Vilmos Zsigmond, célèbre directeur de la photographie hongrois à Hollywood, est décédé le 1er janvier à l’âge de 85 ans. Il avait été oscarisé pour le film « Rencontres du 3e type ». Il a travaillé avec les plus grands réalisateurs américains, de Robert Altman à Brian de Palma en passant par Steven Spielberg et Woody Allen.
Au mois de mai, Hulala avait fait une interview avec le réalisateur français Pierre Filmon qui réalisait un film documentaire sorti à l’automne 2015 : «Close Encounters with Vilmos Zsigmond».
Pierre Filmon nous expliquait alors que
«C’est Zsigmond qui a fait sortir le cinéma des studios d’Hollywood. Filmer dans les rues, utiliser la lumière naturelle, montrer l’Amérique telle qu’elle était et non l’usine à rêve qu’on souhaitait qu’elle soit : il a apporté quelque chose d’européen au cinéma américain.»
The Netherlands Presidency of the Council of the European Union takes over on 1 January 2016.
Kurdish peshmerga stand guard on the outskirts of Kirkuk in June 2014. Photo credit: REUTERS/Ako Rasheed
Iraqi Kurdistan is protected by its fierce and respected military forces, the peshmerga. Yet, each of the two main political parties in the Kurdistan Regional Government—the Kurdistan Democratic Party (KDP) and Patriotic Union of Kurdistan (PUK)—controls its own peshmerga regiments.
The peshmerga only answers to the party they are tied to, with both the KDP and PUK using its control of the peshmerga to gain influence over other political agencies.
As examined by Mario Fumerton and Wladimir Van Wilgenburg for the Carnegie Endowment for Peace in December 2015, plans have existed for decades to merge and unify all peshmerga forces under one Kurdistan government agency that could effectively command all soldiers.
Calls for this were made in 1991 after the region separated from Saddam Hussein’s Iraq, and were renewed in 2014 as ISIS advanced towards Kurdistan’s capital Erbil. However, it hasn’t happened yet and significant roadblocks remain.
Fumerton and Van Wilgenburg delved into the complicated history of, and challenges to, successfully consolidating the peshmerga. Especially given ISIS advances in Iraq, a strong and united peshmerga is critically important to the stability of Kurdistan and the region at large.
What is more, without a unified peshmerga unplagued by political partisanship, “Iraqi Kurdistan cannot become a consolidated democracy, preventing it from eventually winning international recognition as an independent state.”
The authors also recommended that the U.S.-led military coalition in Iraq dissolve its current party-based peshmerga training academies and in their place initiate a single training facility for all peshmerga.
Dealing with peshmerga armies separately is just one indication of how Kurdistan “politics are dominated by militarized parties.” Kurdistan is unlikely to gain much support for recognition as an independent state if this political environment persists.
Given the ongoing reliance on peshmerga in the fight against ISIS, strengthening the peshmerga organizational structure and unifying their oversight would provide a much more stable basis of operations. Coalition forces would be wise to make this a priority.
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Cette recension d’ouvrages est issue de Politique étrangère (4/2015). Yves Gounin propose une analyse de l’ouvrage de Sébastien Abis, Géopolitique du blé. Un produit vital pour la sécurité mondiale (Paris, Armand Colin/IRIS, 2015, 192 pages).
Moins médiatisé que le pétrole, le blé est lui aussi un produit stratégique. Cultivé depuis l’Antiquité, il est aujourd’hui consommé partout dans le monde. Cette consommation a crû exponentiellement depuis un siècle. Même les civilisations du riz consomment désormais du blé. La Chine en est même le premier producteur mondial ; mais les 115 Mt qu’elle produit chaque année ne suffisent plus à nourrir une population de plus en plus riche et de plus en plus urbanisée.
L’offre a réussi à s’adapter à la demande : la production du blé a été multipliée par sept en un siècle grâce à la « révolution verte », passant de 100 à 700 Mt/an. Les marges de progression semblent cependant désormais réduites : les tensions foncières compromettent l’augmentation des superficies emblavées, et les limites du progrès technique interdisent d’espérer une hausse continue des rendements. À l’horizon 2100, une population mondiale de 11 milliards d’habitants ne trouvera peut-être pas chaque année le milliard de tonnes de blé nécessaire à son alimentation.
La répartition géographique des producteurs et des consommateurs de blé soulève des questions tout aussi stratégiques. Sa culture est en effet très localisée dans des pays qui bénéficient d’avantages pédologiques, hydrauliques et climatiques. La France compte parmi ces pays-là. Elle est le 5e producteur au monde et le 3e exportateur (derrière les États-Unis et le Canada, ex aequo avec l’Australie). Les pays riverains de la mer Noire (Russie, Ukraine, Kazakhstan) ont fait un retour marqué sur cette scène internationale depuis la chute du mur. Ce heartland céréalier pourrait peser lourd dans les échanges internationaux ; mais le conflit entre Russie et Ukraine depuis 2014 obère la constitution d’un pool céréalier autour de la mer Noire.
D’autres pays, en revanche, sont des importateurs structurels. C’est le cas des pays du Maghreb qui concentrent le tiers des achats mondiaux de blé : la production y est faible (alors même que l’Algérie fut jadis le grenier à blé de la France métropolitaine), et la demande élevée (la consommation per capita y est trois fois supérieure à la moyenne mondiale et deux fois à la moyenne européenne). La question du pain y est hautement sensible. Toute tension sur le marché pouvant entraîner une rupture d’approvisionnement ou une flambée des prix y a des conséquences politiques explosives. Les émeutes de la faim du printemps 2008 le rappellent.
Le commerce international est donc nécessaire pour rapprocher l’offre et la demande. Il y est d’autant plus fait recours que le blé se transporte aisément. Entre 20 et 25 % de la production mondiale de blé s’exporte – les chiffres correspondant sont 10 % pour le riz et 5 % pour les fruits et légumes. Ce commerce est, pour l’essentiel, organisé par quelques sociétés de négoce. Archer Daniel Midland, Bunge, Cargill et Louis-Dreyfus, réunis sous l’acronyme « ABCD », sont des compagnies familiales qui fuient la publicité. Ces sociétés privées doivent composer avec des offices publics qui, dans certains pays à économie centralisée, conservent le monopole du commerce du blé, et avec des nouveaux acteurs dans les pays émergents.
Le commerce des matières premières façonne la planète. Les ouvrages consacrés à celui du pétrole abondent. On parle moins souvent de celui des céréales et du blé. Sébastien Abis répare heureusement cet oubli.
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Alacsony világpiaci árak mellett rekordmennyiségű kőolajat termeltek ki és jelentősen növelték exportjukat az orosz vállalatok tavaly. Az Interfax orosz hírügynökség által ismertetett hivatalos statisztika szerint a gázkondenzátummal együtt kitermelt kőolaj mennyisége 534 millió 81 ezer tonna volt, ami 1,4 százalékkal haladja meg az előző évit.
Az Egyesült Államok egy kivételével az összes nukleáris meghajtású repülőgép-hordozó harccsoportját az anyabázisokra rendelte vissza. Az első ilyen mértékű egyidejű csoportoztatása ezeknek az egységeknek az anyakikötőkben - stratégiai visszavonulást, vagy paradigmaváltást jelez Washington részéről?