Livré en 2005 par Fincantieri, le patrouilleur maltais P61 va être modernisé par les chantiers italiens. D’une durée de six mois, les travaux, d’un coût de 7 millions d’euros, débuteront au printemps de cette année et se dérouleront au chantier de Muggiano, près de La Spezia, où le bâtiment a été construit. Le P61 bénéficiera d’un carénage complet et d’une remise à niveau de ses différents systèmes, le chantier de modernisation ayant également pour but, explique Fincantieri, d’accroître ses capacités de réaction.
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A l’aube du World Economic Forum (WEF) où se rencontreront les leaders politiques, business et intellectuels pour examiner les risques sociaux et politiques qui menacent la mondialisation des économies.s, nous avons décidé de nous pencher sur une des solutions à la refondation du capitalisme de marché qu’ils proposent.
Nous sommes aujourd’hui face à un marché où les emplois risquent de disparaitre petit à petit. Notamment grâce (ou à cause) de l’amélioration technologique : à mesure qu’elle s’améliore elle met aussi à mal certains secteurs économiques. Et même si d’autres sont créés, à mesure que s’accélère cette amélioration, les robots dotés d’une intelligence artificielle (de plus en plus généralisé) remplacent à bas cout les hommes et les femmes. On craint de plus en plus que les nouveaux secteurs ne seront pas créés en nombre suffisant ou suffisamment rapidement.
En Chine par exemple, neuf robots pas chers peuvent mettre au chômage 140 ouvriers.
Face à ce risque plusieurs réponses sont offerte aux quatre coins du monde :
Considérez qu’à partir de mois prochain, 1.000€ sont déposés sur votre compte en banque pour l’unique raison d’être un citoyen. Un revenu garanti quel que soit les autres sources de revenus dont vous pouvez bénéficier, un revenu qui vous garantit de commencer le mois au-dessus du seuil de pauvreté pour le reste de votre vie. Une sorte de sécurité sociale pour tous qui remplacerait les nombreux bénéfices temporaires qui sont accordé dans le cas d’urgences. Une utopie ? Pas tant que ça, l’idée prend de l’ampleur dans les esprits aux quatre coins du monde. Dans le spectre politique, à droite comme à gauche, l’idée est aussi reprise.
De nombreuses raisons soutiennent ce projet : l’inégalité salariale croissante, des dizaines d’année de salaire stagnant, la transformation de la durée de vie des carrières, la technologie qui prend un essor grandissant (de l’économie collaborative aux robots d’intelligence artificielle toujours plus poussé). Le World Economic Forum (WEF) fait même un lien entre la nécessité grandissante d’un revenu mensuel garanti pour tous et les changements récents tels que le Brexit et l’élection de Trump.
Qui soutient ce projet, où a-t-il été mis en place ?En Europe en général, des ministres européens ont recommandé aux états membres de considérer sérieusement un revenu universel de base. Et certains pays membres ont d’ores et déjà mis en place l’idée ou l’ont imbriquée dans leur agenda politique
En Finlande
Depuis le 1er janvier 2017, 2 000 chômeurs ont droit à une allocation de 560 versée chaque mois pendant deux ans. Il n’y a pas de conditions ni de contreparties. Au bout de ces deux années, cette étude permettra de voir l’impact du revenu de base chez les demandeurs d’emplois.
En France
Le sénateur EE-LV Jean Desessard, avait lancé une proposition de résolution pour l’instauration d’un revenu de base universel. Elle a été refusée.
Aujourd’hui c’est un grand thème de la campagne électorale qui divise les candidats de gauche.
o Montebourg et Peillon y sont fermement opposé
o Benoit Hamon propose un revenu universel de 750€
o Valls, lui, propose ce qu’il appelle un revenu minimum décent de 850€ sous conditions de ressources.
A droite, les candidats sont plus enclins à une refonte des minimas sociaux qui tendrait alors vers une ‘allocation universelle’.
En Allemagne
L’association ‘Mein Grundeinkommen’ repris le concept sans attendre que la sphère politique la mette en place. Financée grâce à un crowdfunding et offert à des citoyens tirés au sort dès que la cagnotte atteint les 12.000€ (soit 1.000€ par mois)
Aujourd’hui 73 personnes de tester le revenu de base pendant un an, sans condition ni contrepartie. Michael Bohmeyer, fondateur de l’initiative, explique vouloir donner la possibilité aux gens de faire l’expérience du revenu universel, inviter au questionnement et au dialogue.
Ce revenu est un transfert net. C’est-à-dire qu’il ne coute pas 20$ de donner 20$, que, pour reprendre l’exemple du Forum Economic Mondial, donner à tous les citoyens adultes 12.000€ et à tous les enfant 4.000€ qui continueraient à payer un montant variable de taxes, ne reviendrait pas à 3 trillion mais 30% de cette somme, soit 900 billion.
Avec cette nouvelle approche, les aides sociales seraient supprimées et l’impôt sur le revenu serait modifié. Au lieu d’être progressif il serait proportionnel dès le premier euro. Ces taxes seraient prélevées directement sur le revenu universel.
Des aides sociales qui, rapellons-le pèsent de plus en plus lourd. En France le système de protection sociale et des minima sociaux atteint un niveau incroyable où le chômage de masse persiste déjà depuis plus de trente ans
D’après le WEF il n’y a pas de lien de cause à effet, les personnes n’étant pas réellement motivées par l’argent lorsqu’elles travaillent.
Au contraire, offrant aux citoyens une liberté positive, elle affecte vos décisions présente et futures : du travail que vous choisissez des relations que vous maintenant mais aussi des risques que vous prenez.
Et encore mieux, des études révèlent que récompenser des activités avec de l’argent est un bon moyen pour le travail mécanique mais une faible motivation pour le travail créatif.
Sachant que ledit travail mécanique disparait petit à petit avec les améliorations technologiques, il ne resterait bientôt plus que le travail dit ‘créatif’. Celui-ci poursuit un goal plus important que l’argent, drillé par la motivation intrinsèque de l’individu. Alors n’est-ce pas le moment de changer de type de motivation, aller vers un nouveau modèle de société ?
Illustration de l’ACEF de Montréal
Le WEF a créé deux infographies comparatives du marché du travail. Une sans revenu minimum (A) et une avec (B)
Cliquer pour visualiser le diaporama.Pour en savoir plus :
https://www.weforum.org/agenda/2017/01/why-we-should-all-have-a-basic-income/
Zum gegenwärtigen Zeitpunkt werden im Mittleren Osten verschiedene Kriege unter Einmischung der beiden Grossmächte Russland und USA geführt. Im Irak kämpfen schiitische Araber und kurdische Peschmerga gegen die sunnitischen Jihadisten des Islamischen Staates. Luftkrieg und Beratung der irakisch-schiitischen Armee von Bagdad obliegt den Amerikanern und ihren Alliierten. Gleichzeitig beraten Kommandeure der iranischen Revolutionsgarde schiitische Milizen im Krieg gegen den Islamischen Staat.
In Syrien führt die Armee von Assad, die durch die schiitische Sekte (Siebner-Schiiten) der Alawiten dominiert wird, mit Unterstützung schiitischer Hisbollah-Söldner aus dem Libanon und afghanischer Söldner, die unter den schiitischen Hazara Afghanistans rekrutiert werden, Krieg gegen die sunnitische Opposition. Assads Söldnerarmee wird durch iranische Generäle geführt. Der russische Präsident Wladimir Putin vernichtet mit seinen Freifallbomben für Assad die Kampfstellungen der sunnitischen Araber. Gleichzeitig führen die Amerikaner mit Kampfverbänden syrischer Kurden in Syrien einen Separatkrieg gegen die sunnitischen Jihadisten des Islamischen Staates.
Die Türkei unter ihrem Herrscher Erdogan bombardiert und greift Stellungen der türkischen Kurden im Irak und der syrischen Kurden an. Zeitweise bombardiert die Türkei auch Stellungen des Islamischen Staates.
Das sunnitische Saudi-Arabien bombardiert im Jemen mit seinen Alliierten die Huthi-Verbände der schiitischen Zaiditen (Fünfer-Schiiten). Bis anhin mit wenig Erfolg. Die Huthi-Kampfverbände wiederum werden durch ihre iranischen Meister mit Waffen beliefert und durch diese militärisch beraten.
Die Ursachen für diese Kriege im Mittleren Osten sind in der Geschichte der Region zu finden. Das erste Ereignis, das zum Antagonismus zwischen Persern und Arabern führte, war die Eroberung des Perserreichs der Sassaniden durch die Araber 637. Die Schlacht von Kadesa besiegelte den Untergang des Sassanidenreichs.
Das zweite Ereignis war die Ermordung des vierten Kalifen und Schwiegersohns des Propheten, Alî ibn Abî Tâlib, am 28. Januar 661 in Kufa, im heutigen Irak gelegen. Die Ermordung von Ali bewirkte die Spaltung der Gemeinschaft der islamischen Gläubigen in Sunniten und Schiiten (die Schia ist die Partei von Ali). Für die Sunniten sind die Schiiten heute noch Ungläubige. In der Sunna ist jede Abbildung von Menschen und damit auch des Propheten verboten. Dagegen bilden verschiedene schiitische Sekten Ali als Heiligen ab. Die Reihe der anerkannten Imame beginnt für die Schiiten erst mit Ali. Nur ein direkter Nachkomme des Propheten darf die Gläubigen anführen. Die Sunniten lehnen dies ab. Für sie soll der Kalif ein Angehöriger des Stamms des Propheten, der Quraisch, sein. Unter diesen darf nur der Fähigste und Gläubigste die Führung beanspruchen.
Die Safawiden, die sich zu Herrschern über das Perserreich aufschwangen, führten 1501 die Zwangsbekehrung der Bevölkerung zur Sekte der Zwölferschiiten, die die dominierende Sekte unter den Schiiten ist, durch. Seither ist die Zwölfer-Schia die Staatsreligion im Iran. Nur schon deshalb war der Konflikt mit dem sunnitischen Reich der Osmanen vorbestimmt. In den Kriegen mit den Osmanen mussten die Perser das durch Schiiten dominierte Mesopotamien (heutiger Irak) an das osmanische Reich abtreten.
Die beiden Kolonialmächte Frankreich und Grossbritannien schusterten 1919 aus der Konkursmasse des osmanischen Reichs die beiden Kunststaaten Syrien und Irak zusammen. Syrien, bevölkert durch eine Vielzahl von Religionen und Ethnien, wurde dank französischer Förderung sehr bald durch die schiitische Sekte der Alawiten, eine Minderheit in Syrien, dominiert. Ab den 70er Jahren wurde die sunnitische Mehrheit in Syrien durch die Alawiten beherrscht.
Die Briten setzten 1919 die sunnitische Herrscherfamilie der Haschemiten als Könige über den Irak ein. Die Haschemiten stammten vom Propheten ab, lebten aber seit jeher im Hedjas mit den Heiligen Städten Mekka und Medina. Bis und mit Saddam Hussein waren alle Herrscher des Iraks Sunniten. Das Gebiet der sunnitischen und schiitischen Araber ergänzten die Briten mit der Provinz Mosul, in der vor allem Kurden lebten.
Die Amerikaner zerstörten mit ihrer Invasion und dem Sturz von Saddam Hussein 2003 das sunnitische Herrschaftssystem über den Irak. Dank der Beseitigung der sunnitischen Herrschaft konnten schiitische Politiker und Kleriker die Macht über den Irak übernehmen. Die schiitischen Machthaber in Teheran nützten die Situation aus und übernahmen über ihre Klientel im Irak die Kontrolle über die Regierung in Bagdad. Die Kurden ihrerseits haben einen halbautonomen Staat begründet, der nur noch nominell zum Irak gehört. Die Marginalisierung der Sunniten im Irak förderte am Ende auch den Aufstieg der Jihadisten des Islamischen Staates. Ihr Anführer, Kalif Ibrahim, sieht sich als Angehöriger des Stammes des Propheten dazu legitimiert.
Im Augenblick sieht es danach aus, als ob die Islamische Republik Iran im Mittleren Osten auf Kosten der sunnitischen Regionalmächte Saudi-Arabien und Türkei ein schiitisches Machtgebiet begründet hätte, das von Afghanistan bis in den Libanon und damit ans Mittelmeer reichen würde. Das Vorbild dazu wäre das Perserreich der Sassaniden, das auf seinem Höhepunkt diese Machtstellung beanspruchte. Nach kurzer Zeit wurde es aber durch Byzanz besiegt und anschliessend durch die Araber vernichtet.
Ihren bisherigen Erfolg verdanken die Iraner schlussendlich der Invasion des Iraks durch US-Präsident Bush jr. und dem Abseitsstehen des US-Präsidenten Obama im Mittleren Osten. Sollte es Teheran gelingen, seine Herrschaft über dieses Gebiet definitiv zementieren zu können, dann wäre dies vermutlich das Ende der Vorherrschaft der Sunniten in der islamischen Welt. Noch werden aber zum gegenwärtigen Zeitpunkte Kriege im Mittleren Osten zwischen Sunniten und Schiiten, zwischen Arabern und Persern, zwischen Kurden und Türken, zwischen Kurden und Arabern ohne Ende geführt.