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La carte du commerce mondial est en train d'être redessinée, et l'Afrique n'accepte plus de rester le simple fournisseur mondial de matières premières. Ces dernières années, une révolution silencieuse a émergé : les États africains renégocient leur place dans l'économie mondiale. Le continent établit désormais une nouvelle génération d'accords commerciaux avec l'Asie, l'Europe et les États-Unis, axés non pas uniquement sur l'extraction des ressources, mais sur l'industrialisation, la production locale et la création de valeur.
Du modèle d'exploitation au modèle de partenariat.
Pendant des décennies, le rôle de l'Afrique dans le commerce international s'est défini par l'exploitation. Les puissances étrangères extrayaient minerais, pétrole et produits agricoles à bas prix puis les raffinaient et les revendaient à l'étranger. Les profits quittaient le continent, tandis que pauvreté et dépendance restaient. Aujourd'hui, cette dynamique change. De nombreux gouvernements africains exigent que les accords commerciaux incluent désormais des conditions de production locale, de transfert technologique et de création d'emplois.
Des pays comme le Ghana, le Kenya, le Rwanda et la Côte d'Ivoire ont mis en place des politiques imposant que des étapes de la chaîne de valeur, notamment la transformation, l'emballage et le branding, restent sur le sol africain. C'est un tournant dans l'identité économique du continent : passer du rôle de fournisseur de cacao brut, de café ou d'or, à celui de producteur de chocolat fini, de café torréfié et de métaux raffinés.
Les Nouveaux Corridors Commerciaux
1. Afrique - Asie
Les échanges avec l'Asie, menés par l'Inde, le Japon et la Corée du Sud, évoluent vers une coopération industrielle plutôt qu'un simple commerce import-export. Le rôle de l'Inde dans le corridor IMEC et l'investissement japonais dans des usines d'assemblage automobile en Afrique de l'Est illustrent un nouveau modèle fondé sur la coproduction et les chaînes de valeur partagées. La Chine, elle aussi, passe progressivement des concessions minières à des partenariats industriels, même si les dirigeants africains exigent désormais plus d'équité, de transparence et de responsabilité environnementale.
2. Afrique - Europe
La nouvelle stratégie commerciale de l'Union européenne, illustrée par des initiatives comme Global Gateway et les accords de partenariat économique (APE), vise à renforcer les industries africaines. L'Europe met l'accent sur un approvisionnement durable, la coopération énergétique verte et le développement industriel. Les investisseurs européens commencent à voir l'Afrique comme une base de production pour les technologies vertes, les produits pharmaceutiques et le textile, bénéficiant de la jeunesse du continent et de sa proximité géographique.
3. Afrique - États-Unis
Dans le cadre de l'AGOA et des futurs accords prévus pour lui succéder, les États-Unis encouragent l'exportation africaine de produits finis plutôt que de matières premières. Les entreprises américaines investissent dans des pôles industriels africains, notamment dans les secteurs du textile, de l'habillement et de l'agro-transformation. Cette orientation reflète l'objectif de Washington de construire des partenariats commerciaux fiables en dehors de la sphère chinoise, tout en soutenant la gouvernance démocratique et la transparence.
L'Industrialisation : le Cœur de la Nouvelle Stratégie
La nouvelle vision du commerce africain repose sur un principe : produire en Afrique, exporter depuis l'Afrique et conserver les profits en Afrique. Cela implique de développer des infrastructures, des systèmes logistiques et des zones industrielles permettant une production à grande échelle. Les gouvernements africains planifient des zones économiques spéciales où investisseurs locaux et étrangers peuvent développer des usines pour transformer des produits agricoles, raffiner des minerais ou assembler des produits finis.
Par exemple :
• Le cacao peut être transformé localement en chocolat haut de gamme au Ghana et en Côte d'iVoire.
• La torréfaction et l'emballage du café peuvent être intensifiés en Éthiopie et en Ouganda
• La vanille, le beurre de karité et les fruits tropicaux peuvent devenir des piliers de l'industrie cosmétique et alimentaire biologique à Madagascar, au Nigeria et au Kenya.
Cette transformation nécessite des réseaux logistiques solides : ports modernes, systèmes douaniers numériques et lignes ferroviaires efficaces, soutenus par des accords commerciaux garantissant des tarifs justes et des réglementations prévisibles.
Rivaliser avec la Chine et S'ouvrir au Monde
L'essor de l'Afrique comme hub manufacturier crée un nouvel équilibre mondial. Alors que les coûts de main-d'œuvre augmentent en Asie, de nombreuses entreprises internationales regardent vers l'Afrique comme nouvelle frontière de production. Avec les infrastructures et la gouvernance adéquates, les pays africains peuvent concurrencer la Chine dans certains secteurs, notamment la transformation agro-industrielle, les textiles légers et les composants d'énergie renouvelable.
Cependant, cette concurrence n'exclut pas la coopération. L'avenir de l'Afrique repose sur des partenariats associant capital du Golfe, technologie occidentale et main-d'œuvre et ressources africaines. Une telle coopération triangulaire pourrait redessiner les flux commerciaux mondiaux et positionner l'Afrique comme base de production et comme marché de consommation de plus d'un milliard de personnes.
Recommandations pour la Prochaine Décennie
1. Investir dans les infrastructures : chemins de fer, ports, énergie et haut débit doivent constituer la base des nouveaux projets commerciaux.
2. Créer des clusters industriels : encourager des corridors régionaux reliant agriculture, logistique et industrie.
3. Réformer les systèmes tarifaires : simplifier les procédures douanières dans le cadre de la ZLECAf (AfCFTA).
4. Construire la Marque Afrique : soutenir les entrepreneurs africains dans la création de marques mondiales dans l'alimentaire, la mode et la technologie.
5. Négocier intelligemment : exiger dans chaque accord des dispositions pour le transfert de technologie, le développement des compétences et la participation locale.
Un Continent qui Réaffirme sa Valeur
L'ère de l'exploitation touche à sa fin. Le monde reconnaît désormais que l'Afrique n'est pas seulement une source de matières premières, mais un immense marché créatif capable de produire, d'exporter et d'innover. Les nouveaux accords commerciaux sont plus que des textes économiques : ce sont des déclarations de souveraineté et d'ambition.
Alors que l'Afrique renforce ses relations avec l'Asie, l'Europe et les États-Unis, elle se trouve à l'aube d'une maturité industrielle. La prochaine décennie déterminera si elle reste un maillon de la chaîne d'approvisionnement mondiale ou devient un partenaire à part entière dans la construction de la prospérité mondiale.
Rédigé par Samuel Shay, Entrepreneur et Conseiller Économique Senior du Traité des Accords d'Abraham.
Un drame survenu, lundi 24 novembre 2025 à Hêvié, dans la commune d'Abomey-Calavi a fait un mort.
Mort d'un conducteur de taxi-moto dans une agression à Hêvié. La victime essayait, selon Bip Radio, de maitriser un homme armé d'un couteau. Dans cette tentative, il a mortellement atteint le conducteur. Ce dernier n'a pas survécu à ses blessures. La même source précise que le suspect, présenté comme souffrant de troubles mentaux, errait dans le quartier en proférant des menaces contre les passants. La police républicaine est finalement intervenue. Les agents ont réussi à maîtriser et à interpeller l'auteur du drame.
A.A.A
Le Centre de formation militaire de Bembèbèrèkè est désormais dirigé par le Lieutenant-colonel Codjo Armand Assogbaga. Il a pris fonction mercredi 19 novembre 2025, lors d'une cérémonie présidée par le Général de division Fructueux Gbaguidi, chef d'état-major général des Forces armées béninoises.
Un nouveau dirigeant à la tête du Centre de formation militaire de Bembèbèrèkè. Il a nom Lieutenant-colonel Codjo Armand Assogbaga. Il succède au colonel Henri Tozé. En présence d'amis et de personnels des forces de défense et de sécurité, le Lieutenant-colonel Codjo Armand Assogbaga a pris l'engagement d'œuvrer pour le bon fonctionnement du Centre de formation militaire de Bembèbèrèkè.
Officier de l'arme de l'infanterie, le Lieutenant-colonel Codjo Armand Assogbaga a été promu commandant en septembre 2025. Il a intégré les Forces armées béninoises le 20 mai 1997. C'est un ancien enfant de troupe de la 4ème promotion du Prytanée militaire de Bembèrèkè.
A.A.A
Le directeur général de l’Agence nationale d’amélioration et de développement du logement (AADL), Riadh Gamdani, a dévoilé le nombre des souscripteurs admis au programme location-vente […]
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Over the past decade, cooperative climate action has become a central feature of global climate governance. Thousands of businesses, subnational governments, civil society organizations, and international partnerships have mobilized to complement and support multilateral and state-led efforts. Using insights from the CoAct Database (formerly N-CID), and data from a sample of 387 initiatives, this chapter takes stock of developments since 2013 and looks ahead to how cooperative action can contribute to the implementation of the Paris Agreement, particularly addressing priorities arising from the Global Stocktake (GST). Our analysis yields five headline findings. 1. Rapid expansion, but uneven focus. CCIs have multiplied since 2015 and increasingly address adaptation, yet mitigation continues to dominate. While themes such as energy, land use, and industry remain strong, adaptation-related themes, e.g., particularly water, oceans, and resilience, remain underrepresented. 2. Effectiveness is improving, but equity gaps persist. Many CCIs now deliver more tangible outputs and report more systematically, yet overall output effectiveness has plateaued since 2018. Smaller and less-resourced initiatives often lag behind due to capacity constraints, while limited accountability mechanisms—such as monitoring, transparent governance, and membership control—continue to hinder performance. 3. Participation has broadened, but inclusivity remains limited. Participation of actors in CCIs has expanded, but leadership and decision-making remain concentrated among Northern and institutional actors. Indigenous Peoples and Local Communities (IPLCs) are largely absent from governance structures, while engagement of businesses, investors, and local civil society has stagnated in recent years. 4. Stronger alignment with global priorities is needed. Future orchestration should strengthen coherence between CCIs and priorities in the implementation of the Paris Agreement, for instance those emerging from the Global Stocktake (GST). Integrating adaptation, nature, and resilience more effectively—and fostering synergies across thematic axes such as energy–nature, food–energy, and cities–ecosystems—can enhance the systemic impact of cooperative climate action. 5. The next five years are critical. To sustain momentum and credibility, CCIs and orchestrators, such as the High-Level Climate Champions, COP presidencies and the UNFCCC secretariat, must focus on inclusion, capacity, and accountability—especially in underrepresented regions. Expanding implementation and participation in low- and middle-income countries will improve both effectiveness and procedural justice. Deliberate orchestration by COP Presidencies, policymakers, and leading CCIs can ensure that cooperative climate action evolves toward greater balance, legitimacy, and transformative impact. While cooperative climate action has expanded and matured over the past decade, its transformative potential remains only partly realized, calling for deeper structural and systemic change. As the world moves on to implement the Paris Agreement, cooperative initiatives should help accelerate ambition, bridge gaps in implementation, and foster more equitable and effective global climate action.
Over the past decade, cooperative climate action has become a central feature of global climate governance. Thousands of businesses, subnational governments, civil society organizations, and international partnerships have mobilized to complement and support multilateral and state-led efforts. Using insights from the CoAct Database (formerly N-CID), and data from a sample of 387 initiatives, this chapter takes stock of developments since 2013 and looks ahead to how cooperative action can contribute to the implementation of the Paris Agreement, particularly addressing priorities arising from the Global Stocktake (GST). Our analysis yields five headline findings. 1. Rapid expansion, but uneven focus. CCIs have multiplied since 2015 and increasingly address adaptation, yet mitigation continues to dominate. While themes such as energy, land use, and industry remain strong, adaptation-related themes, e.g., particularly water, oceans, and resilience, remain underrepresented. 2. Effectiveness is improving, but equity gaps persist. Many CCIs now deliver more tangible outputs and report more systematically, yet overall output effectiveness has plateaued since 2018. Smaller and less-resourced initiatives often lag behind due to capacity constraints, while limited accountability mechanisms—such as monitoring, transparent governance, and membership control—continue to hinder performance. 3. Participation has broadened, but inclusivity remains limited. Participation of actors in CCIs has expanded, but leadership and decision-making remain concentrated among Northern and institutional actors. Indigenous Peoples and Local Communities (IPLCs) are largely absent from governance structures, while engagement of businesses, investors, and local civil society has stagnated in recent years. 4. Stronger alignment with global priorities is needed. Future orchestration should strengthen coherence between CCIs and priorities in the implementation of the Paris Agreement, for instance those emerging from the Global Stocktake (GST). Integrating adaptation, nature, and resilience more effectively—and fostering synergies across thematic axes such as energy–nature, food–energy, and cities–ecosystems—can enhance the systemic impact of cooperative climate action. 5. The next five years are critical. To sustain momentum and credibility, CCIs and orchestrators, such as the High-Level Climate Champions, COP presidencies and the UNFCCC secretariat, must focus on inclusion, capacity, and accountability—especially in underrepresented regions. Expanding implementation and participation in low- and middle-income countries will improve both effectiveness and procedural justice. Deliberate orchestration by COP Presidencies, policymakers, and leading CCIs can ensure that cooperative climate action evolves toward greater balance, legitimacy, and transformative impact. While cooperative climate action has expanded and matured over the past decade, its transformative potential remains only partly realized, calling for deeper structural and systemic change. As the world moves on to implement the Paris Agreement, cooperative initiatives should help accelerate ambition, bridge gaps in implementation, and foster more equitable and effective global climate action.
Over the past decade, cooperative climate action has become a central feature of global climate governance. Thousands of businesses, subnational governments, civil society organizations, and international partnerships have mobilized to complement and support multilateral and state-led efforts. Using insights from the CoAct Database (formerly N-CID), and data from a sample of 387 initiatives, this chapter takes stock of developments since 2013 and looks ahead to how cooperative action can contribute to the implementation of the Paris Agreement, particularly addressing priorities arising from the Global Stocktake (GST). Our analysis yields five headline findings. 1. Rapid expansion, but uneven focus. CCIs have multiplied since 2015 and increasingly address adaptation, yet mitigation continues to dominate. While themes such as energy, land use, and industry remain strong, adaptation-related themes, e.g., particularly water, oceans, and resilience, remain underrepresented. 2. Effectiveness is improving, but equity gaps persist. Many CCIs now deliver more tangible outputs and report more systematically, yet overall output effectiveness has plateaued since 2018. Smaller and less-resourced initiatives often lag behind due to capacity constraints, while limited accountability mechanisms—such as monitoring, transparent governance, and membership control—continue to hinder performance. 3. Participation has broadened, but inclusivity remains limited. Participation of actors in CCIs has expanded, but leadership and decision-making remain concentrated among Northern and institutional actors. Indigenous Peoples and Local Communities (IPLCs) are largely absent from governance structures, while engagement of businesses, investors, and local civil society has stagnated in recent years. 4. Stronger alignment with global priorities is needed. Future orchestration should strengthen coherence between CCIs and priorities in the implementation of the Paris Agreement, for instance those emerging from the Global Stocktake (GST). Integrating adaptation, nature, and resilience more effectively—and fostering synergies across thematic axes such as energy–nature, food–energy, and cities–ecosystems—can enhance the systemic impact of cooperative climate action. 5. The next five years are critical. To sustain momentum and credibility, CCIs and orchestrators, such as the High-Level Climate Champions, COP presidencies and the UNFCCC secretariat, must focus on inclusion, capacity, and accountability—especially in underrepresented regions. Expanding implementation and participation in low- and middle-income countries will improve both effectiveness and procedural justice. Deliberate orchestration by COP Presidencies, policymakers, and leading CCIs can ensure that cooperative climate action evolves toward greater balance, legitimacy, and transformative impact. While cooperative climate action has expanded and matured over the past decade, its transformative potential remains only partly realized, calling for deeper structural and systemic change. As the world moves on to implement the Paris Agreement, cooperative initiatives should help accelerate ambition, bridge gaps in implementation, and foster more equitable and effective global climate action.