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Bei Grünen-Anhängern wächst Bereitschaft zu Schwarz-Grün

Euractiv.de - Fri, 13/01/2017 - 11:56
Mehr als 40 Prozent der Grünen-Anhänger sind laut einer Umfrage offen für eine Koalition mit der CDU. Ein rot-rot-grüne Regierungsbündnis hätte derzeit keine Mehrheit.
Categories: Europäische Union

Schmidt will EU-Einreiseverbot für russischen Agrarminister umgehen

Euractiv.de - Fri, 13/01/2017 - 11:38
Berichten zufolge wollen Bundeslandwirtschaftsminister Christian Schmidt (CSU) und das Auswärtigen Amt das EU-Einreiseverbot für den russischen Agrarminister Alexander Tkatschjow mithilfe eines diplomatischen Tricks umschiffen.
Categories: Europäische Union

Lebanon: Council adopts conclusions

European Council - Fri, 13/01/2017 - 11:20

The Council adopted conclusions reaffirming the EU support to the democratic process in Lebanon and welcoming the recent election of President Michel Aoun and the formation of a new  government led by Prime Minister Saad Hariri. It calls on the country to hold timely legislative elections in 2017 and ensure a smooth and transparent process.

The Council also reiterated the importance of Lebanon's ongoing commitment to a policy of  dissociation  from all regional  conflicts, as well as to commend the country's extraordinary efforts in hosting more than 1.1 million Syrian refugees.

Categories: European Union

Monti-Gruppe: Brexit als Chance für den EU-Haushalt

Euractiv.de - Fri, 13/01/2017 - 11:19
Der EU-Haushalt müsse transparenter werden, damit andere Länder dem Beispiel Großbritanniens nicht folgen, meint Ivailo Kalfin, Mitglied der Monti-Gruppe im Interview mit EurActiv Brüssel. Der Brexit berge aber auch die Möglichkeit, den Britenrabatt abzuschaffen.
Categories: Europäische Union

Les ONG co-financées par Soros toujours dans la ligne de mire

HU-LALA (Hongrie) - Fri, 13/01/2017 - 11:09
« L’année de rébellion des Européens chrétiens et nationaux de notre espèce contre les forces libérales et globalistes » (dixit Viktor Orbán) débute sur les chapeaux de roue en Hongrie ! Viktor Orbán va-t-il mettre au pas les ONG comme l’a fait Vladimir Poutine en Russie ? C’est la crainte de plusieurs associations depuis de nombreux mois. Ce conflit latent a pris une nouvelle tournure cette semaine.

La Hongrie vient de connaître une petite poussée de fièvre à laquelle le gouvernement chrétien-conservateur nous a habitué. Mardi, le vice-président du Fidesz, Szilárd Németh, déclarait que « la Hongrie doit être débarrassée des pseudos ONG de l’empire Soros. Le contexte international le permet désormais ». Le lendemain, il rajoutait à l’émoi en s’autorisant même à désigner ses cibles : Transparency International, Hungarian Civil Liberties Union (TASZ) et le Comité Helsinki. Jeudi, le chef du cabinet du Premier ministre, János Lázár, le recadrait quelque peu en affirmant : «Je ne veux pas me distancer de mon collègue député, mais c’est difficile d’adhérer à son style…». De son coté, Szilárd Németh rétro-pédalait lui aussi sur la radio d’opposition Klubrádió en disant ne plus vouloir se débarrasser des ONG, préférant mettre en avant le soucis de transparence.

Recadré donc, mais pas désavoué pour autant. «L’homme d’affaires américain George Soros a répété à maintes reprises qu’en l’absence d’une vraie opposition, ce sont lui et ses réseaux qui représentent l’opposition en Hongrie. Donc les gens ont le droit de savoir qui sont ses agents en Hongrie», a aussi déclaré M. Lázár.

Le Président de l’Open Society Foundations, Christopher Stone, lui a rétorqué : «Les fondations Open Society soutiennent les initiatives et les organisations créées par les citoyens eux-mêmes. En Hongrie, nous finançons plus de soixante ONG qui travaillent sur des questions comme la promotion du journalisme indépendant, La lutte contre la corruption et la lutte contre la discrimination. Les fondations de l’Open Society ne sont pas l’opposition, ni en Hongrie, ni ailleurs. Nous sommes les promoteurs d’un débat ouvert».

Cependant, il ne s’agit plus désormais de cibler spécifiquement les ONG qui reçoivent un soutien financier de l’Open Society Foundations de George Soros, ce qui représenterait de toute façon une entreprise tout à fait anti-Constitutionnelle et vouée à l’échec, comme l’avait souligné mercredi András Schiffer, l’ancien président du parti Une autre politique est possible.

Le ministère de la Justice, a fait savoir János Lázár, est en charge de préparer un texte de loi «qui s’appliquera à toutes également», a assuré M. Lázár. Son contenu n’est pas encore connu, mais il s’agit vraisemblablement de donner au gouvernement accès à l’ensemble des données relatives à leur financement et au patrimoine de leurs dirigeants. Si le ton employé ressemble en tous points à celui de Vladimir Poutine, la législation entrevue serait inspirée de celle en vigueur en Israël, se défend le gouvernement.

L’effet Trump

Ce nouveau contexte international, évoqué par Szilárd Németh, c’est bien entendu la prise de pouvoir imminente de Donald Trump aux États-Unis qui semble donner des ailes aux populistes au pouvoir à Budapest. Rappelons que Viktor Orbán avait été le seul dirigeant européen à accueillir son élection en novembre avec enthousiasme (Lire L’élection de Trump, a fucking good news pour Viktor Orbán !).

Fin décembre, le Premier ministre hongrois avait donné le ton en dénonçant une énième fois l’influence de George Soros et en proclamant 2017 « l’année de rébellion des Européens chrétiens et nationaux de notre espèce contre les forces libérales et globalistes ». Idéologiquement proche de Vladimir Poutine et avec Trump à la Maison Blanche, celui-ci profite d’un alignement des astres inédit pour continuer à renforcer son pouvoir personnel et pour mener à bien son projet de construction d’une «démocratie illibérale» à mille lieues de la «société ouverte» prônée par George Soros. Son opposition se recompose très lentement et l’Union européenne semble se désintéresser de la Hongrie, focalisée sur la Pologne qui s’est engagée dans la même voie. Alors en faisant taire ces ONG très influentes dans les grands médias étrangers, Orbán se débarrasserait d’adversaires encombrants. Il y a peu de risques qu’il y parvienne, mais cela lui permet de toute façon de focaliser le débat et l’opinion publics sur un nouveau bouc-émissaire. Et c’est sans doute là son objectif premier.

Le Fidesz cible George Soros, son «premier opposant»

Categories: PECO

3,8 millions de téléspectateurs sur TF1 pour le premier débat de la primaire à gauche

Le Monde / Politique - Fri, 13/01/2017 - 11:06
Au mois d’octobre, 5,6 millions de personnes avaient suivi le premier débat entre les candidats de la primaire de la droite, également diffusé sur TF1.
Categories: France

[Revue de presse] Brexit : la confusion règne au sein du gouvernement de Theresa May

Toute l'Europe - Fri, 13/01/2017 - 11:00
Encore un couac dans la gestion du Brexit par le gouvernement May. Mercredi 11 janvier, le ministre britannique de l'Immigration Robert Goodwill a laissé entendre que les chefs d'entreprise britanniques devraient payer une taxe de 1 000 livres (environ 1 150 euros actuellement) pour l'embauche de travailleurs qualifiés européens. Face aux inquiétudes suscitées par cette annonce au sein du patronat britannique, la cheffe du gouvernement est revenue sur les déclarations de son ministre. Un événement révélateur de la direction très incertaine que prend le Brexit.
Categories: Union européenne

58% de taux de remplissage des barrages suite aux dernières précipitations.

Algérie 360 - Fri, 13/01/2017 - 11:00

Le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelkader Ouali, a indiqué jeudi que le taux de remplissage des barrages avait avoisiné les 58% suite aux dernières précipitations enregistrées dans plusieurs régions du pays. 

Dans une déclaration à la presse en marge d’une séance plénière consacrée aux questions orales à l’Assemblée Populaire Nationale (APN), M. Ouali a fait savoir que «les précipitations importantes de ces derniers jours ont été à l’origine d’un taux remplissage des barrages à près de 58%, un taux appelé à augmenter dans les prochains jours».

Un taux de remplissage de l’ordre de 90% a été enregistré au niveau de plus de dix barrages et 60% au niveau de 30 autres, selon les chiffres avancées par le ministre, précisant que l’Algérie «se trouve en bonne position en matière de disponibilité des ressources en eau, dans la mesure où la saison des pluies n’est pas encore arrivée à terme».

Répondant à une question d’un membre de l’APN sur le retard enregistré dans la réalisation des stations de dessalement et la révision à la hausse de leurs coûts, le ministre a indiqué que «le recours au dessalement de l’eau de mer est un choix stratégique à dimension social et économique qui ne peut être abandonné malgré ces coûts exorbitants».

Les onze stations de dessalement réalisées ont permis de produire plus de 2,1 millions mètres cubes (m3) par jour, soit 800 millions m3 annuellement, ce qui avoisine le volume du plus grand barrage en Algérie (Barrage de Beni Haroun), a précisé M. Ouali.

Ces quantités permettent d’alimenter en eau potable, près de sept millions de citoyens des wilayas côtières, et le transfert des eaux conventionnelles en contre partie vers le secteur agricole afin de doubler les surface irriguées, créer de l’emploi et atteindre l’autosuffisance alimentaire, a ajouté le ministre.

Ces projets sont venus pallier le manque qu’a connu l’Algérie en matière d’eaux conventionnelles (de surface et nappes phréatiques) et d’assurer l’alimentation des régions côtières en eau potable, a-t-il encore ajouté.

Dans ce contexte, le ministre a cité la station de dessalement de Meqtaâ d’Arzew (Oran), plus grande station de dessalement en méditerrané et en Afrique avec une capacité de production avoisinant les 500.000 M3/jour.

La station -entrée en service en juillet dernier- permettra d’alimenter en eau potable plusieurs wilayas de l’ouest du pays, dont Oran ainsi qu’une partie de Mascara, Relizane et Tiaret.

Le recours aux stations de dessalement de l’eau de mer est la solution idoine à la problématique de l’eau au niveau des wilayas côtières, et a permis en outre à l’Algérie de maîtriser cette technologie faisant d’elle ainsi l’un des pays leaders dans ce domaine.

Le quota en eaux destiné à la wilaya d’Ouargla avoisine le double de ses besoins

Répondant à une autre question sur la rareté de l’eau potable dans la wilaya d’Ouargla, M. Ouali a affirmé que cette wilaya ne souffrait d’aucun dysfonctionnement dans l’approvisionnement en eau potable, car «la quantité d’eau fournie est de l’ordre de 320.000 m3/j, ce qui équivaut le double des besoins de la région, qui avoisinent 177.000 m3/jour».

Le ratio par individu dans cette wilaya atteint 370 litres/jour, dépassant ainsi le double de la moyenne nationale escomptée qui est de l’ordre de 180 litre/j.

La wilaya d’Ouargla, ajoute M. Ouali, a été approvisionnée ces dernières années, par des quantités supplémentaires estimées à 164.000 m3/j , à travers 29 nouveaux forages, ce qui a permis de porter leur nombre à 123 pour ainsi atteindre la capacité actuelle en terme de production.

En outre, et selon les chiffres avancés par le ministre, 471 km de réseaux de distribution d’eau – dont la longueur actuelle dépasse les 2.400 km, soit un taux de couverture à 95%- ont été réalisés.

Pour ce qui est des capacités de stockage, Ouargla demeure en « bonne» position, et dispose de 94 réservoirs d’une capacité de 87.000 m3.

Concernant la qualité de l’eau, le secteur des ressources hydriques a réalisé 10 stations de dessalement et déminéralisation, dont 9 à Ouargla avec une capacité globale de 70.000 m3/j , et la dixième à Touggourt avec une capacité de 34.000 m3/j.

Par ailleurs, l’Etat a affecté pour cette wilaya durant la période comprise entre 2000 et 2016, une enveloppe financière de 70 milliards de dinars, pour un meilleur approvisionnement en eau potable tant au plan qualificatif que quantitatif.

De plus, une enveloppe supplémentaire de 600 millions DA a été débloquée en vue de rénover et améliorer le réseau de distribution d’eau, a ajouté le ministre.

Categories: Afrique

Eliminatoires de la CAN 2019: l’Algérie dans groupe D avec le Togo, le Bénin et la Gambie.

Algérie 360 - Fri, 13/01/2017 - 10:50

La sélection algérienne de football a hérité du Togo, du Bénin et de la Gambie dans le groupe D, lors du tirage au sort de la Confédération africaine de Football (CAF) jeudi 12 janvier 2017 pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2019, qui aura lieu au Cameroun.

Au terme des six journées programmées de juin 2017 à novembre 2018, le premier de chaque groupe se qualifiera pour la CAN 2019. Les trois meilleurs deuxièmes de l’ensemble des groupes seront également qualifiés.

Des chocs sont à prévoir lors de ces éliminatoires. Dans le groupe J, la Tunisie devra en découdre avec l’Egypte. Le groupe E verra l’Afrique du Sud affronter le Nigeria tandis que le Maroc jouera contre Cameroun dans le groupe B.

Categories: Afrique

Bouira: une intoxication alimentaire fait 140 victimes.

Algérie 360 - Fri, 13/01/2017 - 10:46

Environ 140 personnes ont été victimes jeudi 12 janvier 2017 d’une intoxication alimentaire à Chorfa dans la wilaya de Bouira, après avoir pris part à un repars collectif organisé à l’occasion du nouvel an berbère Yennayer, rapportent plusieurs médias.

Selon le quotidien El Khabar, citant le médecin généraliste Dahak Hamid à l’EPH de M’chedallah, les victimes, âgées de 5 à 70 ans, ont mangé du couscous lors d’une fête organisée en début de soirée pour célébrer le nouvel an berbère, Yennayer, dans la commune de Chorfa.

Les premiers symptômes de cette intoxication, dont des diarrhées et des vomissements sont immédiatement apparus, rajoute-t-il.

Les victimes ont été transférées vers l’EPH M’chedallah, où elles ont été prises en charge avant de rentrer chez elles. Cinq autres victimes « sont toujours sous surveillance médicale par principe de précaution mais leurs états ne sont préoccupants », conclut M. Dahak.

La commune de Chorfa a par la suite fait savoir que les analyses menées sur le plat suspecté d’être à l’origine de cette intoxication ont révélé que le couscous était avarié. La nourriture était ainsi mal conservée avant d’être servie aux participants de cette fête.

Categories: Afrique

Chammal : Le nombre de frappes françaises contre l’État islamique a presque doublé en 2016

Zone militaire - Fri, 13/01/2017 - 10:45

  Après les attentats de Paris et de Saint-Denis du 13 novembre 2015, la force Chammal – nom de la participation française à l’opération anti-jihadiste Inherent Resolve, dirigée par les États-Unis – a vu son activité significativement augmenter. Ainsi, en 2016, l’aviation française (armée de l’Air et aéronavale) a effectué 684 frappes contre les positions […]

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Categories: Défense

Concert : Finzi Mosaïque Ensemble

Courrier des Balkans - Fri, 13/01/2017 - 10:45

FINZI MOSAÏQUE ENSEMBLE
Vendredi 13 janvier
La Marbrerie
21 Rue Alexis Lepere, 93100 Montreuil
Métro : Ligne 9 Mairie de Montreuil
PAF : 8€-10 €
Le Finzi Mosaïque Ensemble célèbre « La Buena Hora », un hymne à l'amour qui traverse la Méditerranée, d'une rive à l'autre.
Ils viennent de Roumanie, de Turquie, d'Espagne et de France… C'est toutefois dans le milieu balkanique et tsigane parisien que se lient les membres du groupe. Gilles Finzi, le guitariste, fédère sa pétillante équipe autour d'une (...)

Categories: Balkans Occidentaux

Nem lesz büntetendő a családon belüli erőszak

Posztinfo.hu / Oroszország - Fri, 13/01/2017 - 10:44

Az orosz parlament alsóháza 368 igen, egy nem és egy tartózkodás mellett első olvasatban megszavazta azt a törvényjavaslatot, ami kivenné a családon belüli erőszak bűntettét a büntetőtörvénykönyvből.  A javaslat még egyszer vissza fog kerülni a parlament elé.

Ha akkor is elfogadják, akkor a törvény értelmében a családon belüli erőszak, azaz ha valaki egy rokonát bántalmazza, közigazgatási szabálysértés lesz, és csak akkor lehet büntetőügyet indítani ez alapján, ha egy évben legalább két alkalommal előfordult.

Kivételt képez majd az az eset, ha a családon belüli erőszakot huliganizmus keretében követték el, vagy gyűlölet motiválta. Ilyenkor az elkövetőt közmunkára is foghatják, de akár kétévnyi börtönbüntetést is kaphat.

A törvényjavaslatot megalkotó Jelena Mizulina korábban arról beszélt, hogy nincs az rendben, hogy valaki két évet ül börtönben ha pofon vágja saját gyerekét, miközben ha a szomszéd teszi meg ugyanezt akkor az csak szabálysértés.

A most elfogadott javaslat az egészségkárosulással nem járó verésre vonatkozik, beleértve a vágásokat, véraláfutásokat, zúzódásokat. Az orosz jog jelentősen eltér a Magyarországon ismert testi sértés fogalmától, többlépcsős megkülönböztetést használ. Ennek legenyhébb fokozata az ütlegelés, verés.

Categories: Oroszország és FÁK

Segítség amely célba ér...Célba ért!!!

Afrikai Magyar Egyesület - Fri, 13/01/2017 - 10:44

Ahogy arról már egy novemberi cikkünkben hírt adtunk, a Magyar Afrika Társaság adományba kapott 11 varrógépet, amelyek akkor útjukra  indultak Afrika felé, ahova aztán sikeresen megérkeztek és nemrég birtokukba is vették a boldog tulajdonosok.

Categories: Afrika

« On accueille toujours les étrangers en Hongrie avec des costumes traditionnels »

HU-LALA (Hongrie) - Fri, 13/01/2017 - 10:41
József Liszka est ethnologue, archéologue de 60 ans cette année, maître de conférences à l’Université magyarophone János Selye de Komárno, en Slovaquie. Il fait des recherches dans le domaine du folklore hongrois, de la religiosité populaire et sur le terrain des rapports interethniques et interculturels. Interview réalisée par Péter Ráczi pour Vasárnapi Hírek. La version originale de cet article a été publiée le 30 décembre 2016 dans Vasárnapi Hírek sous le titre « Egészen Magyar » (Complètement hongrois). La traduction en français a été réalisée par Paul Maddens. Ces temps-ci, le sentiment national hongrois se renforce de façon spectaculaire et il s’exprime par opposition à l’idée européenne (ou seulement contre l’Union européenne). L’accent est mis également sur l’Etat Nation. A quoi cela est-il dû ? Jozsef Liszak photographié par Ádám Draskovics pour « Vasárnapi Hírek ».

Certains désirent contre balancer les tentatives homogénéisantes de l’UE (un cauchemar pour certains) par le renforcement des traditions nationales. En même temps, des dizaines d’années avant l’intégration l’idée avait été formulée selon laquelle la réaction à la globalisation serait l’accroissement de la demande pour plus de culture nationale, régionale et locale, ainsi que la réanimation et le souci des traditions et du folklore.

Alors peut-on dire qu’il s’agit d’une réelle exigence sociale à laquelle les politiciens ne font que se raccrocher ?

La politique a toujours récupéré le folklore, quelle que soit l’idéologie au pouvoir en Hongrie et n’importe où dans le monde. On accueille toujours les étrangers en Hongrie avec des groupes de danses en costumes traditionnels, alors que dans beaucoup de cas si on observe leurs origines, ils n’ont rien de nationaux, mais sont seulement proclamés comme tels. Il en est ainsi des broderies de Kalocsa[1]Kalocsa : ville située environ à 110 km au sud de Budapest, célèbre pour ses broderies et son paprika. jQuery("#footnote_plugin_tooltip_1").tooltip({ tip: "#footnote_plugin_tooltip_text_1", tipClass: "footnote_tooltip", effect: "fade", fadeOutSpeed: 100, predelay: 400, position: "top right", relative: true, offset: [10, 10] }); ou des broderies « matyó[2]Matyó : groupe ethnique hongrois particulier dont le territoire d’implantation est situé à l’ouest de la ville de Miskolc. jQuery("#footnote_plugin_tooltip_2").tooltip({ tip: "#footnote_plugin_tooltip_text_2", tipClass: "footnote_tooltip", effect: "fade", fadeOutSpeed: 100, predelay: 400, position: "top right", relative: true, offset: [10, 10] }); » destinées à faire des cadeaux aux touristes. Elles ne sont pas typiquement « hongroises », mais seulement caractéristiques d’une région, elles sont devenues représentatives de la Hongrie pour le monde extérieur.

Ce n’est pas différent dans le cas de la Puszta[3]Puszta : littéralement « steppe », désigne la grande plaine située à l’est de Budapest jQuery("#footnote_plugin_tooltip_3").tooltip({ tip: "#footnote_plugin_tooltip_text_3", tipClass: "footnote_tooltip", effect: "fade", fadeOutSpeed: 100, predelay: 400, position: "top right", relative: true, offset: [10, 10] });. Mais à quoi attribuer le fait que la culture populaire, la plupart du temps par le biais de la politique, représente la culture nationale ?

On peut faire remonter à l’époque des efforts de constitution des nations du début du 19e siècle et de la fin du 18e en Europe le fait qu’une situation aussi « déformée » voie le jour. Les membres de la couche dirigeante parlaient pour la plupart allemand et français, tandis que la langue officielle était le latin et seule la paysannerie parlait la langue nationale, dans notre cas le hongrois. L’exigence d’élaborer une culture nationale les a amenés à découvrir la culture de la paysannerie et pour affiner la langue nationale, la poésie populaire et ainsi de suite… Dans les faits, une culture populaire idyllique – je veux dire une image de celle-ci – s’est construite au 19e siècle, qui pour certains est la base de la culture nationale.

Pourtant, bien qu’elle se soit épanouie plus tardivement, il n’en existe pas moins une culture urbaine.

Ceux qui proclament l’opposition de la culture urbaine et de la culture populaire sont ceux qui considèrent celle-ci comme le pilier principal de la culture nationale. Par contre la culture hongroise est hétérogène. Elle intègre les œuvres de György Kurtág, Imre Kertész, Péter Eszterhazy, pour ne mentionner que quelques exemples.

Alors ceux qui suscitent de l’antipathie à l’égard de la culture populaire entendue comme culture nationale n’ont pas raison non plus en disant qu’elle leur est étrangère car ils ne la rencontrent que rarement dans les « táncház »[4]Ces « maisons de danse » sont des endroits où les gens se rendaient pour apprendre ensemble les danses traditionnelles grâce à l’aide des danseurs les plus avancés, par exemple dans une maison de la culture jQuery("#footnote_plugin_tooltip_4").tooltip({ tip: "#footnote_plugin_tooltip_text_4", tipClass: "footnote_tooltip", effect: "fade", fadeOutSpeed: 100, predelay: 400, position: "top right", relative: true, offset: [10, 10] });.

Ce sont des questions complexes. Il est vrai que la culture paysanne traditionnelle a disparu mais certains éléments sont devenus une partie de la culture moderne d’aujourd’hui. Le poème de János Arany intitulé « Cercle familial » est incompréhensible sans certaines connaissances ethnographiques. Ce serait par contre une erreur de croire que l’identité première de la paysannerie hongroise aurait été de tout temps la « hungarité », le fait d’être hongrois. La culture nationale hongroise en tant que facteur déterminant de l’identité a été diffusée secondairement par l’école, en tant qu’élément appris, si vous voulez comme construction artificielle. D’autre part la culture populaire est le propre d’une couche d’artisans, de paysans, qui continue à transmettre oralement ses expériences et qui vit du travail manuel. Elle peut être présente dans d’autres milieux mais dans d’autres proportions. Par exemple dans le roman de Thomas Mann intitulé La maison Buddenbrook le personnage du sénateur cache dans son portefeuille des écailles de poisson à Noël pour avoir de la chance dans l’année, ce qui est un procédé universel de la magie analogique. A côté de cela bien sûr on peut trouver dans la culture du peuple étudiée par l’ethnographie des éléments de la « grande » culture

Il y en a cependant qui combattent certains phénomènes culturels qu’ils qualifient d’étrangers, par exemple la folie de la Saint-Valentin…

On pourrait protester avec autant de force contre le sapin de Noël et le petit lapin de Pâques… Nous savons d’où ils viennent et quand ils se sont répandus chez nous.

La couronne de l’Avent, elle, au contraire, suit des traditions hongroises très anciennes.

Ah ! bien sûr …chez nous elle remonte à 1989 ! C’est à ce moment-là, qu’elle s’est répandue dans le bassin des Carpates. Selon une étude que nous avons faite en 1999 dans le sud de la Slovaquie, elle était à la mode chez les jeunes et les diplômés. Dix ans plus tard, on ne pouvait plus montrer de telles différences. Si je demande à mes étudiants de dire jusqu’à quand elle remonte, ils répondent qu’elle a toujours existé. C’est légitime car eux sont nés dedans, c’est ainsi que des éléments antérieurement étrangers s’insèrent dans la culture.

Alors prenons un véritable « hungarikum » (terme désignant un élément spécifiquement hongrois), le « kürtös kalacs » (friandise se présentant comme un cylindre de pâte cuite au-dessus de la braise, ndlr).

A Prague ils le présentent comme une nourriture ancestrale et en Allemagne comme une spécialité locale, mais pour l’essentiel toutes les nations d’Europe le connaissent. Il existe aussi des kürtöskalács slovaques de la ville de Szakolca (Szkalica en slovaque, ndlr) et il a été clairement démontré que l’on doit son origine au cuisinier sicule József Gvadányi. Par ailleurs, la technique en elle-même est grecque : cuire sur les braises une pâte enroulée sur un cylindre de bois. Elle s’est répandue sur tout le continent, avec chacun sa façon de l’aromatiser.

De même qu’il existe des variantes des contes populaires que nous reconnaissons comme les nôtres.

C’est comparable. Ces jours-ci, un conte populaire roumain intitulé « Les garçons changés en corbeaux » a été lu à la radio. Ce conte est répandu dans toute l’Eurasie, il est raconté dans quantité de langues avec plus ou moins de différences. En Hongrie, chez János Kriza (ethnographe transylvain du 19e siècle), ce conte figure comme « Csóka lányok » (des filles choucas) ; dans la collection de Grimm, il y a trois variantes mais il existe aussi les variantes tchèque et slovaque. Dans la culture populaire il n’y a pas de frontière linguistique.

Comment peut-on définir tout de même la culture hongroise ? Qu’est ce qui fait que c’est hongrois ? Quel est le plus petit dénominateur commun ?

Regardons en utilisant l’analogie avec l’oignon de Peer Gynt. Qu’est ce qui est hongrois ? décortiquons l’une des couches (culturelles) de l’oignon, nous voyons qu’elle existe chez d’autres également alors nous continuons à éplucher jusqu’à ce qu’il n’existe plus rien. L’essentiel de la « magyarité » est dans le tout de même que l’essentiel de l’oignon est la totalité de l’oignon. On peut lire lire dans le Lexique Ethnographique Hongrois à l’article « élément ethnique spécifique » que c’est un phénomène culturel caractéristique d’un groupe ethnique dans son ensemble, répandu sur l’ensemble de son territoire d’implantation et seulement à cet endroit. En dehors de la langue, je ne connais aucun phénomène culturel de la sorte. Seule la langue différencie les Hongrois de leur environnement. Curieusement le lexique ne donne pas non plus d’exemple.

Pour beaucoup, il est sûrement difficile d’accepter la métaphore de l’oignon pour définir l’identité hongroise et de digérer le fait qu’il n’y a pas de réponse simple à la question de l’identité culturelle des Hongrois (de la même façon que dans la question de leur origine ou dans celle des parentés linguistiques du hongrois). Comment faites-vous pour adoucir l’anxiété qui en découle ?

Avec de l’eau, qui plus est avec l’eau du Danube. J’ai l’habitude de démontrer le concept de culture à mes étudiants en leur demandant d’imaginer devant eux la rivière Inn bleue verte et le Danube gris vert confluant à Passau …et qu’on continue d’appeler Danube bien que cela n’aille pas de soi. A partir de sa source jusqu’à la Mer Noire combien d’affluents l’enrichissent tout comme les influences extérieures notre culture nationale, et nous la disons nationale tout de même. Nous sommes venus de l’Asie centrale et en cours de route, énormément de choses nous ont influencé, se sont incrustées dans notre culture de façon organique. A partir du moment où les porteurs de culture la ressentent comme « leur », c’est seulement pour les chercheurs que son origine est un problème.

La conviction du gouvernement hongrois est que le plus qu’il est possible de donner à un élève hongrois « c’est qu’il soit un bon chrétien et qu’on l’éduque pour en faire un bon hongrois ». Qu’en est-il en Slovaquie ?

La question est complexe. L’enseignement dans les écoles hongroises de Slovaquie se fait dans le cadre du programme officiel slovaque. A côté de cela, les Hongrois de Slovaquie s’organisent dans deux camps, même dans ce genre de questions. Récemment, j’ai pris la parole dans une assemblée commémorative d’une organisation de hongrois slovaques et, tout en soulignant l’importance de l’enseignement dans la langue maternelle, j’ai fait remarquer qu’il ne suffit pas que l’école soit hongroise, elle doit aussi être de bon niveau, faute de quoi, les Hongrois inscriront leurs enfants dans des écoles slovaques éventuellement de meilleur niveau. En même temps, j’ai déclaré indispensable qu’il y ait également un enseignement de la langue slovaque de bon niveau. Qu’est-ce qu’on m’a mis dans la figure pour avoir dit cela ! Il ne faut pas, qui plus est, il est nuisible d’insister sur le niveau ou sur la connaissance de la langue slovaque (celui qui en a besoin de toute façon il l’apprendra …), il suffit que l’enseignement soit hongrois. Avec mon intervention, à propos de laquelle je croyais que ce pouvait être la base d’un minimum national, mais j’ai pourtant réussi à diviser cette association aussi.

Notes   [ + ]

1. ↑ Kalocsa : ville située environ à 110 km au sud de Budapest, célèbre pour ses broderies et son paprika. 2. ↑ Matyó : groupe ethnique hongrois particulier dont le territoire d’implantation est situé à l’ouest de la ville de Miskolc. 3. ↑ Puszta : littéralement « steppe », désigne la grande plaine située à l’est de Budapest 4. ↑ Ces « maisons de danse » sont des endroits où les gens se rendaient pour apprendre ensemble les danses traditionnelles grâce à l’aide des danseurs les plus avancés, par exemple dans une maison de la culture function footnote_expand_reference_container() { jQuery("#footnote_references_container").show(); jQuery("#footnote_reference_container_collapse_button").text("-"); } function footnote_collapse_reference_container() { jQuery("#footnote_references_container").hide(); jQuery("#footnote_reference_container_collapse_button").text("+"); } function footnote_expand_collapse_reference_container() { if (jQuery("#footnote_references_container").is(":hidden")) { footnote_expand_reference_container(); } else { footnote_collapse_reference_container(); } } function footnote_moveToAnchor(p_str_TargetID) { footnote_expand_reference_container(); var l_obj_Target = jQuery("#" + p_str_TargetID); if(l_obj_Target.length) { jQuery('html, body').animate({ scrollTop: l_obj_Target.offset().top - window.innerHeight/2 }, 1000); } }
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Bientôt des munitions biodégradables sur les stands de tir de l'US Army?

Lignes de défense - Fri, 13/01/2017 - 10:39

Des munitions biodégradables ? Bonne idée; ça permettrait de ne plus polluer les champs (de tir, de manoeuvre et de bataille) et d'éviter de longs et coûteux programmes de déminage. Sauf que la technologie n’existe pas encore et que l’on continuera malheureusement pendant longtemps à utiliser des métaux lourds et des alliages aussi polluants que corrosifs et dont la durée de vie se compte en dizaines, voire centaines d’années (photos DoD).

Pourtant l’intérêt des munitions biodégradables (donc moins dangereuse pour l’environnement mais pas moins pour l’homme ou l’animal qu’elles sont supposées atteindre) n’est pas inédit. Un brevet a même été déposé aux USA, en 2006, par Patrick Epling qui a mis au point une munition soluble dans l’eau froide ("cold water-soluble and biodegradable ammunition"). Un autre brevet, déposé en 2014, propose des munitions de chasse aux étuis biodégradables en thermoplastique constitué par un mélange de deux polyesters.

En France, des munitions biodégradables, sans métaux lourds, existent aussi pour la chasse (avec des bourres solubles dans l’eau), le tir sportif, l’airsoft.

A son tour, le ministère américain de la Défense, le DoD, s’est décidé à apporter sa contribution à la protection de l’environnement.

Lui qui brûle pour près de 15 milliards de dollars par an en carburant s’est déjà penché sur ce sujet. Il a ainsi développé le recours aux biocarburants puisqu’un rapport de la Rand Corporation publié en juillet 2011 le recommandait. Sauf que le "bio-fuel" est cinq fois plus cher que le carburant pour avion traditionnel. Malgré ces prix prohibitifs, l’US Air Force et l’US Navy espèrent que d’ici à 2020, 50 % de leur consommation seront couverts par des biocarburants.

Côté munitions militaires, c’est encore plus délicat. Comme on dit, la munition fait la différence et ses qualités balistiques et perforantes importent davantage que sa capacité biodégradable. Les balles des munitions de guerre peuvent être expansives, blindées, perforantes, à fragmentations mais les tireurs leur demandent rarement d’être "éco-friendly".

Le DoD a lancé, fin octobre 2016, un appel d’offres portant sur le développement de munitions d’entraînement biodégradables chargées de graines qui produiront des plantes dépolluantes. Il est vrai que les militaires US passent rarement un coup de balai après des exercices à balles (réelles ou non) et que des tonnes de débris sont abandonnées sur les champs de tir et de manœuvre (pour les champs de bataille, on verra plus tard).

Le programme est piloté par le Small Business Innovation Research. L’appel d’offres (lire ici), intitulé : "Biodegradable Composites with Embedded Seeds for Training Ammunition", est ambitieux : il s’agit de développer des munitions dont les étuis biodégradables (alliant plastique et bambou par exemple) libéreront des projectiles contenant des graines respectueuses de l’environnement et tueuses de débris polluants. Le ministère, conscient des difficultés, a donc décidé de commencer par le développement d’obus d’entraînement de calibre de 40 à 120 mm dont les étuis sont de taille respectable.

Si les résultats sont probants, la phase deux du projet verra la réalisation de tests balistiques et l’étude d’une éventuelle production industrielle.

Toutes les idées sont les bienvenues. Il faut juste les avoir avant le 8 février prochain.

Autre avis: celui qui porte sur des "Polymer-Cased Ammunition for Small Arms and Cannon Ammunition" (lire ici). Il s'agit de réduire d'un tiers le poids des étuis.

Categories: Défense

EU-Parlament gibt grünes Licht für Oettingers Ressortwechsel

Euractiv.de - Fri, 13/01/2017 - 10:39
Günther Oettinger darf das Haushalts- und Personalressort der Kommission übernehmen. Eine mögliche Ernennung zum Vize-Präsidenten stößt allerdings in Teilen des Haushaltskontrollausschusses auf Widerstand.
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Mélenchon et le PCF divisés sur les législatives

Le Monde / Politique - Fri, 13/01/2017 - 10:35
La bataille des investitures attise les tensions entre les deux alliés.
Categories: France

Primaire à gauche : le revenu universel crée un nouveau clivage

Le Monde / Politique - Fri, 13/01/2017 - 10:35
La proposition portée par Benoît Hamon a été rejetée par les autres candidats à la primaire pendant le premier débat télévisé.
Categories: France

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