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Tizenkettedik alkalommal jelent meg a MOL Magyarország és az Ökotárs Alapítvány összefogásával a MOL Zöldövezet Program, mely a közösségi használatú területek zöldítését támogatja. A pályázaton belül két kategória pályázható, lehetséges egyrészt közösségi funkciójú zöld területek létesítése és fejlesztése, másrészt társasházak udvarainak zöldítése. A kérelmek beérkezési határideje 2017. október 20. 16:00.
(B2) C’était une petite première dont ne sont pas peu fiers les Estoniens. A Tallinn, lors de l’informelle défense, les 28 ministres de l’UE ont été invités à jouer leur propre rôle pour ce qui est le premier exercice cyber, mené au niveau stratégique.
Le scénario : une opération militaire de l’UE attaquée
Du scénario de « UE CYBRID 2017 », B2 a eu quelques éléments (même si les Européens ne veulent pas s’étendre, histoire de préserver les susceptibilités du grand voisin russe). Un scénario conçu sur des évènements en cascade touchant une opération militaire de l’UE déployée en mer. Cette attaque se poursuit durant un certain temps. Tout d’abord, on apprend le crash d’un drone d’observation. Puis c’est une attaque cyber sur un serveur informatique de l’état-major militaire qui dégrade non seulement les capacités locales de réaction mais son commandement et les liaisons Bruxelles – terrain. Un deuxième drone crashe… puis les évènements s’accélèrent.
Un malware et des fausses informations
On découvre un ‘malware’, un logiciel malveillant, qui a été introduit dans les systèmes européens. Et enfin c’est la communication avec les navires déployés qui se perd. Dans le même temps, l’Union doit faire face à une offensive, via les médias sociaux, de désinformation, voire de déstabilisation, avec diffusion de fausses nouvelles. Il importe donc de réagir vite pour informer la population.
Les 28 doivent réagir, tablette à l’appui
Une réunion ministérielle est convoquée pour décider des mesures à prendre face. La question qui se pose aux Européens est : que faire ? comment communiquer ? Comme dans la réalité, les informations remontent du terrain, données en partie par les médias, et les ministres sont invités à donner leur position. Pour cela, chaque délégation est a été munie d’une tablette. Et, face à un questionnaire à choix multiples, qui défile sur un écran tactile, chaque ministre doit indiquer sa position. Le tout dans un temps limité. Car, comme dans la réalité, l’important en cas d’attaque cyber et hybride est de réagir vite… et de garder la tête froide. A chaque étape, le résultat de la décision s’affiche en temps quasi-réel, sous la direction de Jonatan Vseviov, le secrétaire permanent du ministère estonien de la Défense, qui joue le rôle du chef d’orchestre.
Associer le maximum d’acteurs
Hors des ministres, d’autres structures de l’UE sont impliquées : le Service diplomatique européen (SEAE), l’Agence européenne pour la sécurité des réseaux et de l’information (ENISA, basée à Heraklion en Grèce) et l’Agence européenne de défense (basée à Bruxelles), tout comme l’OTAN. Ce qui est à la fois un atout – bénéficier de l’avis des experts – mais complique aussi la donne de décision (comme dans la réalité).
Huiler les procédures
L’objectif de l’exercice est tout d’abord de « prendre conscience de la situation » comme l’explique un expert du dossier, puis d’« assurer la gestion des crises » comme la prise de position publique (NB : la communication stratégique) entre tous les États membres, en bref « huiler les procédures » pour arriver à une ligne directrice politique commune face à un cas de cyberattaque qui menace les structures militaires de l’Union européenne.
Les ministres se sont pris au jeu
Un peu sceptiques au départ, « les ministres se sont pris au jeu » en fait. Et, durant la bonne heure qu’a duré l’exercice (temps d’explication inclus), chacun des participants a été amené à réfléchir à la nécessité de prendre des décisions, rapides, stratégiques, en consultant à la fois sa capitale mais en arrivant surtout à une position commune, pour éviter de donner à « l’assaillant » la victoire ou le sentiment de la victoire.
Une différence d’appréciation au fil de l’exercice
Au début de l’exercice, lorsque les premières nouvelles sont arrivées, « tout le monde était presque d’accord pour avoir une communication aussi large que possible, factuelle sur les évènements » raconte à B2, le ministre belge de la Défense, Steven Vandeput. « Mais au fur et à mesure que tombaient les nouvelles, cela est devenu plus difficile, la plupart [des États] se fermaient ». Ce qui montre toute la difficulté de ce type d’attaque. « La défense aime bien apposer un « classified defence » sur tous ces documents pour empêcher toute information », précise un expert du dossier.
Des questions qui se posent
L’exercice a entraîné aussi quelques questions : à quel moment peut-on parler d’une attaque, d’un conflit, au sens international du terme ? Ce qui provoquerait la mise en place des procédures de solidarité (clause d’assistance mutuelle type article 42.7 au niveau de l’UE ou de défense collective article 5 pour l’OTAN). Les 28 ne sont pas automatiquement sur la même longueur d’onde, nous a confié un des participants.
Autres questions : De quels outils dispose (ou doit se doter) l’Union européenne pour faire face à de telles attaques ? Comment coopérer, de façon pratique, et politique avec l’OTAN, qui parait davantage « armée » pour faire face à des cyberattaques sur ses structures de défense ? « Au niveau de l’Otan, il y a des procédures. Au niveau de l’UE, c’est moins développé, il y a encore des progrès à faire » précise Steven Vandeput.
Le cyber ne connait pas de frontières
L’exercice montre que « différents problèmes ‘techniques’ peuvent se transformer rapidement en des questions nécessitant une orientation politique », a résumé ensuite le ministre estonien de la Défense Jüri Luik. « Le monde cybernétique et les menaces cybernétiques ne connaissent pas de limites nationales ou d’obstacles entre les organisations ».
Une communauté de réaction OTAN – UE
Il est donc « important d’effectuer ce type d’exercices conjoints, entre les États membres de l’Union européenne ainsi que l’UE et l’OTAN. Nous devons échanger des informations et avoir une compréhension commune, afin d’assurer une meilleure préparation pour faire face aux menaces cybernétiques ». NB : Une réplique de cet exercice devrait se tenir au niveau de l’OTAN en octobre, où l’Union européenne sera invitée.
(Nicolas Gros-Verheyde, à Tallinn)
Le souvenir d’il y a dix ans
Les Estoniens sont particulièrement sensibilisés aux attaques cyber à relents hybrides. Il y a quelques dix ans, le 27 avril 2007 exactement, la petite république balte subissait une attaque informatique d’ampleur (organisée depuis la Russie) qui a déstabilisé gravement son système bancaire. L’attaque s’est accompagnée de répliques plus ou moins importantes dans les mois suivants, accompagnées de diffusion de fausses informations sur une possible dévaluation de la monnaie estonienne qui ont mis l’Estonie dans une situation plus qu’inconfortable.
mis à jour à 16h45 avec des éléments plus détaillés sur le scénario, le jeu entre les ministres et les questions posées
US President Donald Trump shakes hands with Prime Minister Narendra Modi as they begin a meeting at the Oval Office of the White House in Washington. (Reuters)
Recently, the U.S. has reached out to India to help it stabilize the situation in Afghanistan. This mirrors the U.S.’ efforts to solicit China’s assistance in resolving the North Korean crisis. While these maneuvers acknowledge both India and China’s importance in their respective geographic areas, they simultaneously reduce both India and China’s core strategic interests in resolving these crises to continued beneficial trade relations with the U.S..
Threaten Friend And Foe AlikeThe U.S.’ appeal to both India and China alike is an indicator of accelerating multipolarity in the 21st century. After decades of frustration with North Korea, the U.S. has recently turned to China for help. The North Korean situation affects all Northeast Asian states, to include South Korea, Japan, and Russia. However, as the region’s emerging hegemon, China’s interests in resolving the crisis clearly must be taken into account by the U.S. as well.
To date, the U.S. has reduced China’s concern with resolving the North Korean dilemma to that of a potential nuclearized Korean Peninsula and a hypothetical collapsed North Korean state which would lead to a refugee crisis for China. Both of these concerns are certainly valid. However, they are subordinate to China’s primary security concern in having an intact North Korea as a buffer state against any perceived encroachment of U.S. forces, which led to China’s entrance into the first Korean War. Until this overall security interest is acknowledged by the U.S., either publicly or privately, there will be no resolution of the crisis.
Security considerations will outweigh economic ones for all countries, and China is no different in this respect. Therefore, U.S. sanctions against China, threats of further sanctions against Chinese entities suspected of enabling North Korea’s nuclear and missile programs, and threats of downgrading the U.S.-China relationship are all futile. These threats would have had much more teeth a generation ago when the U.S. economy was much stronger and more singularly indispensable to the global economy as a whole. As this is no longer the case, any reduction in U.S.-China trade would actually hurt the U.S. more, while accelerating China’s OBOR.
The Longest U.S. War Has No End In SightSimilarly, the U.S. has singled out India to help it in its efforts to bring stability to Afghanistan. Of course, India has always had an overriding security interest in Afghanistan as both South and Central Asia lie within its sphere of influence. However, like China, the U.S. has yet to make the case to India on how exactly it will benefit India’s security interests to assist the U.S.. Also, the U.S.-India trade relationship is being threatened by the U.S. and this is being used as a stick to get India to comply with U.S. wishes.
However, as with China, India is far from being a treaty ally of the U.S. and, as such, has no concrete incentive to follow the U.S. lead in resolving a regional crisis unless its own security interests are acknowledged and taken into account. With India, one interest of concern is surely the U.S.-Pakistan relationship. As India doesn’t already trust Pakistan due to its relationship with China, this mistrust is compounded by Indian uncertainty regarding the exact nature of U.S.-Pakistani ties with respect to terrorism.
A bad situation is made much worse by the fact that the U.S. is now actively seeking Indian and Pakistani help in Afghanistan. Luckily, the Doklam standoff is now resolved, otherwise it could have emerged as a bargaining chip as both China and India might have asked the U.S. which one it truly favored in the crisis as the price of assistance in the North Korean and Afghan theaters of concern respectively.
This Model Won’t Work On Iran Or Russia EitherIf this model is to be followed in the future, then the U.S. will continue to seek assistance from regional hegemons to help it resolve local crises. How will this play out in the Syria Crisis? Yes, Turkey, Iran, and Saudi Arabia are all powerful regional actors with various interests in resolving this particular crisis. However, unlike Turkey and Saudi Arabia, Iran is not a U.S. ally and so therefore will ask the U.S. what concrete benefits will accrue to it for helping the U.S. to resolve this particular crisis. Unfortunately, the U.S. has already shot itself in the foot with sanctions against Iran despite its acknowledgement that Iran is still in compliance with the Iran nuclear deal.
Finally, after so many other crises, there is still the Ukraine Crisis. There is no other regional hegemon the U.S. can deal with to resolve this situation other than Russia. Recent U.S. veto-proof sanctions against Russia, combined with recent talk of arming Ukraine with offensive weaponry, severely undermine its incentive to help resolve this crisis, to say the least. Yet again, decreased economic ties with the U.S. pale in comparison to core Russian security concerns such as NATO expansion.
This particular raft of sanctions also further reduce the incentives for the above Chinese, Indian, and Iranian assistance as they explicitly target global firms looking to benefit from Russia’s oil and gas sector. Additionally, the overall situation is worsened as Russia itself is a key player in the North Korean Crisis, Afghanistan, and the Syrian Crisis and now has absolutely zero interest in helping the U.S. realize its own objectives in these various theaters. Summarily, as long as the U.S. keeps subordinating key regional states’ core security interests to their economic ones, its strategy to resolve various regional crises is doomed to ultimate failure.
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Le Rafale reste bien dans la compétition pour le F-16 Belge (photo : un Rafale engagé dans l’opération Chammal / crédit : DICOD / EMA)
(B2) La ministre française des Armées, Florence Parly, l’a confirmé à Tallinn, en marge de la réunion informelle des ministres de la défense de l’UE (en répondant à une question de notre collègue de l’AFP) : « le gouvernement français fera bien une proposition à la Belgique pour le renouvellement de sa flotte d’avions de combat. » Elle semble démentir ainsi une information donnée par la Libre Belgique qui indiquait que Dassault avait décidé de ne pas déposer d’offre pour le remplaçant du F-16 Belge.
Une offre de gouvernement à gouvernement
De fait, le démenti n’est que partiel car comme l’écrit notre confrère Jean Do Merchet dans Secret Défense, la France se retire bien de l’appel d’offres, jugé trop favorable au F-35 américain. Mais elle va déposer une offre « de gouvernement à gouvernement » (un peu comme celui conclu avec l’Inde), offrant non pas le Rafale mais le Rafale + (la version améliorée du Rafale existant), avec une proposition industrielle. Cet accord comprendra « un volet de compensations industrielles (offset) et de coopération militaire étroite dans le cadre de l’Europe de la Défense ».
Un partenariat allant au-delà des équipements
L’ambition française est, en effet, comme l’a expliqué Florence Parly, la mise en place d’un « partenariat approfondi » entre nos deux pays. Ce partenariat structurant comprendrait non seulement la fourniture de l’avion de combat Rafale, mais aussi une « coopération approfondie entre nos deux armées de l’air dans les domaines opérationnels, de formation et de soutien, ainsi qu’une coopération industrielle et technique impliquant des entreprises des deux pays » indique le communiqué de la ministre des armées. Un partenariat qui irait donc « bien au-delà des seuls équipements militaires [et] consoliderait la relation ancienne et profonde » entre les deux pays, et contribuerait « au renforcement de l’Europe de la Défense et de son autonomie stratégique, à une période où celle-ci est plus que jamais nécessaire ».
Deux compétiteurs seulement
Boeing et Saab (Gripen) ayant déjà jeté le gant, il ne restera donc que plus deux avions en lice pour la première phase de l’appel d’offres de la Belgique (qui se termine ce soir) : le F-35 américain (qui a la préférence de l’armée de l’air belge) et l’Eurofighter/Typhoon (défendu par les Britanniques).
Des Belges interloqués
Interrogé par B2, en marge de la réunion, le ministre belge de la Défense, Steven Vandeput, s’est retranché derrière cette procédure : « On ne peut pas parler d’une procédure dont la première phase se termine ce soir, avant que cette première phase soit terminée » a-t-il indiqué, visiblement interloqué par cette position française intempestive et publique. Il n’a pas voulu d’autres détails se contentant de dire qu’il avait « vu et discuté avec ma collègue française ».
(Mis à jour) Vendredi, revenu à Bruxelles, il a été un peu plus loquace sur les ondes de Radio 1 (chaine flamande). Tout d’abord, il a confirmé que la France n’a pas répondu formellement à l’appel d’offres pour le remplacement des F-16, comme le raconte la RTBF. Donc Paris est hors jeu pour celui-ci. Mais le gouvernement français a bien fait une proposition directe à la Belgique. « Nous devons d’abord examiner le statut juridique de cette proposition » a-t-il expliqué.
Commentaire : la France tente là un « coup » politique et économique. La compétition publique exposait le Rafale à ne pas sortir gagnant d’un appel d’offres, qu’on jure « pipé » à Paris (mais aussi à Stockholm). En proposant de passer outre, dans un accord qui pourrait entraîner davantage de retombées économiques pour la Belgique, notamment en Wallonie, Paris tente de rebattre les cartes, de renverser la table de jeu, en amenant les industriels de son côté, et certains responsables politiques, en mettant en avant la construction de l’Europe de la défense (à laquelle sont attachés plusieurs partenaires de la coalition au pouvoir, notamment le Mouvement réformateur). Au passage, il pourrait ainsi introduire un ‘loup’ linguistique dans la bataille : quelle région bénéficiera réellement des accords passés. La question du ‘retour sur investissement’ du F-35 pour les acteurs économiques reste, en effet, sujette à interrogation, tout comme l’est le financement d’un avion.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Mis à jour 7.9 et 8.9, avec la réaction du ministre belge (V2 et V4), le communiqué officiel français (V3), un commentaire plus détaillé (V4 et V5), et changement de titre (V5).