Les maires, Secrétaires Exécutifs et cadres techniques des 77 communes du Bénin impliqués dans la chaîne des dépenses publiques sont en atelier de deux journées à Cotonou. C'est la Secrétaire générale adjointe du Ministère de l'économie et des finances, Réprésentant le Ministre d'Etat qui a lancé, mercredi 13 novembre 2024, l'atelier de vulgarisation du cadre juridique des Partenariats Publics Privés et des outils de promotion de l'investissement dans les communes.
L'initiative de cet atelier fait suite aux échanges lors du dernier salon intercommunal sur les investissements, selon Ilyass Sina, coordonnateur de la Cellule Climat des affaires de l'APIEX. Il a souligné l'importance pour les communes de se saisir des nouveaux cadres juridiques et des ressources offertes par les PPP afin de diversifier les financements. « Nous ne pouvons plus nous appuyer uniquement sur les ressources nationales », a-t-il affirmé, en soulignant le rôle crucial du secteur privé pour compléter les efforts du gouvernement central.
Eric Akouté, directeur des études de l'APIEX, a précisé l'objectif de cette rencontre, en insistant sur le nouveau cadre juridique des Partenariat Publics Privés au Bénin. « La loi et ses décrets d'application sont tous récents », a-t-il expliqué, ajoutant que cette réforme légale apporte des solutions aux problèmes soulevés par les communes sur les anciennes régulations des PPP. Akouté a également mis en avant la dynamique d'ouverture du Bénin aux investissements privés, qu'il décrit comme un « miracle béninois », attirant de nombreux investisseurs.
Pour Marie Joséphine Nsenguiyoumva, coordonnatrice du champ d'action investissement public à la GIZ, l'enjeu est également de favoriser un climat des affaires attractif pour stimuler les investissements au niveau communal. Elle a exprimé l'engagement de la GIZ à accompagner les communes dans la mise en place d'infrastructures, soulignant les avantages des PPP pour mobiliser des ressources privées et assurer le bien-être des citoyens. Elle a encouragé les participants à s'approprier ces outils pour accélérer le développement de leurs communes.
Jonas Babatoundé, maire de Ouinhi et représentant de l'Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), a souligné l'importance pour les maires et leurs équipes d'utiliser cette formation pour tirer le meilleur parti du nouveau cadre des PPP. Il a appelé ses collègues à participer activement et à se préparer à l'issue de cet atelier à mettre en œuvre des projets structurants dans leurs communes.
Le préfet du Littoral, Alain Orounla, a réitéré la détermination du gouvernement à renforcer la décentralisation et l'autonomisation des communes, tout en se félicitant de l'engagement des autorités locales à tirer parti de ce nouveau cadre. Il a encouragé les participants à profiter de cette occasion pour se familiariser avec les outils et le cadre légal pour développer leurs compétences.
La Secrétaire générale adjointe du Ministère de l'économie et des finances, Awaou Baco, représentant le ministre d'État, a officiellement ouvert les travaux. Elle a souligné que les PPP permettent aux organismes publics de lancer des projets d'envergure sans dépendre entièrement des finances publiques.
La formation, selon la SGA du MEF, permettra « d'explorer les divers aspects des PP depuis la planification et la structuration des projets jusqu'à leur mise en œuvre et leur gestion » ; de prendre connaissance des nouvelles règles qui régissent les PPP au Bénin et de discuter des meilleures pratiques en matière des PPP.
« En travaillant ensemble pour améliorer la transparence, la prévisibilité et la stabilité réglementaire, nous pouvons créer un environnement attractif dans lequel les entreprises peuvent prospérer, générant ainsi des emplois et de la prospérité pour les communes. Je vous encourage ainsi à participer activement aux discussions, à poser des questions et à partager vos expériences. Ensemble, nous pouvons surmonter les défis et saisir les opportunités qui se présentent à nous », a indiqué la SGA du MEF.
M. M.
Accroché (1-1) par le Nigéria au stade Félix Houphouët Boigny d'Abidjan dans la soirée de ce jeudi 14 novembre, le Bénin jouera lundi prochain sa qualification pour la Coupe d'Afrique des Nations Maroc 2025. En conférence de presse après le nul, Gernot Rohr a déjà annoncé les couleurs de ce match décisif à Tripoli qui va opposer le Bénin à la Libye dans le cadre de la 6e journée des éliminatoires.
Voici en vidéo, quelques mots du sélectionneur en conférence de presse d'après-match :
J.S
Dans ses priorités pour le Budget 2025, le gouvernement béninois a mis un accent fort sur le secteur agricole. Les grandes lignes ont été présentées aux députés, mercredi 13 novembre 2024.
Les priorités du gouvernement béninois dans le secteur agricole répondent aux défis actuels de productivité, d'organisation des filières et de développement rural. Il est prévu au titre du Budget 2025, le développement des filières agricoles parmi lesquelles figurent l'anacarde, l'ananas, le soja, le riz, le maïs, ainsi que des produits d'élevage comme le lait, la viande et les œufs. Ces filières ont été identifiées pour leur potentiel économique.
Le plan budgétaire 2025 prévoit également des investissements importants pour améliorer les infrastructures marchandes et les services logistiques. Il est attendu une meilleure organisation de la filière agricole pour améliorer la qualité et la productivité des produits agricoles.
La promotion de l'élevage sédentaire des ruminants sera aussi encouragée.
Le Fonds National de Développement Agricole (FNDA) est appelé à jouer un rôle clé dans le soutien financier des agriculteurs. L'État entend renforcer l'accès aux financements adaptés via le FNDA. L'objectif est de donner aux acteurs du secteur agricole les moyens d'accroître leurs capacités de production et d'atteindre une plus grande rentabilité. Ces priorités dans le secteur agricole illustrent la volonté du Bénin de garantir une sécurité alimentaire durable.
A.A.A
Lors de la COP29, le Bénin a marqué un tournant dans sa stratégie climatique en lançant une plateforme nationale de financement dédiée aux enjeux climatiques.
Le dispositif vise à mobiliser des fonds publics et privés pour financer des projets d'adaptation et d'atténuation, tout en contribuant aux Objectifs de Développement Durable (ODD) et aux Contributions Déterminées au niveau National (CDN).
La plateforme repose sur quatre axes stratégiques : la Monétisation du carbone (1) pour vendre 2,5 millions de crédits carbone issus de projets dans l'agriculture et l'énergie. Les recettes permettront de renforcer la sécurité alimentaire et de lutter contre la désertification.
Le Bénin prévoit un soutien budgétaire coordonné (2). En partenariat avec des institutions telles que le FMI et la Banque mondiale, un cadre triennal est mis en place pour garantir des ressources stables, favorisant la mise en œuvre des politiques climatiques.
Pour l'attraction des investissements privés (3), une garantie de 200 millions d'euros de l'AMGI sera mise en place Bénin. A cela s'ajoute une mobilisation de près de 500 millions d'euros pour financer des projets écologiques.
L' axe 4 prévoit un Guichet unique pour le financement local. Ce guichet simplifiera l'accès des PME aux financements verts, en coopération avec des institutions régionales et internationales.
Un soutien international
Le Bénin bénéficie d'un appui financier et technique inédit pour soutenir sa transition climatique. Il s'agit de 1,4 milliard de dollars de l'Association Internationale de Développement (IDA) de la Banque mondiale ; de 200 millions de dollars de la Facilité de Résilience et de Durabilité (FRD) du FMI et de 195 millions d'euros de la Banque Africaine de Développement (BAD).
Le ministre d'État à l'Économie et aux Finances, Romuald Wadagni, a déclaré : « Avec le fort soutien de nos partenaires, le Bénin concrétise ses ambitions climatiques en actions tangibles. En s'appuyant sur notre expérience des marchés de capitaux, nous cherchons à catalyser les investissements privés pour intensifier l'action climatique. Notre démarche s'inscrit dans une vision de résultats concrets, à la fois en matière d'adaptation et d'atténuation, pour un avenir durable et résilient. »
Un modèle pour l'Afrique et au-delà
Face à un déficit de financement climatique de 10 milliards de dollars d'ici 2030, cette plateforme représente un pas important pour combler cet écart et renforcer la résilience climatique du Bénin. En plus de répondre à ses propres besoins, le Bénin espère inspirer d'autres nations africaines en quête de solutions de financement innovantes pour le climat.
Le groupe hôtelier américain Hilton s'apprête à ouvrir un établissement de luxe à Cotonou. Ce sera sur le site de l'ex-hôtel Marriott à Cotonou.
Le groupe Hilton, l'une des chaînes hôtelières les plus renommées au monde ouvrira un établissement à Cotonou. Il va s'installer sur l'ex-hôtel Marriott et répondra aux standards internationaux tout en offrant toutes les commodités requises.
En s'implantant à Cotonou, Hilton contribuera à renforcer l'attractivité du Bénin en tant que destination de premier choix en Afrique de l'Ouest. Le projet va générer des emplois, dynamiser le secteur hôtelier et encourager d'autres investissements étrangers.
En Conseil des ministres le 11 septembre 2024, le gouvernement avait annoncé la rénovation de l'ex hôtel Marriott, un complexe hôtelier 5 étoiles. C'est dans le but de structurer durablement la dynamique de développement touristique en cours au Bénin.
Le nouveau marché moderne régional de Pahou sera officiellement ouvert le jeudi 21 novembre 2024
En prélude à l'ouverture du nouveau marché moderne de Pahou prévue pour le 21 novembre prochain, l'Agence Nationale de Gestion des Marchés (ANaGeM) a procédé au tirage des places au sein dudit marché.
La cérémonie qui vise à donner des chances égales aux bénéficiaires du joyau s'est déroulée, jeudi 14 novembre 2024, en présence d'un huissier de justice.
Pahou entrera à son tour dans l'ère de la modernité après Cadjèhoun, Aïdjèdo, Ahouangbo, Mènontin, Azovè,Houègbo et Glazoué. Le projet s'inscrit dans le cadre du vaste programme de modernisation des marchés initié par le gouvernement du Bénin.
M. M.
« Littéraire de jeunesse : Le monde des petits dévoreurs de mots ». C'est sous ce thème que se déroulera la 3è édition du Salon National du Livre, du 20 au 23 novembre 2024 au Palais des congrès à Cotonou. En prélude à cette grande messe littéraire, l'Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC), bras armé du Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts et la Bibliothèque nationale ont tenu une conférence de presse. C'est le jeudi 14 novembre 2024 en présence d'acteurs de la chaîne du livre.
Du 20 au 23 novembre 2024 au Palais des Congrès de Cotonou, le Salon National du Livre 2024 braquera ses projecteurs sur la littérature de jeunesse. Le Salon, selon Florent COUAO-ZOTTI, Conseiller technique à la culture du Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts et Délégué général du Salon, mettra en lumière une production africaine et francophone pleine de fraîcheur et d'entrain, à une époque où l'intelligence artificielle bouleverse la création artistique et littéraire.
« L'enfant, spectateur et créateur de mondes infinis, devient le bâtisseur du patrimoine littéraire de demain », a souligné le délégué général du Salon lors d'une conférence de presse tenue jeudi 14 novembre 2024 au Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts.
Près de 100 invités dont des figures emblématiques comme le conteur congolais Mwankuni, l'illustratrice russe Svetlana, et Abouet, bédéiste ivoirienne, sont attendus au Salon. Les écrivains de pays tels que France, Haïti, Cameroun, Congo, Londres interviendront lors des échanges. Il y aura des animations dont une bande dessinée réalisée à l'initiative du Ministère béninois de la culture. A la cérémonie de clôture, un hommage sera rendu aux anciens à travers le spectacle de chants, de danses, de slam.
« Ce rendez-vous littéraire sera un espace de convergence, un moment privilégié où les rêves, les idées et les sensibilités se rencontreront pour former une unité enrichie par la diversité. Ainsi, de nouvelles fenêtres s'ouvriront sur l'imaginaire », a expliqué le délégué général.
C'est un « événement important », selon le Directeur général de l'Agence de développement des arts et de la culture (ADAC). Il permettra de regrouper les amoureux et les sympathisants du livre. Une trentaine de stands est prévue pour l'exposition des œuvres.
William CODJO a souligné les mutations numériques auxquelles la chaîne du livre fait face. « On ne lit plus seulement des écrits, mais des mixtes combinant images et textes (…) C'est dans ce contexte particulier que l'Agence de développement des arts et de la culture (ADAC) est appelée à structurer l'économie de la chaine du livre au Bénin », rappelle le DG ADAC. La mission de l'ADAC est, selon le DG, d'accompagner cette transition, en soutenant les éditeurs, distributeurs et libraires dans leur adaptation aux nouvelles exigences du secteur.
Selon les conférenciers, l'Organisation du Salon illustre l'ambition du Gouvernement, via le Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts, de soutenir la promotion de la littérature béninoise et de la hisser sur la scène internationale.
M. M.
La Société pour l'attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (ICANN) a signé un Protocole d'accord avec Smart Africa, marquant ainsi une étape décisive dans le développement des compétences en matière de gouvernance de l'Internet en Afrique. Smart Africa est une alliance de pays africains, d'organisations internationales et d'acteurs du secteur privé mondial dont la mission est de faire avancer l'agenda numérique de l'Afrique. Grâce à cette collaboration, l'ICANN et Smart Africa cherchent à encourager la transformation numérique en tirant parti de l'expertise et des ressources de chacune des organisations.
Le protocole d'accord met en avant un engagement commun en vue de promouvoir un Internet stable, sûr et inclusif en Afrique, tout en jetant les bases d'une collaboration à long terme. En vertu de ce protocole, les deux organisations, en étroite coopération avec la Coalition pour une Afrique numérique s'engagent à :
– organiser des événements de développement des capacités et des ateliers de formation pour autonomiser les parties prenantes africaines ;
– organiser des activités de communication et de promotion de la participation afin de sensibiliser le public aux enjeux de la gouvernance de l'Internet, là où les missions de l'ICANN et de Smart Africa s'entrecroisent ;
– accroître la participation des parties prenantes africaines aux discussions sur la gouvernance de l'Internet.
« Cette collaboration avec Smart Africa témoigne de la volonté de l'ICANN de garantir que chaque communauté dispose des ressources et des connaissances nécessaires pour façonner leur avenir numérique », a indiqué Sally Costerton, présidente-directrice générale par intérim de l'ICANN. « Ensemble, nous bâtissons une infrastructure Internet plus robuste et plus sûre, qui permettra à un plus grand nombre d'Africains d'être en ligne, tout en favorisant l'autonomisation des communautés et la croissance économique sur tout le continent. »
« L'Internet est un levier incontournable de la transformation numérique africaine, et ce partenariat avec l'ICANN démontre notre engagement en faveur d'un avenir numérique plus sûr, stable et inclusif pour le continent. La signature du protocole d'accord marque une étape stratégique du renforcement des capacités de l'Afrique en matière de gouvernance de l'Internet. Cette collaboration nos permet de doter les parties prenantes africaines des connaissances et des ressources dont elles sont besoin pour façonner l'avenir de l'Internet », a déclaré Lacina Koné, PDG de Smart Africa.
En outre, l'ICANN et Smart Africa travaillent en partenariat dans le cadre d'une initiative de la Coalition pour une Afrique numérique visant à mettre en place des programmes de développement des capacités sur mesure pour les gouvernements et les législateurs. Cette initiative aidera les parties prenantes africaines à approfondir leurs connaissances sur les fonctions techniques de l'Internet et à améliorer leur contribution à la gouvernance mondiale de l'Internet. Elle s'aligne aussi sur la mission de la Coalition pour une Afrique numérique, lancée par l'ICANN pour connecter davantage d'Africains en ligne, grâce à une infrastructure Internet sûr et résiliente.
À propos de Smart Africa
Smart Africa est une alliance de pays africains, d'organisations internationales et d'acteurs du secteur privé mondial qui ont pour tâche de faire avancer l'agenda numérique de l'Afrique. Forte de l'engagement audacieux et innovateur des chefs d'état africains, l'Alliance cherche à accélérer le développement socio-économique durable du continent et à faire entrer l'Afrique dans l'économie du savoir grâce à un accès abordable aux réseaux à large bande et à l'utilisation des TIC. Dans la perspective de créer un marché numérique unique en Afrique d'ici 2030, Smart Africa rassemble des États membres pour accélérer la numérisation du continent et créer un marché commun. Lancée en 2013 par sept chefs d'État africains, l'Alliance compte aujourd'hui 39 pays membres représentant plus d'un milliard de personnes et plus de 50 membres du secteur privé déterminés à promouvoir la vision de l'Afrique et à contribuer à son progrès.
À propos de l'ICANN
La mission de l'ICANN est de garantir un Internet mondial sûr, stable et unifié. Pour contacter une personne sur Internet, vous devez saisir une adresse sur votre ordinateur ou autre dispositif : un nom ou un numéro. Cette adresse doit être unique pour permettre aux ordinateurs de s'identifier entre eux. L'ICANN coordonne ces identificateurs uniques à l'échelle mondiale. La société ICANN a été fondée en 1998 en tant qu'organisation à but non lucratif, reconnue d'utilité publique. Elle rassemble au sein de sa communauté des participants du monde entier.
On est pas passé loin de la qualification des Guépards pour la prochaine Coupe d'Afrique des Nations ce jeudi soir au stade Félix Houphouët Boigny d'Abidjan. Accroché par le Nigéria de Victor Osimhen (1-1), le Bénin ira chercher son ticket à Tripoli face à la Libye.
Dans la soirée de ce jeudi 14 novembre 2024, le Bénin affrontait le Nigéria pour le compte de la 5e journée des éliminatoires de la CAN 2025. Décidée à faire sensation, la bande à Gernot Rohr trouvait déjà le chemin des filets à la 16e minute. Une tête de Mohamed Tidjani qualifiait à l'instant les Guépards pour la 35e édition de la CAN.
Tidjani qui inscrivait son tout premier but en sélection, aurait pu s'offrir un doublé en fin de première période, mais il s'est fait arracher le ballon dans la surface nigériane. De retour des vestiaires, les hommes de Gernot Rohr montraient une nouvelle fois leur envie de faire la différence. Junior Olaitan aurait pu sceller le sort des Béninois mais, il a manqué toutes ses belles occasions de la soirée.
Alors que la rencontre abordait les dix dernières minutes, Victor Osimhen a surgi pour égaliser. Score final, 1-1. Le Nigéria déjà qualifié après la défaite du Rwanda face à la Libye (1-0), compte ainsi 11 points devant le Bénin 07 points. Les Guépards joueront la qualification lundi prochain à Tripoli.
Le classement dans le groupe D :
1er : Nigéria (11 pts +7)
2è : Bénin (07 pts +0)
3è : Rwanda (05 pts -3)
4è:Libye (04 pts -4)
J.S
Douze (12) nouveaux ambassadeurs accrédités au Bénin ont remis, jeudi 14 novembre 2024, au Chef de l'Etat, Patrice Talon leurs lettres de créance.
Le Bénin accueille 12 nouveaux ambassadeurs dans le cadre de la redynamisation de la coopération diplomatique entre plusieurs pays. Patrice Talon a reçu au Palais de la Marina, les lettres de créance de ces nouveaux Ambassadeurs accrédités au Bénin.
La cérémonie protocolaire de remise des lettres de créance a été suivie d'une séance d'échange avec chacun des nouveaux Ambassadeurs et leurs différentes délégations. Les discussions se sont axées sur le renforcement des liens de coopération bilatérale et de développement des relations économiques et culturelles entre les différents pays et le Bénin.
Il s'agit de :
– S.E. Madame Nadège CHOUAT, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République française près le Bénin avec résidence à Cotonou ;
– S.E.M. Stéphane MUND, Ambassadeur de l'Union Européenne près le Bénin avec résidence à Cotonou ;
– S.E.M. Jesús Alberto GARCIA, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République bolivarienne du Venezuela près le Bénin avec résidence à Cotonou ;
– S.E.M. Athanasios V. KOTSIONIS, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République hellénique (Grèce) près le Bénin avec résidence à Abuja (Nigéria) ;
– S.E.M. Peter RYAN, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République d'Irlande près le Bénin avec résidence à Abuja (Nigéria) ;
– S.E. Madame Leilani BIN-JUDA, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de l'Australie près le Bénin avec résidence à Abuja (Nigéria) ;
– S.E.M. Svein BAERA, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume de la Norvège près le Bénin avec résidence à Abuja (Nigéria) ;
– S.E.M. Luis Manuel Andino PAIZ, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Nicaragua près le Bénin avec résidence à Ouagadougou (Burkina-Faso).
– S.E.M. Aiyub OMAR, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la Fédération de Malaisie près le Bénin avec résidence à Abuja (Nigéria) ;
– S.E.M. Adoum MAHAMAT SALEH, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Tchad près le Bénin avec résidence à Ouagadougou (Burkina-Faso) ;
– S.E.M. Bruno KERGUEN, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de l'Ordre Souverain de Malte près le Bénin avec résidence à Paris (France) ;
– S.E. Madame Sanna SELIN, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Finlande près le Bénin avec résidence à Abuja (Nigéria).
En marge de la COP29, le gouvernement du Bénin, soutenu par des institutions financières internationales et des partenaires de développement, a dévoilé une plateforme nationale de financement climatique destinée à mobiliser des ressources pour l'adaptation et l'atténuation des effets du changement climatique.
Ce projet ambitieux inclut des mécanismes de monétisation du carbone, des instruments de crédit renforcés, un cadre de soutien budgétaire innovant et un guichet unique pour les financements locaux. « Nous concrétisons nos ambitions en résultats tangibles, avançant à la fois dans l'adaptation et l'atténuation », a déclaré Romuald Wadagni, Ministre d'État et Ministre des Finances.
Parmi les engagements financiers, le Bénin bénéficie de 1,4 milliard de dollars de l'IDA, 200 millions de dollars de la FRD du FMI, et 195 millions d'euros de garantie partielle de la BAD. Ces efforts visent à combler un déficit de financement climatique estimé à 10 milliards de dollars d'ici 2030.
La plateforme s'inscrit dans une stratégie de long terme, associant partenaires publics et privés pour renforcer la résilience climatique du pays tout en soutenant ses Objectifs de Développement Durable (ODD).
Renforcement de la coopération touristique entre la République du Bénin et les Émirats Arabes Unis.
L'Ambassadeur des Emirates Arabe unis au Bénin SEM. Mohammad Saeed Al kaebi, a été reçu en audience le 14 novembre 2024, à Cotonou, au cabinet du Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel Abimbola.
Les deux personnalités ont discuté des relations bilatérales entre les deux pays amis et des moyens de les développer dans divers domaines, notamment le tourisme et la culture.
Le commissaire Philippe de Police Phillip HOUNDEGNON est placé sous mandaté dépôt. Après son arrestation dans la nuit du 13 novembre, il a été présenté au procureur, ce jeudi 14 novembre 2024. Après son audition, il a été mis placé sous mandat de dépôt avec comparution immédiate.
De sources judiciaires on apprend qu'il est poursuivi pour « incitation à la rébellion et harcèlement par le biais de moyen électronique ». Le procès de L'ex patron de la police aura lieu le 16 décembre 2024.
Ce jeudi 14 novembre 2024 est un jour d'un grand exploit pour l'Amazone Hermionne Ahouissou. Elle a remporté la 5e et dernière étape du Tour cycliste féminin international du Burundi.
Hermionne Ahouissou a avalé les 64 Km en 1h 53′ 20″ avec une vitesse moyenne de 33,882 Km/h . Cette victoire d'étape pour les Béninoises qui ont participé au tour, n'est rien d'autre que le fruit du stage en France et leur participation aux récents Mondiaux de Cyclisme en Suisse, sans oublier la bonne préparation grâce à la disponibilité des Home Trainers.
Lors de la 4e étape, Hermionne Ahouissou était deuxième. Soutenue par ses coéquipières, elle a mis en pratique les notions de stratégie de course acquise, lors du stage en France. Reconnaissante au terme de la course, elle a loué le travail d'équipe de ses partenaires tout en remerciant les responsables de Team Africa Rising pour leur présence dans la vie du cyclisme béninois. "Je dis merci au président de la Fédération béninoise de Cyclisme (FBC), à la Sobebra qui est le sponsor officiel de la FBC, mes encadreurs, le Cnos-Ben, le ministère des Sports et autres", a-t-elle confié après sa belle victoire.
Tous les regards sont désormais tournés vers le Grand Prix du Burundi, ce vendredi 15 novembre 2024. Les Amazones vont tenter un troisième Podium, après le Contre la Montre par équipe (3e) et leur 3e place au classement général par équipe.
J.S
L'ex-directeur général de la Police nationale, Sessi Louis Philippe Houndégnon, a été placé en garde à vue, jeudi 14 novembre 2024.
Le commissaire Louis-Philippe Houndégnon n'est plus libre de ses mouvements depuis quelques heures. Interpellé et conduit dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 novembre 2024 à la Brigade criminelle, il est désormais en garde en vue.
Sessi Louis-Philippe Houndégnon a été interpellé à son domicile au quartier Arconville à Abomey-Calavi après une perquisition. Les faits qui lui sont reprochés ne sont pas encore connus. L'ex-directeur général de la Police nationale a récemment lors de ses sorties médiatiques, critiqué le gouvernement actuel.
La gravité des faits qui lui seraient reprochés pourrait conduire le procureur à ordonner son placement sous mandat de dépôt.
A.A.A
Quatre vingt-sept (87) Aspirants au Métier d'Enseignant (AME) ont été déployés dans les collèges publics du département du Littoral. Les concernés sont priés de prendre service dès le 13 novembre 2024, la date de signature de la note portant déploiement.
LISTE
En 2025, le gouvernement béninois mettra en œuvre des projets visant à renforcer les secteurs de la santé et de la protection sociale afin d'améliorer le bien-être des populations. Les grandes priorités dans ces secteurs ont été présentées, mercredi 13 novembre 2024 aux députés à l'Assemblée nationale.
La santé reste un axe central du budget 2025, avec des initiatives pour moderniser les infrastructures sanitaires, former davantage de personnel médical, et renforcer la lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles. Au titre des priorités, il y a la mise en place de 34 centres de simulation dans les zones sanitaires, la formation de 120 médecins délégataires, 200 échographistes et 200 ambulanciers.
Le budget prévoit la mise en service du Centre Hospitalier International de Calavi et des unités de scanographie du Centre hospitalier universitaire départemental de l'Ouémé et du Centre hospitalier départemental du Zou ainsi que la construction et la réhabilitation des centres de santé de la commune de Banté.
Un Centre National Hospitalier et Universitaire de Psychiatrie (CNHUP) sera également construit à Allada. Sans oublier la construction et la réhabilitation de 688 centres de santé, 4 centres hospitaliers et universitaires, 4 centres hospitaliers départementaux et 7 hôpitaux de 65 lits.
Le budget alloue des ressources pour lutter contre le paludisme, le SIDA, la tuberculose et d'autres maladies, afin de réduire leur prévalence et améliorer la qualité de vie des populations.
Le gouvernement souhaite aussi créer des pôles d'excellence dans les hôpitaux publics et promouvoir la santé communautaire. Il est attendu pour 2025, le respect des normes en infrastructures et équipements sanitaires dans au moins 90 % des structures de santé.
Réduire le taux de pauvreté de 5 % à l'horizon 2027.
Outre le secteur de la santé, le gouvernement béninois mise sur les actions sociales. En 2025, plusieurs programmes seront renforcés pour mieux accompagner les citoyens. Il y a entre autres la mise en œuvre d'une nouvelle phase du microcrédit Alafia, l'accélération du programme Gbessoké et la mise en place à partir de 2025 de Guichets uniques de Protection sociale. Le gouvernement a aussi prévu des aides sociales aux personnes vulnérables. L'ambition est de réduire le taux de pauvreté de 5 % d'ici 2027.
Dans la soirée de ce mercredi 13 novembre 2024, le sélectionneur de l'équipe nationale, Gernot Rohr, répondait aux questions des journalistes lors de la traditionnelle conférence de presse d'avant-match. Le technicien sait ce qui attend son équipe face à une équipe nigériane à craindre sur le papier.
À la veille du choc Bénin vs Nigéria dans le cadre de la 5e journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations 2025, Gernot Rohr s'est présenté en conférence de presse. Avant de se livrer sur le match, le sélectionneur béninois a été interrogé sur les cas Ryan Adigo et Lenny Pirringuel.
"Ryan joue maintenant arrière latéral, depuis quelques mois, dans son club. On avait besoin de quelqu'un à ce poste, et c'est pour ça qu'il est là. Lenny a changé de club. Avec sa vivacité, il peut nous apporter. Les deux peuvent nous aider déjà dès demain. Ils sont bien !", a confié le technicien franco-allemand. Comptant sur les jeunes talents dont il dispose dans son équipe, Gernot Rohr se dit prêt à créer la surprise face aux Super Eagles.
"Quand je disais hier que le Nigéria est pratiquement au complet, ce n'est ni la peur ni la crainte. Je suis réaliste. On sait qu'ils sont favoris sur le papier et qu'il va falloir un exploit pour les battre encore. Mais, on est confiant, malgré les absences que nous avons, que nous pouvons faire un bon match. On a notre mot à dire. C'est vrai qu'on connaîtra le résultat du match Rwanda-Libye avant le démarrage de notre rencontre mais ça ne va pas influencer notre envie de gagner. Nous avons envie de remporter ce match.", ajoute-t-il.
Également présent face aux hommes des médias, Steve Mounié, capitaine des Guépards, sait ce qu'il faut faire pour mettre le Nigéria en difficulté. "Il faudra qu'on soit bien compact, qu'on défende bien ensemble, qu'on ait la même idée sur le terrain. Si on veut faire quoi que ce soit face à cette équipe du Nigéria, il faudra savoir aussi leur répondre offensivement tout en défendant bien. La clé, c'est de marquer des buts.", a-t-il déclaré.
Réponse ce jeudi au Stade Félix Houphouët Boigny d'Abidjan.
J.S
Les grandes priorités du Budget de l'Etat, gestion 2025 ont été présentées, ce mercredi 13 novembre 2024 aux députés à l'Assemblée nationale.
Le gouvernement compte déployer plusieurs initiatives en 2025 pour améliorer l'accès et la qualité de l'éducation en ce qui concerne le secteur des enseignements maternel et primaire. Ces actions prioritaires incluent la distribution de manuels scolaires et de cahiers d'activités, ainsi que la construction de 1 200 salles de classe pour pallier le manque d'infrastructures dans certaines régions. Un soutien spécifique sera également apporté aux enfants déscolarisés et non scolarisés, avec des actions de prise en charge des frais d'écolage. Le taux de couverture des cantines scolaires sera porté à 100% en milieu rural et à 75% en milieu urbain, selon les prévisions budgétaires.
Le budget 2025 prévoit également des investissements dans l'enseignement secondaire technique et la formation professionnelle. Au programme, la construction et la réhabilitation de 30 lycées techniques agricoles, la création de 8 écoles des métiers ; la modernisation des 16 Lycées techniques professionnels ; poursuite de la réforme pour moderniser l'EFTP, l'exonération scolaire pour les filles (du 1er et 2nd cycles dans 20 communes pilotes) ; la gratuité des frais de scolarité pour les enfants des enseignants AME.
Il est envisagé d'atteindre un Taux brut de scolarisation de 58% au 1er cycle.
En ce qui concerne le secteur de l'enseignement supérieur, il est prévu la : création de centres d'excellence ; mise en place d'une plateforme de gestion intégrée et partagée pour les administrations universitaires ; le projet de construction Sèmè City dans la commune de Ouidah (Phase1) et recrutement massif d'enseignants.
400 enseignants seront recrutés en 2025.
L'accent est mis sur des investissements significatifs dans l'éducation dans le Budget 2025. Ce budget, qui s'élève à 3.551 milliards de FCFA, soit une hausse de 11% par rapport à l'an passé, s'inscrit dans une politique ambitieuse de réduction des inégalités, de soutien à l'éducation, et de renforcement des infrastructures.
M. M.
Le gouvernement béninois a défini des priorités pour le secteur de l'eau et de l'électricité. Ces priorités établies dans le cadre du Budget de l'Etat, 2025 s'inscrivent dans une dynamique de renforcement des infrastructures et d'augmentation de l'accès aux services essentiels pour la population.
En 2025, le gouvernement béninois va poursuivre la mise en œuvre des projets de renforcement de la disponibilité et l'accès à l'énergie. Il sera question d'augmenter la capacité de production, de moderniser les infrastructures de distribution afin de répondre efficacement à la demande croissante d'énergie.
Pour le secteur de l'eau, il est prévu l'amélioration de l'accès à l'eau potable aussi bien dans les zones urbaines que rurales. En milieu rural, où l'accès à l'eau potable reste un défi, le gouvernement s'engage dans la construction de systèmes d'approvisionnement en eau potable dans les villages. Il est attendu d'ici 2026, un taux de desserte d'eau de 88 % en milieu rural.
A.A.A