Au Bénin, la modernisation du système hospitalier se poursuit. Le Conseil des ministres du 3 décembre a validé la mission de maîtrise d'œuvre complète pour la reconstruction des Centres hospitaliers départementaux (CHD) de l'Atacora et de la Donga.
A la suite d'un diagnostic fait en 2018, « il a été recommandé de reconstruire le CHD Atacora afin de relever la qualité des infrastructures ».
L'objectif, selon le conseil des ministres du 3 décembre 2025, l'objectif est d'améliorer les prestations pour les usagers.
La situation est différente dans la Donga. Le CHD, mis en service en 2014, n'avait jamais été totalement achevé. Le gouvernement l'admet. « Il nécessite une mise aux normes pour assurer la disponibilité du paquet de services essentiels », indique le Conseil des ministres.
Les futurs travaux doivent transformer ces deux structures en véritables hôpitaux de référence. Le Conseil évoque une « fonctionnalité optimale » et un renforcement de l'offre de soins dans les deux départements.
La mission de maîtrise d'œuvre sera complète. Elle inclura les études architecturales, techniques, environnementales et sociales. Elle couvrira également la surveillance et le contrôle des chantiers. Le gouvernement insiste sur la qualité de l'exécution. La maîtrise d'œuvre « devra être conduite avec professionnalisme », précise le communiqué. Pour cela, le Conseil a donné son accord pour travailler avec des entreprises expérimentées. Il a aussi instruit les ministres concernés de « veiller au suivi rigoureux des chantiers ».
En Conseil des ministres ce mercredi 03 décembre 2025, le gouvernement a marqué son accord pour l'implémentation de la Plateforme de Recherche, d'Investigation et d'Analyse médico-légale (PRIAM).
Le Bénin sera bientôt doté d'un laboratoire national d'analyse ADN autonome, conforme aux standards internationaux. Ce laboratoire sera opérationnel à travers la Plateforme de Recherche, d'Investigation et d'Analyse médico-légale. La décision a été prise ce mercredi 03 décembre 2025 en Conseil des ministres.
Selon le communiqué du gouvernement, l'absence d'un dispositif d'analyse ADN constitue une faiblesse structurelle majeure dans le fonctionnement de la chaîne judiciaire des pays de la sous-région. Cette lacune impacte négativement la célérité des procédures, la résolution des affaires criminelles complexes et la souveraineté de l'État en matière de gestion des données sensibles.
La mise en place de la PRIAM, solution pertinente à cette insuffisance consistera à :
– la mise en place d'un laboratoire modulaire robotisé de 220 m², entièrement équipé, adapté aux conditions climatiques locales ;
– la formation certifiante de l'équipe technique dédiée ainsi qu'en des sessions spécifiques à l'attention de l'ensemble des acteurs de la chaîne judiciaire (Officiers de police judiciaire, magistrats, greffiers, experts techniques) ;
– un accompagnement opérationnel suivi par un laboratoire d'hématologie médico-légale européen pendant deux ans, avec assistance à l'exploitation, transfert de compétences et appui à l'obtention de l'accréditation ISO 17025.
Cet ensemble intégré selon le gouvernement, a l'avantage d'assurer la pleine opérationnalité du laboratoire au bout d'un an et l'accréditation internationale à l'issue de la deuxième année. En Afrique subsaharienne, détaille le Conseil des ministres, « un seul laboratoire de même type dispose actuellement de cette accréditation ».
La mise en œuvre de la PRIAM fera du Bénin le pôle régional de référence en analyse ADN, en raison des retombées évidentes telles que la maîtrise des données génétiques nationales ; l'accélération des procédures criminelles et l'amélioration du taux de résolution des enquêtes.
F. A. A.
Deux (02) sociétés ont été agréées au Code des Investissements, ce mercredi 3 décembre 2025, en Conseil des ministres.
Deux sociétés sont éligibles au régime des investissements spécifiques. Il s'agit de EKA WORLD SAS, pour son projet de construction et d'exploitation d'un éco-parc de loisirs dans la vallée du Sitatunga, arrondissement de Zinvié, commune d'Abomey- Calavi. La deuxième société BENIN GAS TRANSFORMATION AND SOLUTIONS SA, porte un projet d'installation d'une conduite de gazoduc reliant la centrale électrique de Maria-Gléta à la zone industrielle de Glo-Djigbé et la construction d'une station de décompression de gaz naturel comprimé, dans la zone industrielle de Glo-Djigbé.
« La réalisation de ces deux projets va impacter positivement les secteurs touristique et industriel autant qu'elle contribuera à la création d'emplois décents », informe le Conseil des ministres.
A.A.A
L'aéroport international Cardinal Bernardin GANTIN de Cadjèhoun a changé de nom. Une nouvelle dénomination a été retenue ce mercredi 03 décembre 2025 en Conseil des ministres.
L'aéroport international Cardinal Bernardin GANTIN de Cadjèhoun change de nom et devient « Aéroport Bernardin GANTIN de Cotonou ». La décision a été prise ce mercredi 03 décembre 2025, en Conseil des ministres. Selon le gouvernement, ce changement s'inscrit dans une logique de simplification et d'efficience ; la dénomination précédente étant jugée trop longue et difficile à mémoriser.
En procédant à ce changement, le gouvernement estime que l'évocation du titre de la personnalité dont l'infrastructure porte le nom, ou du quartier qui l'abrite, n'est pas indispensable.
F. A. A.
Excuses publiques : mea culpa !
C'est avec un profond respect que je fais publiquement mon mea culpa, à la suite de la diffusion, sur ma page Facebook personnelle, de publications comportant des allégations touchant à l'honorabilité du Chef de l'État....
Ce sont hélas, je le confesse à regret, des "choses rapportées", sans vérification rigoureuse des sources, ni conformité aux règles déontologiques basiques du journalisme.
Je reconnais que ces publications, émises sur ma page Facebook, ont pu prêter à confusion et donner lieu à des interprétations susceptibles de porter atteinte à l'honneur du Chef de l'État, et à la fonction, ainsi qu'à la haute fonction républicaine qu'il incarne.
Ce manquement regrettable ne procède d'aucune intention malveillante, mais d'une erreur de discernement dans la gestion de ma page Facebook.
En ma qualité de journaliste et de Rédacteur en chef, je suis pleinement conscient que toute parole publique m'engage, quelle que soit la plateforme qui lui sert de vecteur, et qu'il m'incombe de préserver la rigueur, la neutralité et la retenue propres au métier de journaliste.
Conscient de la gravité de la situation, je prends la mesure de la responsabilité que je porte à travers cette publication malheureuse, et tiens à réaffirmer mon attachement indéfectible aux valeurs républicaines et aux principes éthiques du journaliste.
En conséquence, je m'engage à :
1. Retirer définitivement les publications déshonorantes et désobligeantes de ma page Facebook personnelle ;
2. Présenter mes excuses publiquement, à travers les canaux appropriés ;
3. Renforcer la veille déontologique autour des publications, afin d'éviter toute confusion future entre l'expression personnelle et la communication professionnelle.
Je formule le vœu que mes excuses soient tenues pour sincères, avec le respect, la déférence et la responsabilité qui les anime.
ALLOCHEME Olivier
Le gouvernement a annoncé, mercredi 03 décembre 2025 en Conseil des ministres, la création d'une commission chargée de la toponymie et de la mémoire nationale.
La création de la commission chargée de la toponymie et de la mémoire nationale participe de la volonté de « reconstruire un narratif cohérent avec le vécu de nos héros et de notre identité ».
Le gouvernement affirme vouloir inscrire l'histoire du pays dans le présent et dans les repères des générations futures. L'objectif, indique le Conseil des ministres du 3 décembre 2025, est de « rééquilibrer notre mémoire nationale, de la replacer dans le sillage de la vérité historique, de la cohésion sociale et de la fierté partagée », à travers la dénomination des lieux et espaces publics.
Le Conseil rappelle qu'elle vient renforcer « l'élan de renaissance mémorielle et identitaire de notre pays », déjà illustré par le retour de biens culturels, l'érection des statues de Bio Guéra et de l'Amazone, ainsi que la construction du Monument aux Dévoués installé dans le Jardin de Mathieu à Cotonou.
Une structure pluridisciplinaire
La commission est constituée d'experts issus de plusieurs disciplines. Le Conseil souligne qu'elle aura pour mission de proposer « une nouvelle cartographie du Bénin en ce domaine, une géographie de la mémoire et de la dignité retrouvée », en s'appuyant sur une démarche scientifique, historique et inclusive. Elle devra notamment : « identifier les lieux à rebaptiser ; constituer une base de données documentées des toponymes valorisant les figures et événements marquants du pays ; assurer la cohérence entre les nouveaux noms, l'histoire locale et la mémoire nationale ; impliquer les collectivités locales, les institutions éducatives, les communautés culturelles et les chefferies traditionnelles ; proposer des programmes de sensibilisation citoyenne et éducative autour du sens des noms attribués ; accompagner les projets de monuments, musées, jardins de mémoire et espaces commémoratifs », dans la continuité du Monument aux Dévoués.
Pour rendre opérationnelle cette nouvelle structure, le Conseil a adopté les décrets portant création, attributions, composition, organisation et fonctionnement de la commission. Il a ensuite procédé à la nomination de ses membres, officialisant le démarrage du chantier.
M. M.
En Conseil des ministres, ce mercredi 3 décembre 2025, des nominations ont été prononcées à la Présidence de la République ; au ministère de l'Economie et des Finances ; et au ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique.
A la Présidence de la République
Directeur général de l'Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APiEX) : Monsieur Eric AKOUTEY
Au ministère de l'Economie et des Finances
Inspecteur général des Régies financières : Monsieur Kokou Angelo AGOGNINOU
Au ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique
Conseiller technique à la Sécurité : Contrôleur général de Police Enock Marcel Omonlola LAOUROU.
Le Conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 03 décembre 2025, sous la présidence du Chef de l'Etat, Patrice Talon. Plusieurs grandes décisions ont été prises au cours de cette séance hebdomadaire.
La Société Béninoise d'Energie Electrique (SBEE) informe les abonnés au réseau électrique du démarrage d'une opération spéciale de recouvrement des créances sur consommation d'énergie.
Les abonnés au réseau électrique qui détiennent au moins une (01) facture de « consommation échue non payée » sont invités à « s'acquitter de leurs dus ». Une opération spéciale de recouvrement des créances sur consommation est en cours et se poursuit jusqu'au 31 décembre 2025, informe la Société Béninoise d'Energie Electrique (SBEE).
La direction de la SBEE se dit disponible pour répondre aux préoccupations des abonnés. Le numéro vert 7302 et le contact whatsapp 0168525253 sont accessibles 24h/24, selon le communiqué.
Une vaste opération policière menée dans la soirée du 22 novembre 2025 au quartier Sinangourou, près du marché Azerkè, a permis de saisir plus de 3 tonnes de faux médicaments et du Tramadol. Un individu a été arrêté.
Les policiers du premier arrondissement de Parakou ont interpellé un individu présenté comme l'un des principaux grossistes de faux médicaments dans la ville. Selon les enquêteurs, il alimentait une grande partie du marché de Parakou en produits pharmaceutiques falsifiés et en psychotropes, notamment du tramadol.
La descente, effectué dans la soirée du 22 novembre 2025, a permis la saisie de plus de 3 tonnes de marchandises et du tramadol. C'est l'une des plus grosses prises réalisées dans la ville ces dernières années, a rapporté une source policière citée par Fraternitefm. L'opération intervient dans un contexte de lutte accrue contre le trafic de médicaments falsifiés, un commerce clandestin très lucratif et difficile à endiguer.
La Police poursuit l'enquête pour identifier d'éventuels complices et remonter la chaîne d'approvisionnement.
M. M.
La deuxième édition du Salon national des OSC de Jeunes et de Femmes s'est ouverte, mardi 02 décembre 2025, au siège de l'Institut National de la Femme (INF) à Cotonou. Trois jours d'échanges durant lesquels les résolutions 1325 et 2250 des Nations Unies seront revisitées pour poser les bases d'une paix inclusive au Bénin.
La Directrice adjointe de cabinet du ministre des Affaires sociales et de la Microfinance a procédé, mardi dernier, au lancement de l'édition 2025 du Salon national des OSC de Jeunes et de Femmes. Les travaux se déroulent sous le thème central : « De la résolution 1325 à la 2250 : pour une paix inclusive portée par les femmes et les jeunes ». Un Salon marqué par un double anniversaire : 25 ans de la résolution 1325 et 10 ans de la résolution 2250.
Dès l'ouverture, la Directrice exécutive du ROAJELF, Mariette Montcho, a salué « la continuité du Salon » et rendu hommage aux partenaires. « La paix se construit avec les femmes et avec les jeunes », a-t-elle rappelé, appelant à un plan national 1325 de deuxième génération et à l'adoption urgente d'un agenda national 2250. « C'est un impératif moral », a-t-elle insisté.
Le Représentant résident du PNUD, Titus Osundina, a souligné le rôle décisif de la société civile. « La paix durable exige la participation pleine, égale et significative des femmes », a-t-il dit. Il a salué l'engagement des OSC, « moteurs de sensibilisation, de cohésion et de mobilisation ». Le salon, selon lui, est un espace essentiel pour identifier des solutions pratiques, jusque dans les villages et les communes. Il n'a pas manqué de réitérer l'engagement du PNUD à accompagner le Bénin dans la mise en œuvre de ses engagements nationaux et internationaux.
La Présidente de l'Institut National de la Femme, Huguette Bokpè Gnacadja, a évoqué « un rendez-vous de vérité ». Elle a rappelé les avancées enregistrées au Bénin, mais aussi l'ampleur des défis : violences basées sur le genre, zones vulnérables fragilisées, manque de financements pour les initiatives de jeunes et femmes. « Sans les femmes, sans les jeunes, on ne bâtit pas un Bénin en paix », a-t-elle affirmé.
Au nom de la ministre des Affaires sociales, Agnès Badou a insisté sur la nécessité de transformer les normes internationales en politiques concrètes. « Ce salon est un laboratoire d'idées, un tournant. La paix au Bénin se construira avec les femmes et les jeunes, pour les générations futures », a-t-elle déclaré.
Un programme riche sur trois jours
La journée d'ouverture a été marquée par une conférence inaugurale du MASM sur le rôle des femmes et des jeunes 25 ans après 1325 et 10 ans après 2250. Le marché de la paix a également été lancé, suivi d'une visite de stands.
Deux premiers panels ont ouverts les discussions. Le premier est consacré aux défis du Plan d'action national 1325 et aux perspectives d'un plan de deuxième génération. Le second revient sur dix ans d'engagement des jeunes à travers la résolution 2250, avec un focus sur les acquis et les zones encore fragiles.
Les travaux se poursuivent ce mercredi avec une série de panels centrés sur les réalités sécuritaires actuelles. Un échange aborde les violences, les formes de résilience et les solutions locales qui émergent dans les communautés. Un autre instaure un dialogue direct entre jeunes, forces de l'ordre et systèmes communautaires d'alerte, afin de renforcer la confiance. Les participantes et participants discutent également du rôle des femmes et des jeunes dans la gouvernance sécuritaire locale, avant d'analyser la responsabilité des médias dans la déconstruction des discours haineux et la promotion de récits de paix.
Au programme jeudi, un espace mémoire et un marché de la paix. Une fresque de paix et un Mur du sacrifice rendront hommage aux soldats tombés au front.
La clôture verra la présentation des recommandations, avec trois documents attendus : le Manifeste des Jeunes Femmes pour la Paix, la Déclaration de Cotonou pour la Paix Inclusive, la Charte de la Sécurité Inclusive.
Un prix aux championnes de la paix fera office de cérémonie de reconnaissance.
M. M.
QUELQUES IMAGES À L'OUVERTURE DU SALON DES OSC DE JEUNES ET DE FEMMES
L'adoption de la résolution historique 2797 du Conseil de sécurité de l'ONU sur le Sahara marocain continue de susciter des réactions positives au niveau de la diplomatie africaine. Ce mardi 2 décembre 2025, les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso et du Niger ont réaffirmé les positions de leurs pays concernant le plan d'autonomie proposé par le Royaume comme base sérieuse, crédible et durable pour parvenir à une solution à la question du Sahara marocain.
La République du Burkina Faso a réitéré, mardi dernier, son soutien ferme et constant à l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc, tout en saluant l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU de la résolution historique 2797 qui consacre, dans le cadre de la souveraineté marocaine, le plan d'autonomie proposé par le Royaume comme base sérieuse, crédible et durable pour parvenir à une solution à la question du Sahara marocain.
Cette position a été exprimée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur, Karamoko Jean Marie Traore, lors de son entretien avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, en marge de leur participation à la Conférence sur les victimes du terrorisme en Afrique, qui se tient les 02 et 03 décembre à Rabat.
M. Traore a réaffirmé l'appui de son pays à l'initiative d'Autonomie présentée par le Royaume du Maroc, qui constitue la seule solution crédible et réaliste pour la résolution de ce différend.
Le chef de la diplomatie burkinabé s'est aussi félicité de l'ouverture par le Burkina Faso d'un Consulat général à Dakhla, le 23 octobre 2020.
Le ministre des Affaires étrangères du Maroc, M. Bourita, a exprimé sa reconnaissance au Burkina Faso pour cette position constante et indéfectible.
En dehors du Burkina, le Niger aussi a salué, ce même mardi, l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU de cette résolution historique sur la question du Sahara marocain.
La position de ce pays a été exprimée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens de l'extérieur, Bakary Yaou Sangaré, à la suite de ses entretiens avec le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, en marge de la Conférence sur les victimes du terrorisme en Afrique.
Les positions exprimées par ces deux pays s'inscrivent dans la dynamique diplomatique impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, depuis des années, en faveur de la marocanité du Sahara et en appui à l'Initiative d'autonomie avec le consensus de la communauté internationale pour mettre fin à ce différend régional, dans le cadre de la souveraineté nationale et de l'intégrité territoriale du Royaume.
La Première Conférence sur les victimes africaines du terrorisme, a été organisée du 2 au 3 décembre 2025, à Rabat (Maroc), en collaboration avec le Bureau des Nations unies de lutte contre le terrorisme (UNOCT). Elle a réuni le chef du bureau, vice secrétaire général des Nations-Unies Aleksandre Zouev, des ministres et experts de la région du Sahel ainsi que des délégations de haut niveau venant de différentes régions d'Afrique. A l'issue des travaux, les participants ont adopté la Déclaration de Rabat, soulignant le rôle central des victimes, le renforcement du soutien et la coopération entre les pays africains.
CONFÉRENCE SUR LES VICTIMES AFRICAINES DU TERRORISME AUX CÔTÉS DES VICTIMES DU TERRORISME EN A FRIQUE VERS LA JUSTICE LE RÉTABLISSEMENT LA RÉSILIENCE
DECLARATION DE RABAT
sur le soutien aux victimes africaines du terrorisme “Aux côtés des victimes du terrorisme en Afrique : Vers la Justice, le Rétablissement et la Résilience”
Rabat, Royaume du Maroc – 2-3 décembre 2025
• Nous, Etats Membres participants, organisations régionales et internationales, représentants du Système des Nations Unies, de la société civile et experts, réunis à Rabat, Royaume du Maroc, à l'occasion de la Conférence sur les victimes africaines du terrorisme ;
• Condamnant tous les actes de terrorisme, sous toutes leurs formes et manifestations, en tant qu'actes criminels et injustifiables, et réaffirmant que les mesures de lutte contre le terrorisme doivent pleinement respecter le droit international, y compris le droit international des droits de l'homme et le droit international humanitaire ;
• Rappelant la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies (A/RES/60/288) et ses réexamens successifs, en particulier le Huitième examen (A/RES/77/298, 2023), qui soulignent l'importance de préserver les droits et la dignité des victimes du terrorisme et de garantir leur participation effective aux efforts de lutte contre le terrorisme ;
• Réaffirmant les résolutions A/RES/73/305 et A/RES/72/165 de l'Assemblée Générale des Nations Unies, ainsi que les résolutions connexes appelant à la justice, à la reconnaissance, à l'assistance et à la réparation en faveur des victimes du terrorisme, et mettant en avant la nécessité de renforcer la coopération internationale ;
• Prenant en considération les dispositions pertinentes relatives aux victimes du terrorisme figurant dans les résolutions 2178 (2014) et 2396 (2017) du Conseil de sécurité, qui exhortent les États Membres à adopter des mesures garantissant la protection, l'assistance et la participation des victimes, y compris dans les procédures judiciaires ;
• Reconnaissant que l'Afrique représente aujourd'hui plus de la moitié des décès liés au terrorisme dans le monde et que la situation des victimes à travers le continent, femmes, hommes, enfants, personnes déplacées et communautés locales, demeure souvent marquée par des besoins variés en matière de reconnaissance, de soutien et d'accompagnement, ce qui met en évidence l'importance de renforcer les efforts collectifs en leur faveur ;
• Notant avec appréciation le rôle du Bureau des Nations Unies de la lutte contre le terrorisme (UNOCT) et de son Programme mondial d'appui aux victimes du terrorisme dans la promotion des droits et de la dignité des victimes, ainsi que dans le renforcement de la coopération internationale en leur soutien ;
• Nous déclarons par la présente notre engagement à :
• Reconnaître et défendre les droits inhérents de toutes les victimes du terrorisme à la vérité, à la justice, à la reconnaissance, à la mémoire et à la réparation, et à assurer qu'elles soient traitées avec dignité et respect à toutes les étapes de la réponse et du relèvement ;
• Encourager les Etats Membres à renforcer leurs cadres juridiques nationaux et leurs systèmes de soutien, conformément aux meilleures pratiques internationales reconnues, telles que les Dispositions législatives types des Nations Unies pour les victimes du terrorisme, tout en respectant les spécificités nationales, les références juridiques et les systèmes constitutionnels ;
• Appeler à ce que les auteurs d'actes terroristes répondent de leurs actes, notamment par le renforcement de la coopération judiciaire internationale et de l'entraide juridique ;
• Soutenir le développement de mécanismes globaux offrant un appui psychologique, médical, social et économique aux victimes et à leurs familles, et répondant à leurs besoins identifiés par une approche multisectorielle centrée sur la victime ;
• Accorder une attention prioritaire à la protection et à l'assistance des femmes, des enfants, des veuves, des orphelins, des personnes enlevées et des ex-enfants soldats, selon des pratiques tenant compte des traumatismes et des approches sensibles au genre ;
• Renforcer le rôle des victimes et des survivants dans la prévention de la radicalisation et la lutte contre les idéologies extrémistes, et promouvoir leur participation significative à l'élaboration et à la mise en œuvre des politiques et stratégies de lutte contre le terrorisme, tout en veillant à les protéger de toute re-victimisation ou exploitation ;
• Encourager les initiatives dans les domaines de l'éducation, de la résilience communautaire, de l'autonomisation des jeunes et de la cohésion sociale locale ;
• Renforcer la coopération entre les Etats Membres africains et les entités des Nations Unies, notamment à travers l'échange de données, la formation et la mise en place de cadres de coopération adaptés ;
• Inviter les partenaires internationaux et les bailleurs de fonds à soutenir les initiatives africaines visant à assister les victimes du terrorisme ;
• Adopter la présente Déclaration de Rabat sur le soutien aux victimes africaines du terrorisme comme engagement collectif en faveur de la justice, de la solidarité et de la résilience ;
• Encourager la mise en place d'initiatives commémoratives, de registres nationaux des victimes du terrorisme ainsi que d'une plateforme numérique africaine destinée à documenter la résilience des victimes, à l'image du Compendium des expériences et des bonnes pratiques, lancé à l'occasion de cette Conférence ;
• Exprimer notre profonde appréciation au Royaume du Maroc pour l'accueil de cette Conférence et à l'ensemble des partenaires ayant contribué à son succès.
Le tribunal d'Abomey-Calavi a condamné, ce mardi 02 décembre 2025, une mère de famille à une peine de 12 ans de prison dont 02 fermes. La mise en cause est poursuivie pour coups et blessures volontaires sur sa domestique.
Une mère de famille dans les liens de la prévention pour avoir battu sa domestique. La prévenue selon les déclarations à la barre, a infligé des sévices corporels à une jeune fille qu'elle a employée pour l'assister dans ses tâches. Poursuivie pour coups et blessures volontaires, elle a été jugée ce mardi 02 décembre 2025.
A la barre, elle a nié les faits mis à sa charge.
Le ministère public, se fondant sur les éléments du dossier requiert contre elle, une peine de 12 mois de prison dont 03 fermes.
La défense plaide pour une relaxe de sa cliente. L'accusée selon le conseil, est une chrétienne fervente victime d'accusations mensongères.
Le juge, en délibérant, condamne la prévenue à une peine de 12 mois de prison dont 02 fermes. En détention depuis environ 02 mois, elle a recouvré sa liberté au terme du procès de ce mardi.
F. A. A.
Un grave accident a endeuillé la ville de Parakou cet après-midi du mardi 02 décembre 2025.
Un camion chargé de coton, en provenance de Komiguéa dans la commune de N'Dali, a dérapé avant de percuter une boutique de pièces détachées.
L'accident s'est produit, mardi 02 décembre 2025 ; au carrefour Deema Radio, à l'entrée nord de la ville de Parakou.
Le bilan fait état de deux enfants fauchés. Une fille et un garçon qui rentraient de l'école. Plusieurs blessés ont été recensés.
Les dégâts matériels sont importants. Selon Fraternitefm, plusieurs motos ont été broyées et pan de mur s'est effondré.
Les causes du drame restent à déterminer. Fatigue, somnolence, panne mécanique ? Aucun témoignage n'évoque pour l'instant une vitesse excessive.
La police s'est rendue sur les lieux pour le constat.
M. M.
Le Directeur des Relations Publiques et de la Communication de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC) n'est plus !
Bruno Adjahounzo est décédé ce mardi 02 décembre 2025. L'illustre défunt était Directeur des Relations Publiques et de la Communication de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC).
Bruno Adjahounzo a été chef-antenne Abomey de l'institution de régulation des médias.
Paix à son âme !
Le tribunal de première instance d'Abomey-Calavi a jugé, ce mardi 02 décembre 2025, une femme, de la quarantaine, pour abus de confiance dans une affaire de location de véhicules portant sur des millions de francs CFA.
Un dossier d'abus de confiance examiné à l'audience correctionnelle de flagrant délit du tribunal de première instance d'Abomey-Calavi ce mardi 02 décembre 2025. La prévenue, est une femme spécialisée dans la location de véhicules.
Selon les déclarations à la barre, l'accusée a reçu plusieurs véhicules qu'elle devrait louer à ses clients, et verser une partie des recettes aux propriétaires desdits véhicules. Mais contrairement aux accords, elle loue les véhicules, garde par devers elle toutes mes recettes et finit par les vendre.
Les propriétaires de véhicules s'en sont rendus compte et ont saisi la justice. Elle a été interpellée et placée sous mandat de dépôt. A la barre, elle n'a pas nié les faits.
Quatre victimes présentes au procès ce mardi ont réclamé respectivement les sommes de 3 350 000 francs CFA, 800 000 FCFA, 2 935 000 FCFA, et 1 500 000 FCFA.
D'autres victimes absentes au procès ont déclaré selon le président de céans, les sommes de 2 millions FCFA, 114 000 FCFA, et 425 000 FCFA.
Dans ses réquisitions, le ministère public, demande au tribunal de reconnaitre la prévenue coupable des faits d'abus de confiance et vente d'objets appartenant à autrui. Elle a requis à son encontre, une peine de 60 mois de prison dont 38 fermes, et une amende de 200 000 francs CFA. Elle devra également selon le magistrat, payer les dommages et intérêts aux victimes qui se sont constituées partie civile.
Le délibéré est renvoyé au 16 décembre 2025.
F. A. A.
Le principal parti d'opposition Les Démocrates (LD) a positionné dans les 24 Circonscriptions Electorales les candidats que voici aux législatives de 2026, selon les listes défintives validées par la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA). Eric Houndété, vice-président du parti et Basile Ahossi, vice-président de l'Assemblée nationale ne figurent pas sur la liste de candidatures présentée par les LD.
Les candidatures du parti Bloc Républicain (BR) validées par la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) aux législatives de janvier 2026 se présentent comme suit dans les 24 Circonscriptions Electorales.
Voici la liste de candidatures du parti Union Progressiste le Renouveau (UP-R) aux élections législatives du 11 janvier 2026. Une liste défintive validée par la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA).