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BBC Africa - Tue, 07/03/2017 - 14:43
In our series of letters from African journalists, Sola Odunfa examines the attitude of Nigerians to holidaying, at a time when President Muhammadu Buhari has spent more than a month on "medical vacation" in the UK.
Categories: Africa

Les voyages du vice-président américain Mike Pence : de Munich à Bruxelles

EU-Logos Blog - Tue, 07/03/2017 - 14:37

Entre perplexité, confusion et consternation, la Conférence de Munich sur la sécurité qui s’est tenue les 17-18-19 février dernier démontre de la volonté de rechercher l’apaisement, sans pour autant convaincre réellement. Jean-Claude Juncker appelle à nouveau à l’unité des membres de l’Union, et demande aux Américains de respecter cette unité.

A Munich …

L’administration Trump, en multipliant nuances, déclarations aussi évasives que contradictoires, a plus inquiété que rassurer : « Le président fait des déclarations et parfois se contredit. Alors du coup on a appris à faire attention à ce que le Président fait plutôt qu’à ce qu’il dit » a d’ailleurs expliqué John Mac Cain. Cela explique en grande partie la perplexité de la plupart des commentateurs : Le Figaro indique ainsi Mike Pence rassure les Européens, alors que de son côté le journal La Croix, pas du tout rassuré lui, pose LA question : « l’Occident a-t-il encore quelque chose – valeurs ou intérêts -, en commun et pourra-t-il continuer à soutenir une architecture de sécurité, ou bien allons-nous vers un monde « post-occidental » ?Dans la même veine, Le Monde titre : « Les errements américains sèment la consternation. Mike Pence et James Mattis n’ont pas réussi à rassurer les Européens sur les intentions de Washington ».

Quant à la position du Président de la conférence de Munich sur la sécurité, Wolfgang Isching, c’est d’accablement qu’il faut parler. Il souligne ainsi « l’incertitude massive » qui règne sur les relations internationales depuis l’élection de Donald Trump : « du jamais vu » en cinquante-trois ans d’existence de ce forum annuel.

Une fois de plus, ce sont les propos allemands qui tranchent en faveur d’un plus grand engagement de la part de l’Allemagne en matière de Défense : « Nous, Allemands, voulons relever le défi, à la fois comme Européens et alliés des Etats-Unis, mais avant tout en tant que pays qui, plus de vingt-cinq ans après la chute du mur de Berlin, est devenu une démocratie adulte prête à assumer ses responsabilités » a ainsi déclaré la Ministre de la Défense Ursula von der Leyen face à son homologue américain, avant d’ajouter : « Nous voulons nous affirmer, et nous voulons le faire en tant qu’Européens ».

Lors de la Conférence de Munich, la moindre déclaration des dirigeants et observateurs patentés a été scrutée, disséquée, et c’est l’Alliance militaire transatlantique de l’OTAN qui était à l’évidence la principale source de préoccupations. Avant de se rendre à Bruxelles, Mike Pence a tenté d’apaiser les peurs des Européens et n’a pas hésité à indiquer que l’engagement américain était « inébranlable ». Mais inconnues, inquiétudes et désorganisation demeurent. Pire, elles ont été confirmées, et cela n’a pas empêché le Vice-Président de proclamer : « Le Président m’a demandé d’être ici pour apporter ses salutations et un message. Aujourd’hui au nom du Président Trump, je vous transmets ce message : les Etats-Unis d’Amérique soutiennent fermement l’OTAN et nous serons inébranlables dans notre engagement ». Cette déclaration, certes appréciée, suffira-t-elle à relancer la relation transatlantique sérieusement mise à mal par les déclarations hostiles de Trump à l’égard de l’Union et de l’OTAN ? Alors-même qu’il a été jusqu’à remettre en cause leur existence ? Malgré sa volonté de plaire aux Européens, Mike Pence a renouvelé ses critiques concernant des dépenses très insuffisantes : « la promesse de partager le fardeau n’a pas été tenue depuis bien trop longtemps. C’est ce qui fait que le fondement de notre alliance n’est plus solide ». « Soit tu paies, soit tu es viré. Le système d’alliance devient purement transactionnel » analyse alors François Heisbourg pour le journal La Croix. Mike Pence a beau avoir renouvelé son soutien en matière de défense, les Européens sont encore loin d’être rassurés : « L’absence totale de mention de l’Union européenne dans le discours du Vice-Président par exemple a été aussitôt relevée par les responsables européens, choqués par les attaques répétées de Trump contre l’Union au cours de ces dernières semaines. Ils espéraient au moins une mise au point sur ce sujet , mais elle n’est pas au rendez-vous…» analyse le journal Le Monde. Autre source d’inquiétudes : l’absence des responsables américains à la traditionnelle conférence de presse, à la différence des Russes et des Chinois, eux bien présents. L’administration Trump a ainsi donné l’impression qu’elle ne savait pas où elle en était, notamment vis-à-vis des dossiers les plus brûlants.

D’autres échantillons et exemples démontrant une diplomatie décousue peuvent aisément être montrés du doigt : ainsi, M. Pence réclame l’application des accords de Minsk mais à la condition que cela ne porte pas préjudice à un futur accord entre la Russie et les Etats-Unis et pour illustrer son propos, il déclare : « Sachez que les Etats-Unis continueront à demander des comptes à la Russie, même si nous cherchons des terrains d’entente. Comme vous le savez le Président Trump pense que c’est possible » . La signification de ces propos soulève davantage de questions que de réponses : François Heisbourg tente une explication : « La phrase de Pence rassure, mais elle était à double tranchant. Elle disait voilà ce que je pense et voilà ce que pense Trump ». Une bien bonne chance au diplomate qui part en mission muni de ce viatique.

Pour compléter le tableau, écoutons ce que dit la Russie par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Sergeï Lavrov, qui annonce tout simplement la fin de l’ordre mondial libéral : « Les dirigeants responsables doivent faire un choix. J’espère que ce choix sera celui d’un ordre mondial démocratique et juste. Si vous le voulez, appelez le ‘le post-west’ ». Un ordre post-occidental taillé sur mesure pour l’agenda de Moscou donc, mais qui ne serait pas forcément incompatible avec une Amérique isolationniste : autant dire une conduite diplomatique faite d’embardées, de changements de direction brusques.

… Puis à Bruxelles (20 février)

A Bruxelles, en mission commandée, M. Pence a su déverser une musique douce et apaisantes pour les oreilles européennes, blessées ces dernières semaines par les propos fracassants de Donald Trump. Mais chasser le naturel et il revient au galop : une nouvelle fois, il a rappelé durement aux alliés européens leur engagement de consacrer 2% de leur budget aux dépenses militaires : « Ceux qui n’ont pas encore de plan pour y arriver, je leur dis : c’est maintenant ».

Après cette entrée en matière sans ambiguïté, M. Pence a fait un effort pour, si possible, rassurer Jean-Claude Juncker et Donald Tusk sur sa détermination à consolider la relation entre les Etats-Unis et l’Europe, leur coopération et leur partenariat. Il a exprimé la volonté d’approfondir le partenariat (…) quelles que soient les différences (…) Nous sommes convaincus que ce lien durera et se resserrera dans les années à venir alors que nous abordons notre avenir ensemble ».

Parlant de sécurité et de lutte contre le terrorisme, il indique que : « Nous devons être forts et unis dans nos efforts pour faire face à la menace à la sécurité et la stabilité en Europe », soulignant au passage sa détermination « pour s’assurer que de telles attaques ne se répètent jamais ». Il a alors invité les européens « à rejoindre les Etats-Unis pour continuer à intensifier nos efforts pour contrer la menace terroriste islamique radicale ». Il prend toutefois bien soin de lancer un avertissement : « cela va exiger une plus grande coordination, un réel partage de renseignements entre les Etats membres de l’UE et entre l’UE et l’OTAN, car notre sécurité est basée sur l’OTAN et la coopération transatlantique la plus étroite possible. Nous devons travailler ensemble à moderniser les formes de cette coopération ». Ne reculant devant rien, il va jusqu’à ajouter que l’OTAN avec ses valeurs n’est pas « obsolète ».

Concernant la Russie, est-il besoin de dire que la position américaine manque singulièrement de clarté ? D’un côté, il rappelle son attachement aux principes de souveraineté et d’intégrité territoriale : « les Etats-Unis vont continuer à tenir la Russie pour responsable et lui demandent d’honorer les accords de Minsk en commençant par la désescalade de la violence dans l’est de l’Ukraine ». Mais d’un autre côté, il explique que les Etats-Unis « allaient chercher de nouvelles voies pour un nouveau terrain d’entente avec la Russie ». Sur quelles bases alors ? Le droit international, « où la force brute et l’égoïsme ne déterminent pas tout » et où cela ne peut avoir lieu « qu’à-travers une politique commune, mutuellement favorable et décisive de l’ensemble de la communauté internationale » ? Cette possibilité semble quelque peu complexe à élaborer…

Une dernière chose frappe l’observateur : il n’a presque jamais été question d’économie, aucune référence par exemple aux négociations TTIP, un point pourtant sensible pour M. Trump. Notons cependant que Mike Pence a rappelé que les économies européenne et américaine étaient les plus importantes du monde et a souligné « leur engagement pour des économies libres, équitables et florissantes […]. Maintenir et renforcer notre vitalité économique va nécessiter des choix assez difficiles, mais nécessaires ». C’est une évidence peut-être encore insuffisamment partagée par tous.

Un constat s’impose : une crise de confiance évidente et grave existe : comment la surmonter ? dans quels délais ? Peut-on se réfugier dans l’humour du journal Libération qui titre en première page  : « Plus que 1429 jours. Un seul mois de Trump à la Maison Blanche aura suffi à donner le vertige à la planète. Expiration prévue en 2021, sauf s’il est réélu ».

Au final, Jean-Claude Juncker n’avait plus qu’à opposer un nouvel appel à l’unité de l’Europe, un appel adressé à toutes les parties : ce n’est pas le moment de diviser les Européens et les Américains : « nous sommes partenaires depuis si longtemps, la stabilité mondiale dépend fortement des bonnes relations entre l’UE et les Etats-Unis ». Il ajoute que les Etats-Unis ont besoin de l’Europe sur tous les sujets : « Nous comptons sur le soutien sincère et sans équivoque des Etats-Unis à l’idée d’une Europe unie […] : ce n’est pas le moment pour l’Europe de se diviser ». Un rappel qui s’adressait aussi bien à certains dirigeants de l’Union qu’à ceux qui à Washington rêvent de la voir imploser. Donald Tusk a, de son côté, donné la réplique : « Américains et Européens doivent mettre en pratique ce qu’ils ont promis […]. Le monde serait dans un moins bon état si l’Europe n’était pas unie […]. On n’inventera rien de mieux que l’Union ».

Imperturbable face aux questions qui voulaient souligner les différences par rapport aux propos de la campagne, Mike Pence a néanmoins tenu à les tempérer : ainsi, l’OTAN n’est plus « obsolète » mais « garant d’un monde plus sûr […], un rôle crucial pour la paix et la prospérité ». Il a renouvelé les engagements du passé, mais les propos sont restés enveloppés de généralités. Une prudence dans l’attente des résultats des prochaines élections, de bonnes paroles qui n’engagent à rien mais témoignent d’un souci réel d’apaisement : il a ainsi présenté ses condoléances pour les attentats de Bruxelles de l’an dernier et rendu hommage aux victimes. Au cours de ses déplacements, il a de même su tout pareillement rendre hommage aux victimes de l’holocauste et aux lieux de mémoire le concernant.

Mike Pence est venu rencontrer ses principaux interlocuteurs, vêtu de lin blanc et de probité candide, protestant de sa bonne foi et de sa bonne volonté, affichant une mine contrite de bon apôtre. De concret, qu’en restera-t-il ?

Malgré tout, des perspectives intéressantes s’offrent aux Européens mais à la condition qu’ils se fassent confiance entre eux, comme vient de le souligner à Paris et avec force le Ministre italien de l’Économie et des Finances Carlo Padoan.

Pour en savoir plus : 

Munich Security Report 1017 : Post-Truth, Post West, Post Order a selection of current analyses and press reports :

https://www.securityconference.de/en/news/article/what-is-happening-at-the-munich-security-conference-2017-analyses-and-press-reports/

Euractiv : Mike Pence’s promises to the EU are meaningless :

https://www.euractiv.com/news/

Euractiv : US vice president pledges support for EU Nato in first Brussels visit :

https://www.euractiv.com/section/all/news/us-vice-president-pledges-support-for-eu-and-nato-in-first-brussels-visit/

La Croix : à Munich les Européens face aux incertitudes américaines :

http://www.la-croix.com/Monde/Europe/A-Munich-Europeens-face-incertitudes-americaines-2017-02-19-1200825885

Le Figaro : le vice président rassure les Européens :

http://www.lefigaro.fr/international/2017/02/19/01003-20170219ARTFIG00150-otan-le-vice-president-rassure-les-europeens.php?redirect_premium

Le Monde : grave crise de confiance entre l’ Europe et les Etats-Unis :

http://www.lemonde.fr/international/article/2017/02/20/grave-crise-de-confiance-entre-l-europe-et-les-etats-unis_5082220_3210.html

Communiqué de presse du Conseil sur la rencontre entre Donald Tusk et Pence :

http://www.consilium.europa.eu/en/european-council/president/news/2002-transatlantic-unity-tusk-pence/

Communiqué de presse des ministres de la Défense :

http://www.nato.int/cps/fr/natohq/news_141613.htm


Classé dans:Accords et politiques de coopération, BREVES, Citoyenneté européenne, COOPERATION JUDICIAIRE ET POLICIERE, Droit international, RELATIONS EXTERIEURES Tagged: Conférence de Munich, Donald Trump, Mike Pence
Categories: Union européenne

Les dernières infos • #réfugiésbalkans : la Hongrie adopte l'internement systématique des demandeurs d'asile

Courrier des Balkans / Bosnie-Herzégovine - Tue, 07/03/2017 - 14:00

La « route des Balkans » est théoriquement fermée depuis mars 2016. Pourtant, des centaines de réfugiés continuent d'avancer sur les routes de la région, malgré les murs de barbelés et les frontières fermées. Souvent, ils doivent s'en remettre aux réseaux de passeurs, dont les affaires n'ont jamais été si florissantes... Retrouvez toutes nos infos en temps réel.
Par la rédaction
La Hongrie adopte l'internement systématique des demandeurs d'asile
7 mars — 14h : Ce mardi, le Parlement hongrois adopté à une (...)

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Categories: Balkans Occidentaux

Article - Gender balance: five areas for improvement

European Parliament (News) - Tue, 07/03/2017 - 13:42
General : Each year the European parliament draws attention to a specific topic related to women´s situation on the occasion of International Women's Day on 8 March. This year we decided to highlight the issue of economic empowerment. Check out our infographic to see where more work is needed.

Source : © European Union, 2017 - EP
Categories: European Union

Article - Gender balance: five areas for improvement

European Parliament - Tue, 07/03/2017 - 13:42
General : Each year the European parliament draws attention to a specific topic related to women´s situation on the occasion of International Women's Day on 8 March. This year we decided to highlight the issue of economic empowerment. Check out our infographic to see where more work is needed.

Source : © European Union, 2017 - EP
Categories: European Union

El orden comercial multilateral ante el neo-mercantilismo de Trump

Real Instituto Elcano - Tue, 07/03/2017 - 13:36
ARI 16/2017 - 7/3/2017
Federico Steinberg

La llegada de Donald Trump a la Casa Blanca supone el mayor órdago al sistema multilateral de comercio desde su creación tras la Segunda Guerra Mundial.

Article - Infographie : 5 priorités en matière d’égalité des genres

Parlement européen (Nouvelles) - Tue, 07/03/2017 - 13:34
Général : Cette année, le Parlement européen a décidé de consacrer la journée internationale des femmes à la question de leur émancipation économique. Les députés se concentreront sur cinq thématiques, de la place des femmes dans les métiers scientifiques et technologiques à l’équilibre entre vie professionnelle et vie familiale.

Source : © Union européenne, 2017 - PE
Categories: Union européenne

« Roues libres est dans la veine de ce qui se fait de mieux dans le cinéma hongrois actuel »

HU-LALA (Hongrie) - Tue, 07/03/2017 - 13:15
Deuxième long métrage réalisé par le Hongrois Attila Till, Roues libres a été projeté en avant-première mondiale à Karlovy Vary en 2016 dans la sélection East of the West. Entretien avec Johanna Mayer-Lhomme, directrice de la société de distribution Pretty Pictures. Cet article fait l’objet d’une publication commune avec l’association Kino Visegrad, site d’information et de diffusion du cinéma centre-européen dans l’espace francophone. Qu’est-ce qui vous a décidé à distribuer Roues libres en France ?

Tout simplement par coup de cœur ! Nous avons tous visionné le film au bureau, et sommes tombés sous le charme de son rythme et de son humour noir grinçant. Tout comme l’a été la presse par la suite, nous avons d’emblée apprécié la dimension inédite et audacieuse du propos du film, qui parvient à montrer le handicap sans tabou, et à faire de ses personnages handicapés de héros attachants. Le film est à nos yeux dans la veine de ce qui se fait de mieux en termes de cinéma hongrois actuel – d’ailleurs, le film est produit par les mêmes producteurs que Le fils de Saul (Laokoon Films).



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Est-ce le premier film hongrois que vous distribuez ?

Nous avions distribué il y a quatre ans un autre film hongrois, Le Grand cahier, qui avait remporté le Globe de Cristal à Karlovy Vary.

Quelles difficultés rencontrez-vous pour populariser le cinéma d’Europe centrale en France ?

Il est aujourd’hui très difficile de faire exister ce genre de films d’auteur dans les salles françaises – avec un nombre de sorties hebdomadaires accru, le premier problème qui se pose est celui de l’accès aux salles, en particulier pour des films qui ne sont ni très « pointus » ni tout à fait « grand public ». Or, sans un nombre de salles suffisant, il est difficile de débloquer un budget marketing conséquent pour accorder de la visibilité au film. Ainsi, nous sommes passés par des réseaux hors média, avec l’idée d’atteindre un public sensible aux thématiques du film dans la durée – en bénéficiant, par exemple, du soutien de l’ADAPT (L’association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées), afin d’assurer la création d’une audiodescription du film et d’organiser des projections événementielles en régions.

Malgré l’importance de l’aide européenne MEDIA, qui apporte un soutien tout particulier aux films d’Europe de l’Est, il reste donc compliqué de diffuser ces films afin qu’ils rencontrent leur public, mais pour des raisons structurelles qui ne sont pas spécifiques aux films d’Europe de l’Est, mais bien au cinéma Art et Essai étranger dans son ensemble.

Le premier long-métrage d’Attila Till, Panic, a été distingué par le prix de la Meilleure Actrice décerné en 2008 à Ági Gubík lors de la Semaine du Cinéma Hongrois. Son premier court-métrage, Csicska, un drame glaçant sur l’esclavagisme moderne, a (entre autres) été projeté en compétition à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes 2011.

Roues libres est sorti en France le 15 février dernier. Le film a reçu le Prix du public à Arras Film Festival 2016 et il sera projeté à l’Institut hongrois de Paris en coopération avec Kino Visegrad le 13 avril prochain à 20h.

Categories: PECO

Cikk - Úton egy hatékonyabb közös európai menekültügyi rendszer felé

Európa Parlament hírei - Tue, 07/03/2017 - 13:13
Plenáris ülés : A jelenlegi európai menekültügyi rendszer nem képes megbirkózni a kontinensre érkező migrációs hullámmal, sem a mára már több ezer eltűnt menekült gyermek problémájával. Csak Görögországba és Olaszországba több mint 354 ezren érkeztek 2016-ban, az uniós menekültügyi rendszer reformja és átalakítása minden eddiginél sürgetőbb kérdés. Cecilia Wikström (liberális, svéd) a szabályok átfogó reformjáról szóló jelentéstervezetét csütörtökön ismerteti az állampolgári jogi szakbizottság előtt.

Forrás : © Európai Unió, 2017 - EP

Távol-keleti leopárd díszíti a Rosszija légitársaság B-777-esét

JetFly - Tue, 07/03/2017 - 13:05
A Rosszija légitársaság „Usszurijszk” névre keresztelt Boeing-777-300-asa különleges festést kapott. A fokozottan veszélyeztetett, egyik legritkább nagymacska, a távol-keleti leopárd díszíti az EI-UNP lajtsromjelű repülőgépüket.
Categories: Biztonságpolitika

Szabadkereskedelmi egyezményt köt Irán és az Eurázsiai Gazdasági Unió

Hídfő.ru / Biztonságpolitika - Tue, 07/03/2017 - 12:53

Az Eurázsiai Gazdasági Unió minisztertanácsának tagjai kedden aláírtak egy rendeletet, ami előirányozza az eurázsiai unió és Irán közt egy átmeneti szabadkereskedelmi egyezmény megkötését.

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Categories: Biztonságpolitika

Fillon, ce dramaturge moderne

L`Express / Politique - Tue, 07/03/2017 - 12:30
Categories: France

Présidentielle 2017: honte à la classe politique!

L`Express / Politique - Tue, 07/03/2017 - 12:29
Ayant participé très activement à toutes les élections présidentielles françaises depuis quarante ans, je ne pensais jamais avoir à assister à une campagne aussi désastreuse que celle dans laquelle s'enfonce aujourd'hui notre pays.
Categories: France

'Bulgaria's Charlie Hebdo' Blocked From News Stands

Balkaninsight.com - Tue, 07/03/2017 - 11:54
After complaining that their satirical new newspaper, Pras Press, had been blocked from reaching news stands, the cartoonists and writers behind it have decided to sell copies directly on the streets.
Categories: Balkan News

Albania, Kosovo Deny Stirring Crisis in Macedonia

Balkaninsight.com - Tue, 07/03/2017 - 11:46
Experts in Tirana and Pristina say the crisis in Macedonia is mainly about a power struggle over who will form the next government - and say leaders of Albania have a right to take an interest in the fate of other Albanians in the region.
Categories: Balkan News

The storm of new protectionism: what lies behind it?

Europe's World - Tue, 07/03/2017 - 11:45

In the United States, views advocating a ‘strategic’ approach to international trade were mostly marginal in public debate for decades. But with the Trump administration there is increasing talk in Washington, DC of bilateral agreements and using tariffs to protect industries. American companies are prodded to move operations back home; a reversal of finance regulation and supervision reforms is foreseen.

To consider this radical change as only a temporary anomaly would be simplistic. Deep currents have been present for a long time. Within European Union member states similar forces and national concerns are on the rise too – witness Brexit – but EU rules bind countries into a free trade order. Immigration policies are being re-examined, both in the US and in Europe.

But where does this new protectionism come from? Why do ‘sirens’ of protectionism and nationalism ring in the developed world? I believe that we can look to two main explanatory areas: economics and security.

In terms of economics, there is the decline of America’s global power status, threats to the economic pre-eminence of the Western world, new technologies replacing jobs, the financial crisis, and bad corporate practices such as tax-dodging.

New protectionism is also a reaction to unmanaged globalisation and the perils it has entailed. One can argue that if public policies had been more attentive to the needs of individuals and companies that lose out from global competition, there would not be so much social stress at the moment.

One should also remember that countries have used protectionism and industrial policies to construct competitive advantages and alter the balance of power in the past. That has been the case with the power struggles between the US and the UK; between Germany and the UK; between Japan and the West. The rise of other Asian economies can be judged through such lenses.

“New protectionism is also a reaction to unmanaged globalisation and the perils it has entailed”

When it comes to security, the role of the state as a guardian of public interest is becoming even more prominent on the public agenda. Terrorism, unconventional threats (cyber warfare, hybrid wars), fears for the future and uncertainty are putting pressure on national governments. New security measures are proliferating. The refugee/migrant crisis has undermined the Schengen passport-free zone. But isolationism, protectionism and nationalism may act as a boomerang; they may only serve to make things worse.

Another issue that needs to be addressed is the potential trade-off between security and openness.

Authoritarian temptations and inward-looking proclivities come up in liberal democracies during hard times. These propensities match the way states act in times of heightened tensions and war (creating a ‘war economy’ or ‘war society’ syndrome). But a trade-off is possible. One can link protection/security to openness (economic freedom) and imagine levels of citizens’ comfort in terms of these two public goods.

Substitution of protection/security measures with economic openness has its limits, because these public goods are not independent of each other. Protectionist measures and restrictions distort an open society if they go too far; total economic or societal openness, with no rules or protections, may cause intense social strife. In very good times people prefer more openness. When times get worse, a more inward-looking society emerges: this may involve protectionism and restrictive measures.

How decisions are made regarding public goods, and who make those decisions, brings politics into the spotlight. People have varying and changeable opinions; it may be that the way people value protectionism versus openness varies over time, and what is abnormal or unpalatable today may be acceptable at another time. The problem is that  protective measures trigger similar responses from partners that may outlast these changes in opinions – and trade wars are likely to damage all parties.

Perhaps there is an optimal degree of openness that changes according to circumstances, to long cycles of upswings and downswings in the world economy. But even in this case a complete breakdown of an international rule-based system based and multilateral agreements would be disastrous. (It is worth recalling that the globalism of the 19th century was also followed by commercial and military conflicts.)

“If those who are on the losing side of global economy are not given a fair chance and continue to feel excluded, tensions will rise and conflicts will intensify”

The world seems to be bumping into fragmentation: there is an increasingly multi-polar and uncertain reality. Many developed states feel threatened by ascending economic powers and seek to protect themselves via various measures. Terrorism and other new threats fuel these inward-looking tendencies.

If those who are on the losing side of global economy are not given a fair chance and continue to feel excluded, tensions will rise and conflicts will intensify. Interethnic and religious conflicts add to the social and political strain; the new (4th) Industrial Revolution does not ease efforts to adapt to shocks.

New protectionism will probably usher in a prolonged interregnum in global trade, with a corrosion of international, global institutional arrangements and increased instability. This is worrisome for those who believe in the virtues of multilateralism and rules. Europeans know from their own history where unrestrained rivalries may lead to.

But the big question is what the new economic order will be during this interregnum. Will multilateralism survive as a basic principle? This is a fundamental question. It seems that we are in a transition towards a new international regime and it is vital that big conflicts and serious damage be avoided.

The EU, which is a public good itself, has to be protected despite threats to multilateral systems. As former EU foreign policy chief Javier Solana put it, the EU may be the world’s best line of defence against what threatens the multilateral order.

But the EU needs reforms that address its internal divides and prevent their deepening. The eurozone needs completion. Europe needs security arrangements that are adapted to a new reality. EU member states will have to pay more for their own defence. And the EU and the US need to work together to prevent major conflicts in the world.

New protectionism won’t go away quickly or easily: it is up to multilateral organisations, such as the EU, to take these necessary steps to weather the storm.

IMAGE CREDIT: phakimata / Bigstock.com

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Categories: European Union

Érzékenyítő program és élményterápiás foglalkozás indul! Legyél önkéntesünk! :)

Afrikai Magyar Egyesület - Tue, 07/03/2017 - 11:36

Szeretsz önkéteskedni vagy már régóta vágysz rá, hogy kipróbálhasd magad ebben a szerepben? Érdekel Afrika? Szívesen foglalkoznál vele? Szereted a gyerekeket? Ráérnél havonta egy két órát? Akkor felhívásunk Neked szól, olvass tovább!
Mi a Magyar Afrika Társaságnál az Afrikában végzett humanitárius segítségnyújtáson túl szívügyünknek érezzük a társadalom szemléletformálást is, azt hogy a távoli kontinenst közelebb hozzuk az emberekhez, tabukat döntsünk le és új ismereteket adjunk át.
2017 tavaszán új programot indítunk, amely keretében óvodától a középiskoláig fogunk Afrika témájú foglalkozásokat tartani gyerkőcöknek és fiataloknak, hogy közelebb hozzuk hozzájuk az afrikai történelmet, kultúrát, élővilágot és az ott élő embereket. A foglalkozásokat minden korosztálynak a saját szintjének megfelelő formában és hangvételben tartjuk. A kicsiknek játékosan hozzuk el a fekete kontinens világát, míg a nagyobbaknál már komolyabb témák is felmerülnek majd. Minden esetben interaktív, vidám, szórakoztató foglalkozásokat képzelünk     el.
Ezzel a programmal párhuzamosan fog futni egy nagyon hasonló, azonban kicsit mégis más projekt, amely keretében gyermekotthonok és kórházak gyerekosztályait látogatjuk majd meg, ahol afrikai elemekkel átszőtt élményterápiás foglalkozásokat fogunk tartani.

Categories: Afrika

La station de ski de Tignes de nouveau touchée par une avalanche

France24 / France - Tue, 07/03/2017 - 11:36
Une avalanche a traversé une piste bleue à Tignes. C'est la seconde en un mois sur la station savoyarde. Selon la station, il n'y aurait aucune victime. Les secouristes étaient déjà sur les lieux, en fin de matinée.
Categories: France

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