux personnalités ont échangé. « Nous avons évoqué la situation dans l'espace ouest-africain et sahélien et les défis auxquels sont confrontés aujourd'hui l'Afrique et le Sahel en particulier la région du lac Tchad », a déclaré Mohamed Ibn Chambas, au terme de l'audience. Pour lui, le défi porte sur le combat contre l'extrémisme violent et le terrorisme. Il est aussi question de voir comment tous les pays de la Cedeao et du Sahel peuvent conjuguer leurs efforts pour une lutte plus efficace contre le terrorisme. « Nous apprécions très bien le rôle que joue le Bénin dans cette lutte », a ajouté le représentant spécial du secrétaire général de l'Organisation de l'Onu.
« Le Bénin prend effectivement une part active dans cette lutte contre le terrorisme en participant à l'effort de lutte contre les forces du mal dans cette région », a affirmé le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbénonci. Il se réjouit que cette audience ait permis au chef de l'Etat de faire avec son hôte, la revue des réformes en cours en matière de gouvernance et d'un climat favorable aux investissements. « Ces réformes permettront d'atteindre les objectifs retenus dans le Programme d'actions du gouvernement », a-t-il conclu.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Les rapports de performance du ministère de l'industrie en étude

Tue, 06/12/2018 - 17:39

Les travaux d'un atelier de validation du rapport de performance de l'année 2017 ont été lancés, ce mardi 12 juin 2018, par Serge Ahissou, ministre de l'industrie et du commerce. C'était dans les locaux dudit ministère en présence des cadres à divers niveaux.
Au cours de deux jours de travaux d'atelier, les participants vont examiner la fiabilité du point exhaustif des réalisations physiques et financières contenues dans le document, apprécier les différents indices relatifs à la performance du ministère et faire des observations ou amendements en vue de l'amélioration de la qualité du document.
« Les réformes budgétaires entreprises depuis 1999 et axées sur la gestion des résultats reposent sur un principe fondamental que constitue la transparence dans la gestion des ressources publiques », a affirmé le ministre Serge Ahissou. « Cet atelier est une occasion d'amender et d'améliorer ledit rapport tout en veillant à la fiabilité des informations à apporter à leur destinataire », a-t-il ajouté. Il a exhorté les participants à cet atelier à dégager les résultats auxquels l'exécution de PTA a abouti et à formuler des recommandations qui visent à enrayer les obstacles qui persistent.
« Le rapport annuel de performance constitue le cadre par excellence pour fournir aux citoyens et aux partenaires des informations fiables sur l'atteinte des résultats, suite à l'utilisation des ressources mises à la disposition de l'entité pour l'exécution de ses programmes », a déclaré Marcel Hounkonnou, directeur de la programmation et des perspectives du ministère.
L'atelier permettra de valider les rapports de performance de l'année 2015 et 2016.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Le procès Atao reporté au 24 juillet

Tue, 06/12/2018 - 17:17

Le député Mohamed Taofick Atao Hinnouho repart pour quelques semaines encore en prison. Le procès devant connaître son sort est reporté au 24 juillet prochain. C'est ce qu'a décidé le juge Rodolphe Azo, à l'audience de ce mardi 12 juin 2018. Les avocats de la défense ont tous demandé au juge de se déclarer incompétent pour connaître de ce dossier. Me Kato Atita pense que c'est une hérésie procédurale et un acharnement politique. Les avocats ont à l'unanimité estimé qu'il ne peut avoir dans ce cas un flagrant délit. Pour Me Alfred Boccovo, le pire est que le deputé n'a même pas reconnu les faits. Le juge a alors préféré renvoyer l'audience au 24 juillet prochain.
Le député Atao Hinnouho est inculpé dans une affaire de fraude douanière.

G. A.

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Adrien Houngbédji opte pour un consensus autour du code électoral

Tue, 06/12/2018 - 15:18

Un séminaire sur la réforme du code électoral sera organisé, ce jeudi 14 juin 2018, à Azalaï Hôtel de la plage à Cotonou. Initié par le président de l'Assemblée nationale à travers son secrétaire administratif, ce séminaire national réunira l'ensemble des députés, des acteurs politiques, ainsi que des représentants de la Société civile afin d'avoir un large consensus sur le projet portant révision du code électoral.

Conscients des difficultés auxquelles est confrontée la loi portant code électoral au Bénin, les députés de la 7ème législature ont jugé bon de procéder à sa relecture. C'est pour obtenir l'adhésion de tous les acteurs impliqués, que s'organise ce séminaire sur les réformes du code électoral. L'avant-projet du code que l'ensemble des acteurs va examiner permettra d'y apporter leur touche pour parfaire le document. Ledit séminaire permettra entre autres d'appréhender les insuffisances relevées dans les textes de loi en vigueur. C'est une bonne occasion pour eux d'avoir des éclaircissements sur les réformes en cours afin d'harmoniser et de contextualiser le Code électoral, en tenant compte des difficultés y afférentes. Ces insuffisances concernent la détermination exacte de la période électorale, et celle de déclaration de candidature, la non-pérennisation de l'organe en charge de l'actualisation du fichier électoral. Les difficultés sont aussi relatives à l'installation du Cos-Lépi et la révision du nombre d'élus parlementaires, au regard de la démographie actuelle de certaines circonscriptions électorales. Il est question aussi de la représentativité des femmes au Parlement ou au sein des conseils communaux et locaux. Toutes ces difficultés seront examinées au cours du séminaire qui permettra d'explorer tous les contours de la loi N°2013-06 du 25 novembre 2013 portant Code électoral en République du Bénin. C'est aussi une occasion pour la classe politique d'évaluer les enjeux d'une réforme du Code électoral conséquente et adaptée aux difficultés actuelles. Les propositions permettront d'améliorer ou de réviser subséquemment le code électoral pour les prochaines élections au Bénin.
Pour y parvenir, trois communications sont prévues. La première porte sur l'« Analyse critique de la loi N°2013-06 du 25 novembre 2013 portant Code électoral en République du Bénin ». Ensuite, la deuxième communication vise à exposer les « Enjeux de la réforme du Code électoral ». Les acteurs conviés à cette rencontre suivront aussi une communication sur la « Présentation des points saillants de l'avant-projet de proposition de loi portant Code Electoral en République du Bénin ».
Au vu des différentes communications, il est attendu à ce que les acteurs de la vie politique en général et les députés en particulier soient imprégnés des enjeux et défis d'une réforme du Code électoral au Bénin. Les grandes lignes du Code électoral pouvant faire objet d'une révision seront alors dégagées et ce, de manière consensuelle. Ce qui permettra d'élaborer une proposition de référence à l'adoption d'un cadre législatif propice à l'organisation des élections en République du Bénin.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

David Babalola condamné à 36 mois d'emprisonnement ferme

Tue, 06/12/2018 - 15:12

L'ex directeur général de la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb), David Babalola, a été condamné à 36 mois d'emprisonnement ferme. C'est la sentence que le juge a rendu, ce mardi 12 juin 2018, au tribunal de première instance de première classe de Cotonou. David Babalola devra également s'acquitter d'une amende de 1 millions de francs CFA.
F. A. A.

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Simon Adébayo fait don de vivres aux musulmans

Tue, 06/12/2018 - 11:21

Des vivres ont été offerts aux fidèles musulmans de Pobè et de Kétou, ce week-end, par le conseiller communal de Pobè, Simon Adébayo Dina. Ce dernier est membre de l'Unité présidentielle de suivi du Programme d'Actions du Gouvernement.
Des sacs de riz, de maïs, de sucre et des bidons d'huile, c'est ce qu'a choisi le conseiller Simon Adébayo pour manifester sa solidarité aux musulmans de ces communes.
« Il est important d'implorer la bénédiction du père céleste sur tous les dirigeants de ce pays notamment sur le président Patrice Talon pour la réussite des réformes engagées depuis 2016 », a déclaré Simon Adébayo. Il a invité les fidèles musulmans à prier davantage pour la paix surtout en ce mois béni de ramadan où plusieurs vœux sont formulés à l'endroit de Allah. Le conseiller a aussi exhorté les responsables de cette confession religieuse à travailler avec les autres afin d'instaurer dans les esprits l'engagement collectif, la tolérance, la fraternité et l'unité autour des questions de développement.
Un geste qui est salué par les jeunes, les sages et les imams de la mosquée de Gagnigon dans la commune de Kétou comme à Pobè.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Le nombre de candidats au CAP augmenté de 4,32% par rapport à 2017

Tue, 06/12/2018 - 11:17

Le Certificat d'Aptitude Professionnelle (CAP) a été officiellement lancé, lundi 11 juin 2017. C'était au Lycée technique de Ouidah sous la direction du Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Professeur Mahougnon Kakpo.

Ils sont 3956 candidats qui composent depuis lundi dans 17 filières réparties en 4 grandes options au CAP. Cette année, l'effectif a connu une légère hausse de 4,32% par rapport à 2017. Dans l'option Enseignement Familial et Social (EFS), on note une baisse de 45,98% par rapport à l'effectif de 2017. Les Sciences et Techniques des Métiers d'Art (STMA) ont baissé de 5,26%. Quant aux options Hôtellerie-Restauration (HR) et Sciences et Techniques Industrielles (STI), elles connaissent une augmentation respective d'effectifs de 27,22% et de 3,5%.
Présidant au lancement de l'examen, le ministre Kakpo Mahougnon fait remarquer à travers la diversité des filières que « c'est déjà un pas. Mais ce n'est pas encore ce que désire le gouvernement ». Selon lui, il faudra que l'enseignement et la formation technique et professionnelle soient priorisés. Il faut donc aller à la formation professionnelle. Il n'est donc plus question selon l'autorité d'avoir des diplômes qui ne peuvent servir à grand-chose. Kakpo Mahougnon pense que « pour le développement de notre pays, nous avons aussi besoin des gens de métier. Lorsque nous faisons le point, nous constatons que notre système éducatif forme plus de 90% de lettrés. C'est cette tendance que le gouvernement s'apprête à inverser ». C'est d'ailleurs la vision du gouvernement dans le cadre de la diversification des filières de formation.
G. A.

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Un cadre juridique pour contrôler les flux financiers

Tue, 06/12/2018 - 11:11

Le lundi 11 juin, les députés ont adopté le projet de loi portant lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

En étude depuis le vendredi 8 juin dernier, le bout du tunnel est maintenant connu. L'adoption de cette loi portant lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme vient renforcer le cadre juridique existant contre la criminalité financière. Le projet de loi adopté portant lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme donne un nouvel arsenal à la justice béninoise pour une lutte réussie. Composée de 165 articles répartis en 07 titres, elle est une fusion actualisée de la loi n°2006-14 du 31 octobre 2006 portant lutte contre le blanchiment de capitaux et la loi n°2012-21 du 27 août 2012 portant lutte contre le financement du terrorisme en République du Bénin. S'inspirant des recommandations des Etats de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), et de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Bceao), le Bénin vient ainsi de régulariser son arsenal juridique sur la lutte contre le blanchiment de capital. Cette nouvelle loi renforce les obligations de vigilance à l'égard de la clientèle, quitte à disposer de procédures et de contrôles adéquats visant à mieux connaître les clients et leurs activités.
Plusieurs innovations y sont introduites notamment l'insertion d'un volet portant sur la lutte contre le financement de la prolifération des armes de destruction massive. Il met l'accent sur la répression et l'interruption de la prolifération des armes de destruction massive et de son financement. Aussi, remarque-t-on l'introduction de dispositions relatives à l'évaluation des risques en vue de la mise en œuvre de mesures proportionnées de prévention, l'inclusion de dispositions spécifiques visant à limiter l'utilisation des espèces dans les transactions et les mesures de vigilance spécifique à mettre en œuvre par les institutions financières dans le cadre de leurs relations de correspondant bancaire transfrontalier. Quant aux méthodes et moyens de recherche ainsi que de constatation de l'infraction de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme par l'administration des douanes, la loi offre un cadre bien défini.
Une fois le cadre juridique trouvé, les manquements à toutes ces dispositions liées aux infractions en matière de blanchiment de capitaux sont punis d'une peine d'emprisonnement de trois à quatorze ans. Sans compter une amende égale au triple de la valeur des biens ou des fonds sur lesquels ont porté des opérations de blanchiment de capitaux. La loi prévoit aussi la possibilité d'interdiction de séjour aux mis en cause.
Concernant les opérations de financement du terrorisme, il est prévu une peine d'emprisonnement de dix ans au moins et une amende égale au moins au quintuple de la valeur indexée. Pour les personnes morales poursuivies pour les infractions de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme, des sanctions leur sont aussi appliquées.
Giscard AMOUSSOU

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Toboula affûte ses armes contre l'essence frelatée

Tue, 06/12/2018 - 11:08

Le préfet du département du Littoral n'entend pas fléchir devant ceux qui enfreignent les lois. Il l'a encore rappelé devant la caméra de la télévision nationale. Son engagement au respect des loi est irréversible. Modeste Toboula reste confiant que chacun jouera sa partition afin qu'il n'y ait pas forcément une répression corsée. Une fois le nouveau code pénal voté par les députés, il ne reste que le chef de l'État pour sa promulgation. Mais là, le préfet rassure que "le code pénal est en instance de promulgation par le Chef de l'Exécutif. " Ainsi l'homme qu'on surnomme président du Littoral avertit que, " dans les jours qui vont suivre la promulgation, l'application de cette loi devra commencer. " Mais Modeste Toboula ne pense pas à une répression sévère puisque selon lui, "la vente de l'essence frelatée est déjà ancrée dans nos comportements". Conscients de la grande masse que ce commerce nourrit depuis des lustres, le préfet du Littoral soutient que "c'est un fait social qu'on ne peut pas aujourd'hui traiter comme une infraction simple dans la mesure où depuis 30 ans, des familles ne se nourrissent que par cette activité". Abondant dans le sens de l'esprit du gouvernement pour le vote de cette loi, le préfet fait remarquer que " l'objectif des gouvernants, n'est pas de prendre des mesures juste pour réprimer les populations". Selon lui, " Nous prenons des mesures pour le bien-être d'abord et le chef de l'État est dans cette logique". A cela, il affirme que " le gouvernement est entrain d'affiner des stratégies, de faire des propositions nouvelles pour accompagner les acteurs du secteur". Une méthode plus rassurant qui donne espoir non seulement aux abonnés de l'essence Kpayo mais aussi aux personnes qui vivent de ce commerce. Pour Modeste Toboula " aujourd'hui si nous cherchons à appliquer aveuglément cette loi, c'est que nous allons créer un problème social sans précédent, et nous ne sommes pas là pour ça". Ainsi dit, le préfet lance un appel au respect des exigences des gouvernants. " Je voudrais en appeler aux uns et autres à la patience, à la quiétude, rien n'est encore grave. Nous allons ensemble trouver les voies et moyens de sortie bien que la loi l'ait interdit". C'est pour cette raison qu'il demande à tous ceux qui sont dans le secteur, de commencer par s'apprêter pour quitter le secteur ou alors y rester de façon professionnelle.
" Bientôt, le ministre des finances et de l'économie et le gouvernement, dans son entièreté, feront part des réflexions en cours qui sont entrain d'être peaufinées pour accompagner les acteurs du secteur", a annoncé le préfet. Bien que les réflexions soient en cours, Modeste Toboula rappelle que " les mesures relatives à l'interdiction de circulation, du transport de ces produits dans la journée demeurent et sont toujours en vigueur." Pour cela, il estime qu'il va falloir que " les acteurs respectent les mesures que nous avons prises concernant la circulation et le transport de ces produits dans le Littoral". Il précise que, " le transport n'est autorisé que de 00h à 5h du matin. Dans la journée, point de bidons sur les motos, point de véhicule qui transporte les produits frelatés". Par rapport à l'exposition en pleine rue des bidons d'essence, Modeste Toboula confie que "ceux qui mettent sur les grands artères de Cotonou les bidons, les bouteilles et autres, les mêmes mesures d'interdiction demeurent valables pour eux''. Pour cela, il pense qu'il n'y aura pas de répit par rapport à ces mesures. Néanmoins, il rassure que "nous allons intelligemment réfléchir pour que la loi votée ne s'applique pas immédiatement dès sa promulgation".
Une nouvelle aventure commence ainsi pour les fans de l'essence frelatée.

G. A.

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Des homosexuels parlent de leur vie

Tue, 06/12/2018 - 02:54
Le doute ne doit plus être permis aujourd'hui et les parents doivent encore multiplier leur contrôle sur leur progéniture. L'homosexualité se développe actuellement chez nous au Bénin avec une vitesse qui donne l'effroi.Les Béninois ont toujours pensé que cette déviance morale est une maladie des seuls Blancs et que cela ne pourra jamais franchir nos frontières. La réalité, malheureusement, est tout autre car se développent depuis longtemps au Bénin, de petits groupes d'extravertis qui ont déjà pris goût à cette pratique célébrée chez les Occidentaux. Il est vrai que certains pays africains comme la Côte d'Ivoire et le Sénégal ont connu la naissance de leurs associations d'homosexuels il y a de nombreuses années. Il est également connu que cette pratique sexuelle se commet chez nous depuis fort longtemps. On dénombre près de 3000 homosexuels sur tout le territoire. Au début de 2013, il existait au moins neuf associations pour les homosexuels à Cotonou, Porto Novo, et Parakou. Il s'agit de Bénin Synergie Plus (BESYP), l'Union pour la Solidarité, l'Entraide et le Développement (USED), les Amis de Sans Voix, Hirondelle Club Bénin, et Tous Nés Libres et Egaux. Le quatrième recensement général de la population et de l'habitat RGPH4 a permis de dénombrer 9.982.884 de Béninois. Le traitement des données issues des enquêtes sur les conditions de vie des ménages, révèle que 76% des informaticiens béninois sont Homosexuels. Selon les données consolidées de l'Institut National de la Statistique et de l'Analyse Économique (INSAE) plus de 80% des informaticiens se déclarent favorables au mariage pour tous et 76% affirment avoir des mœurs "différentes". Le phénomène est aussi répandu dans les villes qu'en milieu rural. Ces résultats sont très étonnants au regard des valeurs traditionnelles africaines.Une pratique sans tabouLes ‘'homosexuels'' s'affichent désormais de plus en plus au Bénin. Sans tambours ni trompettes, on les rencontre dans les coins les plus chauds du pays flairant désirs et convictions sentimentaux. Leur vœu, vivre en harmonie avec une société béninoise visiblement allergique à la chose. Un tour dans leur jardin intime pour percer le mystère d'un phénomène en vogue dans les grandes villes du Bénin.Sous l'œil des normes socialesL'homosexualité érigée en principe de vie est une anomalie, un rejet de sa qualité d'homme raisonnable. Les grandes religions monothéistes, le christianisme et l'islam, considèrent cette pratique comme un péché. "Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme. C'est une abomination " disent les Saintes Ecritures (Lévitique : 18-22). Malheureusement, il y a de ces mécréants qui s'amusent à défier les normes et à verser dans l'insensé. Des femmes lesbiennes, qui se frottent sans vergogne et des hommes en pleins ébats dits amoureux avec les yeux mouillés de désir pour l'acte scabreux. Les pseudos roucoulements de cette espèce investie dans des démonstrations salaces et la pollution sonore qui en découle, dégradent bien nos mœurs.Dans la peau des homosexuelsNous avons réussi à avoir un témoignage d'un homosexuel. Freud, jeune étudiant béninois en 3ème année d'Anglais à l'UAC, est un homosexuel depuis 8ans. Il a manifesté le désir de se confier à nous à une seule condition : taire son nom dans nos commentaires et analyses. Partant de cette clause, il nous a expliqué que cette passion s'est développée depuis son internat dans un Lycée. Ces parents ont piqué une crise de nerfs en apprenant la nouvelle. Depuis lors, la relation est restée tendue avec ses parents qui l'ont presque renié. Bras-dessus bras-dessous, Freud apparaît sur ces photos en compagnie d'Eli, son ‘'amant''. Aussitôt un lien fort s'est établi entre eux. « Pas un jour où nous ne nous croisons. Nous sommes devenus tellement proches l'un de l'autre, tellement liés que très tôt nous avons décidé d'écouter nos cœurs et de donner une chance à cette relation naissante », nous a-t-il confié. Et depuis, le couple ne cesse d'essuyer des injures de la part de leurs amis homophobes qui trouvent cette pratique barbare et ruineuse ; il en est de même pour le jeune Pierre qui fréquente depuis peu Laurent, tous Béninois homosexuels. Discrètement, ils font le jeu. Sans très grande prétention sentimentale, ils se rencontrent une fois par semaine pour « échanger, se distraire et s'amuser ». « Actuellement, je ne me suis pas encore engagé avec lui. Mais cela ne saura tarder », a lâché Laurent, plein de confiance. Dans le jardin intime de ces jeunes homosexuels rencontrés à l'Université d'Abomey Calavi et à Cotonou et environs, il y a le spectre du déshonneur qui plane sur leurs têtes. Déshonneur à eux infligé par la société dans laquelle ils vivent.Une activité lucrative de la jeunesseIl se trouve effectivement qu'aujourd'hui, la pratique de l'homosexualité donne à manger à des dizaines de nos compatriotes des deux sexes qui satisfont une clientèle particulière. De nombreuses confidences ne laissent plus la place au doute puisque les écoles secondaires sont déjà devenues des lieux où certains dépravés viennent chercher des proies faciles.Ils sont donc innombrables ces enfants qui ont découvert et s'adonnent librement à cette pratique dans l'ignorance absolue de leurs géniteurs qui continuent de croire avoir donné la bonne éducation à leur progéniture. Erreur ou naïveté ? La responsabilité semble partagée dans la mesure où on dénombre des parents qui sacrifient le suivi de l'éducation de leurs propres enfants au profit de la recherche sans cesse effrénée de l'argent ou de la promotion sociale. Alors, ils doivent comprendre que des réseaux organisés sillonnent les établissements scolaires, singulièrement ceux du secondaire, à la recherche de chaire fraîche afin d'assouvir leur passion et leur vice. Mais il paraît que le Bénin serait un véritable paradis sexuel pour ces messieurs car aucune loi n'existerait, pour l'heure, mettant hors la loi les auteurs voire complices de cette nouvelle forme d'esclavage. D'où la floraison des proxénètes qui en font leur commerce. Voilà qui au lieu de réarmer moralement la jeunesse, lui offre par contre des possibilités de tomber dans la pratique de l'homosexualité. Les stigmatisés de la société béninoiseOn les pointe du doigt à partir de leur démarche féline, faits et gestes discrets et efféminés. On rumine, on crache à chaque passage de leur silhouette. Devenus la cible à abattre par les homophobes, les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres du Bénin arpentent, bon gré mal gré, les couloirs des universités et établissements scolaires de notre pays. Ils sont « les nouveaux envahisseurs ». Plus « indésirables » encore au Bénin, les homosexuels portent des stigmates. Malgré cela, leur nombre grimpe et laisse perplexe cette même société qui les repousse. Méfiance, amertume au cœur, désolation, pudibondes et timides caractérisent les homosexuels béninois. Ils confirment la grande stigmatisation dont ils sont victimes ainsi que les nombreuses « déviances médiatiques » qui les clouent au pilori. Sous le choc de l'insémination homosexuelle, la société béninoise -la leur- ne les ménage point. « On nous brandit la malédiction, la mort, l'extermination et le feu de l'enfer depuis que cette loi a été votée en France », nous a confié le jeune Steve qui affirme vivre son homosexualité depuis une décennie.Une confrérie entre homosexuelsLes homosexuels s'épanouissent un peu partout au Bénin. Il existe des boîtes de nuit, des Karaoké, des buvettes, des bars spécialement réservés aux homosexuels. Les manifestations gay, sorte d'hérésie, organisées entre eux s'accompagnent de véritable retrouvaille. La morale prend ici l'ascenseur de la crise et on est sous la menace du pire. A cette allure, les ratures immorales du gay vont tout pervertir. Le gouvernement de la Refondation a du pain sur la planche dans un pays trop ouvert à toute chose. Il faut éloigner ces pédés et lesbiennes des enfants. Une sensibilisation contre le phénomène homosexuel devient une nécessité. Le ciel est en train de tomber sur nos têtes.Des sanctions divines sur le Bénin ?Un dignitaire religieux du dieu Sakpata rencontré dans un couvent à HOUTO dans la commune de Djidja s'est indigné de l'ampleur du fléau au Bénin. Souvent pris comme l'apanage des sociétés occidentales, l'homosexualité s'est installée peu à peu dans les pratiques sexuelles des Béninois, depuis quelques années. Chose contre laquelle s'offusque le chef dignitaire de culte Sakpata, qui rappelle les interdits de ce dieu et les conséquences qu'il afflige aux praticiens. L'homosexualité est strictement interdite par le dieu Sakpata. L'impuissance sexuelle, les maladies du corps, la mort, la sècheresse prolongée, les drames populaires, les accidents de circulation sont les retombées de l'homosexualité au Bénin. Les valeurs sociales endogènes doivent être priorisées et le respect des interdits des dieux est un idéal à atteindre. Les relations humaines doivent rester saines au Bénin. Le sexe est le lien qui unit les hommes aux dieux. Il faut donc faire preuve de vigilance. Le Bénin ne mérite pas ce genre d'intrusion érosive et ces vagues lascives d'individus de même sexe. Madou Gabin HOUNSA/Le Grand Matin
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Les populations de Comè sensibilisées sur la loi interdisant l'usage des sachets non biodégradables

Tue, 06/12/2018 - 02:19

La place Nonvitcha d'Akodéha a servi de cadre, dimanche 10 juin 2018, pour une sensibilisation à l'endroit des festivaliers sur la nouvelle loi interdisant l'utilisation des sachets plastiques non biodégradables. Cette action est initiée par le directeur départemental du cadre de vie et du développement durable du Mono et du Couffo, Gabin Aclombessi, en collaboration avec André Fanoukpè, coordonnateur pro-environnement de la plate-forme des réseaux d'Ong du Mono.
Pour Gabin Aclombessi, les populations utilisent les emballages plastiques tout en ignorant les impacts négatifs que cela produit sur l'environnement et la santé. Il a évoqué dans un rapport publié par l'Organisation mondiale de la santé, que 7 millions de décès ont été enregistrés en 2014 à cause de l'usage des emballages contrairement au VIH-SIDA qui a fait enregistrer 1,9 millions de décès. C'est donc dans le but de pallier cette situation que l'Etat béninois, à travers son ministère, a introduit un projet de loi à l'Assemblée qui a été votée et promulguée. « Un moratoire de six mois est accordé pour prendre fin le 26 juin prochain. Au-delà de cette date, une période est encore réitérée et prendra fin le 19 août prochain », a-t-il ajouté. Il invite les populations à se conformer à cette nouvelle loi.
M. Aclombessi et André Fanoukpè de l'Ong-PROGIDEC et ses collaborateurs ont offert à la population des échantillons de sachets biodégradables qui, au bout de trois mois au plus, peuvent se décomposer contrairement aux emballages plastiques non biodégradables, qui font au moins 400 ans.
Les populations ont sollicité que cette séance de sensibilisation ait lieu aussi dans les communautés reculées, afin d'arrêter l'utilisation des emballages plastiques non biodégradables surtout dans l'art culinaire.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Des agents mécontents réclament le départ de Isidore Gnonlonfoun

Tue, 06/12/2018 - 00:19

A travers un sit-in organisé, ce lundi 11 juin 2018, dans l'enceinte de la mairie de Cotonou, les agents ont manifesté leur mécontentement face à l'inaction du maire par intérim, Isidore Gnonlonfoun, à satisfaire leurs revendications.
Selon les manifestants, Isidore Gnonlonfoun avait promis d'apporter des réponses aux revendications avancées depuis près 5 mois. Mais le silence observé depuis ce temps, est un moratoire accordé à l'autorité municipale qui, visiblement n'en a pas profité.
Pour eux, le maire par intérim a montré ses limites dans la gestion des problèmes qui minent le bon fonctionnement de l'administration locale. Pour cela, ils exigent son départ afin que l'administration communale soit confiée à une autre personne.
En février dernier, rappelle-t-on, le syndicat des agents de la mairie de Cotonou avait réclamé aussi le départ pur et simple sans préavis et sans condition de tous les retraités de l'administration municipale, le rétablissement immédiat de la couverture sanitaire due au personnel et aux retraités ainsi que le paiement immédiat des moins perçus sur salaire et l'arrêt immédiat du cycle infernal des moins perçus par la prise diligente des actes de carrière (avancement, reclassement), sans oublier le constat à bonne date de l'incidence financière sur les fiches de paie.
Au-delà du maire par intérim, c'est la personne du préfet du Littoral, Modeste Toboula, qui est visé par les manifestants.
F. A. A.

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Atao Hinnouho devant le juge ce mardi

Tue, 06/12/2018 - 00:10

Le député Atao Hinnouho sera devant le juge des flagrants délits, ce mardi 12 juin 2018, au tribunal de première instance de Cotonou. Il est reproché au député, le défaut de déclaration douanière sur les médicaments retrouvés en son domicile par la policie en novenbre 2017.
Outre ce dossier, le député Mohamed Atao est également poursuivi pour troubles à l'ordre public, en attendant la levée ou non de son immunité par l'Assemblée Nationale par rapport au dossier News Cesamex. En clair quelque soit le verdict du procès de de ce mardi, Mohamed Atao retournera en prison.

Affaire à suivre.

Paul Tonon

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