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Mokopa

Military-Today.com - Mon, 17/04/2017 - 01:55

South African ZT-6 Mokopa Anti-Tank Guided Missile
Categories: Defence`s Feeds

Smartphone pitfalls

BBC Africa - Mon, 17/04/2017 - 01:40
Are smartphones empowering poor Kenyans or simply causing more problems than they solve?
Categories: Africa

Bruno Barrillot, Lanceur d’Alerte

Pionnier de la lutte pour la reconnaissance des conséquences des essais nucléaires français sur les populations locales, en particulier sur les Polynésiens, Bruno Barrillot est mort le 25 mars à l’âge de 76 ans.

(lire la suite…)

Categories: Défense

Hongrie : une figure du Printemps hongrois veut créer un parti politique

HU-LALA (Hongrie) - Sun, 16/04/2017 - 21:09

Le militant de gauche Márton Gulyás a appelé samedi soir à la création d'un nouveau parti politique chargé de défaire "l'État-Fidesz".
Devant plusieurs milliers de manifestants réunis samedi soir sur Szabadság tér (Budapest), Márton Gulyás a appelé à la création d'un "mouvement" politique dont la principale raison d'être serait de porter un projet de transformation institutionnelle pour l'élection législative de 2018, avec comme seule et unique mesure l'instauration d'un scrutin proportionnel pour désigner les députés.

Selon Márton Gulyás

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Categories: PECO

Qui pour succéder à JYLD ?

Le mamouth (Blog) - Sun, 16/04/2017 - 20:03
Depuis 1981, ils sont très peu à avoir été ministre de la défense cinq ans : Alain Richard, Michèle
Plus d'infos »
Categories: Défense

François Hollande, l’homme sans conviction (européenne)

Coulisses de Bruxelles - Sun, 16/04/2017 - 18:47

REUTERS/Geoffroy Van der Hasselt

Tous les présidents de la République française ont laissé leur marque sur l’Europe, pour le meilleur et, parfois, pour le pire. Tous ? Non, un seul s’est distingué par sa vacuité, François Hollande. Celui qui se présentait en héritier de Jacques Delors ne laissera, au mieux, qu’une note de bas de page dans l’histoire de la construction communautaire. Pendant cinq ans, le chef de l’État aura esquivé le sujet européen avec une constance qui force l’admiration, même s’il en fut un commentateur avisé, dénonçant régulièrement le «manque de projet» et la «frilosité» de l’Union ou encore le «repli sur soi» des États. Une analyse qui, de la part du responsable de l’une des principales puissances européennes et mondiales, aurait dû appeler des initiatives de relance. C’est ce qu’il a d’ailleurs régulièrement promis dans les journaux français en proposant de « fédéraliser » la zone euro autour d’un gouvernement, d’un parlement et d’un budget afin de constituer un «noyau dur, une avant-garde, un premier cercle». Mais il en est resté aux effets d’annonce. François Hollande aura été un Européen velléitaire.

Réorienter l’Europe

Lors de son élection, en 2012, rares étaient ceux qui se faisaient des illusions sur sa capacité à réformer la France, car cela supposait de bousculer les certitudes d’une gauche prisonnière de ses vieux logiciels. Mais, tout le monde lui faisait crédit de ses convictions européennes, lui qui fut longtemps proche de Jacques Delors, président de la Commission entre 1985 et 1995 et père de l’euro, au sein du club Témoin (créé en 1993). D’ailleurs, durant toute sa campagne, il avait promis, s’il était élu, de «réorienter» l’Europe afin, notamment, de lui donner un contenu social et fiscal, de développer la solidarité financière entre les Etats via le lancement d’emprunts européens, de démocratiser la zone euro, le tout afin de combler le fossé qui se creusait entre les citoyens et le projet européen. Mais cet ambitieux programme n’a jamais pris la forme d’une proposition en bonne et due forme, qu’elle soit proprement nationale ou, mieux, franco-allemande. Pourtant le chef de l’État a multiplié les annonces : au printemps 2013, à l’été 2014 puis en juillet 2015, après que la zone euro eut frôlé le Grexit, il s’est engagé à prendre une « initiative » afin de relancer une intégration communautaire qui donnait du gite, encouragé par ses ministres les plus europhiles. Mais à chaque fois, ses promesses se sont perdues dans les sables.

Bataillait-il au moins dans les couloirs pour faire avancer l’Europe ? Même pas. Une anecdote résume bien l’Européen François Hollande. La scène se passe en décembre 2012, alors que Herman Van Rompuy, alors président du Conseil européen, tente d’obtenir un mandat des chefs d’État et de gouvernement pour travailler à des scénarios d’approfondissement de la zone euro. Il veut notamment pouvoir proposer un budget qui lui serait propre et lui donner une capacité d’emprunt, deux idées défendues par le chef de l’État pendant sa campagne. Alors que Van Rompuy insiste auprès d’une Angela Merkel inflexible, lors d’une trilatérale, Hollande le coupe brutalement : «Herman, tu as entendu Angela : elle ne veut pas. Alors, arrête !» Le président du Conseil européen n’est toujours pas revenu d’avoir ainsi été lâché en pleine campagne par « l’héritier de Jacques Delors »… Hollande n’avait tellement pas de pensée européenne qu’il n’a jamais pris la peine, contrairement à tous ses prédécesseurs, de recevoir la presse française accréditée à Bruxelles en « off » pour expliquer le sens de son action, alors que dans le même temps il se confiait de longues heures à leurs confrères parisiens…

Aux côtés de la Grèce

Les quelques fidèles qui lui restent font valoir que son bilan n’est pas si négatif. Après tout, n’a-t-il pas bataillé pour empêcher un Grexit que l’Allemagne souhaitait, ne s’est-il pas rangé aux côtés de la Commission pour obtenir la mise en œuvre de l’Union bancaire ou soutenir le « plan Juncker » d’investissement ? Tout cela est vrai, mais personne n’a jamais prétendu que Hollande ait été europhobe. Cela étant, au regard de ce maigre bilan, on peut s’interroger sur les convictions réelles de l’homme. Quelqu’un qui l’a très bien connu m’a affirmé qu’en 2004, alors qu’il était premier secrétaire du PS, il se serait longuement demandé s’il devait ou non soutenir le Traité constitutionnel européen. Il n’aurait tranché que par tactique en faveur du oui.

Les faits semblent donner raison à cette source. Longtemps, on a cru qu’il redoutait d’affronter la question européenne pour éviter de rouvrir les plaies du référendum de 2005 sur le traité constitutionnel. On se souvient, en effet, qu’une partie du PS, dont Laurent Fabius, n’a pas respecté le résultat du référendum interne et a fait campagne pour le non. Hollande, homme de compromis, n’a jamais sanctionné ces nonistes rebelles et l’Europe est restée une plaie béante. Il semblait dès lors logique qu’il refuse de se lancer dans une modification des traités européens, ce qui impliquerait un référendum avec tous les risques de divisions que cela comporterait pour les socialistes. Or sans réécriture des traités, aucun approfondissement n’est possible. Mais la période 2015-2016 montre que cette justification est un peu courte : Hollande n’a pas hésité a diviser les socialistes et la France sur la question des libertés publiques (par exemple la déchéance de nationalité) ou de l’économie. Ce n’est donc pas d’une question de courage qu’il s’agit, mais d’une absence de convictions réelles sur l’Europe. On ne se bat que pour ce à quoi l’on croit.

Occasions manquées

Le quinquennat de François Hollande restera donc comme celui des occasions manquées, voire comme celui qui aura gravement miné le projet européen. Car son refus de s’emparer du sujet aura laissé le champ libre aux eurosceptiques et aux europhobes. Or Emmanuel Macron, qui a fait de l’Europe l’un des axes de sa campagne présidentielle, montre, comme Daniel Cohn-Bendit avant lui, qu’une partie non négligeable de l’opinion publique est avide d’entendre un message positif sur la construction communautaire, la dernière utopie pacifique de la planète. L’Europe aurait pu être la clef d’un second mandat, il ne l’a pas compris.

N.B.: article paru dans l’Hémicycle n° 493

Categories: Union européenne

« On ne se taira pas ! ». La fronde contre Viktor Orbán ne faiblit pas

HU-LALA (Hongrie) - Sun, 16/04/2017 - 17:36

Quelques dix mille personnes se sont à nouveau rassemblées à Budapest samedi en fin d'après-midi pour protester contre le gouvernement de Viktor Orbán accusé de tenter d'étouffer toute voix dissidente

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Categories: PECO

« De Le Pen à Orbán, nous avons les mêmes blessures à panser »

HU-LALA (Hongrie) - Sun, 16/04/2017 - 17:31
Dans un contexte marqué en France par une élection présidentielle incertaine et en Hongrie par des manifestations d’ampleur contre Viktor Orbán, le militant politique Vincent Liegey propose de revenir sur quinze ans d’expérimentation entre les deux pays. Regard croisé Est-Ouest sur la construction européenne et ses enjeux pour les citoyens. Cette tribune fait l’objet d’une publication commune avec Kettős Mérce, site d’information et de débats hongrois.

A une semaine du premier tour de l’élection présidentielle française, lequel s’annonce plus serré que jamais, mais aussi en plein soulèvement citoyen de grande ampleur en Hongrie, nous proposons de revenir sur la construction de l’Union européenne (UE) et sa dimension libérale. Après le Brexit, alors que Viktor Orbán lance sa consultation citoyenne, ces débats s’invitent aussi dans la présidentielle en France. Il nous semble important de dépasser l’approche simpliste du pour ou contre l’UE pour mieux comprendre à la racine les défis que nous traversons, aussi bien à l’est qu’à l’ouest, au nord qu’au sud. Dialogue ouvert.

Je suis arrivé en Hongrie pour la première fois en juin 2002, quelques semaines après le choc du premier tour de l’élection présidentielle, laquelle a vu Jean-Marie Le Pen accéder au second tour. La Hongrie ne faisait pas encore partie de l’Union Européenne mais était souvent présentée comme la meilleure élève issue du « bloc de l’Est ».

Quand je regarde les photos de ce premier séjour, je me rappelle d’un autre temps. A l’époque, passer l’ancien rideau de fer était une vraie aventure pour un jeune Français. On ne rigolait pas lors à la frontière et se débrouiller dans les magasins à Budapest n’était pas chose aisée. Les façades des bâtiments de Budapest étaient noires et la convivialité des plus limitée par rapport à aujourd’hui. Toutefois, je suis tout de suite tombé sous le charme de cette ville et, six mois plus tard, je revenais pour un stage, puis un job à l’Ambassade de France.

En 2004, la Hongrie rejoint l’Union Européenne, pleine d’espoirs. En décembre de la même année, elle ratifie le Traité de Constitution Européenne (TCE) sans débat mais avec la volonté d’être le premier pays européen à le faire. Elle sera doublée de quelques jours par la Lituanie. En France, des débats intenses ont lieu autour du texte, lesquels aboutissent à la victoire du « non » au référendum, laquelle sera imitée un peu plus tard aux Pays-Bas. J’étais alors très engagé dans la campagne pour le non, suscitant une très forte incompréhension chez mes amis hongrois. Plus de dix ans plus tard, il me semble important de revenir sur ces débats tant ils éclairent la situation européenne actuelle.

Le rejet français du TCE

La France étant fondamentalement pro-européenne, le Président Jacques Chirac tente de se flatter d’obtenir la reconnaissance populaire en organisant un référendum autour du TCE qui a lieu le 29 mai 2005. Il s’attend alors à une très large victoire.

Mais à la grande surprise des éditorialistes, un débat intense naît. Les livres autour de cette constitution s’arrachent, la culture des blogs voit le jour, des campagnes pour et contre se mettent en place. Les discussions s’invitent dans les lieux de loisir, au travail, au sein des familles et divisent la France. Comme souvent avec ce type de questions « pour ou contre », chacun apporte des réponses sous-tendues par différentes raisons. Toutefois, trois ans après le choc Le Pen, on voit apparaître les premiers signes d’un écart grandissant entre les médias et politiques dominants, entre cette « bien-pensance » libérale, sociale démocrate et pro-européenne et, outre ses opposants habituels, une certaine partie de la population française se sentant menacée ou abandonnée.

Dans tous les médias nationaux, l’on s’indigne de ces Français remettant en cause ce qui semble aller de soi, on les diabolise, menace, voire insulte. Dans les médias alternatifs de gauche, sur les blogs, on débat, on analyse le texte de cette constitution, en particulier la troisième partie qui reprend l’ensemble des articles économiques de l’UE autour de la logique de « concurrence libre et non faussée ». Mais dans ces médias, comme dans ceux d’extrême droite, on commence aussi à voir apparaître des slogans stigmatisants et inquiétants mettant en avant les menaces que représenteraient les « plombiers polonais » ! C’est le cœur du débat : pour ou contre une Europe qui se limiterait à l’ouverture des frontières économiques ? Pour ou contre une Banque centrale indépendante de tout contrôle démocratique ? Quel rôle pour les lobbys et la Commission ? Comment construire une Europe des peuples pour les peuples ?

« Ces débats seront vite oubliés, enterrés avec mépris, malgré une large victoire du non, qui plus est avec un forte mobilisation (54,68% de non avec 69,34% de participation) ! »

Ces débats seront vite oubliés, enterrés avec mépris, malgré une large victoire du non, qui plus est avec un forte mobilisation (54,68% de non avec 69,34% de participation) ! Cela est d’autant plus dommageable, qu’il y a eu à la fois un vote « non » de gauche et « pour » une autre Europe, et un autre de droite fondamentalement anti-européen. De même, il est important de noter que le oui a été porté aussi bien pour de bonnes raisons (cette constitution représente une étape, certes imparfaite vers la construction d’une Europe plus démocratique) que de mauvaises (une opportunité politique pour réformer la France en cassant les services publics et le droit du travail et en créant de nouveaux marchés).

Quelques années plus tard, comme un symbole, c’est à Versailles, dans un mépris de démocratie insoutenable, que l’Assemblée Nationale et le Sénat, en catimini, ratifieront en modifiant la constitution, un texte similaire, le Traité de Lisbonne…

Les investissements, la croissance et tout suivra

Au même moment, la Hongrie a déjà ratifié le texte sans vrai débat, puisque le texte de la constitution n’est traduit en hongrois qu’après le vote au parlement. Les marchés s’ouvrent, les fonds structurels tombent, les façades des villes reprennent des couleurs, les places sont refaites, les autoroutes se construisent, tout va pour le mieux dans le meilleur des monde ! Mes amis hongrois, mais aussi collègues diplomates, sont enthousiasmés par cette Europe qui s’ouvre. Pour ces derniers, l’enjeu est de placer ses entreprises nationales et de choper un maximum de marchés comme ceux de la ligne 4 du métro de Budapest. Avec les investissements, la croissance suivra, le rattrapage sera là, la démocratie vaincra le totalitarisme une bonne fois pour toute. C’est bien seul que je fais campagne pour le non au TCE étant plus que perplexe face à cet enthousiasme béat.

Premièrement, ayant grandi en France, je me suis intéressé depuis ses débuts au mouvement altermondialiste qui critique de manière radicale les méfaits terrifiants du néolibéralisme sur nos économies. Chômage, travailleurs pauvres, montées des inégalités commencent à faire le jeu de replis identitaires. De plus, l’Europe, vue comme un cheval de Troie néolibéral en France (dernier pays ouest-européen à ne pas avoir encore les grande réformes) et ces grands projets de développement soutenu par les fonds structurels européens participent plus à créer de la compétition entre les peuples qu’à les unir, à renforcer le poids des lobbys des multinationales face aux services publics que l’on commence à privatiser.

« En Hongrie, j’observe les mêmes phénomènes mais à une vitesse terrifiante. Sans garde fou, on privatise à tour de bras. »

En Hongrie, j’observe les mêmes phénomènes mais à une vitesse terrifiante. Sans garde fou, on privatise à tour de bras. De plus, face à l’absence d’institutions solides et transparentes et de contre-pouvoir, comme dans toute jeune démocratie, je constate que tous ces investissements participent à renforcer le clientélisme et la corruption. Toutefois, il est très difficile d’ouvrir ces débats, car l’Europe permet aussi de s’ouvrir culturellement, de faire des emprunts en devises étrangères et entretient l’illusion du rattrapage, en particulier en permettant l’enrichissement rapide d’une partie de la population, petite mais visible… De même, il m’est très difficile d’expliquer que nos sociétés occidentales sont loin d’être l’eldorado de croissance et de transparence, de bien-être et de démocratie, de sérénité et de confort matériel pour tout ce que mes amis hongrois semblent percevoir.

En reprenant mes notes de l’époque, je retrouve cette phrase : « cette ouverture à l’Est de l’UE dominée par l’intérêt économique de quelques uns et soutenue avec naïveté et sincérité par des élites libérales et sociales-démocrates porte en elle le risque de créer de fortes désillusions et de faire le lit des nationalismes. Tout d’abord à l’ouest, face aux délocalisations, cette ouverture entraîne chômages et précarités. A l’Est, les flux d’argent sont loin d’être suffisants pour créer des dynamiques d’émancipation citoyennes. Au contraire même, les bijoux nationaux sont bradés et la corruption renforcée, et loin du rattrapage illusoire tant attendu, ce sont les délocalisations qui commencent déjà, toujours plus loin vers l’Est. Ces désillusions ne laissent rien présager de bon. »

Le premier choc, automne 2006

Au printemps 2006, les chancelleries occidentales de Budapest célèbrent la Hongrie qui, à travers la réélection de Ferenc Gyurcsány, serait entrée dans l’ère de la maturité démocratique. Pour la première fois un gouvernement est réélu, de plus il est pro-européen, dynamique et libéral, prêt à réformer « courageusement ». La Hongrie est plus que jamais la meilleure élève pour ces élites. Elle va s’ouvrir économiquement, de nouveaux marchés vont se créer et la croissance, moribonde à l’Ouest sera relancée. Du côté des multinationales, on investit à tour de bras, on profite d’une main d’oeuvre peu chère, « plus docile » et bien formée… toutefois la Hongrie devient moins compétitive, déjà « trop riche » par rapport à la Slovaquie ou aux futurs membres comme la Roumanie. L’automne 2006 est marqué par ce tournant terrible avec la diffusion de l’enregistrement d’Ösződ et les violences policières qui s’ensuivent. Gyurcsány tient bon, alors tout va bien, en plus il est courageux et met bien en place les réformes structurelles souhaitées par ce que l’on appellera plus tard la Troïka.

« La cure d’austérité aux conséquences humaines dévastatrices s’intensifie, l’extrême droite prend de l’ampleur et montre ses muscles dans les rues de Budapest avec la naissance de ses gardes nationales. »

L’immobilier et la construction se portent alors bien, avec l’aide des banques occidentales, qui ne peuvent être que plus fiables aux yeux des Hongrois car occidentales. Puis arrive la crise de 2008 et l’effondrement du Forint. Gyurcsány, avec ses soutiens, tient bien avant de laisser sa place à l’administrateur « a-partisan » Gordon Bajnai. Là aussi, l’occident ferme les yeux quant à la situation morale et politique qui se dégrade de manière très inquiétante. La cure d’austérité aux conséquences humaines dévastatrices s’intensifie, l’extrême droite prend de l’ampleur et montre ses muscles dans les rues de Budapest avec la naissance de ses gardes nationales. Les scandales de corruption commencent à sortir, c’est toute une classe politique qui est discréditée. On ouvre un boulevard au populiste Viktor Orbán, que l’on pensait à tort enterré après ses deux défaites successives en 2002 et 2006. Sans programme autre que nettoyer la Hongrie de cette « racaille » socialiste et libérale, menteuse et corrompue, en montrant déjà des signes inquiétants d’autoritarisme et de nationalisme, Orbán et la Fidesz se retrouvent avec les pleins pouvoirs.

L’orbanisme, laboratoire du populisme

Une fois de plus, au lieu d’analyser les choses, de faire une autocritique salvatrice, les élites occidentales libérales persistent et s’offusquent contre le nouveau petit méchant loup européen venu de Hongrie. A juste titre, mais non sans deux poids deux mesures, Orbán est attaqué pour sa remise en cause de la démocratie et de l’état de droit. En fait, chaque campagne contre l’orbanisme est liée à des mesures économiques hétérodoxes qui inquiète à Bruxelles : virer le FMI, taxes exceptionnelles de crise contre les multinationales étrangères et les banques, nationalisation des retraites, reprise en main de la banque centrale. Toutes ces mesures étaient historiquement portées par les gauches occidentales altermondialistes… mais pour d’autres objectifs ! On assiste là encore à « deux poids deux mesures », que l’habile Orbán sait utiliser pour renforcer son pouvoir en Hongrie.

Oui, l’orbanisme est inquiétant, oui il faut combattre ses dérives autoritaires et xénophobes, mais c’est loin d’être suffisant. C’est même contre-productif(s) si on le fait sans s’intéresser aux causes profondes qui lui ont permis de s’approprier les pleins pouvoirs. Depuis 2011, 2012, nous sommes quelques voix à nous inquiéter de ce phénomène et de son potentiel d’extension. Comme en 2005 en France, faute de vrais débats, les mêmes causes créent les mêmes effets et ce qui a construit le succès de l’orbanisme se reproduit, d’abord dans toute la région, de la Pologne à la Croatie, en passant par La Bavière. Enfin, aux Etats-Unis et en Grande Bretagne, pays où est née cette ère néo-libérale avec Thatcher et Reagan, les oubliés s’expriment, pour le pire avec Trump et le Brexit. Les mêmes élites, arrogantes et donneuses de leçon, comme en 2005 en France, comme depuis 2010 en Hongrie, pleurent dans leur entre-soi, le bateau continuant à couler… en attendant de nouvelles « surprises », après les Pays-bas, peut-être en France et en Allemagne.

Comment arrêter l’hémorragie ?

Il est intéressant de comparer les cartes électorales des derniers scrutins en Hongrie (« référendum de la haine »), en Autriche (élections présidentielles), en Grande-Bretagne (Brexit) et aux Etats-Unis (élection de Trump). Au delà de l’abstention, qui reste le premier parti, on retrouve le même genre de clivages entre territoires connectés et abandonnés. D’un côté, dans les grandes métropoles qui concentrent l’économie, les réseaux, on vote progressiste, de manière divisée entre les libéraux et post-libéraux (voir par exemple la campagne Sanders aux Etats-Unis, la victoire surprise de Benoît Hamon aux primaires socialistes en France ou la surprise Jean-Luc Mélenchon en progression dans les sondages).

D’un autre, dans les quartiers péri-urbains et zones rurales, devenus de véritables déserts économiques, mais surtout culturels et intellectuels, on a la tentation de voter anti-système en se laissant séduire par des discours simplistes, haineux et démagogiques. On retrouve le même type de dynamiques dans les élections française à venir, en particulier autour du vote Front National, très présents dans les anciennes régions industrielles et les zones rurales qui se sentent abandonnées et trahies par les gauches. On fait face à une hémorragie qui, comme on l’observe en Hongrie, participe à diviser nos sociétés entre « bien-pensants » et « racistes », « loyaux » et « traîtres ». Et partout on stigmatise en cherchant des bouc-émissaires (ici les réfugiés, là les musulmans quand ce n’est pas les polonais ou les pauvres et les chômeurs).

« Ainsi, nous avons perdu le contact avec une part non négligeable de nos concitoyens qui se sentent abandonnés et victimes d’un système devenu indigent. »

Ainsi, nous avons perdu le contact avec une part non négligeable de nos concitoyens qui se sentent abandonnés et victimes d’un système devenu indigent. Cette crise économique, sociale s’accompagne d’une crise morale et démocratiquement qui renforce un discrédit sur les élites, les partis, les institutions. Enfin, il ne faut surtout pas oublier de faire le lien avec la crise environnementale et énergétique qui questionne en profondeur notre modèle économique toxico-dépendant à la croissance qui ne reviendra pas , modèle dominé par la publicité créatrice de frustration.

Face à des signes qui laissent supposer l’effondrement d’un modèle de civilisation, il est important de penser de manière radicale, c’est-à-dire de prendre le temps du débat en allant à la racine et en liant ces différents défis. Pour ce faire, il est important de remettre l’économie à sa place, c’est-à-dire en faire un outil au service de l’intérêt général et de politiques ambitieuses et de relocaliser nos productions, nos échanges et nos imaginaires. Les réponses doivent être à la hauteur des enjeux et ne peuvent pas se faire sans la reconstruction de liens entre ces populations qui ne se parlent plus. Il y a toutefois plein de bonnes raisons de garder l’espoir, en particulier à travers l’émergence partout à travers le monde d’initiatives locales et citoyennes qui ont déjà commencées à construire les mondes de demain . En parallèle, sont apparues des propositions susceptibles de ré-enchanter la politique, comme le revenu inconditionnel de base.

De même, ces dernières années, on a pu assister à des expérimentations politiques, non sans difficultés, à travers de nouvelles pratiques comme les listes citoyennes victorieuses en Espagne. Enfin, n’oublions pas que les Orbán et autres Le Pen, Trump, ne représentent qu’une part minoritaire de nos concitoyens, autour de 30% et que la vie quotidienne est bien plus complexe et riche que leurs discours nauséabonds. Alors, rencontrons-nous, dialoguons, critiquons avec radicalité et expérimentons.

Categories: PECO

L’instrument de soutien aux missions, nous n’y sommes pas encore (Kenneth Deane)

Bruxelles2 - Sun, 16/04/2017 - 17:21
(B2) La plateforme de soutien aux missions civiles de l'Union européenne, « nous n'y sommes pas encore ». C'est le bilan qu'a dressé Kenneth Deane, le directeur de la Capacité civile de planification et de conduite (CPCC), mardi 11 avril, un an après le feu vert des ministres pour la création de l'instrument de soutien aux missions (ISM), […]
Categories: Défense

Petite manifestation contre la clôture anti-migrants en Hongrie

HU-LALA (Hongrie) - Sun, 16/04/2017 - 16:06

Quelques dizaines de militants ont manifesté à la frontière entre la Hongrie et la Serbie, samedi en début d'après-midi

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Categories: PECO

50.000 policiers et gendarmes mobilisés pour la présidentielle

Le Figaro / Politique - Sun, 16/04/2017 - 11:52
Outre le risque terroriste, les forces de l'ordre veilleront aux éventuels «débordements» entre les deux tours de scrutin, qui se tiendront les 23 avril et 7 mai, indique le ministre de l'Intérieur, Matthias Fekl.
Categories: France

Stage de musique populaire d'Albanie à Berat

Courrier des Balkans / Albanie - Sun, 16/04/2017 - 11:10

Stage de musiques populaires d'Albanie, polyphonies traditionnelles et répertoire d'Albanie du Sud Du 10 au 15 avril 2017 à Berat, Albanie (voyage les 09 et 16 avril)
Atelier chant animé par les chanteurs de l'ensemble Mallakaster : Guri Rrokaj, Fatmir Tahiraj, Vladimir Ladi Shehaj, Ali Shametaj. Bajram Saçma : clarinette, ouvert aux autres instruments à vent. Ardian Muka : llautë (luth), ouvert aux instruments harmoniques et rythmiques (accordéon, clavier...)
L'atelier de chant travaillera (...)

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Categories: Balkans Occidentaux

Stage de musique populaire d'Albanie à Berat

Courrier des Balkans - Sun, 16/04/2017 - 11:10

Stage de musiques populaires d'Albanie, polyphonies traditionnelles et répertoire d'Albanie du Sud Du 10 au 15 avril 2017 à Berat, Albanie (voyage les 09 et 16 avril)
Atelier chant animé par les chanteurs de l'ensemble Mallakaster : Guri Rrokaj, Fatmir Tahiraj, Vladimir Ladi Shehaj, Ali Shametaj. Bajram Saçma : clarinette, ouvert aux autres instruments à vent. Ardian Muka : llautë (luth), ouvert aux instruments harmoniques et rythmiques (accordéon, clavier...)
L'atelier de chant travaillera (...)

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Stage de musique populaire d'Albanie à Berat

Courrier des Balkans / Albanie - Sun, 16/04/2017 - 11:10

Stage de musiques populaires d'Albanie, polyphonies traditionnelles et répertoire d'Albanie du Sud Du 10 au 15 avril 2017 à Berat, Albanie (voyage les 09 et 16 avril)
Atelier chant animé par les chanteurs de l'ensemble Mallakaster : Guri Rrokaj, Fatmir Tahiraj, Vladimir Ladi Shehaj, Ali Shametaj. Bajram Saçma : clarinette, ouvert aux autres instruments à vent. Ardian Muka : llautë (luth), ouvert aux instruments harmoniques et rythmiques (accordéon, clavier...)
L'atelier de chant travaillera (...)

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Stage de musique populaire d'Albanie à Berat

Courrier des Balkans - Sun, 16/04/2017 - 11:10

Stage de musiques populaires d'Albanie, polyphonies traditionnelles et répertoire d'Albanie du Sud Du 10 au 15 avril 2017 à Berat, Albanie (voyage les 09 et 16 avril)
Atelier chant animé par les chanteurs de l'ensemble Mallakaster : Guri Rrokaj, Fatmir Tahiraj, Vladimir Ladi Shehaj, Ali Shametaj. Bajram Saçma : clarinette, ouvert aux autres instruments à vent. Ardian Muka : llautë (luth), ouvert aux instruments harmoniques et rythmiques (accordéon, clavier...)
L'atelier de chant travaillera (...)

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Stage de musique populaire d'Albanie à Berat

Courrier des Balkans / Albanie - Sun, 16/04/2017 - 11:10

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Atelier chant animé par les chanteurs de l'ensemble Mallakaster : Guri Rrokaj, Fatmir Tahiraj, Vladimir Ladi Shehaj, Ali Shametaj. Bajram Saçma : clarinette, ouvert aux autres instruments à vent. Ardian Muka : llautë (luth), ouvert aux instruments harmoniques et rythmiques (accordéon, clavier...)
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Stage de musique populaire d'Albanie à Berat

Courrier des Balkans - Sun, 16/04/2017 - 11:10

Stage de musiques populaires d'Albanie, polyphonies traditionnelles et répertoire d'Albanie du Sud Du 10 au 15 avril 2017 à Berat, Albanie (voyage les 09 et 16 avril)
Atelier chant animé par les chanteurs de l'ensemble Mallakaster : Guri Rrokaj, Fatmir Tahiraj, Vladimir Ladi Shehaj, Ali Shametaj. Bajram Saçma : clarinette, ouvert aux autres instruments à vent. Ardian Muka : llautë (luth), ouvert aux instruments harmoniques et rythmiques (accordéon, clavier...)
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South Sudan: New Spate of Ethnic Killings

HRW / Africa - Sun, 16/04/2017 - 10:40

(Nairobi) – Government soldiers and allied militias deliberately killed at least 16 civilians in South Sudan’s western town of Wau on April 10, 2017, in what appears to be an act of collective punishment, Human Rights Watch said today. The attacks were against people presumed to support the opposition because of their ethnicity.

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Christine Elia, 27, holds her twin sons at a displaced persons camp protected by U.N. peacekeepers in Wau, South Sudan, September 4, 2016. 2016. 

© 2016 Reuters

The killings followed weeks of tensions in the area, where South Sudan’s government has carried out an abusive counterinsurgency operation since late 2015. When the UN Security Council meets to discuss South Sudan later in April, it should condemn these crimes and ask the peacekeeping mission in South Sudan what steps it intends to take to deter further revenge killings in Wau and the surrounding area.

“The pattern of abuses by government forces against civilians in Wau has become predictable, with soldiers taking revenge against unarmed civilians based on their ethnicity,” said Daniel Bekele, senior director for Africa advocacy at Human Rights Watch. “The South Sudan authorities need to call a halt to the killings, investigate, and bring those responsible to justice.”

In November, a special investigation commissioned by the UN recommended that peacekeepers should move around in armored vehicles rather than remaining in their bases to better identify threats to civilian lives and prevent rapes on their doorstep. The UN is expected to release an update on steps it has taken to carry out those recommendations on April 17.

Hostilities erupted on April 8, outside of Wau, when government forces opened an offensive on opposition-controlled areas and opposition groups counter-attacked. The opposition killed two high-ranking government officers, including a prominent member of the Dinka tribe from the neighboring Lakes region.

On April 10, government soldiers and Dinka militiamen went from house to house in ethnic Fertit and Luo neighbourhoods on the southwest side of Wau, and killed at least 16 civilians, apparently in retaliation for the killing of the two men. Government authorities prevented UN peacekeepers from moving freely around the town, limiting their access to areas where the violence occurred.

The recent violence displaced nearly 8,000 people, about 3,800 of who sought safety in the Catholic church. Others have moved to a site adjacent to the United Nations’ Mission to South Sudan base, where more than 25,000 people had already gathered under UN protection.

A 26-year-old Fertit, mother-of-four, who is married to a Luo and was living in the Nazareth neighbourhood, said she was at home preparing a fire when she heard gunshots in the morning of April 10: “The attackers came over to my house. They wore civilian clothes, had their faces whitened with ashes, and carried spears and guns. I lied and told them that my husband was a Dinka and they said they would not kill me because I am their wife. They said: ‘don’t go out in the streets because we are killing people.’ When it calmed down, I went to my neighbor’s house. She had been shot in the eye. Her four children, between 3 and 15, were hiding under the bed. They were killed too. I saw their bodies.”

Human Rights Watch expressed concern about the possibility of further attacks on civilians, and urged the peacekeeping mission, UNMISS, to increase the number of troops stationed in Wau and to ensure adequate patrols of sensitive areas, such as around the Catholic church and southwest of the city. After Kenyan troops withdrew from the peacekeeping mission in 2016, the contingent in Wau has been short staffed. The UN’s response to the deteriorating situation in Wau will be an important test of the mission’s ability to improve protection of civilians in hostile environments, especially following attacks on bases in Malakal and Juba last year, Human Rights Watch said.

In Wau, the abuses have followed a familiar pattern in recent years, with hostilities between government soldiers and opposition forces followed by retaliatory attacks by mostly Dinka government forces and militias against ethnic Fertit and Luo civilians.

In May 2016, Human Rights Watch documented a surge in government abuses against civilians in Wau and surrounding villages beginning in late December 2015, after the government deployed a large numbers of new soldiers, mostly Dinka from the former states of Northern Bahr el-Ghazal and Warrap, to the area. Government soldiers were responsible for a spate of targeted killings and arbitrary detentions and abuse of ethnic Fertit and Luo civilians in February and again in June. The violence and abuses in June forced more than 70,000 to flee.

South Sudan’s government has taken little action to stop these attacks on civilians. Following each round of violence in 2016, president Salva Kiir appointed investigation committees. The first one visited Wau in March and the second in in early July. A report submitted to president Kiir on August 1 found that at least 50 civilians had been killed on June 24 and 25, more than 100 shops were looted, and tens of thousands of civilians were displaced; but no further criminal investigations or prosecutions were carried out. While the media reported that the army executed two soldiers on July 22 who had been convicted by a military court for the murder of two civilians in a residential area of Wau, no other steps were taken.

On April 12, President Kiir announced an investigation of the most recent killings. But the government’s track record of investigating these kinds of incidents in Wau and its weak judicial system raise questions about its credibility. Credible criminal investigations and transparent judicial procedures against those responsible are urgently needed, Human Rights Watch said.

The government forces’ continuing crimes against civilians in Wau and the lack of accountability underscore the urgent need for the hybrid court envisioned in the 2015 peace agreement. Despite the agreement, government soldiers have committed widespread violence against civilians, not just in Wau, but also in Juba, Malakal and the Equatorias, Human Rights Watch researchers found.

Human Rights Watch has also repeatedly called on the United Nations Security Council to impose a comprehensive arms embargo on South Sudan to reduce harm to civilians by increasing the cost of weapons used to attack them. In December 2016, an attempt to pass an arms embargo at the Security Council failed when eights members abstained. They included Egypt and Japan, which still sit on the Security Council.

“South Sudan’s military commanders have once again shown they won’t stop the abuse or hold anyone to account, and instead they obstruct peacekeepers from doing their jobs to protect civilians,” Bekele said. “The UN Security Council should make it clear that there will be a price to pay for this kind of obstruction.”

Categories: Africa

Côte d’Ivoire: Letter - Simone Gbagbo Trial Didn’t Advance Justice

HRW / Africa - Sun, 16/04/2017 - 10:40

April 13, 2017

Mr. Ange Rodrigue DADJE
Ms. Habiba TOURE

Dear Mr. Dadje and Ms. Touré,

We write in response to your press release, issued on April 4, 2017, regarding the March 28 acquittal of Simone Gbagbo in Côte d’Ivoire’s Cour d’Assises.

Human Rights Watch documented the terrible crimes committed by both pro-Gbagbo and pro-Ouattara forces during the 2010-11 post-election crisis, and we have consistently advocated for investigations and prosecutions for those most responsible from both sides.

The trial of Simone Gbagbo for war crimes and crimes against humanity did little to advance the cause of justice. The inadequacy of the investigation and the prosecution’s decision to try her in isolation from other leaders from the Gbagbo camp denied the court the opportunity to fully explore her role in the post-election crisis. At the same time, fundamental due process concerns, such as the failure to disclose prosecution evidence in a timely manner, denied Simone Gbagbo a fair trial. While the International Criminal Court’s (ICC) outstanding case against her may offer another avenue for victims, there has so far been insufficient progress—at the ICC and in Côte d’Ivoire —to deliver justice to victims of grave abuses committed by pro-Ouattara forces.

In the months leading up to Simone Gbagbo’s trial for crimes against humanity and war crimes, human rights groups, including Human Rights Watch, warned the Ivorian government about the risk of an unfair and incomplete hearing into her role in the crimes alleged. We expressed concern that the trial risked replicating Simone Gbagbo’s prior March 2015 conviction and 20-year sentence for crimes against the state. The International Federation for Human Rights (FIDH) stated in March 2015 that that conviction was obtained “on the basis of little credible evidence,” while Human Rights Watch said that the 2015 trial was “not conducted in accordance with international fair trial standards.”

In May 2016, on the eve of her trial for crimes against humanity and war crimes, the Ivorian government’s failure to address concerns regarding the completeness of the investigation into Simone Gbagbo, as well as the decision to try Gbagbo in isolation from other officials, led FIDH and its Ivorian partner organizations, MIDH and LIDHO, to withdraw their participation as civil parties in the trial. In explaining the decision to withdraw, FIDH expressed its belief that the trial “will not satisfy fair trial standards and will not do justice to victims.” The ultimate conduct of the trial demonstrates that these concerns were well-founded.

Simone Gbagbo’s acquittal is not necessarily a bar to prosecution at the ICC. As you know, in 2012 the ICC issued an arrest warrant for Simone Gbagbo for four counts of crimes against humanity committed during the 2010-2011 post-election crisis. The Ivorian government in 2013 challenged the admissibility of the case against her, arguing that she was being investigated domestically for similar crimes. ICC judges, however, rejected the request, stating that the investigative steps in Côte d’Ivoire into Simone Gbagbo’s responsibility were “scarce in quantity and lacking in progression.” The Ivorian government, and Simone Gbagbo herself, may now wish to again challenge her case before the ICC, arguing that she has now been tried for the same charges in Côte d’Ivoire.

However, under article 20(3) of the Rome Statute, the ICC may try an individual for the same conduct if the prior proceedings were for the purpose of “shielding the person concerned from criminal responsibility” or were “not conducted independently or impartially in accordance with the norms of due process recognized by international law and were conducted in a manner which, in the circumstances, was inconsistent with an intent to bring the person concerned to justice.” It is now for ICC judges to determine if Simone Gbagbo’s case remains admissible before the court. The incompleteness of the investigation undertaken in Côte d’Ivoire, and the resulting quality of her trial, may be relevant factors that they consider in making their decision.       

Finally, we share your concern that the proceedings against Simone Gbagbo, as well as the ongoing ICC trial of her husband, underscore the Ivorian government’s failure to hold pro-Ouattara commanders accountable for their role in human rights abuses during the post-election crisis.

At the time of the post-election crisis, Human Rights Watch documented hundreds of extrajudicial killings by pro-Ouattara forces, both in the west of Côte d’Ivoire during the Republican Forces’ offensive and during the battle for Abidjan. Human Rights Watch’s October 2011 report on abuses committed by both sides listed the names of the pro-Ouattara commanders, who, based on our research, merited further criminal investigation as key players in the abuses we had documented. Since the post-election crisis, Human Rights Watch has regularly denounced the Ivorian justice system’s failure, and that of the ICC, to hold pro-Ouattara commanders accountable in court, including in major reports published in 2013 and 2016

We understand that, as lawyers for Simone Gbagbo, your role is to advance your clients’ best interests where possible. As a human rights organization committed to the independence and impartiality of the justice process, we will continue to work with victims of Côte d’Ivoire’s devastating post-election crisis to ensure that those responsible for human rights violations from all sides are held accountable.

Yours sincerely,

Corinne Dufka
Director, West Africa
Human Rights Watch

Param-Preet Singh
Associate Director
International Justice Program
Human Rights Watch

Categories: Africa

Új törzsfőnöke van az EUFOR-nak

Honvédelem.hu / Balkán - Sun, 16/04/2017 - 10:40
Ünnepélyes keretek között vette át az EUFOR törzsfőnöki beosztását április 11-én, kedden Szarajevóban Szpisják József dandártábornok elődjétől, Sáfár Albert dandártábornoktól.
Categories: Nyugat-Balkán

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