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Diplomacy & Defense Think Tank News

Chine : un 6e plénum du Comité central du PCC décisif pour le pays et ses dirigeants ?

IRIS - Thu, 27/10/2016 - 12:38

Les réunions du Comité central du Parti communiste chinois débouchent-elles sur des décisions importantes ? Comment fonctionnent les plénums et quels sont les enjeux du sixième qui a cours cette semaine ?

Le principe de ces réunions est double. Il s’agit tout d’abord d’identifier les personnes qui seront amenées à exercer un rôle important au sein du Parti communiste chinois dans les années à venir. Les réunions du Comité central sont donc l’objet de jeux de pouvoirs, parfois de chaises musicales où chacun essaye de trouver sa place, de faire entendre sa voix et d’obtenir des postes à échelle nationale.

Le deuxième objet principal des réunions du Comité central constitue à définir des orientations qui devront ensuite être validées par le gouvernement. Les domaines abordés sont nombreux. Ceux-ci s’étendent de la politique intérieure et internationale à la politique économique et sociale en passant par la politique de défense.

Dans le contexte actuel, le Comité central se penchera sur les moyens d’assurer la continuité de la politique exercée par Xi Jinping depuis son arrivée au pouvoir en mars 2013. Cette politique se base sur deux axes : la lutte contre la corruption et le développement du phénomène dit « one belt, one road », c’est-à-dire de l’ouverture de la Chine dans le financement des infrastructures à travers le monde. Ainsi, les discussions porteront probablement sur les bilans de ces deux initiatives et des orientations nouvelles à leur donner. Le sixième plenum sera également une occasion de constater si le pouvoir de Xi Jinping est consolidé, ce qui sera probablement le cas, et de déterminer l’éventuelle existence et la nature des oppositions au septième président de la République populaire de Chine.

Les réunions du Comité central aboutissent parfois sur l’apparition de nouveaux slogans tels que l’« émergence pacifique de la Chine » ou le « soft power chinois ». Ces slogans sont essentiels et laissent entrevoir la manière dont la Chine se positionnera et s’autoproclamera sur la scène internationale.

L’ère Xi Jinping est marquée par une importante croisade anti-corruption. Le sujet sera probablement abordé durant le sixième plénum du Comité central. Des nouvelles mesures sont-elles susceptibles d’y être adoptées ? Quelle est la réalité de la corruption en Chine ?

La corruption est très présente en Chine mais elle est en voie de réduction. A son arrivée au pouvoir, Xi Jinping a fait de la lutte contre la corruption sa marque de fabrique, les autorités ont fortement investi dans ce domaine et obtiennent des résultats. L’objectif pour l’Etat parti est de recrédibiliser le pouvoir central ainsi que de rétablir son lien avec la population en prenant comme adversaire les échelons intermédiaires où les degrés de corruption sont, en général, élevés. En ce sens, les discours du pouvoir contiennent une rhétorique populiste, qui n’est pas sans rappeler la période du début de la révolution culturelle.

Cette purge a également pour but de renforcer le pouvoir de Xi Jinping en éliminant les cadres gênants. Des proches de Jiang Zemin (au pouvoir entre 1993 et 2003) ont notamment été inquiétés tandis que le clan de Xi Jinping n’est jamais éclaboussé par la vague de l’anti-corruption. Cette situation laisse clairement entrevoir un règlement de compte sous fond de lutte contre la corruption. Ses résultats concrets doivent donc être analysés avec prudence.

Dans le cadre des discussions, plusieurs mesures pourraient être prises comme l’obligation pour les principaux membres du parti de déclarer leur patrimoine. Cette idée peut cependant laisser perplexe quant à l’exhaustivité des documents qui seraient fournis dans le cadre de cette mesure. Xi Jinping accepterait-il de fournir tous les éléments concernant son propre patrimoine ? On peut en douter. Au final, la croisade s’apparente plus à un renforcement du pouvoir qu’à une véritable campagne anti-corruption.

Quelle que soit sa nature, la croisade anti-corruption comporte des risques et le gouvernement chinois pourrait être dépassé par l’engouement qu’elle suscite, de la même manière que la révolution culturelle avait pris de court les dirigeants chinois, contraints, à un moment donné, de suivre la révolution plutôt que de l’orchestrer. La Chine vit actuellement dans un climat d’hostilité de la population à l’égard des cadres corrompus. Le pouvoir central a contribué à alimenter cette hostilité et il est possible d’imaginer un effet boule de neige qui dépasserait les simples règlements de comptes souhaités initialement.

A la lumière de ces éléments, je pense que le Comité central débouchera plus probablement sur une volonté de réaliser un « effort de transparence » tout en annonçant la fin de la campagne anti-corruption. Xi Jinping est parvenu à éliminer ses détracteurs et à imposer son clan. Dès lors, il est souhaitable pour lui de ne pas pousser l’expérience trop loin. Sera-t-il possible d’arrêter la croisade anti-corruption ? Quelles seront les conséquences de la purge sur l’Etat parti ? Ces questions méritent d’être posées.

Cette réunion se tient dans un contexte de ralentissement économique pour la Chine, avec un taux de croissance qui a fortement diminué ces dernières années (14,2% en 2007, 6,9% en 2015). Comment se porte l’économie chinoise aujourd’hui ? Sa situation est-elle susceptible de remettre en cause la position de certains dirigeants chinois ?

La Chine est entrée, depuis quatre ans, dans un cycle de ralentissement de sa croissance économique. Les résultats de 2016 ne dépasseront pas ceux de 2015 (6,9%). Les dirigeants chinois ont conscience du problème et ne nient pas publiquement son existence. De plus, de la prospérité de la croissance dépend aussi celle du parti. En effet, il a été, ces 35 dernières années, le principal acteur de la croissance chinoise. Si celle-ci se porte moins bien, le Parti communiste chinois détient une part de responsabilité. Ses dirigeants veulent donc éviter que ce cycle de ralentissement ne s’inscrive dans la durée et qu’il ne génère des conséquences politiques.

Les solutions chinoises s’effectuent sur le plan interne et international. En interne, des mesures ont été mises en place dès 2008, alors que la crise internationale n’avait pas encore eu d’impact sur la Chine. Ces mesures visaient à augmenter les conditions de vie et les salaires des Chinois afin de relancer la consommation interne. Dans cette optique, les décisions prises, ces huit dernières années, portent leur fruit. La Chine parvient à faire émerger une classe moyenne, réduire l’extrême pauvreté et à maintenir un niveau de croissance qui, à défaut d’être bon, reste correct.

Sur la scène internationale, les mesures chinoises sont beaucoup plus ambitieuses. Si la Chine se situe actuellement dans un cycle de ralentissement de sa croissance, elle dispose d’importantes ressources en devises. Ces ressources seront mises au profit de vastes investissements à l’étranger, notamment dans les infrastructures et dans les pays émergents. Initié au début des années 2000, ce processus s’est accéléré ces dix dernières années. L’arrivée de Xi Jinping a également donné une impulsion nouvelle au mouvement. Le « one belt, one road » ne se limite pas aujourd’hui seulement à la consolidation d’infrastructures autour des routes de la soie terrestres et maritimes. Les investissements s’effectuent, aujourd’hui, dans le monde entier.

L’objectif de cette démarche est tout aussi bien d’accroître l’influence et le prestige chinois à l’international, que de pérenniser sa croissance en renforçant les voies commerciales à l’international et celles d’approvisionnement en ressources énergétiques. L’objectif est aussi d’accroître la consommation des pays en développement en édifiant des infrastructures et en créant des emplois afin que les locaux consomment des produits chinois.

La crise économique est finalement perçue comme une opportunité pour les Chinois de modifier leur modèle, de globaliser leur économie et d’asseoir leur influence sur le monde. La Chine est, en ce sens, passée à la vitesse supérieure. Les réunions du Comité central du Parti communiste chinois devront cependant trouver des réponses aux enjeux de cette nouvelle politique. Dans quelle mesure la Chine peut-elle accélérer le mouvement ? Quelles sont ses capacités réelles ? Les enjeux seront aussi ceux des implications liées à la volonté chinoise d’être de plus en plus présente sur les marchés internationaux en Afrique, Amérique latine, Moyen-Orient, Asie du Sud-Est où elle est très présente, ainsi qu’en Europe où elle multiplie les investissements.

Regional Training of Trainers and Institutionalization Workshop held for Northern Luzon

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 27/10/2016 - 06:44
Regional Training of Trainers and Institutionalization Workshop held for Northern Luzon

Peace Agreements, Power-Sharing, and Political Transitions: Women’s Roles in Colombia, Syria, Yemen and Beyond

European Peace Institute / News - Wed, 26/10/2016 - 21:05

On Wednesday, October 26th, IPI together with UN Women cohosted a policy forum on the influence of women’s participation in peace processes—from negotiations to peace agreements, power-sharing arrangements, and throughout political transitions. Speakers discussed the challenges, opportunities, and prospects for improved gender representation in ongoing peace processes in Colombia, Syria, Yemen, and elsewhere.

Women’s participation can have a strong positive influence on the success of peace processes and the conclusion and durability of peace agreements, as the 2015 Global Study and High-Level Review of Resolution 1325 both documented. Women’s impact on peace processes is not limited to gender equality. There is a growing need for women’s involvement in technical areas related to peace agreements, such as power-sharing, security arrangements and transitional justice.

At this event, panelists shared their contributions on the importance of women’s participation in mediation and peace processes. They shared findings that move beyond the peace table to examine when and how women are included in power-sharing arrangements and throughout long-term political transitions. For example, in cases where neither the peace agreement nor the subsequent electoral framework provided for the inclusion of women, gender representation in parliament remains unusually low.

Drawing on direct experiences advising in various peace processes, panelists also reflect on how to broaden participation and how to influence the gatekeepers who pose obstacles to women’s inclusion.

Opening Remarks:
Purna Sen, Director of the Policy Division, UN Women

Speakers:
Thania Paffenholz, Director of the Inclusive Peace and Transition Initiative, Graduate Institute of International and Development Studies in Geneva
Christine Bell, Professor of Constitutional Law and Assistant Principal (Global Justice), University of Edinburgh
Virginia Bouvier, Senior Advisor for Peace Processes at the United States Institute of Peace and Adjunct Professor at the School of Foreign Service, Georgetown University (Via Video)

Moderator:
Andrea Ó Súilleabháin, Senior Policy Analyst, IPI

Primaire de la droite et du centre : Qui seront les électeurs ?

Fondapol / Général - Wed, 26/10/2016 - 20:14

Mardi 15 novembre de 19h à 20h30 A la Maison des Polytechniciens, 12 rue de Poitiers Paris 7ème Primaire de la droite et du centre, attention aux sondages d’intentions de vote ! Une partie de ceux qui déclarent une intention de vote n’iront pas voter… À quelques jours du premier tour de la primaire de […]

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L’agriculture face aux enjeux climatiques

IRIS - Wed, 26/10/2016 - 15:31

Sébastien Abis est chercheur associé à l’IRIS depuis 2013, spécialisé sur les enjeux stratégiques de l’espace euro-méditerranéen, de l’agriculture, de l’alimentation et du commerce de céréales. Il répond à nos questions à l’occasion de la sortie de son ouvrage “Agriculture et climat : Du blé par tous les temps” (IRIS éditions, Max Milo) qu’il a co-écrit avec Mohammed Sadiki :
– En quoi la culture du blé est-elle nécessaire pour répondre aux besoins alimentaires mondiaux et au défi climatique ?
– Que doit faire la France pour rester compétitive dans ses exportations de blé ?
– En Afrique du Nord et au Proche-Orient, la diminution des quantités d’eau et la dégradation du climat peuvent-elles générer des tensions d’ordre géopolitique ?

Eddy Fougier et Jérôme Fourquet – Le Front national en campagnes. Les agriculteurs et le vote FN.

Fondapol / Général - Wed, 26/10/2016 - 14:58

Le vote des agriculteurs lors de l’élection présidentielle de 2017 devrait être scruté de près car on observe depuis le début des années 2000 une montée notable de la popularité des idées du Front national au sein du monde agricole. En 2017, Marine Le Pen pourrait donc y effectuer une nouvelle percée spectaculaire. Or le […]

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Échos d’une jeunesse engagée

Fondapol / Général - Wed, 26/10/2016 - 14:52

– En librairie depuis le 24 octobre 2016 – Notre jeunesse, aujourd’hui en perte de repères, ne peut plus être simple spectatrice des mutations du monde qui l’entoure. Nous, jeunes, devons être acteurs de l’avenir qui se dessine. Pour cette raison, nous avons décidé ensemble d’élaborer cet ouvrage participatif dans la perspective de cette année […]

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Archiv

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 26/10/2016 - 14:23

Die Mobilisierung subnationaler Einnahmen ist ein entscheidender Faktor für die Umsetzung der Agenda 2030

Im Jahr 2015 hat sich die Weltgemeinschaft einem ehrgeizigen Reformprogramm verschrieben. Um die Sustainable Development Goals zu erreichen und die Beschlüsse der Klimakonferenz von Paris umzusetzen, sind gewaltige Anstrengungen erforderlich – auch solche finanzieller Natur. Viele Staaten werden dafür Sorge tragen müssen, bisher nicht oder kaum genutzte Einnahmequellen zu erschließen.
Zur Mobilisierung öffentlicher Einnahmen werden subnationale Einheiten – Provinzen, Departments, Distrikte, Städte und Gemeinden – einen wachsenden Beitrag leisten. Sie stehen ohnehin an vorderster Front bei der Umsetzung der globalen Reformagenda, denn viele Ziele betreffen klassische Aufgabenfelder lokaler Regierung: Schulen, medizinische Grundversorgung, lokaler Straßenbau, öffentlicher Transport, sozialer Wohnungsbau, Trinkwasserver- und Abwasserentsorgung, Müllabfuhr usw. Diese Leistungen liegen bereits heute in der Verantwortung oder zumindest der Mitverantwortung subnationaler Einheiten.
Die Mobilisierung von Eigeneinnahmen auf den subnationalen Ebenen ist darum nicht nur eine finanzielle Notwen digkeit, sie ist auch ein Gebot entwicklungspolitischer Vernunft: Wenn Nutzer und Zahler eines Gutes übereinstimmen, besteht eine größere Wahrscheinlichkeit, dass die Präferenzen der Bürger Beachtung finden und die Verwendung der Mittel kontrolliert wird. Hinzu kommt: Lokale Steuern und Abgaben werden oft von einem breiten Kreis von Bürgern und Unternehmen getragen. Das stärkt die Beziehungen zwischen Regierungen und Regierten.
Dabei muss eines klar sein: Auch wenn viele Länder die Spielräume zur Erhebung lokaler Steuern und Abgaben in Zukunft stärker ausschöpfen werden, ist dieses Potenzial in der Summe gleichwohl begrenzt. Viele subnationale Einheiten werden weiterhin von zentralstaatlichen Transferzahlungen abhängig bleiben. Städte, Gemeinden und mittlere Ebenen können für sich genommen das Finanzierungsproblem der Staaten nicht lösen. Sie können aber dazu beitragen, die Bereitstellung öffentlicher Leistungen auf eine breitere Legitimitätsgrundlage zu stellen und im Verbund mit der nationalen Ebene – z.B. durch den Austausch von Informationen – die Fiskalpolitik insgesamt zu verbessern. Damit leisten sie auch Beiträge zur Überwindung von fragiler Staatlichkeit.

Bruno Le Maire : « Je n’envisage pas d’échouer »

Fondapol / Général - Wed, 26/10/2016 - 11:31

ENTRETIEN REALISE PAR : JANNICK ALIMI, OLIVIER BEAUMONT, MATTHIEU PELLOLI, THIBAULT RAISSE, HENRI VERNET JOFFREY VOVOS AVEC DOMINIQUE REYNIÉ ET JEAN-MARC DANIEL DE LA FONDATION POUR L’INNOVATION POLITIQUE Présidentielle : Bruno Le Maire est le quatrième invité de notre série sur la primaire de la droite. Au programme, un référendum pour changer la classe politique. IL EST […]

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Tunesien: Frauen in Politik und Öffentlichkeit

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 26/10/2016 - 10:48
In Tunesien sind Frauen trotz ihrer gesetzlichen Gleichstellung und guten Ausbildung in politischen Ämtern unterrepräsentiert. Ähnlich sieht die Lage in den Nachbarländern Algerien und Libyen aus. Doch wo liegen die Ursachen für dieses Ungleichgewicht? Wie können Frauen gestärkt werden?

Demandez le programme ! Bruno Le Maire

Fondapol / Général - Wed, 26/10/2016 - 10:25

La Fondation pour l’Innovation politique organise en partenariat avec le Parisien une série d’entretiens avec les candidats à la primaire de la droite et du centre. Découvrez sur notre site, les extraits clés de notre entretien avec Bruno Le Maire ainsi que les photos prises tout au long de cet échange. Retrouvez le programme de […]

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Focus Group on Corruption and Good Governance in Greece, 21/10/2016

ELIAMEP - Wed, 26/10/2016 - 09:52

On 21 October 2016, ELIAMEP organised in cooperation with Hertie School of Governance a focus group on the topic of corruption and good governance in Greece. The focus group took place in the framework of the Anticorrp project (www.anticorrp.eu) and it was led by Alina Mungiu-Pippidi, professor of policy analysis and democracy at Hertie. The aim of the focus group was to discuss key issues concerning corruption and anti-corruption efforts in Greece in order to generate specialised knowledge in the field. The focus group brought together participants from the academia, the public sector, anti-corruption bodies, staff from the European institutions, legal practitioners and representatives from civil society.

The focus group started with a presentation of the Anticorrp project and the concept of corruption that is used in its framework. Alina Mungiu-Pippidi explained that corruption should be understood as a ‘governance regime’, encompassing any form of favouritism, legal or illegal, which results in the privilege or discrimination of citizens and companies by public authorities. Participants were subsequently invited to react to various questions. The discussion focused in particular on the following issues:

  • Why is Greece below the EU average on corruption? Is the country as corrupt as it was? Has there been any real redress?
  • Is there a domestic demand for less corruption? If yes, what forms does it take?
  • Has the Greek deficit been caused by corruption? If there are any causal links, have they been removed?
  • Has Greece become a merit-based society? Does corruption lead to brain drain? What should be done in order to promote meritocracy?
  • Corrupt societies discourage innovation. Is this true in the case of Greece? If yes, is any action taken to prevent this?
  • Are EU funds a resource for corruption or one for redress?

Participants exchanged views and opinions on the above mentioned themes and more broadly, they had a fruitful discussion on the pros and cons of anti-corruption strategies in Greece. One of the points they tended to agree upon was the significant improvements brought to the legal framework during the past few years in the context of the crisis, and largely in response to the reforms that the Greek government agreed with its lenders to undertake. The institutional anti-corruption arsenal has been substantially strengthened. However, implementation problems were said to persist mainly due to limited resources, the lack of personnel and expertise, and the absence of coordination and interconnected procedures. Participants also agreed on the lack of objective surveys and statistics on corruption in Greece. This allowed Prof. Mungiu-Pippidi to suggest research avenues for the future. For more information on the focus group, you can contact Dia Anagnostou (danagnos@eliamep.gr), Evangelia Psychogiopoulou (epsychogiopoulou@eliamep.gr) and Dimitri A. Sotiropoulos (dsotirop@pspa.uoa.gr).

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