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Pressemitteilung - Die EU muss Ängste überwinden und den Schengen-Raum schützen

Europäisches Parlament (Nachrichten) - Tue, 02/02/2016 - 19:54
Plenartagung : Die EU muss ihre lähmenden Ängste und Spaltungen überwinden und die Herausforderungen der Flüchtlingskrise endlich anpacken, sagten viele Abgeordnete in der Plenardebatte mit der EU-Kommission und der niederländischen Ratspräsidentschaft am Dienstag. Sie unterstrichen, dass ein wirksamer Schutz der Außengrenzen der EU von entscheidender Bedeutung für die Aufrechterhaltung des Schengen-Raums für Reisen ohne Passkontrollen ist.

Quelle : © Europäische Union, 2016 - EP
Categories: Europäische Union

La formation au Bénin pour sensibiliser le sauvetage au combat

Aumilitaire.com - Tue, 02/02/2016 - 19:46
Le Centre médical interarmées (CMIA) de Dakar a organisé, en janvier, une sensibilisation au sauvetage au combat de niveau 1 à Cotonou, au Bénin. Des infi
Categories: Défense

Embarquement reussi à bord du Pluton pour des élèves

Aumilitaire.com - Tue, 02/02/2016 - 19:42
Le 25 janvier 2016, cinq élèves de terminale BAC PRO des lycées de Besançon (Doubs) et de Castres (Tarn) ont embarqué à bord du bâtiment base de
Categories: Défense

Le populisme outre Rhin : l’AFD. Esquisse d’une analyse applicable à d’autres mouvements ?

EU-Logos Blog - Tue, 02/02/2016 - 19:41

– L’AfD, en tant que populisme, a du mal à s’implanter dans un environnement où il y a un leader (Merkel), ce qui correspond à la théorisation du populisme qui prévoit un leader fort (Orban, Wilders, Le Pen, Farage tout comme jadis Perón en Argentine)

– L’AfD est venu profiter du blanc laissé par les partis traditionnels quant à des sujets qui ne sont pas discutés

– La base électorale de l’AfD (comme celle de Pegida d’ailleurs) fait le grand écart entre les déçus des autres partis, les anti-systèmes), mais aussi les extrêmes xénophobes et autoritaires (gauche et droite confondues)

– Il y a au sein d’un parti comme l’AfD, et c’est la suite logique du dernier point, une difficulté à contrôler le fil rouge de la trajectoire idéologique du parti. Bernd Lucke, créateur déchu, en est l’exemple. « Au final, Lucke n’aura fait que mettre sur pied une plate-forme d’extrême-droite, bateau qu’il aura délaissé une fois qu’il en aura aperçu la dérive »

– L’Allemagne est un cas édifiant car son populisme traduit la frustration d’un patriotisme bridé par la mémoire qui tente de ne pas parler de concepts comme la nation, le peuple et la culture allemande. D’où, mécaniquement les slogans de l’AfD (« Mut zur Wahrheit »: Le courage de dire la vérité) et Pegida (« Wir sind das Volk »: Nous sommes le peuple) – Toute la subtilité est dans ce qu’ils entendent par la « vérité » et le « peuple », évidemment… ce qui nous ramène au deuxième point car ces thèmes ne sont pas abordés.

Pierre-Adrien Hanania


Classé dans:Citoyenneté européenne, Dignité humaine, DROITS FONDAMENTAUX, Liberté d'expression et droit à l'information, Liberté de circulation des personnes, Liberté de pensée, d'expression, de religion, MIGRATIONS ET ASILE, Présomption d'innocence et droits de la défense, Protection des minorités
Categories: Union européenne

Jogi garanciákat ad az USA a tömeges adathalászat ellen

Bruxinfo - Tue, 02/02/2016 - 19:24
Egy új EU-USA megállapodás garantálja azt, hogy a transzatlanti adatok továbbítása során nem sérül majd az európai polgárok és vállalatok magánélethez való joga, és az amerikai hírszerző szolgálatok csak kivételes és jól körülhatárolt esetekben juthatnak majd hozzá európai magánszemélyek adataihoz.

Quel fut l'impact des attentats sur les élections régionales?

Le Figaro / Politique - Tue, 02/02/2016 - 19:20
INFOGRAPHIE - La sécurité et le terrorisme expliquent le transfert d'électeurs de droite vers le FN. Mais à Paris, dans les secteurs frappés, le parti lepéniste n'a pas véritablement progressé.
Categories: France

Mit vegyünk fel tüntetésre?

GasparusMagnus Blog - Tue, 02/02/2016 - 19:10

Vannak olyan társasági alkalmak, amikor még a dress code-ban jártas styleguru is elbizonytalanodik. Az Operabál, egy kertiparty, koktélos állófogadás, vagy éppen orvoskonferencia a bőrgombáról – csupa olyan alkalom, ahol kis stílusérzékkel és némi társasági outfit ismerettel már alkalomhoz illően jelenhetünk meg.

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Categories: Oroszország és FÁK

Sajtóközlemény - Az EU-nak túl kell lépnie a félelmen és megosztottságon, hogy megvédje Schengent

Európa Parlament hírei - Tue, 02/02/2016 - 19:07
Plenáris ülés : Az EU-nak túl kell lépnie a bénító félelmen és megosztottságon, hogy hatékonyan kezelje a migrációs és menekült áramlást, mondta sok képviselő a holland Tanács elnökséggel és a Bizottsággal folytatott keddi plenáris vitán. Az EU külső határainak hatékony védelme elengedhetetlen az útlevélmentes Schengen-övezet megvédéséhez, jegyezték meg. Néhány képviselő a migránsok és menekültek ellen elkövetett rasszista és erőszakos támadásokkal szembeni zéró toleranciára hívott fel.

Forrás : © Európai Unió, 2016 - EP

Une base militaire sera construite au Qatar

Aumilitaire.com - Tue, 02/02/2016 - 18:56
Ankara établira une base militaire au Qatar dans le cadre d’un accord de défense qui vise à l’entraide mutuelle contre des “ennemis communs”,
Categories: Défense

La France dément toute intervention militaire en Lybie

Aumilitaire.com - Tue, 02/02/2016 - 18:52
La France n’a pas l’intention d’intervenir milirairement en Libye. C’est ce qu’a affirmé le ministre français des Affaires étrangè
Categories: Défense

Déchéance de nationalité: le malaise prend de l'ampleur chez les députés PS

Le Figaro / Politique - Tue, 02/02/2016 - 18:51
Le patron des députés PS, Bruno Le Roux, a annoncé mardi qu'il allait demander au gouvernement de retravailler la rédaction de l'avant-projet de loi. Une mesure loin de dissiper le malaise grandissant au sein de son groupe.
Categories: France

La collaboration de pôle emploi avec le service militaire adapté

Aumilitaire.com - Tue, 02/02/2016 - 18:47
Pôle emploi s’est félicité mardi du bilan 2015 du protocole le liant au Service militaire adapté (SMA), un système d’insertion via les arm&#233
Categories: Défense

Hollande va-t-il devoir renoncer au Congrès?

Le Figaro / Politique - Tue, 02/02/2016 - 18:38
Le contre-point de Guillaume Tabard.
Categories: France

La réponse internationale s'organise contre Zika

Les Echos / France - Tue, 02/02/2016 - 18:37
L’épidémie virale devrait s’étendre hors d’Amérique latine. Le gouvernement français déconseille la zone aux femmes enceintes.








Categories: France

Visite de Raul Castro à Paris : quelle est la stratégie de Cuba ?

IRIS - Tue, 02/02/2016 - 18:36

Raul Castro a entamé ce lundi la première visite officielle d’un chef d’Etat cubain en France depuis 21 ans. Quels sont les enjeux de cette visite ? Cette visite peut-elle permettre à la France de s’affirmer comme le premier partenaire politique et économique européen de l’île des Caraïbes, voire relancer sa relation avec l’Amérique latine ?
Cet échange franco-cubain, qui constitue le retour diplomatique de la visite du président français à Cuba l’année dernière, est extrêmement important pour le gouvernement cubain dans le cadre de sa politique de normalisation des relations avec les Etats-Unis afin d’ouvrir d’autres portes, en particulier en Europe. La France a toujours eu des relations particulières avec Cuba dans la mesure où elle a toujours condamné la politique d’embargo unilatérale imposée par le gouvernement américain. L’enjeu de cet échange n’est pas essentiellement économique ; il est surtout symbolique, compte tenu du fait que Cuba, pendant et après la guerre froide, en particulier en Amérique latine mais aussi en Afrique et en Asie, a été perçu comme un pays ayant une dimension de petite nation en prise avec un gros pays. Il était considéré comme un symbole international qu’il fallait défendre. Dans ce contexte, la France, en appuyant la réinsertion de Cuba dans le jeu international par la démarche entreprise de rapprochement avec les Etats-Unis, en attend des retombées diplomatiques sur l’ensemble de l’Amérique latine et éventuellement au-delà, en Afrique et en Asie.

Quelle est la stratégie de coopération globale de Cuba ? Tisse-t-il de nouveaux partenariats analogues avec d’autres pays ou la France constitue-t-elle une spécificité ?
En Europe, l’Espagne représente un partenaire économique fort pour Cuba. Néanmoins, la relation diplomatique avec l’Espagne n’est pas de même niveau qu’avec la France, en raison des contentieux accumulés à partir de l’époque du gouvernement du président Aznar, qui avait pris des distances avec Cuba en alignant l’Espagne sur la politique non pas d’embargo mais d’isolement diplomatique qui était souhaitée par les gouvernements républicains, en particulier celui du président George W. Bush. Pour les Cubains, la France, comme déjà évoquée, est déterminante dans le jeu que mènent les autorités cubaines actuellement avec les Etats-Unis. Les relations diplomatiques entre Cuba et les Etats-Unis ont été officiellement rétablies au mois de juillet 2015. Les mesures d’embargo ont été allégées bien que maintenues. L’objectif des autorités cubaines, par le biais de l’Europe, est donc de faire passer des messages aux Etats-Unis, et cela semble dans une certaine mesure atteint.

Alors que le pays semble s’ouvrir à l’économie de marché et opère un processus de normalisation de ses relations sur le plan international, qu’en est-il de la situation générale à Cuba ?
Cela fait relativement longtemps que Cuba a normalisé ses relations avec son environnement immédiat, c’est-à-dire avec l’ensemble des pays d’Amérique latine, où il est considéré comme un pays en mesure d’apporter des solutions à des questions compliquées. Il faut rappeler que les négociations de paix entre les FARC et le gouvernement colombien se déroulent actuellement avec les bons offices du gouvernement cubain à La Havane. Au-delà de cette bonne relation de Cuba avec les pays de son environnement latino-américain, ce dernier en attend des investissements et des retombées économiques. Un investissement conséquent est actuellement effectué par le Brésil à quelques kilomètres de La Havane pour créer une plateforme portuaire dans la perspective d’une levée de l’embargo et de l’élargissement du canal de Panama (le port de Mariel). Il y a également des approches en direction du Mexique, qui traditionnellement a été le grand pays voisin n’ayant jamais isolé Cuba. Il a en effet été l’un des rares soutiens latino-américains pendant les années difficiles, même s’il s’était éloigné à la fin des années 1990. Aujourd’hui, il semblerait que cette page ait été tournée et que les relations diplomatiques s’améliorant, l’économie devrait suivre.
Avec l’amélioration des relations avec l’Amérique latine, l’ouverture sur l’Europe et également sur l’Asie, en particulier sur la Chine, Cuba attend un renforcement de son économie à travers des investissements étrangers dans le tourisme, la prospection pétrolière, l’exploitation du nickel, etc. Tout cela dépend de la mise en œuvre d’une sorte d’aggiornamento de la politique économique à la chinoise, ce vers quoi se dirige Cuba. Il faudra pour cela attendre les résultats du prochain congrès du parti communiste annoncé pour le mois d’avril. Cet ajustement déboucherait sur un système dans lequel le parti communiste resterait le parti unique mais où il y aurait une économie de marché dont l’espace serait de plus en plus large. Si les autorités cubaines ne veulent pas lâcher grand-chose en matière de démocratisation pluraliste, la contrepartie serait pour les Cubains d’avoir un mieux-vivre, un développement économique, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui.

Cikk - A feketemunka visszaszorítását célzó európai fórum felállításáról döntött az EP

Európa Parlament hírei - Tue, 02/02/2016 - 18:36
Plenáris ülés : Az EU GDP-jének 18,4 százalékát jelentő feketemunka komoly problémát jelent Európában, negatív hatásait mind a munkavállalók, mind a vállalkozások, mind pedig az állami szektor megérzi. A feketemunka visszaszorítását célozza az az európai platform, amelynek létrehozásáról a keddi plenáris ülésen döntött az EP. Videónkban Georgi Pirinski (szocialista, bolgár) témafelelős beszél arról, hogyan erősítené a platform a tagállamok közötti együttműködést a feketemunka megakadályozása érdekében.

Forrás : © Európai Unió, 2016 - EP

Article - Georgi Pirinski : le travail non déclaré prive les gens de droits élémentaires

Parlement européen (Nouvelles) - Tue, 02/02/2016 - 18:29
Séance plénière : Le travail non déclaré a représenté 18,4 % du PIB de l'Union européenne en 2012. Ses effets négatifs se font ressentir à la fois pour les travailleurs, pour les entreprises et pour les gouvernements. Les députés réunis en session plénière ont voté aujourd'hui l'établissement d'une plateforme à l'échelle européenne pour lutter contre ce problème. Quel sera son rôle ? Visionnez notre entretien avec Georgi Pirinski, député démocrate socialiste bulgare responsable du dossier au Parlement européen.

Source : © Union européenne, 2016 - PE
Categories: Union européenne

Communiqué de presse - L'UE doit surmonter la peur et les divisions pour sauvegarder Schengen

Parlement européen (Nouvelles) - Tue, 02/02/2016 - 18:24
Séance plénière : L'UE doit surmonter ses peurs et divisions paralysantes et gérer les migrations et les flux de réfugiés efficacement, ont déclaré de nombreux députés lors du débat en séance plénière mardi avec la présidence néerlandaise et la Commission. Protéger efficacement les frontières extérieures de l'UE est vital pour sauvegarder l'espace Schengen sans passeport, ont-ils observé. Certains ont également appelé à la tolérance zéro envers les attaques racistes et violentes contre les migrants et réfugiés.

Source : © Union européenne, 2016 - PE
Categories: Union européenne

Next week’s EU “gas package”: pleasing everybody or nobody?

FT / Brussels Blog - Tue, 02/02/2016 - 18:11

Miguel Arias Cañete, the EU’s energy commissioner, will have to choose his words carefully next week.

On February 10, he will release the European Commission’s long-awaited “gas package”, and he must manage expectations among an unusually varied bunch of interests. There are eastern Europeans who want assurances that they will be safer in the face of any supply cut by Russia. The Norwegians need comforting too, looking for signs that there will still be EU demand for their gas in the years ahead. Environmentalists want Brussels to stress that the longer term trajectory is a greener, more efficient continent burning less gas.

According to an early draft of the plan seen by Brussels Blog, there appears to be a little bit for everybody – but not yet enough to keep everybody happy. Take Norway. It wants to want to maintain its status as the EU’s favourite gas provider. But their companies need assurances that Europe has a long-term appetite for gas at a time they’re looking to invest in infrastructure in the Barents Sea, above the Arctic circle. Just in case the message wasn’t getting through, Oslo wrote to Mr Arias Cañete about the issue again last week.

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Categories: European Union

Vers un début de solution politique en Syrie ?

IRIS - Tue, 02/02/2016 - 18:10

Sous l’égide de l’Organisation des Nations unies (ONU), viennent de s’ouvrir à Genève, en ce début février, des pourparlers de paix entre plusieurs composantes de la guerre qui fait rage en Syrie depuis maintenant presque cinq ans. Au vu des conditions actuelles et des rapports de forces qui prévalent, les chances de succès de ces pourparlers sont ténues. La situation en Syrie est terrible : 250 000 morts, 4 millions de personnes sur les routes de l’exil, la moitié de la population déplacée. La difficulté à trouver une solution provient de l’imbrication des niveaux politiques et militaires et, bien sûr, de l’implication contradictoire des puissances régionales et internationales qui se livrent en Syrie à une guerre par procuration.

Au niveau militaire tout d’abord, force est d’admettre que les rapports de forces sont en train de s’inverser. Alors qu’au printemps dernier les troupes restées fidèles au régime de Bachar Al-Assad semblaient en difficulté sous les coups de boutoirs des groupes djihadistes et des différentes coalitions d’opposants armés, la situation s’est inversée, notamment depuis le début de l’intervention aérienne russe à la fin du mois de septembre 2015 et la présence accrue de combattants organisés par l’Iran en soutien aux partisans du régime de Damas. Ainsi, les djihadistes de l’Etat islamique (Daech) sont visiblement sur la défensive. Non seulement ils ne parviennent plus à élargir le territoire qu’ils contrôlent, mais ils ont en outre perdu au cours des derniers mois quelques villes importantes, reprises par les milices kurdes, et semblent, par ailleurs, commencer à connaître quelques difficultés financières. Cela ne signifie néanmoins pas que cette entité terroriste est éradiquée et il ne faut pas sous-estimer ses capacités de rebond et de nuisance, en Syrie comme au niveau international. L’Armée de la conquête, principalement composée du Front Al-Nosra, filiale syrienne d’Al-Qaïda, des salafistes de Ahrar Al-Sham et de quelques autres groupes, soutenue par l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie, n’apparaît pas en meilleure situation et a vu ses capacités offensives diminuer. En ce qui concerne les autres composantes de la rébellion armée, dites modérées, force est de constater qu’aussi bien au Nord du pays (djebel Akrad et djebel Tourkman) qu’au Sud (carrefour stratégique de Cheikh Miskine), leurs défaites se succèdent et entraînent la perte de positions qu’elles contrôlaient parfois depuis de nombreux mois. Probablement la précision des frappes aériennes de l’aviation russe et le manque d’armes susceptibles de résister à ces bombardements expliquent-elles cette situation, mais les profondes divisions qui existent en leur sein est un autre paramètre non moins important. Ainsi, l’Armée syrienne libre ne fait plus illusion et s’avère aujourd’hui être plus un sigle qu’une entité combattante hiérarchisée et dotée d’une véritable chaîne de commandement.

Au niveau politique ensuite, la situation ne semble guère meilleure pour les opposants à Bachar Al-Assad. Même si ce dernier est considérablement affaibli, il continue néanmoins à contrôler le territoire de ce que l’on appelle la « Syrie utile » et son régime a finalement connu peu de défections. Bénéficiant d’un meilleur rapport de forces militaire et du soutien, à ce stade indéfectible, de la Russie et de l’Iran, ses représentants se présentent plutôt en position de force dans la négociation. Les opposants regroupés dans le Haut comité de négociations (HCN), créé au début du mois de décembre 2015, composé d’une centaine de membres, dit groupe de Riyad, parce que soutenu et sponsorisé par l’Arabie saoudite, arrive, a contrario, en position de faiblesse, puisqu’après avoir refusé de participer aux pourparlers de Genève, il a accepté d’y venir in extremis, ce qui est révélateur de ses divisions et de sa faiblesse politique. Une des principales difficultés réside dans l’interprétation du texte de compromis, pourtant adopté à l’unanimité par le Conseil de sécurité, le 18 décembre 2015. Outre la mise en œuvre d’un cessez-le-feu, cette résolution 2254 prévoit qu’au terme de six mois de pourparlers le processus doit établir « une gouvernance crédible, inclusive et non confessionnelle », veillant à la préservation des institutions étatiques et qui aura la tâche d’écrire une nouvelle Constitution. Des élections libres doivent ensuite être organisées dans les dix-huit mois, sous la supervision de l’ONU. Les tergiversations du HCN quant à sa participation à Genève sont justifiées par son exigence de voir la mise en œuvre de « mesures de confiance » humanitaires immédiates comme préalable au réel lancement des négociations : arrêt des bombardements aériens et levée du siège de certaines villes soumises à un blocus complet par les forces du régime syrien. Cette opposition risque, en effet, de perdre une partie de sa légitimité auprès de sa base en acceptant de négocier avec ceux qui continuent de bombarder et d’affamer les zones tenues par les rebelles. Mais, en réalité, c’est plus fondamentalement la question du sort du président syrien qui reste la question la plus délicate. La résolution 2254 n’en fait aucune mention, la Russie et l’Iran ayant bloqué toute référence explicite à ce propos. Au regard du HCN, Bachar Al-Assad devra quitter le pouvoir d’ici six mois au profit d’un organe de gouvernement transitoire ayant les pleins pouvoirs exécutifs (comme le prévoyait déjà la résolution dite de « Genève 1 » de juin 2012). Les partisans du régime considèrent, pour leur part, qu’un gouvernement d’union nationale devra être formé au bout de six mois et que le sort du président Assad serait tranché lors des élections prévues dans dix-huit mois. Les approches sont donc radicalement contradictoires.

Au niveau international enfin, la situation n’est guère plus simple. Chacun comprend que la Syrie est devenue un enjeu qui dépasse largement le seul sort de ses habitants. L’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie, considérant toujours que la priorité est de faire tomber le régime de Bachar Al-Assad, continuent à soutenir les insurgés, notamment ceux regroupés dans le HCN, mais n’hésitent pas à l’apporter aussi à l’Armée de la conquête, à forte composante djihadiste. En outre, la Turquie inclut un autre paramètre, en exigeant que les Kurdes du Parti de l’union démocratique (PYD), considéré comme la projection syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), ne soient pas invités à Genève, n’hésitant pas à menacer de ne pas participer aux pourparlers s’ils étaient présents. Chantage d’autant plus regrettable que les combattants de la branche armée du PYD sont les seuls, à ce jour, à avoir infligé sur le terrain, avec l’aide des Etats-Unis, des défaites à Daech. La Russie et l’Iran considèrent a contrario que la priorité absolue est d’empêcher que les différentes composantes de la rébellion ne puissent parvenir au pouvoir, des positions connues de longue date. Ce qui semble plus significatif semble être les évolutions des Etats-Unis et, dans une moindre mesure, de la France. Le moins que l’on puisse dire est que, désormais, le soutien apporté à l’insurrection non djihadiste est beaucoup plus mesuré. Comprenant que le danger principal se concentre désormais dans l’affirmation des groupes djihadistes, Washington considère que son seul objectif est l’annihilation de Daech. C’est pourquoi les pressions états-uniennes sur le HCN ont été très fortes pour qu’il se rende à Genève, même dans le contexte d’un rapport de forces défavorable.

Au total, pour ces multiples raisons, il y a peu de probabilités qu’une solution de compromis soit rapidement trouvée à Genève. Un signe fort serait néanmoins de parvenir à des « mesures de confiance » permettant quelques succès tangibles, visibles sur le terrain, et qui constitueraient autant d’appuis concrets pour, dans un second temps, aller plus loin dans les négociations et aborder le fond des questions politiques, c’est-à-dire la mise en œuvre d’un processus de transition négocié. Parmi ces mesures de confiance, celle qui apparaît prioritaire serait la mise en place d’un cessez-le-feu. Il serait illusoire de penser qu’il puisse être imposé en même temps sur la totalité du territoire syrien, parce que des groupes, principalement djihadistes, s’y opposeront. Mais il faudrait que trois ou quatre villes puissent être concernées, elles pourraient alors avoir valeur d’exemple pour d’autres.

Tant que le fil des pourparlers n’est pas rompu, l’espoir subsiste pour qu’enfin le martyr du peuple syrien cesse. Seul un compromis pourra y parvenir. Pour ce faire, il faut que chacune des parties représentées acceptent de faire un pas vers l’autre. Ce sera douloureux, mais il n’y a pas d’autre solution.

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