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Au terme de deux jours de travaux sur la promotion et la facilitation des investissements durables pour la réalisation du travail décent à Cotonou, les responsables des Agences de promotion des investissements (API), de l'UEMOA ont opté pour une nouvelle orientation de promotion des investissements dans la sous-région. Des recommandations ont été également formulées pour la prise en compte des normes internationales du travail pour la création du travail décent dans l'espace sous régional.
La réussite de politique d'investissement qui autrefois se mesurait principalement à travers des indicateurs quantitatifs, pourra désormais se faire avec des indicateurs qualitatifs dans la zone UEMOA. L'Organisation international du travail, en collaboration avec la Commission de l'UEMOA a organisé un atelier d'échanges et de partage d'expériences au profit des Agences de promotion des investissements de la sous-région. Un creuset idéal qui a permis aux participants venus des pays de la sous-région, d'identifier les opportunités et défis liés aux investissements directs étrangers pour la création d'emplois décents et le développement durable.
Ces deux jours de travaux selon Josée LAPORTE, Spécialiste en conduite responsable des entreprises à l'OIT, ont permis de mener des réflexions sur la pertinence d'examiner la manière de développer des indicateurs pour le suivi des investissements, l'apport de ces indicateurs à la création d'emplois, notamment des emplois de qualité, ainsi que les aspects relatifs à la formation, la santé et la sécurité au travail, et la création d'emplois dans les régions.
Le point saillant des assises de Cotonou à l'en croire, est relatif à l'élaboration d'une charte de l'investisseur au niveau de l'UEMOA, destinée à prioriser certains principes, éditer les attentes des Etats de la sous-région face aux investisseurs qui arrivent dans l'union. « C'est une idée intéressante où encore une fois, les questions de travail décent, les principes en rapport notamment à la déclaration de l'OIT sur les entreprises multinationales pourraient être prises en compte », a confié Josée LAPORTE.
Au titre des recommandations, les API des pays de l'UEMOA suivant ses explications, devront tenir compte d'abord et avant tout, des normes internationales du travail et du travail décent ; que les priorités du travail décent soient contenues dans les instruments tels que les stratégies de promotion des investissements et les codes d'investissement en cours de révision, afin de s'aligner au protocole de la ZLECAF, lequel nourrit l'ambition de créer un espace de libre-échange continental, et fait référence aux normes internationales du travail et aux principes et droits fondamentaux au travail.
« L'autre aspect c'est justement d'éviter la concurrence entre les différents Etats de l'UEMOA en créant justement des attentes qui soient similaires au niveau de chacun des États, mais également au niveau du suivi de ces indicateurs de façon à pouvoir suivre quel investisseur s'en tient à ses engagements ; et avec ces indicateurs de pouvoir faire rapport au niveau sous régional, mais également utiliser ces indicateurs pour initier le dialogue avec les investisseurs qui ne se conformeraient pas aux attentes qui ont été formulées ».
Cheikh Tidiane TOURE, Directeur du Guichet unique et des plateformes de l'investissement au Sénégal, s'est dit très heureux de participer aux côtés de ses collègues de la sous-région à cet atelier qui d'après lui, a été une occasion de benchmarker et d'échanger sur les pratiques ; de se rendre compte qu'aujourd'hui, la nouvelle orientation de la promotion des investissements dans la sous-région, c'est l'accueil d'investissements de qualité. « L'orientation n'est plus d'accueillir des investissements quantitatifs. L'option aujourd'hui, c'est de faire attention aux impacts sur nos populations, nos communautés, nos secteurs d'activités, donc c'est l'orientation qualitative », a-t-il précisé.
Pour Souleymane KABORE, Chef Du département du Guichet unique du Burkina Faso, la thématique abordée au cours des deux jours de session, fut très enrichissante. Elle aura permis selon lui, d'avoir des notions relatives au travail décent, le cadre social dans les entreprises et la manière d'internaliser un certain nombre de dispositions mis en œuvre au niveau de l'OIT, et l'UEMOA.
L'atelier placé sous le thème « Transformer les investissements en moteur de travail décent dans l'espace UEMOA », a bénéficié de l'appui financier de la France.
F. A. A.