You are here

Feed aggregator

Hétköznapok - Pápa, 2007. november

Air Base Blog - Fri, 20/11/2015 - 08:27

2007 novemberének egyik hideg, de verőfényes napján az MH Pápa Bázisrepülőtéren kaptam betekintést a C-17-esek fogadásának előkészítését célzó munkákba. A bázistúra szünetében éppen egy Mi-8-ast indítottak. A helikopter nem ment messzire, a torony előtt hajtottak végre vele egy rövid repülést. 

A gép a hangártól a futópályával párhuzamos gurulóút felé tart. Jól látszik, hogy a forgószárnyak forgássíkja a helikopter előre haladása közben előredől.

Függés a toronnyal egy magasságban.

A délelőtti nap végigsúrolja a Mi-8-ast.

A helikopter helyben forogva éppen hátat fordít a toronynak.

Leszállás után a hangárhoz gurul a Minyó.

A pápai műszakiak már ott is vannak a gépnél. A hajtóművek járnak, de már akasztják a vontatórudat, hogy a gép mihamarabb visszakerülhessen a hangárba.

Életkép a pápai hangár előtt traktorral, MI-8-assal és műszakiakkal.

A légi tűzoltáshoz nélkülözhetetlen Bambi Bucket összecsukott állapotban, felakasztva lóg a hangár oldalához tolva. 

A hangárban egy másik Mi-8-as is pihen, a kutató-mentő szolgálat gépe.

A 6220-as is visszakerült a hangárba.

* * *

Fotó: Szórád Tamás


Categories: Biztonságpolitika

Zuzana 2

Military-Today.com - Fri, 20/11/2015 - 00:55

Slovak Zuzana 2 Self-Propelled Howitzer
Categories: Defence`s Feeds

Terrorisme: la Belgique est-elle "à niveau"?

Coulisses de Bruxelles - Thu, 19/11/2015 - 22:44

La Belgique ayant manifestement servi de base arrière aux terroristes responsables des attentats de Paris, le pays est pointé du doigt par des anciens des services français et certains médias hexagonaux. Ainsi, Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement de sécurité à la DGSE (services de renseignement extérieurs) a affirmé que « la Belgique n’était pas à niveau » : « soit personne n’a rien vu, et c’est un gros souci ; soit on a vu des trucs et on ne les a pas compris, ce qui est aussi un problème ; soit on a vu des trucs et malgré tout l’équipe a pu passer à l’action ». Bref, les services belges sont accusés soit d’incompétence, soit de complicité… Pour en avoir le cœur net, le « comité R », un organe indépendant chargé de contrôler les services de renseignements et présidé par un procureur fédéral, Guy Rapaille, a décidé d’ouvrir une enquête Même s’il reste « prudent », Koens Geens, le ministre de la justice a « le sentiment qu’aucun service de sécurité, pas même l’américain, ne savait que (ces attaques) allaient arriver«. Brice de Ruyver, 61 ans, professeur de droit pénal et de criminologie à l’Université de Gand, conseiller chargé de la sécurité du premier ministre belge Guy Verhofstadt entre 2000 et 2008, répond à ces critiques. Il est considéré comme l’un des meilleurs connaisseurs belge des questions de sécurité et de lutte contre la criminalité organisée.

Les reproches français sont-ils fondés?

L’enquête lancée par le Comité R est indispensable, mais, pour l’instant, il n’y a pas le moindre élément qui permette de penser que nos services n’aient pas bien fonctionné. En tous les cas, si nos services avaient été en possession de renseignements, je suis absolument convaincu qu’ils les auraient immédiatement communiqué aux Français vu les liens extrêmement étroits qui existent entre les services de nos deux pays. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’est pas possible qu’ils n’aient pas été au courant de ce qui se passait dans certains groupuscules opérant à Molenbeek.

La Belgique n’aurait donc aucun intérêt à dissimuler des renseignements à la France ?

Absolument pas. Nous sommes un petit pays très dépendant de l’aide de nos voisins et des renseignements qu’ils possèdent. Nos services ne sont pas comparables en nombre et en moyens avec les leurs et nous avons besoin des renseignements qu’ils nous envoient. Nous n’avons pas d’autre choix que d’être très coopératif afin d’être bien renseigné pour prévenir les menaces, c’est aussi simple que ça.

Certains affirment que la Belgique aurait passé des accords avec certains groupes extrémistes : on ne vous cherche pas noise, mais vous ne commettez pas d’attentats sur place…

Si cela était avéré, ce serait la perfidie absolue ! Je connais certains responsables des renseignements et ce sont des fonctionnaires de grande qualité : je peux vous assurer qu’ils ne prendraient jamais des décisions de cette nature.

La coopération avec la France est-elle de même intensité qu’avec l’Allemagne ou les Pays-Bas ?

Il y a toujours eu des liens beaucoup plus fort avec les Français. Prenons le trafic de drogue : les Néerlandais sont beaucoup plus compréhensifs dans ce domaine et on s’est heurté à des refus, pas toujours explicites, de coopération pour démanteler des réseaux. Pas avec la France. Et nous menons des opérations anti-terroristes conjointes régulièrement.

Comment expliquez-vous que la Belgique soit épargnée par les attentats, en dehors de la fusillade du musée juif de Bruxelles, alors que sa capitale accueille des institutions internationales qui sont autant des cibles potentielles ?

Jusqu’à maintenant, nous avons toujours été capable de maitriser et de démanteler les réseaux avant qu’ils puissent agir ici ou à l’étranger, si je mets de côté les attentats de Paris. En dépit du fait que nos services de renseignement ne soient pas très fournis, entre 600 et 700 personnes, ils sont très bien organisés. On a beaucoup investi pendant le mandat de Guy Verhofstadt dans la sécurité, surtout après les attentats du 11/9. Avant, il est vrai que notre service de renseignements a été un peu négligé : mais nous avons remanié tout cela et modernisé nos moyens. En particulier, on a créé l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace, l’OCAM, qui est le carrefour de tous les renseignements en possession des services chargés de la sécurité. Nous avons aussi beaucoup investi dans le parquet fédéral. C’est pour ça qu’on a toujours réussi à être là au moment où il a fallu être là.

Certains quartiers, comme à Molenbeek, à Bruxelles, semblent échapper à tout contrôle…

Nous avons certes des quartiers problématiques à Bruxelles ou dans d’autres grandes villes belges, mais vous noterez que nous n’avons jamais eu des émeutes de l’ampleur de celles qui ont eu lieu dans les banlieues françaises, comme en 2005. Il y a en réalité peu de quartiers où l’on peut dire que la police a perdu le contrôle, ce qui n’est pas le cas de pays qui nous entourent, comme la France, la Grande-Bretagne ou les Pays-Bas. La réforme des polices que nous avons faite il y a quinze ans, notamment en mettant en place une police de proximité bien implantée dans les communes, a donné des résultats. Mais il est vrai que dans certains endroits, on a des problèmes sérieux, notamment là où il y a des problèmes socio-économiques graves comme à Molenbeek où le chômage atteint 35 % de la population ou encore à Anderlecht. Dans certains quartiers, je dis bien quartier et pas ville, l’économie illicite a pris les choses en main : les jeunes sont entrainés dans un système de « quick win », trafic de drogue, trafic d’armes, trafic de voitures où l’on peut gagner beaucoup plus d’argent que si l’on fait un travail mal rémunéré.

Avez-vous le même problème qu’en France d’Imam salafistes payés par les monarchies pétrolières ?

Tout à fait. Mais ces dernières années, les Imams modérés ont entamé une résistance contre ces Imams radicaux et les autorités publiques sont devenues plus dures à leur égard, car nous avons réalisé qu’ils étaient dangereux. On ne les laisse plus s’installer en Belgique et la vie de ceux qui y résident déjà est devenue beaucoup plus difficile.

Pourquoi la Belgique est-elle le pays qui fournit le plus de combattants à Daesh proportionnellement à sa population ?

On a laissé trop longtemps agir des groupes comme Charia4Belgium. Mais il y a aussi une explication plus triviale : les liens entre les jeunes radicalisés sont facilités par la taille du pays. Dans un espace restreint, il est plus facile de se rencontrer, de mettre en contact des groupes radicalisés et d’organiser leur départ via des agents recruteurs. Cela peut aller très vite. Les autorités, mais aussi les parents, ont mis du temps à réaliser ce qui se passait. En outre, on n’avait pas les moyens légaux de réagir : ce sont des majeurs libres de partir… Désormais, on peut saisir préventivement leur passeport, mais dans un Etat de droit on doit respecter les libertés.

La France vient de déclarer l’Etat d’urgence : cela vous paraît-il nécessaire pour lutter contre le terrorisme ?

J’espère que non, même si on peut comprendre que le gouvernement français ait réagi de cette façon après les attentats épouvantables de vendredi. Il faut à tout prix éviter de s’inscrire dans la logique des terroristes qui veulent démanteler l’Etat de droit et la démocratie. Or l’Etat d’urgence est un état exceptionnel qui est anormal pour une démocratie. D’ailleurs en Belgique, nous n’avons pas d’équivalent de l’Etat d’urgence.

Le rétablissement des frontières intérieures à l’espace Schengen est-il une réponse adaptée au terrorisme ?

Au début des années 90, je m’étais intéressé aux bandes du nord de la France qui venaient commettre des crimes en Belgique. J’avais pu constaté qu’il y avait 35 points de passage rien qu’entre la France et la Belgique : comment voulez-vous tous les contrôler de façon permanente ? … Je ne vois vraiment pas comment on pourrait contrôler efficacement des frontières terrestres : personne n’y est jamais arrivé. Surtout, les conséquences économiques seraient terribles. Il ne faut pas oublier qu’on a créé Schengen pour des raisons économiques afin de faciliter la circulation des hommes et des marchandises entre les pays. Les pertes dues aux heures passées lors du passage des frontières intérieures étaient énormes. Nos économies sont très dépendantes de cette fluidité du trafic. Surtout, le repli sur soit serait catastrophique : ce serait un cadeau pour la criminalité organisée et pour le terrorisme international qui ont toujours ignoré les frontières. Si les services de police et de renseignement et la justice, qui sont encore très nationalistes, se limitent à nouveau à leur espace national, on leur fera un sacré cadeau !

N.B.: Interview (version longue) parue dans Libération du 18 novembre

Categories: Union européenne

Security Politics

Kings of War - Thu, 19/11/2015 - 22:35

Our contemporary political compact is premised on jobs and growth.

It’s the economy, stupid.. as Clinton so aptly put it.

And to be get elected parties need to be convincing on (and then deliver to get re-elected) economic prosperity, opportunities for future generations to get in on this prosperity, and the sorts of economic safety nets to encourage risk taking entrepreneurialism and yet to disincentivise idleness and work avoidance.

This was a tried and tested model that saw switches in the government of the time dependent largely on how successful they were in delivering jobs and prosperity, selling a vision and maintaining party unity. Such a focus has narrowed the pool of people coming into politics. They no longer needed to be former soldiers, or people with substantial experience in industry, the unions or other areas outside of narrow-band economic politics. It was said of Major, and Blair that they were the first Prime Ministers without direct experience of a war – the inference being that this sort of experience is vital for governing a state. Coupled with this was the European Union that had single-handedly delivered an unprecedented period of peace in Western Europe and relative economic prosperity and successfully sold (and kept selling) a vision of social and economic liberalism that was attractive to a wider set of European nation states. The EU was and is a technocratic set of organisations , geared to the business of developing and deepening a complex single market across many states: a primarily economic activity. So,in that frame the free movement of people makes perfect sense. And that the vast majority of European states soft pedaled their security and intelligence spend looked unproblematic: the capable states would keep their spending up, and the American umbrella would deliver a lot of the rest.

Only the twin problems of a refugee crisis bringing tens of thousands of people from an active war zone into societies focussed only, or mostly on jobs and growth, and the problems of attacks on the West are not economic problems. They are not – in the main – economic problems. Although the economic aspects of these problems are – in turn – security problems, or will quickly become so. So, the Generation X of special advisors and their political masters have a problem that they are ill-equipped to understand let alone deal with. The SDSR, which is now imminent, will be the first major test of this government’s ability to demonstrate that they understand the contemporary security environment. The SDSR rumour mill suggests that the government might have understood enough to increase some elements of the security budget, but the devil will be in the many details. (Another post will be forthcoming when it’s published). But the balance of politics is shifting. It is about the economy. It is also about jobs and growth. But the political class has successfully ballsed that up, over the last 7 or so years. And so for several reasons the politics is shifting to it being mostly about security.

As a instinctive europhile, it is with sadness to say that the European project is not currently fit for purpose following this shift. It is with slightly less surprise that we can currently observe that the political and special advisor class are not fit for purpose either. And as for the Labour Party… well.. if they don’t get with the shift pretty quickly they’ll be electoral toast. The hoohah today about the Shadow Chancellor and ‘that alleged leaflet’ makes the point better than a 1000word essay ever could.

Rapid adaptation is required. Politics has gone Darwinian and the electorate will turn unforgiving very soon.

Categories: Defence`s Feeds

Point de situation au 19 novembre 2015

Depuis vendredi 13 novembre 2015, l’armée est mobilisée pour protéger les Français. Immédiatement après les attentats, les militaires ont renforcé les dispositifs sécuritaires des forces de sécurité intérieures (FSI). Dans la nuit du 13 novembre, 1500 militaires ont ainsi été engagés - en appui des FSI, pour sécuriser les sites frappés par les terroristes.
Categories: Défense

Maritime Security Conference

EDA News - Thu, 19/11/2015 - 17:28

A high level conference to discuss maritime security issues explored challenges arising from the European Union’s Maritime Security Strategy (EUMSS) and its associated Action Plan. The benefits and opportunities for further cooperation also provoked much discussion between the stakeholders and national subject experts who attended.

The Maritime Security Conference, conducted by the Ministry of Defence of the Republic of Cyprus and the European Defence Agency (EDA), in the framework of the Luxembourg Presidency of the EU Council, was held in Cyprus from 11-13 November.

The need for a rapid and coherent EU response to the migrant crisis brought added emphasis to the discussions – only reinforced by the symbolism of hosting the event in a Mediterranean venue. Furthermore, the focus of the topics addressed, such as implementation of the EUMSS, the protection of strategic maritime infrastructure and sea-lines of communication, and the protection and development of ocean wealth, were of high interest to attendees.

“For the EDA, the EUMSS was the platform to plug-in its ongoing activities and, where appropriate, to adapt existing initiatives or develop new ones. In the revised Capability Development Plan, ‘Maritime Patrolling and Escorting’ and ‘Maritime Surveillance’ are two priority actions,” said Jorge Domecq, Chief Executive of the European Defence Agency, who was one of the key speakers at the conference and a participant in a panel discussion on the EU Maritime Security Strategy.

Peter Round, EDA Capability, Armaments and Technology Director, moderated three panel talks and chaired a round table discussion in which high level stakeholders shared their maritime security challenges and opportunities. “European prosperity, like any economic centre in our global economy, is based on successful exploitation of the sea and, at times, the ability to exert control through the use of force. A reduction in our level of ambition from Open Seas to the Littoral could bring about ‘sea blindness’, shrinking Europe’s sea-going vision to what could be termed a ‘coast guard function’. I’d far rather see us aspire to a ‘sea guard function’ to ensure our ongoing freedom of manoeuvre on the High Seas – i.e.: Sea Power,” he said. 

Additionally, the conference included a session dedicated to research and technological aspects of the EUMSS which encompassed the local academic and research communities. 

 

More information: 
Categories: Defence`s Feeds

Russia warns Turkey and Qatar

Pravda.ru / Russia - Thu, 19/11/2015 - 16:07
In 1999, Putin promised to find and destroy terrorists even in their toilets. All of those Chechen warlords were indeed destroyed. Russia's recent missile attacks from strategic bombers and a submarine came as a warning sign for the countries that support terrorists. Qatar is one of the organizers of the terrorist act over the Sinai
Categories: Russia & CIS

Javul a szlovén-horvát-magyar viszony

Eurológus - Thu, 19/11/2015 - 15:11
A szlovén nagykövet megköszönte a magyar államtitkárnak, hogy segítjük őket a határaik ellenőrzésében.

Párizs, Berlin és Bécs kitart a kvóták mellett

Eurológus - Thu, 19/11/2015 - 12:50
Miközben a magyar kormány a terrorveszélyre hivatkozva perel ellene, a francia fogadja a menedékkérőket, akik szerintük épp a terror elől futnak.

Entendiendo el miedo al TTIP

Real Instituto Elcano - Thu, 19/11/2015 - 12:48
Opinión - 19/11/2015
Federico Steinberg
El comercio internacional nunca había levantado tantas pasiones como ahora. Las negociaciones del Acuerdo Transatlántico de Comercio e Inversiones (TTIP) han generado un interés inusitado y sus detractores parecen estar ganando la batalla de la opinión pública.

Horizon 2020: a 2016-2017-es felhívások

Kultúrpont - Thu, 19/11/2015 - 11:36
Megjelent a Horizon 2020 program keretében meghirdetett pályázat Európa megértése – az európai közterületek és kulturális terek népszerűsítése címmel.
Categories: Pályázatok

Linkshändigkeit kein Problem?!

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 19/11/2015 - 11:09
Die Folgen der Umerziehung in der Händigkeit war Thema einer Expertendiskussion, zu der am 19. November 2015 die Hanns-Seidel-Stiftung in Kooperation mit dem Initiativkreis Kultur, Wissenschaft, Wirtschaft, Politik e.V. und der Ersten deutschen Beratungsstelle für Linkshänder und umgeschulte Linkshänder e.V. Experten eingeladen hatte.

Gegenwärtige Herausforderungen für Europa

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 19/11/2015 - 10:49
Derzeit sieht sich Europa mit etlichen, in ihrer Genese und Natur unterschiedlichen Konflikten konfrontiert – Russlands Annexion der Krim, die Krisenherde im Mittleren Osten oder die Vielzahl an Flüchtlingen, die täglich Europa erreicht. Um diese diffusen Herausforderungen zu erörtern, lud die Hanns-Seidel-Stiftung zur Expertendiskussion.

Für Westafrika ein Fremdwort?: Verfassungsgerichtsbarkeit

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 19/11/2015 - 10:10
„Jedes (menschliche) Leben ist wertvoll. Zwar kann ein Leben vor dem anderen entstehen, aber dieses Leben ist deswegen nicht "älter", nicht wertvoller als das nachfolgende. Kein Leben steht höher als ein anderes.”

Filière du lait : la banque de la CNMA à la rescousse des petits éleveurs

Algérie 360 - Thu, 19/11/2015 - 09:26

La filière lait en Algérie vit-elle une crise profonde ? Existe-t-il réellement un risque de rupture de stock au niveau de certaines laiteries ? C’est à ces questions et tant d’autres que le conseiller du ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Cherif Amari a répondu lors de son passage, hier, sur les ondes de la chaîne III de la Radio algérienne.

D’amblée, l’hôte de la Radio algérienne a assuré que le département de Sid Ahmed Ferroukhi met les bouchées doubles afin de booster la filière, qui constitue un segment important du développement économique du pays.
«On est dans une démarche de construction structurelle, de vision, et de stratégie 2019-2020 », a assuré l’intervenant. Entre autres, à peine quelques jours après que le ministre du secteur ait, annoncé la révision à la hausse de 4 dinars pour le litre du prix de cession du lait cru auprès des laiteries en guise de soutien aux éleveurs, qui est passé de 45 DA à 50 DA, en dépit de la dégringolade des prix du pétrole, l’hôte de la radio chaîne III a assuré que la démarche s’inscrit dans le processus de dialogue lancé par le ministre du secteur.
La mesure a été prise en réponse à l’urgence de la situation des éleveurs, qui font face depuis plusieurs mois à des contraintes liées à l’accès aux aliments de bétail et aux lenteurs enregistrées dans le paiement des primes de soutien aux producteurs du lait cru. De ce fait, le gouvernement va dégager une enveloppe financière de plus de 200 milliards DA sur les cinq prochaines années pour relancer la filière lait. En gros, pour le conseiller du ministère de l’Agriculture, l’État a pris ces décisions en vue de donner «des éléments de réponses pour développer cette filière et lui donner de l’ambition». S’agissant de l’aliment de bétail, qui constitue la question cruciale du développement de la filière, l’intervenant indiqué que le gouvernement travaille sur la question en essayant de se pencher davantage sur l’amélioration et le développement de l’offre fourragère. En termes plus clairs, il a précisé qu’il faut donner des réponses sur la question du foncier. « Nous sommes dans une démarche graduelle, au bout de 2019, pour essayer de développer les cultures fourragères et d’améliorer la production et mettre en places des systèmes d’élevages intensives, à travers des fermes modernes », a-t-il encore rajouté. Ces mesures permettront, selon M. Amari de réduire significativement l’importation de la poudre de lait.
«Notre ambitions est d’arriver dans les cinq prochaines années à 0% d’utilisation de la poudre de lait importée pour la production des produits dérivés (aux prix libres) et d’augmenter la part du marché du lait cru estimée actuellement à 30% », a garanti l’hôte de la radio algérienne, en tablant sur les grandes potentialités dont recèle l’Algérie. Dans un autre sillage, il dira que la stratégie du ministère de l’Agriculture pour booster la filière lait repose essentiellement sur la création et le renforcement des grandes fermes.
Cependant, pour lui, les petits éleveurs sont pris en considération.
Selon le conseiller de M. Sid Ahmed Ferroukhi, la filière lait est constituée par de petits éleveurs, (environs 50 000 qui exercent dans des zones de montagne), ce qui représente, estime-t-il, un handicap pour son essor. Afin de développer la production du lait et réduire les importations de ce produit, les autorités préconisent le développement d’un segment de grands éleveurs. Quant aux élevages de petites tailles, ils ne seront pas abandonnés. Bien au contraire, ils seront «accompagner par des mesures d’encadrement et de mise à niveau», rassure l’invité de la Chaîne III. Parmi ces mesures, il cite la mise en place de la banque de la CNMA destinée prioritairement pour le maintien et le développement des petits éleveurs. Il y aura, entre autres, de grandes fermes, qui seront développés dans le cadre de partenariats avec des étrangers ou des privés algériens. Il a assuré, aussi, que de grands professionnels du lait, vont investir dans el secteur du lait.
Lamia Boufassa

Categories: Afrique

Pages