Dans la rue, dans les domiciles, les stades ou à l’école, « laquelle forme mais n’éduque pas », les situations de violences sont présentes au quotidien dans le pays.
Ce constat est celui relevé, dimanche, par le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et du développement de la recherche, selon lequel la violence n’a jamais été prise en charge « de façon rationnelle et étudiée ».
Accueilli à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le professeur Mustapha Khiati estime que la priorité consiste, d’abord, à connaitre les raisons à l’origine d’un phénomène dont il considère qu’il est lié à de multiples facteurs.
Des lointaines causes historiques de la violence liées à la colonisation, qui, dit-il, n’ont cessés de croitre, il explique cette dernière par le vécu quotidien des Algériens liés étroitement à la dégradation de leur milieu.
« Si la violence, commente-t-il, a pris un visage aussi hideux et aussi dur », c’est en raison, explique-t-il, d’une superposition de diverses situations qui ont contribué à l’aggraver. Parmi ces dernieres, il cite, pêle-mêle la violence terroriste, l’exode rural, que cette dernière a amplifié, mais également la « dislocation » des familles et les « meurtres au quotidien ».
Pour le professeur Khiati, la survenue de tous ces problèmes a pris les responsables de l’époque de court, qui n’ont pas su y riposter, parce que « la sécurité était prioritaire ».
Des mesures à mobiliser pour tenter de trouver des solutions, l’intervenant met en avant l’intérêt du soutien psychologique, la création de points d’écoute et autres infrastructures sociales dans les zones fortement habitées, dont il relève cependant « qu’ils n’existent pas ».
Parmi les origines de la prolifération de la violence, il pointe également du doigt la construction de grands ensembles d’habitations, « démunies d’infrastructures sociales », l’amenant à s’interroger sur le vécu quotidien de leurs habitants.
Citant à titre illustratif le nombre d’enfants auteurs violence, « des maillons faibles de la société » le président de la Forem fait état de d’environ 16.000 à avoir été présentés devant la justice, entre 1991 et 1999.
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Une Feuille de route a été établie par l’Algérie et l’Union européenne (UE) pour renforcer leur partenariat stratégique dans le domaine de l’énergie au cours des années à venir, a annoncé, mardi à Alger, le Commissaire européen en charge de l’action pour le climat et l’énergie, Miguel Aias Canete.
Lors de la conférence de presse qu’il a co-animée avec le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, à l’issue de la 3ème réunion annuelle du Dialogue politique de haut niveau sur l’énergie entre l’Algérie et l’UE, M. Aias Canete a déclaré que les deux parties « ont établi une Feuille de route qui guidera les activités de partenariat au cours des années à venir et permettra de les développer de manière significative ».
De son côté, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni a évoqué « des négociations en cours pour renouveler les contrats gaziers entre l’Algérie et l’Union européenne qui ne sont pas encore ratifiés ». M. Guitouni a ajouté que « l’Algérie est un partenaire stratégique pour l’Union européenne et elle entend le demeurer ».
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L’arbitre algérien Mehdi Abid Charef et le Zambien Janny Sikazwe ont été suspendus provisoirement par la Confédération africaine de football pour « mauvaise performance » lors des matchs de la Ligue des champions, rapportent mardi plusieurs médias africains, citant un courrier de l’instance africaine.
La sanction a été prise par le président du Comité de Discipline de la CAF lors d’une réunion tenue le 6 novembre dernier, selon la même source.
Le directeur de jeu algérien avait dirigé la finale aller entre les Egyptiens d’Al Ahly et les Tunisiens de l’Espérance de Tunis (3-1) au stade Borg Al Arabe à Alexandrie .
Abid Charef avait attiré les foudres de la formation tunisienne en accordant deux penalties aux Egyptiens, jugées « imaginaires » par l’EST, tout en recourant à chaque fois à la VAR (assistance vidéo à l’arbitrage).
Le compte twitter de l’EST avait qualifié de » mascarade » l’arbitrage de Mehdi Abid Charef, pourtant considéré comme l’un des meilleurs arbitres sur le continent africain.
Le directeur de jeu zambien Sikazwe, considéré lui aussi comme l’un des meilleurs sur le continent, avait dirigé la demi-finale retour de la Ligue des champions entre l’ES Tunis et les Angolais de Primero De Agosto (4-2) disputée en octobre dernier au stade de Rades. Il avait refusé un but aux Angolais synonyme de qualification.
Le club angolais avait porté plainte contre l’arbitre zambien.
D’après la note de la CAF, l’officiel zambien est soupçonné d’avoir enfreint les articles 82, 136 et 152 du Code Disciplinaire de l’instance. Il est notamment accusé de corruption.
Les deux arbitres sont suspendus provisoirement de toute activité liée au football jusqu’à leur audition par le Comité de Discipline de la CAF.
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Khaled Boumediene
Les trois sections syndicales des paramédicaux (Sap), des agents administratifs (Snapap) et des médecins (Coalition-Snp) de l’Etablissement public hospitalier Chaabane Hamdoune de Maghnia se réunissent, aujourd’hui, en assemblée générale pour décider des suites du mouvement de protestation lancé ces derniers jours pour exiger le départ du directeur de l’établissement hospitalier, Bendehibas Mohamed, en poste depuis mars 2016. Selon les présidents de ces sections syndicales, MM. Bekkar Mohammed, Hamdi Hamed et Mme Hadri Nadia, tous les agents administratifs et blouses blanches de l’EPH se mobilisent aujourd’hui pour durcir leur mouvement de grève à l’issue de cette réunion stratégique, et faire bouger les hauts responsables de la santé qui ont beaucoup laissé les choses empirer, selon eux.«Aujourd’hui, nous dénonçons nos conditions de travail qui sont devenues déplorables dans cette structure de santé qui n’arrive plus à répondre aux attentes des patients et assurer parfaitement les soins et consultations dans un climat malsain et défavorable qui pèse lourdement sur tous les personnels médical, paramédical et administratif. Nous revendiquons plus que jamais le départ pur et simple de ce directeur, qui ne cesse par ses comportements de porter atteinte à la dignité de tous les médecins et travailleurs. Nous avons trop longtemps accepté l’inacceptable», ont déploré hier ces représentants des personnels soignant et administratif de l’EPH de Maghnia. Déterminés à passer à l’action d’une grève illimitée contre « l’abus de pouvoir et le mépris », ces responsables de sections syndicales dénoncent « le départ massif des spécialistes et des médecins et paramédicaux des services de dermatologie, réanimation, anapath, hématologie, traumatologie, gynécologie, cardiologie et chirurgie infantile, ainsi que des agents paramédicaux à cause de l’ambiance délétère, la hogra, le mal-être et les mauvais traitements dont ont fait l’objet ces personnels soignant et administratif depuis l’année 2016 au sein de cette structure médicale, qui, il n’y a pas si longtemps, se classait en deuxième position derrière le CHU de Tlemcen, sur le plan de l’accueil des patients, la qualité des soins offerts et la discipline et la cohésion des soignants. Cela fait 3 ans que cet hôpital connaît des conflits grandissants. Nos patients sont en danger !
On veut sauver cet hôpital » ! Ces syndicalistes ont, en outre, dénoncé la décision « irréfléchie » de l’interdiction aux malades qui viennent de l’extérieur pour faire leurs analyses de sang dans l’enceinte de l’EPH, ainsi que la fermeture du portail principal de cet établissement. Cette mesure a fait réagir les chauffeurs de taxi de Maghnia qui ont observé récemment un sit-in devant cet EPH à cause des incommodités engendrées par la fermeture du principal accès. A noter que le mouvement associatif de Maghnia commence à bouger à l’instar de l’association « El Hayat » des malades dialysés, qui nous a remis un communiqué dans lequel elle apporte son «soutien total aux personnels médical, paramédical et administratif de l’EPH de Maghnia».
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Khaled Boumediene
Les piétons n’ont pas la vie facile dans la cité historique des Zianides. En effet, des voitures omniprésentes, des trottoirs étroits aux airs de parcours d’obstacles et des piétons sont souvent en danger lorsqu’ils traversent la chaussée.Les passages censés protéger les piétons sont devenus paradoxalement les zones de tous les dangers, car certains automobilistes n’accordent guère de répit aux passants (enfants en situation de handicap visuel ou auditif, personnes en fauteuil roulant, personnes âgées, parents avec poussettes, etc.).
En outre, l’occupation anarchique de trottoirs par certains commerçants constitue un danger permanent pour les piétons. L’empiètement abusif de terrasses des cafés, restaurants et commerces sur le trottoir et la voie publique gêne aussi considérablement le déplacement des piétons. Même certains passages protégés qui existent ne répondent guère aux normes requises et ne comportent pas de lignes d’arrêt indiquant l’endroit où les véhicules doivent s’arrêter pour laisser traverser les piétons à l’amont des passages pour piétons. Assurer un partage harmonieux de l’espace public à Tlemcen devient ainsi un impératif. La mobilité piétonnière et espaces piétonniers dans le centre-ville, la diversité des usages de l’espace public, la mobilité motorisée individuelle et collective urbaine, la prise en compte des handicaps sont autant de défis à relever.
De même, la prise de conscience d’une augmentation des déplacements dans la ville de Tlemcen oblige à repenser la façon dont on les analyse et les gère. La mobilité est modelée par des modes de vie et des pratiques spatiales plus diversifiées.
De nombreux piétons rencontrés au centre-ville, près de la citadelle d’El Mechouar, la grande mosquée, l’allée des pins et Bab Wahran avouent éprouver de l’appréhension quand ils traversent la chaussée. «Certains chauffards très jeunes ne respectent guère le piéton et roulent à grande vitesse ! Au centre-ville comme dans les quartiers périphériques, le passage protégé n’est pas pour les piétons, leurs droits et leur sécurité étant bafoués. Certains conducteurs ne cèdent pas le passage aux piétons s’engageant dans la traversée de la chaussée. Vous savez, dans certains pays avancés, le non-respect de la priorité au passage pour piétons constitue une infraction au code de la route et entraîne des sanctions ! Alors, il est temps de remédier à cette situation», a relevé Mohamed, un fonctionnaire de la ville de Tlemcen. Selon un retraité de la sécurité sociale, «les autorités locales doivent entreprendre de durcir les sanctions en cas de refus de priorité aux passages pour piétons, afin de sensibiliser les conducteurs et de prévenir les accidents. Elles peuvent mettre en place ce qu’on appelle la vidéoverbalisation. Les policiers peuvent utiliser les caméras de surveillance pour relever les infractions aux passages pour piétons et verbaliser les conducteurs». Tous les jours, Abdellatif va au bureau à pied. Et tous les jours ou presque, ce piéton téméraire peste contre les commerçants qui exposent leurs produits à même le trottoir. «Certains trottoirs sont encombrés par les marchandises, étalages et emballages des magasins.
Le mobilier urbain et panneaux publicitaires mobiles des commerçants empêchent la circulation des piétons et des fauteuils roulants en toute sécurité. Le trottoir est devenu un véritable fourre-tout, sinon, comment explique-t-on la vente sur le trottoir de denrées ou d’objets que l’on trouve également à l’intérieur des commerces devant lesquels ils sont établis» ? s’étonne-t-il. «Résultat : on est obligé de marcher sur la route, ce qui est quand même un comble pour un piéton ! L’on peut être facilement écrasé ou effrayé par une voiture » ! Certains riverains nous ont fait part de l’état des trottoirs. «On assiste tous les jours à des glissades ou des chutes de personnes qui marchent sur des trottoirs qui ont tendance à s’enfoncer.
Le phénomène produit des craquelures, des bombés, toutes sortes d’aspérités curieuses à observer». Rien ne semble destiné à faciliter le trajet des piétons et les déambulations dans le centre-ville.
Selon un ingénieur des mines de Tlemcen, «le plan tlemcénien de circulation et de déplacements urbains doit être revu et corrigé, car la grande majorité des déplacements sont assurés aujourd’hui par l’automobile. Ce mode de transport se généralise car il fonctionne comme un véritable adaptateur territorial et permet un accès plus facile aux différents lieux de la ville. Il est également en phase avec l’individualisation des modes de vie, car il y a plus d’autonomie et d’indépendance dans les pratiques de mobilité. Il est plus nécessaire que jamais de prendre en compte la dimension urbaine de la mobilité».
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Bencherki Otsmane
Les habitants du quartier Les Amandiers (ou Haï Louz), situé à Aïn Hamadi commune d’El Marsa, et dont les habitations sont faites de toub et divers objets hétéroclites, attendent depuis plus de dix ans d’être relogés dans des logements plus convenables. Au niveau de ce quartier, il n’y a ni eau potable, ni électricité, ni gaz naturel et encore moins de réseau d’assainissement.Quant aux enfants scolarisés, ces derniers doivent, pour se rendre à leurs établissements respectifs, emprunter un sentier qui, à la moindre précipitation, est impraticable. Il en est de même en matière de santé où il n’existe aucune structure sanitaire qui puisse dispenser les soins élémentaires. Les habitants ont fait savoir qu’ils partagent leurs demeures avec les rongeurs et autres animaux nuisibles. Cette situation, diront-ils, se répercute sur la santé de leurs enfants qui souffrent énormément particulièrement de maladies respiratoires. Les habitants tiennent à rappeler que la chef de daïra et le P/APC ont été à plusieurs fois saisis de leur situation mais aucune suite ne leur a été donnée. La principale revendication de ces habitants est l’octroi d’une aide financière pour y construire leurs propres maisons dans le cadre du RHP (résorption de l’habitat précaire) à défaut de l’attribution de logements sociaux.
Par ailleurs, il faut souligner que dans une toute récente visite du wali de Chlef à El Marsa, le problème lié à l’habitat lui a été soulevé par la chef de daïra. Elle avait souligné, entre autres : « Nous avons enregistré jusqu’à ce jour près d’un millier de demandes de logements déposées, contre à peine une centaine de logements réalisés ». Il faut noter que cet écart entre l’offre et la demande s’est considérablement creusé depuis quelques années faute d’assiettes foncières pouvant accueillir de nouveaux projets. Les précédents responsables au niveau de la wilaya avaient en effet interdit toute construction au-delà de quatre km du littoral. Lors de cette visite, le nouveau wali a décidé, d’une part, de lever cette interdiction et, d’autre part, d’attribuer un quota de logements dans le cadre du RHP. En attendant, les habitants qui nourrissent un grand espoir doivent prendre leur mal en patience.
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Belkecir Mohamed
Les services de police ont saisi durant le mois d’octobre dernier 120 motocycles. Les policiers se focalisent dans leurs opérations sur la lutte contre les comportements négatifs et toutes formes de troubles causés et autres manœuvres dangereuses de ces motocyclistes ayant engendré 8 accidents.Par le biais de ces mesures, les brigades de circulation routière, en immobilisant 120 motos, ont relevé plusieurs infractions au code de la route : 35 cas de non-port du casque, 19 de défaut d’attestation d’assurance, 21 d’invalidité de l’attestation d’assurance, 29 de défaut de l’attestation d’habilitation, 14 de défaut de présentation des papiers ainsi que d’autres cas tels que le défaut de silencieux. Les motos saisies ont alors été placées à la fourrière en plus des mesures prises contre les contrevenants.
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Mahi Ahmed
Dans le cadre des dispositions sécuritaires prises par les services de la sûreté de wilaya à l’occasion de la célébration du Mawlid Ennabaoui, notamment la lutte contre les produits pyrotechniques pour prémunir d’éventuels incidents, une quantité importante de pétards, 19.137 unités, a été saisie dans différentes opérations menées par la police contre le commerce illicite de ces produits dangereux.Dans le même sillage, les éléments de la sûreté de daïra de Oued R’hiou, 2e agglomération de la wilaya, ont intercepté 13.158 unités de produits pyrotechniques. Cette quantité a été découverte dans une droguerie à la suite d’informations parvenues à leur service.
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Tahar Mansour
Le lixiviat, un liquide visqueux et noirâtre qui se dégage des ordures ménagères après un certain temps est considéré comme un danger pour l’environnement en général et pour la nappe phréatique particulièrement. Ce liquide nocif est composé de matières organiques, minérales et métalliques lorsqu’il pénètre sous terre et même à son évaporation. Il y a donc lieu de le traiter de manière efficace afin de le rendre inoffensif ou, du moins, diminuer de sa dangerosité. Dans ce cadre, l’Algérie a lancé divers projets en coopération interuniversitaire algéro-française (IFA) et a organisé à la fin de la semaine dernière des journées scientifiques pour présenter des projets allant dans ce sens. Le Pr Nacer Wahib de la faculté de technologie de l’université Saad-Dahleb de Blida explique : «l’Etat a mis en place un ambitieux programme d’éradication des décharges publiques et sauvages pour les remplacer par des centres d’enfouissement technique (CET) mais il se trouve que la gestion du lixiviat est mal maitrisée. Dans certains CET, le tri est maitrisé mais pas le traitement du lixiviat, ce qui constitue un véritable problème, notamment pour les nappes phréatiques». C’est donc afin de trouver des solutions radicales à ce problème environnemental que l’université Saad-Dahleb a décidé d’organiser ces journées scientifiques pour présenter deux projets qui ont été agréés par l’IFA : le traitement des affluents pollués à l’aide de membranes et les outils de recherche en risques sismiques. Les scientifiques algériens comptent tirer profit de l’expérience des Français dans le traitement du lixiviat qui se fait à l’aide de deux procédés, soit par osmose inverse soit à l’aide de membranes. Des experts français expliquent que le lixiviat peut continuer à couler de 20 à 30 ans des centres d’enfouissement et il peut être très dangereux -s’il n’est pas traité convenablement- et pour l’agriculture et pour la nappe phréatique. Plusieurs solutions techniques ont été présentées par les scientifiques français et algériens présents à ces journées.The post Blida: Le danger du lixiviat dégagé par les déchets ménagers appeared first on .
Tahar Mansour
Alors qu’elle se rendait à son école, une jeune fille mineure de moins de 16 ans a été prise à partie dans une ruelle déserte de la ville de Chebli par deux individus qui ont tenté de l’entrainer vers les champs par la force en la menaçant de mort. La jeune adolescente se mit alors à crier de toutes ses forces pour alerter les citoyens et les habitants de la rue, ce qui fit fuir les deux agresseurs.Aussitôt revenue à la maison, elle informa sa mère de sa mésaventure et celle-ci déposa aussitôt plainte auprès de la brigade de gendarmerie en présentant un certificat médical d’incapacité de travail de 12 jours. Les recherches ont permis, en un temps record, d’identifier les deux suspects, âgés de 16 et 18 ans, et de les arrêter.
Ils furent formellement reconnus par la victime. Les deux suspects ont été placés en détention préventive.
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A. Mallem
Les batailles homériques à coups de pétards et autres feux d’artifice auxquelles nous avons assisté l’année passée dans la presque totalité des quartiers de la ville des ponts à la veille de la célébration de la fête du Mawlid Ennabaoui n’ont pas eu lieu cette fois. A croire que cette année tous les pétards étaient… mouillés ! N’empêche que, par souci d’honnêteté, il faut dire que les amateurs des feux d’artifice et autres jeux pyrotechniques ne se sont pas avoués vaincus et que, lundi soir à la veille de cette fête, nous avons entendu quand même de temps en temps des pétards éclater çà et là, tel le baroud d’honneur qu’on tire avant de se retirer vaincu. Mais, répétons-le, point de feux d’artifice, de matières explosives et de fusées illuminant le ciel tirés à grande profusion comme ce fut le cas ces dernières années. Ce qui fait que les citoyens ont pu passer une nuit tout à fait calme et tranquille. A l’instar des services des urgences des hôpitaux et structures de santé du secteur puisque plusieurs d’entre eux ont annoncé hier des chiffres insignifiants de jeunes qui se sont présentés pour se faire soigner de blessures bénignes contractées durant la manipulation des matières explosives, plus particulièrement les pétards.Ainsi, le service des urgences de l’hôpital d’El-Khroub a annoncé hier avoir accueilli durant la nuit de lundi à mardi 8 citoyens venus se soigner pour de légères brûlures aux mains occasionnées par les jeux de pétards. « Dans ce nombre de personnes, tous des jeunes âgés de 10 à 20 ans, on compte un seul cas plus ou moins grave, celui d’un jeune qui a été brûlé sérieusement à une oreille et à la gorge et qui a été évacué en urgence au service des grands brûlés du CHU de Constantine », a dit le directeur de cet établissement. Les mêmes services du centre hospitalo-universitaire (CHU) Benbadis de Constantine ont annoncé avoir accueilli 4 citoyens, tous des jeunes blessés légèrement aux mains, qui ont été soignés et ont pu regagner leurs domiciles respectifs.
« A la même époque l’année dernière, nous avons accueilli et soigné plus de 80 personnes pour les mêmes motifs », a fait observer le responsable de la communication de cet établissement hospitalier. Et, à l’hôpital d’Ali Mendjeli, les services des urgences ont accueilli et soigné 6 autres jeunes, âgés entre 8 et 12 ans, venus se faire soigner pour de légères brûlures aux mains et aux membres inférieurs du corps et ont reçu des soins sommaires avant de quitter l’hôpital. « C’est tout de même insignifiant par rapport à l’année dernière au cours de la même période où nous avions enregistré 75 blessés », a déclaré M. Guerfi, le directeur de l’hôpital, lequel pense que cette baisse considérable est due aux multiples campagnes de sensibilisation menées dans ce sens et aux actions conjuguées des services de sécurité et des Douanes qui sont parvenus à mettre en échec les opérations d’importation et d’introduction dans le pays de ces produits dangereux en saisissant des quantités considérables de produits pyrotechniques.Enfin, au niveau de l’hôpital El-Bir de Constantine, on a annoncé un seul cas de blessure aux mains et au visage dû aux pétards.
La nuit d’hier a été très calme, a dit dans ce cadre le Dr Amine-Khodja, responsable des services médicaux de l’établissement, en pensant lui aussi que ce résultat très positif obtenu cette année dans ce domaine est le résultat des campagnes de sensibilisation et des opérations de saisie réussies par les services de la sûreté et des Douanes algériennes, « dont les actions conjuguées et coordonnées ont fini par donner leurs fruits, conduisant aux résultats positifs que nous avons enregistrés hier », a conclu ce médecin.
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A. E. A.
Comme nous l’avions annoncé dans notre édition d’hier, à l’occasion du «Mawlid Ennabaoui Echarif», le wali de Constantine a effectué, en fin d’après-midi du lundi, une visite aux familles des deux victimes des dernières inondations qu’a connues Hamma Bouziane et ce, à l’effet de leur apporter un soutien moral et leur remettre des décisions de pré-affectation de deux logements sociaux. Abdessamai Saidoune, annoncera que «par ce geste nous voulons exprimer notre solidarité, en donnant à ce mot tout le sens noble de la rahma’, du soutien et de l’entraide nécessaire. Aussi avons-nous décidé, en ce jour, poursuit-il, de prendre en charge ces familles dont des membres qui leur sont chers, ont été victimes des inondations survenues, il y a quelques semaines, en leur faisant bénéficier de deux logements pour que leurs enfants soient mis à l’abri sous un toit décent et digne ». Juste après, le premier responsable de la wilaya et la délégation qui l’accompagnait se sont rendus à la mosquée «Ibn El Arabi» de Zouaghi, où il a présidé à la célébration du «Mawlid Ennabaoui Echarif». Là, il a supervisé une cérémonie de gratification des lauréats du concours d’apprenants du Coran, ainsi qu’un certain nombre d’imams et d’enseignants du Livre Saint du Coran.The post Hamma Bouziane: Des logements pour les enfants des deux victimes des inondations appeared first on .
A. Z.
Le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies en Algérie sera hôte, aujourd’hui 21 novembre, de l’université «1» des frères Mentouri, où il donnera une conférence au niveau du campus 500 places pédagogiques Tidjani Haddam, sur les Objectifs du développement durable (ODD). Cette virée à Constantine du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies s’inscrit dans le cadre de la célébration de la « Journée des Nations Unies-24 octobre », indique un communiqué de l’université, transmis hier à notre rédaction. Ajoutant que la conférence a pour objectif d’expliquer le mandat des Nations Unies, notamment dans le domaine du développement, et visant la consolidation des connaissances des étudiants sur le développement durable et le programme afférent à l’horizon 2030, selon l’agenda des Nations Unies. La célébration de la Journée des Nations Unies, qui marque l’entrée en vigueur de sa charte (24 octobre), est une opportunité de mobilisation de l’ensemble des partenaires de développement pour faire une lecture de l’état d’avancement du chantier du développement humain engagé par les gouvernements avec l’appui des différentes agences des Nations Unies. Il sera, donc, l’occasion lors de cette conférence d’informer les étudiants et le grand public par le biais des médias sur les actions concrètes que mènent les Nations Unies sur le terrain en coopération avec les différents pays hôtes, note encore la même source.The post Les Objectifs du développement durable expliqués aux étudiants appeared first on .
A.El Abci
Les habitants du bâtiment n°4 sis à la place Emir Abdelkader, à Bab El Kantara, disent que malgré que l’Office public de promotion et de gestion immobilière (Opgi) ait programmé à plusieurs reprises la réhabilitation de leur immeuble, rien n’a été fait jusqu’à ce jour. Selon « ami Hassouna », leur représentant, « cela fait des années que nous attendons une réfection de notre bâtiment, qui plus est annoncée à chaque fois officiellement dans un programme comprenant d’autres constructions à retaper, malheureusement le bâtiment n°4 de la place Emir Abdelkader, ex-place Bugeaud, formé de quatre étages a toujours été recalé », s’est-il lamenté. Et de souligner que la toute dernière de ces programmations date de deux ans et en sus de notre bâtiment, étaient concernés le siège de la kasma FLN de Bab El Kantara et un autre immeuble, situé à proximité du CEM Mentouri dans le même quartier. Et cela, affirme-t-il, avec la désignation d’un bureau d’études. Mais là aussi et comme les précédentes fois il a été encore une fois « déprogrammé ».«En effet, les travaux afférents à la kasma du FLN sont terminés et le chantier a été levé depuis longtemps, idem pour l’autre bâtiment, pendant que le nôtre n’a pas du tout été touché!», déclare notre interlocuteur avec dépit. Surtout, poursuit-il, qu’il est dans un état vraiment déglingué et a besoin de faire l’objet d’une réfection, aussi bien de ses murs qui sont décrépis, de ses balcons très vieux et mal en point que de sa cave inondée d’eaux usées et d’où émanent de mauvaises odeurs. Et dans ce sillage, notre interlocuteur nous parlera aussi des travaux de l’étanchéité qu’il a du prendre en charge à son compte propre, dépensant des millions pour la refaire quasiment en entier. « Etant donné que j’habite au 4ème étage et devant les infiltrations d’eau de pluies, je ne pouvais attendre l’intervention de l’Opgi, aussi pour protéger ma famille des risques qui la guettent de cette déplorable situation, j’ai été contraint d’engager et financer les travaux en question », dira-t-il.
Pour plus d’information sur ce sujet, nous avons essayé de joindre la cellule de communication de l’office public, mais en vain.
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Ali Chabana
Les voleurs de voitures de location appartenant à une agence d’Alger ont été arrêtés à Tébessa. Les 4 personnes impliquées viennent d’être interpellées par la police judiciaire. La piste menant au démantèlement de la bande de malfaiteurs démarra après la localisation d’une voiture suspecte, stationnée dans un quartier populaire à Tébessa. Une fois sur place, les policiers observèrent un individu en train de tripoter la plaque d’immatriculation, dans le but de la changer. Ayant constaté la présence des policiers l’individu prit la fuite. La voiture qui était recherchée par la Sûreté de Boumerdès a été saisie. Un premier suspect sera arrêté le jour même. Il prétendit que la voiture était en effet garée devant chez lui sans qu’il y fasse attention (!!). Le gérant de l’agence de location de voitures sera à son tour convoqué. Il précisera qu’il avait loué deux voitures à deux personnes. Les voitures n’ayant pas retourné à l’agence après expiration de la durée de location, il avait porté plainte. Les policiers poursuivirent les investigations et parvinrent à localiser une deuxième voiture, signalée à Bir El Ater. La voiture sera retrouvée dans un garage. Le propriétaire de la maison dira que la voiture a été achetée à Bir El Ater et qu’elle appartenait à son neveu. La voiture était en vérité sans papiers, ces derniers seraient remis à l’acheteur dès la rectification d’une erreur dans la carte grise, selon ses propos. Une histoire de vol, puis de vente de voitures, dont les auteurs seront déférés devant la justice pour répondre de leurs méfaits.The post Tébessa: Démantèlement d’un réseau de vol de voitures appeared first on .
A. C.
Ferkane et ses coupoles, son vieux village, perdu dans l’immensité, aux portes du grand Sahara. Ferkane est une commune rurale, s’étalant sur une superficie de 900km2. Très peu peuplée, elle compte quelque 6.000 habitants qui vivent essentiellement d’activités agropastorales. On y trouve aussi des cultures de céréales et des activités arboricoles, notamment l’olivier. Seulement Ferkane relevant de la daïra de Negrine continue d’endurer maintes insuffisances. Son enclavement et son éloignement des centres urbains la rendent précaire et très peu lotie en infrastructures. Selon son P/APC, Lahbib Gacem, la localité vient de bénéficier de quelques projets, au titre des PCD, pour l’exercice 2019. Des projets à même d’atténuer ses déficits, AEP, santé, réseau routier ou encore opérations d’aménagement urbain. Donc, on prévoit la réalisation d’une salle de soins et la réfection des routes. Au moment où les habitants ont soulevé l’absence d’un service des urgences médicales, ainsi que d’une ambulance pour les évacuations, une faible couverture sanitaire qui laisse à désirer, d’autant plus que le manque de transport public fragilise davantage une population dont la plupart survit dans des conditions extrêmes. Ferkane, une oasis autrefois verdoyante, aurait pu devenir une halte touristique. Pour beaucoup d’amoureux de raid la région offre un climat sec et chaud, et on pourrait y déguster une spécialité culinaire locale nappée à l’huile d’olive ferkani, ou siroter un thé sous un palmier-dattier. Pas très loin de là, d’autres trous perdus attendent leur heure, Stah Guentis, Bejen, Grigueur.The post Ferkane veut mieux appeared first on .
J. Boukraâ
Le pire a été évité, lundi, à la Résidence universitaire 19 Mai’ sise à l’USTO. Des compteurs électriques installés dans une armoire métallique, ont pris feu pour des raisons encore inconnues. L’intervention des éléments de la protection civile a permis d’éviter le pire. Une enquête a été ouverte.D’autre part, cinq personnes ont été blessées, suite à un incendie survenu dans leur appartement, dans un immeuble, à Haï Derb, dans la commune de Gdyel. Les victimes âgées de 6 à 51 ans, 2 femmes, 2 enfants et 1 homme, souffraient de difficultés respiratoires. L’incendie a détruit une chambre à coucher, de la literie, un téléviseur, et d’autres objets. Le même jour un incendie survenu dans la localité d’Ain Beida, a fait de gros dégâts. Ce sinistre avait pris dans une chambre et dans la cuisine sise au 1er niveau. Il a été rapidement circonscris par les pompiers. Des équipements électroménagers et de la literie ont été détruits.
Par ailleurs, à Haï Ennour, un incendie survenu dans une base de vie, a causé plus de peur que de mal. En effet, selon la protection civile d’Oran, le feu qui avait pris vers 16h, a détruit 2 dortoirs où logeaient des ressortissants étrangers de nationalité chinoise qui travaillent pour le compte d’une entreprise privée de travaux publics. On ne déplore aucune perte humaine.The post Quatre incendies en une journée: Des dégâts matériels et cinq personnes blessées appeared first on .
K. Assia
Suite à des informations parvenues aux gendarmes de Sidi El Bachir indiquant qu’un individu vend dans son local des produits pyrotechniques et des cigarettes sans autorisation, une enquête a été ouverte afin d’identifier le commerçant en question. Ainsi, les investigations diligentées dans le cadre de cette affaire ont permis aux enquêteurs de mettre la main sur un important lot de cigarettes, soit 8.744 paquets de différentes marques étrangères et nationales, 1.662 paquets de chemma de différentes marques et 10 unités de pétards de grand calibre.Le propriétaire du local a été conduit au siège de la brigade pour le complément de l’enquête. En effet, d’importantes saisies de produits pyrotechniques ont été effectuées ces derniers jours par les services de sécurité.
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R. N.
L’Algérie prévoit d’investir 75 milliards de dollars sur la période 2018-2022 dans le secteur énergétique pour augmenter les recettes en devises du pays, a indiqué, hier, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, lors de la conférence de presse qu’il a co-animée avec le Commissaire européen en charge de l’Action pour le climat et l’énergie, Miguel Aias Canete, à l’issue de la 3e réunion annuelle du Dialogue politique de haut niveau sur l’énergie entre l’Algérie et l’UE. Le ministre a précisé que 56 sur les 75 milliards de dollars seront investis dans les hydrocarbures, appelant les opérateurs européens du secteur énergétique à investir davantage en Algérie dans la prospection et la production pétrolière et gazière.«Le but de la coopération (avec l’UE) est d’encourager les investissements européens dans les secteurs du gaz naturel, des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique», a-t-il affirmé. Selon lui, l’Algérie, en sa qualité de 3e fournisseur de l’UE après la Russie et la Norvège, cherchera à rester parmi les principaux partenaires de l’Union. Il a mis en avant les avantages dont bénéficie l’Algérie dont des réserves de 6 milliards de barils de pétrole et des réserves d’énergies non conventionnelles sont estimées à 22.000 milliards m³ de gaz. Concernant les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, le programme consacré par le gouvernement suscite l’intérêt de la partie européenne, selon le ministre, qui a indiqué que le gouvernement travaille à mettre en place les moyens d’associer les partenaires européens dans l’exécution de ce programme, notamment pour la fabrication des équipements et l’échange d’expériences.
La stabilité va attirer davantage d’IDE
«La stabilité de notre pays et les conditions spécifiques que nous accordons ainsi que la crédibilité de l’Algérie vont attirer, à coup sûr, davantage d’investissements directs étrangers, notamment dans la prospection de pétrole et de gaz ainsi que dans la pétrochimie, l’électricité et les énergies renouvelables», a également déclaré M. Guitouni. A propos de la révision de la loi sur les hydrocarbures, le ministre a assuré que cette opération vise à rendre l’investissement étranger attractif, à améliorer le climat des affaires et à préserver les recettes en devises du pays. «Le but étant d’atteindre la sécurité énergétique du pays sur le long terme à travers un partenariat équilibré gagnant-gagnant avec les grandes compagnies pétrolières et gazières», dit-il. Par ailleurs, la 3e réunion annuelle du Dialogue politique de haut niveau sur l’énergie entre l’Algérie et l’UE, qui s’est tenue hier à Alger, a permis d’établir une feuille de route pour renforcer leur partenariat stratégique dans le domaine de l’énergie au cours des années à venir. Le Commissaire européen en charge de l’Action pour le climat et l’énergie, Miguel Aias Canete, a déclaré, lors de la conférence de presse, que les deux parties «ont établi une feuille de route qui guidera les activités de partenariat au cours des années à venir et permettra de les développer de manière significative».
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Yazid Alilat
Les restrictions budgétaires induites par la baisse des recettes pétrolières en 2014 ont influé négativement sur le programme national autoroutier, avec le gel des projets prévus dans les Hauts Plateaux, a affirmé hier mardi à la radio nationale le secrétaire général de l’Algérienne des autoroutes (ADA), Mohamed Khaldi. ’Il n’y a pas de gel des projets liés à l’autoroute Est-Ouest », a-t-il affirmé, avant de préciser que les projets routiers et autoroutiers des Hauts Plateaux sont gelés ’à cause des difficultés financières », a t-il précisé. Pour ’les autres projets, ceux liés à l’autoroute Est-Ouest, les travaux sont en cours », ajoute le SG de l’ADA. En novembre 2012, l’ex-ministre des Travaux publics Amar Ghoul avait notamment annoncé les projets, pour les Hauts Plateaux, de l’autoroute Khemis Miliana (Aïn Defla) à Bordj Bou Arreridj, traversant les wilayas de Médéa, Bouira (par Sour El Ghozlane) et M’sila (par Hammam Delaa).Fin 2017 pourtant, le directeur général des Moyens, des Etudes et des Réalisations au ministère des Travaux Publics et des Transports, Boualem Chetaibi, avait indiqué que les projets autoroutiers des Hauts plateaux ne sont pas gelés, et que ’les restrictions budgétaires induites par une baisse des recettes pétrolières ne vont pas influer sur le programme en cours de réalisation de grands projets autoroutiers et la réalisation du grand port du centre. » Au cours d’une intervention à la radio nationale en novembre 2016, il avait précisé sur ce dossier qu »’il s’agit de grands travaux routiers, de projets ayant une grande efficacité économique et sociale », alors que pour la rocade des Hauts Plateaux, il a souligné que ’le projet n’est pas suspendu, mais il y a juste des priorités par rapport à situation financière actuelle du pays ». ’Le projet est intégré dans les grands projets du ministère, il sera réalisé par des entreprises nationales. Il n’y a pas de projets suspendus, mais on a fait des priorités par rapport aux projets en voie d’achèvement, et après on passe aux autres projets », avait-il expliqué.
D’autre part, selon le SG de l’ADA, l’autoroute Est-Ouest, qui a été mise en exploitation en 2008, compte une distance totale de 1.216 km, dont 1.136 km sont déjà en exploitation, et 84 km en voie de réalisation à El tarf. ’Dans les prochains jours, 35 km seront mis en exploitation dans la wilaya d’El Tarf, et le reste sera livré en 2019 », affirme M. Khaldi, selon lequel ’l’autoroute, avec ses trois tronçons (est, centre et ouest) connaît une grande activité, et donc la signalisation routière doit être respectée par les usagers, en particulier les conducteurs de véhicules lourds, responsables de beaucoup d’accidents. » Il a indiqué d’autre part que plusieurs projets sont en cours de réalisation. Le programme national 2005-2025 ’prévoit 5.500 km de routes et autoroutes », et ’on a actuellement 1.278 km en cours d’exploitation entre autoroutes et pénétrantes, et dans les prochains jours on sera à 1400 km de routes en exploitation, avec l’amélioration des services, comme l’entretien des routes », a-t-il souligné. Pour les raccordements et pénétrantes à l’autoroute, ils sont de 746 km jusqu’à 800 km dont 80 km en cours de réalisation à El Tarf. Il y a également, ajoute M. Khaldi, la pénétrante autoroutière sur 100 km entre Ahnif dans la wilaya de Bouira à Bejaïa, celle de Djendjen réalisée à 40% sur 120 km de Sétif à Jijel. Le gros des travaux, précise-t-il, celle de la Transsaharienne, ’se déroulent bien entre Chiffa et Berrouaghia. Il y aura dans les prochains jours de nouvelles livraisons de routes et tronçons d’autoroutes. »
D’autre part, l’ADA compte réaliser, pour relier les ports du pays à l’autoroute est-ouest, des pénétrantes pour fluidifier le trafic de marchandises et leur enlèvement des ports et structures portuaires du pays. ’Il y a huit pénétrantes de l’autoroute aux ports, entre Sétif et Jijel vers Djedjen, le port de Béjaïa à Ahnif sur l’autoroute est-ouest, au port de Skikda vers l’autoroute sur 31 km en cours d’exploitation, et le projet de pénétrante sur 60 km du port de Mostaganem vers l’autoroute, qui sera livré prochainement, ainsi que du port d’Oran vers l’autoroute. Les travaux sont à 60%, outre le projet du port de Ghazaouet vers l’autoroute, en cours d’exploitation. » Selon M. Khaldi, ’les projets de réalisations des pénétrantes vers l’autoroute font partie des projets économiques et les villages touchés connaitront un important développement économique. »
Par ailleurs, il a estimé que le trafic routier sur les tronçons autoroutiers ’est plus important que ce qu’il a été prévu, et le surpoids des camions, de 13 tonnes, est passé au double, à 25-26 tonnes, ce qui affecte et accélère le vieillissement » de l’autoroute. ’Les endroits où il y a des arrêts de poids lourds sont les plus affectés, dont les barrages ou les ralentisseurs », a-t-il dit, avant de souligner qu’il existe ’un dispositif pour palier à ce surpoids, à travers des échangeurs. » Pour les aires de repos, il est prévu la réalisation de 43 dont 29 sont en cours d’exploitation, avec des stations de distribution de carburants. ’Six aires de repos sont également en cours de réalisation, huit en projet, qui seront lancés prochainement », affirme le SG de l’ADA qui a promis qu »’il y aura d’autres services plus importants à l’avenir. » M. Khaldi a annoncé en outre la construction d’au moins 22 centres d’entretien, dont sept centres à l’Est, cinq au Centre et 6 à l’Ouest «déjà en cours de réalisation, et les travaux avancent très bien et seront en exploitation prochainement».
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