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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 3 weeks 2 days ago

Une préoccupation majeure pour le Gouvernement

Thu, 05/31/2018 - 22:01

Les 07 et 08 juin prochains, Porto-Novo va accueillir un atelier sur le financement et le développement des énergies renouvelables au Bénin. En prélude à ce rendez-vous important, les acteurs concernés lèvent un coin de voile sur le bien fondé de cette initiative du Ministre de l'Energie.

Depuis son installation en Avril 2016, le Gouvernement du Président Patrice Talon travaille pour l'amélioration de la couverture énergétique au Bénin. Et dans ces conditions, aucun secteur n'est négligé. Sur les 45 projets phares du Programme d'Actions du Gouvernement (PAG 2016-2021), 04 sont réservés au secteur de l'énergie, dont 01 projet entièrement dédié aux énergies renouvelables. Et c'est d'ailleurs ce sous secteur qui fera à Porto-Novo, les 07 et 08 juin 2918, l'objet d'un atelier international. Pour sa bonne préparation, le ministre de l'Energie a initié une rencontre ad hoc avec les acteurs concernés afin de mieux baliser le terrain et atteindre les objectifs.

Selon Dona Jean-Claude HOUSSOU, l'idée d'un tel atelier est née de sa visite inopinée aux opérateurs privés du secteur il y a un peu plus de trois mois. Ayant constaté que de sérieuses initiatives se prennent, il a pris la décision de rassembler autour d'une même table toutes les parties prenantes (opérateurs, consommateurs, experts nationaux et internationaux, responsables politico-administratifs etc.) aux fins d'informations et de partage d'expériences. Ce sera l'occasion pour ces derniers de comprendre ce qui existe et les opportunités de financement des activités. Ainsi, le travail en matière de politique nationale sur les énergies renouvelables sera renforcé, a expliqué le ministre de l'Energie. Car pour lui, le Gouvernement de la Rupture a décidé de tourner définitivement le dos aux problèmes d'énergie électrique. Et en moins de deux ans, les résultats sont palpables sur le terrain. Le délestage est désormais un vieux souvenir. L'année prochaine, la centrale thermique de 120 Mw en construction à Maria Gléta sera une réalité. Mieux, pour avoir un mix énergétique responsable, les énergies renouvelables y tiennent également leur place. Par conséquent, le faible taux de couverture en matière électrification qui est actuellement de 50% dans les grandes villes et moins de 07% en zone rurale après bientôt 60 ans d'indépendance ne sera qu'un triste souvenir. En tout cas, le Bénin qui se veut désormais un pays responsable et respectable va assurer sous le Gouvernement de la Rupture son autosuffisance énergétique, a rassuré le ministre HOUSSOU.

Il est soutenu dans ses propos par MM. Raoufou Badarou et Edouard Dahomé, respectivement Conseiller du ministre et Chargé des politiques et réformes, et président du Comité scientifique de l'atelier. Pour eux, les travaux étant d'une importance capitale, ils vont permettre de faire le point de ce qui se fait actuellement, de voir les opportunités et surtout d'appréhender les questions de la réglementation.

Pour sa part, Léonide SINSIN, partenaire privé, a salué l'initiative et fait remarquer que la synergie entre les différents acteurs est une nécessité en vue de mettre en place un cadre règlementaire propice. Car pour cet expert en énergie et économie, les difficultés d'ordres administratif, économique et financier constituent de sérieux goulots d'étranglement qu'il est impératif de sauter pour assurer le développement de ce secteur qui offre également des opportunités d'emplois et de développement socio-économique.

F. H.

Categories: Afrique

Un maire en garde à vue, un CA en prison

Thu, 05/31/2018 - 21:31

Sale temps pour les élus dans la commune de Sakété
Le CA du deuxième arrondissement de Sakété, Célestin Atinchola, est sous mandat de dépôt depuis mercredi, à Porto-Novo pour une affaire domaniale.
Le chef village d'Igbo Akpa, Ogah Okere et d'autres sont aussi déposés en prison pour la même cause.
Par ailleurs, le maire de Sakété, Pierre Adéchi, est en garde à vue au commissariat central de la capitale pour un autre dossier foncier. Il lui reproché d'avoir fait faux et usage de faux dans une affaire domaniale. Déjà, en décembre dernier, le maire de Sakété était également cité dans une affaire de conflits d'intérêts liée à un marché de construction de boutiques à la gare routière de Sakété centre de plus de 30 millions FCFA. Une plainte est déposée contre lui devant le procureur. La semaine dernière, Pierre Adéchi a été écouté par l'Autorité nationale des marchés publics sur cette affaire.
Il sera présenté ce vendredi au procureur de la République. Il n'est pas exclu qu'il soit aussi placé sous mandat de dépôt, selon des sources proches du dossier.
D. M.

Categories: Afrique

New Polio

Thu, 05/31/2018 - 20:30
Categories: Afrique

Des blessés graves à la suite d'un affrontement à Agamè

Thu, 05/31/2018 - 19:59

Le village de Koudo à Agamè dans la commune de Lokossa, a été le théâtre ce Jeudi 31 Mai 2018, d'un affrontement entre les populations et des individus supposés gardiens de la palmeraie de Houin-Agamè. Selon les témoins, deux véhicules bâchés remplis d'hommes munis d'armes à feu ont débarqué dans le village pour sécuriser le périmètre de la palmeraie contre ‘'des vols de régimes de palme''. Selon les mêmes sources, ces individus provenant de Houin ont aussitôt après leur arrivée, ouvert le feu sur les populations. Sur le champ, quatre personnes dont deux hommes et deux dames ont été gravement atteints par les armes de fabrication artisanale. Les victimes ont été évacuées au centre hospitalier départemental du Mono et à l'hôpital de zone de Lokossa.
Cet affrontement de Koudo, renseigne-t-on, fait suite à une décision que le gouvernement a prise et qui donne plein pouvoir à Justin Gbodjinou, un ancien président du bureau exécutif du Car (Coopérative d'aménagement rural) Houin Agamè, de reconduire son mandat. Il se plait à exhiber un document selon lequel le bureau de Jean Anagonou, actuel président serait dissout.
L'ancien président de Car Houin Agamè serait à l'origine de l'incident survenu ce jeudi matin à Koudo.
F. A. A.

Categories: Afrique

La première église catholique du Bénin menacée de disparition

Thu, 05/31/2018 - 19:56

L'Eglise catholique romaine risque de perdre un patrimoine au Bénin, dans la commune de Grand-Popo. Il s'agit de la paroisse Saint Sacré Cœur d'Agoué. Ce lieu de culte, créé il y a 183 ans, est menacé de disparition par l'érosion côtière, que rien ne semble arrêter. Les vagues destructrices sont déjà à quelques mètres de la clôture de la paroisse...

Incroyable mais vrai ! Agoué va disparaître si rien n'est fait pour arrêter l'érosion côtière. Cité historique et touristique, berceau de la chrétienté au Bénin, Agoué est petit arrondissement de la commune de Grand-Popo. Cette belle ville côtière subit les conséquences de l'avancée de la mer. Un drame qui crée la panique dans le rang des populations riveraines et surtout des chrétiens catholiques qui craignent la disparition de leur lieu de culte. Cette érosion est responsable de la destruction massive des habitations en bordure de mer. Aujourd'hui, l'inquiétude est aussi grande puisque la seule église catholique de référence est aussi menacée de disparition.
Créée en 1835, la paroisse Saint Sacré Cœur d'Agoué a été le point de départ de l'évangélisation du reste du territoire du Bénin (ex Dahomey) et de plusieurs pays de la sous-région côtière. Porte d'entrée de l'évangélisation, l'Eglise catholique d'Agoué qui reste une icône pour le peuple béninois pourrait être, dans les prochaines années, rayée de la carte, si la situation perdure sans la moindre intervention des autorités pour la protection de la côte. Des témoins rapportent qu'en l'espace de deux ans, la mer a avancée d'environ 300 mètres.
Première du Dahomey et de la côte ouest-africaine, cette église en sous menace constante de disparition avec l'avancée incontrôlable de la mer. Selon les informations recueillies auprès des riverains, il y un référentiel de suivi de l'avancée de la mer. Mais ce référentiel situé à plus de 200 m de la mer, se retrouve aujourd'hui au fond de l'océan.
La menace est de plus en plus persistante puisque cette église ne va certainement pas résister aux vagues dans les prochains mois, si rien n'est fait pour sauver ce patrimoine. Avec l'annonce faite sur les prévisions pluviométriques de l'année 2018, le pire pourrait arrivé. Même si la population chrétienne continue de garder sa foi, les catastrophes naturelles ne préviennent pas. Il vaut mieux agir le plutôt pour sauver l'église d'Agoué et les nombreuses habitations qui sont en instance d'être englouties au fond de l'océan.
Les autorités compétentes sont interpellées afin que les mesures prévues par le Programme d'actions du gouvernement soient lancées pour sauver ce qui peut encore l'être. « Il vaut mieux prévenir que guérir », dit-on.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Les enseignants auteurs de grossesse menacés de radiation

Thu, 05/31/2018 - 19:52

Désormais, les enseignants auteurs de grossesse en milieu scolaire encourent de lourdes sanctions. Le Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle a annoncé la nouvelle au cours d'une visite effectuée, ce mercredi 30 mai, dans les collèges de l'Ouémé et du Zou.
« Le phénomène de grossesse en milieu scolaire dont nous connaissons la recrudescence actuellement est quelque chose que nous devons combattre avec la dernière rigueur », a déclaré le ministre Mahougnon Kakpo, lors de sa tournée dans les établissements de l'Ouémé et du Zou. Il compromet l'avenir des enfants et lorsque l'avenir de la jeunesse est compromise, c'est l'avenir de la nation qui est ainsi compromis, a martelé le Professeur. Parmi les auteurs de cet acte, il y a des enseignants et lorsque ces derniers sont coupables d'un tel comportement sur les élèves, il faut les sanctionner. Le ministre annonce qu'on ne se contentera plus de relever les auteurs de leurs fonctions ou de les sanctionner sur le plan administratif. « Nous allons procéder à leur radiation purement et simplement de la fonction publique », prévient-il. Des dispositions administratives et judiciaires vont être prises pour sanctionner ces auteurs, a affirmé Prof. Mahougnon Kakpo.
Il invite les parents d'élèves dont les enfants mineurs ont été victimes de ce type d'acte à porter plainte devant les tribunaux contre les auteurs. Le ministre rassure les parents d'élèves, et tous les acteurs de l'école que des dispositions nécessaires vont être adoptées pour éradiquer définitivement ce phénomène.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

La première église catholique du Bénin menacée de disparition

Thu, 05/31/2018 - 19:50

L'Eglise catholique romaine risque de perdre un patrimoine au Bénin, dans la commune de Grand-Popo. Il s'agit de la paroisse Saint Sacré Cœur d'Agoué. Ce lieu de culte, créé il y a 183 ans, est menacé de disparition par l'érosion côtière, que rien ne semble arrêter. Les vagues destructrices sont déjà à quelques mètres de la clôture de la paroisse...

Incroyable mais vrai ! Agoué va disparaître si rien n'est fait pour arrêter l'érosion côtière. Cité historique et touristique, berceau de la chrétienté au Bénin, Agoué est petit arrondissement de la commune de Grand-Popo. Cette belle ville côtière subit les conséquences de l'avancée de la mer. Un drame qui crée la panique dans le rang des populations riveraines et surtout des chrétiens catholiques qui craignent la disparition de leur lieu de culte. Cette érosion est responsable de la destruction massive des habitations en bordure de mer. Aujourd'hui, l'inquiétude est aussi grande puisque la seule église catholique de référence est aussi menacée de disparition.
Créée en 1835, la paroisse Saint Sacré Cœur d'Agoué a été le point de départ de l'évangélisation du reste du territoire du Bénin (ex Dahomey) et de plusieurs pays de la sous-région côtière. Porte d'entrée de l'évangélisation, l'Eglise catholique d'Agoué qui reste une icône pour le peuple béninois pourrait être, dans les prochaines années, rayée de la carte, si la situation perdure sans la moindre intervention des autorités pour la protection de la côte. Des témoins rapportent qu'en l'espace de deux ans, la mer a avancée d'environ 300 mètres.
Première du Dahomey et de la côte ouest-africaine, cette église en sous menace constante de disparition avec l'avancée incontrôlable de la mer. Selon les informations recueillies auprès des riverains, il y un référentiel de suivi de l'avancée de la mer. Mais ce référentiel situé à plus de 200 m de la mer, se retrouve aujourd'hui au fond de l'océan.
La menace est de plus en plus persistante puisque cette église ne va certainement pas résister aux vagues dans les prochains mois, si rien n'est fait pour sauver ce patrimoine. Avec l'annonce faite sur les prévisions pluviométriques de l'année 2018, le pire pourrait arrivé. Même si la population chrétienne continue de garder sa foi, les catastrophes naturelles ne préviennent pas. Il vaut mieux agir le plutôt pour sauver l'église d'Agoué et les nombreuses habitations qui sont en instance d'être englouties au fond de l'océan.
Les autorités compétentes sont interpellées afin que les mesures prévues par le Programme d'actions du gouvernement soient lancées pour sauver ce qui peut encore l'être. « Il vaut mieux prévenir que guérir », dit-on.

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Deux détenus en fuite au Tribunal de Natitingou

Thu, 05/31/2018 - 19:30

Evasion à Natitingou. A la sortie d'une audience au tribunal de première instance de deuxième classe de Natitingou, deux détenus ont réussi à tromper la vigilance des forces de l'ordre pour s'échapper. Ils sont actuellement très recherchés par les forces de défense et de sécurité. La collaboration des populations est fortement sollicitée pour arrêter ces deux prisonniers.
F. A. A.

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Mission accomplie pour le comité communal de gestion foncière

Thu, 05/31/2018 - 18:17

La tournée d'information et de sensibilisation des membres du comité communal de gestion foncière a pris fin ce mercredi 30 mai, par les arrondissements de Toumboutou, Guéné, Madécali et Garou. Cette commission a été présidée par le conseiller Mazou Seidou Mousssa.
Mazou S. Moussa, accompagné des cadres de la marie, n'a pas manqué de faire part aux populations des missions qui lui sont dévolues. Il s'agit entre autres d'accompagner les populations dans la formalisation des transactions et mutations foncières, de délivrer l'attestation de détention coutumière, de contribuer au bon déroulement des opérations pour l'établissement et la mise à jour du plan foncier rural.
La commission est composée du chef de village et de deux personnes élues par conseil de village, deux notables, un représentant des guides de l'équipe d'enquête foncière, un représentant des associations de développement du village, trois représentants des organisations professionnelles du secteur agricole, deux représentants des groupements de femmes, élues en assemblée générale avec un mandat de trois ans renouvelable une fois.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Comé accueille les manifestations officielles

Thu, 05/31/2018 - 18:15

La ville de Comé, dans le département du Mono, est retenue au plan national pour accueillir les manifestations officielles de la 34ème édition de la journée de l'arbre. En prélude à ces manifestations, le préfet du Mono, Komlan Sedzro Zinsou, accompagné des techniciens départementaux de l'environnement, s'est rendu dans l'après-midi de ce mercredi 30 Mai 2018 au Ceg d'Akodéha, pour constater l'état d'avancement des travaux du site devant accueillir les manifestations officielles. Il était très satisfait des travaux exécutés, selon le Chef du service reboisement et aménagement des forêts au niveau de l'inspection forestière Mono et du Couffo, Kabirou Aboudou Lawani. Pour ce dernier, les travaux de défrichement, de piquetage et de trouaison sont terminés sur un domaine de cinq hectares dans ledit Collège. 12.500 plants d'essence composés d'acacia, de céïba, de samba, d'iroko, de baobab, de rônier et d'eucalyptus sont prévus pour être mis en terre sur le site aménagé, a-t-il informé.
L'autorité préfectorale a remercié toutes les personnes impliquées (enseignants et apprenants et autres) dans la mise au propre des lieux et souhaité que la journée de ce jeudi soit mise à profit pour les derniers réglages.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les associations professionnelles plaident le cas de ”La Nouvelle Tribune”

Thu, 05/31/2018 - 18:10

Le Président de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC), Adam Boni Tessi, a reçu en audience ce mardi 29 mai, une délégation de l'Assemblée Spéciale conduite par le Président du Conseil National du Patronat de la Presse et de l'Audiovisuel (CNPA-Bénin) Basile Tchibozo et son homologue de l'Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB), Franck Kpotchémè.
Réunissant les conseillers et cadres de la HAAC, cette séance a permis d'aborder plusieurs sujets notamment la mesure de suspension du quotidien “La Nouvelle Tribune”, depuis le mercredi 26 mai. Les associations professionnelles des médias ont souhaité que les sanctions prononcées contre les manquements à la déontologie restent dans le cadre légal. Ce sont l'ODEM et les associations faîtières qui sont jugés compétents, lorsqu'il y a violation du code de la déontologie et non la loi organique. C'est le juge correctionnel qui est habileté à infliger une peine d'amende, quand un journaliste offense le Chef de l'Etat. Les associations professionnelles des médias ont donc plaidé pour que le processus se poursuive tel qu'édicté par la loi organique qui a été visée à l'occasion de la prise de la mesure conservatoire.
Le président de la HAAC, affirmant être dans ses droits en prenant ladite mesure a promis faire tenir une plénière dans les meilleurs délais pour connaître du dossier “La Nouvelle Tribune''. Il a invité les journalistes à faire leurs productions dans le respect strict des lois régissant la profession.
Au cours de cette séance d'autres sujets d'intérêt ont été abordés tels que : l'attribution de la carte de presse aux nouveaux membres de la profession par un appel à candidature qui se fera dorénavant tous les ans, la demande du renouvellement de la carte de presse qui sera automatique.
La HAAC a accordé un délai supplémentaire de 15 jours à compter de ce mercredi pour les organes de presse écrite qui ne sont pas à jour.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Alerte ! Un terroriste salafiste recherché au Bénin

Thu, 05/31/2018 - 18:00

Le sieur Kaanich Hachem, né le 04 Mai 1989, un terroriste se réclamant de l'idéologie ‘'Salafiste'' serait présent sur le territoire national. Le directeur général de la police républicaine, Nazaire Hounnonkpè, dans une correspondance en date du lundi 28 Mai 2018, adressée aux directeurs départementaux de la police républicaine, au directeur de renseignement territorial et au directeur de l'émigration et de l'immigration, a informé ces derniers de la présence de ce terroriste sur le territoire national. Les forces de défense et de sécurité sont instruites pour repérer ledit individu et le mettre hors d'état de nuire.
F. A. A.

Categories: Afrique

Bgfi iso

Thu, 05/31/2018 - 16:12
Categories: Afrique

Société RECAFEM en session d'évaluation

Thu, 05/31/2018 - 14:56

Les acteurs du programme de renforcement des capacités des femmes (Recafem) sont réunis à Royal hôtel de Cotonou pour évaluer la mise en œuvre du programme à quelques mois de sa fin. Cette session est la première au titre de l'année 2018.
Assurer l'attente des objectifs du programme de renforcement des capacités des femmes (RECAFEM) ; Analyser l'état d'avancement au 30 Avril 2018 des programmes ; Évaluer les changements significatifs contenu dans le cadre du programme à travers les constats des partenaires de mise en œuvre et Proposer des stratégies possibles pour accroître l'impact du programme. Tels sont les objectifs assignés pour cette première session. Le Secrétaire général du ministère chargé des affaires sociales, Coordonnateur du programme RECAFEM, Pascal Wélé Idrissou, a salué la présence de tous les acteurs à cette session. "Le précieux temps consacré témoigne du grand intérêt que vous portez pour le Recafem'' a-t-il souligné. Entre autres visions du Recafem, il met l'accent sur la promotion du genre et la recherche action pour l'autonomie de genre. Pour Kassie Mc Ilvaine, de Care International Bénin-Togo, il faut œuvrer à la recevabilité des femmes. Selon elle, c'est le moment de lever " toutes les barrières politique culturelle et structurelles" qui embrigadent l'autonomisation des femmes. " Nous sommes redevables seulement aux femmes", martèle-t-elle. Elle confirme que les actions doivent aller à l'endroit " des femmes au nord, des femmes qui sont à l'hôpital, des femme victimes du viol." Le Chef domaine gouvernance, Corderoy Sylvain, a remercié la directrice de Care qui a restructuré les enjeux du programme. Cette redevabilité envers les femmes du Bénin est, a-t-il dit, une nécessité. Il confie que " cette session est un moment essentiel pour le programme. C'est important de préparer l'atterrissage pour redécoller". Cela affirme-t-il, "permet d'avoir une base de données, de décider de comment redémarrer avec de bonnes décisions". Selon le chef programme gouvernance de Recafem, " il y a eu une bon taux d'exécution. Il faut redoubler d'efforts puisque c'est sur les résultats qu'on sera jugé". Certes, c'est important le taux d'exécution mais Corderoy Sylvain pense qu'il faut aussi réfléchir sur les enjeux. " Cette session permettra de présenter les acquis du programme", conclut-il. La Directrice adjointe de cabinet, représentant la ministre des affaires sociales et de la microfinance, Mireille Capo, s'est réjouie de cette opportunité. " C'est important de faire ce réapprovisionnement pour un meilleur départ", a déclaré la représentante du ministre. C'est un plaisir fait-elle comprendre, " de présenter toute ma reconnaissance du peuple pour ce qui se fait pour le mieux être des femmes".
Depuis quelques années, le ministère met en place tout ce qu'il faut pour la promotion de la femme. Ainsi, " ce programme a amené un changement sur le mieux être des couches vulnérables. Cela a permis aux bénéficiaires d'avoir plus confiance", a-t-elle rappelé. C'est une occasion maintenant avoue-t-elle, " d'échanger avec le comité pour avoir leur vision sur le Recafem. Ce comité permet de confirmer que tout se passe bien. Faire l'évaluation à travers les changements et les acquis. " Pour le temps qui reste, cette rencontre permet de brasser les nouvelles perspectives. Il ne faut pas avoir la langue de bois, faire des observations objectives. Il faut qu'on se rassure de ce que vous pensez et vous proposez", indique Mireille Capo. Elle ajoute qu'au regard de tout, " il est important de ne ménager les efforts pour que cette session soit assortie de bonnes idées". Elle n'a pas manqué de saluer la Coopération Suisse et Care International pour leurs efforts dans l'accompagnement des diverses actions".

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Un trio de violeurs arrêtés à Sèmè-Kpodji

Thu, 05/31/2018 - 14:07

Trois jeunes hommes âgés de 18, 19 et 20 ans ont été interpellés et conduits au commissariat de l'arrondissement d'Ekpè, commune de Sèmè-Kpodji pour viol collectif sur mineur. Selon certaines sources, ces suspects auraient ensemble violé une fillette de 13 ans, il y a environ deux semaines. Ils ont été appréhendés le dimanche 27 Mai dernier et conduits au commissariat d'arrondissement d'Ekpè par les parents de la victime. Interrogés par la police, ils ont tous reconnus les faits. Le trio est composé de deux Nigérians et d'un Béninois.
F. A. A.

Categories: Afrique

Lucien Médjico jugé ce vendredi

Thu, 05/31/2018 - 14:03

Le Président des Jeunes Turcs, coordonnateur du parti Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE), dans la 12eme circonscription va se présenter devant le juge ce vendredi 1er juin 2018 dans un procès de flagrant délit.
Suite à son audition à l'Office Central de Répression de la Cybercriminalité, le mardi 17 avril 2018, il a confié a la presse qu'il reconnaît être l'auteur d'un message audio publié sur les réseaux sociaux au lendemain du conclave de Djèffa. C'est après cette publication qu'on l'a interpellé. La police a qualifié ses propos d'incitation à la violence et à la rébellion.
Lucien Médjico a clarifié que ce n'était en aucun cas une incitation à la rébellion contre le gouvernement Patrice Talon comme la police l'a qualifié. ''La guerre politique n'est pas une guerre militaire. Nous, nous sommes des individus à la main nue qui ne peuvent rien contre un régime qui a tout'', a-t-il expliqué. Lucien Médjico, sera écouté à nouveau et jugé ce vendredi.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Mémoire du chaudron 84

Thu, 05/31/2018 - 10:37

Vendredi, huitième jour de campagne. Le voile de l'obscurité couvrait encore Cotonou lorsque nous reprîmes le chemin du septentrion. Comme la veille, j'étais assis à côté de Macaire Johnson qui s'agrippait à nouveau au volant. Nous sommes attendus dans le cours de midi, à Parakou, par une colonne de véhicules en partance pour Sinendé. J'avais vu ce phénomène en 2001 avec le Général Mathieu Kérékou, candidat à sa propre succession. Le cortège du candidat favori s'allonge au fur et à mesure que passent les jours de campagne. La fraîcheur du matin décupla le rendement de notre moteur. Le voyage fut tranquille. J'eus le temps de remarquer, sur tout le long de l'itinéraire, le fort taux de dissémination de notre logo. Il y en avait de toutes les dimensions, depuis les plus grands, jusqu'aux plus petites affichettes. Les portes de boutiques, les murs d'ateliers, les baraques les plus anodines en étaient devenus des supports d'affichage.

Nous roulâmes vite et si bien que nous étions déjà au siège départemental de campagne de Yayi à Parakou avant midi. Le siège était situé au quartier _"Guêma"_, au bord de la route inter-États, à la sortie nord de la ville. Un calme surprenant y régnait à cette heure de la journée, et surtout à cette étape de la campagne. J'y retrouvai mon beau-frère, Théophile Baballola, qui formait avec ma sœur aînée Marguerite, un couple d'activistes politiques bien connus dans la ville. Mes sœurs aînées Marguerite et Zéphyrine avaient hérité ce goût immodéré de l'activisme politique de ma mère. Celle-ci était en effet au cœur de toutes les activités de l'Organisation des femmes révolutionnaires du Bénin, Ofrb, dans la ville de Parakou, et nous nous pressions avec passion et fierté dans la foule pour la voir défiler à la place _"Tabéra"_ au cours des innombrables défilés qui s'y tenaient.

Ce débordement d'énergie de ma mère agaçait furieusement mon père qui, lui, était plus cérébral et aimait les grands débats et les grandes théories politiques auxquels sa femme ne comprenait pas grand-chose. En plus, mon père, fidèle admirateur du président Justin Tomètin Ahomadégbé, ne porta jamais dans son cœur Kérékou à qui il reprochait d'avoir écourté le mandat présidentiel de _"Aho"_ (c'est ainsi que les gens de sa génération appelaient Ahomadégbé), mais de l'avoir en plus fait interner longuement au camp _"Séro Kpéra"_ de Parakou. Les épouses des militants de Justin Tomètin Ahomadégbé, généralement du sud, se relayèrent pendant toute la période de détention du prisonnier de luxe, pour lui apporter à manger. C'était la période de ma naissance. Mon père garda pour le président Ahomadégbé une fidélité qu'il reporta sur le président Nicéphore Soglo aux lendemains de la Conférence nationale. Ma mère, elle, prit un autre chemin et s'illustra si bien dans l'activisme au sein des structures de base de _"l'Organisation des femmes révolutionnaires du Bénin"_, qu'elle fut remarquée par sa présidente Rafiatou Karimou, qui lui envoya, un jour, une invitation spéciale pour prendre part à une assise nationale de l'Ofrb à Cotonou. Et, cerise sur le gâteau, le voyage sur Cotonou devait se faire par avion, à travers les navettes périodiques des Transports aériens du Bénin, _"TAB"_.

La tension fut vive à la maison. Mon père se sentait émasculé par ce voyage de sa femme qui ne manquerait pas d'attirer des allusions sur lui dans les milieux d'Aboméens féodaux et majoritairement hostiles au régime Kérékou, à Parakou. Il essaya, dans un premier temps, de s'opposer à ce voyage de ma mère, prétextant mille et un risques liés aux transports aériens, mais lâcha très vite prise face au tollé général venu d'Abomey, de la part de ses frères et cousins que ma mère savait alerter pour lui faire changer d'avis. Ma mère, pour l'unique fois, prit l'avion, et en parla jusqu'à sa mort, reconnaissante à l'infini, à sa bienfaitrice, Rafiatou Karimou.

Mes deux sœurs aînées prirent donc d'elle le virus de l'activisme politique dans la ville de Parakou et Zéphyrine se révéla une grande main mobilisatrice pour Rachidi Gbadamassi au cœur du marché Arzèkè où elle remplaça au pied levé ma mère dont elle hérita tous les réseaux d'amitié. Elle ne survécut hélas pas longtemps au décès de ma mère. Nous décidâmes, contre les protestations de la famille à Abomey, de l'inhumer dans la ville, selon ses propres désirs. Tout ne s'explique pas dans notre vie. Marguerite reprit donc le flambeau, avec une forte audience dans les milieux _"fons"_ de la ville, notamment au quartier _"Camp Adagbè"_. Cette influence nous fut très bénéfique pendant les multiples meetings de proximité que nous organisâmes régulièrement dans cette partie de la ville entre 2003 et 2005, pour y prêcher le yayisme. Je me rappelle les salves d'applaudissements que je soulevais au cours de ces meetings de proximité lorsque, debout, je déclinais mon identité, Tiburce _"ADAGBE"_.

Bref, notre attente au siège de campagne _"Guêma"_ ne fut pas longue. Au milieu d'un cortège de quatre ou cinq véhicules, nous prîmes le chemin de Sinendé. Pour m'y être déjà rendu une fois en 2001 dans le cortège électoral du Général Mathieu Kérékou, je savais que Sinendé n'était pas la porte d'à côté. C'était un voyage presque interminable sur cette piste rurale poussiéreuse, en cette fin de saison sèche. La piste s'enfonçait profondément au milieu d'une forêt dense entrecoupée de savanes herbacées. Elle serpentait, montait, descendait, s'élargissait, se rétrécissait, comme si elle nous jouait des tours.

Bientôt, nous commençâmes par dépasser beaucoup de monde qui allait dans la même direction que nous, tantôt à pied, tantôt à trois ou à quatre sur une moto brandée aux effigies de Yayi. Nous dépassâmes un minibus poussif bondé de monde et tellement couvert de nos affichettes qu'on avait du mal à en voir la couleur. En haut, sur le bus, un haut-parleur diffusait une chanson en langue baatonou que je venais d'entendre au siège de campagne à Parakou et à laquelle je n'avais pas fait attention. Elle passa pourtant en boucle avec celle de GG Lapino pendant que nous attendions. Je ne suis pas locuteur baatonu, je suis locuteur dendi. Mais, cette chanson débitée par un haut-parleur commença par me faire un effet.
C'était de la musique moderne, mais avec une cadence abrupte et nerveuse, un refrain simple et répétitif qui finissait par le nom _"Yayi Boni"_.

Après le bus, nous dépassâmes des gens qui, sur leurs motos ou leurs vélos, avaient, attaché sur leur siège arrière, un poste magnétophone à cassette qui vociféraient la même chanson. _"Aourama ...aourama... aourama...Yayi Boni"_ ! Je fus définitivement convaincu que nous étions face à un autre phénomène _"GG Lapino"_ version bariba. L'artiste, m'a-t-on dit, se nommait _"Bourousman"_ et sa chanson, tel un hymne sacré, fédérait tout le milieu bariba autour de Yayi qui avait réussi à se faire accepter comme un des leurs, même s'il n'apprit son baatonou que dans un cahier de cent pages. Nous avions des échos surréalistes de la journée de la veille, que le candidat passa dans la partie bariba de l'Atacora, Kérou, Kouandè, Péhunco. Nous avions eu des échos tout aussi excitants de Banikoara.

Le cortège, depuis ce matin, était monté à Malanville avec une marrée humaine indescriptible. Nous la rejoignons à Sinendé. Et nous y voilà d'ailleurs enfin. Le meeting était déjà en cours avant notre arrivée. La densité de la foule ne nous permit d'observer que de loin, sur l'estrade, la silhouette de Yayi dans un bazin rouge écarlate. Quelques personnes que je ne reconnaissais pas se tenaient debout, à ses côtés. Ah oui, j'en reconnus finalement un : Charles Toko. Il se tenait juste dans le dos du candidat. Il avait donc dû rejoindre le cortège pour le périple en pays bariba. Après le français, Yayi enchaîna son discours en baatonou, sous les ovations du public. Même si je n'en comprenais pas grand-chose, je savais que son accent n'était pas le bon.

Mais, cette prise de parole en baatonou suffisait au bonheur de la populace. Yayi finit en disant un mot apparemment sympathique à l'endroit du fils du terroir, Soulé Dankoro. Quelques applaudissements timides fusèrent. Yayi laissa enfin le micro, que quelqu'un saisit aussitôt en lançant, sans scrupule, une des chansons les plus férocement allusives et xénophobes en milieu bariba. Je ne sais plus si c'était Charles. Ma mémoire flanche à ce niveau. Mais, je me souviens de l'enthousiasme décomplexé de la foule qui reprit en chœur la chanson qui, traduite en français, pourrait signifier à peu près ceci : _"Mon frère, pourquoi donner ton sorgho à la pintade sauvage dans la brousse, au lieu de l'utiliser pour nourrir ta poule qui est avec toi à la maison tous les jours ?... "_.

C'était aussi cela la campagne électorale dans notre pays. Je me souviens de cette mise en garde que nous fit le Général Mathieu Kérékou, en 2001, à son domicile de Natitingou, en pleine campagne électorale. _"Si vous rapportez à Cotonou tout ce que vous avez entendu ici, vous allez casser le pays"_, avait-il prévenu.

Le meeting prit fin dans un grand mouvement de foule. Informé de la présence de Soulé Dankoro à Sinendé, Yayi orienta son cortège vers son domicile. Mais, le vieux colonel s'enferma à double tour et refusa de nous recevoir. Nous insistâmes vainement en tambourinant sur le portail. Nous reprîmes finalement le chemin du haut. Le dernier meeting de la journée est prévu pour Kandi. Le maire, Allassane Séibou, un des fidèles du yayisme, nous y attend.

(✋À demain)

*Tibo*

Categories: Afrique

Un Institut Supérieur des Sciences Religieuses ouvre ses portes

Thu, 05/31/2018 - 10:23

L'Institut Supérieur des Sciences Religieuses-Notre Dame de l'Inculturation (ISSR-NDI), a ouvert ses portes ce lundi 28 Mai 2018 à Cotonou. Ce nouveau cadre d'éducation et de transmission de savoir, est l'œuvre du clergé catholique à travers Mgr Barthélémy Adoukonou. Il a pour objectif de former des chrétiens, les femmes et les hommes de bonne volonté et capables d'être, dans le monde, des promoteurs de paix et de diaconie en suivant l'esprit de Marie, la Sainte Mère Dieu.
Selon Mgr Roger Houngbédji, porte-parole de la Conférence épiscopale du Bénin, la formation enseignée à l'ISSR-NDI doit permettre aux apprenants d'acquérir les outils pour dialoguer en vérité avec les hommes et les femmes des temps actuels et participer ainsi à la nouvelle évangélisation. Les enseignements donnés tiennent largement compte, selon certains responsables de l'institut, du vécu culturel, social, politique et économique en Afrique. L'ISSR-NDI œuvre également pour la formation des agents pastoraux pour assurer leur rôle dans toutes les régions, et ce sans distinction de culture. Les filières disponibles pour ce début sont, la théologie et l'inculturation.
Plusieurs évêques et prêtes venus du Bénin et de la sous-région ont apporté leur soutien à la naissance de l'Institut Supérieur des Sciences Religieuses Notre Dame de l'Inculturation.
F. Aubin AHERHEHINNOU

Categories: Afrique

Quatre responsables de la SONAPRA en prison

Thu, 05/31/2018 - 01:57

Quatre (04) responsables de la SONAPRA viennent d'être placées sous mandat de dépôt dans le cadre des dossiers de malversations.
Il s'agit de l'ancien Directeur général ICHOLA Jacob, de MOUHAMADOU ELHADJ A. Moussa, DCF, de BIO SEKO Tabé, DC et de MAMA GAO Aliou, DACG.

D. M.

Categories: Afrique

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