Depuis 2013, emmenées par des agents publics déterminés, de petites équipes maîtrisant parfaitement les codes du numérique ont revivifié les valeurs de sens, d’autonomie et de responsabilité trop souvent absentes des grandes organisations. Dans une exceptionnelle frugalité de moyens, elles ont produit des services publics numériques plébiscités par leurs usagers. Par analogie avec les méthodes […]
Cet article Pierre Pezziardi et Henri Verdier – Des startups d’État à l’État plateforme est apparu en premier sur Fondapol.
Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n°4/2016). Charza Shahabuddin propose une analyse de l’ouvrage de Partha S. Gosh, Migrants, Refugees and the Stateless in South Asia (Sage Publishing, 2016, 384 pages).
L’ouvrage de Partha S. Gosh constitue une référence concernant la typologie et l’impact des différentes formes de migrations en Asie du Sud. Il est un apport inédit à la littérature académique, en ce qu’il s’appuie sur l’étude des dimensions culturelles de la migration les moins explorées, en démontrant que la définition juridique classique (celle des Nations unies) des concepts de migrants, réfugiés et apatrides, n’est pas pertinente dans le cas sud-asiatique, ce pour des raisons politiques, sociales et historiques.
L’auteur s’appuie sur diverses théories sur la migration – approches géographique, économique, de développement et de genre – développées dans la littérature académique occidentale. Pour dresser une cartographie de la scène migratoire sud-asiatique sur les soixante dernières années, il catégorise 50 millions de migrants, réfugiés et apatrides en huit catégories différentes. Il passe en revue les migrations (chapitre 1) liées aux incertitudes de la Partition de 1947, la situation des apatrides, les conflits interethniques, mais aussi les échecs dans la construction de la nation en Asie du Sud.
Le pays hôte accueille dans un premier temps les réfugiés avec bienveillance. Le temps passant, la sympathie initiale se transforme en inquiétude. L’influence politique, religieuse, économique ou culturelle des migrants peut attiser des divisions au sein du pays hôte (chapitre 2).
La guerre civile est l’une des causes les plus connues de migrations inter-étatiques. Ces mouvements de populations actionnent la variable sécuritaire : des tensions se développent entre l’État en proie à la guerre civile et ses voisins. Durant la guerre d’indépendance du Bangladesh en 1971, l’Inde accueille près de 10 millions de réfugiés, elle soutient et arme la guérilla bengalie ; d’où une escalade des tensions entre Inde et Pakistan.
Sur les huit pays sud-asiatiques, seul l’Afghanistan a signé la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et son protocole de 1967. L’auteur interroge la nécessité pour les États d’adopter un régime spécifique pour l’accueil des réfugiés. Au cœur du débat, on retrouve la dualité entre le concept d’universalité des droits de l’homme et celui du relativisme culturel enchâssé dans les discours de la décolonisation. Dans le cas sud-asiatique, les États préfèrent se fonder sur une approche légale nationale. L’auteur conclut qu’en dépit de l’absence de conventions spécifiques, les gouvernements agissent en faveur du soutien et de la reconnaissance des migrants, réfugiés et apatrides (chapitre 4).
Les dimensions culturelles et psychologiques sont transposées d’un pays à l’autre lorsque les populations migrent (chapitre 6), avec un double impact : les migrants influencent la société dans laquelle ils arrivent, et vice versa. On retrouve ce métissage dans les arts et la culture. Les tensions sociales au sein du pays d’accueil se ressentent au travers de la psychologie individuelle et collective. Par exemple, il ne se passe pas un seul jour sans que l’Inde produise un film relatant l’épisode de la Partition. Les mouvements de migrants et de réfugiés ne reflètent pas seulement la destruction et la misère, ils sont aussi à l’origine d’une créativité artistique florissante. Autre exemple : celui de l’influence portugaise dans la musique des films indiens.
Ainsi, il semble qu’en dépit de ses problèmes économiques, démographiques, environnementaux et de sa diversité culturelle, l’Asie du Sud n’a en rien perdu son esprit humanitaire.
Charza Shahabuddin
Abonnez vous ici et profitez du prolongement de l’offre exceptionnelle jusqu’au 31 janvier !
To receive the Brussels Briefing in your inbox every morning, register for a free FT account here and then sign up here.
Politicians across the EU were left to come up with a response to the president-elect actively championing the continent’s disintegration: many opted for anger and incredulity.
Read moreS’il s’agit d’un marché de niche, la construction des navires de croisière d’expédition se porte actuellement très bien. Une vingtaine d’unités sont désormais en commande, un nouveau projet venant d’être décroché par Vard. La filiale de Fincantieri a annoncé hier la signature d’une lettre d’intention avec un armateur dont le nom n’a pas encore été révélé. L’accord porte sur une unité de 145 mètres de long pour 20 mètres de large, avec une capacité de 220 passagers.
Président de la région des Pays de la Loire et du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau suit de très près le dossier de la vente des chantiers STX France de Saint-Nazaire. Parmi les repreneurs potentiels évoqués ces derniers mois, Fincantieri n’avait pas sa préférence, sentiment partagé d’ailleurs par la plupart des élus locaux. Maintenant que le groupe italien est seul en course pour la reprise du constructeur français, il nous livre sa vision de la situation.
La somme serait encore moins importante qu’évoquée fin décembre. L’offre déposée par Fincantieri devant le tribunal de Séoul pour la reprise des 66.6% détenus dans les chantiers nazairiens par le groupe STX Offshore & Shipbuilding ne serait pas d’une centaine de millions d’euros, mais de seulement 80 millions, a-t-on appris auprès de sources sud-coréennes proches du dossier.
P&O Ferries a annoncé avoir conclu avec le chantier polonais Remontowa de Gdansk un contrat portant sur la modernisation de quatre de ses navires, dont deux de la ligne Calais-Douvres. Il s’agit des Pride of York, Pride of Bruges, Pride of Canterbury et Pride of Burgundy.
Elle le cherchait depuis un mois dans l’immense océan Austral. Hier, Sea Shepherd a annoncé avoir enfin trouvé le navire usine de la flotte baleinière japonaise. Selon l’organisation, le Nishin Maru a été surpris dans le sanctuaire antarctique et a été photographié avec, sur son pont, le cadavre d’une baleine de Minke. « Quand notre hélicoptère l'a localisé, il venait de hisser à son bord une baleine tuée par le harponneur Yushin Maru. Les baleiniers se sont alors empressés de couvrir le harpon et le corps de la baleine...
Le bâtiment hydro-océanographique Beautemps-Beaupré, de la Marine nationale, a appareillé de Brest dimanche 15 janvier pour une longue mission de 10 mois visant à mettre à jour la cartographie marine nécessaire à la sécurité de la navigation. Lors de son passage en Méditerranée, le BHO va étudier les tourbillons océaniques et des fonds mal connus de cette mer, avant de franchir Suez et rallier Djibouti après trois semaines de transit.
Les futurs porte-avions britanniques ne disposant pas de catapultes, la Royal Navy demeure contrainte, comme cela avait été le cas avec ses anciens porte-aéronefs de la classe Invincible, de confier à des hélicoptères la mission d’alerte lointaine au profit des HMS Queen Elizabeth et HMS Prince of Wales. Le premier devrait débuter ses essais en mer au mois de mars alors que le second sera mis à l'eau cet été au chantier Babcock de Rosyth, où son aîné est en achèvement à flot.