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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 days 6 hours ago

France: Dès l’an prochain les étudiants algériens payeront leurs diplômes plus cher

Mon, 11/19/2018 - 15:28

Selon le Monde, le premier ministre français, Edouard Philippe aurait annoncé aujourd’hui lors des rencontres universitaires de la francophonie qu’un changement total de paradigme aller se faire.

En effet, à partir de la prochaine rentrée universitaire, les universitaires d’origine étrangère paieront jusqu’à 2770 euros pour la licence, et 3770 pour le master le doctorat. En sachant qu’avant, la licence coûtait 170 euros, le master et doctorat étaient entre 243 et 380 euros.

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Inondations: Les zones urbaines de plus en plus exposées

Mon, 11/19/2018 - 15:20

Si elles touchaient particulièrement les plaines, les inondations touchent de plus en plus les zones urbaines. La sous-estimation des risques, les constructions anarchiques et l’insuffisance des bouches d’égout aggravent les risques.
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Avec leur caractère souvent violent et imprévisible, les inondations constituent une préoccupation majeure en raison des conséquences dramatiques qu’elles engendrent. Elles ne sont plus une vue de l’esprit mais une réalité avec laquelle le ministère des Ressources en eau compose en traçant une stratégie à l’horizon 2030.

A l’occasion de la seconde édition du Forum de l’eau, Nora Friou, directrice de l’assainissement et de la protection de l’environnement au sein du ministère des Ressources en eau, a fait le point sur les grands axes de cette stratégie visant à lutter efficacement contre les inondations. Elle explique qu’il y a une vingtaine d’années, les inondations étaient dues aux débordements des crues dans les plaines mais elles sont de plus en plus fréquentes en milieu urbain. Les raisons ? La multiplication des facteurs aggravants à l’instar de la sous-estimation du risque, la pression urbanistique, le non-respect de la réglementation et l’insuffisance des bouches d’égout dans la majorité des villes.
Les zones à risques restent les crues d’oued avec 58% de risques avérés alors que 85% des personnes exposées se trouvent dans les plaines. Les inondations de Babe-el-Oued ont permis une prise de conscience et de prendre des actions concrètes puisque 270 villes et agglomérations ont été protégées depuis, alors que 280 oueds ont été aménagés ou calibrés. Il est également prévu de procéder au curage de 2 200 kilomètres d’oueds traversant des zones urbaines pour un montant de 17 milliards de dinars.

La stratégie à l’horizon 2030 a été élaborée sur la base d’un diagnostic approfondi et qui sera adossée sur trois principes directeurs, à savoir la solidarité, la synergie et la priorisation des actions. Des actions seront échelonnées sur trois quinquennats pour un montant de plus de 300 milliards de dinars. Parmi les actions urgentes proposées, le renforcement des prérogatives de la police de l’eau puisque actuellement les procès-verbaux dressés sont rarement suivis par des poursuites judiciaires mais également l’urgence de la préservation des zones inondables.
N. I.

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La politique de population: Une législation en avance sur la société

Mon, 11/19/2018 - 15:19

Les intervenants du colloque tenu hier sur la politique de population sont tous unanimes à considérer la législation algérienne comme étant très progressiste dans ce domaine. Parmi eux, des membres de l’Association algérienne pour la planification familiale (AAPF), une représentante de l’UNFPA (front des nations-unies pour la population), des universitaires, juristes, etc.

Nedjma Merabet – Alger (Le Soir) – C’est dans le cadre d’une volonté de sensibilisation de la population aux politiques actuelles de planification familiale que l’AAPF a organisé ce colloque instructif.
Outre le changement opéré par les pouvoirs publics en termes de gestion de la population, il faut noter également une modification de la terminologie à l’échelle internationale. En effet, depuis le programme d’action du Caire de 1994, il s’agit à présent de prendre en charge «l’individu et non plus les grands équilibres démo-économiques». On est donc passé de programmes pour la planification familiale à des programmes pour «la santé sexuelle et reproductive». Il s’agit de plusieurs objectifs, qui en Algérie visent à permettre un meilleur accès à l’information pour les citoyens concernés et à améliorer l’accès aux différents services relevant de la santé et de la reproduction.
Ceux-ci ne comprennent plus seulement la clause principale de la généralisation de la contraception, mais concernent désormais des objectifs plus globaux : méthode de régulation des naissances laissée au choix des hommes et femmes, droits d’accéder à des services de santé de qualité, santé en matière de sexualité, conseils et soins relatifs aux maladies sexuellement transmissibles, etc.

L’intervention du professeur Kouidri Mohammed, docteur en démographie (sociologie) à l’Université d’Oran, n’a pas manqué de clarifier le virage important, pris à l’échelle internationale en matière de politique de population, principalement dans les pays dits en développement. Il insiste sur le fait que la croissance démographique n’était pas considérée comme un problème au lendemain de l’indépendance par les pouvoirs publics, à l’instar de nombreux autres pays dont la priorité était le développement économique et la meilleure répartition des richesses et du travail. Tandis qu’elle commence à l’être avec la «victoire du camp capitaliste» et l’essor de la société de consommation de plus en plus individualiste.
Dans la volonté de l’AAPF de sensibiliser la société algérienne aux diverses questions, et en pleine conscience de la culture dominante plutôt conservatrice, l’association a déjà procédé à plusieurs formations avec les imams de la République afin qu’ils puissent statuer sur la licéité des différents cas d’avortement thérapeutique.
Malheureusement, les imams n’ont pas répondu présents à l’invitation au colloque organisé hier à l’hôtel Lamaraz à Kouba.

Par ailleurs, le président de l’association, M. Chaïb, rappelle que son organisation œuvre également à apporter quelques amendements à la loi sur la santé, considérant celle-ci insuffisante pour faire face au décalage entre le conservatisme social, et le progressisme de la législation. Il rappelle que l’association est l’instigatrice du projet de loi pénalisant les violences faites aux femmes, promulgué en 2015.
Pour ce qui est des nouveautés de cette loi dans le volet procréation et protection de la famille, quelques petits points sont à relever selon le professeur Si Youcef Kaci, docteur en droit à l’Université de Bouira : l’obligation d’une visite médicale avec certificat pour les deux sexes avant le mariage et le cantonnement aux seuls établissements publics pour les avortements thérapeutiques à présent appelés interruption de grossesse.
N. M.

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Le port de Annaba s’agrandit

Mon, 11/19/2018 - 15:15

Le port de Annaba, qui connaît une forte activité commerciale, va être renforcé par une nouvelle infrastructure. En effet, on apprend qu’un projet de quai phosphatier et minéralier, long de 1 600 m, va être lancé.

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Volley-ball – Nouveau report du démarrage du championnat de la superdivision: Le bras de fer clubs-MJS se poursuit

Mon, 11/19/2018 - 15:15

Le bras de fer entre les présidents des clubs de la Superdivision, hommes, et le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) risque de durer encore longtemps, très longtemps même. Et pour cause, l’Amicale des présidents de club, reçue en audience au MJS pour une séance de travail la semaine dernière, refuse toujours d’entamer le championnat «jusqu’à la satisfaction de toutes les revendications par la tutelle».

En effet, les présidents des clubs de la Superdivision, représentés par l’Amicale, qui rencontrent d’énormes problèmes financiers, exigent une quote-part du fonds des sports ainsi qu’un sponsor choisi par la tutelle qui prendrait en charge les clubs de la Superdivision ; ce à quoi le MJS a répondu que le fonds national des sports est exclusivement dédié au football «sur décision de la présidence de la République» et qu’il (MJS) n’a pas de solutions à proposer dans l’immédiat. C’est que les présidents des clubs décident de ne pas entamer le championnat jusqu’à nouvel ordre tout en expliquant : «c’est que nous ne pouvons pas – et en aucun cas ne voulons pas – démarrer le championnat».

D’ailleurs, la Fédération algérienne de volley-ball (FAVB), impuissante devant cette situation, annonce sur son site que «le démarrage du championnat national de Superdivision, saison sportive 2018/2019, est reporté au 23-24 novembre». Pour les présidents des clubs, il est hors de question d’entamer le championnat tant que leurs problèmes financiers ne sont pas réglés. «Nous avons l’intime conviction que nos revendications sont légitimes et justes», a déclaré Djamel Khrisset, président du NR Bord- Bou-Arréridj sur les colonnes de Planète Sport. On ne peut en aucun cas démarrer le championnat dans la situation actuelle du fait que la quasi-totalité des clubs de la Superdivision sont livrés à eux-mêmes et manquent terriblement de moyens (…) Pour le moment, nous n’avons reçu aucune solution concrète du MJS, et c’est la raison pour laquelle nous maintenons notre décision de non-démarrage du championnat». Farès Kabla, président du NC Béjaïa, abonde dans le même sens en affirmant que le «MJS ne leur a fait que des propositions à long terme, mais pas de solutions claires et surtout concrètes alors que nous avons besoin d’une chose précise à savoir une aide financière ou bien un sponsor qui prendra en charge les clubs…».

Tous les présidents des clubs de la Superdivision, hormis bien sûr le GS Pétroliers qu’ils considèrent «comme club professionnel et non amateur en raison de la grande subvention qu’il reçoit de l’Etat », tiennent en fait le même langage : «Nous campons sur notre décision jusqu’à la satisfaction de nos revendications.» En d’autres termes, les présidents des clubs comptent aller jusqu’au bout de leur action «quitte à aller vers une saison à blanc». Et ce n’est pas la première fois que les présidents des clubs du volley-ball brandissent la menace de boycotter le championnat puisqu’en 2016, leurs homologues du handball et basket-ball avaient à l’époque décidé de boycotter les championnats à cause de l’article 6 du décret exécutif n° 15-74 du 26 février 2015 qui avait été gelé par le MJS. Auront-ils gain de cause cette fois-ci encore ? En tous les cas, cette saison, les présidents des clubs de basket-ball, qui après avoir retardé le coup d’envoi des championnats d’un mois, ont fini par accepter les propositions de la tutelle et entamer la compétition.
Ahmed Ammour

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Cyclisme – FAC: L’AGEx programmée pour samedi 24 novembre

Mon, 11/19/2018 - 15:04

Après la démission de Mabrouk Kerboua de la présidence de la Fédération algérienne de cyclisme (FAC) pour des raisons «personnelles et de santé», et la désignation de Fertous Abbès pour assurer l’intérim, on apprend que la FAC vient d’arrêter la date de l’assemblée générale extraordinaire qui aura lieu samedi 24 novembre au Complexe sportif Ghermoul, à Alger. Une assemblée à laquelle sont conviés tous ses membres pour entériner d’abord la démission de Kerboua, désigner les commissions de candidature et de recours ainsi que la date de l’assemblée générale extraordinaire. Pour rappel, deux noms potentiels sont d’ores et déjà annoncés comme candidats à la succession du président démissionnaire. Il s’agit de Barbari Kheïreddine, membre du bureau fédéral de ladite fédération, et Douzi Smaïl, directeur technique sportif du GS Pétroliers.
Ah. A.

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Boxe – championnat d’Afrique WBF: L’Algérien Redjdal sacré

Mon, 11/19/2018 - 15:01

Le boxeur algérien Idaas Redjdal (poids moyen) a remporté samedi soir à Courbevoie (région parisienne) le titre de champion d’Afrique WBF (World Boxing Federation). C’est au 10e round que le boxeur algérien (28 ans), surnommé le «Tigre Spartiate», est venu à bout de l’Ivoirien Youssouf Doumbia (33 ans), pour remporter son combat aux points. Idaas Redjdal, qui évolue au Club de boxe Aulnay Sous-bois (Ile-de-France), compte désormais 11 combats à son actif (9 victoires, 1 nul et 1 défaite).

Durant le combat, auquel des représentants de l’ambassade d’Algérie en France étaient présents, le pugiliste algérien a été très combatif et tenace face à l’expérience de l’Ivoirien qui a 41 combats à son actif (11 victoires, 5 nuls et 25 défaites). Avec la rage au ventre, Redjdal a conquis la ceinture WBF Afrique, laissée jusque-là vacante, se disant, après sa consécration, «très fier» de porter les couleurs nationales. Youssouf Doumbia a eu ses moments durant le combat et a même semblé blesser Redjdal à quelques reprises, mais après dix rounds d’action, les juges Jean-Louis Legland et Christophe Hembert ont donné les points 97-94 et 96-94 pour Redjdal, alors que le juge Ali Oubaali avait mis Doumbia devant avec 96-95. Selon des spécialistes du noble art, le boxeur algérien a livré la «plus grosse» prestation de sa carrière, «lorsqu’il est allé en territoire ennemi, la ville natale de son adversaire Youssouf Doumbia, pour remporter le titre vacant de la WBF All Africa middleweight».

Mondiaux-2018 Dames
L’Algérienne Boualem (48 kg) éliminée en 8es de finale

La boxeuse algérienne Boualem Romaïssa (48 kg) a été éliminée hier en huitièmes de finale des Championnats du monde 2018 (seniors) qui se déroulent du 15 au 24 novembre à New Delhi (Inde). Le parcours de Boualem a été stoppé en 8es de finale après sa défaite devant la Turque Cagirir Ayse (3-2), un verdict jugé par le staff technique comme «injuste vu le rendement de l’Algérienne qui a dominé de bout en bout les trois rounds du combat.» «Dommage pour notre représentante qui méritait amplement la victoire et par là même la qualification en 1/4 de finale, mais les juges arbitres ont en décidé autrement en donnant la victoire à la Turque. Je remercie Romaïssa qui a fait ce qu’il fallait faire», a indiqué à l’APS le directeur technique national, Mourad Meziane.

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Prix BBC 2018 des meilleurs footballeurs africains: Aucun joueur algérien nominé

Mon, 11/19/2018 - 14:59

Aucun joueur algérien n’a été nominé pour le Prix BBC 2018 des meilleurs footballeurs africains, selon la liste des cinq joueurs dévoilée par le média britannique. L’ailier gauche algérien Riyad Mahrez, élu en 2016, ne figure pas parmi les cinq prétendants, en dépit des statistiques affichées sous les couleurs de Manchester City depuis le début de la saison (6 buts et 4 passes décisives, toutes compétitions confondues). Ses performances modestes au sein de son ancien club, Leicester FC, la saison dernière lui ont été préjudiciables. Les nominés sont Medhi Benatia (Maroc), Kalidou Koulibaly (Sénégal), Sadio Mané (Sénégal), Thomas Partey (Ghana) et Mohamed Salah (Egypte) qui tentera de préserver son trophée remporté l’année dernière. Mohamed Salah part comme favori à sa propre succession, lui qui a grandement contribué à la qualification de l’Egypte à la Coupe du monde 2018 en Russie et a atteint la finale de la Ligue des Champions en mai dernier, finalement perdue face au Real Madrid (3-1). Le verdict sera rendu le 14 décembre prochain.

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Complexe avicole du groupe Bali à Bouira: Le calvaire des villageois à cause des mauvaises odeurs perdure

Mon, 11/19/2018 - 14:47

Plusieurs citoyens habitant la cité 104 logements, à moins de 50 mètres du complexe avicole du groupe Bali, à la sortie sud d’El-Hachimia et à 20 kilomètres au sud de Bouira, se sont rassemblés jeudi devant le siège de la daïra d’El-Hachimia pour protester contre la persistance des mauvaises odeurs émanant de ce complexe. Ils exigent une solution urgente à ce problème ou la fermeture immédiate du complexe.

D’après les villageois, plusieurs correspondances ont été adressées aux responsables, du wali jusqu’aux Directions de la santé, de l’environnement et des services d’hygiène de la wilaya et de la daïra, afin de les alerter sur les risques de pollution de l’atmosphère par ce complexe avicole, l’un des plus grands d’Afrique, avec actuellement des centaines de milliers d’œufs produits quotidiennement. Il faut rappeler que lors du lancement de ce complexe avicole du groupe Bali, en novembre 2016, le P-dg du groupe en personne, M. Ali Bali, avait annoncé le lancement, dans un premier temps, d’une unité de batterie de 455 000 poules pondeuses qui sera opérationnelle fin 2016-début 2017, suivie, au courant de l’année 2018, d’une autre unité de batterie pour atteindre 1 million de poules pondeuses et, à l’horizon 2019, une autre unité de 500 000 pour atteindre une production totale de 1,5 million de poules pondeuses.

Lors de la présentation de ce complexe, le P-dg du groupe avait parlé d’une unité d’ovo-produits qui devait s’occuper de la commercialisation des œufs après leur transformation en liquide, mélangés ou séparés, blanc et jaune ; mais également, puisque le groupe se prévalait d’être révolutionnaire et ultra-moderne de par les équipements utilisés, il était question d’unités de compostage et de transformation des déchets organiques, c’est-à-dire des fientes en engrais biologiques. Plusieurs mois sont passés depuis ces engagements mais de l’unité de compostage, rien n’était venu soulager le calvaire des riverains : des habitants qui souffraient des mauvaises odeurs émanant des fientes liquides qui étaient jetées juste à quelques mètres du complexe à l’air libre, avant leur assèchement naturel et leur vente aux privés.

En juillet 2017, soit moins d’une année après le démarrage du complexe, des citoyens du village Sentouh et ceux de la cité 104 logements se sont soulevés contre ces mauvaises odeurs, mais également contre la prolifération des mouches et des moustiques qui rendaient leur vie insupportable.
A l’époque, le responsable du complexe s’était engagé, devant ces villageois et en notre présence, à trouver une solution dans quelques semaines en indiquant que les responsables du complexe ont trouvé un terrain où bâtir le complexe de compostage et de transformation des déchets en engrais organiques. Ce qui devait mettre fin au calvaire des villageois qui avaient souffert déjà de l’émanation des poussières de la cimenterie de Sour-el-Ghozlane avant de voir celle-ci dotée de filtres révolutionnaires.

Or, force est de constater que la réalisation de cette usine de compostage au niveau de la zone d’activité n’a rien réglé au problème des odeurs puisque les villageois vivent toujours le même calvaire avec, outre ces odeurs, des nuées de mouches et de moustiques qui prolifèrent à cause justement de ces mauvaises odeurs.
Jeudi, la cheffe de daïra, qui s’exprimait sur les ondes de Radio Bouira, a reconnu la justesse de la revendication de ces villageois en témoignant avoir elle-même été surprise par les mauvaises odeurs qui se dégagent aux alentours du complexe. Aussi, a-t-elle indiqué avoir donné un ultimatum aux responsables de ce complexe pour trouver une solution définitive à ces mauvaises odeurs qui rendent l’atmosphère irrespirable dans les alentours du complexe. Faute de quoi, la cheffe de daïra s’est dit obligée d’entreprendre les procédures pour fermer ce complexe qui constitue un danger pour la santé publique.
Après avoir eu ces assurances, les villageois se sont dispersés avec la ferme conviction que cette dame ne les abandonnera pas.
Y. Y.

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Sénatoriales…Boumerdès en effervescence pour un poste de sénateur

Mon, 11/19/2018 - 14:47

Aucun constitutionnaliste ne disconviendra sur le fait que la wilaya de Boumerdès a été lésée d’une mandature au Sénat de plus d’une année par les hautes autorités du pays en charge de convoquer le collectif des grands électeurs afin d’élire l’un d’eux à la suite du décès, en novembre 2017, du sénateur Abdelkrim Slimani dit Djamel, élu sur la liste du RND.
Boualem Dramchini, président du bureau de la wilaya du RND, nous a affirmé qu’il avait introduit une demande dans ce sens auprès de l’autorité concernée. C’est son droit au même titre des autres partis politiques qui ont des candidats possibles dans cette région. Le Conseil constitutionnel a rejeté cette demande, précise Dramchini.
Pourtant, cette obligation de convoquer le collège électoral de cette wilaya est clairement énoncée par la loi organique 16/10 relative au régime électoral qui dit dans son article 132 : «En cas de vacance du siège d’un membre élu du Conseil de la Nation pour cause de décès, de désignation dans la fonction de membre du gouvernement ou de membre du Conseil constitutionnel, de démission, d’exclusion, de déchéance du mandat électif ou tout autre empêchement légal, il est procédé à des élections partielles pour son remplacement, sous réserve des dispositions de la Constitution.» Et dans son article 133 : «Le mandat du nouveau membre du Conseil de la Nation expire à la date d’expiration du mandat du membre remplacé.»
Les autorités en charge de la gestion des affaires de l’Etat ont pour obligation d’appliquer la loi et non pas de l’interpréter d’autant plus que dans ce cas, elle est limpide.
Qu’en est-il des candidatures pour le scrutin de décembre prochain en vue de conquérir justement le poste laissé vacant par le décès de Slimani et qui choisiront les 542 élus aux APC et les 43 membres de l’APW pour devenir sénateurs ? Première constatation, l’Alliance présidentielle formée par le FLN, le RND, le MPA et le TAJ n’a aucun impact sur la base des quatre partis qui la composent. «Chacun pour soi et Dieu pour tous.» C’est leur leitmotiv. Le FLN (126 élus réels et 13 nouvelles adhésions) a tranché en faveur de la candidature de Sadek Sabaoui par le biais d’une primaire. Le RND (122 élus) a décidé, par consensus, d’envoyer Farid Gherbi aux joutes électorales.
Pour des raisons de respect de l’éthique politique et sa ligne politique, le RCD (20 élus) présentera Redouane Akkouche «juste pour avoir 20 voix et plus». C’est le 24 de ce mois que les élus du FFS (46 élus) choisiront leur candidat. Le MPA avec ses 59 élus estime pouvoir damer le pion aux partis traditionnels en présentant Karim Moussaoui.
La candidature, annoncée mais non encore confirmée, du P/APC de Si Mustapha, élu sur la liste de TAJ, laisse, quant à elle, perplexe plus d’un. «On ne voit pas, en effet, comment un parti qui ne dispose que de 7 voix dans toute la wilaya va gagner un scrutin où il faut se mesurer aux partis politiques structurés, expérimentés et disposant d’un nombre de voix ensuite engranger entre 180 et 200 bulletins favorables pour espérer sortir vainqueur devant des organisations politiques bien plus rodées. A moins que… », nous soufflera, soupçonneux, un haut responsable politique régional.
Nulle information, par ailleurs, de l’ANR (67 voix), PLJ (39 voix ) Front El- Moustakbel (36 voix) et le MSP (12 voix). Les 7 partis (PT 9 voix, PJ 6 voix, FNA 4 voix, UND 4 voix, Nahda/Binaa 6, Islah 3 voix, PRA 2 voix) ou leurs représentants populaires ainsi que les 17 indépendants sont en hibernation attendant probablement le mercato hivernal pour négocier fermement leur soutien électoral.
Abachi L.

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Net recul de la vente des produits pyrotechniques à Alger la veille de la célébration du Mawlid Ennabaoui

Mon, 11/19/2018 - 14:43

ALGER – La vente des produits pyrotechniques, à l’occasion de la célébration du Mawlid Ennabaoui, a « nettement reculé » dans la capitale cette année par rapport aux années précédentes et le nombre des étals de ces produits prohibés a régressé de moitié au niveau du marché jouxtant la Mosquée Ibn Fares (ex Djamaa Lihoud), véritable plaque tournante de ce commerce en pareille circonstance, a-t-on constaté sur place.

Le rush et le brouhaha habituels la veille de la célébration du Mawlid Ennabaoui au Marché Djamaa Lihoud, au cœur de la capitale, font défaut cette année.

En effet, ni le nombre des étals, ni les quantités de marchandises qui attiraient avant jeunes et moins jeunes ne sont les mêmes que ceux auxquels étaient habitués les vendeurs et les acheteurs, venus de presque toutes les wilayas du pays pour s’approvisionner en prévision d’une nuit de folie.

Jadis appelé « marché de gros des pétards », les lieux semblent s’accommoder avec « la baisse de la marchandise cette année » d’après ce qui ressort des discussions entre les propriétaires des étals et les clients.

Riyad Mahrez, un pétard à 1.900 DA, nouveauté de cette année

Comme chaque Mawlid Ennabaoui, une star s’impose sur le marché des produits pyrotechniques et cette année, le choix a été porté sur le footballeur international Riyad Mahrez, dont la photo envahit les étals de la Rue Amar Ali jusqu’à la Mosquée Ibn Fares et dont le nom a été donné à un pétard cédé à 1.900 DA.

Mise à part cette nouveauté, le marché reste dominé par les « stars » des années précédentes, à l’instar de « Chitana », « Daesh », « El Bouk » et « Signale », des produits proposés à des prix jugés, par les clients approchés par l’APS, très élevés cette année, voire rédhibitoires. Par ailleurs, des échoppes de vente de chaussures et de vêtements d’hommes et de tabac ont été carrément transformés en commerces de produits pyrotechniques, de bougies, traditionnelles et modernes, de différentes tailles et couleurs et même de « fanous » (lanternes) destinés à la décoration des tables du Mawlid Ennabaoui et très prisés par les maitresses de maisons.

L’ambre algérien ou encore le b’khour du Yémen et d’Inde font également partie de la liste des achats destinés à la célébration du Mawlid Ennabaoui.

Distinction des récitants du Coran dans les mosquées et vidéos des « guerres de rue » sur les réseaux sociaux

La nuit du Mawlid Ennabaoui est marquée par un contraste, désormais tradition dans la société algérienne, entre la célébration de l’occasion, dans les mosquées, par la distinction des récitants du Saint Coran et du Hadith du Prophète (QSSSL), lauréats de différents concours organisés, et la transformation des rues de la capitale en véritables champs « de guerres de rue » menées et filmées par des jeunes survoltés dans une « course effrénée » pour la diffusion sur les réseaux sociaux en vue d’attirer le plus grand nombre de vues, de commentaires et de likes.

L’impact de l’utilisation « abusive » et « dangereuse » de jeux pyrotechniques à l’effet de cumuler le plus grand nombre de vues occasionne d’autres « dégâts importants » impactant la santé publique et la qualité de l’air, selon des études du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), qui ont montré que la mesure du noir de carbone au niveau de la station d`observation atmosphérique du CDER connait une concentration anormale qui dépasse les 5 microgrammes/m3 d’air avec tous la gêne et le désagrément causés aux malades, aux personnes âgées et aux nourrissons.

A ce sujet, le représentant de la Direction du commerce de la wilaya d’Alger, Ayachi Dahar, a affirmé que les locaux ouverts pour la vente des produits pyrotechniques et feux d’artifice n’existaient pas auparavant et étaient donc « non réglementaires », précisant que les brigades de contrôle intensifient les sorties sur le terrain pour mettre fin à ces activités illicites.

47 unités « mobiles » composées de près de 500 éléments de la protection civile ont été mobilisées par la Protection civile pour intervenir en cas d’incendie ou d’accident suite à l’usage aléatoire des pétards ou feux d’artifice, notamment à travers les quartiers de la capitale et au niveau des esplanades des communes.

13 interventions avaient été enregistrées, l’année dernière, par la Protection civile de la wilaya d’Alger, notamment pour l’extinction des feux déclenchés par des produits pyrotechniques.

A l’occasion de la célébration du Mawlid Ennabaoui, le ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière a mis en garde contre les dangers de l’utilisation des produits pyrotechniques pour éviter que la fête ne tourne en tragédie, ces accidents pouvant parfois être mortels.

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Miliana: Intenses préparatifs pour une célébration exceptionnelle du Mawlid Ennabaoui

Mon, 11/19/2018 - 14:35

Depuis des jours et des jours, l’APC de Miliana tient réunion sur réunion pour l’organisation de la célébration du Mawlid ennabaoui echarif, une célébration qu’on veut exceptionnelle pour renouer avec la tradition d’une part, et pour confirmer encore plus l’étiquette acquise au fil des siècles par la ville de Miliana comme «Ville d’art et d’histoire», d’autre part.
La «M’nara» dans la tradition algérienne constitue le symbole de son adhésion à la religion musulmane, la M’nara étant cette maquette confectionnée dans tous les modèles du plus petit, dans les foyers, au plus grand qu’on fait défiler dans toute la ville, haut en couleur et flamboyant de bougies allumées comme symboles du passage de l’obscurité vers la lumière, passage considéré comme un don divin transmis par son Messager, le prophète Mohammed.
Pour Miliana, lors de la réunion préparatoire tenue à la fin de la semaine écoulée sous la présidence de Mourad Bousalhih, le maire, réunion à laquelle ont pris part outre les élus les représentants des associations, des citoyens rassemblés, les différents chefs d’établissements scolaires. Il a été entendu que chacune des 19 écoles primaires de la commune participera avec sa propre M’nara, confectionnée avec les élèves à la procession qui débutera aujourd’hui aux côtés des M’narat de six quartiers. Le regroupement se fera dans le jardin public situé au centre-ville.
La procession fera le tour de la ville en fin d’après-midi, en passant devant le lycée Mustapha-Ferroukhi, l’hôpital Farès-Yahia où chaque malade tiendra une bougie allumée aux balcons qui donnent sur le boulevard, puis le Bd Kacedali-Fawzi, la place Emir-Abdelkader, le Bd Belabbès-Nabi, retour au boulevard de la République, place des Martyrs pour ensuite descendre vers le Bd Emir-Abdelkader pour défiler devant la mairie où se tiendra la commission de sélection des trois meilleures M’narat de chaque catégorie qui seront primées.
En fin de parcours, la procession se regroupera sur l’esplanade de Sidi-Ahmed Benyoucef, le saint tutélaire de la ville.
Une soirée musicale animée par un chanteur de chaâbi de renommée nationale se tiendra au niveau de la salle de théâtre Mahfoudh-Touahri. Lors de la réunion précitée, il a été révélé que de nombreuses invitations ont été lancées à des personnalités locales et nationales.
On rappellera, pour l’histoire, que la première M’nara de Miliana a été confectionnée en 1930 par un artisan de la ville, du nom de Kacedali Tayeb du quartier Est de la ville. Selon les documents de l’époque, la M’nara en forme de bateau sur lequel étaient placés cinq canons en bronze, a défilé dans la ville au moment où justement la puissance coloniale célébrait le centenaire de la colonisation. Selon des sources locales, cette M’nara était un message pur signé et significatif adressé aux colonisateurs exprimant «vous êtes venus en bateau avec des canons, vous repartirez en bateau par la force des armes et de la volonté populaire algérienne».
Karim O.

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Sidi-Bel-Abbès: Les bénéficiaires des 95 logements LSP interpellent le wali

Mon, 11/19/2018 - 14:35

Les propriétaires des 95 logements LSP de Sidi-Djilali de la ville de Sidi-Bel-Abbès interpellent le wali au sujet de leurs conditions de vie sans eau potable, ni gaz, ni électricité, ni aménagement extérieur de la cité.
Les protestataires déclarent avoir souscrit en 2007 dans ce projet qui devait être livré 18 mois plus tard. Or, le projet a été abandonné par l’entrepreneur avec un taux d’avancement des travaux de 60%. Nous avons pris l’initiative d’achever nous-mêmes les travaux pour pouvoir y habiter avec nos enfants. Mais à ce jour, nous manquons de tout (gaz, eau, électricité et autres commodités), bien que nous nous soyons acquittés du montant global du coût du logement de 220 millions de centimes auprès de l’entreprise en charge du projet. Nous interpellons le wali à se pencher sur notre situation qui est des plus déplorables.
A. M.

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Tizi Ouzou: La culture et les artistes à l’honneur

Mon, 11/19/2018 - 14:32

Par Kamel BOUDJADI

Depuis quelques années, les artistes, anciens surtout, ont été vraiment bien entourés lorsqu’ils sont dans la difficulté ou quand ils sont malades.

Un monument de la culture algérienne en général et de la chanson chaâbie particulièrement, vient d’être revisité au niveau du théâtre régional Kateb Yacine de Tizi Ouzou. Une pièce de théâtre a d’ailleurs été réalisée et présentée à cette occasion devant un public heureux de renouer avec le quatrième art. C’est une production qui a été très bien accueillie au vu de la salle bien remplie.
Avant cette projection, des artistes de renom ont eu leur part d’hommages rendus par les institutions culturelles locales, mais aussi par le mouvement associatif. En partenariat avec le théâtre communal Kateb Yacine, la direction de la culture ou l’association des artistes de Tizi Ouzou présidée par Rabah Ouferhat, toutes les initiatives de revisiter des monuments de la chanson et du monde de la culture sont réalisées.
Depuis quelques années, les artistes, anciens surtout, ont été vraiment bien entourés lorsqu’ils sont dans la difficulté ou quand ils sont malades. Rien que cette semaine, le wali Abdelhakim Chater, accompagné de Mme Nabila Goumeziane, directrice de la culture de Tizi Ouzou, est allé au chevet du chanteur Taleb Tahar hospitalisé au niveau du CHU Nédir Mohamed. Avant ce grand artiste qui a marqué la chanson kabyle de son empreinte, d’autres artistes ont été entourés par leurs pairs et les représentants des hautes autorités du pays comme feu Lounès Kheloui et Taleb Rabah. Des hommages leur ont été rendus plusieurs fois. Ce qui indique que le monde de l’art et de la culture commence réellement à reprendre de l’importance.
Cette dynamique culturelle se trouve également représentée par la réapparition de beaucoup d’anciens artistes comme Akli Yahiatene, Aouhid Youcef, Kaci Abdjaoui à la chanson. Des productions ont été réalisées signant ainsi leur retour. Aidés par les programmes au niveau de la Maison de la culture, essentiellement durant les mois de Ramadhan, beaucoup d’anciens artistes ont pu retrouver leur public.
Avant le retour d’El Anka, il y a eu celui de l’enfant de son patelin, Mohamed Iguerbouchen. La direction de la culture a en effet consacré d’importantes journées et hommages à ce monument de l’art qui a marqué de son empreinte la musique universelle. Le maestro de la musique classique a été revisité par des spécialistes comme Mouloud Ounoughene qui lui a consacré tout un livre. Des séminaires et des hommages lui ont été rendus permettant ainsi au jeune public de découvrir que des artistes algériens et kabyles ont régné sur les scènes dans les pays où est née la musique classique. Ainsi, après le retour de plusieurs anciens artistes, les autorités culturelles de la wilaya de Tizi Ouzou ressuscitent un autre monument de la chanson chaâbie. El Hadj Mohamed El Anka, originaire des montagnes de la wilaya de Tizi Ouzou, a été le premier «théoricien» de la chanson chaâbie. Il acquiert en un laps de temps, une dimension nationale et internationale grâce à son génie. Ce virtuose de la musique aura ainsi marqué son temps par une oeuvre remarquable qui a conquis les coeurs de tous les Algériens.
Ce week-end donc, son nom a plané en maître sur les planches du théâtre régional Kateb Yacine par une pièce de théâtre mise en scène par Mahfoud Fellous. La pièce retrace, en fait, le parcours de ce grand artiste de 1907 à 1978. Une succession de tableaux ramenant au présent, des périodes phares de la vie du Cardinal. Le génie et la maîtrise du réalisateur et des acteurs ont fini par subjuguer le public.
Enfin, il est à mentionner que le mouvement associatif n’est pas resté en marge de ce regain d’intérêt pour les anciens. Partout dans les communes, les jeunes s’intéressent de plus en plus aux artistes de l’ancienne génération. Après une brève somnolence qui a duré quelques années, les associations ont repris les choses en main par l’organisation d’hommages à plusieurs artistes.

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Kateb Yacine: L’énigme fascinante

Mon, 11/19/2018 - 14:32

Par Yacine Hebbache
Le 28 octobre 1989 s’est éteint l’illustre écrivain Kateb Yacine, à l’hôpital de la Tronche, à Grenoble. Vingt-neuf années après sa disparition prématurée, l’effigie de l’auteur mythique de Nedjma semble prendre les dimensions d’une légende.
Parler de Kateb Yacine, l’homme, le poète, l’écrivain, le dramaturge, le journaliste, dans un espace si restreint n’est pas  chose facile, mais, en bref, on peut dire que, pour lui, publier un livre de temps à autre n’est pas suffisant pour être un écrivain au sens noble du terme.
Pour lui, un écrivain doit œuvrer sans cesse à l’élaboration d’idées nouvelles qui peuvent orienter la société vers le sens de sa libération et lutter contre toutes les vieilleries délétères, contre toutes les doctrines désuètes qui obstruent les libertés d’opinion, d’expression, de culte et de pensée, de créer et de vivre.
Pour lui, un écrivain, le vrai, doit réclamer son statut d’artiste, puis assumer pleinement sa responsabilité d’intellectuel dans sa communauté en participant, en contribuant aux débats d’idées qui branlent la société.
Pour lui, un intellectuel ne doit pas se vautrer dans le sofa de ses fainéantises, se recroqueviller sur lui-même s’il veut satisfaire sa propre conscience d’avoir fait quelque chose pour accomplir l’idéal dont sa société a toujours rêvé. Si l’artiste, l’écrivain, le journaliste, le dramaturge, l’intellectuel en général, ne joue pas son vrai rôle, qui peut le faire à sa place ?
Kateb Yacine passe indubitablement pour le meilleur exemple, sans diminuer pour autant aucun de nous autres poètes et écrivains. D’ailleurs, qui mieux que lui a revendiqué sa responsabilité d’écrivain et   rempli ses engagements de poète-citoyen ? C’est lui qui a dit à propos de la poésie : «Il faut que la poésie rivalise dans toute la mesure de ses forces avec les contraintes des autres verbes, des pouvoirs d’expression qui pèsent sur l’homme et qui viennent des pouvoirs religieux, des terribles persécutions qui remontent à la nuit des temps.
La poésie a un pouvoir libérateur, un pouvoir de combat très important.» Aborder la vie et l’œuvre de Kateb Yacine n’est pas chose aisée, et cela dans la mesure où notre écrivain est insaisissable dans sa vie comme dans son œuvre. La plongée ou la replongée dans son univers procure certainement une sorte de passion singulière pour ceux qui désirent satisfaire leur curiosité et ceux qui savent apprécier la valeur d’une légende sans pareille et purement algérienne.
Pour pouvoir décortiquer, un tant soit peu, la littérature katebienne, il faut tout d’abord commencer bien évidemment par la lecture de l’œuvre de l’auteur et les œuvres de ses biographes, comme Jacqueline Arnaud, Benamar Médiène et les autres. Il faut signaler qu’il y a beaucoup de thèses de recherche, de travaux universitaires consacrés aux thématiques et aux esthétiques de l’œuvre de Kateb Yacine, beaucoup de livres qui s’intéressent à sa production littéraire aussi dense que variée. Les colloques et les conférences consacrés à ce grand homme aux talents multiples sont aussi d’une           importance majeure pour tout esprit curieux voulant enrichir son capital de connaissances sur ce sujet.
Les repères chronologiques et les faits historiques les plus marquants qui ont jalonné l’itinéraire de l’écrivain sont très importants, voire indispensables  pour bien comprendre un homme témoin de son époque, un inéluctable candidat à la postérité. Inéluctable, la question du rapport au temps et à l’espace s’impose donc. Nécessairement, il nous faut un espace supplémentaire pour énumérer les repères, biographiques ou autres, de ce parcours atypique qui a permis à Kateb Yacine, l’enfant nomade grandi à la dure, l’homme qui a vécu modestement, partageant les soucis et les misères de ses concitoyens, le poète marqué de très bonne heure par le drame de son peuple, d’être l’un des rares écrivains algériens, sinon le seul, qui a réussi en quelque sorte à établir une relation inédite entre l’histoire de son pays et la littérature. Jamais aucune œuvre littéraire, poétique, romanesque ou théâtrale, n’a reflété les souffrances algériennes autant que la sienne.
Jamais aucun écrivain n’a osé casser des tabous, explorer des contrées vierges, récupérer des trésors langagiers populaires oubliés, dire des vérités enfouies, dénoncer des forfaitures commises après l’indépendance du pays autant que lui.  Toutefois, nous citerons les plus importants d’entre eux. Toute étude, toute évocation de Kateb Yacine exige de jeter un regard (ici rapide certes, mais minutieux) sur la trajectoire de l’homme et de l’homme de lettres, dès sa naissance en 1929 à Constantine, jusqu’à sa mort en 1989, à l’hôpital de la Tronche, à Grenoble, passant par ses origines familiales ; son apprentissage de la langue arabe et des principes de la religion musulmane à la médersa de Sedrata ; sa scolarisation à l’école primaire française à Bougaâ (ex-Lafayette), puis son entrée au lycée Albertini (aujourd’hui Kerouani), à Sétif ; son arrestation, puis son incarcération par l’armée coloniale après avoir participé aux manifestations du 8 mai 1945, incarcération durant laquelle en lui a annoncé son exécution prochaine et qui lui a coûté l’exclusion dudit lycée pour se faire inscrire dans celui de Bône où il rencontre sa cousine qui est sa correspondante auprès du lycée, sa cousine qui n’est autre que celle qui va lui inspirer le fameux roman Nedjma… ; la folie, puis la mort de sa mère internée durant près de 25 ans à l’hôpital psychiatrique de Blida ; la publication de ses premiers poèmes ; ses premières conférences organisées par le Parti du peuple algérien (PPA) et surtout celle qu’il a donnée à Paris, à la salle des Sociétés savantes, sur l’Émir Abdelkader et l’indépendance de l’Algérie ; ses séjours en France et sa rencontre avec deux autres grandes figures de l’art et de la littérature algérienne, notamment Malek Haddad et Mohamed Issiakhem ; ses grands reportages à Djeddah et à Port-Soudan dans le quotidien Alger Républicain ; la représentation de ses pièces théâtrales en France et ailleurs, et la publication de ses œuvres, surtout son unique roman Nedjma et le bruit qu’il a fait dans les cercles littéraires français ; ses voyages en Belgique, en Italie, en Allemagne, en URSS, en Yougoslavie, en Amérique, au Vietnam ; ses influences littéraires, ses relations avec les femmes, ses rencontres avec Jean-Marie Serreau, Berthold Brecht, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir et les autres artistes et intellectuels européens ; son retour en Algérie après le recouvrement de son indépendance et les combats qu’il a menés pour diffuser son théâtre en allant, avec la troupe Action culturelle des travailleurs (ACT), vers le public «populaire» dans les villes, les villages, les fermes, les usines, les universités… Voilà le meilleur exemple de l’intellectuel qui descend au niveau de son peuple pour animer sa conscience, développer ses goûts et ses passions, lui inspirer l’amour du théâtre et, in fine, l’aider à s’élever vers l’élite.
Cependant, il ne faut pas se contenter seulement de la simple exposition des faits qui ont jalonné l’itinéraire de l’écrivain, en s’appuyant sur des repères chronologiques bien précis. Cela est très important bien entendu, mais il faut aussi essayer d’expliquer chaque action, chaque œuvre, chaque position de cet homme du fait qu’elles sont très liées à l’actualité nationale ou internationale de son temps. Cela ne sous-entend pas, bien sûr, que ses démarches, ses choix, ses visions ne sont pas liés à l’actualité de notre époque. On le sait bien, Kateb Yacine est un écrivain illuminé et un poète visionnaire.
L’œuvre de Kateb Yacine occupe une place privilégiée dans la littérature algérienne, maghrébine et même universelle, et l’auteur lui-même, de par sa personnalité forgée par l’errance et la révolte, et son génie incomparable a pris l’image d’un personnage mythique dans l’imaginaire du grand public.
Des études, des colloques, des conférences sur Kateb Yacine, Mouloud Mammeri, Mouloud Feraoun, Tahar Djaout, Mohammed Dib, peuvent être, lorsque tous les canaux d’expression sont fermés, des moyens pacifiques et efficaces pour se faire entendre, pour conjurer l’archaïsme et rejeter ce système qui a banni le savoir, la liberté d’expression, la culture et la démocratie. Les peuples ne se libèrent des carcans de la tyrannie que lorsqu’ils se libèrent de ceux de l’ignorance. On ne peut  parler de la littérature sans aborder la politique.
Les deux sont étroitement liées. Elles sont, en quelque sorte, consubstantielles. Il est temps de conjuguer positivement tous nos efforts dans les deux domaines pour concrétiser les rêves de notre peuple. «Le vrai poète, disait Kateb Yacine justement, fait sa révolution à l’intérieur de la révolution politique ; il est au sein de la perturbation, l’éternel perturbateur. Le poète, c’est la révolution à l’état nu, le mouvement même de la vie dans une incessante explosion.»
Nedjma est, selon les critiques les plus avisés, la pierre angulaire de toute la production katebienne.
Elle n’est pas seulement l’œuvre majeure de son auteur, mais aussi, comme le dit si bien Tahar Djaout, «le texte fondamental de la littérature algérienne de langue française»…
Il y a dans ce roman quelque chose d’extraordinaire qui hisse son auteur au panthéon de la littérature universelle et inscrit à jamais son nom sur le proscénium doré de l’éternité… Fascinant du point de vue du style d’écriture, exceptionnel du point de la structure du texte, pertinent du point de vue du contexte historique, il demeure l’œuvre phare de notre littérature. Il faut toujours essayer  d’effacer cette idée têtue d’inaccessibilité et de difficulté collées à l’œuvre katebienne en général et à Nedjma en particulier, de l’imaginaire du public, afin de l’attirer et de créer en lui une sorte de curiosité à découvrir les multiples beautés et les valeurs littéraires inestimables de ce chef-d’œuvre absolu de la littérature… Personnellement, suis-je certain qu’une fois découvertes par les lecteurs, les beautés et les valeurs de Nedjma vont les conduire, les inciter à découvrir celles de Le Polygone Etoilé, Le Cercle des Représailles, L’œuvre en Fragments, etc.
Voici quelques clés pour accéder à l’univers de cette énigme fascinante, ce grand roman Nedjma.
Nedjma, le personnage central du roman, est une femme belle, remarquable par son corps désirable, sa chevelure fauve, ses parures riches. Elle est aussi attirante par son origine mêlée, de père keblouti et de mère juive française. Donc cousine-sœur et étrangère, ce qui la rend insaisissable et objet d’une séduction dangereuse. Ainsi, elle est à la croisée de deux quêtes principales :
1- Une quête amoureuse de nature interpersonnelle désirante et passionnée. Une quête qui entraîne ses amants en nombre de quatre dans une violence meurtrière :
• Mourad qui tue M. Ricard parce qu’il transférait sur sa fille Suzy son amour déçu pour Nedjma ;
• Rachid qui blesse d’un coup de couteau son ami et cousin dans un excès de jalousie puisqu’il a aimé Nedjma avant lui ;
• Mustapha qui se contente de fantasmer douloureusement dans son journal intime ;
• Lakhdar auquel Nedjma n’appartiendra jamais se contente lui aussi de fantasmer d’elle après une brève étreinte.   2- Une quête d’identité, en recherche de valeurs ancestrales perdues…
Nedjma est enlevée d’une façon consentante par Si Mokhtar et Rachid, et emmenée au Nadhor, lieu orignal de la tribu ancestrale  Keblout. C’est le lieu où se déroule la scène du bain, «écriture du désir», bain purifiant du double péché :
a- d’être à demi-juive par sa mère,
b- et d’être femme fatale qui devise ses amants et les pousse à s’entre-tuer.
Nedjma est tantôt vue sous le signe de la splendeur et de l’innocence. Voici quelques exemples : «Un astre impossible à piller dans sa fulgurante lumière» ; «Nedjma n’était-elle pas innocente ?         En vérité l’innocence rayonnait sur son visage» P.137-138.
Et puisque jusque-là elle a été frappée par des indices négatifs et inquiétants, comme par exemple : «L’adversité faite femme…» p.178, «Etoile de sang jaillit du meurtre», «L’ogresse au sang obscur», «Fleure irrespirable… mauvaise étoile… mauvaise chimère…» p.179, Si Mokhtar sera tué par le Nègre et Rachid chassé du territoire tribal de Nedjma et Nedjma définitivement séquestrée dans sa tribu ancestrale. Dès lors ne subsiste plus du personnage que l’évocation de la femme, ou de la silhouette de la femme voyageant entre Constantine et Bône. Femme voilée de noir toujours sous la garde du Nègre. Femme en deuil conservant le souvenir de tous les hommes morts pour la liberté de leur pays.
Et c’est ici que s’opère la transmutation d’un personnage personnalisé en un personnage emblématique mythique, symbole de l’identité bafouée : «Et c’est à moi, Rachid, nomade en résidence forcée, d’entrevoir l’irrésistible forme de la vierge aux abois, mon sang et mon pays…» p.175.
Auteur impressionnant, Kateb Yacine, à notre sens, et faut-il insister sur ce point, est l’écrivain de tous les combats libérateurs, l’écrivain qui a travaillé le plus sur l’éveil des consciences de toutes les classes sociales. Intellectuel engagé au sens propre du terme, franc-tireur inlassable, il a lutté pour toutes les causes nobles qui ont marqué son siècle. Il a commencé à militer pour l’indépendance de l’Algérie alors qu’il n’avait  que seize ans, et après l’indépendance il s’est insurgé contre l’Algérie arabo-islamique ; il a dénoncé les massacres des Indiens en Amérique et sur lesquels il a publié six textes dans Alger républicain ; il a soutenu la cause palestinienne en écrivant               la pièce théâtrale Palestine trahie ; la révolution vietnamienne à travers son séjour dans le pays de Ho Chi Minh où naît sa pièce L’homme aux sandales de caoutchouc ; il a défendu la culture et la langue amazighe, les droits de la femme et les revendications d’Octobre 1988.
Aujourd’hui, son aura rayonne dans les quatre coins de la planète et son nom est devenu le symbole de l’intellectuel algérien ; son effigie incarne l’idéal du génie, de la liberté, de l’amour et de la révolte dans les cercles artistiques et intellectuels, et ce, bien que des pans entiers de notre société ne connaissent pas la moindre information sur cette personnalité géante de l’Algérie. Bien sûr, c’est la faute à tout un système qui continue à dévaloriser les vrais symboles de la nation et à nier et  renier les héros authentiques de la patrie.
«Je suis connu comme un boxeur, mais qui m’a lu ?» disait Kateb Yacine lui-même. Malheureusement, ses textes   ne sont ni enseignés, ni décortiqués, ni analysés suffisamment dans les différents paliers de l’école pour assurer aux générations montantes une compréhension juste et objective, sachant bien qu’une œuvre si complexe, si profonde, si novatrice comme celle de l’auteur de Nedjma demande un travail sérieux et des efforts supplémentaires pour l’expliquer aux potaches, aux étudiants et au large public en général.
Le théâtre de notre grand dramaturge ne se joue que rarement sur les planches. A l’exception de Théâtre régional de Tizi-Ouzou, aucun grand édifice public, aucune grande rue ne porte son nom dans tout le territoire algérien. Dans les médias lourds, la télévision et la radio nationales notamment, Kateb Yacine demeure toujours absent, lui et beaucoup d’autres intellectuels et artistes, honorés un peu partout dans le monde, mais malheureusement ignorés dans leur terre d’origine.
Algérie Poste a émis en 2008 une série de timbres à l’effigie de quelques-uns de nos écrivains, comme Mohammed Dib, Rédha Houhou, Malek Bennabi, Benhedouga et Kateb Yacine. C’est à saluer certes, mais ce n’est pas du tout suffisant. On n’honore pas des écrivains d’une telle envergure seulement par l’émission de leurs portraits sur des timbres-poste. Cela pour dire simplement l’ostracisme scandaleux qui frappe encore nos écrivains et le degré inimaginable du mépris réservé à nos symboles qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour cette pauvre Algérie.
En parlant de «la véritable grandeur», Jean Baptiste Blanchard, dans Les maximes de l’honnête homme, disait : «On l’honore en apparence, mais dans le font on la hait ; on lui rend certains hommages, parce qu’on la redoute, mais ce ne sont que des hommages forcés ; et l’on sait bien, en son absence, s’en dédommager par les satires quelquefois les plus méprisantes.»
Un grand cinéaste disait de Kateb cette belle phrase : «Un pays qui a porté Kateb Yacine ne peut pas être un petit pays. Les Algériens doivent être fiers de l’avoir porté sur leur terre.» C’est vrai, la grandeur des nations se mesure par celle de leurs enfants créateurs. La France est grande par Voltaire, l’Allemagne par Goethe, la Russie par Dostoïevski, les Etats-Unis par Faulkner et l’Algérie par Kateb Yacine.
Y. H.

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Il y a deux ans, elle nous quittait: Djemaâ Djoghlal, la mémoire de l’Aurès

Mon, 11/19/2018 - 14:28

Par Nassira Belloula
Le 14 novembre 2016  s’éteignait, à Paris, Djemaâ Djoghlal, une grande conscience du pays chaoui, une femme qui a consacré sa vie à une collecte d’archives sur l’histoire et la culture du peuple chaoui. Le résultat est un immense fonds documentaire comprenant quelque 7 000 livres, de vieux plans sur les villes d’Algérie, 5 000 cartes postales anciennes, des affiches, des manuscrits rares, des correspondances militaires inédites, des archives datant de la période coloniale française, etc. Cette documentation étant jumelée à celle que lui avait léguée, de son vivant, son ami, le chercheur et militant berbère Ammar Nagadi, constituait sa bibliothèque personnelle qui était libre d’accès aux étudiants et chercheurs.
Les recherches de Djemaâ Djoghlal concernant l’Aurès l’ont mise  sur le chemin de Germaine Tillin qu’elle a connu, et dont les rencontres se passaient à évoquer ce pays cher à leurs cœurs. Par la suite, elle  crée l’association «A la rencontre de Germaine Tillin», mais aussi  elle est à l’origine du Comité international de soutien aux intellectuels algériens pendant les années 90, et avait participé à la création du Théâtre universitaire aux côtés de Lucile Gargagnati.
Née en 1947 dans la région de Khenchela, cousine du martyr Abbas Laghrour, elle arrive à Besançon au début des années 1950, âgée alors de 5 ans pour rejoindre son père militant du FLN en France. Elle baigne très tôt dans le nationalisme et le militantisme qui vont forger son caractère.
Déterminée à arriver à réaliser ses rêves, elle va franchir toutes les étapes de la formation continue jusqu’à un master en sociologie qui constitue avec l’Histoire une passion. Elle a largement contribué par ses écrits à l’enrichissement de la culture chaouie.
Vers l’année 2013, se sachant malade, elle décide de léguer son immense fonds d’archives aux universités de Batna et Khenchela, dont l’idée initiale qu’elle partageait avec Ammar Nagadi était la création d’une bibliothèque à Batna. De ce fait et pour concrétiser ce projet, elle passe les cinq dernières années de sa vie à se battre contre la bureaucratie algérienne afin de faire parvenir son héritage auxdites universités. En vain.
Il a fallu attendre avril 2018 pour que les fonds documentaires soient répertoriés, emballés et réceptionnés par la Direction générale des archives nationales selon les mandataires Saddok Kebairi et Salah Lahgrour. Mais selon certains observateurs de la région, universitaires et militants, l’inestimable legs n’a toujours pas trouvé sa place dans les bibliothèques des universités de Batna et Khenchela, alors que c’était sa volonté, son testament et sa décision. Cette femme exceptionnelle, méconnue dans son pays, si peu médiatisée, même ses obsèques sont passées sous silence par la presse, et même ignorées par les autorités locales, a passé sa vie à défendre son pays, à s’insurger contre les révisionnistes et à tenter de préserver l’histoire et l’identité de l’Algérie en général et de l’Aurès en particulier. Elle mérite que la bibliothèque universitaire qui recevra ses dons porte son nom ou du moins l’aile sociologique ou historique comme hommage à son grand dévouement et à son activisme.
Le fonds qu’elle a collecté durant vingt-cinq ans, au prix de sacrifices,  de labeur, de recherches était tout pour elle, elle y tenait. Pourtant, avant sa mort, se sachant malade, elle décida de s’en séparer, afin qu’il soit préservé et mis au profit des étudiants et chercheurs, transmettre un legs pour les générations présentes et futures. Il est à se demander donc où est passé ce fonds ? Qu’est-il devenu ?
Pourquoi n’a-t-il pas trouvé sa place dans les bibliothèques sus-citées dans l’attente qu’une reconnaissance légitime lui soit accordée.
N. B.

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Recette: Crêpes au chocolat

Mon, 11/19/2018 - 14:25

Chocolat noir : 200 g, crème fraîche : 4 c. à soupe, sucre : 40 g, cerneaux de noix : 1 douzaine. Pour la pâte : farine : 150 g, beurre fondu tiédi : 20 g, œufs : 2, lait : 30 cl, sel 

Préparez la pâte à crêpes : Dans un saladier, mélangez la farine et le sel. Creusez un puits et ajoutez les œufs battus, le lait petit à petit et le beurre fondu. Mélangez bien. Couvrez et laissez reposer 1 heure. Préparez 6 crêpes et réservez-les au chaud. Dans une casserole au bain-marie, faites fondre le chocolat en morceaux tout en mélangeant avec le sucre 2 cuillères à soupe d’eau et la crème fraîche. Tant que la sauce au chocolat est encore chaude, garnissez-en les crêpes, ajoutez quelques cerneaux de noix et roulez les crêpes. Servez aussitôt.

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Déclarations contradictoires entre les dirigeants du FLN: L’ombre des doutes

Mon, 11/19/2018 - 14:22

Par Hasna YACOUB

Au FLN, certains affirment que Djamel Ould Abbès continue d’assurer ses fonctions de secrétaire général du parti alors que d’autres se réjouissent déjà de son départ.

L’Instance de coordination des quatre partis de l’alliance présidentielle, en l’occurrence le parti du Front de Libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND), le Mouvement populaire algérien (MPA) et Tajamou Amel El Djazair (TAJ), s’est en fin de compte réunie, hier, malgré les affirmations de sources proches du FLN de l’annulation de cette rencontre, en raison de la «démission» inattendue de Djamel Ould Abbès pour raisons de «maladie». Deux représentants de chaque parti ont pris part à la rencontre qui est chargée d’élaborer un programme unifié, en prévision de la prochaine élection présidentielle.

Pour le FLN, c’est Mustapha Karim Rahiel et Ahmed Boumehdi qui ont été désignés. Ahmed Boumehdi, le plus vieux membre du bureau politique de cette formation politique, a eu également la charge de superviser, la veille, les primaires des sénatoriales de la wilaya d’Alger en l’absence de Mouad Bouchareb, le fraîchement désigné comme coordinateur du FLN, selon une dépêche de l’agence de presse officielle (APS). Car, il faut le rappeler, seule l’APS a annoncé de manière formelle la démission du secrétaire général du FLN, en citant «une source officielle». L’agence a également fait état, dans une deuxième publication, de la désignation de Mouad Bouchareb comme intérimaire «en attendant que les organes habilités du parti du FLN se prononcent sur son remplacement». Ahmed Boumehdi a, dès le premier jour, réagi à ce qui peut être qualifié de «putsch déguisé».

Mercredi dernier, à l’annonce du départ surprise de Djamel Ould Abbès, Ahmed Boumehdi a déclaré au sortir du siège du FLN «Djamel Ould Abbès n’a pas démissionné». Il a continué à le répéter avant-hier et hier donnant chaque jour un peu plus d’informations. Ainsi lors des primaires d’Alger pour les sénatoriales, Ahmed Boumehdi, cité par TSA Arabi, a demandé la divulgation de l’identité de «la source officielle» à l’origine de l’information sur la démission du secrétaire général du parti. Le membre du BP a ajouté «il n’est pas possible de destituer un SG du FLN et de nommer un autre de cette façon», ne manquant pas ensuite de rappeler les statuts et le règlement intérieur du parti. Hier, et lors de la réunion de l’Instance de coordination de l’alliance présidentielle, Boumehdi va encore répéter non seulement que Djamel Ould Abbès est toujours le secrétaire général du parti, mais que ce dernier «continue d’assurer ses fonctions à partir de son domicile». Et si cette fidélité de Ahmed Boumehdi à son secrétaire général est cohérente et légitime, l’attitude de Mahdjoub Bedda, le ministre des Relations avec le Parlement, est pour le moins inattendue.

Cet ancien élu du FLN, dont le nom était souvent associé à celui de Djamel Ould Abbès, durant les semaines d’agitation qu’a connue l’APN, semble ne pas regretter Djamel Ould Abbès. Mieux, il estime que ce changement est le bienvenu. De Annaba où il se trouvait, samedi dernier pour une nouvelle activité de l’Association des anciens élus du FLN qu’il préside, Mahdjoub Bedda, accompagné de deux autres têtes d’affiche Amar Tou et Rachid Harraoubia, a commenté les derniers événements qui se succèdent au FLN, en disant: «Le changement arrive au bon moment au sein du parti. Il fallait du sang neuf.» Ce Flniste qui semblait être un compagnon de parcours du secrétaire général du FLN n’a pas attendu, selon un site électronique, pour remercier le président Bouteflika «président du parti pour avoir insufflé du sang nouveau qui sera un stimulant pour les militants pour fournir des efforts et appuyer la nouvelle direction provisoire du parti, à sa tête Mouad Bouchareb». Mahdjoub Bedda semble donc affirmer que Mouad Bouchareb a bel et bien été désigné par le président du parti. Ahmed Boumehdi n’en est pas du tout convaincu.

Les deux hommes, militants du même parti FLN, produisent deux sonorités différentes pour le même morceau de musique. Est-ce le début d’une brèche qui ne dit pas son nom? Ou est-ce que tout cela n’est en réalité qu’un nouvel écran de fumée, après celui de l’APN, celui des changements, des arrestations et autres événements qui ont capté l’opinion nationale? Est-ce que toute cette agitation, à quelques mois d’une échéance électorale capitale pour le pays, n’est qu’une distraction qui détourne les regards d’un événement majeur à venir? L’avenir proche nous le révèlera.

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Pour la CIA, MBS est «le commanditaire du meurtre de Khashoggi»: Trump annonce « un rapport complet »

Mon, 11/19/2018 - 14:12

Par Chaabane BENSACI 

Le président américain a évoqué un «rapport complet» des services de renseignements, sur la base des documents et autres preuves matérielles transmises par les autorités turques, rapport qui devrait être finalisé aujourd’hui même ou demain, au plus tard.

C’est au cours de sa visite à Malibu, en Californie, dans les zones ravagées par les incendies, que le président américain Donald Trump a évoqué lors d’un bref entretien avec les journalistes les derniers rebondissements de l’affaire Khashoggi. Suite aux révélations du Washington Post, journal pour lequel travaillait épisodiquement Jamal Khashoggi, on apprenait la veille que la CIA a déjà établi que «le commanditaire du meurtre» du journaliste saoudien au consulat d’Istanbul, le 2 octobre dernier, n’est autre que le prince héritier lui-même, Mohamed ben Salmane.

L’information également relayée par le New York Times n’a été ni confirmée ni infirmée par la centrale de renseignements américaine. Prudent en la circonstance, le président Trump a simplement indiqué samedi que les Etats-Unis vont déterminer dans les prochains jours, vraisemblablement quarante-huit heures tout au plus, qui a tué le journaliste critique Khashoggi. Il a évoqué, à cet égard, un «rapport complet» des services de renseignements américains, sur la base des documents et autres preuves matérielles transmises par les autorités turques, rapport qui devrait être finalisé aujourd’hui même ou demain au plus tard, le président Trump ayant tour à tour mentionné «dimanche ou lundi», puis «lundi ou mardi».

Quelques heures auparavant, la porte-parole du département d’Etat américain, Heather Nauert, avait, pour sa part, affirmé que les Etats-Unis ne sont toujours pas parvenus à «une conclusion définitive» sur les responsabilités dans l’assassinat de Jamal Khashoggi. C’était là une réaction implicite aux articles du Washington Post et du New York Times, dans le but évident de démentir leur affirmation en lieu et place de la CIA., surtout que Mme Nauert a ajouté qu’il est «prématuré de désigner tel ou tel responsable». «Les récentes informations selon lesquelles le gouvernement américain a abouti à une conclusion définitive sont inexactes», a-t-elle même souligné dans un communiqué, tout en ajoutant que «nombre de questions sans réponses demeurent». On sait que cette affaire qui a bouleversé le monde est loin de révéler tous ses secrets. Par-delà le crime ignoble en lui-même, il y a des enjeux politiques et stratégiques majeurs.

L’Arabie saoudite, engagée dans une guerre sans nom contre le voisin iranien, est également confrontée au rival turc dont le président Recep Tayyip Erdogan s’est imposé comme le chef de file des Frères musulmans, une mouvance honnie par les Wahhabites. Pour Ankara, c’est donc une occasion rêvée qui lui permet d’avoir à sa merci le royaume saoudien et de conforter d’autant son leadership dans la région moyen-orientale. Les dirigeants saoudiens sont peut-être dans une situation inconfortable, mais leur carte maîtresse reste prégnante. D’une part, ils ont l’atout du pétrole et les grandes puissances sont toutes concernées par cette arme. De l’autre, ils ont le carnet de chèques qui fait saliver tous les marchands d’armes, agenouillés aux portes du palais saoudien. C’est dire si les «menaces» évoquées, ici et là, ne sont pas de nature à empêcher le roi ou le prince héritier de dormir! Bien au contraire, la dynastie saoudienne traverse un moment «difficile» mais elle a les arguments qui lui permettent de passer outre la «recherche de la vérité» dont Erdogan, soutenu du bout des lèvres par Donald Trump, s’est fait le champion.

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Conférence ministérielle «finances et investissement» du dialogue 5+5: L’Algérie veut une coopération douanière

Mon, 11/19/2018 - 14:10

Par Zakaria ZEMRI

Abderrahmane Raouya, qui a coprésidé la conférence, a indiqué que «l’Algérie continue à contribuer pour faire de la Méditerranée une zone de paix».

Hier s’est ouverte la Conférence ministérielle «finances et investissement» des pays du Dialogue 5+5. C’est la 3ème édition de la conférence qui réunit les ministres des Finances des pays des deux rives de la Méditerranée occidentale. Le Dialogue 5+5 est constitué des pays de l’Union du Maghreb arabe et de la France, l’Espagne, l’Italie, Malte et le Portugal. La conférence a été coprésidée par Abderrahmane Raouya, ministre des Finances, et Bruno Le Maire, ministre français de l’Economie et des Finances. Les participants ont pu débattre de plusieurs sujets d’intérêt commun, dont les principaux ont été l’échange d’informations et de renseignements dans le domaine douanier, l’attractivité de la politique fiscale pour l’investissement sans qu’elle ne soit dommageable, les aspects financiers et d’investissement liés au changement climatique et à la transition énergétique, et finalement les fintechs et les financements innovants. Il est à noter que la conférence est informelle, mais c’est ce qui donne toute liberté aux participants de discuter avec une plus grande liberté. Pour Bruno Le Maire, «la Méditerranée doit redevenir un espace de développement économique et d’échanges culturels».

En effet, l’enjeu majeur pour les pays de la rive nord est d’endiguer les mouvements migratoires «qui (leur) posent des problèmes politiques considérables.» Il a ainsi plaidé pour définir «les moyens économiques qui permettent de construire des classes moyennes dans les pays du sud de la Méditerranée de façon à enrayer les mouvements de migration». Selon Raouya, «les peuples de la Méditerranée occidentale font face à des défis multiples et communs», d’où la nécessité d’une coopération effective peur leur faire face. Parmi les défis, et en plus des mouvements migratoires, on compte le trafic de drogue ainsi que le financement du terrorisme.

Pour le ministre français des Finances, «seule une coopération entre les deux rives permettra de trouver une solution efficace». Coopération qui a été amorcée à partir de 1990 avec la création du Dialogue 5+5. Selon Raouya, «en abritant cette réunion, l’Algérie affirme sa volonté de toute mettre en oeuvre pour que cette dynamique se poursuive», et que «l’Algérie continue à contribuer pour faire de la Méditerranée une zone de paix, de stabilité et de prospérité partagée».

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