A painting commemorating the death of Qu Yuan
China’s Dragon Boat Festival came immediately the day after the U.S.’ own Memorial Day this year. Certainly, both these dates are occasions to reflect on the meaning of patriotism for both China and the U.S., respectively.
However, the Dragon Boat Festival’s origin combined with the recent passing of Zbigniew Brzezinski only serve to highlight the larger lesson of placing a state’s long-term strategic vision over incessant political infighting.
The Legacy of Qu YuanToday’s Dragon Boat Festival in China is said to commemorate the life and (especially) the death of Qu Yuan. Qu was a statesman and poet exemplar in the employ of the Kingdom of Chu during China’s Warring States Period. Reportedly, many of Qu’s fellow ministers at the Royal Court were jealous of his intellectual brilliance and subsequently slandered him. This led to his first exile by his king.
Luckily, Qu was eventually recalled from this initial exile to restart negotiations between Chu and fellow state Qi. These negotiations were seen as critical to Chu’s survival.
Unfortunately for Qu, he was soon after sent into his second and final exile due to incessant slandering on the part of Chu’s Prime Minister. During this time of reflection, Qu returned to his hometown and penned many of his now legendary poetic works, some specifically addressing Chu’s many problems. During this time, Qu learned of the capture of Chu’s capital by yet another rival state, Qin. Upon hearing of this, Qu reportedly waded into a river holding a heavy rock, thereby committing suicide.
According to legend, many of the villagers tried to save him by racing toward him in dragon boats. However, they were too late and it is said that Qu’s spirit told them to offer rice to the river’s fish to keep them away from his remains.
This story is quite old and many details of it are sketchy simply due to it taking place in antiquity. In Western lore, a rough analogy might be Socrates’ taking of hemlock. However, what is not in dispute is that the story has had quite an impact on many Chinese throughout the ages as to the true meaning of patriotism and self-sacrifice.
The Grand Chessboard Lives OnWhile the names of the states of Chu, Qi, and Qin may seem irrelevant and arcane to some, they are quite germane to geopolitics as it relates to relations between the U.S., China, and Russia today.
To this end, the world recently saw the untimely death of Zbigniew Brzezinski, former scholar and National Security Advisor to President Jimmy Carter. In essence, Brzezinski was not only able to adroitly grasp the growing rift in Sino-Russian relations during the Cold War, but also was successful in advising his king on how to exploit this situation.
Building upon the foundation which President Richard Nixon and his own National Security Advisor Henry Kissinger’s 1972 Beijing visit represented, Brzezinski articulated the necessity to Carter of strengthening U.S.-China ties based on shared interests (not values) in weakening the Former Soviet Union’s global position. This, in turn, led to the Soviet invasion of Afghanistan, the Soviets’ eventual withdrawal from the country and, arguably, the eventual dissolution of the Former Soviet Union itself, leaving the U.S. as the world’s sole superpower.
This story is not over, however, because the story of geopolitics itself is never truly over as the world never stops spinning. The U.S.’ brief moment of unipolarity following the end of the Cold War is now over as the country is in relative decline as other centers of power emerge (or re-emerge in the case of China) around the world. This has led, of course, to many differing points of view within the U.S. foreign policy establishment regarding the best way to relate to China (engagement vs. containment vs. “congagement”, etc.).
Slandering and Political Infighting is a Timeless ArtSadly, slandering and associated partisanship is by no means a strictly ancient phenomenon relegated to the time of Qu Yuan. Today’s multipolar world and the quickening pace of globalization mirror both China’s Warring States and Japan’s own Sengoku Jidai periods. While many within Washington are still trying to decide if the Cold War with Russia is actually over, other states like China are moving forward with massive new initiatives like “One Belt, One Road“.
The mere perception of possible and actual U.S. withdrawal from global commitments (NATO, TPP, climate change and arms control treaties, etc.) without an overarching vision of how the U.S. intends to realize its foreign policy strategic goals have left allies, partners, and adversaries alike all reeling. This lack of strategic focus now, combined with interminable, unproductive, and scandalous accusations within Washington itself, has the potential in the long-term to leave the U.S. at the mercy of an even more unforgiving and vicious world in the future.
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Blaha Lujza tér à Budapest est à la croisée des mondes. Erzsébetváros et Józsefváros, les 7e et 8e arrondissements. Métro et rue. Voyageurs et clients des cafés. Enseignes bancaires et sans domiciles fixes. Vendredi 12 mai 2017, le ciel est gris. En silence, les deux mondes se croisent et s’ignorent.
Seule exception : deux juristes, attablés avec quelques sans-domiciles fixes. La table est noire et rouge, aux couleurs de “A Város Mindekié” (AVM – littéralement “La ville est à tous”), le groupe informel de juristes et d’urbanistes bénévoles qui milite contre la criminalisation des sans-abris à Budapest – et notamment dans Józsefváros, où le maire Fidesz, Máté Kocsis a pris en 2011 des mesures visant directement démunis et sans abris.
Harcèlement de rueAndrás a vécu 10 ans dans les rues de Budapest “parfois dans Józsefváros, parfois ailleurs”. Aujourd’hui, il s’en est sorti, et vit dans une chambre d’hôtel qu’il partage avec 11 compagnons, reçoit une aide sociale de 28.000 forint par mois (environ 90€), vend des journaux dans les rues et donne son sang à Vienne “parce que c’est plus rentable qu’ici”. Lorsqu’il parle, les yeux clairs de l’ancien conducteur de ferry sur le Danube sont tournés vers le large. Ses mots, eux, nous y invitent. Des galères, il “en a connu” lorsqu’il était à la rue, mais “beaucoup moins que mes amis aujourd’hui, qui sont littéralement harcelés à Józsefváros”.
András s’est sorti de la rue, après 10 ans d’une vie de sans-abri.Face à la menace qui pèse sur les sans-abri, des voix s’élèvent. Zsuzsi Pósfai est diplômée de Sciences-Po Paris en stratégie territoriale et urbanisme, et milite avec AVM pour les droits des sans abris depuis la création du groupe en 2009. Et son constat est sans appel : “Pour le dire simplement, la maire de Józsefváros est hostile aux sans-abris. Leur objectif est simple : harceler les gens qui sont dans la rue”.
“L’objectif du maire de Józsefváros est simple : harceler les gens qui sont dans la rue”
(Zsuzsi Pósfai)
Les moyens ne manquent pas : contrôles d’identité aléatoires, réveil des sans-abris en pleine nuit, interdiction de fouiller dans les poubelles, licence obligatoire pour les musiciens de rue… Peine encourue ? 150.000 forints (environ 500 euros). Et, en cas de récidive, une peine passible de 60 jours d’emprisonnement. D’abord appliqué en 2011 dans le quartier de Józsefváros, la constitution hongroise est amendée en 2013, rendant la loi constitutionnelle et applicable dans toutes les localités de Hongrie.
Criminalisation à géométrie variablePourtant, la réalité est plus complexe. Et les sanctions plus aléatoires, car souvent inapplicable, notamment en ce qui concerne l’interdiction de fouiller dans les poubelles. Ludovic Lepeltier-Kutasi, doctorant en géographie et spécialisé sur les questions de de ségrégations urbaines et d’inégalités sociales, notamment dans le quartier de Józsefváros, explique que : “plus la loi est dure et inapplicable dans les faits, plus la marge d’interprétation est grande. L’insécurité est permanente et la conséquence elle, est simple : à Józsefváros, les sans-abris sont à la merci des forces de l’ordre”.
“Les sans-abris sont à la merci des forces de l’ordre” (Ludovic Lepeltier-Kutasi, géographe)
Si Máté Kocsis a ouvert la voie à la criminalisation des sans-domicile fixe à Józsefváros en 2011, c’est parce sa localité, à l’instar de toutes les localités de Hongrie, est une commune de plein droit ; le rôle d’István Tarlós, maire de Budapest, est ainsi réduit à une fonction représentative, symbolique. Cette omnipotence des localités mène, selon Ludovic Lepeltier- Kutasi, “à une situation où chaque arrondissement résonne à son échelle et instaure des dispositifs à son échelle. En conséquence, chaque localité, sans concertation, est dans une logique d’expulsion des sans-abris”.
Un état qui s’efface, et renvoie les localités à leurs responsabilités en matière d’exclusion sociale. Lá réside la source du problème : “Chacun se revoie la balle, et il n’y a pas de vision d’ensemble en terme de gestion des sans-abris”, appuie le jeune chercheur en études urbaines.
“C’est la politique initiée à Józsefváros, puis constitutionnalisée, qui nous a poussé à partir” (Jutza, sans-abri)
Résultat : bien que les places de Blaha Jujza et János Pál pápa, à Józsefváros, soient encore un espace où se réunissent les SDF, leur nombre a significativement baissé. Ils sont même “poussés hors de l’espace public par les forces de l’ordre”, comme l’explique Zsuzsi.
Jutza vit dans une cabane en bois avec son mari, dans la forêt autour de BudapestCertains SDF vont même plus loin, contraints de sortir de Budapest. Jutza est SDF depuis 17 ans. Elle habite actuellement dans la forêt avec son mari, et l’affirme : “Aujourd’hui, nous connaissons des gens à AVM qui habitent des hangars désaffectés, des wagons de train … C’est la politique initiée à Józsefváros, puis constitutionnalisée, qui nous a poussé à partir…”. La logique d’exclusion des minorités visibles et des SDF, théorisée par George Simmel en 1908, retrouve avec la politique de Máté Kocsis une place de choix dans l’actualité hongroise.
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