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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 days 6 hours ago

Industrie militaire: livraison de 508 véhicules Mercedes-Benz multifonctions

Tue, 10/09/2018 - 16:22

ALGER- Un total de 508 véhicules multifonctions de marque Mercedes-Benz produits en Algérie, ont été livrés lundi par la société Algerian Motors Services Mercedes-Benz (AMS-MB Spa) de Rouiba au profit du ministère de la Défense nationale (MDN) ainsi que d’entreprises économiques locales, publiques et privées.

Ce nouveau lot comporte 320 bus, camions et véhicules utilitaires de type  « Sprinter » au profit de la Direction centrale du matériel relevant du MDN et qui seront destinés au transport de troupes, dépannage léger, citernes d’eau et de carburant ainsi que les opérations de chasse neige.

Les 188 véhicules restant sont destinés pour des entreprises économiques locales, publiques et privées.

Il s’agit de l’Entreprise de transport urbain et suburbain d’Alger (Etusa), Société nationale de commercialisation et de distribution de produits pétroliers (Naftal, filiale de Sonatrach), Société de transport et de manutention exceptionnels des équipements industriels et électriques (Transmex, filiale de Sonelgaz), Cosider Construction (filiale du groupe Cosider), l’Entreprise nationale des grands travaux pétroliers (ENGTP, filiale de Sonatrach), Manbaa El Goléa, Union des coopératives de céréales d’Oran (UCC Oran) et l’entreprise Hachlaf Abdelghani.

Ces véhicules ont été produits dans les usines de la Société algérienne pour la production de poids lourds Mercedes-Benz (SAPPL-MB Spa) de Rouiba (Alger) et de la Société algérienne de fabrication des véhicules (Safav Spa) installée à Bouchakif (Tiaret).

« Cette opération vient de couronner un long parcours qui a permis de produire jusqu’à maintenant plus de 4.700 véhicules grâce à nos 660 employés », a noté le directeur général de SAPPL-MB Spa, Youcef Bouali, soulignant que cette société « visait essentiellement à satisfaire les besoins du marché national en matière de véhicules poids lourds et contribuer ainsi à densifier le tissu industriel national ».

Intervenant lors de la cérémonie de livraison, le représentant de la Direction centrale du matériel au ministère de la Défense nationale, le Colonel Redaoui Touhami, a affirmé que ces opérations de livraison interviennent dans le cadre de la « concrétisation des instructions du Général de Corps de l’Armée nationale , vice-ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat major de l’Armée nationale populaire (ANP), Ahmed Gaid Salah, relatives à  l’augmentation des capacités des unités de l’ANP en développant les différentes industries militaires, conformément à la politique économique initiée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, visant à redynamiser et encourager la production nationale ».

Selon lui, « ces efforts affirment les grands pas franchis par l’ANP grâce aux réalisations considérables aux niveaux scientifiques, d’équipement, d’armement, de formation et de préparation, ce qui a permis d’acquérir plus de maturité et de modernisation et de continuer à activer tous les facteurs permettant à atteindre la force et l’efficacité opérationnelle nécessaires sur tout le territoire national ».

La cérémonie de livraison a été également marquée par la remise de la certification de conformité aux normes de l’IATF 16949, par l’Organisme de certification allemand DQS à la SAPPL-MB.

La remise de cette certification, relative au management de la qualité dans le domaine de l’industrie automobile, vient suite à un audit d’évaluation réalisé en août dernier par les experts de DQS.

La SAPPL-MB devient ainsi la première entreprise algérienne à avoir cette certification « très exigeante », qui a été créée en 2016 pour succéder aux normes ISO 9001, d’après les explications du Chef de département du développement international au sein de DQS, Dietler Stadler.

En marge de la cérémonie, plusieurs nouveaux modèles Mercedes-Benz fabriqués en Algérie, ont été présentés.

Il s’agit du modèle d’Actros 3341, cinq nouveaux modèles d’Accelo 915 et de trois modèles de Sprinter 311.

Ces nouveaux modèles, « toujours en cours d’amélioration », seront commercialisés à partir de la fin 2018, selon les déclarations du président du Conseil d’administration de la SAFAV-MB, le Général Smaïl Krikrou, affichant la disponibilité des usines algériennes à produire d’autres modèles selon les spécifications techniques demandées par les clients.

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Le professeur Boutheïna Cheriet sur le rôle de la femme dans la société: «minorer la femme algérienne, c’est nier la philosophie de la dignité humaine qui prévaut dans la société musulmane»

Tue, 10/09/2018 - 16:14

Pour l’ex- ministre-déléguée auprès du Chef du gouvernement, chargée de la Famille et de la Condition féminine, le professeur Boutheïna Cheriet, invitée, hier, à s’exprimer sur «la situation de la Femme en Algérie», au Forum du Courrier d’Algérie, «il faut revisiter l’histoire souvent, quand il y a des malentendus où des idées préconisées» sur des questions et des situations qui se posent à nous, surtout, «pour un pays comme l’Algérie » souligne-t-elle, qui a une histoire riche, notamment par ses enseignements.

Parler de la situation actuelle de la femme algérienne, pour l’auteur de nombreux articles parus dans des revues internationales, sur la femme, la société et l’État en Algérie, il faut procéder par « une lecture de la société algérienne et de son évolution » qui doit se faire souligne-telle «selon une approche dynamique» estime Mme Boutheina Cheriet. Durant la période de la colonisation française, en Algérie, qui «a été particulièrement dure pour l’ensemble des catégories» du peuple algérien, notamment, poursuit-elle «pour la femme algérienne, qui sous le système politique colonial, il y avait un silence total par rapport à la situation féminine», comme ce fut aussi le cas, ailleurs, dans les pays africains colonisés. Mettant en avant la dynamique politique du Mouvement national algérien, jusqu’ au «sursaut du déclenchement de la Guerre de libération», l’invitée du forum insiste pouraffirmer qu’il s’agissait bel et bien d’une «Révolution», qui a bouleversé l’ordre colonial établi et a vu le peuple algérien prendre son destin en main, «hommes et femmes», donnant ainsi une résonance mondiale à la révolution algérienne contre le système politique colonial de la France en Algérie. Pour celle qui a à son actif une dizaine de publications ayant trait au problème du statut personnel à la lumière de l’analyse «genre», la Révolution pour la libération du pays «a généré des transformations profondes» dans la société algérienne.

Et au lendemain de l’Indépendance, le nouvel État a lancé «des politiques populistes» que le pays, souligne-t-elle «en avait besoin» à travers notamment la démocratisation de l’enseignement, ouvrant ainsi les portes des écoles aux garçons et aussi aux filles de l’Algérie indépendante, alors que la santé publique et «l’évolution de la société algérienne» se poursuivait. En ces années 70, la société algérienne «n’était pas fermée sur elle-même» tient à rappeler celle qui a consacré son itinéraire professionnel à l’enseignement et la recherche, et même des filières universitaires réservées longtemps aux étudiants enregistraient l’afflux des étudiantes, pour ces spécialités, à l’exemple des sciences technologiques. Ne manquant pas tout au long de son intervention de revenir sur des faits et des évènements, et notamment sur l’environnement général, dans lequel évoluait la société algérienne sur la voie du progrès et de la modernité, l’invitée du forum explique l’état des lieux aujourd’hui par l’entrée «des archaïsmes exogènes et extérieurs à notre société.» Pis encore, sur le code de la famille rédigé et adopté, en 1984, pour notre interlocutrice «la pensée wahabite a été introduite» citant «l’introduction du terme du tuteur» outre «l’autorisation de sortie, ect» et d’ajouter «même la polygamie, laquelle n’existait pas dans notre société».

Alors que durant la Révolution du 1er novembre, elle a été la combattante avec l’arme à la main, la moudjahida et la fidaïya, accédant après l’indépendance, au poste d’enseignante, médecin, formatrice, universitaire, «le Code de la famille persiste à lui imposer un tuteur», et pour ironiser, elle dira qu’il «n’est pas là quand elle fait face au divorce». Reconnaissant que, depuis, des avancées notables ont été enregistrées en matière de promotion des droits de la femme, notamment avec les lois relatives à sa représentation au niveau des institutions de l’État et les récentes législations adoptées ; suite à la révision du code de la famille, l’invitée du Forum insiste sur le fait que «beaucoup reste à faire», plaidant en faveur d’une véritable «représentativité des acquis révolutionnaires de la société algérienne en matière de citoyenneté dans une Algérie amazighe, arabe et musulmane» et ce en invitant les responsables «à revisiter l’histoire, quand il y a des malentendus où des idées préconisées», notamment en matière des droits de la femme et de son rôle incontournable dans la société.

Pour l’ex-maître-assistant en éducation comparée et en sociologie de l’éducation à l’Université d’Alger en 1988, ceux qui persistent, dira-t-elle «à minorer la femme algérienne» n’ont rien à voir «avec la philosophie de la dignité humaine qui prévaut dans la société musulmane» ni avec, poursuit-elle, «les traditions de horma de la société algérienne.» Plus loin, l’invitée du Forum s’interroge : «qui pourrait aujourd’hui nier en Algérie le rôle fondamental de la femme» notamment «dans l’émancipation de toute la société algérienne, avec toutes ses composantes culturelles et historiques» a-t-elle conclu.
Karima Bennour

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L’ex-ministre déléguée chargée de la famille et de la condition féminine, Boutheina Cheriet, au «courrier d’Algérie»: « les visions qui protègent les enfants et les femmes brouillées »

Tue, 10/09/2018 - 16:11

L’ex-ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, madame Boutheina Cheriet, est revenue sur la situation de la femme en Algérie. Ainsi, nous avons jugé utile, en marge de ce forum, de s’arrêter sur le phénomène du divorce, qui est en train de se répandre et qui ne cesse de fragiliser l’institution familiale. À rappeler dans ce sens, que les chiffres effarants et les dernières conclusions de l’enquête de l’Office national des statistiques (ONS) publiés, en janvier dernier, le montrent assez bien : en 2017, ils ont été plus de 68 000 couples à rompre les liens du mariage sur 349 544 mariages. Ce chiffre est estimé à près de 20% des mariages contractés l’année dernière qui ont finis par un divorce.

Dès lors, une question taraude l’esprit : Les enfants et les femmes sont-ils vraiment suffisamment protégés par la législation, en cas de divorce? D’emblée, Boutheina Cheriet, a estimé, rassurante, que «le code de la famille algérien assure, sans aucun doute, la pension alimentaire et le logement par le père, qui reste le principal tuteur des enfants jusqu’à son décès et à la majorité du garçon et le mariage de la fille ». « Mais, la législation en matière de divorce», continue-t-elle, «nécessite des clarifications sur certaines dispositions qui risquent d’impliquer non seulement des erreurs judiciaires, mais surtout des abus de part et d’autre». Ainsi, c’est par ces mots qu’elle a tenu à noter par la suite, qu’ «il existe une certaine confusion, qui entoure certaines dispositions du Code de la famille et le manque de précision de la part du législateur».

Plus explicite, l’ex-ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, considère que le manque de précision de certains articles prête à interprétation ou que les décisions de justice ne correspondent pas à la réalité, notamment en matière de divorce». Pour étayer ses propos, elle souligne d’abord que «l’article 48 du Code de la famille, amendé en 2005, énonce clairement que «le divorce est la dissolution du mariage et qu’il intervient par la volonté de l’époux, par consentement mutuel des deux époux, à la demande de l’épouse». Cela avant de développer et s’interroger : «mais où est le droit de l’épouse de manifester sa volonté dans les cas que tout le monde connait ?» En ce qui concerne le domaine de la protection des droits de l’enfant, Madame Boutheina Cheriet, estime qu’«il est dans l’intérêt de l’enfant de rester avec sa mère ». Elle s’est, d’ailleurs, affirmativement félicitée, des textes de loi qui accordent le droit de garde à la mère après le divorce. Mais dans ce sens, elle se désole et souligne «cette loi est souvent bafouée». Elle note qu’«il faut que la codification et que le nouveau Code de la famille par rapport à la protection du lieu de résidence.
Ce dernier doit revenir à la femme. Cette loi existe mais ça reste une loi morte et contient des hésitations ». Elle s’interroge, et dit « si certains pères payent la pension alimentaire, cette dernière reste souvent symbolique est-ce logique ? Autres textes de loi du Code de la famille qui reste non-applicable, le droit de l’ex-épouse de bénéficier d’un logement décent (comprendre conditions d’hygiène et de salubrité) ou d’une prise en charge d’une location». À noter dans ce sens, que l’article 72 de l’ordonnance n°05-02 du 27 février 2005, précise qu’«en cas de divorce, il incombe au père d’assurer pour l’exercice de la garde, à la bénéficiaire du droit de garde, un logement décent ou, à défaut, son loyer. La femme ayant la garde est maintenue dans son domicile conjugal jusqu’à l’exécution par le père de la décision judiciaire relative au logement.”
Mohamed Amrouni

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Ooredoo reconduit son partenariat de sponsoring avec la Jeunesse Sportive de Kabylie pour la dixième année consécutive

Tue, 10/09/2018 - 16:09

Ooredoo annonce aujourd’hui, mardi 09 octobre 2018, la reconduction de sa Convention de sponsoring avec le club de football professionnel : la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK).

La convention de ce partenariat stratégique a été signée, au siège de Ooredoo à Alger, par le Président de la SSPA Jeunesse Sportive de Kabylie, M.  Cherif Mellal et le Directeur Général de Ooredoo, M. Abdullatif Hamad Dafallah, en présence de l’encadrement technique et administratif de la JSK ainsi que des cadres de Ooredoo.

S’exprimant à cette occasion, le Président de la JSK M. Cherif Mellal, a déclaré : « Nous sommes ravis de reconduire notre partenariat avec l’entreprise Ooredoo, qui remonte à près d’une dizaine d’années, et le consolider à travers cette nouvelle convention de sponsoring. Cette date marque le début d’une nouvelle ère dans l’histoire de la JSK avec son allié traditionnel Ooredoo. Cette alliance nous permettra de poursuivre notre parcours avec confiance et détermination pour réaliser une saison sportive réussie.  Je remercie Ooredoo pour avoir renouvelé sa confiance à notre club. »

Pour sa part le Directeur Général de Ooredoo, M. Abdullatif Hamad Dafallah a déclaré : « Nous sommes heureux de reconduire notre partenariat de sponsoring avec la Jeunesse Sportive de Kabylie pour la dixième année consécutive. Cet illustre club a grandement contribué à écrire en lettres d’or l’histoire du football algérien en lui permettant de rayonner dans les compétitions d’envergure grâce son palmarès riche en consécrations nationales et régionales. En mon nom et au nom de Ooredoo, je souhaite aux « Lions du Djurdjura » plein de succès et de réussite inchallah dans leur parcours. Ooredoo est fière de poursuivre son engagement avec le prestigieux club ayant honoré les couleurs de l’Algérie sur les plans régional et international. »

Pour rappel, Ooredoo a signé le premier contrat de sponsoring avec la JSK en 2009.

Fondée en 1946, l’équipe de la JSK est le club le plus titré dans l’histoire du football national avec 27 titres, notamment quatorze (14) Championnats d’Algérie, cinq (5) fois vainqueur de la Coupe d’Algérie, deux (2) fois vainqueur de la Coupe d’Afrique des Clubs Champions, trois (3) fois vainqueur successif de la Coupe de la CAF et une (1) fois vainqueur de la Supercoupe d’Afrique.

Il y a lieu de rappeler que Ooredoo avait signé, jeudi dernier au niveau de son siège à Alger, une Convention de sponsoring avec l’Entente Sportive de Sétif (ESS), et qu’elle est toujours le Sponsor officiel de l’Union Sportive Medinat Bel Abbès (USMBA).

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Le P-DG de Sonatrach rejette les accusations portées contre celle-ci sur les recrutements : Ni complaisance, ni connivence à Sonatrach

Tue, 10/09/2018 - 16:03

Depuis plusieurs années, des doigts accusateurs sont pointés sur le mode de recrutement à Sonatrach. Les jeunes diplômés du sud ont parlé de connivence et de complaisance. Le clientélisme à l’entreprise pétrolière et les canaux de recrutement de Sonatrach sont dénoncés.

Vivant dans les régions gazières et pétrolières, les jeunes diplômés du Sud n’ont eu cesse de dénoncer le mode de recrutement à Sonatrach. Ces mêmes jeunes ne trouvent qu’exceptionnellement une porte de recrutement dans le groupe pétrolier algérien, un mastodonte qui pourtant, quand il s’agit de recrutement, s’approvisionne plus au Nord. Le mode de recrutement a été dénoncé aussi par un ancien P-DG qui la lui porte jusque sous son balcon. Ancien P-DG de Sonatrach, Abdelmadjid Attar en connaît des choses. Il n’a pas défoncé des portes déjà ouvertes, ni dévoilé un secret bien caché, mais a bel et bien conforté les accusations déjà portées par les diplômés du sud sur le mode de recrutement des responsables de Sonatrach, à savoir le piston : « Il y a beaucoup d’employés qui sont recrutés par piston à Sonatrach, même du temps où j’étais à sa tête. Mais le P-DG ne peut pas tout contrôler. Lui aussi est sollicité.

Et quand il ne rend pas service, il est attendu au tournant ». Attar précise aussi : « Il y a un sureffectif à Sonatrach qui n’est pas utilisé. Il y a du social. Tous les recrutements dans le Sud c’est du social » à tout cela, Abdelmoumen Ould Kaddour a apporté le démenti, hier: le P-dg de Sonatrach, n’a pas jugé utile de se prononcer sur le recrutement de complaisance, affirmant que le groupe doit conquérir des marchés à l’étranger de sorte d’éviter une éventuelle asphyxie. Pour lui, il est inutile de parler de ce phénomène, et c’est en réaction à un responsable de la société qui aurait avoué avoir été recruté dans le groupe grâce à l’intervention d’un de ses proches qui n’était autre qu’un ancien dirigeant de Sonatrach. Lors d’une conférence de presse animée en marge de la signature de deux accords avec le groupe français Total, Ould Kaddour a dit que « le recrutement de complaisance existe dans toutes les entreprises et n’est pas l’apanage de Sonatrach », affirmant que ce qui importe pour l’administration du groupe c’est le plus qu’elle puisse apporter pour la société.
Par ailleurs, il a annoncé des signaux peu rassurants sur la société, estimant qu’il était impératif que le groupe développe ses activités à l’étranger et de conquérir de nouveaux marchés. Ould Kaddour a, en effet, dressé un tableau noir de la situation du groupe qui risquerait “une asphyxie” s’il focalisait ses activités à l’intérieur.
Le P-DG de Sonatrach a annoncé également le lancement d’un projet d’investissement en Turquie. Il s’agit de la réalisation d’une unité de propylène en Turquie, dont Sonatrach détient 30% des actions.
«Nous avons eu beaucoup de discussions avec Total notamment les contrats d’achat et de vente du GNL. Logiquement, nous renouvelons les contrats avant la fin de chaque année. Ils sont très intéressés par le renouvellement des contrats”, a-t-il répondu à une question sur le renouvellement des contrats gaziers. Selon lui, quatorze (14) entreprises étrangères ont émis le vœu de s’associer avec Sonatrach dans la commercialisation des produits. Dans un autre registre, Ould Kaddour a souligné que “Sonatrach ne fait pas de politique” et que son but principal était de développer ses capacités. De par cette déclaration, il aurait fait allusion à une situation de crispation des relations entre Alger et Paris après les propos tenus par l’ancien ambassadeur de France en Algérie, Bernard Bajolet qui ont suscité de vives réactions.
Ould Kaddour aurait visiblement voulu affirmer que les questions politiques n’influent pas sur Sonatrach, qui est en discussions avec plusieurs groupes spécialisés dans l’exploration, notamment l’Américain”Exxon Mobile” et le géant italien “Eni” pour l’offshore
I.M. Amine

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France: balafrée parce qu’elle ne voulait pas se marier

Tue, 10/09/2018 - 16:01
Karima avait été attaquée à coups de couteau par un homme qui la harcelait. Son agresseur a vu sa peine alourdie en appel, passant à 14 ans de prison.

C’est un sentiment de soulagement, vite chassé par une inextricable angoisse. Karima*, 38 ans, vient de voir son agresseur condamné à 14 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises d’Évry (Essonne). Nabil Benhalima, 33 ans, avait écopé de 11 ans de prison en 2017 en première instance à Paris pour avoir tenté de tuer Karima, le 14 novembre 2014, à la descente du tramway, Porte de Vincennes. Sa peine a donc été aggravée. Cet homme, de nationalité algérienne, a toujours soutenu qu’il avait entretenu une relation intime avec sa victime, avant de s’en prendre à elle à cause de prétendues « infidélités ». Une version largement contestée par Karima et les investigations menées par les policiers chargés d’enquêter sur cette tentative de meurtre.

« Je n’ai jamais entretenu de relation intime avec cet homme, confie Karima. On s’est rencontrés à la fin de l’année 2013 dans un magasin. Il était gentil, marrant, attentionné. Mais ce n’était pas de la drague. En tout cas, je ne l’ai pas ressenti comme ça. Je lui ai laissé mon numéro de téléphone, mais j’ai très vite compris que quelque chose clochait. » Quinze jours après leur rencontre, Nabil Benhalima demande Karima en mariage. « Il me dit : On est algériens tous les deux, on se marie direct ensemble ! Mais je ne le connaissais pas. Je lui ai dit que ce n’était pas possible. Après, il a commencé à me harceler au téléphone en m’appelant jusqu’au milieu de la nuit. Il me demandait des comptes rendus de mes journées pour savoir avec qui j’étais au travail, s’il y avait des hommes autour de moi. Je n’étais plus libre. »

« De toute façon, si tu ne te maries pas avec moi, tu ne te marieras avec personne ! Je vais te tuer ! »

Nabil Benhalima passe rapidement des paroles aux gestes. « La première fois qu’il a porté la main sur moi, c’était pour me gifler, témoigne Karima. Mais je n’ai pas déposé plainte. J’avais honte. J’avais l’impression que j’allais être jugée et que les gens allaient me demander ce que j’avais fait pour mériter cette gifle. Vous savez, dans ma culture, ce sont les hommes qui passent toujours les premiers. Donc, je me suis dit que, si je portais plainte, la faute allait me retomber dessus. » Le 25 mars 2014, Karima croise son agresseur sur les Champs-Élysées alors qu’elle est en compagnie d’un homme. « J’étais avec un copain quand je l’ai croisé, se remémore-t-elle. J’ai eu l’impression qu’il n’était pas là par hasard. »

Le lendemain, vers 6 heures, Karima est violemment poussée dans les escaliers du métro à Saint-Mandé (Val-de-Marne). Nabil Benhalima la frappe à coups de pied et de poing au niveau du visage et sur le corps alors qu’elle a chuté au sol, avant de prendre la fuite à la vue d’un employé de la RATP qui se porte au secours de Karima. « Là, j’ai déposé plainte, relate-t-elle. Ce n’était plus possible. J’ai aussi changé de numéro de téléphone. Malheureusement, j’ai recroisé sa route le 13 novembre 2014 alors que j’étais dans le métro. Je suis sûre qu’il n’a pas arrêté de me suivre. À ce moment-là, il a fait comme si de rien n’était en me saluant normalement. Il me faisait tellement peur que je lui ai redonné mon numéro de téléphone… »

Dès le lendemain, Karima, qui vient de descendre du tramway à Porte de Vincennes, entend quelqu’un prononcer son prénom dans son dos. En se retournant, elle voit Nabil Benhalima se diriger vers elle. « Il m’a demandé pardon pour la première agression, avant d’insister pour parler avec moi. Je voulais qu’il me laisse tranquille, alors j’ai accepté. Il m’a encore demandé pourquoi je ne voulais pas me marier avec lui. Je lui ai encore répondu que je ne voulais pas. C’est là qu’il s’est déchaîné. Je me souviendrais toujours de ce qu’il m’a dit : De toute façon, si tu ne te maries pas avec moi, tu ne te marieras avec personne ! Je vais te tuer ! »

Muni d’un couteau, Nabil Benhalima frappe sa victime au niveau de la tête, du visage, puis vise le cou et les fesses. Les cris de la victime alertent des riverains qui parviennent à mettre en fuite l’agresseur. « J’ai été lacérée au niveau du visage et des fesses, révèle Karima, le visage toujours marqué par une importante cicatrice sur le côté du menton. Il m’a brisée. Dans mon pays, une femme avec une cicatrice sur le visage, c’est forcément une prostituée. Il m’a balafrée pour me marquer à vie. »

« J’ai peur de vivre, je ne me reconnais plus »

Au-delà des traces physiques, Karima se dit aussi marquée « psychologiquement » à vie. « Aujourd’hui, je vis dans la peur. Je n’ai pas pu déménager malgré mes demandes. J’ai peur qu’il revienne me trouver après sa remise en liberté. J’ai perdu confiance en moi et dans les hommes. Je n’ai plus de relation. Je n’ose plus sortir. Avant, j’avais un fort caractère, mais ce n’est plus le cas. J’ai peur de vivre, je ne me reconnais plus. Je n’arrive pas à croire ce qui m’est arrivé, j’ai parfois l’impression de devenir folle. Pour tenter de remonter la pente, je me dis que j’ai eu de la chance, qu’il aurait pu me tuer, mais j’ai l’impression d’être une morte-vivante… »

Sollicité, son avocat, Me Yassine Yakouti, s’estime « très satisfait » de la condamnation en appel de l’accusé. « Cette décision énonce clairement et sanctionne logiquement le fait que ma cliente a été quasi égorgée dans une rue de Paris par un homme dont elle a refusé les avances. » « Au-delà, ma cliente a été également défigurée et atteinte dans son intimité par des lacérations d’un autre temps, souligne Me Yassine Yakouti. Nous attendons aujourd’hui une indemnisation qui lui permettra de se reconstruire en tant que femme. »

*Le prénom de la victime a été modifié.

Par Stéphane Sellami

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Le CLA emboite le pas à l’UNPEF et annonce une journée de contestation: Le secteur de l’Éducation en effervescence

Tue, 10/09/2018 - 15:52

Après les intendants et les conseillers de l’orientation et de la guidance scolaire affiliés à l’Union nationale des professionnels du secteur de l’éducation et de la formation (UNPEF), c’est au tour des travailleurs du cycle secondaire de monter au créneau. À l’appel du Conseil des lycées d’Algérie (CLA), une journée de contestation sera organisée le 23 octobre prochain. Dans un communiqué, rendu public à l’issue d’une réunion du conseil national du CLA tenue le 5 octobre dernier (Journée internationale de l’enseignant), le syndicat a fait état d’une rentrée sociale et scolaire caractérisée par une perte vertigineuse du pouvoir d’achat et des décisions aléatoires prises par le ministère de l’Éducation. Il annonce, à cet effet, le recours à une action de contestation le mardi 23 octobre, pour dire non à la négligence des recommandations de la commission du dossier du statut particulier qui a dévalorisé le corps des enseignants, selon lui, et appeler, également, au gel de la commission des œuvres sociales et l’organisation d’un référendum sur le mode de gestion.

Dans le même communiqué, le Conseil des lycées d’Algérie déclare avoir constaté une dégradation des conditions de travail dans plusieurs établissements scolaires et la situation socioprofessionnelle des travailleurs du secteur de l’Education. Le même syndicat a alerté, également, sur le danger de la décision du ministre de l’Intérieur de la privatisation des cantines scolaires au niveau des écoles primaires et considère que cette décision est une première étape qui cache la volonté de procéder à la privatisation du secteur de l’éducation. En outre, il a dénoncé le refus de la tutelle au niveau central et local pour la signature des PV de rencontre avec les syndicats, tout en affirmant son rejet des décisions prises par le ministère de l’Éducation concernant la fermeture du dossier du statut particulier et la prolongation du mandat de la commission des œuvres sociales.

Par ailleurs, il a affiché sa mobilisation et son engagement dans le cadre de la Confédération des syndicats algériens pour la défense du pouvoir d’achat des travailleurs, l’annulation du projet de loi sur la retraite anticipée, la révision de l’avant-projet de loi sur le code du travail, et enfin, pour la défense des libertés syndicales. Il est à signaler, par ailleurs, que le Conseil des lycées d’Algérie est la troisième entité syndicale à recourir à des mouvements de contestation depuis la rentrée scolaire 2018/2019. La première à ouvrir le bal, après une semaine de la rentrée, était la coordination nationale des fonctionnaires des services économiques, ayant observé un débrayage de 5 jours accompagné par des rassemblements et des sit-in devant différentes directions de l’éducation du pays. Les intendants revendiquent, essentiellement, leur intégration dans la nouvelle grille indiciaire des grades et le régime de rémunération des corps spécifiques du secteur. Le mécontentement concerne, également, les conseillers de l’orientation et de la guidance scolaire qui réclament la révision du statut particulier des travailleurs et appellent à des promotions au grade et l’application de l’ordonnance 004 du 26 juillet 2014. Face à tout cela, le ministère de l’Éducation, à sa tête la ministre, Nouria Benghebrit, reste pour le moment imperturbable, sachant qu’aucune réponse n’a été donnée aux différents contestataires.
Ania Nait Chalal

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Constantine – La police parle d’une mort « suspecte » – Une femme découverte gisant dans une mare de sang

Tue, 10/09/2018 - 15:40

A. Zerzouri

Une femme a été découverte morte, avant-hier, aux environs de 19h, dans son domicile, à la cité du 8 Mai 1945 (Beauséjour), El Khroub. La nouvelle qui s’est répandue comme une traînée de poudre, dans la ville, et portée bien au-delà de cette limite géographique grâce aux réseaux sociaux, a suscité émoi et consternation, au sein de la population. Des rumeurs infondées ont fait tourner d’horribles scénarios au sujet de la mort de cette femme, âgée de 45 ans, veuve de son état, et vivant avec ses enfants, dont 2 en bas-âge, dans cette maison du quartier Beauséjour, à El Khroub. En réalité, cependant, la mort est déclarée « suspecte », ni plus ni moins, par les enquêteurs qui se sont rendus sur place, suite à l’alerte donnée par le fils de la victime.

Ce dernier a été lui-même alerté par les petits, qui n’ont pas pu rentrer à la maison après avoir vainement frappé à la porte. La mère n’est pas venue à leur rencontre, en leur ouvrant la porte, et les deux petits ont signalé à leur frère, la vingtaine, qu’ils n’ont pas pu rentrer à la maison pour les raisons indiquées. Ainsi, accompagnés de leur frère aîné, les petits se sont déplacés à la maison, et après avoir accédé à l’intérieur, ils subiront le choc de la découverte de leur mère gisant dans son sang. C’est le fils qui a alerté les policiers qui se sont, immédiatement, déplacés sur le lieu, en compagnie de la police scientifique. En début de soirée, du dimanche, ils étaient toujours sur place en train de passer au peigne fin la scène pour collecter tous les indices qui peuvent aider à élucider cette affaire.

Hier, en fin d’après-midi, nous avons appris, auprès de sources sécuritaires, que l’enquête est toujours en cours. La victime portait la trace d’une blessure causée par objet contondant, nous a-t-on confirmé. Voilà ce dont on est sûr, le reste sera dévoilé par les résultats de l’enquête.

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Assainissement: Alerte à Hadjret Benarous

Tue, 10/09/2018 - 15:38

A. Mallem

Rencontré avant-hier au siège de la daïra de Constantine où il était venu au rendez-vous qui lui avait été fixé par le chef de la daïra, Nedjahi Abdelghani, président de l’association de quartier de Hadjret Benarous, qui borde la route nationale n°27 dans le quartier d’El-Menia, nous a déclaré que ce quartier, qui a été durement éprouvé par les récentes inondations ayant touché le quartier voisin du Kantoli faisant partie de la commune de Hamma-Bouziane, ont aggravé sérieusement le problème d’assainissement «qui était déjà mal au point avant cette catastrophe naturelle», a-t-il indiqué.

Il a pointé du doigt l’Office national d’assainissement (ONA), expliquant que cette entreprise est venue il y a trois ans, a creusé des canalisations en cassant l’ancienne conduite des eaux usées que les habitants ont installée à grands frais, puis les travaux ont été arrêtés. «Et depuis ce temps, c’est-à-dire depuis presque trois ans, nous vivons dans une situation difficile, une véritable catastrophe car les gens ont aménagé des fosses d’aisance pour faire leurs besoins. Et les inondations ont fini par mettre à nu ces fosses, faisant que le problème constitue maintenant, pour nous, un grand danger».

Il nous a signalé que le chef de la daïra et des responsables de la commune étaient venus dernièrement dans le quartier et ils ont vu de leurs propres yeux les conditions dangereuses dans lesquelles nous vivons du point de vue sanitaire. «A la suite de cela, le chef de la daïra nous a donné rendez-vous pour ce jour (7 octobre) afin d’examiner cette situation et nous entendre parler de nos autres problèmes». Pour notre part, nous avons essayé hier d’entrer en contact avec les responsables de l’ONA de Constantine. Mais sans résultat. Nous nous sommes dirigés alors vers le délégué urbain du secteur de Sidi-Rached duquel dépend administrativement le quartier de Hadjret Benarous, en l’occurrence M. Mezioud Noureddine. Ce dernier a reconnu que ce quartier fait face à un grand problème d’assainissement.

«Malheureusement, l’ONA est totalement absent sur le terrain où les problèmes de cette nature ne font que s’aggraver. Je pense, a considéré le délégué urbain, que le P/APC de Constantine va intervenir pour régler ce problème en enlevant le projet à cet organisme défaillant pour le confier à une autre entreprise», nous a expliqué à la fin M. Mezioud.

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Relogement des habitants de l’Avenue Belouizdad: Des équipes de l’OPGI et du CTC mènent contrôle et recensement

Tue, 10/09/2018 - 15:37

A.E.A.

Les habitants de l’Avenue Belouizdad, qui ont protesté contre la mesure les obligeant à signer un engagement acceptant la démolition de leurs maisons, pour pouvoir bénéficier de relogement, ont finalement eu gain de cause. En effet et selon leur représentant, M. Omar, la wilaya est revenue à de meilleurs sentiments, dit-il, et cela comme promis par le chef de cabinet du wali, suite au sit-in de protestation contre cette mesure, qu’ils ont organisé devant ledit cabinet, au début de la semaine dernière.

Et d’indiquer, que non seulement la mesure a été abandonnée, mais des équipes de l’OPGI et du Contrôle technique de la construction (CTC), ont été envoyées, sur place, pour les vérifications nécessaires des bâtisses et des occupants. Ainsi, des visites seront faites, dans chaque maison, par les éléments de l’OPGI pour recenser les occupants actuels et effectifs. Alors que ceux du Centre technique sont chargés du contrôle technique et de l’état des maisons, à l’effet de déterminer celles dont l’état menace ruine et celles qui sont relativement en bon état. Notre interlocuteur, de faire savoir encore, que d’après les déclarations faites aux habitants, par les représentants de l’OPGI, « une fois achevée, l’opération de recensement des occupants réels des maisons de toute l’avenue, ils seront convoqués pour payer la deuxième tranche des frais des appartements situés, à l’UV 20, de Ali Mendjeli et dont ils ont déjà réglé la première tranche ». Toutefois, on ne saura rien sur les détails afférents, notamment, à la date des transferts des habitants vers leurs nouveaux logements, dont les travaux sont achevés, d’ailleurs, à 100 %, nous a appris notre interlocuteur.

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Instance supérieure de contrôle des élections: Une journée de formation pour les représentants locaux

Tue, 10/09/2018 - 15:35

A. Mallem

Intervenant hier devant les membres représentant l’Instance supérieure indépendante de contrôle des élections au niveau local et les directeurs de la réglementation et des affaires générales (DRAG) des wilayas de l’Est, lors d’une réunion dans un hôtel de la nouvelle ville Ali Mendjeli, M. Brahim Boudoukha, vice-président de cette instance, a longuement insisté sur l’action de conduite des élections dans notre pays. Cette action ne revêt pas seulement un caractère noble, a-t-il souligné, mais aussi et surtout une visée stratégique parce qu’elle a un rapport étroit avec la sécurité et la stabilité du pays. Elle constitue également la clé de voûte d’un développement durable. Se focalisant ensuite sur le rôle de l’agent contrôleur des élections, l’orateur a expliqué que l’expérience apprise des précédentes élections a montré aussi que cette opération ne manque pas de complexité. Et dans ce cadre, ajoute M. Boudoukha, l’instance supérieure joue le rôle du contrôleur honnête, intègre, en veillant à l’application de la loi dans toute sa rigueur et pour faire en sorte que chaque parti puisse jouir des droits qui lui ont été conférés par la loi.

Il fera savoir ensuite que cette journée de formation s’inscrit dans le programme annuel de formation établi par l’Instance supérieure indépendante des élections et elle a été précédée par d’autres rencontres régionales. Elle sera aussi suivie par d’autres qui se tiendront respectivement à Béjaïa le 11 octobre, à Ghardaïa le 15 et à Tlemcen le 18. L’objectif de ces rencontres est la préparation des agents auxiliaires aux membres de l’instance à mener leur mission de contrôle dans le strict respect des textes réglementaires. Trois autres interventions ont suivi celle de M. Boudoukha et elles ont porté respectivement sur « les voies et moyens d’encadrer l’opération de révision des listes électorales que vient de lancer l’administration », et sur «les procédures relatives aux élections présidentielles et le rôle que doit jouer dans ce cadre l’Instance supérieure indépendante des élections», et la troisième a eu pour thème « le rôle que doit jouer l’instance sur la surveillance des élections présidentielles ».

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Leurs contrats ont été suspendus pour « double » emploi: Des jeunes de l’ANEM observent un sit-in

Tue, 10/09/2018 - 15:34

A. El Abci

  Deux sit-in ont été organisés, hier, devant le cabinet du wali, l’un par des titulaires de contrats de pré-emploi de l’ANEM, et l’autre par des «oubliés de relogement» de la rue des Maquisards.

Ainsi les bénéficiaires de contrats de pré-emploi de l’ANEM, sans travail depuis mai dernier malgré que leurs contrats ne sont pas encore venus à terme, affirment-ils, sont venus solliciter l’intervention du wali pour leur réintégration à leurs postes.

Selon leur représentant, M. Zaki, il s’agit de plus de 1.000 jeunes diplômés, universitaires ou ayant eu une formation dans les CFPA, qui étaient employés dans le secteur de l’éducation, celui de la culture, à l’APC, etc., et qui ont été suspendus de leur travail pour des problèmes d’assurance avec la CNAS. Et d’expliquer que certains ont fait des formations complémentaires et ont été recrutés pendant deux à trois mois dans des entreprises privées, et se sont retrouvés avec deux numéros d’assuré social. «D’où, poursuit-il, notre suspension et non la résiliation officielle de nos contrats par la direction de l’Emploi, et ce jusqu’à régularisation de chaque situation». Et d’ajouter que «chacun de nous a une ancienneté d’au moins cinq ans dans le poste d’emploi qu’il occupait avant. C’est ainsi que depuis mai 2018, nous n’avons pas perçu notre prime de pré-emploi», ajoute-t-il. «Toutefois et en dépit du fait que nous avons régularisé notre situation auprès de la CNAS, depuis le mois de juillet dernier, et écrit dans ce sens à la direction de l’Emploi avec envoi de tous les documents nécessaires, jusqu’à présent c’est le silence radio. Nous sommes là pour solliciter une intervention du wali en faveur de notre intégration dans nos précédents postes».

De leur côté, les habitants de la rue des Maquisards «oubliés du relogement et non exclus», selon leur représentant, M. Mourad, sont près d’une centaine de familles dans ce cas et à qui on a demandé de faire des recours. «Seulement, affirme-t-il, cela fait des années que nous avons déposé des recours à la daïra et nous attendons toujours qu’on tranche dans nos cas».

Le chef de cabinet, qui a reçu les protestataires, a conseillé aux jeunes de l’ANEM de s’adresser au ministère de tutelle, qui est le seul à pouvoir intervenir en la matière. Et a invité les familles de la rue des Maquisards à plus de patience. «Il faut attendre la clôture des opérations de relogement des demandeurs de logements sociaux», leur a-t-il signifié.

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Afrar: accident mortel à Sbaa

Tue, 10/09/2018 - 15:34

Un bus de voyageurs a dérapé ce matin dans la wilaya de Adrar, un accident qui a causé quatre morts et plusieurs blessées.

L’accident a eu lieu près de la localité de Sbaaa, entre les wilayas de Béchar et Adrar, précise la source d’Alg24, qui informe que le bilan enregistré est de 4 morts et plusieurs blessés.

Les blessés ont été évacués, vers l’hôpital certains d’entre eux seraient dans un état grave. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie nationale afin de déterminer les circonstances exactes de cet accident.

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Les crédits accordés aux ménages et entreprises privées en baisse

Tue, 10/09/2018 - 12:02

R. N.

Les crédits à l’économie ont enregistré une hausse 6% au 1er semestre 2018, ce qui correspond à un montant de 9.408,1 milliards de dinars (MDA), à fin juin 2017, contre 8.880 MDA à fin décembre 2017, selon des données de la Banque d’Algérie, rapportées par l’APS. Plus de la moitié de ces crédits ont été accordés au secteur privé, avec une légère hausse de la part du secteur public, passée à 49,3% à fin juin 2018 contre 48,55% à fin décembre 2017. La part de secteur privé (y compris les ménages) est en léger déclin, passant à 50,67%, à fin 2018 contre 51,44% à fin décembre 2017. Ainsi, les crédits bancaires accordés au secteur économique public ont atteint 4.640,7 MDA, à fin juin 2018, contre 4.311,3 MDA, à fin décembre 2017, soit une hausse de 7,64%. Quant aux crédits accordés au secteur privé (entreprises et ménages), ils sont passés à 4.766,8 MDA à fin juin 2018 contre 4.568,3 MDA à fin décembre 2017. Les crédits accordés aux ménages, essentiellement des crédits hypothécaires (achats de logements essentiellement), représentent 716,4 MDA, à fin juin 2018, contre 656,7 MDA à fin décembre 2017 (+9,1%).

Concernant l’évolution de la structure des crédits, elle indique la prédominance des crédits, à long terme, principalement les crédits accordés aux entreprises publiques du secteur de l’Energie. Ainsi, la part des crédits, à court terme, est passée à 26,87%, à fin juin 2018 contre 25,88% à fin 2017, celle des crédits, à moyen terme, à 18,62 % contre 20,77%, et celle des crédits, à long terme, à 54,51% contre 53,35%.

Creusement du déficit budgétaire

Après les baisses enregistrées en 2015 et 2016, la liquidité bancaire «s’est relativement stabilisée» après le lancement des opérations d’Open market d’injections de liquidités à partir de mars 2017, pour ensuite croître fortement, dès novembre 2017, «après la mise en œuvre du financement non conventionnel», relève la Banque d’Algérie. La liquidité bancaire avait atteint 1.380,6 MDA, à fin 2017, soit une croissance de 68,2%, par rapport à son niveau de fin 2016 qui était de 821 MDA. Selon la même source, « en prévision de l’accroissement de l’excès de liquidités avec les nouveaux achats directs de titres du Trésor, au début de l’année 2018 (1.400 MDA), la Banque d’Algérie a, pour prévenir toute poussée inflationniste, repris les opérations d’Open market d’absorption de la liquidité, à différentes échéances, en janvier 2018 et a relevé le taux de réserves obligatoires de 4% à 8% au même mois ».

Cette conduite de la politique monétaire « a stabilisé l’encours de la liquidité bancaire autour de 1.500 MDA, entre janvier et juin 2018 », souligne la même source.

Par ailleurs, dans un contexte de légère baisse du volume des exportations d’hydrocarbures, la hausse du prix moyen du pétrole, au cours des 5 premiers mois de 2018, par rapport à la même période de 2017, s’est traduite par une augmentation des recettes fiscales pétrolières, à 1.179 MDA, à fin mai 2018 contre 955,4 MDA, à fin mai 2017. Cette hausse de la fiscalité pétrolière, conjuguée à l’augmentation des recettes non fiscales (dont notamment les dividendes versés par la Banque d’Algérie) qui sont passées de 919 MDA, à fin 2017, à 1.000 MDA, à fin mai 2018, a porté les recettes budgétaires totales à 3.426,6 MDA, à fin mai 2018, contre 3.171,3 MDA à fin mai 2017.

Cependant, la hausse substantielle des dépenses totales, qui ont atteint 4.079 MDA, à fin mai 2018, (contre 3.222,5 MDA, à fin mai 2017), a abouti à un « creusement du déficit budgétaire » qui a atteint 652,4 MDA, à fin mai 2018, contre 151,2 MDA à fin mai 2017. Selon la Banque d’Algérie, la « forte hausse » des dépenses budgétaires totales est liée, pour l’essentiel, à celle des opérations en capital (dotations des Comptes d’affectation spéciale, bonifications des taux d’intérêt, règlement des créances sur l’Etat et contribution du budget de l’Etat au profit de la CNAS), et beaucoup moins aux dépenses d’investissement de l’Etat.

Quant à l’encours du financement non conventionnel du Trésor par la Banque d’Algérie, il est demeuré, à fin juin 2018, identique à celui de fin mars 2018, soit 3.585 MDA.

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Année record pour les exportations hors hydrocarbures

Tue, 10/09/2018 - 11:54

Les exportations hors hydrocarbures de l’Algérie sont dans une phase « ascendante ». Elles ont atteint le seuil des 2 milliards de dollars, « une année record », durant les huit premiers mois de 2018.  Elles pourraient, même, se situer à 3 milliards de dollars, à la fin de cette année, estime le directeur général de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (ALGEX), M. Chetti Chafik qui était, lundi matin, L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne.

M. Chetti explique ce résultat « par quelque chose qui a bougé », notant que pour ce qui concerne la structure des exportations, la part des dérivés d’hydrocarbures qui était de 80% auparavant, a baissé  à 60%. Le reste étant constitué de produits industriels et agricoles frais placés sur des marchés en l’Europe, en l’Afrique et au Proche et Moyen Orient.

Par ailleurs, le DG d’ALGEX a annoncé la finalisation, en cours, d’une étude sur les coûts de transport entre les ministères du Commerces et des Transports, devant aboutir à une décision de prise en charge d’une partie de ce coût de transport à l’exportation. Une mesure qui sera supporté par le Fond spécial pour la promotion des exportations (FSPE) et qui s’ajoutera aux autres facilitations déjà en vigueur.

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Commune d’Oran: 14,5 milliards de cts pour les cantines scolaires

Tue, 10/09/2018 - 11:29

D. B.

L’exécutif communal de l’APC d’Oran a approuvé hier l’enveloppe dégagée par la commune pour les cantines scolaires, a-t-on appris hier de sources proches de l’APC. Nos interlocuteurs indiquent qu’une enveloppe de 14,5 milliards de centimes a été débloquée pour la prise en charge des enfants démunis au niveau des cantines scolaires de la commune d’Oran. Même si le réseau des cantines scolaires s’est densifié ces dernières années, les parents d’élèves et les élus des différentes commissions de l’APC et de l’APW ont maintes fois critiqué la situation dans les restos des établissements scolaires. Un nombre important d’élèves des écoles primaires ne bénéficie pas encore de repas, faute de structures de restauration, alors que d’autres se contentent de repas froid. Dans d’autres cas les repas offerts, à titre gracieux, sont de piètre qualité et souvent préparés sans respect des conditions d’hygiène par des femmes de ménage, faute de personnel spécialisé.

Pour faire face à cette situation et dans une première opération du genre, près de mille agents représentant huit catégories entre gestionnaire de restaurant, chef cuisinier, cuisinier, assistant cuisinier, serveur, agent de nettoiement, agent de cuisine, plongeur en cuisine… sont formés par la direction de la formation professionnelle d’Oran, selon M. Bouzid El Aid, chef de service du partenariat et de la formation continue. « Cette action entre dans le cadre d’une convention entre la direction de la formation professionnelle et les collectivités locales. La formation qui s’étale entre 15 jours et deux mois, selon chaque catégorie, touchera les 26 communes de la wilaya. 10 centres de formation ont été ouverts pour concrétiser ce programme », a tenu à souligner M. Dahor, cadre du service de la formation auprès de la direction de la formation professionnelle.

Depuis janvier 2017, la gestion des cantines scolaires est revenue aux APC après une période où elle fut assurée par le secteur de l’éducation nationale au même titre que les chauffages qui sont gérés par les communes. Face aux critiques des médias et à l’irresponsabilité de certains élus locaux, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire a donné de fermes instructions. Il a sommé ses cadres de réunir toutes les conditions pour la prise en charge efficace des élèves du cycle primaire, notamment celles liées à leur confort (restauration, chauffage). A Oran, près 107.000 élèves touts cycles confondus bénéficient de la restauration scolaire au niveau des cantines scolaires. Le nombre de structures de restauration est de 331 dont 253 dans le primaire, 42 dans le moyen et 36 dans le secondaire.

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Ecoles de formation: Remise en cause de la qualité de l’enseignement

Tue, 10/09/2018 - 11:16

Écrit par Bouzid Chalabi

On assiste, ces dernières années, à l’ouverture de nombreuses écoles privées de formation, dont plusieurs se disent spécialisées dans des métiers d’avenir. Mais sont-elles pour autant compétentes en la matière pour assurer une formation de qualité ? Une question qui a fait le tour de table hier lors du rendez-vous qu’organise périodiquement le Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise, « les matinales du Care».

Selon des intervenants, ce foisonnement d’écoles peut s’expliquer par le fait que de nombreux concitoyens se sont mis dans l’idée que c’est un créneau juteux, autrement dit une source de gain appréciable et, de surcroit, sans grand investissement.
« Pis, c’est la course à qui innovera en lançant des formations inédites mais il faut dire qu’entre avoir des connaissances et former, ce sont deux choses différentes », a indiqué Ahmed Rameze Belmehdi, consultant en formation et patron d’une société d’audit dans son corps de métier.
Ce dernier a par ailleurs tenu à faire remarquer que les enseignants de ces écoles sont des universitaires qui donnent des cours théoriques parfois en totale contradiction avec la formation des élèves.
Comme il a ajouté que « les enseignants ne sont là que pour arrondir leurs fins de mois sans pour autant que cela dérange le patron de l’école, c’est comme s’il existait un contrat tacite entre ces derniers et leur enseignant, tout cela au détriment de la qualité ». M. Belmehdi n’a pas caché son indignation quant au fait que cette situation perdure : « Il faudra y mettre un terme si l’on veut que ces écoles assurent des formations de qualité ». Une intervenante et non moins experte en formation ne s’est pas empêchée de dire qu’»il faut que les écoles de formation soient soumises à une obligation de compétence et non de chercher à savoir si leur patron est propriétaire ou locataire des lieux comme j’ai pu le constater à la lecture des dossiers d’agrément alors qu’il faut surtout exiger à la future école de prouver que l’enseignement qu’elle va assurer est conforme et de qualité ». Il est clair que cette condition est indispensable si l’on veut que les inscrits dans les écoles de formation en aient pour leur argent. C’est le rôle du ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels.
Notons que cette matinale du Care a été rehaussée par la présence d’experts internationaux dans le domaine de l’employabilité.
Et sur ce thème, tout un chacun de ces derniers a mis en exergue son point de vue. Mais ils sont d’avis que pour améliorer l’employabilité des jeunes diplômés universitaires, c’est à l’université d’opérer une mutation massive et rapide de ses pratiques et de ses orientations traditionnelles, fondées sur une culture du savoir et de la connaissance.
C’est d’ailleurs ce qu’a soulevé Fréderic Calas, coordinateur du Programme d’Appui adéquation formation-Emploi-qualification (AFEQ) non sans estimer : « On ne peut pas changer de système en conservant les mêmes méthodes pédagogiques». De son côté, Lucien Descoffres, directeur des études au Collectif d’Initiation à des Activité en recherche appliquée (Ciara) rappellera que « l’université a pour vocation première l’innovation et le savoir, donc c’est à elle de répondre aux aspirations des jeunes citoyens diplômés à construire un projet d’avenir en bénéficiant d’une formation supérieure de qualité qui leur procure les qualifications nécessaires à une bonne intégration dans le marché du travail».
En clair, orienter progressivement l’étudiant en fonction de son projet professionnel ou personnel par un système de passerelles entre différents parcours ».
Notons enfin que les débats autour de l’employabilité ont surtout tourné sur la question de la formation universitaire et le concept d’entrepreneuriat. Aux yeux de certains intervenants, il faudra se diriger vers une adéquation des besoins d’entreprises et l’amélioration des compétences. C’est d’autant plus nécessaire car, d’après un intervenant, « il faut arriver à canaliser les besoins des entreprises ». En somme, de mettre en place des passerelles entre l’université et l’entreprise. C’est là tout l’enjeu si l’on veut dynamiser l’économie du pays qui en a grandement besoin.

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Salon professionnel international de l’industrie: Les importateurs en force, les producteurs à la peine

Tue, 10/09/2018 - 11:09

Écrit par Fazil Asmar

Le développement industriel comme alternative aux hydrocarbures, ce n’est pas pour demain ! Pour le constater, il suffit de faire le tour des stands du douzième Salon professionnel international de l’industrie, qui se tient, depuis dimanche passé, au Palais des expositions, la Safex. La plupart des stands sont occupés par des importateurs à l’affût d’acheteurs, de visiteurs professionnels qui, bizarrement, sont peu nombreux au deuxième jour de cette édition.

Le Salon, qui affiche, en effet, de grandes ambitions pour la promotion de l’industrie nationale, est pratiquement vide, marqué seulement par le va-et-vient des exposants. En plus des importateurs, les participants étrangers font également de l’ombre aux industriels nationaux. Les Chinois notamment, considérés comme des concurrents redoutables dans ce domaine. Le but pourtant de ce Salon est de développer le tissu industriel en Algérie. Voir, inciter nos entreprises, les PME notamment, à aller vers l’export. Or, les participants semblent plus portés vers la vente de produits importés que par ceux fabriqués en Algérie. Le secteur automobile, en pleine croissance en Algérie, est quasiment absent à cette édition.

C’est le secteur, pourtant, sur lequel on mise pour hisser la sous-traitance industrielle. Devant les grosses machines de haute technologique, engins et autres appareils industriels sophistiqués, importés et qui trônent au centre des stands ou bien dans la cour centrale de la Safex, nos entreprises, avec leurs articles de fixation, ne font pas le poids. Les quelques groupes industriels publics participant à ce Salon, mis à part quelques-uns comme GICA, et les producteurs nationaux privés auront du mal à percer dans un environnement dominé par des distributeurs locaux de marques internationales. Par ailleurs, rares sont les entreprises de production locales qui proposent autres chose que les articles de fixations. Celles qui font autre chose que des boulons, en outre, mettent sur le marché des produits dont les composants principaux sont importés, avec des taux d’intégration encore en deçà des attentes.
C’est dire qu’entre les discours et la réalité, il y a encore un fossé.

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Médecins résidents et candidats au mastère: Double protesta devant le ministère de l’Enseignement supérieur

Tue, 10/09/2018 - 11:04

Écrit par Samira Dekkiche

Le siège du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a été le théâtre, hier matin, d’une double protestation menée, d’un côté, par les médecins résidents et, de l’autre, par des candidats au mastère. Concernant les médecins résidents, le ministère a décidé de recevoir trois délégués du Camra pour discuter de l’objet de leur mouvement de rue : l’organisation d’une session de rattrapage pour plus de 800 recalés, lors de la dernière session, en juillet.

«Nous avons le droit de passer une session de rattrapage», dira l’un des médecins résidents rencontrés sur les lieux, non sans avertir que le système de santé va connaître un manque flagrant de spécialistes pour cette année. En tête de ces spécialités, la gynécologie et la pédiatrie ainsi que la réanimation. Selon ses dires, il y a un déficit de «120 gynécologues, 120 pédiatres et plus d’une centaine de réanimateurs».
«Ce sont des spécialités sensibles et demandées dans les services», insiste-t-il. Sur place, une dizaines de médecins résidents se sont déplacés pour réclamer leurs droits.
Rappelant que le Camra a appelé tous les résidents à manifester pour soutenir leurs confrères recalés. Il y a lieu de souligner que le mouvement n’arrive plus à remobiliser ces jeunes médecins, qui ont choisi de continuer leur année universitaire et de rattraper les cours perdus après une grève de plus de huit mois, sans avoir obtenu gain de cause.

Plateforme pour  le mastère : nouveau casse-tête du ministère
D’autre part, et portant leurs propres revendications, des centaines de candidats en mastère, toutes spécialités confondues, se sont réunis devant le MESRS pour réclamer la régularisation de leur situation.
Certains d’entre eux n’arrivent pas à accéder à la plateforme pour savoir s’ils sont retenus ou pas, d’autres veulent faire des recours parce qu’ils n’ont pas été retenus ou que le résultat ne correspond pas à leur spécialité, alors que certains n’arrivent pas à imprimer la feuille d’inscription à déposer à l’université. Ces étudiants se sont retrouvés perdus entre leur établissement et le ministère. «A la fac, on nous demande de nous adresser au ministère, et au ministère on nous demande de nous adresser à la fac», s’est indignée une étudiante à l’USTHB, qui n’arrive pas à accéder à la plateforme numérique d’inscription. «Certains ont commencé les cours et nous, on n’est même pas inscrits», ajoute-t-elle. Pour essayer de désamorcer cette crise, un représentant du ministère a reçu ces étudiants, dans un amphithéâtre de la faculté de sciences politiques.
Il leur a expliqué que cette plateforme est une nouvelle expérience pour l’Université algérienne. Son but est d’instaurer la décentralisation de cette opération, ce qui va garantir, selon lui, l’indépendance des établissements dans l’étude des dossiers. Le représentant a avoué qu’il y a eu un dysfonctionnement à cause de la charge sur le site. Il a avancé que
173 000 candidatures ont été reçues dans 1 200 spécialités et plus de 70% des licenciés sont retenus en mastère. Le responsable a insisté sur le fait que la solution à cette situation ne se trouve pas au ministère mais au niveau des établissements, assurant que les dossiers seront traités à leurs niveaux par des comités pédagogiques. Concernant le dernier délai des inscriptions, prévu le 14 octobre, le responsable a affirmé que tous les recteurs seront notifiés à l’effet de ne pas fixer de date butoir jusqu’à la régularisation de tous les dossiers et l’affichage de tous les résultats. Enfin, il a assuré que tous les recours seront étudiés par les établissements.

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Renouvellement des instances syndicales du complexe sidérurgique d’El Hadjar: La commission de candidatures installée hier

Tue, 10/09/2018 - 11:04

Écrit par M. RAHMANI

La commission des candidatures pour le renouvellement des instances syndicales au niveau du complexe sidérurgique d’El Hadjar (Annaba) a été installée, hier, par Friteh Kamel, secrétaire général de l’Union de wilaya UGTA.

Les prétendants à la représentation syndicale sont nombreux dans la trentaine d’unités employant quelque 4 200 travailleurs et cadres du complexe, chacun aspirant à cette fonction élective. Les élections auront lieu quelques jours après la clôture de la période des candidatures prévue le 15 octobre courant.
Au niveau des ateliers et des unités, on commence déjà à faire la promotion de tel ou tel candidat, louant sa probité, son honnêteté et son sens du devoir, ainsi que son engagement pour la défense des droits des travailleurs. «C’est de bonne guerre, nous lance un candidat travaillant à la PMA, chacun utilise ses moyens et ses relations pour se faire élire et c’est normal. Moi, au moins, je ne dénigre personne, je me défends sans plus et je me fais aider par mes collègues et amis.» Cependant, certains ne sont pas contents de la tournure qu’ont pris les événements et craignent fort que le processus engagé pour le renouvellement du syndicat d’entreprise n’aille pas jusqu’au bout. La raison avancée est que l’union locale UGTA d’El Hadjar, responsable syndicale hiérarchique directe et censée chapeauter ces élections, n’a pas été invitée à cette installation.

Ce qui a encore ajouté à ce climat tendu est que les anciens syndicalistes déchus ont été, pour la plupart d’entre eux, mutés de leurs unités pour être affectés dans d’autres, et ce, en contradiction avec le règlement intérieur qui stipule qu’aucune mutation ou sanction ne peut être prise contre un ancien syndicaliste pendant l’année qui suit la fin de son mandat. «J’ai été affecté à un autre poste. On m’a convoqué avant-hier au bureau de recrutement pour m’informer que je ne fais plus partie du personnel de mon unité et que je serai affecté à un autre poste. On me laisse traîner le temps des élections. Tout cela pour m’empêcher de me représenter. La direction veut un syndicat sur mesure pour en faire ce qu’elle veut. Mais je pense que les travailleurs ne vont pas marcher, ces élections sont vouées à l’échec», nous a confié hier un ancien syndicaliste

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