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Une aviatrice primée aux talents aquitains de l'aéronautique et de l'espace

Mardi 29 novembre 2016, le commandant Caroline a reçu un prix lors des Talents Aquitains de l'Aéronautique et de l'Espace 2016 pour ses travaux menés à la tête du centre de formation Rafale en 2015.
Categories: Défense

Brussels briefing: Hollande capitulates

FT / Brussels Blog - Fri, 02/12/2016 - 12:09

By Arthur Beesley

It’s not a precedent any president would want to set. François Hollande is the first French head of state since the second world war not to stand for re-election. Laid low by dreadful popularity ratings, the socialist Hollande had little chance of prevailing next year against centre-right candidate François Fillon or Marine Le Pen of the far-right National Front.

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Categories: European Union

Côte d'Ivoire : deux gendarmes abattus sur l'axe Bondoukou-Bouna

Jeune Afrique / Politique - Fri, 02/12/2016 - 12:07

Deux gendarmes ivoiriens ont été tués mercredi dans l'est de la Côte d'Ivoire, moins d'un mois après la mort de quatre personnes dont deux gendarmes au cours d'affrontements dans cette région, a-t-on appris ce jeudi de source sécuritaire.

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Categories: Afrique

Transport, Telecommunications and Energy Council (Energy) - December 2016

Council lTV - Fri, 02/12/2016 - 11:55
https://tvnewsroom.consilium.europa.eu/uploads/council-images/thumbs/uploads/council-images/remote/http_7e18a1c646f5450b9d6d-a75424f262e53e74f9539145894f4378.r8.cf3.rackcdn.com/b7773dd4-bdb6-11e4-8a8a-bc764e08d9b2_64.67_thumb_169_1479828742_1479828742_129_97shar_c1.jpg

EU Ministers for Transport, Infrastructure, Energy and Communications meet in Brussels on 5 December 2016 to have a policy debate on the proposal for a regulation concerning measures to safeguard the security of gas supply, which is one of the main building blocks of the Energy Union.

Download this video here.

Categories: European Union

Mali : Procès de Sanogo : Les yeux de la CPI rivés sur Sikasso

Maliactu - Fri, 02/12/2016 - 11:55
Il n’y a pas qu’à l’intérieur du Mali que les attentions sont focalisées sur le Kénédougou en raison du procès qui s’y déroule. Au-delà de nos frontières, notamment à La Haye (Pays-Bas) qui abrite le siège de la Cour Pénale Internationale, l’on suit de près la procédure judiciaire devant déterminer le sort du Général Amadou Haya Sanogo et ses coaccusés. C’est du moins ce qu’on peut retenir à partir de la déclaration faite hier par Fatou Bensouda, la Procureur de la CPI, à l’occasion de l’ouverture du procès. Nous vous proposons ici l’intégralité de cette déclaration. Déclaration du Procureur de la CPI, Madame Fatou Bensouda, à l’occasion de l’ouverture du procès d’Amadou Haya Sanogo et d’autres suspects devant la justice malienne: «la complémentarité est au centre du système institué par le Statut de Rome».

«Dans le cadre du renvoi de la situation en République du Mali adressé par les autorités maliennes, le 13 juillet 2012, mon Bureau a ouvert une enquête qui a débouché sur la délivrance d’un mandat d’arrêt en septembre 2015 à l’encontre de M. Ahmad Al Faqi Al Mahdi.

Le 27 septembre 2016, la Chambre de première instance de la Cour pénale internationale (la « CPI » ou la « Cour ») saisie de cette affaire a reconnu M. Al Mahdi coupable du crime de guerre consistant à diriger des attaques contre des monuments historiques et des bâtiments consacrés à la Religion à Tombouctou. Il a été condamné à neuf ans de prison pour ces crimes graves.

Conformément aux dispositions du Statut de Rome, mon Bureau reste fermement résolu à examiner la situation en République du Mali. Mon Bureau  continuera à mettre tout en œuvre dans le cadre de son mandat et dans la limite de ses moyens pour veiller à ce que les auteurs des crimes relevant de la compétence de la CPI ne restent pas impunis et à ce que les victimes obtiennent la justice qu’elles méritent tant.

C’est en conjuguant les efforts de la Cour et des autorités nationales maliennes que nous pourrons, plus efficacement, mettre fin à l’impunité au Mali. La complémentarité est, en effet, au centre du système institué par le Statut de Rome. À cet égard, je prends acte de l’action desdites autorités qui a débouché sur l’ouverture, hier, à Sikasso, du procès de M. Amadou Haya Sanogo et d’autres accusés devant les tribunaux nationaux, pour des crimes commis dans le contexte de la situation au Mali.

J’encourage le Mali à poursuivre ses efforts dans la lutte contre l’impunité des auteurs de crimes graves. Je rappelle que la CPI a toujours compétence à l’égard de la situation dans ce pays et poursuit ses enquêtes dans ce cadre. Dans un esprit de complémentarité, mon Bureau est également disposé, s’il est sollicité en ce sens, à prêter assistance pour soutenir les efforts déployés par les autorités judiciaires nationales, dans les limites de son mandat, pour continuer à favoriser la mise en œuvre au Mali de véritables procédures nationales à l’égard des crimes relevant de la compétence de la CPI.

Le Bureau du Procureur de la CPI mène des examens préliminaires, des enquêtes et des poursuites à propos du crime de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, en toute indépendance et en toute impartialité. Il poursuit actuellement des enquêtes en Côte-d’Ivoire, au Darfour (Soudan), en Géorgie, au Kenya, en Libye, au Mali, en Ouganda, en République centrafricaine (deux enquêtes distinctes) et en République Démocratique du Congo. Il conduit également des examens préliminaires à propos des situations en Afghanistan, au Burundi, en Colombie, au Gabon, en Guinée, en Iraq/Royaume-Uni, au Nigéria, en Palestine et en Ukraine et de la situation relative aux navires battant pavillons comorien, grec et cambodgien».

Katito WADADA : LE COMBAT

Source : Le Combat

Categories: Afrique

Africa's top shots: 25 November-1 December 2016

BBC Africa - Fri, 02/12/2016 - 11:53
A selection of the best photos from across Africa this week.
Categories: Africa

Iran develops bill banning import of US-made goods

News.Az - Fri, 02/12/2016 - 11:50
Iranian Parliament has prepared a bill banning the import of US-made goods.
Categories: Russia & CIS

URGENT – Le procès de Sanogo de nouveau suspendu jusqu’au 5 decembre

Maliactu - Fri, 02/12/2016 - 11:49

Le procès de l’ex chef de la junte, Amadou Haya Sanogo et ses co-accusés a été de nouveau suspendu ce vendredi. Une suspension décidée par le juge Mamadou Berthé, devant l’absence des avocats des parties civiles dans le tribunal. Ceux-ci sont bloqués dehors pour refus de laisser leurs téléphones hors de la salle.

C’est une deuxième suspension que subit le procès débuté le mercredi 30 novembre. Il avait été une première fois suspendu sur demande des avocats des accusés qui souhaitaient plus de temps pour s’entretenir avec leurs clients et organiser leur défense. Le procès, de nouveau suspendu ce vendredi, doit reprendre 5 décembre.

La rédaction

(c) maliactu.net

Categories: Afrique

Les Etats membres mis en examen par Sophie In’t Veld

EU-Logos Blog - Fri, 02/12/2016 - 11:48

A l’heure du nationalisme croissant et des crises existentielles d’intégration européenne, il paraît primordial de se pencher sur la question de l’avenir de nos démocraties.

Loin des discours de fondations et des années de gloire de  l’UE, Jean-Claude Juncker ne mâche pas ces mots à propos de la situation actuelle : « Je vous disais qu’il n’y avait pas assez d’Europe dans cette Union. Et pas assez d’Union dans cette Union ». (Discours annuel sur l’Etat de l’Union du 14 septembre 2016)

Si l’article 2 du traité de l’UE, avait permis la création de racines solides à une construction démocratique, ces valeurs alors tellement ancrées dans les mœurs à l’époque, semblent s’éroder peu à peu aujourd’hui. C’est donc dans cette optique que l’eurodéputée du groupe de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates pour l’Europe (ALDE) Sophie In’t Veld a voulu réagir en proposant au Parlement la création d’un mécanisme contraignant afin de soumettre les démocraties à un examen ». Ce dernier intitulé « création d’un mécanisme de l’Union pour la démocratie, l’état de droit et les droits fondamentaux » pose ces préceptes sur un contrôle annuel qui décèlerait les manquements des Etats membres. Cet examen se baserait sur différents critères tels que : la séparation des pouvoirs, la liberté d’expression, la liberté des médias, l’égalité face à la loi, la non-discrimination, la transparence et la responsabilité, l’absence de corruption, …

Remise en contexte de l’émergence du mécanisme

Bien que la résolution ait finalement été adoptée au Parlement le 25 octobre 2016 avec une écrasante majorité de 405 voix pour et 171 contre (39 abstentions), le débat ne date pas d’hier. En effet, ce projet final qui a été possible grâce à l’eurodéputée Sophie In’t Veld fut longuement débattu, remanié mais aussi souvent oublié. En 1997, la fameuse résolution « option nucléaire », fut imaginée par le traité d’Amsterdam afin de prévenir et dans les cas extrêmes de sanctionner les pays coupables de manquement à l’Etat de droit. Cette option nucléaire n’est évidemment pas celle que nous connaissons aujourd’hui qui a bien évoluée depuis 1997. Elle fut par la suite remodifiée par le traité de Nice, en 2001, afin d’y ajouter une close préventive dans le cas où il existerait un risque clair de manquement. Grâce à cela, il était possible de faire un « recours au manquement » auprès de la Cour de justice de l’Union européenne. C’était l’unique outil de la Commission européenne pour agir face aux pays qui ont failli aux obligations énoncées dans les traités. Cependant, ce dernier avait une portée relativement limitée étant donné qu’il ne pouvait qu’engager une action contre un pays auprès de la Cour de Justice. Avec la refonte du traité de l’Union Européenne de 1992, par le traité de Lisbonne en 2009, l’article 7 du traité sur l’Union européenne (TUE) voit le jour et pose les préceptes suivant : « lorsque la constatation visée au paragraphe 2 a été faite (violation grave et persistante), le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, peut décider de suspendre certains des droits découlant de l’application des traités à l’Etat membre en question, y compris les droits de vote du représentant du gouvernement de cet Etat membre au sein du Conseil. Ce faisant, le Conseil tient compte des conséquences éventuelles d’une telle suspension sur les droits et obligations des personnes physiques et morales. ». C’est donc la naissance de « l’Option nucléaire » telle qu’on la connaît aujourd’hui. On peut désormais agir face à un Etat récalcitrant en faisant appel au Conseil.

Par la suite, la Commission européenne a tenté de créer une sorte de mécanisme de contrôle en 2014 afin de contrer les manquements à l’Etat de droit, basé sur cette déclaration « la confiance de tous les citoyens de l’Union et des autorités nationales dans les systèmes juridiques de tous les autres Etats membres est capitale pour le bon fonctionnement de l’UE dans son ensemble ». Cette nouvelle procédure mise en place durant le mois de mars devait permettre l’élaboration d’une alerte précoce afin de dialoguer avec l’Etat concerné pour éviter une escalade des événements. Cette procédure aussi nommée « pré-article 7 » (parler avant de sanctionner) comprend trois principes clés :

« –  Seules les menaces ou violations systémiques du principe de l’Etat de droit peuvent justifier l’activation de ce nouveau mécanisme, et non les violations mineures ou ponctuelles ;

–   Contrairement au mécanisme développé spécifiquement pour la Roumanie et la Bulgarie, la nouvelle procédure peut être mise en œuvre contre tout Etat membre sans qu’importe leur date d’adhésion, leur poids économique, etc. ;

–  Bien que la Commission conserve son rôle de gardienne des valeurs de l’UE, il est prévu qu’elle puisse faire appel à des tierces parties si nécessaires. L’Agence des droits fondamentaux de l’Union mais également le Conseil de l’Europe et des réseaux judiciaires, tel que le réseau des présidents des Cours suprêmes de l’Union européenne peuvent donc être sollicités si nécessaire pour apporter leur expertise, notamment durant la phase d’évaluation. »

A propos du mécanisme

Ce nouveau Pacte devrait être proposé par la Commission d’ici septembre 2017 et prendrait la forme d’un accord interinstitutionnel. Cela permettait de mettre en relation les infractions commises dans l’UE et l’article 7 du TUE qui ajoutait une close « contraignante » à l’article 2 du Traité de l’UE, de ce même traité. Concrètement, ce serait une intégration des outils existants en un seul instrument plus à même d’être mieux utilisé et suivi. Des réunions régulières seraient également à l’ordre du jour entre les différents pays membres et les institutions européennes.

Les pays fautifs seraient donc « punis » dans les cas les plus extrêmes de « violations graves et persistantes » par le retrait de leur droit de vote. Ce nouveau « test » censé remédier aux faiblesses du mécanisme existant, prendrait exemple sur le Pacte de stabilité et de croissance qui est déjà mis en place sur le plan économique dans l’Union européenne. A propos de la mise en place de ce mécanisme, le Parlement européen et les parlements nationaux des pays membres choisiront conjointement le panel d’experts en charge de l’évaluation des pays membres.

Sur papier donc, ce processus semble être idéal afin de consolider l’identité européenne mais également de promouvoir et assurer l’intégration des valeurs qui nous sont propres. En effet, c’est à travers le cas de la Pologne que l’on peut se rendre compte de l’importance d’un tel mécanisme.

Analysons le cas de ce pays pour comprendre comment, il a pu devenir un motif d’inquiétude pour l’UE et être également le moteur de la création de ce mécanisme à moindre mesure.

En Pologne, la victoire des ultras-nationaux-conservateurs a produit une onde de choc partout sur le continent en raison aux positions extrémistes et presque autoritaires du nouveau gouvernement. Loi sur l’avortement, loi contre la liberté et l’indépendance des médias, la liste est longue et n’est pas prête de s’arrêter au vu de l’importance du mouvement d’extrême droite en Pologne. A coté de cela, il y a les « pro-démocratie » qui manifestent également contre les nouveaux dirigeants et pour un retour aux valeurs fondamentales de l’UE. C’est à Varsovie que ces contradictions se reflètent le plus au regard des nombreuses manifestations qui déchirent les deux mouvements opposés de l’échiquier politique polonais.

A côté de la Pologne, la Hongrie semble également être dans le collimateur de l’UE après les dérives autoritaires du gouvernement en place du premier ministre Viktor Orban. D’abord, par rapport à sa politique face à la politique des migrants mais surtout par rapport à sa manière de faire de la politique. En effet, cela paraissent très éloignées des valeurs fondatrices de l’UE. Notamment, avec l‘élaboration de son Etat non-libéral qui semble totalement en marge des démocraties européennes entendues comme telles.  Pour finir, la montée du nationalisme en Europe s’est généralisée à un grand nombre de pays, il ne faut donc pas se focaliser uniquement sur les cas que nous venons d’aborder.

Quelle importance de la création d’un tel mécanisme ?

Il est indéniable de remarquer des atteintes de plus en plus fréquentes et importantes des valeurs fondamentales de l’UE. On pourrait même presque nommer la situation actuelle comme une « crise de l’Etat de droit » européenne. C’est en effet le constat qui s’offre à nous au vu des innombrables foyers nationalistes qui naissent un peu partout en Europe. De plus, on remarque également que ces crises de l’Etat de droit sont souvent liées aux crises économiques. Afin d’illustrer plus concrètement cela, attardons-nous sur deux exemples réels. Premièrement, durant l’été 2010, la France a tenté de mettre secrètement en œuvre une politique d’exclusion des Roms. Deuxièmement, en 2011, l’Autriche a mis des magistrats en retraite anticipée afin d’essayer de contrer le caractère indépendant du pouvoir judiciaire. Ces exemples parmi d’autres montrent clairement qu’il y a un recul, voir une remise en cause de l’idée même d’un Etat de droit européen. C’est dans ce contexte de crise que le mécanisme proposé par Sophie In’t Veld prend racine.

Critiques et débats

La première critique qu’on pourrait asséner à ce mécanisme serait le problème de l’exécution des sanctions par l’UE. En effet, si on regarde dans le passé, bien trop souvent l’UE a décidé de tempérer au lieu de punir. C’est pour cette raison que beaucoup d’Etats n’imaginent pas être punis un jour en cas de non-respect des valeurs fondamentales. Prenons pour exemple l’Autriche en 1999 : le gouvernement controversé de Wolfgang Schussel qui s’était allié avec le parti d’extrême droite FPÖ. Plus récemment, le très mitigé premier ministre Viktor Orban a également mis en place des réformes assez éloignées des valeurs fondamentales de l’UE. Face à cela, il n’y a eu aucune réponse de l’UE. Il est donc aisé de se poser la question « Pourquoi » un tel déni, alors que l’UE a besoin d’être recadrée afin de garder sa crédibilité et son rôle de gardienne de l’Etat de droit. Pourquoi ne jamais utiliser l’article 7 du traité de Lisbonne qui permet une sanction face aux écarts des pays membres ? Il semble qu’aujourd’hui, les pays profitent de la solidarité européenne sans réelle angoisse car le dialogue est toujours préféré à l’action. Le cas de l’Autriche n’est pas aussi intéressant à analyser, étant donné que l’article 7 du TUE n’était pas encore en vigueur. En revanche, à propos de la Hongrie, force est de constater qu’il y a probablement eu un manquement de la part de l’UE. Peut-être qu’étant donné la récente entrée de la Hongrie dans l’UE en 2004, la sanction du pays aurait laissé transparaitre une éventuelle précipitation de l’intégration du pays.

Une deuxième critique que l’on pourrait soulever est la légitimité de ce mécanisme. Le gros problème soulevé par certains parlementaires tel que Manfred Weber, député allemand au Parlement européen, est la légitimité de créer un tel mécanisme alors que les droits fondamentaux sont l’essence même de l’intégration dans l’UE. Il faudrait donc se poser la question dans l’autre sens selon lui. Pourquoi intégrer des pays si on n’est pas certain qu’en tout état de cause, ils s’allieront aux valeurs fondamentales ? C’est à ce moment-là qu’il y a un problème et il semblerait que l’efficacité de l’UE soit moins effective une fois les pays intégrés au sein de l’UE, toujours selon le député. En tant que leader de la démocratie, force est de constater que la création de ce mécanisme porte au débat. D’autant plus qu’il serait composé d’un groupe d’experts indépendants. Il y a d’ailleurs eu une campagne d’opposition à ce mécanisme qui avait pour cheval de bataille, la crainte que ce mécanisme nous impose des valeurs qui ne sont pas les nôtres. Basée sur la crainte d’un scénario comparable au « Brexit », cette pétition a rassemblé plus de 88 000 signatures. L’Anti-démocratie est mise en avant, parlant d’un mécanisme qui se veut pour les droits fondamentaux, est en fait complètement le contraire. Plus concrètement, dans le cas où certaines « avancées sociétales » seraient rajoutées dans l’idée qu’on se fait des droits fondamentaux (LGBT,..), ces dernières ne seraient pas choisies mais imposées aux pays membres et cela ne serait donc pas démocratique. Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne trouve quant à lui qu’il faut « utiliser le mieux possible et évaluer les outils existants » plutôt que d’en créer des nouveaux.

Un autre problème qui fut relevé par certains se rapporte au timing de la mise en place de ce mécanisme. En effet, l’Europe que l’on a connue si unie et si rassembleuse semble aujourd’hui perdre de son panache. Si Margaret MacMillan affirmait il y a peu que l’Europe résistera coûte que coûte grâce au respect des règles de droit, l’analyse semble un peu simpliste et erronée. En effet, la réalité paraît bien éloignée. On observe dans l’UE une déception très répandue face aux programmes d’intégrations et de rassemblements. A côté des nationalistes et populistes convaincus de ce que nous avons analysé plus haut, il y a une tendance forte au discours sous-entendu « eurosceptique » des partis traditionnels, soucieux de ne pas effriter leur électorat. On assiste donc à un changement de discours des politiciens traditionnels, une sorte de « réponse » aux populistes qui devient elle-même populiste en quelque sorte. C’est une escalade de grand discours rassembleur qui semble bien souvent dénué de sens.

            Dans ce contexte croissant, on peut se demander si le moment est opportun pour créer un mécanisme « faible » de rassemblement. Faible car créé par l’UE qui est la cible des attaques populistes. Plus concrètement, comment demander à Viktor Orban de faire passer un test à son pays pour évaluer si sa politique est toujours en accord avec les valeurs fondamentales de l’UE, alors qu’il ne veut pas de cette UE ? Il paraît donc inapproprié de mettre cela en place actuellement, car beaucoup de pays vont (encore plus) bouder l’UE.

Selon Jean-Claude Juncker lors de son discours sur l’état de l’Union, il ne faut surtout pas que l’UE devienne un Etat. Il sous-entend par là qu’il faut éviter que l’UE devienne souveraine face aux Etats membres. Les Etats membres sont entrés dans l’Union avec la conviction que rester souverain face à l’UE était une valeur fondamentale qui ne devait jamais être troquée. Pour certains, ce mécanisme laisse transparaitre une aliénation qui fait peur et qui pourrait par la suite entrainer un plus grand contrôle sur les Etats membres. C’est pour cette raison qu’il est temps, autant d’un point de vue culturel que politique, d’apporter une réponse claire face au populisme. Cette réponse doit pouvoir remettre en question les systèmes politiques européens qui semblent agoniser mais également redonner une ampleur citoyenne à l’Union européenne qui ne plait plus. L’idée de rajouter une « sanction » (cfr article 7 du traité de Lisbonne) ne peut être une solution face à la montée du populisme. En créant un examen d’Etat de droit, on a un peu le sentiment qu’on nous offre une réponse complètement inadaptée à une question primordiale pour notre avenir.

Victoria Bonaert

Informations supplémentaires :

  • Article 2 du Traité de l’Union Européenne : «l’Union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, de l’État de droit, ainsi que de respect des Droits de l’homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités »
  • Reding, A New Rule of Law Initiative , conférence de presse, Parlement européen, Strasbourg, 11 mars 2014.
  • EU mechanism on democracy, the rule of law and fundamental rights (2015/2254(INL)):

FR: http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+TA+P8-TA-2016-0409+0+DOC+XML+V0//FR&language=FR#BKMD-20

ANG: http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+TA+P8-TA-2016-0409+0+DOC+XML+V0//EN


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Categories: Union européenne

Káosz a Hargita megyei utakon

Székelyhon.ro (Románia/Erdély) - Fri, 02/12/2016 - 11:43

Téli körülmények között zajlik a közlekedés Hargita megye nagy részén. Az utakon négy centiméteres a hóréteg, Székelyudvarhelyen és környékén az utak mentén helyenként húsz centiméteres a hótakaró.
Kategória: Aktuális/Csíkszék

Mali : PROBLEMATIQUE DU CARBURANT COMMERCIALISE AU MALI : Nécessité de revoir les législations en vigueur

Maliactu - Fri, 02/12/2016 - 11:37
Dans son rapport, dénommé «Dirty Diesel », publié en septembre dernier, l’ONG Public Eye dénonçait la qualité des carburants commercialisés en Afrique, notamment par les multinationales comme Shell  et Oryx. Quelle est la situation au Mali ? Quel contrôle pour nos produits pétroliers ? Que font les associations de consommateurs suite à la publication de ce rapport ?

Pour en savoir davantage, nous avons contacté les structures et entreprises concernées comme l’ONAP, l’entreprise Vivo Energy Mali, détentrice de la marque commerciale Shell, Oryx -Mali et quelques responsables d’associations de défense  des consommateurs au Mali qui nous donnent quelques éclaircissements.

Faut-il le rappeler, le rapport de l’ONG suisse Public Eye « Dirty Diesel » publié le 15 septembre 2016 a fait découvrir au grand public que beaucoup d’entreprises, notamment Shell et Oryx commercialisaient de carburants de qualité inférieure, voire toxiques dans plusieurs pays africains dont le Mali. L’ONG affirme avoir procédé à l’analyse d’échantillons de carburants prélevés dans certains pays dont le Mali en août 2014. Selon les résultats, les produits disponibles à la pompe dans ces pays ne seraient pas vendus ailleurs qu’en Afrique. Les analyses auraient révélé des teneurs en soufre très élevées comparativement à l’Europe et aux Etats Unis.

En fait, selon le rapport, dans les carburants vendus en Afrique, la quantité du souffre serait très élevé. A l’Office national des produits pétroliers, (ONAP) on tente de rassurer en indiquant que «les produits pétroliers consommés au Mali sont conformes aux spécifications nationales fixées par un arrêté interministériel». Approché, les responsables de l’ONAP nous demandent de nous référer à leur communiqué publié en date du 19 septembre 2016. On peut lire dans ce communiqué que «le Mali s’approvisionne auprès des raffineries et des dépôts de la sous-région où les produits sont inspectés et contrôlés par un bureau de vérification international. Les camions citernes sont ensuite scellés jusqu’à leur destination. A la réception, les mêmes produits sont contrôlés par les dépôts de stockage au Mali. Le même contrôle est effectué avant leur mise à la consommation».

Il importe de retenir ici qu’au niveau des raffineries de la sous-région qui fournissent les produits pétroliers au Mali, la teneur en soufre du gazole est de 0,5% c’est-à-dire 5 000 ppm, parties par million. On voit que comparativement aux pays européens et les Etats Unis, où la teneur en soufre est de 0,005% (50 ppm), celle admise en Afrique reste très élevée.

Du coté de Shell Mali, approché par nos soins, son chargé à la communication, M. Mahamane Maïga indique que le carburant commercialisé au Mali par sa société répond aux normes fixées par les autorités maliennes qui est de 5000 PPM, soit 0,5% de taux de souffre. Nos différentes tentatives de rapprocher les responsables d’Oryx Mali pour avoir leur réaction sur le sujet ont été vaines.

A l’Association des consommateurs du Mali (ASCOMA), on dénonçait le fait que nos textes présentent de nombreuses insuffisances parce qu’aucune loi nationale n’interdit ou ne précise de conditions à l’entrée de carburant dans notre pays. Toutefois, les Associations de défense des consommateurs avouent être limitées en termes de moyens financiers pour faire de vérifications sur la qualité des carburants commercialisé au Mali.

Le scandale ainsi dévoilé a posé sur la table la question des législations maliennes, voire sous-régionale en ce qui concerne la qualité du carburant commercialisé sous nos tropiques.

 

Nécessité de revoir les textes en la matière

Affirmant être limitées par les technologies très coûteuses pour diminuer la teneur en soufre du gazole, les raffineries de la sous-région laissent passer des carburants toxiques pour la santé publique.

Comme quoi, il y a une nécessité à revoir les législations en la matière. Ainsi, à l’ONAP, on indique la relecture des arrêtés fixant les caractéristiques du gazole et que le Distillat Diesel Oil est en cours afin de réviser la teneur en soufre. Même son de cloche au niveau de l’Association des Raffineurs Africains (ARA), où également, la nécessité de réduire la teneur en soufre des carburants commercialisés en Afrique est reconnue. Elle a donc fixé des taux dégressifs à atteindre. C’est ce qui a amené les raffineries à investir pour réduire cette teneur.

Pour rappel, selon l’ONAP, la commercialisation d’hydrocarbures au Mali est conditionnée au contrôle de la douane, de la Direction nationale de la géologie et des mines et de la Direction nationale du commerce et de la concurrence, qui délivrent des autorisations à l’importateur. Il convient cependant de souligner qu’il n’existe pas de réglementation uniforme au niveau de la sous-région, chaque pays déterminant le seuil maximal de soufre dans les hydrocarbures qu’il importe.

Alors, vivement l’adoption de textes réglementant vigoureusement l’importation de produits pétroliers au Mali pour le bonheur des consommateurs.

Dieudonné Tembely

tembely@journalinfosept.com

Source : Infosept

Categories: Afrique

Mali : Leçon de géopolitique : Fidel Castro et l’Afrique, une vieille histoire plongeant ses racines dans des luttes de libération des peuples

Maliactu - Fri, 02/12/2016 - 11:34
En 1971. YOUSUF /CAMERAPRESS Adulé par les uns, critiqué par les autres, le Lider Maximo est à coups sûrs l’une des personnages phares du 20ème siècle.

Très tôt, le Mali et Cuba ont adhéré au mouvement des Non-alignés et ont soutenu les mouvements de libération en Afrique et dans le reste du monde.  C’est grâce à ces liens que les deux parties ont développé une coopération dynamique. Cependant, le monde d’aujourd’hui reste fortement imprégné par les vestiges de la guerre froide.

Même après le coup d’État militaire survenu en 1968, la coopération entre le Mali et Cuba s’est poursuivie dans les domaines de la santé, de l’éducation, des sports et des arts jusqu’en 1991. A cause des évènements post 26 Mars, ainsi que les difficultés budgétaires et financières auxquelles les deux pays ont été confrontés, la mise en œuvre des programmes de coopération se retrouva fortement entamée, provoquant même en juin 1992, la fermeture de l’ambassade de Cuba dans le pays. En 1998, Cuba va ouvrir de nouveau son ambassade, suite à la visite du président Konaré à Cuba en juillet de la même année. Ces visites ont donné un coup de fouet dans la reprise de la coopération entre les deux pays.

Cuba et l’Afrique, une vieille histoire

Aussi bien diplomatiquement que militairement, Cuba a joué un rôle non négligeable en Afrique pendant la seconde moitié du XXe siècle et c’est en Afrique australe en particulier que Cuba a pesé le plus dans la balance géopolitique de la région. Nelson Mandela ne s’y est pas trompé. Sa toute première visite officielle, une fois libéré, s’est faite à La Havane. Sa rencontre avec Fidel Castro a été immortalisée dans une photo qui montre que diplomatiquement Cuba se battait aussi sur de nombreux fronts. Non contents d’inspirer des révolutionnaires dans de nombreux pays, Cuba offrait son aide à ceux qui se battaient contre des régimes ennemis. Cette aide prenait la forme d’armes, de formation militaire, d’aide financière et organisationnelle avec par exemple la tenue du 7e congrès du parti communiste sud-africain à Cuba en avril 1989.

C’est aussi militairement que Cuba a fait la différence en Afrique australe. En battant les armées de l’Afrique du Sud, les 50 000 soldats cubains ont réussi pendant les années 1980 à favoriser l’émergence d’un régime communiste dans l’ancienne colonie portugaise de l’Angola. La bataille de Cuito Cuanavale symbolise cet engagement militaire cubain et encore aujourd’hui le gouvernement de l’Afrique du Sud la considère comme le début de la fin de l’Apartheid.

Avec l’entremise des États-Unis de Ronald Reagan, Cuba, l’Angola et l’Afrique du Sud ont signé en décembre 1988 des accords tripartites qui mirent fin au conflit. Presqu’un an avant la chute du mur de Berlin, c’était la fin de la guerre froide en Afrique. Grâce à ces accords, les soldats cubains rentraient chez eux et la Namibie toujours sous le joug sud-africain obtenait son indépendance. L’Afrique du Sud n’était plus qu’entourée de régimes ennemis qui avaient donné le droit de vote à toute leur population. Les jours de l’Apartheid étaient comptés.

Rassemblés par Ahmed M. Thiam

thiam@journalinfosept.com

Source : inf@sept

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Le Maroc et Madagascar s'allient pour l'aménagement du canal des Pangalanes

Jeune Afrique / Economie - Fri, 02/12/2016 - 11:33

Un comité conjoint chargé de la réalisation du plus grand projet d'aménagement de la Grande-île s'est réuni pour la première fois jeudi à Paris. Il a six mois pour monter le projet et le présenter aux bailleurs de fonds.

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Rony Lam

Jeune Afrique / Finance - Fri, 02/12/2016 - 11:31

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Rony Lam

Jeune Afrique / Economie - Fri, 02/12/2016 - 11:31

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Los militares y la nueva Administración Trump, ¿vuelta al realismo?

Real Instituto Elcano - Fri, 02/12/2016 - 11:30
ARI 84/2016 - 2/12/2016
Enrique Fojón

El presidente-electo de EEUU, Donald Trump, ha nombrado a dos militares retirados, el teniente general Michael Flynn como próximo asesor de Seguridad Nacional y al general (US Marines) James Mattis como secretario de Defensa.

Piraterie : trois marins russes enlevés au large du Bénin

Jeune Afrique / Politique - Fri, 02/12/2016 - 11:28

Trois marins russes ont été enlevés le 27 novembre par des pirates après l'attaque de leur navire frigorifique au large du Bénin, a annoncé jeudi 1er décembre le ministère russe des Affaires étrangères.

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Gambie: légère avance pour l’opposant, selon des résultats partiels

Maliactu - Fri, 02/12/2016 - 11:25

Les forces de sécurité gambiennes étaient déployées en masse vendredi à Banjul, où l’issue du scrutin présidentiel restait indécise entre Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 22 ans, et le candidat d’une coalition d’opposition, Adama Barrow, crédité d’une légère avance selon des résultats partiels, une première dans le pays.

Le réseau internet et les communications téléphoniques internationales étaient toujours coupés, afin d’empêcher la diffusion de résultats non officiels, une pratique observée dans une récente série d’autres scrutins africains sous haute tension (Gabon, Congo, Tchad …), afin de prévenir des troubles post-électoraux.

Selon de premiers résultats annoncés à la télévision par la Commission électorale, M. Barrow l’emportait symboliquement sur l’ensemble des circonscriptions de Banjul, avec 49,67% des voix, devant M. Jammeh, à 42,64% et Mama Kandeh, ex-député du parti au pouvoir, candidat d’une nouvelle formation, à 7,6%.

Quelque 890.000 électeurs, sur près de 2 millions d’habitants de ce pays d’Afrique de l’Ouest enclavé dans le territoire sénégalais, hormis sa façade atlantique, étaient appelés aux urnes jeudi, pour départager les trois candidats.

Dès la fermeture des bureaux de vote, qui ont connu une grande affluence, a commencé le décompte des billes déposées dans les trois bidons de couleurs différentes – vert pour Jammeh, gris pour Barrow et violet pour Kandeh – un système de vote unique au monde.

« Par la grâce de Dieu Tout-Puissant, ce sera le plus grand raz-de-marée de l’histoire de mes élections dans ce pays », a lancé Yahya Jammeh après avoir voté.

Porté au pouvoir par un coup d’Etat en 1994, il a été élu pour la première fois en 1996 puis réélu trois fois.

L’opposant Adama Barrow a affiché la même assurance. « S’il (Jammeh) perd, il faut qu’il reconnaisse sa défaite. Et nous savons qu’il va perdre », a-t-il déclaré.

– ‘Illusion de liberté’ ? –

Un homme d’affaires, Sulayman Jallow, s’est dit impatient d’une alternance, après 22 ans. « Cela fait trop longtemps », a-t-il affirmé: « Nous avons été marginalisés, persécutés et torturés ».

« Notre président est un type travailleur, un homme bien, il aime tout le monde », a au contraire estimé Modou Job, 36 ans, peintre en bâtiment.

Résumant la crainte de violences au sein de la population, Kaddy Kanu, une femme de 30 ans, a affirmé que « l’important, c’est que ce soit une élection pacifique ».

M. Jammeh a prévenu qu’il ne tolérerait aucune contestation des résultats dans la rue, mais exclusivement devant les tribunaux, assurant que la fraude était impossible.

Le ministre de l’Information, Sheriff Bojang, a qualifié l’interruption des communications de « mesure de sécurité qui sera levée dès l’annonce des résultats ». Il a invoqué la nécessité « d’empêcher les gens de donner de fausses informations, comme au Gabon », en référence aux troubles dans ce pays après la présidentielle du 31 août.

Le département d’Etat américain a salué « une participation manifestement élevée et un climat généralement pacifique » lors du vote, mais s’est inquiété « des pressions et des intimidations » avant le scrutin.

Amnesty International a de son côté déploré le blocage des communications, qui « dissipe l’illusion de liberté apparue pendant les deux semaines de campagne électorale », et Human Rights Watch (HRW) a appelé les autorités à les rétablir et à « autoriser la tenue de manifestations pacifiques ».

La Gambie a également fermé depuis mercredi soir ses frontières terrestres, comme à chaque élection, selon une source de sécurité sénégalaise.

Selon des analystes et l’opposition, c’est la première fois que le régime, qui a survécu à de nombreuses tentatives de coup d’Etat, est sérieusement menacé par un scrutin, au terme d’une campagne marquée par l’expression d’un pluralisme inhabituel.

Malgré la répression, la parole se libère depuis des manifestations en avril pour réclamer des réformes politiques, puis pour dénoncer la mort en détention d’un opposant et la condamnation en juillet à trois ans de prison d’une trentaine de participants à ces rassemblements, dont le chef de l’opposition, Ousainou Darboe.

Les ONG et certaines chancelleries condamnent les violations des droits de l’Homme sous Yahya Jammeh, des accusations qu’il rejette.

Beaucoup de Gambiens portent néanmoins à son crédit la stabilité du pays et certains progrès, notamment en matière d’éducation et de santé. Mais de nombreux autres fuient la pauvreté et la répression sur les routes de l’émigration clandestine.

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