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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
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« 12 000 nouveaux cas de cancers digestifs sont enregistrés chaque année »

Mon, 10/08/2018 - 15:53

Le président de la société algérienne de formation et de recherche en oncologie (SAFRO), le Pr. Adda Bounedjar a affirmé, au « Courrier D’Algérie », que chaque année, 10 000 à 12 000 nouveaux cas de cancer digestifs sont diagnostiqués et détectés en Algérie. par ailleurs, le spécialiste nous a révélé, hier, que les cancers digestifs les plus prépondérants sont le cancer colorectal (CCR), ajoutant ainsi qu’il est plus fréquent pour les deux sexes.

Le Courrier D’Algérie : Est-ce que les cancers digestifs sont aujourd’hui fréquents en Algérie ?
Le Pr. Adda Bounedjar : Oui, ils sont très fréquents. Et c’est le cancer colorectal qui survient dans la majeure partie des cas de cancers digestifs . En Algérie, ce type de cancer est classé en deuxième position, après le cancer du poumon chez l’homme et le 3e chez la femme. Faut-il signaler, également que le cancer colorectal est en progression d’année en année en Algérie.

Quelles sont les principales causes de ces cancers ?
Les cancers de l’appareil digestif sont souvent liés à l’alimentation de la personne (une alimentation pauvre en fibres alimentaires et riche en graisses augmente le risque du cancer digestif ) s’ajoute à cela le risque de la sédentarité et le changement des habitudes alimentaires. à ce titre, l’OMS (l’organisation mondiale de la santé) recommande la consommation de 6 ou 7 fruits riches en fibres par jour ainsi que la pratique d’une activité sportive au moins 20 à 30 minutes par jour.

Les cancers de la vésicule biliaire occupent, également une place importante, que pensez-vous ?
Oui, pour ces cancers, le nombre de nouveaux cas enregistrés, annuellement en Algérie est de 100 nouveaux cas.

De même, pour les cancers de l’estomac…selon vous, quel est le nombre de nouveaux cas enregistrés en Algérie chaque année ?
L’Algérie enregistre aussi, environ, 2500 nouveaux cas de cancer d’estomac par an et je tiens à rappeler, sur ce sujet, qu’une forte consommation de viande augmente le risque des cancers digestifs.

Est-ce que le dépistage précoce est recommandé pour traiter les cancers digestifs ?
Absolument et afin d’améliorer l’issue de la maladie, l’OMS recommande le dépistage précoce contre les cancers digestifs selon l’âge et les antécédents familiaux (les normes recommandées sont au delà de 50 ans pour les personnes normales et au delà de 45 ans pour les personnes ayant des antécédents familiaux de cancers).

Quelles sont les mesures prises jusqu’à maintenant afin de réduire les mortalités des cancers digestifs ?
Justement, l’Algérie est en train de renforcer des campagnes de dépistage précoce contre le cancer colorectal. à ce registre, 3000 personnes ont été dépistées, récemment au niveau de la wilaya de Béjaïa dont 20 cas de cancer colorectal ont été détectés.

Est-ce qu’il existe, vraiment, des registres des cancers digestifs pour déterminer l’évolution épidémiologique des cancers digestifs en Algérie ?
Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a, en effet, créé trois réseaux nationaux sur le registre du cancer afin de disposer de données fiables relatives aux cancers.

Quels sont les traitements qui peuvent être utilisés pour traiter les malades atteints de cancers digestifs ?
La prise en charge de la thérapie par une meilleure qualité de soins suivie d’une prise en charge psychologique est très importante pour le malade.
Entretien réalisé par : Mehdi Isikioune

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Bordj Bou-Arréridj : Deux professeurs de Créteil pour une meilleure approche du traitement de l’AVC

Mon, 10/08/2018 - 15:47

Écrit par M. Allouache

Les deux professeurs Hassen Hossein et Arwah Kalsoum, respectivement neurologue et neuroradiologue au CHU de Créteil (Paris) sont à Bordj depuis deux jours, pour rencontrer des médecins, des malades et surtout débattre sur les nouvelles techniques de protection et les meilleurs moyens pour la prise en charge d’un malade atteint d’un AVC.

« C’est une journée de sensibilisation en prévision de la Journée mondiale de l’AVC, qui sera célébrée le 29 octobre. Il s’agit de faire le point et d’axer sur l’AVC, puisque l’OMS parle de 17 millions de personnes atteintes de maladies cardiovasculaires, dont 6,2 millions liées à l’AVC à travers le monde. Ce qui représente un fardeau pour le malade et pour la société, d’où l’urgence et la nécessité d’une prévention. Or, dans 80% des cas, on peut réduire le chiffre, en agissant sur les facteurs de risque, à savoir la sédentarité, l’obésité, le stress… », nous dit docteur Ouanoughane, neurologue installé en privé à Bordj.

Pour le professeur Hosseini, c’est une « injustice » que tout le monde n’ait pas les mêmes chances d’accès aux meilleurs soins dans le traitement d’un AVC. « Une personne atteinte d’un AVC à New York ou à Paris a plus de chance de s’en sortir qu’une personne ici, à Bordj, et encore moins dans une contrée reculée du monde », dira-t-il, avant de décortiquer les images en diapositives illustrant les différentes étapes de la maladie.

Selon le même orateur, l’occlusion d’une artère peut détruire 10 millions de neurones lors d’un AVC ischémique. Si le malade est pris en charge dans les premières quatre heures, il peut s’en sortir en gardant quelques séquelles. Et si il est pris en charge dans les 27 minutes qui suivent l’AVC, il peut tirer son épingle du jeu », explique-t-il.

Précisant que si le caillot est volumineux, un traitement médicamenteux et mécanique est impératif, autrement dit, la thrombolyse et l’introduction d’un cathéter dans une artère fémorale pour le briser. « Et plus le temps passe pour un patient atteint d’un AVC, c’est un nouveau diagnostic qui s’impose, et encore, faut-il qu’il le soit par un appareil d’imagerie fiable », enchaîne le professeur Arwah.

Et en fin d’exposé, le débat a été ouvert aux questionnements des médecins présents. Cette rencontre a été l’occasion pour certains malades atteints d’AVC au niveau de l’hôpital Lakhdar-Bouzidi de Bordj de se faire ausculter, hier dimanche, par les deux professeurs, qui donneront aussi quelques autres consultations.

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Tizi-Ouzou : Santé de proximité, beaucoup reste à faire

Mon, 10/08/2018 - 15:45

Malgré les efforts consentis par les autorités locales de Tizi-Ouzou pour le développement du secteur de la santé, beaucoup reste à faire pour améliorer la qualité du service public des soins.

Plusieurs établissements publics de santé de proximité (EPSP) et de polycliniques, répartis à travers le territoire de la capitale du Djurdjura, font face non seulement au manque du personnel médical, mais aussi à la dégradation de la qualité des soins effectués.

C’est le cas de l’établissement hospitalier spécialisé dans la gynécologie et obstétrique (EHS) Sbihi-Tassadit, qui n’arrive pas à faire face au nombre important de parturientes acheminées des autres établissements de santé de différentes localités, alors que sa capacité d’accueil ne dépasse pas les 80 lits. Ce qui incite les responsables de cet EHS de mettre deux parturientes par lit. Pis encore, selon les témoignages recueillis, certaines femmes nous ont révélé qu’elles ont accouché par terre. Ce qui dégrade inévitablement la qualité de la prise en charge des parturientes.

De leur côté, le personnel médical exerçant au niveau de cet EHS ont saisi les autorités locales pour mettre fin à cette pression qu’ils subissent quotidiennement, tout en plaidant à doter chaque localité d’une maternité dans l’objectif d’assurer une meilleure prise en charge des femmes. A souligner que cette surcharge que subit l’EHS Sbihi a coûté la vie à plusieurs parturientes qui ont été « maltraitées » lors de leur accouchement, selon les mêmes témoignages.

Déficit de médecins spécialistes à la polyclinique de Bouzeguène

Pour sa part, la polyclinique de Bouzeguène fait face au manque de médecins spécialistes et d’unités de transfusion sanguine. Le même constat a été fait au niveau de différentes unités de soins implantées au niveau des villages de la localité de Bouzeguène qui nécessitent, quant à elles, des travaux de réhabilitation pour répondre aux besoins de la population.

A titre d’exemple, l’unité de soins du village Aït Yekhlef et Taourit qui, faute de lancement de travaux de réhabilitation, les malades sont contraints de se déplacer dans les localités limitrophes pour bénéficier de soins. Cette structure de santé est dépourvue d’unités de transfusion sanguine, ce qui pousse les malades à parcourir des kilomètres pour être examinés dans d’autres établissements de santé des localités limitrophes. Devant une telle situation, la population locale de Bouzeguène appelle les autorités locales à accélérer la cadence des travaux de la réalisation de l’hôpital de 60 lits inscrit à l’indicatif de leur localité.

La couverture sanitaire dans la commune de Tizi Tletta, daïra de Ouadhia, au sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, reste insuffisante pour répondre à la demande locale. Malgré la mise en place de structures de santé au niveau du village d’Aït Abdelmoumène, Cherfa et Ighil Imoula, mais cela reste insignifiant pour améliorer la qualité du service public de la santé en faveur de la population locale.

D’ailleurs, la structure de santé implantée au niveau du village Aït Abdelmoumène est dans l’incapacité de répondre aux besoins de 7 361 citoyens que compte ce village. Idem pour la localité de Ifigha (45 km à l’est de Tizi-Ouzou) qui est dépourvue de maternité et d’un hôpital pour la prise en charge des malades. Ces derniers sont contraints d’effectuer leurs soins médicaux au niveau de l’EPH d’Azazga.

Pour sa part, la localité d’Aïn El-Hammam (à une soixantaine de kilomètres au sud de Tizi-Ouzou) fait face au manque de maternité pour éviter le déplacement de leurs parturientes au niveau des établissements de santé du Centre-ville de Tizi-Ouzou. Mise en place en 2016, la nouvelle maternité dont a bénéficié cette commune ne dispose pas de moyens médicaux pour une meilleure prise en charge des futures mamans de cette localité perchée sur le mont de Djurdjura. Pis encore, aucun radiologue n’a été mobilisé pour la lecture des résultats du scanner installé depuis cinq ans au niveau de l’hôpital d’Aïn el-Hammam.

Ce scanner, rappelle-t-on, a coûté des millions de dinars. C’est le cri de détresse lancé par la population locale au profit du directeur de la santé et de la population (DSP), Pr. Abbes Ziri. Il est interpellé pour désigner un médecin compétent chargé de la lecture des résultats du scanner.

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Relizane : Des phytothérapeutes autoproclamés écument les marchés

Mon, 10/08/2018 - 15:42

Des docteurs, autoproclamés spécialistes en phytothérapie, écument le marché hebdomadaire de Sidi Khettab chaque vendredi. Munis d’un porte-voix, ces imposteurs itinérants provoquent des attroupements de badauds. Ils arrivent, tant bien que mal, à fourguer leurs potions à des patients en quête désespérée d’un improbable sédatif. Ils prétendent traiter une kyrielle de maladies face auxquelles la médecine moderne s’avère souvent inefficace, voire même impuissante.

Du rhumatisme à la sclérose en plaques, en passant par la crise d’angoisse, nos charlatans proposent, donc, une thérapeutique par les plantes. «Cela ne fait pas sérieux», remarque un homme. «Il faut vraiment être naïf pour se laisser duper», lance un autre citoyen au milieu de la foule. Un homme d’un certain âge déclare souffrir de lombalgies persistantes, d’origines sciatiques.

Le «docteur» conseille, ainsi, «de la graisse d’autruche pour se frictionner le dos. Le résultat est garanti». Des crises d’angoisse ? Un breuvage à base de décoction de rhubarbe et de millepertuis vous remettra d’aplomb. Du hachis de romarin, appliqué en cataplasme sur les genoux, vous dénouera les articulations. Maîtrisant à la perfection l’art du boniment, le «phytothérapeute » n’arrête pas de s’infatuer sur ces prétendues capacités à soigner telle ou telle pathologie, en puisant dans le registre des plantes qui guérissent. Le tout, «avec la bénédiction de Dieu», lance-t-il.

Comme pour prouver sa bonne foi et la rigueur scientifique de son approche, des planches anatomiques du corps humain sont exposées à côté des «médicaments » en tout genre. Un amoncellement de sachets, de boîtes et de flacons remplis de mystérieuses mixtures.

Comme pour ajouter une touche d’extravagance à ce décor insolite, de petites dépouilles de reptiles trônent au milieu de cet étrange étal. Exploitant la crédulité et la détresse des petites gens, ces charlatans ne s’embarrassent point de scrupules pour les dépouiller de leur pécule, leur promettant une illusoire guérison.

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Médéa : Les bureaux d’hygiène appelés à s’impliquer davantage dans le contrôle cantines scolaires

Mon, 10/08/2018 - 15:39

Le contrôle des cantines scolaires doit être inclus «impérativement» dans le programme d’action annuel des bureaux d’hygiène communaux (BHC) de la wilaya de Médéa, afin de «réduire les risques d’intoxication et garantir des prestations de qualité», a indiqué, samedi, le directeur local du commerce.

L’hygiène au sein des cantines scolaires constitue, au même titre que les autres établissements de restauration, une «priorité» pour l’ensemble des intervenants dans ce secteur, en particulier les bureaux d’hygiène communaux qui sont appelés à accorder davantage d’intérêt aux aspect liés à l’hygiène et la salubrité au niveau de ces structures qui accueillent des milliers d’élèves, a soutenu, Haroune Daoudi, lors d’une réunion consacrée à la gestion des cantines scolaires.

Selon ce responsable, un contrôle «rigoureux et permanent» doit être appliqué au niveau des cantines scolaires de la région, eu égard à l’importance du nombre d’élèves qui en bénéficient et le «risque potentiel» d’intoxication, en cas de manquement aux règles d’hygiène, expliquant qu’un contrôle «régulier et strict» de la qualité des approvisionnements en produits et denrées alimentaires peut contribuer à réduire les risques d’intoxication et à préserver ainsi la santé des élèves.

Outre l’implication directe des BHC dans le contrôle et le suivi du fonctionnement des cantines scolaires, les participants à cette rencontre, en l’occurrence les représentants de la direction de la santé, des services agricoles et de l’Union générale des commerçants et des artisans algériens, ont estimé nécessaire d’appliquer un contrôle drastique des produits et des denrées alimentaires, notamment les produits sensibles et périssables, tels que la viande et les laitages.

Les participants ont préconisé le lancement de la campagne de sensibilisation en direction, aussi bien des fournisseurs que des élus locaux et des responsables des bureaux d’hygiène, en les invitant à s’impliquer dans cette démarche et veiller au respect des normes de qualité et d’hygiène qui doivent primers au sein de ce type de structure.

La wilaya de Médéa dispose, pour rappel, d’un parc constitué de plus de six cents cantines scolaires, ventilées à travers les 64 communes, pour un nombre de bénéficiaires estimé à 107 600 élèves, d’après les statistiques de la direction locale de l’éducation. Une dotation financière d’un montant de 726 millions de Dinars a été débloquée, au titre de l’exercice 2018, pour l’approvisionnement de ces cantines en denrées et produits alimentaires, outre le recrutement de pas moins de 864 agents pour renforcer l’encadrement de ces cantines.

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Le député français M’jid El Guerrab en visite en Algérie du 11 au 16 octobre

Mon, 10/08/2018 - 15:36

M’jid EL GUERRAB, député de la 9e circonscription des Français établis hors de France, se rendra en Algérie du 11 au 16 octobre prochain.

Il sera tout d’abord à Alger, où il rencontrera Monsieur Xavier DRIENCOURT, Ambassadeur de France en Algérie et Monsieur Marc SEDILLE, Consul général de France à Alger. Particulièrement mobilisé sur les questions de scolarité à l’étranger, il visitera ensuite le Lycée international Alexandre Dumas.

Membre de la Commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi relatif à la croissance et la transformation des entreprises (PACTE), il travaille activement pour soutenir les entrepreneurs français à l’étranger et faciliter le développement de leurs entreprises. Afin de nourrir sa réflexion et son travail parlementaire, il visitera des entreprises françaises établies en Algérie et rencontrera des acteurs économiques de premier plan.

Il tiendra par ailleurs une permanence parlementaire et recevra, à cette occasion, ses compatriotes français qui résident en Algérie. Puis, il se rendra à Timimoun pour visiter la Micro-Ferme Ecologique et Innovante ‘’ la Clé des Oasis’’. Il souhaite mettre en valeur les travaux remarquables de cet établissement.

Dans les semaines qui viennent, Monsieur EL GUERRAB envisage de se rendre à Oran, Constantine et Annaba.

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Algérie : Projet Ford bloqué

Mon, 10/08/2018 - 15:31

Le dossier de l’usine de montage des véhicules de la marque américaine Ford, rencontre un blocage inédit au niveau du CNI. Au mois d’avril le dossier de Ford devait être soumis au CNI, après une mise au point de Youcef Yousfi, ministre de l’Industrie, ouvrant la voie à de nouvelles usines.

Selon les informations d’Alg24, « ce blocage qui dure depuis six mois est orchestré, par le pouvoir de la « Chkara » des hommes d’affaires, ayant investi dans l’industrie automobile, usent de leur influence pour faire capoter ce projet « .

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Aïn Lahdjar : Des manifestants réclament l’amélioration de leurs conditions de vie

Mon, 10/08/2018 - 15:29

Des dizaines de citoyens du village Rouiba relevant de la commune d’Aïn Lahdjar (Ouest de Bouira) ont publiquement manifesté dimanche pour réclamer «l’amélioration de leurs conditions de vie», a-t-on constaté.

Les protestataires, des jeunes pour la plupart, ont bloqué l’accès au siège de la commune en cadenassant le portail principal et empêché les employés de rejoindre leurs postes de travail. Les manifestants réclament notamment le raccordement de leur village au réseau d’alimentation en eau potable (AEP) et la réfection de la route les reliant avec le chef-lieu de la commune ainsi que la réalisation du réseau d’assainissement pour la localité de Rouiba. «Nous sommes marginalisés et voulons des projets pour notre village. Nous n’avons rien : il n y a ni eau potable, ni assainissement ni route», s’est plaint Abdelkader, un des citoyens protestataires.

Contacté par l’APS, le président de l’Assemblée populaire communale (APC) d’Ain Lahdjar, Abdelli Abdelli, a indiqué que les services communaux avaient engagé les travaux d’une route reliant le chef-lieu communal à cette localité sur 7 km, dont un montant de 70 millions de dinars a été consacré pour cette opération» laquelle, a-t-il regretté, «est à l’arrêt à cause d’une opposition de certains propriétaires terriens». «L’affaire est actuellement en justice, nous attendons la décision du tribunal d’Aïn Nessa pour pouvoir continuer les travaux», a encore rassuré le même responsable.

Quant au problème d’eau potable, le président d’APC a assuré que des travaux de réparation de la conduite principale alimentant le village seront lancés «très bientôt». «Les citoyens doivent nous comprendre et nous donner du temps pour aller de l’avant et améliorer les choses dans leur village», a dit M. Abdelli.

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Bouira : Mise en garde contre une «surcharge» des centres pour personnes âgées

Mon, 10/08/2018 - 15:25

Le nombre de personnes âgées prises en charge dans les centres de vieillesse à travers le pays risque de passser  à 3 000 en 2020, si la société civile et l’Etat n’améliorent pas les conditions de vie de cette frange vulnérable notamment en matière de soins médicaux, a averti, samedi à Bouira, la présidente de l’Association nationale des personnes âgées assistées «Ihsssane», Chikhi Souâd.

«Notre association est contre la construction de ce genre de centres de retraite et nous travaillons pour tenter de garder les parents dans leurs foyers et familles, car nous risquons de voir le chiffre atteindre les 3 000 personnes âgées d’ici à 2020 dans nos centres si les choses ne s’améliorent pas», a-t-elle mis en garde lors d’une cérémonie tenue au centre des personnes âgées de la ville de Bouira à l’occasion de la Journée mondiale des personnes âgées.

La même responsable s’est dit toutefois «déçue et choquée» face à l’augmentation du nombre de centres de retraite à travers le pays ainsi que par le nombre des personnes âgées prises en charge au niveau de ces centres, appelant la société civile ainsi que les pouvoirs publics à fournir davantage d’efforts pour l’amélioration des conditions de vie des personnes âgées ainsi que des familles afin que celles-ci puissent garder leurs parents dans leurs foyers.

Au cours de cette cérémonie, qui a eu lieu en présence du directeur du centre de vieillesse de Bouira, Djadel Youcef, la présidente de l’association «Ihssane» a remis des cadeaux et des aides aux dizaines de personnes âgées prises en charge au niveau de ce centre. «C’est une occasion pour distribuer des cadeaux à ces personnes âgées, et cette année, notre association préside une séance de tirage au sort pour les futures bénéficiaires de la Omra», a indiqué la même responsable.

Pour sa part, le directeur de l’unique centre des personnes âgées de Bouira a saisi cette occasion pour faire part de sa «déception» face à ce phénomène, qui, a-t-il averti, risque de prendre de l’ampleur en raison de l’incapacité de certaines familles de prendre en charge leurs parents dans leurs foyers. «Ici dans notre centre, les agents d’assistance fournissent de gros efforts pour aider ces personnes, des attardés mentaux et des grabataires pour la majorité, et cela n’est pas facile», a expliqué à l’APS M. Djadel. (APS)

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Enseignement supérieur : 13 départements de sciences politiques fermés par manque d’étudiants, Hadjar accusé «d’improvisation»

Mon, 10/08/2018 - 15:21

Écrit par Wafia Sifouane

Complètement inattendue, la décision du ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche scientifique de fermer pas moins de treize départements de sciences politiques à travers le territoire national a provoqué la stupéfaction des enseignants et universitaires.

Une fermeture rendue nécessaire, selon le ministère de l’Enseignement supérieur, par le nombre insuffisant d’étudiants inscrits à cette spécialité dans les départements concernés et inférieur à la norme, 139 au total. Devant cette situation, la tutelle a décidé de fermer 13 départements de sciences politiques et réorienter les enseignants universitaires vers d’autres instituts. Il en est de même pour les étudiants qui, de leur côté, ont été orientés vers d’autres facultés dans les villes voisines. «On ne peut pas parler de fermeture, mais plutôt de réorientation des étudiants et des enseignants. Nous avons décidé de supprimer les sciences politiques de quelques facultés à cause du très faible nombre d’inscrits dans cette spécialité», a fait savoir M. Zaïd, chargé de communication au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Les facultés concernées sont celles des wilayas, entre autres, de Biskra, Tébessa, Msila, Adar, Béchar, Skikda, Sidi Bel Abbès, Mascara, El Oued, Guelma, Ouargla et Oum El Bouaghi.

Mohamed Rezig, docteur en sciences politiques et enseignant à la faculté Alger 3, s’est dit étonné par une telle décision, accusant Tahar Hadjar d’improviser dans sa gestion du secteur de l’enseignement supérieur. «Il est complètement incompréhensible de voir le même ministère décider de généraliser l’enseignement des sciences politiques à travers le territoire national et se rétracter quelques années après en ordonnant la fermeture de 13 départements. Ce qui est un nombre important. Ce genre de décisions ne se prend pas ainsi sur un coup de tête, mais est le résultat d’études sur terrain. Ce que l’on comprend aujourd’hui, c’est que la décision de généraliser l’enseignement des sciences politiques n’a pas été bien étudiée, ce qui est une aberration en soi», a estimé le Dr Rezig.

Notre interlocuteur, en plus de dénoncer cette décision, s’est interrogé sur le sort des enseignants formés pour enseigner cette spécialité. «La tutelle a-t-elle les moyens de réorienter ces enseignants vers d’autres facultés, ou va-t-elle les orienter vers d’autres spécialités qu’ils ne maîtrisent pas ? Ce sont quand même des postes budgétaires qui sont en jeu», s’est-il interrogé.

Mohamed Rezig est vraiment «peiné par une telle atteinte» aux sciences politiques qui, selon lui, construisent les citoyens de demain. «Les sciences politiques sont là pour apprendre aux étudiants le véritable sens de la citoyenneté et à développer l’esprit critique et la capacité d’analyse. Je ne suis pas paranoïaque, mais nous avons constaté, ces dernières années, que même les étudiants qui sont réorientés vers d’autres filières ne le sont jamais vers les sciences politiques, d’autant plus que les autorités ne fournissent pas aux étudiants les moyens nécessaires pour mener à bien leurs cursus», a-t-il regretté.

Pour sa part, le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes), aile Abdelhafid Milat, n’a pas tardé à réagir en dénonçant la décision du ministre, indiquant qu’elle «discrédite les sciences politiques». Le syndicat s’est dit inquiet de savoir que des enseignants spécialisés soient orientés vers l’enseignement du droit qui est une spécialité qu’ils ne maîtrisent pas. Dans ce sens, Abdelhafid Milat a regretté, en conclusion, que le sort de «milliers d’enseignants spécialisés et formés avec l’argent de l’Etat se retrouvent aujourd’hui sans issue».

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Le Prix littéraire Mohammed Dib institutionnalisé par le ministère de la Culture : Les 20 candidats en compétition à la 6e édition primés par l’Onda

Mon, 10/08/2018 - 15:12

Écrit par El Halloui Tlemçani

C’est jeudi prochain (11 octobre), qu’aura lieu au palais de la Culture Abdelkrim-Dali, la cérémonie de remise du Prix littéraire Mohammed Dib pour sa 6e édition. Siègeant sous la direction de Mme Sabeha Benmansour, universitaire et présidente de l’association

La Grande Maison à l’origine de la création de ce prix, les membres du Conseil du prix Mohammed Dib ont, finalement, délibéré en faveur de 7 candidatures en langue arabe, en l’occurrence Bedreddine Khelifi («Mawcim el awda ila dat», Editions Lounja), Krima Benali («El wadj thalet li molaniza», Ed.Mim), Amina Cheikh («Wa achiya’ moumilla oukhra», Ed.Hibr) , Mohamed Kadik («Tariq ila chams», Ed.Anep) ; Mohamed Katilitah(«El aqdam el bayda», Ed. Baghdadi), Nadjet Dahmoun («Maraya amazighia», Ed. Anep) et Ismail Ibrir(«Moula el hira», Ed. Hibr).

Pour la langue amazigh, 3 auteurs ont été retenus : Djedjiga Anaris («Tifawtin», Ed.Anep), Belkacem Meghzouchène( «Tazemmurt tcud s akal-is», Ed. Achab) et Fahim Messaoudène(«Anza», Ed. Richa-elsam). Quant aux écrivains en langue française, 10 noms se déclinent à ce titre : Lynda Chouiten («Le Roman des Pôv’Cheveux», Ed. El Kalima), Jaoudet assouma («Cubaniya», Ed. Chihab), Selma Guettaf(«Jeunesse ratée» , Ed. Marsa), Aïcha Kassoul(«La colombe de Kant» , Ed. Casbah), Mohamed Magani(«L’année miraculeuse», Ed. Chihab), Adlène Meddi(«1994», Ed. Barzakh), Amina Mekahli( «Le secret de la girelle», Ed.Anep),

Slimane Saâdoun («Le retour d’Ibn Toumert» , Ed. Anep), Mohamed Sadoun(«Débâcle» ; Ed. Casbah) et Amin Zaoui («L’enfant de l’œuf», Ed. Barzakh). Le jury est composé de 22 membres, dont 11 chargés de l’évaluation des œuvres en français, et les 11 autres répartis entre les candidatures en arabe et en tamazight.

Il est présidé par Mohamed Sari, écrivain, traducteur et professeur à l’université d’Alger, assisté de Afifa Brerhi (vice-présidente), docteur en langue et littérature française, enseignante à l’université Benyoucef-Benkhedda d’Alger, dont elle dirige le département de français. «Cette 6 session revêt trois particularités, à savoir la qualité des œuvres en compétition, la pérennisation du Prix et le lancement des préparatifs du centenaire en 2020 de Mohammed Dib», nous confiera Mme Sabéha Benmansour, qui appelle le milieu intellectuel, l’université, la société civile, la presse à contribuer à la réussite de cet évènement grandiose.

Il faut souligner que lors de la remise du 5e Prix, en octobre 2016, au palais de la Culture, le ministre de la Culture, M. Azeddine Mihoubi, avait décidé que, désormais, les frais et charges du Prix littéraire Mohammed Dib seront mis à l’actif de l’Onda.

Créé en 2002 à l’initiative de l’Association La Grande Maison (ex-Fondation Mohammed Dib), qui a parrainé ce trophée littéraire depuis cette date, ledit Prix a le mérite de s’inscrire dans la durée et de primer les vrais talents.

Il convient d’indiquer qu’en marge de la cérémonie de remise du Prix, l’Association La Grande Maison a prévu une série d’activités s’étalant sur deux jours, qui seront abritées par le palais de la Culture Abdelkrim-Dali. A savoir la représentation d’une pièce de théâtre, «El Batéma», autour du thème de la schizophrénie (le paraître et l’être), par son atelier théâtre, sous la houlette du tandem Kader Chelbi et Baba Hamed Warda, une rencontre sur la préparation du centenaire de Mohammed Dib (né en1920 à Tlemcen ;décédé en 2003 à La Celle-Saint-Cloud), une projection expo sur le projet «La Grande Maison de la photo», et un concert de musique andalouse lintitulé «Un legs, une continuité», animé par Idriss Zahmani, finaliste de Alhan Wa Chabab, Lila Borsali et Toufik Benghabrit.

Rappelons qu’au titre de la 5e édition, en langue arabe, le prix est revenu à Mohammed Salah Guaref pour «Sizif ya ta sanaâ el ibtisama» (Sisyphe affecte le sourire) alors que pour la langue française, c’est le roman «El Fetwa» (L’exégèse) de Mustapha qui a été consacré. Louiza Ouzlag avait été, quant à elle, primée pour son œuvre en langue amazighe «Jar Ijni Tmurt» (Entre ciel et terre).

Notons que l’écrivain Kamel Daoud a obtenu ce prix Mohammed Dib en 2008. Les journalistes et auteurs Bouziane Benachour et Maâchou Blidi ont été consacrés ex aequo en 2011, ainsi que la journaliste de langue arabe, Mimi Hafeda, cette même année. Par ailleurs, on ignore, si parmi toutes les œuvres primées jusqu’à maintenant, il en existe une qui s’est vue porter à l’écran (adaptée comme film).

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Journées internationales de philosophie d’Alger, les 13 et 14 octobre à l’ifa : «La Violence», thème de la troisième édition

Mon, 10/08/2018 - 15:10

Après avoir abordé les thèmes d’«Autrui» et «Le Beau», la troisième édition des Journées internationales de philosophie d’Alger (JIPA), prévue les 13 et 14 octobre à l’Institut français d’Alger, s’intéressera à la question de «la violence».

Dans un argumentaire, la présidente fondatrice des JIPA, Razika Adnani explique le choix de ce thème, en précisant que «la violence a toujours accompagné l’histoire de l’humanité. L’être humain n’a pas cessé d’y recourir pour réaliser ses désirs et ses objectifs. Pourtant, elle a constamment été décriée et dénoncée». Et de s’interroger : «N’a-t-on pas souvent répété que la violence n’engendre que la violence, qu’elle n’est que malheur et désolation ? L’expérience ne nous a-t-elle pas appris qu’elle n’est pas seulement destruction de l’autre, mais aussi de soi ? Pourquoi alors persiste-t-elle ? Qu’est-ce, qui fait qu’elle se généralise et devient parfois partie intégrante de notre quotidien ? Fait-elle partie de la nature humaine comme l’affirment certains ? Si c’est le cas, un monde non violent est-il une chimère ?». Toutes ces questions trouveront sans doute des éléments de réponse dans les communications des participants à cette troisième édition.

Au total, huit conférences, modérées par Lazhari Labter et Toufik Mendjeli, auront lieu au cours des deux journées. «Violence et technologie», par Mehdi Belhadj Kacem, «Approches philosophiques de la violence», par Soraya Legat-Zitouni, «La conscience face à la violence», par Razika Adnani, «La violence dans la pensée de Michel Foucault», par Leïla Tennci, «Qu’est-ce qu’une image violente ?», par Nadia Meflah, «Le philosophe et la question de la violence : Platon et Al Kindi», par Naïma Hadj Abderrahmane, «La violence symbolique dans l’espace public», par Smaïl Mehnana (en langue arabe), «Qu’y a-t-il face à la violence ? Contre-violence, non-violence, anti-violence», par Guillaume Sibertin-Blanc.

La journée du samedi 13 octobre sera également consacrée à des ateliers pour jeune public (enfants et adolescents), qui seront au nombre de trois et animés par Johanna Hawken. Par ailleurs, Razika Adnani souligne, dans une présentation, qu’elle a créé ces journées en 2015 «afin de donner à la philosophie toute la place qu’elle mérite au sein de la société». Pour elle, «les Algériens ne sont pas en retrait des questions qui interpellent l’humanité et ne peuvent se passer des analyses que la philosophie peut offrir ni de l’attitude et du comportement qu’elle permet d’acquérir».

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Allemagne: Accélération de l’expulsion des clandestins algériens

Mon, 10/08/2018 - 15:07

Selon les informations du média allemand Spiegel Online, le nombre de migrants clandestins algériens expulsés d’Allemagne a augmenté ces dernières années passant de 57 en 2015 à 504 expulsions en 2017. 400 clandestins algériens ont été expulsés d’Allemagne durant les huit premiers mois de l’année 2018, ajoute le média.

L’expulsion concerne également les migrants clandestins tunisiens et marocains. L’Allemagne a d’ailleurs exprimé la volonté d’inclure les trois pays du Maghreb ainsi que la Géorgie dans la liste des « pays sûrs », permettant au gouvernement fédéral allemand d’accélérer les procédures d’asile et faciliter les expulsions.

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Financement non conventionnel : Pour bien couvrir une partie des dépenses publiques

Mon, 10/08/2018 - 11:44
Les pouvoirs publics misent beaucoup sur le financement conventionnel pour permettre  notamment la couverture des besoins de financement du Trésor, le financement de la dette publique interne et le financement du Fonds National d’Investissement (FNI). Le recours à cet instrument est adossé à un programme de réformes structurelles économiques et budgétaires qui, grâce à une rationalisation de la dépense publique et à une optimisation des recettes fiscales, doit aboutir, au plus tard à l’issue de la période considérée, au rétablissement des équilibres macroéconomiques et financiers (les équilibres de la trésorerie de l’Etat et l’équilibre de la balance des paiements). D’ailleurs les derniers chiffres sont bien encourageants puisque les emprunts contractés par le Trésor auprès de la Banque d’Algérie, dans le cadre du financement non conventionnel, permettent à l’Etat de clôturer l’exercice budgétaire 2017 sans difficultés majeures. Ces emprunts ont permis aux services de l’Etat de régler déjà près de 270 milliards de dinars de créances détenues par des entreprises publiques, privées ou même étrangères à la suite de l’exécution de contrats publics. D’ailleurs, le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia a déclaré à ce moment-là, que cette opération de règlement des créances va se poursuivre « jusqu’à l’apurement de toutes les situations encore en instance ». C’est ainsi que des mesures nécessaires ont été prises dans la perspective de solder toutes les situations qui demeuraient avec les banques. Ce qui a permis d’injecter plus de 1.000 milliards de dinars de liquidités supplémentaires dans les banques publiques qui disposent ainsi de « ressources significatives » pour financer l’investissement, a précisé M. Ouyahia. Abordant les réserves de change, qui ont baissé à 98 milliards de dollars à fin novembre 2017 (contre 114,1 mds usd à fin décembre 2016), le Premier ministre a soutenu que leur préservation est « l’objet d’un effort de plus en plus soutenu ». D’autre part et dès le premier trimestre de l’année en cours, le montant des titres émis dans le cadre du financement non conventionnel s’est établi à 3.585 milliards de dinars jusqu’au 31 mars 2018. Des objectifs bien précis Réalisée dans le cadre de l’article 45 bis de la loi relative à la monnaie et au crédit de 2003 modifiée et complétée en octobre 2017, qui stipule que « la Banque d’Algérie procède, à titre exceptionnel et durant une période de cinq années, à l’achat directement auprès du Trésor, de titres émis par celui-ci, cette émission de titres a permis de participer, notamment à la couverture des besoins de financement du Trésor, au financement de la dette publique interne et au financement du Fonds National d’Investissement (FNI). » En outre, l’article 45 bis note que « ce dispositif est mis en œuvre pour accompagner la réalisation d’un programme de réformes structurelles économiques et budgétaires devant aboutir, au plus tard, à l’issue de la période susvisée, notamment, au rétablissement des équilibres de la trésorerie de l’Etat et de l’équilibre de la balance des paiements ». Il est important de signaler au passage qu’à travers ce nouvel instrument, il s’agit de couvrir les besoins de financement du Trésor, de financer le remboursement de la dette publique interne, et ce, en particulier, les titres de l’Emprunt national pour la croissance levé en 2016, les titre du Trésor émis en contrepartie du rachat de la dette bancaire de Sonelgaz et les titres du Trésor émis au profit de la Sonatrach en compensation du différentiel sur les prix des carburants importés et de l’eau dessalée. Il s’agit aussi, dans le cas échéant, de permettre au Trésor de doter en ressources le Fonds National d’Investissement (FNI), au titre des prises de participation de l’Etat dans des investissements ou de financements à long terme de programmes publics d’investissements. Cet instrument non conventionnel, dont l’objet est de permettre la mobilisation par le Trésor de financement exceptionnel, revêt un caractère transitoire, limité dans le temps à cinq années. Le mécanisme de suivi des mesures et réformes structurelles dans le cadre de la mise en œuvre du financement non conventionnel a été fixé par décret exécutif, publié au Journal officiel N15. En application des dispositions de l’article 45 bis de l’ordonnance modifiée et complétée relative à la monnaie et au crédit, ce décret a pour objet de fixer le mécanisme de suivi des mesures et des réformes structurelles économiques, financières et budgétaires visant à rétablir, au plus tard, dans un délai de cinq (5) ans, à compter du 1er janvier 2018, les équilibres de la trésorerie de l’Etat et de la balance des paiements. A cet effet, la Banque d’Algérie est chargée d’assurer le suivi et l’évaluation de l’exécution des mesures et actions prévues par un programme portant plusieurs réformes. La Banque d’Algérie s’appuie sur un comité composé de ses représentants et ceux du ministère des Finances, précise le décret. Ce comité est chargé de proposer au ministre des Finances et de faire adopter le niveau de recours au financement non conventionnel et le programme prévisionnel d’émission des titres d’Etat qui en résulte, d’assurer le suivi de la réalisation des mesures et des actions contenues dans le programme en annexe. Il transmet au gouverneur de la Banque d’Algérie, un état trimestriel faisant ressortir la mise en œuvre des mesures et des réformes conduites, la situation des données financières relatives à la trésorerie de l’Etat et aux équilibres extérieurs et le niveau de recours au financement non conventionnel en référence aux objectifs assignés. En outre, un rapport semestriel sur la réalisation des engagements financiers et monétaires et des actions et mesures, est adressé par le gouverneur de la Banque d’Algérie au Président de la République. Dans ce cadre, le gouvernement fixe un programme portant sur quatre axes: rétablissement des équilibres de la trésorerie de l’Etat, rétablissement des équilibres de la balance des paiements, réformes structurelles financières et réformes structurelles économiques, note le décret. Une nouvelle approche sur les subventions de l’Etat dès l’année prochaine La nouvelle approche qui se ferait graduellement l’année prochaine consiste, entre autres, en la maîtrise et en la rationalisation des dépenses publiques, à travers, le renforcement des dispositions réglementaires relatives aux dépenses d’équipement de l’Etat. Il y a donc cette instruction pour  la réalisation d’un recensement national des revenus des ménages, préparatoires à la rationalisation de la politique des subventions publiques, la mise en route graduelle, à partir de 2019 d’une nouvelle approche en matière de subventions directes et indirectes de l’Etat au profit des ménages. Il s’agit aussi de la rationalisation accrue, durant les prochaines années, de la politique de recrutement dans la Fonction publique et la mise en œuvre de la législation en matière de retraite. Concernant les réformes structurelles financières, il s’agit de la réforme de la finance et de la fiscalité locale, par  la mise en place, en 2019, d’un cadre législatif pour une politique de fiscalité locale. Il s’agit également de réformes bancaire et financière pour une diversification de l’offre de financement et une dynamisation du marché du crédit, à travers, notamment, la généralisation de l’usage des moyens de paiement modernes.  Les réformes concernent aussi la modernisation du secteur agricole permettant d’atteindre l’objectif de sécurité alimentaire et de promouvoir les exportations agricoles. Ce qui permettrait donc de réussir l’objectif de la diversification de l’économie et dynamisation de la croissance, notamment hors hydrocarbures, à travers, l’amélioration de l’offre foncière et la disponibilité du crédit pour une augmentation du volume des investissements. Là, il ne faut pas non plus oublier la mise en œuvre du programme d’efficacité énergétique, à travers la mise en pratique du Programme national de l’efficacité énergétique, à l’horizon 2030. C’est ainsi que l’Algérie a refusé tout recours à l’endettement extérieur en choisissant de recourir au financement direct du Trésor auprès de la Banque d’Algérie. Saïd B.

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El-Tarf: Le FLN rassemble ses militants

Mon, 10/08/2018 - 11:41

par A.Ouélaa

  A la veille de la clôture du dépôt des candidatures pour les élections sénatoriales qui auront lieu à la fin du mois de décembre prochain, le FLN a réuni samedi dernier au complexe Dif Dif, à Echatt, ses militants et élus, sous la houlette du Mouhafed Amar Talal et du sénateur Zine Khélil.

Ce dernier, devant une assistance nombreuse parmi laquelle se trouvait une frange importante de femmes, a fait des échéances qui attendent leur parti, appelant les militants et élus du FLN à la mobilisation, à l’unité des rangs et à œuvrer comme d’habitude dans la sérénité pour les intérêts suprêmes du pays. Pour le mouhafedh, il a été fait état des préparatifs pour le renouvellement des membres de chaque kasma, de son futur S/G puis l’élection du nouveau mouhafedh.

Approché sur le nombre de candidats pour le Sénat, le sénateur nous a déclaré qu’ils sont douze, entre élus de l’APW et des communes, à s’être inscrits sur la liste qui sera soumise à la Commission nationale du parti, à qui échoira le choix des cinq candidats que départageront les primaires.

Pour le RND, où d’habitude un consensus se faisait autour d’un seul candidat, ils sont six à se porter pour les primaires.

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BOMARE COMPANY participe à la 12ème édition du Salon professionnel international de l’industrie « Alger-industries »

Mon, 10/08/2018 - 11:38

BOMARE COMPANY participe à la 12ème édition du Salon international « Alger Industries » qui se déroulera du 7 au 10 octobre courant, au Palais des Expositions de la SAFEX.

Le salon professionnel international de l’industrie « Alger-industries » sera le point de rencontre incontestable de l’ensemble des parties prenantes dans le domaine de l’industrie.

Ce rendez-vous annuel sera un véritable espace de concertation et d’échanges entre les industriels algériens et étrangers et une réelle opportunité pour la mise en route de partenariats entre les acteurs du secteur.

A cette occasion, un stand de 12 M² dans un emplacement stratégique, situé au « pavillon A » sera habillé aux couleurs de BOMARE COMPANY où pendant plus de trois jours une gamme riche et variée de produits électroniques qui répondent aux normes internationales les plus rigoureuses sera exposée, permettant ainsi aux visiteurs, professionnels et experts de découvrir les différents produits et services proposés par BOMARE COMPANY, mais aussi d’échanger à propos des actualités liées à l’électronique avec l’équipe de collaborateurs de BOMARE COMAPNY présente sur place.

BOMARE COMPANY à travers sa participation à la 12ème édition du Salon professionnel international de l’industrie « Alger-industries » contribue à faire valoir l’industrie électronique algérienne et de son fort potentiel de développement.

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Berriche Aboubakr, nouveau SG de la wilaya

Mon, 10/08/2018 - 11:33

Dans le cadre du mouvement opéré par le président de la République dans le corps des secrétaires généraux de wilaya, M.Berriche Aboubakr, ex-chef de daïra de Mila, a été installé hier en qualité de secrétaire général de la wilaya de Relizane par Mme le wali Brahimi Nacéra. Il remplace M.Sellam Cheikh mis à la retraite.

La cérémonie s’est déroulée au niveau de la salle des conférences du nouveau siège de la wilaya. L’exécutif de la wilaya, les chefs de daïra et les élus locaux ont assisté à cette cérémonie d’installation.

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Plus de 50 participants au Salon international de la récupération et de la valorisation des déchets

Mon, 10/08/2018 - 11:26

Plus de 50 exposants nationaux et étrangers sont attendus à la troisième édition du salon international de la récupération et de la valorisation des déchets, REVADE, qui débute aujourd’hui au Palais des expositions Pins maritimes (Alger).

L’entrepreneuriat circulaire, levier de développement de la gestion des déchets», tel est le thème de la 3e édition, organisée par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), sous le patronage de la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, se déroulera quatre jours durant du 08 au 11 octobre 2018.  Cette année, la Chine est l’invitée d’honneur.

En marge de la manifestation environnementale, deux journées d’études sur l’industrie et le traitement des déchets seront organisées, précise Karim Mouaméne, directeur général de l’Agence nationale des déchets.

Ce qui était considéré auparavant comme une préoccupation environnementale est aujourd’hui une activité économique pleine et entière pouvant générer des revenues importants et capable de générer une valeur financière de 38  milliards de DA/an et de créer par conséquent de nombreux postes d’emploi  direct et indirect.

Dans les années précédentes, la quantité annuelle des déchets industriels en Algérie est estimée à 2,54 millions de tonnes. Des déchets répartis en quatre catégories. Les déchets d’emballages et de plastique se taillent la part belle avec une quantité d’environ 1,2 million de tonnes/an. S’ajoutent les pneus usagés, les déchets des huiles et des huiles lubrifiantes, et les déchets électroniques, électriques et électroménagers, dont la quantité est estimée à 18.000 tonnes/an.

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Le 8 octobre 1957, tombaient nos héros, Hassiba, Ali, Mahmoud et P’tit Omar

Mon, 10/08/2018 - 11:25

Le 8 octobre 1957, les habitants de la Casbah et de tout Alger sont réveillés en pleine nuit par le bruit sourd d’une explosion, d’une violence inouïe, qui a soufflé deux petits immeubles, tuant sur le coup quatre de nos valeureux héros, ainsi qu’une vingtaine de personnes parmi les victimes civiles.

Il est minuit quand les paras de la deuxième compagnie de combat cernent le quartier abritant la cache en haute Casbah où sont retranchés nos quatre valeureux martyrs. On fait évacuer la population des maisons comprises dans l’îlot. Vêtu d’une djellaba dont la capuche lui recouvre en partie le visage, un homme est emmené par les paras dans la maison vidée de ses habitants, au 5 rue des Abdérames, monte au premier étage, fait déplacer un divan et montre sur le mur l’ouverture  de la cache, un rectangle d’environ 40 cm sur 50 cm.

Les paras tentent de parlementer avec Ali la Pointe, qui se terre dans le silence. A 5 heures du matin, l’armée coloniale décide de plastiquer la maison. L’explosion est d’une violence inouïe, emportant Ali la Pointe, Hassiba, « une jolie jeune fille de dix-sept ans, délicate, élégante, instruite, héritière d’une riche famille bourgeoise qui ne pensait qu’à la victoire de la révolution », P’tit Omar « dont les yeux noisette riaient tout le temps », et Mahmoud Bouhamidi (*).

Cela eut lieu, quelques jours seulement après l’arrestation de Yacef Saâdi en compagnie de sa principale collaboratrice Zohra Drif, détentrice des archives de la Zone autonome d’Alger, le 24 septembre, au terme d’un plan diabolique de l’armée coloniale, pour mettre fin aux attentats commis par le FLN dans Alger et qui visaient la population européenne.

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Messahel à la Chaine 1 : la diplomatie algérienne a réalisé de grands exploits

Mon, 10/08/2018 - 11:23

«La diplomatie algérienne a réalisé de grands exploits depuis l’intégration du pays au concert des nations», a déclaré, ce matin, Abdelkader Messahel, le ministre des affaires étrangères. Invité de la radio Chaine 1, à l’occasion de la journée nationale de la diplomatie, M. Messahel a tenu à rendre un hommage particulier au président de la République qui «donné, depuis 1999, un nouveau souffle à la diplomatie algérienne». 

Ace propos, le chef de la diplomatie n’a pas manqué de rappeler les trois axes de la politique du chef de l’Etat, à savoir «l’extinction du feu de la fitna, la réorganisation du pays par de nouvelles réformes politiques et économique et redonner à l’Algérie la place qui lui sied dans le concert des nations».

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