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Updated: 2 days 8 hours ago

Pakistan: À Mithi, un havre de paix entre musulmans et hindous

Wed, 10/10/2018 - 16:40

A Mithi, les vaches déambulent nonchalamment, comme dans l’Inde voisine, sans être jamais dérangées. Animal sacré chez les hindous, ces ruminants incarnent la tolérance religieuse de cette ville du sud du Pakistan, pays musulman conservateur où les minorités sont fortement discriminées.

Ici, «les musulmans respectent les croyances des hindous», se réjouit Sham Das, un retraité de 72 ans. «Ils ne tuent pas les vaches, ou alors seulement dans des endroits éloignés, mais pas dans les quartiers hindous», ajoute-t-il. Les bovins aux longues cornes acérées vivent en rois à Mithi, comme nulle part ailleurs au Pakistan. Dans cette ville où les 60.000 habitants vivent dans la quiétude, ils mangent à leur guise, souvent dans les poubelles, s’endorment sur les routes, forçant tuk-tuks et motos à les contourner ou à patienter. Mithi est majoritairement hindoue, une rareté dans un pays où plus de 95% de la population est musulmane et où les hindous, bien que formant le deuxième groupe religieux, ne représentent que 3,3 des 207 millions de Pakistanais. Quand ils entrent dans le temple Shri Krishna, les fidèles font tinter une clochette, dont le bruit se mêle à l’Azan, l’appel à la prière des musulmans, qui résonne quelques rues plus loin. A la sortie de l’édifice multicolore à la façade travaillée, un groupe de jeunes hindous discute paisiblement. Pas un garde ne protège le bâtiment, contrairement aux quartiers hindous de Karachi, la plus grande ville du pays, distante de 300 km à peine, où ils sont sous surveillance armée.

Précarité
«Sur les 360 temples qu’il y avait à Karachi, à peine une douzaine sont encore en fonction. Le reste a été fermé et les terrains sont progressivement usurpés», regrette Vijay Kumar Gir, un prêtre hindou de cette ville. «On apprend dès leur enfance aux hindous à ne pas se confronter aux musulmans car ce sont eux les plus forts.» Au Pakistan, les hindous «sont stigmatisés comme étant pro-Inde du fait de leur religion», estime Marvi Sirmed, une défenseure des droits de l’Homme. «Donc on les regarde toujours avec la suspicion qu’ils soient anti-Pakistan», poursuit-elle, en référence aux relations houleuses entre les deux pays, qui se sont livré trois guerres depuis leur naissance suite à la partition de l’Inde britannique en 1947. «La migration des hindous vers l’Inde pourrait bientôt se transformer en exode si les discriminations qu’ils subissent se poursuivent», s’alarme dans son rapport annuel la Commission pakistanaise des droits de l’Homme (HRCP), qui qualifie leur existence au Pakistan de «précaire». D’après cette commission, qui cite des cadres religieux, le principal problème de la communauté est «la conversion forcée» de ses filles, dont «beaucoup sont kidnappées alors qu’elles sont mineures, puis converties de force et mariées à des musulmans».

Mithi épargnée
Rien de cela ne semble pourtant toucher Mithi, où musulmans et hindous affirment cohabiter parfaitement. Cadeaux et sucreries s’échangent entre communautés pour les fêtes religieuses. «Depuis que je suis en âge de raisonner, j’ai été témoin de la fraternité, de l’amour et de l’harmonie entre hindous et musulmans», confie Sunil Kumar, un commerçant hindou de 35 ans. «Cela nous vient de nos aïeux et cela durera toujours», assure-t-il. A l’origine du phénomène, le positionnement géographique de la ville, au milieu de dunes de sable du majestueux désert de Tharparkar, de l’autre côté de la province indienne du Rajasthan. Des chercheurs locaux font état d’un groupe d’hindous épris de paix venus fonder Mithi au début du XVIe siècle, alors que guerre et pillages faisaient rage tout autour. Comme les sols y étaient pauvres et l’eau accessible uniquement en profondeur, seuls les plus humbles seraient restés. Les invasions arabes sur l’Asie du Sud et le règne Moghol auraient ensuite conduit une partie d’entre eux à se convertir à l’islam.

«Pacifistes»
«Nous sommes les descendants des résidents originels de cette région, aussi positifs et pacifistes qu’ils l’étaient», affirme Allah Jurio, un imam de 53 ans. «La non-violence est intrinsèquement notre seconde nature». Mithi est aussi reconnue pour son taux de criminalité extrêmement bas. Mais alors que l’extrémisme religieux et le «discours de haine» progressent au Pakistan, où «les violences au nom de la religion se produisent à un rythme soutenu», selon l’HRCP, la peur de voir disparaître cette oasis de tolérance est réelle. En février, la mort de deux commerçants hindous de Mithi, tués par balles alors qu’ils ouvraient leur magasin, a fait craindre le pire aux habitants. Il s’agissait du premier meurtre dans la ville depuis des années. Mais il ne s’agissait en fait que d’un crime crapuleux, dont les auteurs ont été capturés et emprisonnés, a appris l’AFP de source policière. Chandar Kumar, un informaticien de 24 ans, ne voit aucun problème sur le long terme venant des habitants de Mithi. «Mais certaines personnes venant de l’extérieur aspirent à diffuser la discrimination», regrette-t-il, se refusant à nommer quiconque, alors que des groupes extrémistes, tel le Jamaat-ud-Dawa, une organisation qualifiée de terroriste par l’ONU, sont soupçonnés d’être actifs dans la zone. «Elles veulent mettre un terme à l’unité», soupire-t-il.

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Salon national de l’artisanat de Tizi-Ouzou: 92 artisans de 24 wilayas à la dixième édition

Wed, 10/10/2018 - 16:34

La dixième édition du Salon national de l’artisanat s’est ouverte, lundi, à Tizi-Ouzou, avec la participation de 92 artisans venus de 24 wilayas. «Evènement incontournable dans le paysage culturel, commercial et économique local ce salon, au-delà de la mise en valeur et de la préservation du patrimoine local contribue, également, à la création d’une dynamique de développement économique durable et intégré», a déclaré le président de l’Assemblée populaire de wilaya (APW), à l’inauguration de cette manifestation. L’artisanat, a insisté Youcef Aouchiche «est appelé à jouer un rôle central dans la perspective de la relance du secteur du tourisme local créateur d’emplois et de richesses et vecteur de développement économique», appelant, à cet effet, à «mettre à profit le potentiel inestimable de nos artisans».

Pour sa part, le wali Abdelhakim Chater a souligné la nécessité de «promouvoir le produit local et à le hisser à un rang de professionnalisme qui lui permettra de contribuer activement à l’économie nationale». Placé sous le signe «l’artisanat, métiers d’avenir», le secteur générateur d’emploi permettra, aussi, a-t-il dit «de générer d’avantage d’emploi et d’améliorer la vie des artisans, pour peu qu’il soit pris en charge et encadré», exhortant dans ce sillage à «la conjugaison des efforts de tous les acteurs» pour y parvenir. L’objectif assigné à ce salon, selon les organisateurs, est de «donner la possibilité aux artisans exposants de promouvoir et de commercialiser leurs produits, permettre l’échange d’expériences entre les exposants des différentes wilayas et offrir aux visiteurs l’opportunité de découvrir et d’acquérir les divers produits exposés». Sont, également, prévues au programme de cette manifestation organisée par la Chambre locale de l’artisanat et des métiers (CAM) en collaboration avec l’APW et qui sera abritée par le square Colonel Mohand Oulhadj «des campagnes de sensibilisation directes, qui seront menées sur site par les organismes d’appui et ‘accompagnement de la Casnos, Angem, Cnac et Impôts», ont souligné les organisateurs.

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Oran: Des rencontres internationales du cinéma en décembre

Wed, 10/10/2018 - 16:34

La première édition des Rencontres internationales du cinéma d’Oran, «Nouveau regard», se tiendront à la cinémathèque d’Oran du 15 au 20 décembre prochain, avec la programmation d’œuvres filmiques de diverses nationalités, a-t-on appris lundi des organisateurs.

Ces premières rencontres, organisées par l’association locale «Graine de paix», en collaboration avec l’association «Nouveau regard» et la Direction de la culture de la wilaya d’Oran, proposeront 15 films récents, dont cinq productions nationales, entre courts et longs-métrages, et documentaires, a indiqué à l’APS la co-fondatrice des rencontres, Nadia Brahmi. S’agissant la participation étrangères, Mme Brahmi a indiqué que l’évènement a reçu des candidatures de quatre continents, avec des productions magrébines (Maroc et Tunisie) arabes (Egypte et Liban), africaines (Sénégal et Gabon), d’Europe (France et Portugal) et d’Amérique Latine (Argentine, Chili, Mexique et Colombie), précisant que le programme final n’a pas encore été arrêté. D’autres associations se sont jointes à cet évènement non compétitif, en s’impliquant dans l’organisation des trois ateliers. Ainsi, l’Atelier «Réalisatrices», organisé par l’association oranaise Fard et destiné aux jeunes cinéastes femmes, propose une initiation aux différents métiers du cinéma dans le cadre d’une réalisation commune. L’atelier «Scénario», est dédié à l’écriture de scénario en partenariat avec l’association locale «Le Petit Lecteur». Il propose de développer les compétences en matière d’écriture de fiction de jeunes auteurs novices ou confirmés.

Enfin, «L’Eco-Lab» est un atelier de réalisation de courts-métrages documentaires. Il est mis sur pied en partenariat avec l’association «Les Nomades Algériens» avec pour objectif d’initier les participants à la création documentaire dans le cadre d’une réalisation engagée sur les questions environnementales. «L’organisation de ces rencontres répond à un besoin de décloisonnement de la culture. Il souhaite générer de nouveaux espaces d’échange interculturels publics», soulignent les organisateurs dans le descriptif de l’évènement. «Ces rencontres sont, de par leur nature citoyenne, non compétitives et inclusives et ce, à travers des projections éclectiques et gratuites à des horaires accessibles», ajoute-t-on encore.

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Box-office US: Démarrage record pour Venom

Wed, 10/10/2018 - 16:30

Malgré de mauvaises critiques, le film de superhéros avec Tom Hardy cartonne au démarrage tandis que A Star is Born fait excellente figure.

Avec un démarrage à 80 millions de dollars, Venom vient de battre le record du meilleur démarrage pour un film sorti en octobre aux Etats-Unis, détrônant Gravity qui raflait 55,7 millions en octobre 2013. Il s’agit du septième meilleur démarrage de l’année, devant Ant-Man et la Guêpe (75,8 millions) et derrière Solo : A Star Wars Story (84,4 millions). Le démarrage de Venom est bien au-dessus des attentes du studio Sony, mais le film -où Tom Hardy se fait posséder par un « symbiote » alien le transformant en supermonstre féroce- s’est fait allégrement flinguer par la critique. Le bouche-à-oreilles pourrait rapidement faire plonger Venom, qui devra affronter la semaine prochaine le très attendu First Man avec Ryan Gosling. Mais ce n’est pas trop grave car Venom a déjà rapporté 125 millions dans le reste du monde : il a donc déjà remboursé sur toute la planète son budget estimé à 100 millions de dollars. Cela augure du bon pour les futurs super-films de Sony, qui cherche à se distinguer de Marvel avec qui le studio co-produit les films Spider-Man (y compris Homecoming et sa suite Far from home qui font partie du Marvel Cinematic Universe). Outre deux suites à Venom, le studio prévoit par exemple Morbius avec Jared Leto en vampire, qui sera réalisé par Daniel Espinosa (Sécurité rapprochée, Life : Origine inconnue).

Le film déçoit les critiques
En face de Venom, Warner sortait la version 2018 de A Star is Born, de et avec Bradley Cooper, qui y prend sous son aile Lady Gaga en nouvelle star de la pop. Contrairement à Venom, A Star is Born est adoré par la critique US (nous aussi on adore, notre critique est ici), et le film démarre très joliment aux Etats-Unis : 41,2 millions de dollars. Ce qui lui permet de rembourser aussi sec son budget estimé à 36 millions et augure d’une jolie carrière sur le long terme. Jusqu’aux Oscars ? En deuxième semaine, le film d’animation Yéti & Compagnie du studio Warner récolte 14,9 millions de dollars, pour un total de 42,7 millions. Le film a rapporté en tout 75 millions dans le monde, pas encore de quoi rembourser son budget estimé à 80 millions.
Mais Yéti & Compagnie a au moins dépassé son concurrent de la semaine dernière, la comédie Night School avec Tiffany Haddish et Kevin Hart, qui dégringole en deuxième semaine face à al concurrence conjuguée de Venom et A Star is Born. Night School se retrouve en quatrième position avec 12,7 millions de dollars. Mais ce n’est pas un drame, puisque Night School a déjà rapporté 46,7 millions pour un budget estimé à 29 petits millions…
Enfin, le film fantastique pour enfants La Prophétie de l’horloge avec Jack Black et Cate Blanchett rapporte 7,2 millions pour son troisième week-end, pour un total de 55 millions, à peine plus que son budget estimé à 42 millions.

Box-office américain du 5 au 7 octobre 2018 :
1) Venom
2) A Star is Born
3) Yéti & Compagnie
4) Night School
5) La Prophétie de l’horloge

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Saadane se défend: «Belmadi n’a rien à voir avec le complot fomenté contre moi par la FAF»

Wed, 10/10/2018 - 16:25

Encore une fois, et en l’espace de 24 heures, le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, n’a pas été tendre avec son désormais ex-DTN,Rabah Saâdane. Après Tlemcen, c’est à Oran qu’il l’a de nouveau dénigré après sa démission surprise de son poste. Mais Saâdane campe toujours sur ses accusations, regrettant au passage qu’il soit traité de menteur. Il compte pour l’instant observer le silence, mais il risque néanmoins de revenir à la charge après la double confrontation de la sélection nationale contre le Bénin, vendredi et mardi prochains dans le cadre des éliminatoires de la CAN-2019 au Cameroun.

En attendant, il s’est contenté de dire : « Moi, j’ai expliqué, les choses sont claires. Je ne suis pas un gamin. Tout ce que j’avais avancé est vrai, j’ai les preuves en main. S’ils ne reconnaissent pas, ils sont libres, j’ai été lésé, ça s’arrête là, je ne suis pas le genre de personne qui verse dans la polémique, mes propos n’avaient pas pour but d’envenimer les choses. Pour moi, il n’a rien apporté de nouveau (Zetchi, ndlr) ». Il a tenu aussi à préciser que contrairement à ce que tente de faire croire le président de la FAF, il n’a aucun problème avec le coach national, Djamel Belmadi, et qu’il ne l’a visé à aucun moment dans ses accusations dirigées vers des membres du bureau fédéral qui ont orchestré leur ‘’complot’’ depuis quelques mois pour le pousser à la démission, selon ses dires.

Par ailleurs, Kheireddine Zetchi a laissé entendre avant-hier à Oran, avoir commis des erreurs dans le choix des personnes à la tête des différentes structures, une manière pour lui de faire son mea culpa après ses mésaventures avec l’ancien DTN, Fodhil Tikanouine et son successeur Rabah Saadane, ainsi qu’avec les deux premiers sélectionneurs nationaux sous son règne, en l’occurrence, l’Espagnol, Lucas Alcaraz et Rabah Madjer. «Dorénavant, nous devons choisir l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Le temps des décisions prises au hasard est révolu », a affirmé le patron de la FAF.
Le président de la FAF s’exprimait en marge de la présentation aux membres de l’Assemblée générale de la FAF représentants les région sOuest et Sud-Ouest des projets des futurs centres techniques fédéraux et des centres techniques régionaux qui seront implantés dans différentes wilayas. «Nous devons désormais compter sur les compétences et les personnes qualifiées dans le domaine de la formation», a affirmé Zetchi, dimanche à partir de Tlemcen. Il n’a pas hésité pour l’occasion à tacler encore Saâdane qui s’est illustré en fin de semaine par ses sorties médiatiques ‘’houleuses’’. «Il y a des gens qui font beaucoup de bruits dans les médias, mais qui sont inutiles pour le football algérien. Ce sont les tonneaux vides qui font le plus de bruit. Je rends hommage à tous ceux qui sont en permanence avec les jeunes joueurs, qui sont toujours là pour jouer le rôle du père et de la mère. Ceux qui nous donnent des exemples à travers les médias, nous les laissons amuser les galeries, on s’en occupe pas trop. Nous serons toujours derrière les gens qui travaillent, qui sont au service du football », a-t-il ajouté.
H. S.

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Ballon d’Or: La liste des 30 candidats dévoilée

Wed, 10/10/2018 - 16:24

Les Parisiens Neymar et Kylian Mbappé, Antoine Griezmann (Atlético Madrid), Cristiano Ronaldo (Juventus Turin) figurent parmi les 30 candidats sélectionnés pour le Ballon d’Or, dont les 25 premiers noms ont été dévoilés par ordre alphabétique lundi sur les réseaux sociaux de France Football, organisateur de ce prix.

Sergio Agüero (Manchester City), Alisson Becker (Liverpool), Gareth Bale (Real Madrid), Karim Benzema (Real Madrid), Edinson Cavani (PSG), Thibaut Courtois (Real Madrid), Kevin De Bruyne (Manchester City), Roberto Firmino (Liverpool), Diego Godin (Atlético Madrid), Eden Hazard (Chelsea), Isco (Real Madrid), Harry Kane (Tottenham), N’Golo Kanté (Chelsea), Hugo Lloris (Tottenham), Mario Mandzukic (Juventus Turin), Sadio Mané (Liverpool), Marcelo (Real Madrid), Lionel Messi (Barcelone), Luka Modric (Real Madrid), Jan Oblak (Atletico Madrid), Paul Pogba (Manchester United) sont les autres candidats dévoilés jusqu’ici. La liste des 30 nommés sera dévoilée entièrement lundi soir vers 19h30.

Le Ballon d’Or, trophée individuel suprême basé sur le vote de journalistes du monde entier, sera décerné le 3 décembre. Le Portugais Ronaldo, actuellement dans la tourmente après une accusation de viol aux Etats-Unis, est le détenteur du trophée (il en a gagné 5, record partagé avec l’Argentin Lionel Messi). Il n’apparaît pas comme un favori cette année, car jusqu’ici c’est le Croate Luka Modric (Real Madrid), finaliste du Mondial et meilleur joueur de la compétition, qui a empoché les prix UEFA et Fifa de la saison écoulée. Des récompenses moins prestigieuses que le Ballon d’Or mais le Croate figure bien parmi les 30 joueurs sélectionnés. Il y a deux nouveautés cette année, un Ballon d’Or féminin et le Trophée Kopa du meilleur joueur de moins de 21 ans, qui seront aussi décernés le 3 décembre. La meilleure joueuse sera élue d’après les votes de journalistes, comme chez les hommes.

Le lauréat du Trophée Kopa sera lui élu par les 33 lauréats du Ballon d’Or vivants, « parmi lesquels Denis Law, Franz Beckenbauer, Michel Platini, Jean-Pierre Papin, Marco Van Basten, Zinédine Zidane, Lionel Messi, Cristiano Ronaldo… », selon France Football dans un communiqué. Kylian Mbappé, buteur en finale du Mondial, à 19 ans, semble le grand favori pour cette nouvelle récompense internationale et est donc également candidat au « vrai » Ballon d’Or.

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Un individu arrêté et plus de 34.000 comprimés de produits pharmaceutiques saisis

Wed, 10/10/2018 - 16:21

Les services de sûreté de la wilaya de Tamanrasset ont procédé à l’arrestation d’un suspect et à la saisie de 34496 comprimés de produits pharmaceutiques nocifs pour la santé, indique  mercredi un communiqué de ces services.

Agissant sur information indiquant qu’un individu s’adonnait au trafic de comprimés de produits pharmaceutiques à son domicile, les éléments de la  police, après la délivrance d’un mandat de perquisition, ont saisi la quantité en question et déféré le mis en cause devant le procureur de la République.

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Rallye international d’Algérie: Les ligues et clubs invités à mettre de côté leurs divergences

Wed, 10/10/2018 - 16:16

Le président par intérim de la Fédération algérienne des sports mécaniques (FASM), Amir Benamar, a appelé les responsables des ligues et clubs à contribuer à la réussite du rallye international d’Algérie (30 oct – 10 nov) en mettant de côté les divergences susceptibles de nuire au développement de la discipline. «Arrêtons la polémique et les discussions stériles.

Les portes de la fédération sont ouvertes pour tout responsable de ligue ou de club désirant apporter quelque chose, notamment ceux qui ont acquis une expérience dans l’organisation des rallyes : administrateurs, officiels ou pilotes soient-ils», a indiqué Amir Benamar dans un entretien à l’APS, ajoutant que l’instance fédérale, dans sa mission de soutien à ces structures, leur a déjà demandé de communiquer leur programme de travail «en vue de les aider à le mettre en oeuvre». «Des ligues ont sollicité notre assistance.
Nous y avons répondu positivement, comme ce fut le cas avec les ligues de Béjaïa, Annaba et Sidi Bel-Abbès auxquelles nous avons fourni une aide importante. Pour la ligue d’Alger, nous lui avons octroyé, à sa demande, 80 millions de centimes», a poursuivi Amir Benamar, estimant que «la balle est, à présent, dans leur camp et qu’elles (les ligues, ndlr) n’ont aucune raison de se départir du travail». L’appel lancé par le président par intérim de la FASM en direction des ligues et clubs, pour apporter ensemble les dernières touches aux préparatifs du prochain rallye d’Algérie «Challenge Sahari international», intervient dans le sillage du mécontentement exprimé par certains clubs et ligues vis-à-vis du travail entrepris par l’actuel bureau fédéral qu’ils estiment «illégal», déplorant, au passage, leur «marginalisation», comme l’a indiqué le président du club de l’Etoile Ben-Aknoun, Fethi Benaïssa.
Selon ce dernier, la FASM a bénéficié de plusieurs assiettes de terrain pour réaliser des circuits de course, à l’image du terrain acquis à Tissemsilt (75 hectares), mais n’a pu concrétiser ces projets et ce, malgré les «importantes sommes d’argent» injectées dans les caisses de la fédération grâce au sponsoring acquis lors des trois précédentes éditions du rallye international d’Algérie. Pour Benaïssa, la fédération n’a pas réussi à atteindre les objectifs liés au développement des sports mécaniques, le soutien aux clubs, la formation et l’acquisition des équipements, motos et véhicules au profit des clubs.

4e rallye international d’Algérie : 10 commissions installées
Le premier responsable par intérim de la FASM après le décès de Chihab Baloul a indiqué, de son côté, que «la réalité démontre tout à fait le contraire. Nous travaillons tous pour le développement de cette discipline. Nous avons réceptionné le 4 octobre dernier neuf motos dans le cadre de l’organisation en Algérie des Jeux africains de la jeunesse-2018, et ce dans l’optique de la création d’une école de formation de pilotes de moto-cross. De même que 48 officiels de course ont bénéficié d’une formation pour la maîtrise des véhicules 4×4 et «Drift» sous la supervision d’experts de la Fédération internationale de l’automobile». Selon le responsable actuel de la FASM, «la Fédération internationale nous a offert des dizaines de chronomètres à utiliser par les officiels algériens dans les différentes courses, y compris au rallye international d’Algérie», précisant que la participation aux différents stages est ouverte à tous les encadreurs et officiels dont certains sont présidents de club. La Fédération algérienne des sports mécaniques entreprend actuellement des démarches, selon Amir Benamar, «pour envoyer deux pilotes algériens au siège de la Fédération internationale de l’automobile afin de suivre un stage dans leur spécialité.

De même que nous nous sommes mis d’accord avec la Fédération italienne des sports mécaniques pour faire bénéficier deux pilotes d’un stage dans la spécialité moto-cross». Dans l’optique du prochain rallye international d’Algérie, «nous avons mis en place plus de dix commissions dirigées par des jeunes issus de divers clubs et ligues. Les portes demeurent ouvertes pour tous les clubs désirant apporter leur contribution dans ce cadre», a fait savoir Amir Benamar. Le président par intérim de la FASM a affirmé que même s’il activait actuellement avec deux autres membres seulement, le bureau fédéral demeure «tout à fait légal», puisqu’il s’emploie dans cette «conjoncture difficile à gérer les affaires courantes de la fédération pour une période ne dépassant pas 60 jours, comme le stipule l’article 22 des statuts de l’instance». «Une chose est sûre. Je continuerai à assurer pleinement ma mission, en poursuivant la mise en oeuvre des actions prioritaires du programme de travail de la fédération. Il s’agit d’engagements au niveau national et international que nous devons parachever. Nous avons amplement le temps d’élire un nouveau président et les trois membres actuels du bureau fédéral poursuivront leur mission jusqu’à fin 2020», a conclu le président par intérim de la FASM.

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Demande de démission du président de l’APN: les groupes parlementaires de la majorité refusent toute médiation

Wed, 10/10/2018 - 15:39

ALGER – Les cinq groupes parlementaires représentant la majorité ont réitéré, mardi à Alger, le maintien de leur revendication de démission du président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Said Bouhadja, refusant toute médiation en ce sens.

Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une réunion des présidents des cinq groupes parlementaires, le président du groupe parlementaire du FLN, Mouaad Bouchareb, a réitéré l’attachement de ces groupes à la revendication de démission du président de la chambre basse, Said Bouhadja, ajoutant « nous sommes déterminés à travailler de concert jusqu’à l’aboutissement de notre objectif, à savoir la démission, dans les jours à venir, du président de l’Assemblée ».

Le représentant des groupes parlementaires de partis de la majorité a démenti les informations faisant état d’un volte face de certains députés, affirmant que « tous les députés restent engagés par les décisions des groupes et aucun n’est allé à contre-courant ».

Par ailleurs, M. Mouad a exprimé, au non des groupes parlementaires de la majorité, « le rejet de toute médiation » avec le président de l’APN, qualifiant de « mort-nées » les initiatives émanant de certains partis.

En réponse à une question sur l’accusation des groupes parlementaires de +comploter+ contre le président de l’APN, il a déclaré « il n’est pas de nos principes de comploter contre les Hommes de l’Etat Pour rappel, les présidents des groupes parlementaires des partis du Front de Libération nationale (FLN), du Rassemblement national démocratique (RND), de Tajamoue Amel El Djazair (TAJ), du Mouvement populaire algérien (MPA) et des Indépendants avait remis il y’a 10 jours, au président de l’APN, une motion de retrait de confiance exigeant sa démission avant le gel de toutes les activités des structures de l’APN jusqu’à satisfaction de leur revendication.

Les députés avaient dénoncé des « dépassements et violations » enregistrés au sein de l’institution législative, à savoir « marginalisation éhontée, l’ajournement prémédité de l’adoption du Règlement intérieur de l’APN, marginalisation des membres de la Commission des affaires juridiques, mauvaise gestion, frais exagérées déboursées illicitement, la non répartition des missions à l’etranger sur la base de la représentation proportionnelle et recrutement aléatoire et douteux ».

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L’ambassadeur de Palestine à Alger: « Nous sommes confrontés à un problème d’Etat »

Wed, 10/10/2018 - 15:36

ALGER – L’ambassadeur de Palestine à Alger, Louay Aissa, a estimé mardi que les Palestiniens sont confrontés, aujourd’hui, à « un problème d’Etat », au regard des enjeux majeurs résultant des décisions américaines concernant El-Qods et devant les empiétements d’Israël à imposer le fait accompli afin d’occulter toutes les questions centrales et nécessaires à l’établissement de l’Etat de Palestine.

« La Direction palestinienne est confrontée aujourd’hui à des défis inédits. Des défis qui constituent +une menace existentielle+ au vu des décisions des Etats-Unis au sujet d’El-Qods, qui sont passés de garant de la paix à partie prenante du conflit », a indiqué l’ambassadeur palestinien, lundi soir, à l’APS, en marge de la célébration du 56e anniversaire de la diplomatie algérienne.

Fustigeant « les empiètements d’Israël pour imposer le fait accompli et occulter toutes les questions centrales et nécessaires à l’établissement de l’Etat de Palestine, il a cité notamment la privation des palestiniens de tous leurs droits et la mise en échec de la solution des deux Etats en faveur de la mise en œuvre de ce qui est appelé +l’accord du siècle+, visant à faire de Ghaza un Etat au lieu de la Cisjordanie ».

Pour le diplomate palestinien, « le problème de la cause palestinienne, aujourd’hui, n’est pas d’ordre humanitaire, de même qu’il ne réside pas dans le blocus, mais plutôt politique ».

« Nous sommes confrontés à un problème d’Etat, d’où l’impératif d’oeuvrer, plus que jamais, à l’unification des rangs inter-palestiniens et à l’instauration d’une direction palestinienne, unifiée et forte, capable de résister aux pressions internes et externes à la lumière des mutations radicales qui secouent la région », a-t-il expliqué.

Appel au parrainage de la paix et à la dénonciation des pratiques israéliennes

L’ambassadeur de Palestine à Alger a mis en avant, dans ce sens, « l’importance » de la réunion du Conseil central palestinien, prévue le 26 octobre, considéré comme organe permanent issu du Conseil national comprenant la plus haute instance législative qui représente le peuple palestinien, relevant de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et qui regroupent plusieurs factions palestiniennes, Précisant que le Conseil examinera trois (03) axes principaux, à savoir les défis auxquels fait face l’organisation onusienne, qui doit afficher clairement sa position vis à vis du conflit, soit en tant que parrain de la paix et de la stabilité en imposant la justice internationale, comme cela a été le cas dans d’autres conflits, soit en tant que couverture aux pratiques israéliennes, M. Aissa a rappelé l’existence de 100 décisions non appliquées par l’Assemblée générale et de 86 résolutions non mises en œuvre par le Conseil de sécurité.

Le deuxième axe concernera « la position de l’administration américaine, qui a décidé d’être partie prenante de ce conflit et non médiateur », a-t-il ajouté, soulignant que « ni Al Quds, ni les droits du peuple palestinien ne sont vendables ou cessibles ».

La paix voulue par la partie palestinienne, « est une paix globale et juste basée sur les résolutions de l’ONU même si elles ne répondent pas à toutes nos attentes », a-t-il cependant affirmé.

En outre, le Conseil central se penchera sur la position à adopter face à l’Etat d’occupation israélienne, qui s’est désengagé, au vu et au su du Monde entier, du processus de paix et des Accords d’Oslo en imposant le fait accompli, a poursuit M. Aissa.

Déplorant le fait d’être « devenus une autorité sans autorité », il a mis l’accent sur la nécessité d’une révision des accords sécuritaires, politiques et économiques avec l’Etat d’occupation.

« Il faut mettre en place un mécanisme exécutif pour la mise en œuvre de cette décision dans le contexte des bouleversements géopolitiques, de la situation dans le monde arabe et des divisions inter palestiniennes », a préconisé le diplomate palestinien, affirmant que « cette mise en oeuvre est primordiale, car la question est existentielle ».

A ce titre, l’ambassadeur palestinien a souligné l’impératif de prendre « des décisions importantes » lors de la tenue du Conseil national et du Conseil central palestiniens relatives à la mise en œuvre des décisions des deux conseils palestiniens à travers le retrait de la reconnaissance de l’Etat occupant, qui avait reconnu l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

Pour rappel, le Conseil central palestinien avait chargé « le comité exécutif » relevant de l’OLP de suspendre la reconnaissance de l’entité israélienne, en réponse à la décision des Etats-Unis portant reconnaissance d’El Qods capitale d’Israël.

Le Conseil avait décidé, en outre, d’une interruption de la coordination sécuritaire et d’une suspension des relations économiques avec l’entité israélienne, sans pour autant fixer la date de leur entrée en vigueur.

Concernant les démarches des pays arabes pour la réconciliation palestinienne, l’ambassadeur a exprimé le souhait de voir les efforts égyptiens aboutir, et ce avant la tenue du Conseil central et conformément à ce qui a été convenu avec le mouvement Hamas le 12 octobre 2012 ou même en 2011.

Il a expliqué que 3 options s’offrent à la partie égyptienne, en l’occurrence convaincre les parties palestiniennes de signer ce qui a été convenu, ou constituer un Gouvernement d’union nationale ou permettre au Gouvernement de s’acquitter pleinement de son rôle à Gaza et de se diriger vers des élections.

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Avenue Madaoui Boudjemaa: Une réhabilitation qui tarde à venir !

Wed, 10/10/2018 - 15:33

 A.El Abci

Les habitants de la partie supérieure de l’avenue Madaoui Boudjemaa, longue de plus de 500 mètres, se plaignent de l’état de la chaussée qui compte pas moins de six larges crevasses et trous béants, qu’ils essayent de colmater par eux-mêmes, malheureusement tout le travail est effacé à chaque tombée de grosses pluies.

Selon nos interlocuteurs, c’est toute la partie s’étendant depuis la cité des Castors jusqu’au lycée technique et le chemin forestier qui s’est retrouvée après des travaux de déplacement de lignes de téléphone, de réparation de conduites de gaz et d’eau potable, avec une chaussée défigurée. Et d’indiquer qu’il s’agit de pas moins de six endroits concernés par les dites dégradations et cette situation a poussé les habitants, surtout ceux qui ont des voitures et qui en pâtissent le plus, à essayer d’y pallier par leurs propres moyens. Mais, du fait des moyens limités dont ils disposent, utilisant de la terre et de la caillasse pour le colmatage des crevasses et trous, le résultat s’est révélé tout relatif.

En effet, si cela tient un tant soit peu lorsqu’il il fait beau temps, sitôt que des chutes de pluies surviennent, ce qui est le cas ces derniers temps, c’est le retour à la case départ. « Bien sûr, poursuivent-ils, nous avons fait plusieurs démarches auprès des autorités de l’APC, qui ont même été saisies par des correspondances écrites, mais c’est le silence radio jusqu’à présent. Dans ces conditions, nous continuons à procéder au colmatage en question pour en profiter ne serait ce que durant les périodes de beau temps, même si c’est loin d’être le cas actuellement et que cette situation risque de durer ». Questionné sur ce sujet, la déléguée du secteur urbain de Bab El Kantara, Mme Bouhouche, qui reconnaît l’état déplorable de ce tronçon de l’avenue Madaoui Boudjemaa, dira que celle-ci a fait l’objet d’un rapport détaillé adressé au P/APC et signalé aussi aux différents intervenants (Seaco, Algérie Télécom et la société de distribution d’électricité et de gaz de l’Est). En tout état de cause, la réhabilitation de cette avenue est inscrite pour des travaux qui seront lancés au début de l’année prochaine, 2019, fait-elle savoir.

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«Les avenants dans les marchés publics» en question

Wed, 10/10/2018 - 15:32

A. M.

La gestion financière des marchés publics sur le plan de l’efficacité, de l’efficience et d’économie sera au centre d’un séminaire sur les « avenants dans les marchés publics », qui sera organisé par la Chambre de commerce et d’industrie du Rhumel (CCIR) de Constantine ce jeudi 11 octobre dans un hôtel de la nouvelle ville Ali Mendjeli.

Le thème retenu pour cette journée de formation est «l’avenant entre instrument de gestion et risque juridique à la lumière du nouveau décret présidentiel n° 15-247 sur la réglementation des marchés publics», abordant notamment la mauvaise maturation de la commande publique en général, qui conduit fatalement aux avenants et aux dérives dans le volet financier des marchés publics.

Dans l’exposé des motifs accompagnant l’invitation adressée par la CCIR aux PDG, directeurs généraux, directeurs financiers, cadres supérieurs dirigeants et gérants d’entreprises pour participer à ce séminaire, diverses questions sont posées, entre autres celle portant sur les assurances permettant au gestionnaire d’être serein à l’occasion de la conclusion des avenants, ou encore la question demandant comment s’inscrire résolument dans le strict le respect des prescriptions réglementaires en la matière, à partir de quel moment l’avenant présente réellement un risque juridique, notamment en matière pénale, etc.

C’est pour élucider toutes ces questions, et mettre à l’abri des poursuites judiciaires les gestionnaires, que le séminaire, dédié exclusivement à l’avenant, se propose d’aborder, avec comme principal objectif, de faire le point sur le régime juridique applicable à l’avenant dans le cadre de la réglementation des marchés publics, nous a expliqué hier M. Mesbah El-Hadi, le directeur de la CCIR de Constantine. Il a ajouté qu’il importe aussi de savoir comment anticiper les modifications généralement prévisibles, de connaître

les marges de manœuvre que pourraient offrir les prescriptions réglementaires en termes de modification des contrats, d’identification des principaux aléas à l’origine des modifications contractuelles et enfin de connaître les limites de l’avenant et le risque juridique y afférent.

Le public concerné par ce séminaire, ce sont les directeurs de l’administration générale (DAG), les directeurs des affaires financières (DAF), les cadres en charge de la rédaction des marchés, des achats, commerciaux, auditeurs, juristes et membres des commissions des marchés. Le séminaire sera animé par un enseignant à l’Institut supérieur de gestion et de planification (ISGP), formateur certifié en marchés publics.

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Université «2» Abdelhamid Mehri: Un «projet d’établissement» soumis à la tutelle

Wed, 10/10/2018 - 15:27

A. M.

Selon M. Latrèche Mohamed El Hadi, recteur de l’université ‘2′ Abdelhamid Mehri, la nouveauté cette année est constituée par le «projet d’établissement» étalé sur 5 ans qui va être lancé après l’aval de la tutelle. Et ce projet sociétal porte globalement sur l’utilité et l’efficacité de l’université au sein de sa société. En marge de la cérémonie organisée avant-hier pour la rentrée universitaire officielle à l’université ‘2′ Abdelhamid Mehri, qu’il a présidé, le recteur nous a parlé de ce projet innovant, en disant qu’à l’heure actuelle, la question se pose de savoir quel est le rôle socioéconomique de l’université.

«L’université ne doit pas être une «tour d’ivoire» renfermée sur elle-même et isolée de la société dans laquelle elle se meut». Alors, que doit-elle faire pour se rendre utile à sa société qui mise beaucoup sur elle en lui confiant la formation de ses enfants ? Il y aurait problème si l’université n’a

aucun impact positif sur la société, sur le développement économique et le développement humain et son existence est alors remise en cause. C’est dans cette optique qu’on a retenu pour cette rentrée le slogan «Pour une université citoyenne».

Et le cours inaugural fait par un enseignant a été orienté sur le thème générique de la responsabilité sociale et sociétale de l’université.

M. Bouchelaghem Amirouche, le vice-recteur chargé des relations extérieures et de la communication à la même université, nous expliquera que cette année verra le lancement de la concrétisation de ce projet institutionnel lequel porte sur le domaine de la gouvernance, de la recherche scientifique, de la formation, des relations extérieures, sur la vie universitaire et l’ouverture de l’université sur son environnement socioéconomique. Toutefois, comme il a été dit, ce projet doit recevoir l’aval du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) avant sa mise en oeuvre.

«Et s’il est approuvé, il sera lancé à partir de cette année, il constituera notre feuille de route dans le développement du rôle de l’université au sein de la société pour les cinq prochaines années», dira notre interlocuteur.

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APN: Tous les coups sont permis !

Wed, 10/10/2018 - 12:10

Ghania Oukazi

  Le président de l’Assemblée nationale populaire continue de travailler normalement sans se soucier de ceux qui ont décidé de le faire partir d’une manière illégale et en contradiction avec toutes les lois de la République.

Du moins jusqu’à hier en fin de journée, Saïd Bouhadja ne donnait pas l’impression de se soucier de la fronde qui veut l’étouffer depuis plus d’une quinzaine de jours. Il aura ainsi défrayé la chronique en tenant la dragée haute à des partis politiques, soutiens de toujours du chef de l’Etat. Si le bras de fer entre le président de l’APN et les partis majoritaires avait été provoqué par les députés eux-mêmes sans «intrusion» d’aucune autre partie extérieure, l’on aurait pensé que la démocratie en Algérie a fait de grands pas. Loin s’en faut. Qui plus est, à l’origine de ce bras de fer, «des largesses financières» que Bouhadja aurait exigé de son secrétaire général. Le jeu n’en vaut vraiment pas la chandelle. Sauf s’il est ailleurs et non à l’Assemblée. Bouhadja et les patrons des partis politiques qui exigent son départ le savent parfaitement. La brouille à l’APN est, sans nul doute, fomentée par les détenteurs des pouvoirs -les Bouteflika-, en vue de repositionner le personnel politique. La conjoncture est bien marquée depuis le début de l’été par des changements au niveau des hautes fonctions des hiérarchies militaires et civiles. Il est très probable que le temps des politiques est arrivé. A six mois de l’élection présidentielle (avril 2019), il est important -comme d’accoutumée- pour le clan présidentiel de revisiter les chapelles des uns et des autres en vue de s’assurer la fidélité, la disponibilité et l’allégeance dans son sens le plus large, de tous ceux qui seront retenus. Il est vrai que les personnels politiques en place ont tous fait preuve d’allégeance aux Bouteflika à travers un opportunisme véreux, malhonnête et tricheur. Mais il reste que la réflexion sur les conditions à mettre en place pour assurer «la continuité» au président de la République sans forcément recourir à l’urne, oblige à changer certains d’entre eux pour mettre fin à des prétentions débordantes. De nouveaux changements au sein des services de sécurité pourraient survenir à tout moment.

Quand le 1er ministre défend l’Etat de non-droit

L’on se demande dans ce sens, si Ouyahia et Ould Abbès ne sont pas en train de se faire harakiri en poussant Bouhadja vers la porte de sortie de l’APN sur fond d’une transgression flagrante des lois. Censés présenter, défendre et voter «les règles» de la bonne gouvernance, les députés des partis du pouvoir font voler en éclats même celles en vigueur. Le 1er ministre en personne a applaudi cet Etat de non-droit sous prétexte que la Constitution ne traite pas ce genre de blocage parlementaire. «(…), la légalité des textes ou de la réalité ?» s’est-il interrogé en réponse à une question sur la manière de vouloir faire démissionner le président de l’Assemblée nationale. Ouyahia qualifie la situation de «blocage» qu’il faille régler en faisant appel au «poids et au passé» de Bouhadja qui doit, selon lui, accorder la primauté à «la sagesse et à l’intérêt du pays». A savoir si ceux qui ont demandé au SG du RND de convoquer la presse pour répondre à certaines questions de l’heure, lui permettent toutes les largesses y compris celle de commettre un déni à la loi et à l’Etat de droit. Pour l’heure, le président de l’APN semble très à l’aise vis-à-vis de ses «compagnons» improvisés en détracteurs. Ceci, même s’ils savent que le choix de Bouhadja pour occuper la présidence de l’APN a été bien calculé par Bouteflika. Il l’a placé au nom d’un équilibre régional qui répondait à une exigence politique devant s’opposer à «des clans agitateurs». Bouhadja a été retenu au nom du nord constantinois et non de l’est du pays. La différence est de taille, notamment si l’on revient aux événements de 2004… Son élection par ses pairs n’a été qu’une mise en scène. L’on avance qu’un ancien ministre proche de Bouteflika serait «envoyé» à la chambre basse pour une conciliation entre les députés et leur président.

Bien que le suspens perdure à l’APN, beaucoup d’observateurs misent sur la tête de Ouyahia et de Ould Abbès plutôt que celle de Bouhadja. «Leurs bureaux politiques respectifs pourraient leur jouer de sales tours, on aurait même besoin de congrès extraordinaires», soutiennent de hauts responsables. Les deux responsables se sont trop investis dans la tentative de destitution de Bouhadja. Un attrape-nigaud ? Il est connu que la présidence de la République recourt souvent à un jeu de quilles pour procéder à des permutations ou à des radiations. Pour cette fois, c’est l’APN qui est mise en jeu, tout en évitant de créer une crise institutionnelle.

Convaincre à l’externe…

Le 1er ministre a bien noté que si le bras de fer persiste entre les députés et Bouhadja, le président de la République peut, concernant la loi de finances, légiférer par ordonnance, conformément à l’article138 de la Constitution. Entre une action et une autre, Louisa Hanoun est comme par hasard revenue sur sa demande d’une Assemblée constituante quelques jours à peine avant la fronde parlementaire… Dans la foulée, le remaniement du gouvernement est toujours évoqué ici et là. Certaines sources avancent encore une fois qu’Ouyahia serait remplacé par Tayeb Belaïz (ancien ministre de la Justice, conseiller à la présidence), l’actuel gouverneur de la Banque d’Algérie, Loukal, prendrait la place de Raouia à la tête du ministère des Finances et le départ d’un grand nombre de ministres, qui ont failli à leurs missions en provoquant l’«absurde», revient aussi au-devant des supputations. Le retour officiel de Abdelaziz Belkhadem sur la scène politique n’a jamais été écarté. La donne «Chakib Khelil» reste la plus confuse, même s’il est présenté comme étant constamment aux côtés du PDG de Sonatrach…

Hors contexte de fronde nationale, l’on note que pour un 5e mandat, les choses se présentent différemment par rapport aux mandats passés, notamment le 4e. Si Bouteflika a été élu en étant malade et absent durant la campagne électorale, il ne pourrait convaincre «la communauté internationale» de son efficacité à préserver la région de dérives sécuritaires fatales quand on sait que les complots du (re)partage des «zones d’intérêts» entre les grandes puissances ont pris des dimensions guerrières dramatiques.

Ce n’est donc pas tant «à l’interne» que les Bouteflika tentent de convaincre mais plutôt «à l’externe» où les choses semblent se gâter. La bataille à fleurets mouchetés lancée par la France d’Emmanuel Macron contre l’Algérie n’a rien à voir avec le hasard. Lors de sa dernière conférence de presse, le secrétaire général du RND avait comme un besoin pressant de «juger» les récentes déclarations de Bernard Bageolet, l’ex-ambassadeur de France en Algérie. Ahmed Ouyahia a même poussé les journalistes à lui poser des questions sur ce qu’a dit cet ancien patron de la DST française.

Ces «intérêts» qui font parler les responsables français

«L’Assemblée vous a bouffé (klatkoum), vous avez oublié Bageolet…», avait dit le 1er ministre sous la bannière du SG du RND. Le plus important affirmé par Ouyahia à ce sujet est que «les relations entre l’Algérie et la France ne sont pas celles de donner des cadeaux mais la France gère ses intérêts et l’Algérie gère ses intérêts, beaucoup de pays veulent construire des relations avec l’Algérie (…)». Au-delà du fait que le 1er ministre n’a pas été diplomate dans ce qu’il avait dit sur Bageolet, ces propos sur «les intérêts» viennent démontrer, si besoin est, que l’Algérie fait, depuis quelque temps, face à des pressions françaises très gênantes voire malveillantes. L’approche de l’élection présidentielle de 2019 aiguise de grands appétits au-delà des mers. Si la France a toujours voulu accaparer les opportunités économiques algériennes en agitant quelques dossiers politiques comme celui des visas ou de la révision de l’accord de 68, aujourd’hui, Macron met en avant l’exigence d’une réconciliation de l’Algérie indépendante avec les harkis et les pieds-noirs. «Le troc» d’une reconnaissance d’un 5e mandat contre une autre de ceux qui ont trahi toute la nation dépasse tout entendement. Le prix est trop cher payé. Première réaction de «masse», l’appel des enfants de chouhada à une marche massive à travers l’ensemble des wilayas du pays pour dénoncer et rejeter la demande du président français. Il est attendu que de nombreuses organisations, associations et autres partis politiques répondent à l’appel. La France doit certainement proposer de plaider la cause d’un 5e mandat auprès des autres puissances, en premier les Etats-Unis dont le président est toujours prêt à créer le désordre là où il veut. L’on dit, au passage, que le rapport de la chancelière allemande, Angela Merkel, à ses collaborateurs sur sa rencontre avec Bouteflika, est «noir».

A ceux qui pensent que l’Algérie n’a rien à négocier avec ces dirigeants occidentaux, les observateurs leur rappellent l’état sécuritaire catastrophique au niveau des frontières, en raison d’interventions militaires étrangères au Mali et en Libye. Ceci, sans compter les provocations verbales commanditées à des esprits formatés pour mettre l’Algérie dans l’embarras.

Il semble que tous les coups sont permis lorsqu’il s’agit de pouvoirs et d’intérêts. Les Bouteflika n’ont pas trop de temps pour sécuriser leur règne. Des changements de personnels, de discours et d’activités pourraient encore animer la scène nationale d’ici à la fin de l’année.

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Il avait écrit sur l’absence des services de Tartag de la crise à l’APN: Un journaliste d’Ennahar relâché deux heures après son interpellation

Wed, 10/10/2018 - 12:09

Moncef Wafi

Smail Djerbal, journaliste du groupe Ennahar, arrêté, hier, vers les coups de 8h, par «les services de renseignements» a été libéré après avoir été conduit à une destination inconnue. Sa libération intervient deux heures après son arrestation devant le siège de la rédaction. La chaîne Ennahar TV avait donné l’information estimant que cette arrestation intervient au lendemain de la publication par alg24.net, un site francophone du groupe Ennahar, d’un article sur le général Tartag et l’absence des services de renseignements dans le conflit au sein de l’Assemblée populaire nationale (APN). Le site employeur du journaliste a précisé que Smail Djerbal avait été interpellé, sans ordre judiciaire préalable. La même source rappelle que les services avaient menacé, lundi dernier, de l’arrêter pour cause d’un article qui a, semble-t-il, dérangé le patron des renseignements. Le groupe Ennahar avait appelé, hier, les Autorités judiciaires à intervenir pour mettre fin à la détention du journaliste, souffrant de diabète et dont l’état pourrait empirer en cas de grand stress, en rappelant que ce dernier «glorifie le président de la République dans ses articles». La libération de Djerbal a été possible après l’ordre du procureur de la République qui est intervenu, toujours selon alg24.net, après la diffusion des images de son arrestation par Ennahar TV. Rappelons que le sujet de l’article intitulé : «Crise à l’APN : où est passé le département de Tartag ?», reprenait l’actualité brûlante qui prévaut au sein de la Chambre basse du Parlement en s’interrogeant sur l’absence de médiation habituelle «des services du renseignement, l’ex-DRS et actuelle DAS (Direction des affaires de sécurité dirigée par Athmane Tartag, dit Bachir qui veillent au règlement des crises les plus profondes». L’article revient sur «les pertes de contrôle dans les institutions d’Etat», après le départ «d’un puissant général Toufik», ajoute la même source. L’article, rapportant le témoignage de députés «ayant accompli plusieurs mandats» reproduit leurs interrogations sur «où est passé le département de Bachir Tartag ?». «Avec le remplacement du DRS par la DAS, les prérogatives des Services de renseignement sont certes limitées, mais ils restent chargés de veiller au bon fonctionnement des institutions», précise l’article signé par Smail Djerbal qui, selon Ennahar, serait la cause de son arrestation.

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Zéro cas de vaccination dans quelques communes: Hazbellaoui accuse certaines parties de «sabotage»

Wed, 10/10/2018 - 12:09

M. Aziza

  Mokhtar Hazbellaoui, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a accusé certaines parties, parmi elles des personnes qui s’autoproclament experts en santé, d’avoir mené des campagnes de désinformation anti-vaccin, ce qui a entraîné, selon ses propos, un trou dans la couverture vaccinale entre 2014 et 2017.

Dans ses réponses, hier, devant des sénateurs, le ministre de la Santé a affirmé avec regret que des milliers d’enfants ont été privés de vaccin. Pis, précise-t-il, « nous avons enregistré zéro cas de vaccination dans certaines communes entre 2014 et 2017 » suite à des campagnes de désinformations et suite à « un sabotage orchestré par des pseudo-experts et par des parties qui ne veulent pas du bien pour les Algériens », accuse-t-il. Pourtant, précise le ministre, l’Etat a mis tous les moyens possibles pour assurer une meilleure couverture vaccinale, dont le taux a atteint les 90 %, pour tous les antigènes du Programme élargi de vaccination (PEV).

Le ministre plaide pour un taux de couverture vaccinale plus élevé pour assurer plus de protection sanitaire à nos enfants. Il a cité à titre d’exemple le cas de la rougeole, une maladie virale qui n’a aucun traitement antibiotique efficace, et où seule la vaccination est recommandée comme mesure de précaution et de prévention contre cette forme de maladie. Les autorités sanitaires avaient mis directement en cause l’absence de vaccination pour expliquer la flambée épidémique de la rougeole enregistrée au début de l’année dans le sud du pays. Sachant qu’au total, six patients ont trouvé la mort et plus de 4.000 cas atteints ont été enregistrés depuis la fin du mois de janvier.

Le ministre insiste sur la nécessité de la vaccination en précisant que cette dernière sauve chaque année la vie de millions d’enfants à travers le monde, y compris dans notre pays. Pour Hazbellaoui, « la vaccination est salvatrice et les programmes de vaccination assurent une meilleure protection individuelle et communautaire». Sinon, dit-il, comment on est arrivé en Algérie et à travers le monde à éradiquer certaines maladies telles que la diphtérie ou le tétanos. Et de préciser qu’on ne peut pas, en fait, priver des millions d’enfants de vaccin en raison de l’existence d’accidents vaccinaux et de réactions indésirables qui sont vraiment rares.

Le ministre a évoqué dans le sillage de son intervention, le nouveau calendrier vaccinal ou plutôt le nouvel ajustement de calendrier vaccinal. Ce nouveau calendrier comporte les mêmes vaccins existant déjà dans l’actuel Programme national élargi de vaccination (PEV) mais sous une autre forme. Le chef du département de la Santé a parlé d’un switch de vaccin coquelucheux à germes entiers, vaccin acellulaire qui entraîne moins d’effets indésirables, selon le ministre.

A noter que le ministre, dans ses réponses, a présenté des bilans détaillés sur l’envenimation scorpionique en indiquant que le taux de mortalité et de la morbidité avait connu une réduction. Mais en 2017, les services sanitaires ont enregistrés 58 cas de décès sur les 45 123 personnes piquées par les scorpions venimeux.

Hazbellaoui a évoqué la création prochaine d’un nouveau système de déclaration de piqûres et de cas de mortalité, ainsi que la création d’unité d’extraction de venins par l’Institut Pasteur et la mise en place d’un observatoire du scorpion. L’objectif étant de réduire la mortalité due à l’envenimation scorpionique à 50% d’ici 2023. Le ministre a beaucoup insisté sur le volet de la formation du personnel pour la prise en charge des personnes piquées par des scorpions venimeux.

Avec ses réponses académiques, le ministre vient de rectifier plus au moins le tir, après avoir expliqué maladroitement, récemment, le décès d’une patiente à Ouargla suite à une piqûre de scorpion.

Le ministre a également présenté le bilan relatif au choléra en affirmant qu’actuellement la situation est maîtrisée et aucun nouveau cas n’a été enregistré.

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Médecins résidents: Les recalés du DEMS interpellent Bouteflika

Wed, 10/10/2018 - 12:01

M. Aziza

Les médecins résidents et plus spécialement les 876 candidats ajournés de la session de juillet 2018 de l’examen du Diplôme d’études médicales spécialisées (DEMS) reviennent à la charge, avec cette fois-ci une série de rassemblements périodiques prévus au niveau du siège du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) et à travers l’ensemble des facultés de médecine du pays.

Les médecins résidents recalés ont décidé d’aller au bout de leur revendication jusqu’à la programmation d’une session de rattrapage au profit des candidats ajournés, comme le prévoit la réglementation. Dénonçant ainsi des « représailles contre les grévistes ». Les candidats ajournés ont exprimé leur déception quant à l’attitude du département de Tahar Hadjar dont les responsables n’ont même pas daigné les recevoir, après la tenue de leur rassemblement près du siège du ministère avant-hier. « Seule une quarantaine de médecins ont pu tromper la vigilance des services de sécurité pour arriver près du siège du ministère de l’Enseignement supérieur (…). On est arrivés à tenir notre rassemblement, mais personne n’est venu nous voir et le ministre a refusé de nous recevoir », nous dira le Dr Saïdi Fouad, membre du Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra).

Les médecins résidents se disent consternés par le mépris affiché par le ministère de l’Enseignement supérieur à leur égard. Ils estiment que l’organisation d’une session de rattrapage pour les étudiants ayant échoué à la session de l’examen du DEMS est un droit. Sollicitant, encore une fois, l’intervention du président de la République pour les protéger contre toutes les formes de représailles dont ils sont victimes. Le Dr Saïdi rappelle que les médecins résidents avaient déjà adressé des lettres au président de la République, sollicitant son intervention. « Monsieur le président de la République, les pouvoirs publics ont souvent affirmé qu’on doit lutter contre le désert médical et ils ont souvent évoqué les besoins des régions du Sud et des Hauts-Plateaux en médecins spécialistes, pourquoi aujourd’hui, ils sacrifient 876 médecins résidents et usent de représailles pour répondre à notre mouvement de grève légitime qui a pris fin ? », s’est interrogé notre interlocuteur en appelant, encore une fois, le président Bouteflika à intervenir pour désamorcer cette situation déplorable. Devant le mutisme des responsables concernés, les membres du Camra ont décidé de poursuivre leur mouvement de protestation en programmant des rassemblements à travers le pays, notamment dans les facultés de médecine. Faut-il le rappeler, le Camra avait déploré, à travers un communiqué rendu public, la situation à laquelle se trouvent confrontés les médecins résidents recalés. Les membres du Camra expliquent et dénoncent que les médecins résidents ajournés « n’ont pas le droit à une nouvelle inscription, à l’année universitaire 2018-2019 », sont victimes d’une «cessation de payement» et leur « présentation est obligatoire en tant que candidats libres au prochain examen du DEMS de la promotion 2019 ». Des mesures qualifiées par les médecins résidents d’«injustes et regrettables» de la part de la tutelle, accusée de prendre « en otage l’avenir de 876 médecins résidents ».

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4ème Commission de l’ONU: la décolonisation du Sahara Occidental au centre des débats

Wed, 10/10/2018 - 11:54

Le débat général de la quatrième commission de l’ONU en charge des politiques spéciales et de décolonisation, entamé lundi soir à New York, a été l’occasion pour de nombreuses délégations de réitérer le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

Alors que la troisième Décennie internationale de l’élimination du colonialisme doit toucher à sa fin dans deux ans, la grande majorité des  délégations a appelé, une fois de plus, à mettre fin aux situations coloniales qui persistent dans les 17 territoires inscrits à l’ordre du  jour de la Commission.

Le représentant du Salvador, Ruben Armando Escalante, qui s’exprimait au  nom la Communauté des Etats d’Amérique Latine et des Caraïbes (Celac), a  souligné que le processus de décolonisation est l’un des défis les plus importants des Nations Unies, regrettant que le processus de décolonisation  ne soit pas achevé, en témoigne, selon lui, les 17 territoires non autonomes actuels.

La Celac a réaffirmé son soutien à l’ensemble des résolutions adoptées par  l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité qui visent à atteindre une  solution politique durable qui pourvoit à l’autodétermination du peuple  sahraoui.

De son côté le représentant de l’Uruguay, Luis Homero Bermudez Alvarez, a  réaffirmé le droit du peuple sahraoui à disposer de lui même, et espéré que  le référendum sur l’avenir de ce territoire puisse enfin avoir lieu,  conformément au droit international.

Prenant la parole, lors de ce débat, le représentant de l’Equateur, Mario  Zambrano Ortiz, qui s’est félicité de la relance des négociations entre le  Front le Polisario et le Maroc, a réitéré le droit des peuples à  l’autodétermination.

« Le colonialisme qui existe toujours dans les 17 territoires occupés  empêche le développement des peuples, notamment économique « , a-t-il  déclaré.

Qualifiant la situation au Sahara Occidental de « douloureuse épine dans le  flanc de l’Afrique », Jerry Matthews Matijala, le représentant de l’Afrique  du Sud, a regretté qu’en 2018, il reste encore 17 territoires colonisés  dans lesquels les peuples se voient encore déniés leur droit à  l’autodétermination, enfreignant ainsi un droit humain fondamental aux  termes de la Chartes des Nations Unies.

« Combien d’enfants sahraouis devront  grandir dans ces conditions et se  battre pour leurs droits élémentaires? », s’est-il interrogé.

Saluant les jugements rendus par la Cour de justice de l’Union européenne  et la Cour suprême d’Afrique du Sud qui ont reconnu la souveraineté du  Sahara occidental, le représentant sud-africain a condamné l’exploitation  illégale des ressources naturelles appartenant au peuple sahraoui.

Intervenant lors de ce débat, le représentant du Mozambique, Antonio  Gumende, a déploré le peu de progrès effectués sur la question du Sahara  Occidental qui, a-t-il rappelé, aurait dû permettre au peuple Sahraoui  d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination.

Le délégué de Trinité-et-Tobago, Vladimir Kurt Sean Budhu, a rappelé lors  de sa prise de parole la résolution 1514 de l’Assemblée générale qui a  reconnu le droit inaliénable à l’autodétermination et permis l’indépendance  de nombreux territoires en Afrique, aux Caraïbes et dans le Pacifique.

C’est en vertu de ces succès passés que le délégué a critiqué l’inertie  dans laquelle se retrouve actuellement le processus de décolonisation,  soutenant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à  l’indépendance.

Dix-sept territoires non autonomes demeurent à l’agenda du Comité spécial  de la décolonisation et bien peu de progrès ont été faits quant à la  reconnaissance de la légitimité politique de leur processus d’indépendance,  a-t-il fait remarquer.

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Algérie Poste: plus de 2.800 recrutements effectués à travers le pays en 2018

Wed, 10/10/2018 - 11:53

Plus de 2.800 recrutements ont été effectués par l’entreprise Algérie Poste à travers le pays durant l’année  2018, a affirmé, mardi la ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique.

Dans une conférence de presse animée au terme de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya d’Oum El Bouaghi, Mme Houda-Imane Feraoun a précisé que la majorité des recrutements qui ont eu lieu, durant cette année, a porté sur les agents de guichet et les facteurs.

Elle a également indiqué que depuis juillet 2017 à ce jour, il a été procédé à la titularisation de 4.500 sur 5.500 travailleurs recrutés dans le cadre du dispositif du pré-emploi.

Elle a également fait état de la signature de contrats de régularisation des 927 travailleurs restants à l’occasion de la journée internationale de la poste, célébrée ce 9 octobre. La cérémonie a donné lieu à Oum El Bouaghi à la remise par la ministre de contrats à durée indéterminée à 33 travailleurs.

« La titularisation de ces travailleurs améliorera les conditions de travail au sein d’Algérie Poste et ouvrira la voie à d’autres  recrutements », a-t-elle souligné.

Distribution de 5 millions de carte magnétiques Edahabia

Concernant la modernisation de cette entreprise, la ministre qui a souligné l’importance d’Algérie Poste pour l’économie nationale a assuré  que des efforts sont accomplis dans le domaine, dont la distribution de 5 millions de carte magnétiques « Edahabia » et l’ouverture « fin octobre  courant » d’un nouveau centre de fabrication de cartes magnétiques qui  assurera la fourniture de ces cartes en un temps plus court au profit des clients d’Algérie Poste dont le nombre excède les 20 millions.

Mme Feraoun a pris part, au début de sa visite, à une cérémonie organisée à la maison de la culture Nouar Boubaker, à l’occasion de la journée  internationale de la poste, avant de visiter l’agence commerciale d’Algérie  Télécom, la recette principale de la poste et le bureau de poste Houari Boumediene ayant fait l’objet de travaux de réaménagement.

Dans la commune d’Ain Beida, la ministre a inauguré un bureau de poste à la cité El Kahina et s’est enquis du projet de raccordement au réseau de fibre optique à Khenchela.

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Palestine occupée: multiplication des arrestations, notamment celles d’enfants

Wed, 10/10/2018 - 11:33

Au total, 378 Palestiniens issus de diverses régions du territoire Palestinien ont été arrêtés par les forces de l’occupation israélienne durant le mois de septembre écoulé. Parmi eux figurent 10 femmes et 52 enfants. 

Ces chiffres ont été rendus publics dans un rapport commun du Club des prisonniers Palestiniens, l’institution de soutien aux prisonniers et des droits de l’Homme « Addameer » ainsi que la Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers.

Parmi les Palestiniens arrêtés, 104 l’ont été à Al-Qods, 56 autres à Ramallah, 73 à Al-Khalil, 19 à Jénine, 29 à Beitlehem, 30 à Naplouse,13 à Toulkaram, 23 à Qalqilya, 5 à Tubas, 7 à Salfit, 3 à Areha et 16 dans la bande de Gaza.

Le nombre de détenus Palestiniens dans les prisons de l’occupant, a atteints 6000, au 31septembre dernier, dont 52 femmes et 200 enfants. Parmi eux figurent également 430 détenus administratifs, selon le rapport.

Depuis le début de 2018, les instituions des prisonniers ont fait état de la mort de deux jeunes Palestiniens lors de leur arrestation. Il s’agit de Yassin Al-Saradih d’Ariha, et de Mohammad Al-Rimawi de Ramallah.

Un précédent rapport des mêmes institutions, établis le 31 août dernier, faisait état de 484 Palestiniens arrêtés par les israélienne, parmio lesquels figurent 62 enfants et 18 femmes.

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