Cotonou fait une entrée remarquée dans le Top 3 des villes les plus propres d'Afrique, derrière Rabat et Kigali, selon le classement publié le 11 décembre 2025 par Jeune Afrique.
La capitale économique du Bénin poursuit sa métamorphose. Cotonou est classée 3è ville la plus propre d'Afrique en 2025. Un bond significatif pour une ville classée sixième un an plus tôt.
D'après l'enquête, menée en octobre auprès de 7877 résidents dans 41 villes africaines, Cotonou obtient un indice de propreté de 7,6 et un indice global de 5,23, la plaçant également 16ᵉ au classement général de l'attractivité.
La SGDS au cœur de la transformation
Cette progression est en grande partie liée au travail mené par la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité dans le Grand Nokoué (SGDS SA). Depuis sa mise en place, la Société a renforcé la cadence de la collecte des déchets, modernisé les équipements et structuré la chaîne de transport, traitement et valorisation. Dans les rues de Cotonou, ses équipes assurent le balayage, le désherbage, le désensablement et le curage des caniveaux, un point crucial dans une ville exposée aux inondations. Elle s'occupe également du traitement des boues de vidange.
Depuis janvier 2025, la société a mis en place une facturation de la collecte des déchets ménagers. Le paiement de la redevance est dématérialisé.
Lors du 3ᵉ Forum international du cadre de vie, tenu à Cotonou en octobre, le directeur général de la SGDS, Gilles Amoussou, avait appelé à une « mobilisation de tous » pour maintenir la ville sur sa trajectoire de progrès.
Le TOP
Cotonou dépasse cette année plusieurs métropoles réputées pour leur gouvernance urbaine, dont Tanger, Marrakech, Abuja, Addis-Abeba, Gaborone, Le Cap et Casablanca en ce qui concerne le Top 10.
Dans le Top 3, Kigali conserve la première place et Rabat la deuxième.
L'édition 2025 des villes africaines les plus propres révèle des évolutions notables. Les villes sud-africaines perdent du terrain tandis que plusieurs métropoles nigérianes progressent.
Pour Jeune Afrique, ces mouvements reflètent « des politiques plus ou moins constantes » en matière de propreté et de gestion urbaine.
M. M.
Les épreuves de sélection des candidats présélectionnés aux postes de Directeur des Systèmes d'Information (DSI), Directeur des Services Techniques (DST), Personne Responsable des Marchés Publics (PRMP) et Secrétaire Administratif d'Arrondissement (SAA) se tiendront le samedi 20 décembre 2025 à Cotonou.
Selon un communiqué du coordonnateur de la Cellule de suivi et de contrôle de la gestion des communes, les candidats présélectionnés pour les fonctions de Secrétaire Administratif d'Arrondissement (SAA) subiront un « test écrit ».
Les présélectionnés aux fonctions de Directeur des Systèmes d'Information (DSI), Directeur des Services Techniques (DST), Personne Responsable des Marchés Publics (PRMP) passeront, eux, « un entretien individuel devant un jury ».
Les épreuves se dérouleront le samedi 20 décembre 2025 au CEG Sainte Rita de Cotonou.
Les candidats SAA doivent être présents « à 07 heures au plus tard ». Ceux des profils DSI, DST et PRMP sont attendus « à 08 heures 45 minutes au plus tard ».
« Les téléphones portables ne sont pas admis dans les salles de composition ». Chaque candidat devra présenter une pièce d'identité valide et se munir d'un stylo bleu, a précisé le communiqué signé par le coordonnateur Landry Hinnou.
M. M.
COMMUNIQUE TEST ET ENTRETIEN INDIVIDUEL
LISTE DES SAA, DSI, DST et PRMP PRESELECTIONNES
En ce mois de décembre, le Sofitel Cotonou Marina Hôtel & Spa célèbre une année riche en moments marquants au cours de laquelle il s'est imposé comme l'adresse de référence de l'hôtellerie haut de gamme en Afrique de l'Ouest. À l'occasion d'une conférence de presse ce jeudi 11 décembre 2025, la directrice générale, Juliette Peron, a présenté le bilan de cette première année d'activité et dévoilé les perspectives pour 2026.
« En un an, le Sofitel Cotonou Marina & Spa est devenu un employeur structurant, un acteur économique, un vecteur culturel et un lieu de rencontre et d'expérience, mais surtout un ambassadeur de l'hospitalité béninoise », a déclaré la directrice générale. Situé au cœur de Cotonou, l'hôtel est rapidement devenu un carrefour stratégique, à la croisée du monde économique, institutionnel et artistique. Selon Juliette Peron, « cette première année a été marquée par une énergie incroyable, un enthousiasme partagé et la conviction que Cotonou est aujourd'hui une destination émergente, vivante, créative et profondément tournée vers l'avenir ».
À l'en croire, le Sofitel Cotonou Marina & Spa a accueilli en une année plus de 35 000 voyageurs venus d'Afrique, d'Europe et du Moyen-Orient. L'un des faits les plus marquants de cette première année est le rôle de l'établissement dans l'organisation d'événements majeurs. « Nous avons accueilli plus de 350 événements, soit quasiment un événement par jour », informe Juliette Peron. Le Dôme, poursuit-elle, s'est imposé comme l'un des plus beaux espaces événementiels de la région.
L'ouverture du Sofitel a aussi permis de stimuler l'économie locale. L'établissement collabore avec plus de 100 entreprises béninoises : producteurs de denrées périssables, artisans, fournisseurs techniques, entreprises logistiques, ainsi que des partenaires essentiels comme le port de Cotonou ou encore la douane.
Une offre complète et raffinée
Sofitel compte plus de 450 employés, dont 90 % sont des talents béninois. « Nous avons au Sofitel 23 nationalités, dont 17 issues du continent africain. C'est une véritable fierté et cela montre que l'Afrique occupe une place très importante au sein du Sofitel », a déclaré Suzanne Kafando, directrice Talents & Culture. La formation a également été un pilier majeur de la stratégie de l'hôtel. « En un an, nous avons réalisé plus de dix mille heures de formation, couvrant les standards, l'expérience client, la cuisine et d'autres métiers. Nous avons aussi accueilli plus de 200 stagiaires », a-t-elle ajouté.
Sofitel, c'est aussi la gastronomie, les loisirs et le bien-être. « Nous avons créé des concepts clairs et adaptés à notre clientèle. Pour chaque restaurant, nous avons une vision d'excellence conforme aux standards internationaux du luxe », a indiqué Chef Raphaël Kinimo, directeur culinaire. Parmi les cinq restaurants de l'hôtel figure L'AMI, la brasserie chic imaginée par la cheffe étoilée Georgina Viou. « L'AMI est aujourd'hui, comme tous les restaurants de cet hôtel, une destination. Nous proposons une cuisine béninoise contemporaine », a-t-elle souligné. Avec ses 198 chambres, dont 24 suites – incluant 5 nouvelles suites duplex avec piscine privée – l'hôtel dispose également de salles de cinéma et d'un spa de 1 000 m².
Présent à la conférence, Robert Brazza, premier client du Sofitel Cotonou, a salué le professionnalisme des équipes. Pour le journaliste, le Sofitel est devenu plus qu'un hôtel. « Le Bénin brille comme jamais et, au cœur de Cotonou, Sofitel est un révélateur de talents », a-t-il déclaré.
Une nouvelle phase d'expansion
L'établissement amorce une nouvelle phase d'expansion, plaçant l'événementiel et le lifestyle au cœur de sa stratégie. L'un des projets majeurs annoncés pour 2026 est l'agrandissement de la cuisine de l'hôtel, un investissement stratégique destiné à renforcer la capacité de production culinaire. Selon la directrice générale, cette extension permettra de développer une véritable offre de catering, afin d'assurer des prestations gastronomiques à l'extérieur de l'hôtel. L'année 2026 s'annonce dynamique avec de nombreux événements programmés, dont plusieurs privés.
Le Sofitel Cotonou Marina entend poursuivre sa progression tout en consolidant sa place parmi les références de l'hospitalité dans la sous-région.
Akpédjé Ayosso
Les formations annoncées en novembre 2025 dans le cadre du programme ARCH-Formation ont bien démarré. Elles se déroulent depuis plusieurs semaines dans tout le Bénin.
Une mise à niveau des artisans béninois, entièrement financée par le budget national, a démarré sur le territoire national. Plus de 1200 artisans bénéficieront de ce volet Formation du projet Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH).
À Parakou, une session se tient au centre ESMER et concerne les artisans spécialisés en froid et climatisation. Ils viennent des douze départements. Pendant un mois, ils suivent un module intensif sur l'installation d'équipements frigorifiques et la manipulation sécurisée des fluides.
D'autres centres sont mobilisés. À Allada et Vêdoko, les formations portent sur l'électricité solaire photovoltaïque.
À Godomey et Porto-Novo, les séances visent la plomberie. À Akassato, plus de 300 artisans renforcent leurs compétences en mécanique automobile.
Plusieurs communes accueillent également des modules consacrés à l'agroalimentaire ou à la fabrication du fromage local : Natitingou, Kpomassè, Parakou, Kandi, Dassa et Bohicon.
Des sessions sont aussi ouvertes à Ouidah, Kpataba, Sékou et Agbangnizoun. Les thèmes varient : aménagement paysager, irrigation, systèmes de pompage solaire, mini-rizerie ou égrenage du maïs.
Au centre ESMER, les participants se montrent assidus. Beaucoup saluent une formation jugée indispensable.
« Par le passé, nous ne respections aucune règle. Cette formation m'a ouvert les yeux », reconnaît Idrissou Adamou, frigoriste à Kandi depuis quarante-quatre ans.
Même satisfaction pour Mathias Ayachamè, venu de Bohicon. « L'État nous offre gratuitement la formation et même nos équipements de protection. Cela change notre manière de travailler », s'est-il réjoui.
Les formateurs soulignent l'importance de cette mise à niveau alors que les technologies évoluent rapidement.
« Les techniciens doivent maîtriser les risques et adopter de nouvelles méthodes », explique Folly Rodrigue.
Pour Roger Agglassa, responsable du centre, la formation améliore aussi la relation avec la clientèle et renforce la qualité du service.
Au total, 1 273 artisans seront formés en 2025 dans plusieurs corps de métier. Le gouvernement veut ainsi professionnaliser un secteur clé, accroître la compétitivité des artisans et améliorer les services rendus aux populations.
Initiative du Ministère des Affaires sociales et piloté par l'Agence nationale de protection sociale (ANPS), ARCH-Formation s'impose peu à peu comme un outil majeur de transformation sociale et économique.
M. M.
Le Festival international de mode IKA (FiMiKA), s'est déroulé samedi 06 décembre 2025, à Cotonou. Des créateurs de 06 pays de la sous-région ont participé à ce grand évènement destiné à valoriser le tissu africain, symbole d'identité et d'élégance.
Le FiMiKA s'impose désormais comme un rendez-vous majeur de la création africaine. Le défilé de mode organisé à l'occasion de l'édition 2025, a réuni sur un même podium, des talents venus du Bénin, de la Côte d'Ivoire, du Burkina Faso, du Mali, du Sénégal et du Togo, autour d'une célébration commune de la créativité du continent. « Une célébration de notre créativité, de notre héritage, de nos tissus, symbole de notre identité et de notre élégance », dira la promotrice, Irma K. Akoha. L'ambition nourrie à travers cet évènement d'après elle, est de faire rayonner l'Afrique à travers le monde, dans toute sa splendeur.
La mode, une expression d'amour et de solidarité
Le FiMiKA selon sa promotrice, est aussi une opportunité d'expression d'amour et de solidarité. Convaincue que la mode peut aussi transformer la destinée et redonner de l'espoir, les organisateurs dans le cadre de l'édition 2025, ont offert un atelier de formation aux orphelins. L'objectif de cette initiative vise à leur transmettre un savoir, une passion, et la voie d'avenir. Des dons en espèce et en nature leur ont été également fait, a informé la promotrice soulignant que « la beauté du tissu doit remonter la beauté du cœur ». Un idéal que porte le Festival international de mode IKA qui nourrit l'ambition de « bâtir au Bénin une plateforme internationale de la mode africaine, un espace de formation, d'échange, d'inspiration, où chaque jeune fille africaine pourra trouver sa place, sa voie, son avenir ». « Nous voulons créer un village de mode africaine, un lieu vivant, durable, tourné de la jeunesse, l'artisanat et le textile éthique », a-t-elle insisté exhortant les promoteurs, mécènes et investisseurs et autres, à soutenir l'initiative et faire du FiMiKA, un héritage pour l'Afrique et pour le monde.
L'édition 2025 du Festival international de mode IKA, qui a bénéficié du soutien de l'Agence de développement des arts et de la culture (ADAC), est marquée par un défilé d'enfants. Le but poursuivi selon la promotrice, est de mettre en valeur le potentiel des enfants.
F. A. A.
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Under Taliban restrictions, women’s movement and work have become increasingly constrained across Afghanistan. Credit: Learning Together.
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KABUL, Dec 11 2025 (IPS)
Shabnam, a 26-year-old law graduate, manages her life and work by disguising herself as a boy. In the middle of a crowded market with the clatter of street sellers and the smell of nearby restaurants, a small, nondescript shop blends into the chaos. Inside, rusty shelves line the walls, empty soda cans hanging on the wall add a touch of color, and an old table covered with a worn-out cloth sits in the corner. To most passersby, the shopkeeper looks like a young man.
Few realize that behind this disguise, a young woman is breathing between fear and hope.
“I never had a childhood”, says the 26-year-old Shabnam. “While other children played in the streets, I was opening the shop”.
“From the age of ten”, Shabnam continues, “I worked part-time alongside my father, and continued working part-time as I pursued my studies with his guidance”.
Her father, though, is now elderly and partially paralyzed, and she is the family’s only source of income. Her greatest wish, she says, is for her younger brother to grow and succeed.
A shopkeeper who presents as a boy tends to customers, one of the few ways she can safely earn a living under current restrictions. Credit: Learning Together.
A secret held by only a fewResidents from the surrounding neighborhoods know her only as a polite young boy.
Every day, municipal officers collect taxes from shopkeepers, demanding payment whether they have made sales or not. This time, they even handed her a formal warning after the visit.
“Hey boy, pay your taxes!”, the tax collector shouted. “Grow your business. Get a small cart and sell in the street”.
Whose shop is this, by the way?”, he demands. Scared stiff, the frightened young “man” timidly replies, “It’s my father’s. He’s paralyzed and stays at home.”
“Rent out your shop and pay your taxes from the rent”, thunders the tax collector one more time. “Every shop pays taxes. How much have you sold so far?”
“I’ve earned 75 Afghanis (0.93 Euros)”, says Shabnam.
“Come on, that’s not enough. Go get a small cart and work harder, sell vegetables and fruits! Do you understand?”
Two neighboring shopkeepers, close friends of the young woman’s father, are very impressed by the girl’s resilience and determination.
“If this girl didn’t exist, her family would starve,” one says. “But if the Taliban discover that she is a woman disguised as a man, it would put her in danger. Unfortunately, her youngest brother is too small to run a shop”.
This secret is part of the daily life of this poor young woman. Since she dresses in boys’ clothing, fortunately, no one in our neighborhood, who are mostly tenants, recognizes her in the streets. Even her relatives do not come to propose marriage suitors for her, in accordance with Afghan custom, if they knew her real identity. Neighbours gossip around, proclaiming that, “May God never make our family like theirs, a young woman running a shop? No one in our tribe has ever been that shameless.”
A constant cloud of fear
Every morning, when she opens the shop door, a heavy fear sits on her chest.
“I have never started a day without dread. When the Taliban pass by the shop, my heart races. I wonder if this will be my last day in the shop”, she says.
Still, she has no choice. If she does not work, her family will not eat. They wait at home every evening for dinner until the shop closes.
“When my mother sees me, her eyes fill with tears. She kisses me and says: ‘You are a brave, strong girl—and a lawyer’! ’Shabnam says.
“My mother wanted to work; she wanted to wash clothes for others, but I didn’t let her. Recently, when I came home, I saw her sewing quilts and mattresses for people. I realized it was my turn to proclaim her brave and strong woman.”
The little income her mother earns helps cover the costs of her father’s blood pressure medication. The family of five includes two sisters and one brother.
“We often go to bed hungry if we earn less than 100 Afghanis a day. My brother cries himself to sleep, but I try to put on a smiling face even though I cry inside”.
Her words reflect the reality of thousands of Afghan women across Afghanistan.
A small dream that feels out of reach
Despite the risks, Shabnam holds onto a modest dream. “One day, I want enough capital to run a women’s business in this shop,” she says with a faint smile. Instead of burnt chips and fizzy drinks that upset the stomachs of all the shopkeepers, I would sell fresh bolani” – a traditional Afghan flatbread, usually stuffed with potatoes, spinach, pumpkin or leeks.
But she has neither the capital nor the security needed to request a loan to purchase the equipment.
The neighbors closely follow Shabnam’s life. They have seen her cry behind the shop shelves and understand the fatigue that is wearing her down and know that there is no option. “This girl is like my own daughter,” says one of the neighbours”, I always admire her courage. She would not even accept any free offer from me”.
Daily life in Kabul, where commerce and routine persist despite mounting pressures on the population. Credit: Learning Together.
A society of silenced womenAccording to the United Nations, more than 80% of Afghan women have lost their jobs since the Taliban returned to power. Women who once supported their families are now confined to their homes. In this context, a young woman who still dares to keep her shop open is a symbol of quiet defiance. Yet this resistance could end at any moment with a single threat.
Her worst fear is the arrival of the tax collectors. She quietly pays whatever she can afford. There is no way out.
Economic experts warn that removing women from the workforce has pushed countless families into extreme poverty. Shabnam’s story is one small example of a much larger social crisis.
The shop is a shelter of hope
For Shabnam, the shop is more than a workplace. It is a refuge where she feels alive. Every soda can she hangs for decoration is a sign of hope. She tries to bring color to the shop even in the midst of poverty and threats.
“A secret of my success is the little disguise that makes everyone think I am a sixteen-year-old boy,” she says. “But these days, I wake up mostly in fear because of taxes. Will I be able to open the shop today? What if the municipal officers come, take everything from me in one moment, and dump it in the street? What if I am unable to buy a small tray or give up my shop for rent? What will they do to me?”
“My story could be the story of thousands of other women, who still fight for bread, for life, and for their dignity”, she reflects
Despite the enormous challenges, Shabnam still harbors the ambition of completing her law studies and becoming the lawyer that she once set out to be.
Excerpt:
The author is an Afghanistan-based female journalist, trained with Finnish support before the Taliban take-over. Her identity is withheld for security reasons