Le coût du vaste chantier de réhabilitation des infrastructures dans plusieurs universités publiques a été dévoilé.
Après l'annonce en Conseil des ministres, mercredi 24 septembre 2025, de la réhabilitation des infrastructures dans plusieurs universités publiques, le porte-parole du gouvernement a apporté des précisions sur le projet.
7 milliards de francs CFA seront mobilisés pour ce chantier. Ce montant, validé par le Conseil des ministres, servira à rénover les amphithéâtres, les laboratoires, les bibliothèques et les locaux administratifs, a indiqué Wilfried Léandre Houngbédji, dimanche 28 septembre, sur le plateau de TVC Bénin.
Un dispositif national de télé-enseignement sera également mis en place. En gestation depuis plusieurs mois, ce projet vise à permettre aux étudiants, dès l'obtention du baccalauréat, de suivre leurs cours à distance, sans avoir à se déplacer immédiatement vers les grandes villes universitaires.
Un comité technique dédié travaille déjà à la conception de la plateforme et à l'élaboration des contenus.
Selon le Conseil des ministres du 24 septembre dernier, les universités qui bénéficieront de travaux de modernisation sont : Université d'Abomey-Calavi (UAC) ; Université de Parakou ; Université nationale des Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques (UNSTIM), notamment le campus de Lokossa ; Université nationale d'Agriculture ; ainsi que les Écoles normales supérieures de Porto-Novo et de Natitingou ; sans oublier la Faculté des Sciences de la Santé (FSS).
M. M.
Le Bénin a signé des accords d'exemption de visa avec six pays et établi des relations avec Trinité-et-Tobago, et Palaos. Ces accords ont été conclus en marge de la 80è session des Nations Unies tenue du 9 au 23 septembre 2025 à New-York.
En marge de la 80è session des Nations unies tenue du 9 au 23 septembre 2025 à New-York, le Bénin a conclu un accord aérien avec le Luxembourg et des accords d'exemption de visa avec six autres pays.
Les exemptions de visa ont été signés avec les Émirats arabes unis, le Kenya, le Tchad, Antigua-et-Barbuda, les Îles Marshall et les États fédérés de Micronésie.
Avec les Emirats Arabes Unis par exemple, l'accord d'exemption mutuelle de visa concerne les détenteurs de passeport diplomatique et de service.
Des relations diplomatiques officielles ont été également établies avec la Trinité-et-Tobago ainsi qu'avec Palaos.
La délégation béninoise a été conduite par le ministre des Affaires étrangères Olushegun Adjadi Bakari. Le chef de la diplomatie béninoise s'est entretenu avec ses homologues de l'Azerbaïdjan, du Venezuela, des Maldives, du Burundi et de la Mauritanie.
M. M.
Le Centre National d'Investigations Numériques (CNIN) met en garde les utilisateurs contre la plateforme frauduleuse ‘'Pépite''.
L'application ‘' Pépite'' présente un danger potentiel pour les utilisateurs. Elle ne doit pas être téléchargée.
Les utilisateurs sont appelés à faire preuve de vigilance et s'abstenir de partager les liens relatifs à la plateforme, met en garde le Centre National d'Investigations Numériques (CNIN) dans une publication en date du 29 septembre.
Le CNIN rappelle que les citoyens qui font la promotion de la plateforme ‘'Pépite'' répondront de leur agissement devant la justice.
M. M.
Les dirigeants et responsables des Institutions de Microfinance (IMF) ont été sensibilisés sur les exigences de la loi n°2025-14 du 02 juillet 2025 portant réglementation de la microfinance en République du Bénin. L'atelier s'est tenu, lundi 29 septembre 2025, au siège de l'Association professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés (APSFD) à Cotonou.
Les Institutions de Microfinance (IMF) du Bénin ont un délai de 12 mois pour se conformer aux dispositions de la loi 2025-14 du 02 juillet 2025 portant réglementation de la microfinance au Bénin. Dans le cadre de ce processus de mise en conformité, le ministère de l'Économie et des Finances a prévu un accompagnement aux IMF, avec l'appui de la Coopération luxembourgeoise à travers le programme « BEN005 Finance inclusive et innovante ».
Selon le directeur de l'Agence nationale de surveillance des systèmes financiers décentralisés (ANSSFD), Philippe DAHOUI, la rencontre a pour but de clarifier certaines exigences ainsi que les implications institutionnelles et opérationnelles, 3 mois après la promulgation de la loi 2025-14 du 02 juillet 2025. Il s'agit également de faire le point trimestre de ce processus de mise en conformité et d'examiner les éventuelles difficultés rencontrées.
« L'ANSSFD sera en mesure de vous apporter des clarifications et recommandations », a déclaré le représentant le ministre d'État, chargé de l'Économie et des Finances. Cette rencontre se veut désormais trimestrielle afin de s'assurer du bon processus de mise en conformité.
Vue partielle des participants à l'atelier trimestriel de sensibilisationDans son discours, la présidente du Conseil d'Administration du Consortium ALAFIA a souligné l'engagement actif du ministre d'Etat, chargé de l'Economie et des Finances, Romuald WADAGNI, en faveur du secteur de la microfinance. « Sous sa conduite, la supervision du secteur a su évoluer vers un modèle axé sur l'accompagnement et la co-construction de solutions », a indiqué Valentine Huguette ADOUKONOU.
Au titre des avancées majeures obtenues récemment, elle cite entre autres la consolidation des cadres de supervision ; les appuis techniques sur budget national et sur coopération luxembourgeoise ainsi que le suivi des engagements et les innovations réglementaires pour un secteur viable et inclusif.
Doléances majeures des SFD
Selon la présidente du Conseil d'Administration du Consortium ALAFIA, la réforme en cours bien que salutaire appelle des mesures d'accompagnement supplémentaires. Au nom de tous les SFD du Bénin, elle a présenté les doléances majeures du secteur de la microfinance. Les SFD souhaitent un appui étatique renforcé à la mise en conformité de la loi n°2025-14 du 02 juillet 2025 notamment en facilitant la transition juridique organisationnelle et technique des institutions.
La 2e doléance est liée à l'octroi d'un système d'information de gestion mutualisée accessible à toutes les institutions, gage de transparence et d'efficacité opérationnelle. Notre troisième doléance, informe Valentine Huguette ADOUKONOU, c'est que nous avons besoin des ressources financières de longue durée à taux préférentiels pour garantir des conditions de refinancement soutenable au bénéfice des populations exclues du système bancaire classique.
Les SFD du Bénin demandent aussi une adaptation de la fiscalité et des coûts de formalisation pour mieux prendre en compte les réalités spécifiques des IMF et faciliter l'accès des couches défavorisées au service financier. Sans oublier une tarification réglementée notamment sur les garanties afin de lever les freins à la formalisation et à l'expansion des services de microfinance.
Philippe DAHOUI, directeur de l'ANSSFDLe directeur de l'ANSSFD Philippe DAHOUI a pris bonne note des doléances adressées au ministre d'État, tout en rassurant les SFD. « C'est un enjeu majeur pour nous de vous accompagner, de veiller à ce que le secteur soit davantage viable pour offrir des services financiers inclusifs digitalisés à la population afin d'assurer le développement harmonieux de notre pays », a-t-il affirmé.
Le Directeur de l'Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés du Bénin (APSFD Bénin), Ignace DOVI, n'a pas manqué d'exprimer sa profonde gratitude au ministre d'Etat, chargé de l'Economie des Finances ainsi qu'à l'ANSSFD pour leur vision et leur engagement constant. Il a invité tous les acteurs à œuvrer pour faire de ce processus de mise en conformité, une réussite collaborative et inclusive au service de la microfinance béninoise.
Akpédjé Ayosso
Le Maroc se prépare à accueillir la 35ᵉ Coupe d'Afrique des Nations, prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.
Pour accompagner l'afflux attendu de milliers de supporters dans le cadre de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Z025, le Maroc a annoncé une procédure spéciale et simplifiée.
A partir du 25 septembre, les ressortissants de huit pays africains,Algérie, Burkina Faso, Cap-Vert, Gabon, Niger, Sénégal, Togo et Tunisie, pourront obtenir en ligne une Autorisation Électronique de Voyage (AEVM).
Une plateforme unique
La demande se fera via l'application YALLA, qui centralisera également l'acquisition du FanID, document indispensable pour accéder aux stades et aux zones réservées aux supporters.
Pour les voyageurs se rendant au Maroc pour d'autres raisons que la CAN, la procédure restera en place. La demande devra être introduite au moins quatre jours avant le départ, via le portail officiel Access-Maroc.
Une mesure temporaire
Cette simplification, qui ne s'applique pas aux titulaires de passeports diplomatiques, aux résidents marocains, aux voyageurs en transit, aux conjoints de Marocains et aux personnes âgées de plus de 55 ans, restera en vigueur jusqu'au 25 janvier 2026.
Le Maroc espère ainsi fluidifier l'arrivée des supporters et renforcer la fête populaire autour de cette CAN très attendue.
La police a démantelé un réseau de malfaiteurs à Godomey, dans la commune d'Abomey-Calavi.
30 individus dont treize puis dix-sept autres, tous de nationalité étrangère ont été arrêtés à la suite deux descentes successives de la Police à Godomey.
Tout a commencé le 27 septembre avec l'arrestation d'un suspect impliqué dans le vol de climatiseurs et de motocyclettes.
Les investigations ont conduit à la saisie de 8 motocyclettes, dont quatre déjà dépiécées, ainsi qu'une bicyclette.
Près de 477 téléphones portables, des tablettes, des ordinateurs et des pièces détachées ont été récupérés.
Des équipements divers, dont des climatiseurs, une motopompe et même un lampadaire solaire, ont aussi été confisqués.
Un pistolet artisanal a été retrouvé.
Les trente suspects sont en garde-à-vue. Ils devront répondre de vols de motocyclettes, d'appareils électroniques, d'association de malfaiteurs et de détention illégale d'arme.
M. M.
La première Conférence Internationale sur la Nutrition s'est ouverte, samedi 27 septembre 2025, à Cotonou au Sofitel Marina. Sous la conduite du Président de la République, Monsieur Patrice TALON, l'évènement à réuni quelques leaders internationaux, des experts, des partenaires techniques et financiers. Ce rassemblement a pour but d'apporter des solutions nouvelles pour surmonter les défis de la nutrition et de la sécurité alimentaire.
« La santé, l'éducation et la productivité des générations futures dépendent de notre capacité à garantir à chaque enfant, chaque femme et chaque homme une alimentation saine et équilibrée », a déclaré le chef de l'État, à l'ouverture de la conférence.
Le président Patrice Talon rappelle à tous que la nutrition est un facteur essentiel du développement humain. En tenant compte du développement cognitif, le Bénin n'a pas manqué de démontrer son engagement pour la qualité de la nutrition. C'est dans ce sens qu'il ajoute : « Nourrir nos enfants n'est pas une option, c'est un impératif ».
Les travaux de cette conférence permettront d'identifier les moyens d'action concrètes et durables, en renforçant la gouvernance nationale à l'implication accrue des communautés locales, en passant par une meilleure coopération entre les secteurs de la santé, de l'éducation et de l'agriculture. « La lutte contre la malnutrition est une responsabilité partagée. Aucun pays ne peut, à lui seul, faire face aux défis que pose ce fléau », a-t-il rappelé.
Le Président Talon n'a pas manquer de souligner les efforts déjà entrepris par le Bénin à travers notamment le Programme National d'Alimentation Scolaire Intégré (PNASI), qui assure chaque jour un repas de qualité à des centaines de milliers d'écoliers, ainsi que la création de l'Agence Nationale de l'Alimentation et de la Nutrition (ANAN), chargée de coordonner les politiques publiques dans le secteur. Le chef de l'Etat a notamment insisté sur la nécessité d'intensifier les partenariats et la coopération internationale, afin de mobiliser des ressources financières et techniques à la hauteur des enjeux.
Par son implication, le Bénin se positionne comme un acteur majeur dans la recherche de solution pour une meilleure nutrition dans le monde surtout sur le continent africain.
Marina HOUENOU(Stag)
La FIFA a infligé une sanction à l'Afrique du Sud pour avoir aligné un joueur inéligible lors de son match contre le Lesotho, le 21 mars dernier. La rencontre, initialement remportée 2-1 par les Sud-Africains, est désormais comptabilisée comme une victoire 3-0 pour le Lesotho.
La Fédération Sud-Africaine de Football (SAFA) a violé l'article 19 du Code disciplinaire de la FIFA et l'article 14 du règlement des qualifications, selon une décision de la FIFA rendue ce 29 septembre 2025.
En cause : la présence sur le terrain de Teboho Mokoena lors de la rencontre contre le Lesotho le 21 mars dernier, alors que le joueur ne remplissait pas les critères d'éligibilité.
Une défaite par forfait (0-3) et 10 000 francs suisses d'amende ont été infligées à la Fédération Sud-Africaine (SAFA).
Le joueur écope, quant à lui, d'un avertissement.
L'Afrique du Sud chute de 17 à 14 points à cause de cette sanction de la FIFA.
Une aubaine pour le Bénin, qui totalise également 14 points, mais avec une meilleure différence de buts. Les Guépards s'installent donc en tête du groupe à deux journées de la fin des qualifications pour le Mondial 2026.
Le suspense est total.
M. M.
Classement actualisé du groupe de qualification
1er : Bénin – 14 pts (+4)
2ᵉ : Afrique du Sud – 14 pts (+3)
3ᵉ : Nigéria – 11 pts (+2)
4ᵉ : Rwanda – 11 pts (0)
5ᵉ : Lesotho – 9 pts (-6)
6ᵉ : Zimbabwe – 4 pts (-6)