Un atelier de formation des journalistes s'ouvre le lundi 22 septembre 2025 à Cotonou. L'initiative qui s'inscrit dans le cadre d'une convention entre la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC), la Fondation Hirondelle mandatée par France Médias Monde et Radio France Internationale (RFI), vise à renforcer les capacités des professionnels des médias pour un traitement rigoureux, éthique et équilibré de l'information électorale pendant la période électorale.
Dans le cadre des élections couplées législatives et communales du 11 janvier 2026, suivies de l'élection présidentielle prévue pour le 12 avril (1er tour) et du scrutin de 2e tour prévu pour le 10 mai 2026, le renforcement des capacités des journalistes s'impose, en vue d'un meilleur traitement de l'information. La HAAC, appuyée par France Médias Monde et Radio France Internationale, organise dès lundi 22 septembre prochain, une session de formation en leur intention.
Ladite session selon les services de communications de la HAAC, marque le lancement d'un cycle de deux formations de cinq jours, organisées en deux groupes de 12 journalistes chacun, tous issus des radios partenaires de RFI au Bénin. Au total, 24 professionnels des médias, dont la majorité (22) vient de l'intérieur du pays, bénéficieront de cette initiative.
Des thématiques importantes telles que les obligations juridiques et déontologiques en période électorale ; les enjeux de la désinformation et des fake news ; la couverture de la campagne, des journées électorales et de l'annonce des résultats ; la sécurité des journalistes sur le terrain, ainsi que le contentieux électoral seront abordées au cours de la session qui sera animée par Magali Lagrange, journaliste au service Afrique de RFI.
Les participants à cette session de formation bénéficieront également d'une présentation générale du cadre juridique, des étapes du processus électoral et des objectifs journalistiques en contexte électoral.
Selon une publication de la HAAC, le programme mettra l'accent sur les ateliers pratiques, allant de la production de micros-trottoirs à la simulation de la couverture d'un meeting politique, en passant par des exercices interactifs d'interviews et de débats. « Chaque journée abordera une phase clé du processus électoral, avec une attention particulière portée au respect du pluralisme, à l'équilibre des temps de parole, à la parole des femmes et des jeunes, et à la responsabilité sociale du journaliste », renseigne la publication.
F. A. A.
L'équipe de Dadjè FC, champion en titre du Bénin et Al Ahli SC de Tripoli (Libye) se sont neutralisés ce vendredi 19 septembre 2025, par un score nul et vierge de zéro but partout lors du match aller du premier tour préliminaire de la Ligue des Champions de la Confédération africaine de football.
Belle entame pour Dadjè FC, qui tient en échec Al Ahli SC de Tripoli en match aller du premier tour préliminaire de la Ligue des Champions de la CAF. Au stade de Kégué à Lomé ce vendredi 19 septembre 2025, les deux équipes se sont séparées dos à dos sur un score nul et vierge de zéro but partout. Le club d'Aplahoué a affiché au cours de la rencontre, une solidité défensive remarquable qui a permis d'enrayer les velléités de l'équipe adverse. Toutefois, quelques assauts des Béninois sur le camp de Al Ahli SC de Tripoli aurait pu faire mouche, mais faute d'efficacité, les joueurs béninois sont passé à côté des but libyens.
Le match retour est prévu pour le 28 septembre prochain à Tripoli à 19h, heure de Cotonou. Une victoire permettra à l'équipe de Dadjè FC de passer au second tour de cette compétition.
F. A. A.
Informés du cambriolage d'un domicile à Togba, dans la commune d'Abomey-Calavi, la Police républicaine a ouvert une enquête qui a conduit à l'interpellation de deux suspects ; l'un à Dodja, arrondissement de Togba, et le second à Glo-Djibé.
Deux présumés cambrioleurs arrêtés à Togba, dans la commune d'Abomey-Calavi. Les mis en cause selon la Police, ont été interpellés ce jeudi 18 septembre 2025. Lors de leur transfert au poste, malgré la paire de menottes qui les maintenait, ils ont tenté de fuir. Mais leur tentative de fuite a été aussitôt enrayée par les hommes en uniforme.
Dans ses investigations, la Police a pu localiser la maison cambriolée à Koinvié, arrondissement de Togba. Une équipe du commissariat de Togba appuyée par les éléments du commissariat de Ouèdo s'est transportée sur les lieux pour les constater les faits. La victime absente sur les lieux, et ignorant de ce que son domicile a été cambriolé, est invitée à se présenter à la Police. « A son arrivée, elle a constaté que sa porte a été défoncée en son absence et tous ses effets ont été emportés de même qu'une convention de vente de la parcelle », renseigne la Police à travers une publication sur ses canaux digitaux.
L'enquête ouverte se poursuit aux fins de retrouver les éventuels complices et receleurs.
F. A. A.
La Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCI Bénin) a organisé, vendredi 19 septembre 2025 à Cotonou, une « Journée pays Afrique du Sud », placée sous le signe des opportunités d'affaires et de la coopération économique.
La « Journée pays Afrique du Sud » est une « occasion de renforcer la coopération économique et de bâtir des partenariats durables », a fait savoir Joëlle VIDEHOUENOU, chargée de mission du Secrétaire Général de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCI Bénin). Ces rencontres qui se dérouleront au cours de l'année 2025 visent à « faire découvrir aux opérateurs économiques béninois davantage d'opportunités d'affaires, avec une attention particulière aux pays africains ».
Linda MASSO, chargé d'affaires à l'Ambassade d'Afrique du Sud, a rappelé que les relations bilatérales sont « florissantes », notamment depuis la création en 2015 de la Commission Mixte de Commerce et de l'Investissement. Il a souligné que lors du Forum d'investissement de mai 2025, « quatre entreprises sud-africaines ont décidé de s'implanter au Bénin » et que « trois mégaprojets sont déjà en cours ».
Pour le diplomate, « l'Afrique du Sud est une économie florissante et une porte d'entrée vers l'Afrique australe ». Dans le cadre d'une présentation sur les opportunités en Afrique du Sud, le chargé d'affaires a mis en avant des infrastructures modernes et un « climat d'investissement favorable ». Il a invité les opérateurs économiques béninois à explorer les secteurs des mines, de l'Energie, Agroalimentaire, l'Elevage, la Cosmétique, Ferroviaire, Pharmaceutique, etc.
Les « mesures incitatives » offertes aux investisseurs ainsi que les Zones économiques spéciales, plus d'une dizaine, ont été présentées aux participants.
Des entrepreneurs béninois réceptifs
Pour Joël Clémence ADOUNGBE, entrepreneure dans la construction, cette journée est « une belle opportunité de découvrir de nouveaux marchés ».
Aurel ZIBO, directeur financier, dit avoir trouvé des pistes concrètes dans l'agriculture, l'agroalimentaire, la cosmétique notamment en la « bourse de Johannesburg ».
M. M.
La Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCI Bénin) a tenu, ce vendredi 19 septembre 2025, sa 2ème session ordinaire de l'Assemblée Consulaire, consacrée à l'examen et à l'adoption du budget 2026 de l'institution.
Les élus consulaires ont examiné et adopté le projet de budget de la CCI Bénin pour l'exercice 2026, premier budget de la mandature 2025-2030. « Plus qu'un exercice financier », cette session marque, selon le président Arnauld Akakpo, la mise en œuvre de la « vision stratégique » de la CCI Bénin et l'« acte fondateur de nouvelles dynamiques » pour l'institution consulaire.
Le président de la CCI Bénin s'est réjoui de la présence du représentant de la ministre de l'industrie et du commerce au lancement des travaux. C'est la preuve que le gouvernement est à l'écoute du secteur privé, a-t-il indiqué.
Le projet de budget 2026 s'articule autour de cinq programmes majeurs, couvrant à la fois l'investissement et le fonctionnement institutionnel. Il vise à repositionner la CCI Bénin « comme une institution moderne et efficace ». « Les défis sont nombreux : compétitivité, financement, transformation industrielle, intégration régionale et continentale. Nous devons être audacieux et proposer des solutions concrètes pour nos entreprises », a exhorté Arnauld Akakpo.
Au nom de la ministre Shadiya Alimatou Assouman, son représentant, Is Deen Bouraïma, a insisté sur l'importance du vote. « Cette session n'est pas une simple formalité. Elle constitue un acte fort de gouvernance consulaire qui engage la trajectoire de votre mandature », a-t-il déclaré.
Le représentant du gouvernement a salué « la cohérence entre le budget 2026 et le plan stratégique 2025-2030 », soulignant qu'il s'inscrit dans les priorités nationales de transformation structurelle, de promotion de l'investissement privé et de développement industriel. Il a invité les élus consulaires à « aborder le budget avec lucidité, rigueur et ambition ».
Les travaux de la 2ème session ordinaire de l'Assemblée Consulaire se sont déroulés avec la participation de la ministre de l'industrie et du commerce. Shadiya Alimatou Assouman a fait des amendements au cours de la session. Le projet de budget 2026 a été voté avec l'intégration de ces amendements par 63 élus présents sur 69.
Ce budget s'inscrit dans la poursuite de l'optimisation des recettes et du renforcement opérationnel des missions de la CCI Bénin. Il est équilibré en emplois et ressources, avec un montant d'un peu plus de 6 milliards de FCFA.
M. M.
Du 10 au 15 novembre, le Salon des Industries Musicales d'Afrique Francophone (SIMA) tiendra sa deuxième édition à Cotonou sous le thème « Du potentiel aux preuves : faire rayonner et financer les musiques d'Afrique francophone », rassemblant près de 7 000 participants – artistes, producteurs, managers, labels, bailleurs, médias et mélomanes – contre 5 000 lors de la première édition à Abidjan.
Créé en 2022 par des experts du secteur, le SIMA se veut à la fois un miroir de l'écosystème musical francophone et une plateforme d'affaires où les professionnels peuvent rencontrer partenaires, valoriser leurs offres et approfondir leurs connaissances des logiques commerciales locales et internationales, afin de transformer le potentiel créatif en projets concrets et financés.
Le Bénin a été choisi comme hôte car, depuis 2016, le pays mise sur le tourisme et le segment MICE (Meetings, Incentives, Conferences, Exhibitions) pour positionner Cotonou comme destination d'événements professionnels, ce qui promet des retombées immédiates pour l'hôtellerie, la restauration et les services logistiques tout en ouvrant aux acteurs locaux un réseau international d'investisseurs.
Le soutien du Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts, via l'Agence Bénin Tourisme, assure un cadre organisationnel solide et renforce le soft‑power culturel du pays, un atout stratégique dans une région où les industries créatives favorisent l'intégration.
Le Global Music Report 2025 indique que les revenus musicaux en Afrique subsaharienne ont dépassé les 100 millions de dollars, avec une croissance de 22,6 %, et le SIMA se positionne comme catalyseur capable de mobiliser ces ressources pour une industrie encore sous‑capitalisée.
Vers une professionnalisation durable de la musique
Le programme 2025 s'articule autour d'une résidence artistique les 10‑12 novembre, d'un salon professionnel les 13‑14 et d'un grand concert de clôture le 15, afin de croiser réflexion et création autour du financement, de la propriété intellectuelle, de la data, du marché du live et des modèles d'exportation.
Le programme BOOST, lancé lors de la première édition, propose master‑classes, réseautage intensif et stages pour artistes, managers, producteurs et promoteurs, répondant aux défis d'accès aux ressources et de structuration du secteur tout en favorisant la diversité de genre.
Le salon professionnel offre un espace de rencontres entre labels, bailleurs de fonds, startups et institutions publiques, facilitant la mise en place de modèles de financement durables et d'outils de protection des droits indispensables à la monétisation internationale.
En rassemblant plus de 7 000 acteurs sur six jours, le SIMA crée un écosystème d'échanges où chaque interaction peut déboucher sur des projets concrets, du financement de tournées à la création de catalogues numériques et à la mise en place de réseaux de distribution régionaux.
À moyen terme, le SIMA 2025 pourrait devenir un catalyseur de professionnalisation permanente, en consolidant les liens entre les industries culturelles africaines et les marchés mondiaux. Si les partenaires institutionnels maintiennent leur engagement et que les programmes comme BOOST s'étendent à d'autres pays francophones, l'industrie musicale d'Afrique francophone pourrait enfin disposer d'une infrastructure de soutien capable de convertir son riche capital humain en une dynamique économique durable.
Omar Sylla
X : @Le_Ndar_Ndar
Cotonou, la capitale économique du Bénin a abrité les travaux de la 38e session extraordinaire du Comité interparlementaire de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Les assises ouvertes lundi 15 septembre 2025, se sont achevées ce vendredi 19 septembre.
La promotion des énergies renouvelables, la libre circulation et le droit d'établissement des professions libérales dans l'espace communautaire, étaient les principaux sujets au cœur de la 38ᵉ session extraordinaire du Comité interparlementaire de l'UEMOA, ouverte lundi 15 septembre 2025, par Louis VLAVONOU, président de l'Assemblée nationale. L'intégration sous régionale, a-t-il rappelé, n'est pas une option, mais un impératif de survie pour les États de la sous-région. Fier du choix porté sur le Bénin pour abriter les assises, il dit être convaincu que les résultats contribueront à renforcer l'unité et la solidarité au sein de l'Union.
F. A. A.
La Banque ouest africaine de développement (BOAD), a tenu ce jeudi 18 septembre 2025 par visio-conférence, la 17e session ordinaire de son Conseil d'Administration. Les travaux présidés par Serge EKUE, président de l'institution, ont permis aux membres du conseil, d'examiner et d'arrêter les comptes intermédiaires de la Banque au 30 juin 2025.
La BOAD confirme la solidité de ses performances financières. Au cours de la 147e session ordinaire du Conseil d'administration tenue ce jeudi 18 septembre 2025, les membres du conseil d'administration ont procédé à l'examen de comptes intermédiaires de la Banque au 30 juin 2025. Le total du bilan de la banque affiche à cette échéance, une hausse de 9,32%, passant de 3 893 477 M FCFA au 31 décembre 2024 à 4 256 478 M FCFA.
Selon une publication de la BOAD, la structure financière reste équilibrée avec un résultat net de 22 163 M FCFA et des fonds propres effectifs en accroissement de 23,34%, grâce notamment à « l'émission hybride » réalisée en février 2025, représentant ainsi 40,30% du total bilan.
Le Conseil d'administration a salué les performances de la Banque au cours du premier semestre 2025, et la consolidation de sa notation financière, avec une perspective révisée de « négative » à « stable ».
Les membres du conseil d'administration de la BOAD ont également pris connaissance au cours des travaux de cette session, du compte-rendu de la 51e réunion du Comité d'audit.
F. A. A.
Ce vendredi 19 septembre 2025 aux environs de 9h, un homme a tiré à bout portant sur son épouse à Assanté, une localité de la commune de Glazoué, département des Collines.
Drame à Assanté ce vendredi 19 septembre 2025. Un homme, chasseur de profession a ouvert le feu sur son épouse avant de retourner l'arme sur lui-même. Le couple selon les témoignages, est souvent confronté à des disputes. Mais celle de la matinée de ce vendredi aura été fatale pour le conjoint qui, après s'être tiré dessus, n'a pas survécu. L'épouse grièvement blessée, est conduite d'urgence à l'hôpital pour des soins. Son état serait critique.
F. A. A.
Dans le cadre du renforcement des capacités en personnel du ministère du travail et de la fonction publique, du ministère des affaires sociales et de la microfinance, et du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, un concours direct ou externe de recrutement de 117 agents contractuels de Droit public de l'Etat dont 6 personnes en situation de handicap sera organisé le samedi 15 novembre 2025. L'annonce a été faite par le ministère du travail et de la fonction publique à travers un communiqué en date du jeudi 18 septembre 2025.
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Après les partis Bloc républicain (BR) et les Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), l'Union progressiste le renouveau (UP-R) pourrait signer un accord de coopération avec la Renaissance nationale (RN) de Claudine Afiavi Prudencio. Le sujet était au cœur d'une séance d'échanges entre une délégation de la Haute direction politique de l'UP-R et des responsables de la RN ce jeudi 18 septembre 2025.
L'Union progressiste le renouveau et la Renaissance nationale envisagent de conjuguer leurs efforts pour mieux quadriller le terrain politique lors des élections générales de 2026 au Bénin. Une délégation de la RN conduite par le vice-président, Cyrille DJIKUI, a rencontré à cet effet, la Haute direction politique de l'UP-R. Cette rencontre stratégique a été l'occasion pour les deux partis de discuter des défis majeurs relatifs aux élections générales de 2026, et du renforcement du paysage politique national. Les actes officiels de la coopération entre les deux partis seront posés les jours à venir.
Cette visite des responsales de la RN au siège de l'UP-R selon Augustin AHOUANVOEBLA, prouve une fois encore qu'au Bénin, les partis politiques en dépit des contradictions, trouvent toujours le moyen de se mettre ensemble quand il s'agit de grand sujets.
« Nous faisons partie de la même famille politique ; nous avons un bilan commun à défendre, et nous avons les échéances qui viennent. Nous sommes d'accord, nous allons conjuguer nos efforts. Nous irons en rangs dispersés, nous allons avoir des structures communes », a déclaré Cyrille DJIKUI, chef délégation de la RN.
F. A. A.
Dans la nuit du mercredi 17 septembre 2025 vers 23 heures, un camion chargé de ciment a chuté sous le pont de Wena, sur l'axe Kandi-Banikoara.
Grave accident de circulation sur l'axe Kandi-Banikoara. Un camion chargé de 30 tonnes de ciment a fini sa course sous le pont de Wena dans la nuit du mercredi 17 septembre aux environs de 23 heures. Un dysfonctionnement du système d'électricité serait la cause du drame selon le chauffeur qui s'en est sorti indemne. « L'électricité du camion s'est coupée, les phares se sont éteints. Je ne voyais plus rien. J'ai voulu serrer sur le côté, mais malheureusement, je suis tombé du pont », rapporte Le Matinal.
Outre les dégâts matériels, aucun blessé ni perte en vie humaine n'est à déplorer.
F. A. A.
Le paiement et l'apposition des timbres fiscaux ainsi que la formalité d'enregistrement des actes sont désormais dématérialisés. La Direction générale des impôts (DGI), informe les usagers à travers une circulaire en date du mardi 16 septembre 2025.
La Direction générale des impôts poursuit sa politique de digitalisation des procédures. Le paiement et l'apposition des timbres fiscaux ainsi que la formalité d'enregistrement des actes sont désormais dématérialisés sur la plateforme e-services.impots.bj. L'information a été portée à la connaissance des usagers à travers une circulaire en date du 16 septembre 2025.
Selon la note signée de Nicolas Yenoussi, directeur général des impôts, la décision de dématérialiser ces services a été prise conformément aux dispositions de l'article 441 du Code général des impôts (CGI).
Selon la procédure dématérialisée desdits actes, un timbre électronique de 40 mm sur 30 mm est désormais apposé à l'angle supérieur droit, sur chaque feuillet de l'acte. « Ce timbre électronique remplace le cachet « mention » portant la date, le folio, la case, les droits payés, la signature physique et le cachet du service. Il remplace également le timbre physique proprement dit », précise le communiqué de la DGI.
Les utilisateurs et les bénéficiaires ainsi que tous les usagers qui y ont intérêt peuvent vérifier l'authenticité de la formalité de l'enregistrement sur la page non connectée, e-services.impots.bj, dans le module « authentifier un document », au moyen du code QR qui est apposé sur les actes.
F. A. A.
Onafriq et Visa s'associent pour lancer Visa Pay, ouvrant ainsi la voie à l'interopérabilité entre les cartes et le Mobile Money en RDC Onafriq, le plus grand réseau de paiement numérique d'Afrique. C'est un partenariat stratégique avec Visa pour le lancement de Visa Pay, une plateforme de paiement en tant que service (PaaS) née du cloud, conçue pour étendre l'accès aux services financiers numériques à travers la République démocratique du Congo (RDC).
À travers ce partenariat, les consommateurs en RDC pourront facilement approvisionner leur portefeuille Visa Pay directement à partir des réseaux de Mobile Money, leur donnant ainsi un accès transparent aux paiements numériques et au e-commerce au quotidien.
Grâce aux API d'Onafriq, cette collaboration permet d'effectuer des prélèvements et des versements à partir des portefeuilles M-Pesa, Airtel Money et Orange Money, reliant ainsi efficacement le réseau de cartes Visa à des millions de comptes mobile money à travers le pays.
“Notre collaboration avec Onafriq illustre notre ambition d'accélérer l'inclusion financière en RDC,” a déclaré Sophie Kafuti, directrice générale de Visa en RDC. “En connectant Visa Pay à l'infrastructure mobile money existante, nous ne nous contentons pas d'ajouter une fonctionnalité pratique, nous créons les bases de l'interopérabilité qui favoriseront l'adoption du e-commerce dans tout le pays.”
Le moment est propice pour une croissance significative du marché. Selon les données de la GSMA, le secteur des paiements mobiles en RDC devrait atteindre une valeur transactionnelle de 3,85 milliards de dollars cette année, soit un taux de croissance annuel composé de 19 %. Ce marché englobe les paiements au détail, le e-commerce, les services administratifs, le paiement des factures, le versement des salaires et les recouvrements commerciaux à l'échelle nationale.
“Onafriq relie depuis des années les consommateurs congolais à l'Afrique et au reste du monde, en tant qu'infrastructure fiable en arrière-plan,” a déclaré Christian Bwakira, directeur commercial d'Onafriq. “Ce partenariat démontre comment la fusion du réseau mondial de Visa associée à la forte présence locale d'Onafriq crée des possibilités sans précédent en matière d'innovation et d'inclusion financière à travers l'Afrique. Lorsque vous associez des capacités mondiales de premier choix à des réseaux locaux fiables, vous ouvrez des opportunités de transformation tant pour les partenaires que pour les millions de consommateurs que nous servons.” Au-delà de la RDC, ce partenariat ouvre la voie à l'expansion de Visa Pay sur d'autres marchés africains, où l'adoption du mobile money est déjà très répandue et où la demande de solutions interopérables et numériques s'accélère.
À propos d'Onafriq
Onafriq est un réseau omnicanal de réseaux qui réduit l'importance des frontières en offrant à nos partenaires une voie unique pour exploiter tout le potentiel des solutions de paiement transfrontalières et multiplateformes. Avec un réseau couvrant 43 marchés africains, Onafriq relie plus d'un milliard de portefeuilles électroniques, 500 millions de comptes bancaires et plus de 400 000 agents au Nigeria, permettant ainsi les paiements et les encaissements nationaux et transfrontaliers, l'émission et le traitement de cartes, les services bancaires par agence et les services de trésorerie.
Grâce à nos capacités de pointe en matière de réglementation et de conformité et à notre solide présence régionale, avec 10 bureaux en Afrique, ainsi que des sites au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Chine, nous ouvrons la voie à une nouvelle ère d'accès pour les populations du continent africain et au-delà.
À propos de Visa
Visa (NYSE : V) est un leader mondial des paiements numériques, facilitant les transactions entre les consommateurs, les commerçants, les institutions financières et les entités gouvernementales dans plus de 200 pays et territoires. Notre mission est de connecter le monde grâce au réseau de paiement le plus innovant, pratique, fiable et sécurisé, permettant ainsi aux particuliers, aux entreprises et aux économies de prospérer. Nous pensons que les économies qui incluent tous les individus, partout dans le monde, améliorent la vie de tous, partout dans le monde, et nous considérons cette accessibilité comme fondamentale pour l'avenir des transactions financières.
L'ambassadeur Amadou DIONGUE, représentant résident de la Commission de la CEDEAO au Benin était au cabinet de Modeste KEREKOU, ministre des petites et moyennes entreprises et de la promotion de l'emploi ce mercredi 17 septembre 2025. Les activités entrant dans le cadre du cinquantenaire de la CEDEAO étaient au centre des discussions entre les deux personnalités.
Amadou DIONGUE, représentant résident de la Commission de la CEDEAO était l'hôte du ministre Modeste KEREKOU ce mercredi 17 septembre. Le diplomate est allé présenter au ministre, le programme des activités prévues dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de la CEDEAO. L'accent selon le ministre, a été mis sur « le village du cinquantenaire » ; nouvelle initiative pour laquelle l'ambassadeur a voulu recueillir les orientations et recommandations de l'autorité ministérielle pour la réussite de la célébration.
Le « village du cinquantenaire » selon Modeste KEREKOU, se veut être « un espace vivant d'expression citoyenne, de dialogue interculturel et de valorisation des acquis communautaires qui mobilise les acteurs institutionnels, économiques, culturels et les citoyens du Bénin et de l'espace ouest-africain ».
Cette rencontre a été l'occasion pour les deux personnalités d'apprécier les résultats des actions communes, d'explorer les pistes d'amélioration et d'approfondissement de l'intégration régionale à travers l'implication de la jeunesse et des femmes dans le processus de développement de la sous-région. Rassurant de la disponibilité de son département ministériel, Modeste KEREKOU a souhaité l'amplification du programme de Volontariat des jeunes de la CEDEAO aux fins de favoriser le brassage entre les jeunes de la sous-région. A travers une publication sur sa page Facebook, il a suggéré « la mise en œuvre de politiques pertinentes favorisant le recrutement de jeunes cadres des pays membres dans les instances dirigeantes et les agences spécialisées de l'Institution ».
F. A. A.
La Semaine nationale de la microfinance (SéNaMif) démarre, lundi 22 septembre 2025, au Palais des congrès de Cotonou. L'annonce a été faite, mercredi 17 septembre, par Brice R. DANSOU, directeur général de la microfinance lors d'un point de presse.
L'édition 2025 du SéNaMif, c'est du 22 au 25 septembre prochain au Palais des congrès de Cotonou. Lors du point de presse qui a annoncé l'évènement ce mercredi 17 septembre, le directeur général de la microfinance a insisté sur l'importance de cette rencontre qui va rassembler environ 300 participants d'une vingtaine de pays d'Afrique et d'ailleurs. Il s'agira d'après Brice R. DANSOU, de réfléchir aux enjeux de la finance inclusive face aux défis climatiques et sécuritaires.
La chargée d'affaires de l'ambassade du Luxembourg et la présidente du CA/APSFD ont salué cette initiative du gouvernement béninois. Elles ont réaffirmé leur engagement à accompagner le secteur et invité les acteurs de la microfinance, les consommateurs et le grand public à une mobilisation massive pour le succès de cette édition.
F. A. A.
De nouvelles missions de formation seront organisées au profit des militaires béninois en 2026 dans le Dakota du Nord aux Etats-Unis. L'annonce a été faite par le Colonel Faïzou GOMINA, lors de la visite du Général de Brigade, Mitchell JOHNSON, Commandant la Garde nationale de l'État du Dakota du Nord, mardi 16 septembre 2025, à la caserne militaire de Dessa dans la commune d'Allada.
Dans le cadre de la coopération militaire entre le Bénin et les Etats-Unis, les stages de perfectionnement organisés pour les militaires béninois dans le Dakota du Nord vont se poursuivre en 2026. De nouvelles missions seront organisées en vue du renforcement de leur capacité pour faire face aux défis sécurités actuels. L'annonce a été faite lors de la visite du Général de Brigade, Mitchell JOHNSON, dans la caserne militaire de Dessa mardi 16 septembre dernier.
Au cours de cette visite, les échanges entre Mitchell JOHNSON, Faïzou GOMINA et les membres des deux délégations ont porté sur la formation militaire, la lutte contre les engins explosifs improvisés et l'assistance aux victimes de catastrophes naturelles.
Cette visite a été l'occasion pour les deux armées de réitérer leur engagement à œuvrer ensemble dans un cadre de partenariat renforcé, illustrant ainsi l'excellence des relations militaires entre le Bénin et les États-Unis d'Amérique.
Le Général Mitchell JOHNSON s'est réjoui de cette visite qui lui a permis d'admirer les infrastructures modernes mises à la disposition des militaires béninois. Il a exprimé sa fierté de voir le Bénin figurer parmi les pays inclus dans le programme de partenariat d'État de la Garde nationale du Dakota du Nord.
F. A. A.
Au terme d'une élection, lundi 15 septembre 2025, à Riyad, Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) a été reconduit à la tête de l'Union arabe de football (UAFA).
Le Maroc renforce sa présence sur la scène internationale de football. Le président de la Fédération royale marocaine de football, Fouzi Lekjaa, a été réélu président de l'Union arabe de football. Cette réélection qui intervient à quelques semaines du coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) est très appréciée dans les cercles du football arabe.
La présence du président de la FRMF aux côtés de personnalités influentes telles que Hani Abou Rida de l'Égypte, Ahmed Yahya de la Mauritanie, et Moatasem Jaafar du Soudan, au sein du comité exécutif de l'UAFA, est perçue comme une reconnaissance politique et stratégique qui s'inscrit également dans une dynamique de diplomatie sportive offensive, dans laquelle le Maroc entend jouer un rôle de carrefour entre le monde arabe et l'Afrique.
Dans le cadre de la CAN 2025 qui se jouera du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, le Royaume du Maroc a engagé un vaste programme d'investissement pour moderniser ses stades, notamment ceux de Rabat, Marrakech, Tanger, Fès, Agadir pour répondre aux standards internationaux. Outre la plus grande compétition de football sur le continent africain, le Royaume du Maroc s'apprête pour accueillir en 2027, la Coupe arabe féminine de football. Un autre évènement sportif de grande envergure qui témoigne de l'engagement du Royaume à promouvoir le football féminin.
F. A. A.
Depuis son entrée en littérature en 2014, Djamile Mama Gao s'impose comme une figure singulière dans le paysage francophone. Là où beaucoup d'écrivains africains abordent l'érotisme par fragments, métaphores ou dissimulations, il choisit de le placer au centre même de son projet littéraire. Son parcours s'organise en plusieurs jalons majeurs : Corps-raccords (2014), Le calepin d'une vicieuse (2020), Le carnet intime d'un coquin (2023) et En mâle d'émotions (2025). Chacun de ses ouvrages redéfinit les postures du désir et déplace les lignes de la représentation, tout en assumant la complexité du contexte culturel africain, où l'expression explicite du désir demeure souvent contrainte par des tabous sociaux et moraux.
Corps-raccords : l'érotisme au masculin
Avec Corps-raccords, Djamile Mama Gao inaugure un espace où le désir masculin se dit frontalement, à travers ses pulsions, ses submersions et ses intensités. L'écriture s'y déploie dans une veine passionnelle, parfois entrecoupée, où la recherche de l'autre corps passe par l'affirmation de sa propre énergie vive. Le texte épouse la logique d'une mise en tension : tension des chairs, tension des mots, tension d'un regard qui désire. Cet ouvrage posait ainsi une première pierre : l'érotisme y devient axe structurant d'un récit poétique de la quête charnelle de l'autre.
Dans le contexte africain, cette démarche revêt une dimension particulière. Elle tranche avec une tradition littéraire souvent plus allusive, où l'érotisme reste discret, masqué derrière l'imaginaire du paysage ou des symboles. Djamile Mama Gao s'autorise une parole déliée, qui assume le masculin dans ses appétits, ses fragilités et ses fougues.
Le calepin d'une vicieuse : déplacer le regard
Six ans plus tard, Le calepin d'une vicieuse marque un tournant. Djamile Mama Gao abandonne la voix masculine pour se placer dans la peau d'une femme qui écrit son désir, dans une langue crue et assumée. Ce déplacement de focalisation est décisif. Là où Corps-raccords posait un “je” masculin, Djamile Mama Gao choisit désormais d'habiter une subjectivité féminine. L'écriture se fait voix d'une femme qui n'esquive pas ses pulsions, qui revendique son plaisir, qui affirme sa liberté sexuelle dans une société où ce discours est encore largement contrôlé, voire stigmatisé.
Ce livre, diffusé largement en Afrique et au-delà, a fonctionné comme une rupture dans la réception : il révélait la capacité d'un écrivain homme à écrire depuis un regard féminin sans tomber dans la caricature. Djamile Mama Gao y explore l'érotisme comme un espace de projection identitaire et politique. Dire le désir féminin devient un acte de contestation, dans un contexte où la sexualité des femmes est souvent réprimée, limitée au silence ou au secret.
Le carnet intime d'un coquin : recentrer le sensible masculin
Dans cette œuvre Djamile Mama Gao propose une approche de la sexualité masculine, centrée sur un sensible réceptif, patient, et verbal. Le narrateur est un homme qui regarde, écoute, ressent, mais aussi dialogue, rituelise et savoure autrement, retranscrivant ainsi la masculinité dans ses dimensions sensibles et émotionnelles. Il y déploie une écriture minutieuse, presque tactile, où le sens du détail sensoriel est porté à la conscience, qu'il s'agisse du toucher, de l'odeur, du souffle ou du goût. Le vocabulaire est chargé de douceur et d'intensité. La sensualité en devient presque une expérience immersive, où le lecteur est invité à ressentir l'éveil progressif des sens. Le plaisir dans « Le carnet intime d'un coquin » de Djamile Mama Gao n'est nullement pensé comme une conquête mais à la manière d'un voyage partagé, un échange d'énergie qui fait vibrer les corps et les esprits. L'écrivain béninois l'explore avec une liberté joyeuse et poétique. La sexualité est multiple, fluide, nourrie par la fantaisie, la douceur, la fougue et la tendresse. Ce portrait d'un masculin ouvert à la diversité des expériences érotiques déconstruit les normes rigides et propose un modèle où le plaisir se conjugue avec l'écoute et le respect.
En mâle d'émotions : l'équilibre des polarités
Avec En mâle d'émotions, Djamile Mama Gao ne choisit pas entre ses deux précédentes postures : il les confronte. Le livre se présente comme une hybridation, où ses textes dialoguent avec les photographies de Cécile Quenum. Mais au-delà de l'aspect visuel, il s'agit surtout d'un projet d'équilibrage. L'écrivain adopte une voix féminine désirant des corps masculins, tout en inscrivant ce geste dans une continuité où la parole du masculin et celle du féminin ne s'opposent plus, mais se répondent.
Ce travail marque une volonté d'élargir le champ de l'érotisme en littérature. Djamile Mama Gao interroge la fluidité des positions de désir : qui regarde qui, qui désire qui, et depuis quel corps de langage ? Il montre que l'érotisme ne se réduit pas à un rapport fixe entre masculin et féminin, mais qu'il s'invente dans la réversibilité des regards. L'homme qui écrit devient ainsi porte-voix d'un désir féminin sur des corps d'hommes, en assumant l'ambivalence de cette posture.
Une approche holistique de l'érotisme
Pris ensemble, ces quatre ouvrages composent un cheminement qui se saisit de l'écriture érotique pour proposer une véritable réflexion littéraire sur le désir. L'écrivain Djamile Mama Gao traite donc l'érotisme comme un prisme pour interroger la langue, la subjectivité et les rapports sociaux de genre. Sa démarche est holistique : elle ne sépare pas le corps du langage, ni le plaisir du contexte culturel.
Dans le champ africain, cette écriture se situe à rebours des discours normatifs. Elle questionne la place accordée au plaisir, au corps, à la sexualité, au sexe dans des sociétés où la parole sur ces sujets reste souvent enfermée par des héritages moraux, religieux ou politiques. Djamile Mama Gao ose donner au désir un statut littéraire légitime, en le considérant comme un matériau de pensée et d'esthétique.
Une littérature du déplacement
De Corps-raccords à En mâle d'émotions, en passant par Le calepin d'une vicieuse et Le carnet intime d'un coquin, Djamile Mama Gao construit une œuvre qui ne cesse de se déplacer : du masculin au féminin, de la frontalité à l'hybridation, de l'individuel au collectif. Chacun de ses livres explore une polarité différente, et ensemble, ils esquissent une carte complexe de l'érotisme en littérature francophone contemporaine.
L'écrivain ne cherche pas à figer le désir, mais à en montrer les mouvements, les métamorphoses, les tensions. En cela, son travail apporte une contribution singulière à la littérature africaine : il fait de l'érotisme un terrain critique, un espace de redéfinition des imaginaires, et un lieu où se rejoue sans cesse l'équilibre entre le corps, la langue, l'intime et le monde.
La dynamique de développement entamée depuis 2016 au Bénin, va se poursuivre en 2026, année qui marque la fin des deux mandats constitutionnels du chef de l'Etat Patrice Talon. Son ministre d'Etat en charge de l'économie et des finances, Romuald Wadagni, grand artisan des réformes économiques et structurelles ayant contribué à l'assainissement des finances publiques et à la croissance économique du pays, va porter la candidature de mouvance présidentielle à la présidentielle de 2026.
Plus de doute sur le départ de Patrice Talon en 2026. L'un des acteurs clés ayant travaillé d'arrache-pied à ses côtés pour changer positivement l'image du pays, pourra valablement prendre les commandes et poursuivre les œuvres de construction qu'il a entamées depuis 2016. La mouvance présidentielle, en dépit des contradictions internes, a décidé de faire bloc autour de la candidature du ministre d'Etat chargé de l'économie et des finances, Romuald Wadagni.
Aux côtés du chef de l'Etat depuis 2016, l'argentuer national a fortement œuvré à l'assainissement des finances publiques et à la mise en œuvre des réformes structurelles. Sous son ministère, le Bénin a voté pour la première fois en 2017, le budget le plus élevé de son histoire : 2010 milliards de francs CFA. Cette hausse constante du budget portée vers le bien-être des populations et les grands projets de développement a caractérisé la gouvernance Talon, ces dix dernières années, a pu atteindre le montant de 3551,5 milliards FCFA, pour l'exercice 2025. « Un budget ambitieux à la hauteur de l'ambition politique », confiait l'argentier national dans une interview à Jeune Afrique.
Expert-comptable et associé au sein du cabinet Deloitte et Responsable Audit et Directeur de la pratique professionnelle pour l'ensemble des activités du Cabinet Deloitte en Afrique Francophone, Romuald Wadagni fait partie de la nouvelle génération de jeunes cadres africains ayant évolué dans de grands groupes à l'international, et qui occupent des postes clés au sein des gouvernements de leur pays.
Ce technocrate qualifié d'ambitieux s'est construit une solide réputation dans le domaine des introductions en Bourse, des opérations d'acquisition et de fusion ainsi que dans les opérations de levée de fonds au profit des multinationales. Des expériences qui lui ont été très utiles une fois au gouvernement, et permis au Bénin, sous son ministère, de réussir plusieurs opérations de levée de fonds et d'obtenir de meilleurs notations (Moody's, S&P, etc).
Romuald Wadagni a été sacré à plusieurs reprises meilleur ministre des Finances d'Afrique.
Très proche du président Talon, Wadagni est souvent à la présidence de la République pour préparer des réunions avec des investisseurs, ou traiter des questions économiques. C'est un acteur clé de la « machine Talon », qui a peaufiné le Programme d'actions du gouvernement (PAG), dont la mise en œuvre fait désormais du Bénin, un pays de référence en Afrique de l'ouest, et par-delà, toute l'Afrique. Wadagni au pouvoir en 2026, c'est l'assurance de la continuité des actions entreprises par Patrice Talon.
F. A. A.