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Le Colonel TEVOEDJRE fait le récit du putsch déjoué dimanche

24 Heures au Bénin - Wed, 12/10/2025 - 17:22

Dans un entretien accordé à RFI, le commandant de la Garde républicaine, le colonel Dieudonné TEVOEDJRE est revenu sur les évènements survenus dimanche 07 décembre 2025 au Bénin. Selon ses explications, tout a commencé à 2h 10 mn, et il a été alerté le général de corps d'armée, Bertin BADA. Les affrontements au domicile du chef de l'Etat ont duré environ 45 minutes.
Lire l'intégralité de l'interview sur RFI

Q : Alors, il y a eu une tentative de coup d'État dimanche dernier. Comment ça s'est passé ?
R : Effectivement, il y a eu tentative de coup d'État le dimanche dernier. Et tout a commencé à 2h10, où j'ai reçu un appel du général de corps d'armée Bertin Bada, qui est le Directeur de cabinet militaire du président de la République, qui m'a alerté qu'il était attaqué à son domicile par des hommes cagoulés.

Et là, je lui ai demandé la géolocalisation de sa maison pour pouvoir envoyer des renforts dans sa maison. Mais tout de suite, les choses se sont enchaînées parce qu'à la suite du général Bada, le général Abou Issa, qui est le Chef d'état-major de l'armée de Terre, m'a appelé également, que lui aussi, il était attaqué. Alors j'ai compris tout de suite que ce n'était pas un acte isolé ou de délinquants, mais que ça pourrait être une tentative d'atteinte à la sureté d'État.
En tant que premier responsable de la sécurité d'État, j'ai fait alerter la Garde républicaine et moi-même, je me suis porté au niveau de mon unité, pour pouvoir éventuellement défendre la patrie. Et ça n'a pas raté parce que les choses se sont enchaînées telles que vous l'avez remarqué. Et après avoir kidnappé le chef d'état-major de la Garde nationale — je précise que la Garde nationale est une création récente du chef de l'État pour pouvoir faire face au terrorisme que nous avons actuellement au nord du pays — donc après avoir fait ces actes ignobles, ils ont décidé maintenant de s'attaquer aux institutions de la République, notamment à la personnalité du chef de l'État.
Au petit matin, à cinq heures et quelques, ils ont attaqué le domicile du chef de l'État où, heureusement, moi-même, je m'étais déjà porté pour organiser la défense aussi bien de la résidence que du palais présidentiel. Donc j'étais présent au domicile du président de la République. Ils ont attaqué et la horde d'assaillants a attaqué le domicile et nous avons organisé la riposte. Ils ont été surpris de la riposte et de la détermination de mes hommes et c'est cela qui les a mis en déroute.

Q : Je crois que les affrontements ont été violents devant la résidence du chef de l'État. Est-ce que le président et son épouse étaient à l'intérieur de leur résidence ?

R : Oui. Non seulement je vous confirme que le Président et son épouse étaient présents sur les lieux, mais j'ai été agréablement surpris du courage du Président de la République qui, collé à moi en tant que chef militaire, suivait le combat.
Malgré mon insistance à lui demander d'aller s'asseoir, il a tenu à être à mes côtés et à suivre les opérations. Et ça, il l'a fait depuis trois heures du matin, où j'ai mis pied chez lui, toute la journée, jusqu'au soir où les opérations ont fini. Il était tout le temps avec moi.

Q : Et ces affrontements devant cette résidence, ils ont duré combien de temps ?

R : Oui, c'étaient des affrontements très violents qui ont duré environ 45 minutes parce que les assaillants ont attaqué d'abord avec des engins blindés et nous aussi, nous avions nos engins blindés sur place et c'était un combat farouche.
Après, ils ont débarqué et ont utilisé les différentes ruelles menant à la résidence. Mais sans savoir que ces ruelles-là étaient bien tenues. Ils ont été mis en déroute. Donc ça a duré environ 45 minutes.

Q : Est-ce qu'il y a eu des morts ?

R : Oui, je ne peux pas savoir combien de morts il y a eu de leur côté. De notre côté, nous avons eu un seul mort et un blessé.

Q : C'est une fois qu'ils ont été repoussés par vos hommes que ces mutins se sont dirigés vers la télévision d'État ?

R : Exact. Après avoir échoué dans leur plan de capturer ou d'éliminer le président de la République, ils tenaient quand même à dérouler le plan qu'ils avaient.
Donc ils sont allés à la télévision nationale où ils ont, dans la précipitation, fait passer ce message que vous avez vu. Et pendant qu'ils étaient en train de passer le message, nous, on est passé à la contre-attaque, à la contre-offensive. Nous avons détruit l'un de leurs blindés et là, c'était la débandade.
C'est de là qu'ils ont, dans la précipitation également, abandonné l'ORTB. Et nous avons dès lors, avec le soutien et le renfort des unités voisines venant de Ouidah et de DESSA à Allada, repris possession de la télévision nationale. Et les mutins se sont ensuite retranchés sur la base de Togbin, qui est située à environ 10 km du centre-ville de Cotonou.

Q : Là, c'est pendant plusieurs heures un face-à-face entre vous les loyalistes et eux les mutins, sur la base militaire de Togbè. À ce moment-là, qu'est-ce que vous décidez ? Est-ce que vous faites appel à des amis, notamment venus du Nigeria ?

R : Premièrement, dès qu'ils se sont retirés sur cette base, nous avons encerclé la base. Notre première idée, c'était de monter à l'assaut sur la base, mais au dernier moment, vu que la base se situait en plein milieu d'agglomération et que nous étions en pleine journée, il ne fallait pas créer des dommages collatéraux.
Nous avons décidé de ne pas aller à cet extrême. Et c'est pour cela qu'en fin de journée, aux environs de 17-18 heures, nous avons fait appel à la coopération internationale, à la coopération sous-régionale, sous mandat de la CEDEAO.
La partie nigériane nous a répondu favorablement et nous avons procédé plutôt par des frappes ciblées, chirurgicales, pour détruire les engins à l'intérieur qui pouvaient leur permettre de venir attaquer à nouveau, parce qu'ils avaient le plan de venir prendre possession de l'aéroport et autres. Donc il fallait tout de suite finir avec cela. Les frappes ont été faites ; déjà, ceux qui étaient dans la base ont pris la clé des champs et la base était vidée. Et puis c'est après cela que nous avons utilisé les renforts venant de Ouidah et d'Allada pour faire le ratissage. Et ce ratissage a été fait également avec les éléments des éléments des forces spéciales françaises qui nous sont venus d'Abidjan et qui ont fini le travail que nous avions si bien commencé.

Q : Combien d'avions nigérians sont intervenus ce dimanche après-midi pour neutraliser les mutins ?

R : Oui, pour neutraliser les mutins, il y a eu un avion, mais cet avion a été utilisé à plusieurs reprises.

L'avion a fait plusieurs tours pour bien achever le travail et de manière efficace, parce que, quand le ratissage a été fait, il n'y a vraiment pas eu d'habitations ou d'environnements atteints, ni de morts.

Q : Est-ce que vous avez eu aussi le concours d'un avion d'observation français ?

R : Tout à fait. Nous avions eu le concours d'un avion de reconnaissance du côté français, qui nous a permis, en fin de journée, de déterminer exactement les positions des mutins et qui nous a renseigné de manière précise.

Q : Et vous avez eu aussi le concours de forces spéciales françaises, dites-vous, venues de la base de Port-Bouët à Abidjan ?

R : Oui, je vous le confirme, et c'était en fin de journée.

Elles sont arrivées effectivement, ces forces spéciales françaises, et ont concouru au ratissage. Après que l'armée nigériane a fait ses frappes et que tout était terminé, ces forces spéciales nous ont aidés à faire le ratissage.

Q : Et alors, que sont devenus les mutins ? Vous dites qu'ils ont pris la clé des champs, mais concrètement, ils ont pris la route… ?

R : Je ne saurais vous dire exactement où ils sont partis, mais nous avons eu la certitude que certains se sont retrouvés au nord parce que les deux chefs d'état-major qui avaient été kidnappés ont été libérés au nord du Bénin, exactement à Tchaourou, dans la commune de Tchaourou.

C'est à plusieurs centaines de kilomètres, environ 400 kilomètres de Cotonou.

Q : Et alors aujourd'hui, où sont-ils ? Notamment le lieutenant-colonel Tigri, le chef présumé de ce commando.

R : Je ne saurais dire exactement où ils se trouvent, mais je sais qu'ils ont pris la clé des champs et les services de renseignement travaillent là-dessus.

Q : Est-ce que vous pensez qu'il est encore sur le territoire national ?

R : Je ne saurais vraiment le dire.

Q : Ce lieutenant-colonel Tigri s'est présenté comme le chef de cette tentative de coup d'État, mais était-ce vraiment le chef ou y avait-il au-dessus de lui un commanditaire ?

R : Je ne saurais vraiment le dire. En tant que chef militaire, je me limite à mon rôle de commandant de la Garde républicaine et je vais laisser les services compétents de la République faire les investigations qu'il faut et nous révéler s'il y avait des commanditaires.

Q : Est-ce que ces mutins avaient des connexions avec un pays étranger ?

R : S'ils avaient des connexions avec un pays étranger, je ne pourrais pas le savoir actuellement.

Q : Vous connaissez bien le lieutenant-colonel Tigri. Ces derniers mois ou semaines, y avait-il eu des signes annonciateurs dans son comportement ?

R : Comme vous l'avez dit, le lieutenant-colonel Tigri est un officier que je connais très bien et qui me connaît très bien.

Mais j'avoue que nous n'avons pas vu cela venir et nous n'avons eu aucun signe venant de lui.

Je sais qu'il est le commandant des forces spéciales de la Garde nationale et jusqu'à présent, il n'a pas montré des signes qui pouvaient nous laisser le soupçonner de quoi que ce soit. Donc ça a été une surprise pour nous.

Q : Depuis dimanche, on parle beaucoup de l'aide que le Nigeria vous a apportée. On parle aussi du rôle de la France. Mais est-ce que l'armée béninoise elle-même n'a pas joué un premier rôle très important dès dimanche matin ?

R : Oui, c'est important de le mentionner. Déjà que notre armée, depuis la Conférence des forces vives de la Nation, a décidé de se retirer dans les casernes et d'être une armée républicaine. Et nous l'avons été jusqu'à présent. Et le dimanche dernier, nous l'avons à nouveau montré, parce que l'unité qui assure la sécurité du chef de l'État et des institutions de la République, son appellation de Garde républicaine n'est pas un hasard.

Dans d'autres pays, on parle de garde présidentielle. Donc le qualificatif “républicaine”, c'est très important pour nous. Et nous l'avons démontré dimanche dernier : quoi qu'il y ait comme divergences dans le pays, l'armée reste une et indivisible.

Cette armée a montré à l'opinion nationale et internationale qu'elle est une armée particulière dans la sous-région et qu'elle reste républicaine. C'est pourquoi cette armée a mis en déroute les assaillants. Si elle était divisée, elle ne l'aurait pas fait. Nous avons fait le gros du travail toute la journée avant de faire appel à la coopération sous-régionale et internationale pour parachever le travail qui était si bien fait.

Q : Quand le colonel Mamadi Doumbouya a pris le pouvoir en Guinée-Conakry il y a quatre ans, il commandait la nouvelle force antiterroriste mise en place par le président Alpha Condé. Est-ce que le colonel Tigri n'occupait pas plus ou moins la même position au Bénin jusqu'à dimanche dernier ?

R : C'est vrai qu'il y a une similitude avec le coup d'État en Guinée. C'est vrai, les deux acteurs occupaient à peu près la même fonction.

Heureusement, les résultats n'ont pas été les mêmes. Les armées sont différentes et notre armée a montré qu'elle est différente des autres armées sous-régionales.

Q : Il y a un certain nombre de régimes militaires aujourd'hui autour du Bénin. Est-ce que l'action de dimanche dernier a pu être inspirée par ce qui s'était passé dans ces pays sahéliens et en Guinée ces dernières années ?

R : Oui, c'est fort possible. C'est fort possible que certains militaires — vous savez, il y a des brebis galeuses partout — donc moi, je peux classer ce qui s'est passé dimanche dernier dans un cadre d'éléments égarés.

Peut-être qu'ils regardent trop les films, peut-être qu'ils voient autour d'eux ce qui se fait et se disent qu'ils peuvent le faire également chez eux. Mais je crois qu'ils ont appris à leurs dépens que tout ne se copie pas. Le Bénin est le Bénin et les autres pays, les autres pays.

Q : Dans leur revendication de dimanche dernier, les mutins ont affirmé que l'armée était mal organisée face au péril djihadiste dans le nord de votre pays et que les familles des soldats tombés au front n'étaient pas assez accompagnées et considérées. Qu'est-ce que vous répondez ?

R : Vous savez, qui veut tuer ou noyer son chien l'accuse de rage. Donc ces revendications ne sont pas du tout fondées. Je suis une autorité militaire, je suis bien placé pour le dire.

Aujourd'hui, vous êtes des journalistes, vous pouvez descendre sur le terrain, faire vos enquêtes. Vous comprendrez que l'armée béninoise est mieux équipée, beaucoup mieux équipée qu'elle ne l'était il y a une dizaine d'années.

La preuve : la dizaine d'engins blindés que les assaillants ont utilisés pour venir attaquer la Garde républicaine.

Ces engins ont été acquis ces dernières années. Nous ne possédions pas d'équipement aussi moderne par le passé. Et aujourd'hui, nous avons des camps militaires bien construits et vous pouvez venir au Bénin pour le constater. Ce que nous avons aujourd'hui, nous pouvons nous en enorgueillir. Et des textes ont été pris récemment pour la prise en charge aussi bien des blessés pendant les opérations que des familles des victimes de l'opération Mirador. Et ces textes sont déjà appliqués depuis au moins deux ou trois ans. Ce sont donc des justifications fallacieuses pour justifier leur acte.

Q : Ultime question : le fait que, trois jours après, le colonel, chef des mutins, soit toujours en fuite et introuvable, ça ne vous inquiète pas ?

R : Non, nous ne sommes pas du tout inquiets. Nous sommes une armée aguerrie. Si demain ils devaient répéter, nous ferions face également.

Q : Donc vous pensez être en mesure d'arrêter le chef des mutins ?

R : Ce n'est pas mon rôle de poursuivre ou d'arrêter le chef des mutins.Il y a d'autres structures compétentes qui sont dédiées à cette tâche.

Q : C'est-à-dire ?
R : La police républicaine, les services de renseignement, c'est leur rôle.

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