Written by Anna Flynn.
The EU strongly condemned Russia’s unprovoked attack on Ukraine on 24 February 2022. By July 2025, the civilian death toll in Ukraine had exceeded 13 800, according to the UN. Now, nearly four years later, the EU has provided €187.3 billion in support for Ukraine, and this response marks the Union’s largest civil protection operation to date.
EPRS notes that ‘the ongoing attack has reverberated beyond Ukraine’s borders, affecting food security, energy prices and inflation both in the EU and beyond’. The European Parliament labelled Russia’s war ‘the most outrageous act of aggression conducted by the political leadership of a given country in Europe since 1945.’ The EU’s response has been structured along three axes: political, economic and military support for Ukraine; isolation and containment of Russia; and enhancement of EU and EU neighbours’ resilience.
Parliament’s extraordinary meeting of 1 March 2022, at which it adopted a resolution unequivocally condemning Russia’s aggression and setting the direction for EU action, was one of the first international gatherings that Ukraine’s President, Volodymyr Zelenskyy, attended. Parliament’s President, Roberta Metsola, was the first EU leader to visit Kyiv, on 1 April 2022. In September 2025, Metsola officially opened a permanent European Parliament liaison office in Kyiv.
Since the start of the war, Parliament has dealt with multiple legislative files of paramount importance for Ukraine and adopted numerous non-legislative resolutions on aspects of EU support for the country; including several rounds of macro-financial assistance, the Act in support of ammunition production (ASAP); and the Ukraine Facility, which earmarks €50 billion for Ukraine’s reconstruction from 2024 to 2027.
Parliament has also unwaveringly supported Ukraine’s EU membership aspirations, advocating successfully in June 2022 for Ukraine to be granted candidate country status, and in December 2023 for Member States to start accession negotiations. During EU-Ukraine Parliamentary Association Committee meetings, Members and their Ukrainian counterparts have discussed parliamentary follow-up of Ukraine’s official accession request. Accession negotiations have not properly started due to lack of required unanimity in the Council. However, in April 2025, Parliament called for the acceleration of the screening process that would allow these discussions to begin.
Moreover, Parliament has used its powers to advocate a tougher policy of containment towards Russia. A huge discussion has centred around the possibility of the EU using immobilised Russian assets (of the Central Bank of Russia) to finance Ukraine’s reconstruction. This money has been frozen since the war began. The European Parliament has repeatedly called for the assets (amounting to around €300 billion) to be used. However, it is a divisive issue due to potential economic, legal, and reputational consequences. On 12 December 2025, the Council adopted a regulation indefinitely prohibiting the transfer of any of the assets.
On 19 December 2025, the European Council approved a €90 billion loan to support Ukraine in 2026 and 2027. Without this, Ukraine was expected to run out of funds in early 2026. Instead of using Russian assets, this loan is financed through EU borrowing secured on the ‘headroom’ in the EU’s budget.
Parliament also supports the EU’s sanctions against Russia. The Council recently adopted its 19th comprehensive package of sanctions, containing 69 additional listings. This constitutes companies now subject to asset freezes (that will also be ineligible for further disbursement of funds), as well as individuals who now face travel bans.
Parliament is therefore employing its budgetary, agenda-setting, external action and law-making powers to mobilise solid EU support for Ukraine’s defence against Russia’s aggression, and to ensure that the EU honours its pledges.
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Derrière la guerre des drones menée par la Russie en Ukraine se cache une réalité méconnue : le recours à une main-d'œuvre étrangère féminine, venue notamment d'Afrique subsaharienne. Recrutées via des programmes présentés comme des opportunités de formation et d'emploi, des centaines de jeunes Africaines se retrouvent intégrées, parfois à leur insu, au cœur de l'industrie militaire russe. Enquête et décryptage d'un phénomène à la croisée de l'économie de guerre, des migrations et de la désinformation géopolitique.
Alabuga, cœur industriel de la guerre des drones
À mesure que la guerre en Ukraine s'installe dans la durée, la Russie a dû adapter son appareil militaro-industriel. La zone économique spéciale d'Alabuga, située au Tatarstan, est devenue l'un des centres névralgiques de la production de drones de type Shahed-136, rebaptisés Geran-2. L'intensification des frappes aériennes russes, marquée par l'usage massif de drones, révèle une montée en cadence industrielle sans précédent, nécessitant une main-d'œuvre abondante et rapidement mobilisable.
Le programme Alabuga Start : une promesse de carrière aux contours flous
C'est dans ce contexte qu'émerge le programme Alabuga Start, présenté comme une initiative de formation et d'insertion professionnelle. Ciblant principalement de jeunes femmes âgées de 18 à 22 ans, issues de pays africains, le programme met en avant des salaires attractifs, un hébergement pris en charge et une expérience professionnelle en Russie. Toutefois, plusieurs enquêtes journalistiques et rapports d'experts montrent un décalage significatif entre la promesse initiale et la réalité des tâches confiées.
Des jeunes Africaines au cœur de l'industrie d'armement russe
Selon des estimations concordantes issues de médias internationaux et d'organisations de recherche, plusieurs centaines de jeunes femmes africaines auraient été recrutées pour travailler sur des chaînes de production liées à l'assemblage de drones. Officiellement affectées à des secteurs civils, certaines se retrouvent impliquées dans la fabrication d'équipements militaires, dans un cadre marqué par une forte opacité contractuelle et linguistique.
Pourquoi l'Afrique, pourquoi des femmes ? Une rationalité stratégique
Le choix de recruter en Afrique subsaharienne répond à une logique économique et géopolitique. Dans des régions frappées par le chômage des jeunes et la précarité, les offres russes apparaissent comme des opportunités de mobilité sociale. Le ciblage des femmes s'inscrit également dans une stratégie de contrôle de la main-d'œuvre, perçue comme plus docile et moins susceptible de contester les conditions de travail, selon plusieurs sources industrielles citées par la presse.
Une zone grise juridique et humaine
Le travail dans les usines d'Alabuga n'est pas sans risques. Le site a été visé par des attaques ukrainiennes, exposant les travailleuses à des dangers directs. Par ailleurs, la confiscation des passeports, la difficulté d'accès à une assistance consulaire et l'absence de transparence sur les contrats soulèvent des interrogations croissantes sur le respect des droits fondamentaux.
Entre désinformation et récits concurrents
Autour du phénomène, de nombreuses informations trompeuses circulent. Certaines exagèrent l'ampleur du recrutement, tandis que d'autres minimisent les risques encourus. Le fact-checking montre que si le phénomène est réel et documenté, il doit être analysé avec rigueur afin d'éviter à la fois l'alarmisme et la banalisation.
Une guerre qui déplace ses coûts humains
Le recours à une main-d'œuvre étrangère féminine pour soutenir l'effort de guerre illustre une évolution profonde des conflits contemporains. La production d'armes devient globale, les coûts humains sont externalisés et les lignes entre civil et militaire se brouillent. Pour les États africains, cette réalité pose des questions cruciales de protection des citoyens, de régulation des intermédiaires et de souveraineté informationnelle.
Le gouvernement a dressé un bilan chiffré de ses politiques publiques en faveur des personnes vivant avec un handicap, à l'occasion d'un point de presse tenu au ministère des Affaires sociales et de la Microfinance. La rencontre était animée par le Directeur de l'Inclusion et de la Solidarité, Boubacal Bani Yero.
Depuis 2016, le Bénin renforce l'inclusion des personnes handicapées avec une loi, des financements et un quota de 5 % lors de recrutements dans la Fonction publique. Ces avancées enregistrées reposent notamment sur la loi du 29 septembre 2017 portant protection et promotion des droits des personnes handicapées. « Ce texte constitue le socle garantissant leurs droits, leur dignité et leur insertion sociale et économique » , a indiqué Boubacal Bani Yero, Directeur de l'Inclusion et de la Solidarité.
Sur le plan des appuis concrets, le Directeur a cité une subvention globale de 100 millions de FCFA accordée aux établissements privés inclusifs. Il a également annoncé l'accompagnement de 264 entrepreneurs handicapés depuis 2024, dans le cadre des politiques d'autonomisation économique.
Le gouvernement a par ailleurs mis en place un programme spécifique de prise en charge des enfants autistes, ainsi que le Crédit Inclusion, un mécanisme dédié au financement des activités génératrices de revenus des personnes handicapées.
Dans le domaine social et éducatif, des bourses de 100.000 FCFA sont octroyées aux étudiants handicapés, accompagnées de bons de restauration. À cela s'ajoute l'application effective du quota de 5 % réservé aux personnes handicapées dans les concours directs de la fonction publique.
Inscrivant ces actions dans la vision sociale du président Patrice Talon, Bani Yero a appelé à une mobilisation collective. Il a invité les institutions publiques, la société civile et les partenaires techniques et financiers à renforcer leur engagement pour lever les barrières persistantes.
M. M.
Ils ont entre 18 et 35 ans. Ils viennent du Cameroun, du Kenya, d'Afrique du Sud, du Sénégal ou encore d'Afrique de l'Ouest. Beaucoup ont quitté leur pays avec une aspiration simple et universelle : travailler, subvenir aux besoins de leur famille, construire un avenir. Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, une réalité longtemps marginalisée s'impose : des centaines de jeunes Africains ont été recrutés pour combattre dans les rangs de l'armée russe. Derrière ces trajectoires individuelles se dessine un phénomène plus large, révélateur d'une nouvelle configuration géopolitique, où la guerre européenne puise ses ressources humaines bien au-delà de ses frontières.
Une jeunesse africaine en première ligne d'un conflit lointain
Selon des estimations communiquées par les autorités ukrainiennes et recoupées par plusieurs travaux de recherche, plus de 1 400 Africains originaires d'au moins 36 pays auraient combattu ou combattraient encore aux côtés des forces russes depuis 2022. Un chiffre probablement sous-évalué, tant l'opacité demeure sur l'ampleur réelle de ces engagements. Les profils présentent des similitudes frappantes : jeunes hommes issus de milieux urbains modestes, parfois diplômés, parfois déjà insérés dans la fonction publique ou les forces de sécurité, mais confrontés à la stagnation économique, au chômage structurel et à l'étroitesse des perspectives migratoires traditionnelles. Pour beaucoup, la Russie apparaît comme une nouvelle destination migratoire, perçue comme plus accessible que l'Europe occidentale.
Des offres civiles ambiguës, des contrats militaires contraignants
Le recrutement s'opère rarement de manière explicite. Des annonces circulent sur les réseaux sociaux ou via des intermédiaires locaux, proposant des emplois civils en Russie : sécurité, logistique, restauration, industrie. Les salaires annoncés — entre 1 500 et 3 000 dollars par mois — sont élevés au regard des standards des pays de départ. Hébergement, assurance et régularisation administrative sont souvent mis en avant.À l'arrivée, la réalité décrite par plusieurs enquêtes diverge fortement de ces promesses. Des recrues se voient proposer — ou imposer — des contrats rédigés uniquement en russe, sans traduction claire ni accompagnement juridique. Certaines sont intégrées à des unités militaires après une formation accélérée, avant d'être envoyées sur le front ukrainien, parfois dans des zones de combat de haute intensité. Cette zone grise entre volontariat, tromperie et contrainte interroge sur la nature réelle de ces engagements.
Une stratégie russe d'externalisation du coût humain
Cette dynamique ne relève pas du hasard. Selon une analyse publique de l'Institut français des relations internationales (IFRI), la Russie a mis en place une politique structurée de recrutement de combattants étrangers et de main-d'œuvre étrangère afin de soutenir son effort de guerre, tout en limitant l'impact politique et social des pertes humaines sur son propre territoire.
L'Afrique subsaharienne constitue, dans ce cadre, un vivier stratégique : population jeune, forte pression économique, désir d'émigration et large exposition aux plateformes numériques. À cela s'ajoute un discours russe valorisant une coopération « décoloniale » et un positionnement anti-occidental, qui masque difficilement une réalité plus pragmatique : celle d'une externalisation du risque et de la mortalité.
Des pertes invisibles, des familles sans réponses
Aucun chiffre officiel consolidé n'existe concernant le nombre de morts africains engagés dans l'armée russe. Des estimations évoquent plusieurs centaines de tués ou grièvement blessés depuis le début du conflit. Des images de prisonniers africains capturés par les forces ukrainiennes ont confirmé leur présence sur le terrain. Dans de nombreux pays africains, les familles restent sans informations officielles. Les disparitions sont rarement reconnues publiquement, et l'absence de communication alimente l'angoisse et le silence. Par crainte de la stigmatisation ou par manque de recours institutionnels, beaucoup préfèrent ne pas médiatiser leur situation.
Des réactions étatiques encore inégales
Le Kenya fait figure d'exception sur le continent. Les autorités y ont reconnu publiquement la présence de plusieurs centaines de ressortissants engagés aux côtés de l'armée russe. Des alertes officielles ont été émises contre les offres d'emploi frauduleuses, des réseaux de recrutement ont été démantelés et des discussions diplomatiques engagées. En Afrique du Sud, des enquêtes ont été ouvertes après la révélation de recrutements impliquant des réseaux politiques et associatifs. Ces réactions contrastent avec le silence observé dans de nombreux autres pays comme le Cameroun, souvent pris entre prudence diplomatique, capacités d'enquête limitées et priorités sécuritaires internes.
Une bataille de l'information en toile de fond
Parallèlement aux recrutements, la question de l'information est centrale. Les autorités russes ont systématiquement nié l'existence d'une politique ciblée de recrutement en Afrique, tout en multipliant les discours rassurants à destination des étudiants et travailleurs africains présents sur leur sol. Cette communication défensive, inhabituelle par son intensité, alimente paradoxalement les interrogations. La guerre en Ukraine se joue aussi sur le terrain narratif : celui de la légitimité, de l'image et de l'influence, notamment en Afrique.
Une guerre qui n'est pas la leur
Le recrutement de jeunes Africains par l'armée russe n'est ni marginal ni anecdotique. Il révèle la convergence entre précarité économique, désinformation numérique et logiques géopolitiques globales. Tant que ces pratiques resteront insuffisamment documentées et politiquement assumées, d'autres jeunes continueront de payer le prix d'un conflit qui n'est pas le leur.Derrière les chiffres et les discours stratégiques, ce sont des vies anonymes qui s'effacent, souvent sans reconnaissance officielle, loin d'un continent qu'ils n'avaient jamais envisagé de quitter ainsi.
Par KO
À l'approche des fêtes de fin d'année, le gouvernement a renouvelé son soutien aux familles de militaires décédés en mission commandée, à travers une opération de solidarité menée par le ministère de la Défense nationale.
Sous l'impulsion du ministre Alain Fortunet Nouatin, une tournée annuelle de distribution de kits alimentaires a été lancée au profit des veuves et orphelins des soldats tombés au service de la Nation.
Les dons comprennent notamment des sacs de riz et de maïs, des bidons d'huile, des pâtes alimentaires et du sucre. Ils visent à soulager les familles bénéficiaires et à leur permettre de célébrer les fêtes « dans la dignité », selon les autorités.
La cérémonie officielle s'est tenue le lundi 22 décembre 2025 au Premier Bataillon de transmission et de renseignement de soutien (BTRS), à Abomey-Calavi, en présence du conseiller technique aux affaires sociales du ministère, Franck Komahoué.
S'adressant aux enfants des militaires disparus, Franck Komahoué a tenu un message de reconnaissance et de mémoire. « Vos parents ne sont pas morts en vain. La Nation restera éternellement reconnaissante pour leur sacrifice », a-t-il déclaré.
Avant Abomey-Calavi et Cotonou, la délégation ministérielle avait déjà parcouru plusieurs garnisons du nord du Bénin, notamment à Djougou, Parakou et Natitingou, dans le cadre de la même opération.
Au-delà de l'aide alimentaire ponctuelle, l'Etat affirme inscrire son action dans la durée. Une loi spécifique encadre désormais la prise en charge des ayants droit des militaires décédés, avec un capital décès et divers avantages sociaux. Cette politique est complétée par des initiatives régulières, comme la distribution de kits scolaires à la rentrée et la délivrance de cartes d'assurance santé garantissant l'accès gratuit aux soins.
Pour le ministère de la Défense, ces actions traduisent la solidarité de la Nation envers ses soldats tombés et l'attention portée à l'avenir de leurs enfants.
M. M.
Le pipeline Niger-Bénin a été la cible d'une attaque le dimanche 21 décembre 2025. D'importants dégâts matériels ont été enregistrés sur l'infrastructure à la suite de cette attaque revendiquée par le Front patriotique pour la liberté et la justice (FPLJ).
L'oléoduc Niger-Bénin à nouveau saboté. Le Front patriotique pour la liberté et la justice y a perpétré une attaque le dimanche 21 décembre 2025. L'objectif visé est de paralyser l'exportation de brut, l'unique ressource financière stable de la junte au pouvoir à Niamey.
Ce nouveau sabotage sur le pipeline Niger-Bénin, long de 2 000 km, et considéré comme le plus grand d'Afrique, fait craindre une déstabilisation durable de l'économie nigérienne déjà fragilisée.
F. A. A.
Le ministère de l’Éducation nationale a validé de nouvelles dispositions visant à vérifier l’authenticité des certificats de scolarité des candidats libres. L’objectif est d’assainir les […]
L’article « Exclusion immédiate » : le ministère de l’Éducation avertit les candidats du BAC et BEM 2026 est apparu en premier sur .
Le président Patrice Talon a prononcé, ce mardi 23 décembre 2025, son dixième et dernier message sur l'état de la Nation. La déclaration a été faite devant les députés, à l'Assemblée nationale.
« Ce n'est pas sans émotion que je me tiens devant vous pour mon dernier message dans cette posture », déclaré le Chef de l'Etat Patrice Talon devant les députés.
65 ans après l'indépendance, le président de la République a estimé que le Bénin s'est consolidé. Selon le Chef de l'Etat,vl'unité nationale est renforcée. La coexistence entre les communautés est harmonieuse.
Patrice Talon a affirmé qu'aucune tension ethnique, religieuse ou sociale majeure ne menace le Bénin. Cela, malgré un environnement sécuritaire régional jugé difficile. Il a assuré que l'intégrité du territoire reste préservée, en dépit d'« agressions sécuritaires » dans certaines zones frontalières.
Abordant le développement, le président a évoqué une « mutation profonde » engagée depuis près de 10 ans. Sans dresser un bilan détaillé, il a affirmé que les conditions de vie se sont globalement améliorées.
Les perspectives, selon lui, sont « rassurantes et prometteuses ». La question centrale, a poursuivi le Chef de l'Etat dans son message à la Nation, est de savoir si le Bénin a trouvé la voie de son développement. À cette interrogation, il a répondu clairement : « oui ».
Patrice Talon a également insisté sur un « nouvel état d'esprit ». Un changement de mentalité qu'il attribue au courage politique. Celui qui a permis, selon lui, d'adopter des réformes autrefois jugées difficiles, voire impensables.
Sur le plan politique, le président a reconnu les limites des acquis de la Conférence nationale. Ils n'ont pas suffi, a-t-il dit, à garantir une gouvernance vertueuse et un développement durable.
Il a défendu les réformes du système partisan engagées depuis 2018. Elles visent, selon le Chef de l'Etat, à mettre la démocratie au service du développement et du bien-être des citoyens.
Le chef de l'Etat a salué les Forces de Défense et de Sécurité, les Institutions pour leur attachement aux valeurs républicaines, en référence aux événements du 7 décembre dernier.
Patrice Talon n'a pas manqué de faire ses adieux. « (...) Difficile de se quitter quand on s'aime, mais la grandeur voudrait qu'on le fasse (...) Je voudrais que, dans les rues de Cotonou, dans un bar ou dans un café chez un ami, je regarde le discours de mon successeur annonçant que les réformes ont continué et que le Bénin se porte encore mieux », a indiqué le Chef de l'Etat.
M.M.