Dans la nuit du mardi 16 au mercredi 17 septembre 2025, un présumé voleur de moto a été brûlé vif à Bozoun, une localité de l'arrondissement de Kpanroun, commune d'Abomey-Calavi.
Vindicte populaire à Bozoun, localité de la commune d'Abomey-Calavi. Un présumé voleur de moto brûlé vif dans ce village de l'arrondissement de Kpanroun dans la nuit du mardi 16 au mercredi 17 septembre 2025. La victime selon les témoignages, fait partie d'un groupe de trois présumés braqueurs qui avaient attaqué et blessé grièvement un conducteur de taxi-moto (‘'zémidjan''), avant de s'emparer de son engin.
Un autre taxi-moto qui a observé la scène de l'attaque, a alerté tout le village.
Dans la course poursuite qui a suivi, l'un des présumés voleurs de moto a été arrêté, les deux autres ayant réussi à s'échapper.
Soumis à l'interrogatoire, le mis en cause n'a pas nié les faits. Le groupe auquel il appartient selon ses déclarations, vit à Sèdjè-Dénou, un arrondissement de la commune de Zè, et opère souvent à Kpanroun. Ils seraient à leur troisième forfait.
La foule après l'avoir battu, lui a appliqué la rigueur du feu.
Le commissariat de Zinvié s'est dépêché sur les lieux pour le constat.
F. A. A.
Le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) du Bénin annonce l'ouverture de la plateforme en ligne pour la sélection et le classement, à titre payant, des nouveaux bacheliers dans les universités.
Les bacheliers de 2025, titulaires d'un baccalauréat classique (séries A1, A2, B, C, D, E, EA, F1, F2, F3, F4, G1, G2 et G3), pourront soumettre leurs choix de filières du lundi 22 septembre à 00h au dimanche 28 septembre 2025 à minuit.
Pour les bacheliers techniques (DEAT éditions 2024 et 2025, DT édition 2025), la période d'inscription s'étendra du lundi 6 octobre à 00h au dimanche 12 octobre 2025 à minuit.
La plateforme, accessible via le lien https://apresmonbac.bj, permet aux étudiants de sélectionner leurs filières dans les universités publiques à titre entièrement payant.
Le MESRS invite les bacheliers à consulter le guide d'orientation diffusé lors de la campagne du 11 au 15 août 2025.
M. M.
Le projet de loi des finances pour l'année 2026, transmis par le gouvernement à l'Assemblée nationale pour examen, suscite une vive inquiétude au sein des professionnels des médias au Bénin.
Présenté lors du Conseil des ministres du 10 septembre dernier, le budget de 3 783,984 milliards FCFA, destiné à accompagner la transformation économique du Bénin, exclut toute ligne budgétaire en faveur du secteur de la presse, pourtant considéré comme un pilier essentiel de la démocratie.
Dans un communiqué de presse rendu public le 17 septembre, la Plateforme des promoteurs et acteurs pour le développement des Médias (PADeM-Bénin) a exprimé sa « vive préoccupation » face à cette omission. Selon l'organisation, le budget 2026 consacre 42% de ses dépenses aux secteurs sociaux, mais laisse de côté le financement d'un secteur « stratégique » pour la bonne marche de l'État. La PADeM rappelle que la presse, reconnue comme le « 4ème pouvoir » de la République, joue un rôle crucial dans la consolidation de la démocratie et de l'État de droit.
Une omission inquiétante pour l'avenir de la presse béninoise
Le communiqué de la PADeM souligne que cette exclusion du secteur de la presse du budget national est d'autant plus préoccupante qu'elle survient dans un contexte où la presse doit faire face à des défis de taille, notamment en termes de financement, de formation et de modernisation des équipements. L'organisation pointe du doigt le manque d'attention porté à ce secteur depuis le début de la rupture en 2016, en dépit des engagements pris pour renforcer la liberté de la presse et améliorer ses conditions de travail.
Le budget 2026, dont 42% des fonds sont alloués à des dépenses sociales, ne prévoit aucune mesure spécifique pour soutenir les médias. « Si malgré les grands chantiers qui attendent, le secteur de la presse est une nouvelle fois laissé sur le carreau, il est urgent d'agir pour corriger cette injustice », a souligné Ilarion Kingnon, Président de la PADeM-Bénin.
Un appel à l'action des autorités
L'organisation appelle donc les autorités béninoises à réagir avant l'examen du projet de loi des finances par l'Assemblée nationale, prévue dans les jours à venir. En particulier, la PADeM interpelle le ministre d'État chargé de l'Économie et des Finances, candidat à la présidence de la République, ainsi que le Président de la commission des finances, afin de « prendre des dispositions concrètes pour corriger cette exclusion du secteur de la presse ».
La PADeM se dit disposée à travailler de concert avec les autorités compétentes pour formuler des propositions concrètes en vue de renforcer le secteur des médias. « Nous restons ouverts à toute initiative visant à améliorer la situation de la presse et à garantir un environnement médiatique libre et pluraliste », conclut le communiqué.
Les députés doivent prochainement débattre du projet de budget. Ceux-ci auront ainsi un rôle clé à jouer dans la révision du Budget de l'Etat, gestion 2026.
M. M.
Le Bénin a réalisé une belle avancée dans le classement mondial de la FIFA publié ce 18 septembre 2025.
Après plusieurs mois en dehors du Top 20 africain, les Guépards du Bénin retrouvent leur place. Ils occupent désormais la 20e position sur le continent, selon le dernier classement FIFA publié en septembre 2025.
Ce retour s'explique par les deux victoires obtenues en éliminatoires du Mondial 2026. Le Bénin a battu le Zimbabwe (1-0) puis le Lesotho (4-0). Deux résultats importants qui permettent aussi une progression de trois places au niveau mondial. Les Guépards sont désormais 93e au classement général.
En août dernier, le Bénin était 96e mondial et hors du Top 20 africain. Cette nouvelle position représente donc une progression significative.
Le reste du classement africain
Le Maroc reste leader du continent. Il gagne même une place au classement mondial, passant de 12e à 11e au niveau global.
Le Sénégal et l'Égypte complètent le podium africain.
La Côte d'Ivoire, elle, retrouve le Top 5 continental, juste devant le Nigeria qui recule d'un rang.
À noter aussi la belle progression de l'Ouganda, qui gagne deux places en Afrique pour se hisser à la 17e place, grâce à ses bons résultats pendant la trêve internationale.
Le prochain classement FIFA sera publié le 23 octobre 2025. En attendant, les sélections africaines préparent déjà les prochaines échéances. En octobre prochain, les Guépards du Bénin affronteront successivement le Nigéria et l'Afrique du Sud dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde de 2026.
M. M.
La Direction Générale des Impôts (DGI) a modifié sa plateforme de demande de quitus fiscal après une rencontre avec le parti politique "Les Démocrates". La demande d'audience formulée par le parti le 16 septembre a conduit à une réunion, mercredi 17 septembre, à 18 heures, à la DGI.
Le principal sujet abordé concernait la procédure imposant aux candidats de spécifier le type d'élection auquel ils participent avant de soumettre leur demande de quitus fiscal. Cette obligation avait suscité des interrogations.
La DGI a expliqué qu'elle avait mis en place ce paramétrage pour traiter les demandes par ordre de priorité. En effet, les dates de dépôt des dossiers auprès de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) varient en fonction des élections, ce qui nécessite un traitement différencié des demandes.
À l'issue de la rencontre, et après consultation des autorités de la CENA, il a été décidé de revoir cette configuration. En conséquence, la DGI a déployé une nouvelle version de la plateforme dès le 17 septembre 2025, ajustant le processus afin de mieux répondre aux attentes des utilisateurs.
Ce réajustement intervient quelques jours après le lancement de la plateforme, un outil devenu indispensable pour les candidats aux élections.
M. M.
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Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), en partenariat avec les gouvernements du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Ghana et du Togo, organise à Cotonou un Dialogue régional sur les architectures de paix, les 18 et 19 septembre 2025.
La rencontre de Cotonou représente une étape clé pour « renforcer la paix, la stabilité et la résilience » , « face à la montée des menaces transnationales dans le Golfe de Guinée », selon un communiqué du PNUD.
Les chiffres donnent la mesure des défis. Selon l'Indice mondial du terrorisme 2025, le Sahel a concentré 51 % des décès dus au terrorisme en 2024, soit deux fois plus qu'en 2019. À cela s'ajoutent plus de 4,3 millions de personnes déplacées de force, des tensions socio-économiques croissantes, la pauvreté, le chômage des jeunes et les inégalités.
Pour le Golfe de Guinée, les menaces s'accumulent : expansion des groupes extrémistes depuis le Sahel, prolifération des marchés illicites, déplacements forcés et effets du changement climatique. Ces dynamiques fragilisent les communautés locales et mettent à l'épreuve les mécanismes nationaux de paix, « souvent isolés et sous-financés », note encore le communiqué.
Responsables gouvernementaux, experts régionaux, universitaires, représentants de la société civile, leaders communautaires et religieux, ainsi que des groupes de femmes et de jeunes prendront part aux échanges. Le dialogue vise à « promouvoir l'engagement (…) à collaborer dans le sens d'une réponse collective et intégrée pour prévenir les conflits et renforcer la stabilité régionale ».
Ce dialogue s'inscrit dans le cadre de la Facilité de prévention pour le Golfe de Guinée, soutenue par le PNUD et des partenaires tels que le Japon, le Danemark, le Luxembourg et la Corée du Sud. L'initiative vise à renforcer les réponses régionales aux défis de l'extrémisme violent, de la criminalité transnationale organisée, de la piraterie maritime et des trafics illicites.
Vers une feuille de route commune
Au terme des deux jours de travaux, les participants devront aboutir à une compréhension partagée des défis, à des recommandations concrètes pour améliorer les mécanismes d'alerte précoce et à « un projet de feuille de route régionale pour la paix durable et le développement en Afrique de l'Ouest ».
La ville de Parakou accueillera le 4 octobre prochain, la cérémonie d'investiture du duo de candidat Romuald Wadagni et Mariam Chabi Talata à l'élection présidentielle de mars 2026. Faisant suite à leur désignation le 31 août dernier comme porte flambeau de la mouvance présidentielle, la cérémonie d'investiture en préparation minutieuse , confirme la volonté des soutiens du président Patrice Talon de ne ménager aucun effort en vue de gagner les élections générales de 2026. Il convient de rappeler que la date limite de dépôt des différents dossiers à la Cena est prévue pour le 12 Octobre 2025.
Nous y reviendrons.
Face à la montée des menaces transnationales dans le Golfe de Guinée, le Programme des Nations Unies pour le m développement (PNUD), en partenariat avec les gouvernements du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Ghana et du Togo, organise un Dialogue régional sur les architectures de paix, les 18 et 19 septembre 2025 à Cotonou.
Cette rencontre représente une étape clé pour renforcer la paix, la stabilité et la résilience dans le golfe de Guinée et surtout la collaboration régionale efficace face aux menaces transnationales. Elle vise à promouvoir l'engagement des représentants des gouvernements, de la société civile et des représentants des communautés à collaborer dans le sens d'une réponse collective et intégrée pour prévenir les conflits et renforcer la stabilité régionale, conditions nécessaires pour garantir une paix durable pour le développement en Afrique de l'Ouest.
Selon l'Indice mondial du terrorisme 2025, la région du Sahel a enregistré 51 % des décès dus au terrorisme en 2024, un chiffre alarmant qui a doublé par rapport à 2019. Avec plus de 4,3 millions de personnes déplacées de force dans cette région, les tensions socio-économiques se sont intensifiées, exacerbées par la pauvreté, le chômage des jeunes et les inégalités.
La région du Golfe de Guinée est donc confrontée à une instabilité croissante, exacerbée par l'expansion des groupes extrémistes depuis le Sahel, la prolifération des marchés illicites, les déplacements forcés et les effets du changement climatique. Ces dynamiques fragilisent les communautés locales et mettent à rude épreuve les mécanismes nationaux de paix, souvent isolés et sous-financés.
Le dialogue rassemblera environ 70 acteurs clés, incluant des responsables gouvernementaux, des experts régionaux, des organisations de la société civile notamment des représentants des milieux académiques et de think tanks, des groupes de femmes et de jeunes, des leaders communautaires et religieux et des partenaires techniques et financiers. Il s'inscrit dans le cadre du mécanisme de Facilité de prévention pour le Golfe de Guinée soutenu par le PNUD et ses partenaires notamment le Japon, le Danemark, le Luxembourg et la Corée du Sud. Il s'agit d'une initiative stratégique visant à renforcer les réponses régionales aux défis croissants liés à l'extrémisme violent, à la criminalité transnationale organisée, à la piraterie maritime et aux trafics illicites.
A l'issue des deux jours de travaux de Cotonou, les participants devront aboutir à une compréhension partagée des défis et des opportunités, à des recommandations concrètes pour le renforcement des mécanismes d'alerte précoce, et à un projet de feuille de route pour une action collaborative sur la gouvernance de la paix et de la sécurité dans le Golfe de Guinée.
Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 17 septembre 2025, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.
Les décisions ci-après ont été prises :
I- MESURES NORMATIVES.
– Création du Fonds d'Investissement communal (FIC) et approbation de ses statuts.
Par la mise en place de ce Fonds, le Gouvernement entend améliorer le cadre de gestion des appuis financiers apportés aux communes et aux établissements publics de coopération intercommunale. Cette décision participe de la volonté de renforcer leurs capacités d'investissements, l'objectif étant de poursuivre le développement équilibré du pays à partir des collectivités territoriales décentralisées.
Cet instrument de financement vient en substitution au Fonds d'Appui au développement des Communes (FADeC) et permettra à celles-ci d'accéder à de nouvelles et innovantes sources de mobilisation de ressources. Il contribuera à rehausser le niveau des recettes et de collecter, pour leur compte, les rétrocessions de l'Etat issues de la fiscalité partagée.
Aussi, les principales missions du Fonds d'Investissement communal consisteront-elles à :
– offrir des services et des mécanismes adaptés permettant de répondre aux besoins des communes en financements additionnels pour assurer leurs missions ;
– assurer la transparence nécessaire et l'équité dans l'octroi des fonds à travers le principe de péréquation ;
– appuyer le développement des compétences des communes s'agissant notamment de l'analyse financière et le montage de dossiers de financement ;
– suivre l'atteinte des objectifs des financements octroyés intra et intercommunaux, pour s'assurer de leur pertinence, dans le cadre du développement local durable ;
– assurer le suivi et l'évaluation des projets objets de financements mis en place par le Fonds.
Par ailleurs, le FIC assurera la collecte et la gestion des financements intérieurs et des principaux financements extérieurs destinés au développement de l'ensemble des communes.
Il est à signaler que les financements octroyés directement à une collectivité territoriale dans le cadre de conventions, tels que les accords de jumelage signés directement entre la commune et le partenaire international, ne sont pas concernés.
Outre la mobilisation des ressources et leur transfert aux communes concernées, le Fonds sera habilité, en appui aux collectivités territoriales, à faire des opérations de gestion sur les financements visés, notamment des opérations de placements financiers.
Le Conseil a marqué son accord pour sa mise en place, et, par la même occasion, adopté ses statuts.
Au titre d'autres mesures normatives, ont été adoptés les décrets portant :
– nomination des commissaires aux comptes près de certaines entreprises publiques ;
– transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi modifiant celle n° 2024-26 du 17 juillet 2024 portant loi organique sur le Conseil économique et social ;
modification des statuts du Fonds de développement de l'Artisanat.
II- COMMUNICATIONS
II-I. Approbation de la Stratégie de renforcement des Alternatives Éducatives pour une éducation de base inclusive 2026-2030.
Les alternatives éducatives désignent tout modèle ou programme éducatif mis à la disposition des apprenants (jeunes et adultes) hors des systèmes éducatifs formels. Elles constituent des formes d'éducation variées et adaptées offertes afin de garantir le droit d'accès à l'éducation pour tous.
Au Bénin, elles concernent les enfants de 9 à 14 ans et doivent avoir une forme de scolarisation, associée ou non à l'initiation aux métiers et dispensée en français et/ou en langues nationales.
Compte tenu des expériences acquises depuis 2016, l'enjeu principal de la nouvelle politique éducative prônée est d'assurer le passage de l'offre pyramidale centrée sur la forme scolaire d'éducation qui génère parfois abandons et exclusion, à une offre éducative diversifiée et inclusive telle qu'envisagée dans la nouvelle architecture du système éducatif.
Celle-ci propose que l'éducation de base, initialement de 12 ans, dont 2 de préscolaire pour les apprenants de moins de 15 ans, soit désormais portée à 15 ans afin de permettre à tous les enfants d'atteindre la classe de Terminale.
La présente stratégie vise également à pallier l'inexistence d'un dispositif institutionnalisé qui assure efficacement la gestion des alternatives éducatives permettant d'intégrer dans le système éducatif classique tous les enfants hors de l'école.
Les changements attendus de son implémentation appellent l'application effective de la nouvelle architecture du système éducatif, le renforcement du partenariat entre l'État et les collectivités territoriales, l'accompagnement des partenaires techniques et financiers du sous-secteur, davantage l'implication et l'adhésion des communautés.
Le plan d'action y relatif est assorti d'un budget évalué à 283.762.241.000 FCFA.
I-2. Contractualisation pour la maîtrise d'œuvre complète dans le cadre du projet de construction et d'équipement de certaines formations sanitaires.
D'une part, il s'agit de la construction et de l'équipement de cinq hôpitaux de 65 lits (à Lokossa, Ouidah, Cotonou 2&3, Dassa-Zoumè et Savalou), d'un hôpital de 120 lits à Kétou, d'un centre de santé à Pobè, de la réhabilitation et de l'équipement du centre de santé de Kétou ainsi que de la réhabilitation/reconstruction de certains ouvrages de l'hôpital de zone de Sakété.
D'autre part, est prise en compte, la réhabilitation du Centre hospitalier universitaire départemental du Borgou et de l'Hôpital d'instruction des Armées de Parakou.
La finalité de ce projet est d'améliorer la qualité des soins offerts aux populations, de faciliter la référence et la contre référence puis de créer un cadre de travail plus convivial pour le personnel de santé. Les travaux une fois achevés favoriseront le développement de pôles de spécialités, la mutualisation des espaces de travail et la fonctionnalité optimale des établissements hospitaliers.
Pour garantir la qualité des travaux, les prestations liées aux études de conception architecturale, aux études techniques ou d'impact environnemental et social, à la surveillance et au contrôle des travaux doivent être réalisées avec professionnalisme.
C'est pourquoi, le Conseil a autorisé la contractualisation avec les cabinets identifiés puis instruit les ministres concernés d'engager les diligences nécessaires en vue de la mise en œuvre du projet.
II-3. Autorisation de recrutement et de formation de 715 élèves agents de Police au titre de l'année 2025.
Ces nouvelles recrues qui viendront en complément des 1785 enrôlées récemment, permettront de renforcer les effectifs de la Police républicaine pour une meilleure présence et un maillage plus densifié du territoire afin de mieux faire face aux défis sécuritaires.
A l'issue du processus de recrutement, elles prendront part à la formation commune de base au Centre de formation militaire de Bembèrèkè et à une formation professionnelle pour les aguerrir à leur futur métier.
III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.
Il a été autorisé, sous cette rubrique, l'organisation du pèlerinage à la Mecque (HADJ), édition 2026 ainsi que la participation du Bénin :
– au 2ème sommet mondial de la coalition pour l'alimentation scolaire, à Fortaleza au Brésil, les 18 et 19 septembre 2025 ;
au Salon international french travel market à Paris, en France, du 23 au 25 septembre 2025 ;
– à la 48ème session de la Commission mixte FAO/OMS du Codex alimentarius, à Rome, en Italie, du 10 au 14 novembre 2025 ;
– au forum Afrique-Canada sur l'industrie portuaire et l'économie bleue, au nouveau Brunswick, du 11 au 13 novembre 2025 ; puis
– à la 11ème conférence des Etats parties de la convention cadre de l'OMS pour la lutte anti-tabac et à la 4ème session des Etats parties au protocole pour éliminer le commerce illicite des produits du tabac, à Genève en Suisse, du 17 au 26 novembre 2025.
IV- MESURES INDIVIDUELLES.
Les nominations ci-après ont été prononcées :
Au ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique
– Secrétaire général adjoint du ministère : Monsieur Michel Victor DANGNON
– Conseiller technique à la Gestion des partis politiques et des Affaires électorales : Monsieur Adamou ABA BAGNAN
– Directeur départemental de l'Intérieur et de la Sécurité publique des départements du Zou et des Collines : Monsieur Marin K. AGONGNON
– Directeur départemental de l'Intérieur et de la Sécurité publique des départements de l'Ouémé et du Plateau : Monsieur Saliou Bangbola KOSSOLOU
Au ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation professionnelle
– Conseiller technique à l'Enseignement technique et à la Formation professionnelle : Madame Armelle Pacian S. TCHIAKPE HODONOU
Au ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
– Directeur général de l'Agence béninoise pour la Recherche et l'Innovation : Monsieur Nourou SOULEMANE YOROU
Responsables d'Universités, suite à la procédure de sélection et après avis conforme du Conseil national de l'Education
Université d'Abomey-Calavi
– Recteur : Monsieur Charlemagne IGUE
– Vice-recteur chargé des Affaires académiques : Monsieur Tahirou DJARA
– Vice-recteur chargé de la Recherche universitaire : Monsieur Aliou SAÏDOU
– Vice-recteur chargé de la Coopération et de l'Insertion professionnelle : Madame Nelly C. KELOME
– Secrétaire générale : Madame Véronique GBEGNITO
Université de Parakou
– Recteur : Monsieur Bertrand SOGBOSSI BOCCO
– Vice-recteur chargé des Affaires académiques : Monsieur Tododjitché Thierry Armel ADOUKONOU
– Vice-recteur chargé de la Recherche universitaire : Monsieur Nasser Mohamed BACO
– Vice-recteur chargé de la Coopération et de l'Insertion professionnelle : Monsieur Alexis ABODOHOUI
– Secrétaire générale : Madame Konigbagbé Antoinette Isabelle FALADE
Université nationale des Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques
– Recteur : Monsieur Codjo Edmond ADJOVI
– Vice-recteur chargé des Affaires académiques : Madame Estelle Yèyinou LOKO
– Vice-recteur chargé de la Recherche universitaire : Monsieur Comlan Aristide HOUNGAN
– Vice-recteur chargé de la Coopération et de l'Insertion professionnelle : Monsieur Gordon Thierry GODJO
– Secrétaire général : Monsieur Boniface SABI BOUEGUI
Université nationale d'Agriculture
– Recteur : Monsieur Bruno DJOSSA
– Vice-recteur chargé des Affaires académiques : Monsieur Florent OKRY
– Vice-recteur chargé de la Recherche universitaire : Monsieur Adandé Belarmain FANDOHAN
– Vice-recteur chargé de la Coopération et de l'Insertion professionnelle : Madame Carolle AVOCEVOU
– Secrétaire général : Monsieur Nassirou ADJIBI.
Fait à Cotonou, le 17 septembre 2025,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.
L'Agence Nationale des Transports Terrestres (ANaTT) a annoncé la destruction de toutes les plaques d'immatriculation des engins à deux roues non retirées, produites avant le 31 décembre 2023.
« Toutes les plaques d'immatriculation de véhicules 2 roues, produites jusqu'au 31 décembre 2023 et non encore retirées, seront définitivement détruites à partir du mois d'octobre 2025 », a prévenu l'Agence Nationale des Transports Terrestres (ANaTT) dans un communiqué en date du 17 septembre.
Les usagers concernés ont jusqu'au 15 octobre 2025 pour se mettre en règle. L'ANaTT les invite à se rendre dans ses annexes départementales pour régulariser leur situation.
Passé ce délai, les plaques seront simplement détruites, avertit Richard Dada, le Directeur Général de l'ANaTT.
M. M.
Les travaux du premier congrès scientifique du Service de santé des armées du Bénin ont démarré ce mercredi 17 septembre 2025, au Palais des congrès de Cotonou. La rencontre, fruit de plusieurs mois de préparation vise à promouvoir la recherche scientifique et l'innovation en médecine militaire.
Mieux prévenir, détecter et traiter les pathologies auxquelles sont confrontées les forces armées dans l'exercice quotidien de leurs missions, c'est l'objectif du premier congrès scientifique du Service de santé des armées du Bénin. Les assises officiellement lancées par le ministre de la défense nationale, Alain Nouatin, connaissent la participation du personnel médical et paramédical militaire, de médecins et paramédicaux civils ainsi que des délégations venues du Togo, du Maroc, du Sénégal, de la Côte d'Ivoire et du Gabon. Ces différents acteurs vont réfléchir au cours des travaux à l'amélioration de la prise en charge sanitaire des militaires, qu'ils soient en garnison ou en opération, mais également à leur contribution aux Objectifs de développement durable (ODD), et à la santé des populations en général.
La rencontre selon le colonel-major Léonce AHOUANVOEKE, constitue un moment fraternel et propice à la réflexion sur des enjeux cruciaux tels que la gestion des crises sanitaires, la formation continue du personnel ou encore l'adaptation aux évolutions de la médecine moderne.
« Il n'y a pas de puissance militaire sans puissance sanitaire, et pas de victoire sans la capacité de protéger et de soigner », a souligné Alain Nouatin, ministre de la défense nationale. Procédant à l'ouverture officielle des travaux, il a exhorté les congressistes à des réflexions approfondies et à nourrir des débats constructifs, afin de dégager des solutions innovantes susceptibles d'améliorer la qualité des soins et les savoir-faire des professionnels de santé militaire.
Les ministres Benjamin Hounkpatin de la santé, Alassane Séïdou de l'intérieur et de la sécurité publique, Véronique Tognifodé des affaires sociales et de la microfinance, et Eléonore Yayi Ladékan de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, des préfets des départements et plusieurs autres personnalités ont pris part à la cérémonie de lancement officiel.
F. A. A.
Un camion chargé de sable a fini sa course dans un caniveau dans la soirée de mercredi 17 septembre 2025, à Lissezoun Dakpa, dans la commune de Bohicon,
Plus de peur que de mal après l'accident d'un camion chargé de sable à Bohicon ce mercredi 17 septembre 2025. Le véhicule en provenance de Djidja s'est renversé dans un caniveau à Lissezoun Dakpa. Le chauffeur selon les témoins, tentait de négocier un virage quand l'un des pneus avant s'est éclaté. Il perd alors le contrôle et percute une balise qui le fait basculer dans le caniveau. Outre les dégâts matériels, aucune perte en vie humaine ni de blessé n'ont été enregistrés.
F. A. A.
Après avis du Conseil national de l'éducation (CNE), le gouvernement a procédé ce mercredi 17 septembre 2025, à la nomination de nouveaux recteurs dans les universités publiques au Bénin. A l'Université d'Abomey-Calavi (UAC), c'est le professeur Charlemagne Babatoundé IGUE qui est nommé.
Charlemagne Babatoundé IGUE, recteur de l'UAC. Sa nomination a été prononcée ce mercredi 17 septembre 2025, en Conseil des ministres. Le nouveau recteur est un économiste de formation. Il fut doyen de la Faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG). Le nouveau recteur a obtenu sa maîtrise à l'UAC en 1997, un DEA à l'Université Félix Houphouët-Boigny en 2000, et un doctorat à l'Université de Ouagadougou en 2006.
Il présidait jusqu'à sa nomination, le poste de président de la Conférence des Institutions d'Enseignement et de Recherche Économique et de Gestion en Afrique (CIEREA).
F. A. A.
Le gouvernement change d'approche dans le financement des communes. Réuni ce 17 septembre 2025, le Conseil des ministres a mis en place le Fonds d'Investissement Communal (FIC), en remplacement du Fonds d'Appui au Développement des Communes (FADeC).
Le Fonds d'Investissement Communal (FIC) est le nouvel instrument de financement des communes. Ses statuts ont été adoptés, mercredi 17 septembre 2025, en Conseil des ministres. « Cet instrument de financement vient en substitution au Fonds d'Appui au développement des Communes (FADeC) et permettra à celles-ci d'accéder à de nouvelles et innovantes sources de mobilisation de ressources. Il contribuera à rehausser le niveau des recettes et de collecter, pour leur compte, les rétrocessions de l'Etat issues de la fiscalité partagée ».
« Le Gouvernement entend améliorer le cadre de gestion des appuis financiers apportés aux communes », indique le communiqué du Conseil.
Les missions du FIC
Le FIC aura aussi pour rôle de : proposer des mécanismes adaptés aux besoins des communes ; garantir transparence et équité dans la distribution des fonds (péréquation) ; aider les communes à monter des dossiers solides ; suivre et évaluer les résultats concrets des projets financés ; gérer certains placements financiers pour optimiser les ressources.
Les financements obtenus par des conventions directes (jumelages, partenariats internationaux signés par les communes elles-mêmes) ne relèvent pas du FIC.
M. M.
Le projet de relocalisation du marché Dantokpa initié par le président Patrice Talon depuis 2018 entre dans sa phase décisive en janvier 2025. Mais à trois mois de l'échéance, force est de constater que les commerçants bien que ravis de cette initiative ont néanmoins quelques inquiétudes.
Le calendrier de déménagement du marché Dantokpa est officiellement connu. L'Agence Nationale de Gestion des Marchés Modernes (ANaGeM) a entamé une série de concertations avec les acteurs concernés pour assurer une réussite du processus de déménagement. Plusieurs sites ont été construits afin d'accueillir les marchands dans tous les secteurs d'activités. Le pôle commercial Général Mathieu KEREKOU (GMK) situé près du stade de l'amitié va accueillir quatre filières (textiles, maroquinerie, cosmétiques et bijouterie).
Le pôle agroalimentaire du Grand Nokoué (marché de gros d'Akassato) installé sur 168 hectares comprend six entrepôts secs et deux frigorifiques. Le marché de gros est destiné aux grossistes (céréales, tubercules, oignons, haricots, maïs, ...etc.).
Au marché Dantokpa, plusieurs marchands sont ravis de cette initiative de déménagement. « J'ai vu les plans du site du stade de l'amitié, ça donne envie. Si les espaces sont bien repartis, ça sera mieux qu'ici. Et puis, un marché propre et moderne peut attirer de nouveaux clients. Je pense que c'est une chance », déclare Nadège Nouatin, vendeuse de bijoux à Dantokpa.
Pour Nassiratou vendeuse grossiste depuis plus de 10 ans au marché Dantokpa, « les conditions ici sont vraiment pénibles, surtout en période de pluie ». « Si les nouveaux sites sont bien construits et accessibles, ça nous aidera à vendre dans de meilleurs conditions », ajoute-t-elle. Selon une commerçante du marché sous anonymat, Dantokpa est devenu exigüe pour ses usagers. « Si les autorités nous accompagnent bien, je pense que c'est une bonne évolution. On ne peut pas rester éternellement dans l'ancien », a-t-elle relevé.
Malgré l'accompagnement de l'Agence Nationale de Gestion des Marchés Modernes, certains marchands se posent encore des questions. « On nous dit qu'il y a des boutiques, mais à quel prix ? Est-ce que nous les petits revendeurs, nous pourront nous en sortir, avec ce qu'il faut payer ? Je ne suis pas contre le déménagement, mais il faut qu'il soit bien expliqué et équitable » , confie Monique Lélayé, jeune revendeuse de vivres au marché Dantokpa.
Le favoritisme dans l'attribution des places est aussi craint par plusieurs marchands. « Ma mère vend à Dantokpa depuis plus de 30 ans. C'est moi qui gère désormais sa boutique. Si on doit aller ailleurs, il faut qu'on comprenne réellement ce qui nous attend. J'ai peur qu'on favorise certains et qu'on oublie d'autres », affirme Nadia, fille d'une grossiste de céréales.
Nombreux parmi ces commerçants s'inquiètent pour le développement de leurs activités dans ces nouveaux endroits. « Ils ont dit qu'on va déménager après les fêtes de fin d'année. Mais est-ce que tout sera prêt ? Moi j'ai au moins trois boutiques dans ce marché, est-ce que des places seront attribuées à le monde ? Je suis pour le projet, mais il faut bien faire les choses, que tout le monde soit pris en compte », souhaite une vendeuse cosmétique sous anonymat.
« Tant qu'on peut vendre, je m'adapte. Que ce soit ici ou ailleurs, l'important c'est que les clients puissent nous retrouver facilement », affirme avec Léa, vendeuse de chaussures et de sacs.
Le transfert des marchands vers les nouvelles infrastructures débutera le 5 janvier 2026. Ce projet du gouvernement béninois s'inscrit dans une stratégie nationale de modernisation des infrastructures marchandes du pays. Malgré les inquiétudes, les marchands espèrent un bon déroulement pour ce transfert de Dantokpa qui pourrait être très bénéfique pour le développement économique du pays.
Maazatou Amadou (Stag)
Le marché de gros d'Akassato
La Police républicaine a procédé à la saisie d'une importante quantité de chanvre indien à Igbodja, une localité de la commune de Savè, dans le département des Collines.
Suite à la découverte d'un champ de chanvre indien à Igbodja, la Police a ouvert une enquête. La production estimée à plus d'une tonne a été saisie, et les 4 personnes soupçonnées d'être impliquées dans la culture et l'exploitation du champ arrêtés. Désormais aux mains de la Police, les mis en cause seront bientôt présentés à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
F. A. A.
En Conseil des ministres ce mercredi 17 septembre 2025, le gouvernement a approuvé la Stratégie de renforcement des Alternatives Educatives pour une éducation de base inclusive pour la période 2026-2030.
La Stratégie de renforcement des Alternatives Educatives pour une éducation de base inclusive pour la période 2026-2030 approuvée en Conseil des ministres. Cette nouvelle stratégie vise à pallier l'inexistence d'un dispositif institutionnalisé qui assure efficacement la gestion des alternatives éducatives permettant d'intégrer dans le système éducatif classique tous les enfants hors de l'école. Les changements attendus de son implémentation selon le communiqué du gouvernement, appellent l'application effective de la nouvelle architecture du système éducatif, le renforcement du partenariat entre l'État et les collectivités territoriales, l'accompagnement des partenaires techniques et financiers du sous-secteur, davantage l'implication et l'adhésion des communautés. Le plan d'action y relatif est assorti d'un budget évalué à 283.762.241.000 FCFA.
Les alternatives éducatives selon le Conseil des ministres, désignent tout modèle ou programme éducatif mis à la disposition des apprenants (jeunes et adultes) hors des systèmes éducatifs formels. Elles constituent des formes d'éducation variées et adaptées offertes afin de garantir le droit d'accès à l'éducation pour tous. Au Bénin, elles concernent les enfants de 9 à 14 ans et doivent avoir une forme de scolarisation, associée ou non à l'initiation aux métiers et dispensée en français et/ou en langues nationales.
L'enjeu principal de la nouvelle politique éducative prônée au regard des expériences acquises depuis 2016, est d'assurer le passage de l'offre pyramidale centrée sur la forme scolaire d'éducation qui génère parfois abandons et exclusion, à une offre éducative diversifiée et inclusive telle qu'envisagée dans la nouvelle architecture du système éducatif.
F. A. A.
t. 2025
La gestion durable des eaux pluviales est l'un des défis majeurs auxquels Cotonou fait face, en particulier dans un contexte marqué par des épisodes d'inondations récurrents et les effets aggravants du changement climatique. C'est dans cette optique que s'inscrit le Programme d'Assainissement Pluvial de Cotonou (PAPC), avec une priorité donnée à la réhabilitation des bassins versants, ces écosystèmes naturels essentiels à l'équilibre hydrologique de la ville.
Véritables éponges naturelles, les bassins versants jouent un rôle crucial dans la régulation des eaux pluviales, la réduction des risques d'inondation, la filtration naturelle de l'eau et la préservation de la biodiversité. Leur réhabilitation contribue non seulement à améliorer la résilience urbaine, mais aussi à renforcer la qualité de vie des populations.
Conscient de ces enjeux, le gouvernement béninois, avec l'appui de partenaires techniques et financiers, a lancé des travaux d'envergure sur 34 des 50 bassins versants que compte la ville. Ces interventions incluent le curage, le renforcement des berges, l'asphaltage, le pavage, ainsi que des aménagements paysagers. Elles ont déjà permis de réduire significativement les inondations dans plusieurs quartiers de Cotonou.
En chiffres, ces travaux représentent un progrès concret : 146 km d'ouvrages d'assainissement ont été réalisés, venant s'ajouter aux 305 km d'infrastructures existantes depuis les années 1960.
Voici quelques réalisations marquantes du programme :
– 1,132 km de collecteurs primaires réalisés grâce au financement de la Banque européenne d'investissement (BEI), au profit des quartiers Aïdjedo, Ahouansori, Ladji, Djidjè et Towéta.
– 1,650 km de collecteurs et un bassin de rétention (105.000 m³ de capacité) réalisés avec le soutien de la Banque mondiale, pour les quartiers Sètovi, Vêdoko et Zogbo.
10 km de bassins de rétention, totalisant une capacité de 231.566 m³, financés par l'Agence française de développement (AFD) et couvrant Agla, Kouhounou, Agla-Akplomey, Godomey et Ménontin.
Mais le chantier est loin d'être terminé. Le PAPC entend poursuivre l'effort en réhabilitant les 16 bassins restants, tout en mettant en place un dispositif de suivi, d'entretien et de sensibilisation citoyenne afin de garantir la durabilité des ouvrages réalisés.
Grâce à ces actions structurantes, Cotonou est en voie de devenir une ville modèle en matière de gestion intégrée des eaux pluviales, démontrant qu'il est possible d'allier urbanisation, sécurité hydrique et protection de l'environnement.
Le gouvernement a autorisé, mercredi 17 septembre 2025, en Conseil des ministres, la contractualisation pour la maîtrise d'œuvre complète de plusieurs projets de santé.
Un vaste programme de construction, d'équipement et de réhabilitation de formations sanitaires a été annoncé par le gouvernement du président Talon. L'objectif est de renforcer l'offre de soins, améliorer la qualité des services et moderniser les infrastructures hospitalières.
« La finalité de ce projet est d'améliorer la qualité des soins offerts aux populations », indique le compte rendu du Conseil des ministres de ce 17 septembre 2025.
7 nouvelles formations sanitaires prévues
Cinq hôpitaux de 65 lits seront construits à Lokossa, Ouidah, Cotonou 2 & 3, Dassa-Zoumè et Savalou, selon le projet.
Un hôpital de 120 lits verra également le jour à Kétou.
À Pobè, un nouveau centre de santé est annoncé.
Des réhabilitations d'hôpitaux dans trois villes
Le centre de santé de Kétou bénéficiera d'une réhabilitation complète, tout comme certaines structures de l'hôpital de zone de Sakété.
Le projet prévoit aussi la rénovation du Centre hospitalier universitaire départemental du Borgou et de l'Hôpital d'instruction des Armées de Parakou.
« Les travaux une fois achevés favoriseront le développement de pôles de spécialités », précise le gouvernement.
Les études d'impact environnemental, de conception architecturale, de surveillance et de contrôle devront être menées avec rigueur, souligne le gouvernement qui a autorisé la contractualisation avec les cabinets sélectionnés.
Les ministres concernés sont instruits d'engager les diligences nécessaires.
M. M.