L'Institut National de la Femme a procédé ce mercredi 25 novembre 2025, au lancement de la campagne des « 16 Jours d'Activisme contre les violences basées sur le genre ». La cérémonie de lancement se déroule à l'hôtel Golden Tulip à Cotonou.
Cette édition est axée sur la lutte contre la violence numérique à l'égard des femmes et des filles. L'objectif est de sensibiliser, renforcer les connaissances et encourager des actions concertées pour protéger les femmes et les filles dans les espaces numériques. Nous y reviendrons.
A. A. A
Une opération spéciale de délivrance de passeports ordinaires biométriques est organisée, à partir du 1er décembre 2025, au profit des candidats au pélérinage 2026 à la Mecque, suivant le programme ci-après :
Le Directeur Général des Eaux, Forêts et Chasse invite les candidats inscrits sur la liste supplémentaire des admissibles au concours direct de recrutement de cent quinze (115) fonctionnaires des Eaux, Forêts et Chasse au titre de l'année 2024, à prendre part à la visite médicale d'aptitude. Elle est prévue pour se dérouler du jeudi 27 au vendredi 28 novembre 2025, à partir de 07 heures précises, au Centre médico-social de la garnison de Cotonou. Liste des candidats concernés...
Face aux députés membres de la commission budgétaire de l'Assemblée nationale ce lundi 24 novembre 2025, le ministre du travail et de la fonction publique, Adidjatou Mathys a défendu le projet de budget gestion 2026 de son département ministériel.
7 960 795 958 francs CFA, c'est le montant des crédits alloués au ministère du travail et de la fonction publique au titre de l'année 2026. Le ministre Adidjatou Mathys a présenté les grandes orientations du document de projet aux députés ce lundi 24 novembre 2025. Les dépenses ordinaires selon le document de budget, s'élèvent à 7,66 milliards de francs CFA, tandis que celles en capital sont estimées à 300 millions de francs CFA. Ce budget connaît une légère réduction de 34,6 millions de francs CFA (soit -0,43 %) par rapport à 2025, due principalement à la baisse des charges de personnel.
Le portefeuille actif des projets du ministère sur le triennal 2026-2028, comprend quatre initiatives majeures. Il s'agit du Programme de Renforcement des Capacités du MTFP, doté de 100 millions de francs CFA ; le PARMAP, visant la modernisation de l'administration publique, avec une contrepartie nationale de 27 millions de francs CFA ; le Projet d'Appui à la Restructuration et à la Modernisation de la Fonction publique, financé à hauteur de 73 millions de francs CFA ; le PAMGRHE, dédié à l'optimisation de la gestion des ressources humaines de l'État, pour 100 millions de francs CFA.
F. A. A.
Le Bénin s'apprête à relever un nouveau défi culinaire d'envergure mondiale. Le 1er décembre 2025, sur l'esplanade du Palais des congrès de Cotonou, la cheffe Keith Sonon mènera une nouvelle tentative de record qui, si elle est validée, viendra enrichir la liste des exploits déjà inscrits au Guinness World Records par le pays. Voici les records actuellement détenus par le Bénin.
1- La plus grande sphère réalisée en matériaux plastiques recyclés
En avril 2022, une œuvre collaborative exposée à Cotonou, un globe/sphère de 10,02 mètres de diamètre fabriqué à partir de matériaux plastiques recyclés, a été homologuée par Guinness comme la plus grande sculpture sphérique faite de matériaux plastiques. Ce a projet a été réalisé par Caroline Chaptini et le Groupe Chagoury Frères. Le projet visait à sensibiliser au recyclage et à la pollution plastique tout en créant une œuvre d'envergure.
2- Le record des œufs sur un chapeau
L'artiste béninois Gregory Da Silva a réalisé le record du plus grand nombre d'œufs attachés et portés sur un seul chapeau, soit 735 œufs, lors d'un enregistrement spécial Guinness en Chine (Jiangyin). Il a réalisé cet exploit en janvier 2015. Depuis 2021, il est inscrit dans le Livre Guinness Records.
3-Autres
- Taux naturel de naissances gémellaires
En se basant sur une étude internationale et des données mondiales sur les jumeaux « Gémellité dans les pays en développement », publiées en 2021, le Bénin est reconnu pour détenir le taux naturel de gémellité le plus élevé au monde. La statistique était de 27,9 jumeaux pour 1000 naissances. Guinness World Records avait considéré ce taux comme naturel, « c'est-à-dire sans fécondation in vitro (FIV) ».
- Le plus grand festival Vodun à Ouidah
Les recherches sur Guinness World Records montrent également que l'évènement autour de la fête du Vodun au Bénin chaque année est enregistré comme le plus grand festival Vodun.
Le Professeur James Robinson, co-lauréat du Prix Nobel d'économie 2024, est déjà à Cotonou dans le cadre des Journées Scientifiques de l'Economie Béninoise (JSEB) 2025.
Sous le thème « Institutions et Prospérité des Nations », les JSEB 2025 se tiendront à l'hôtel Golden Tulip-Le Diplomate les 27 et 28 novembre et offriront un espace unique de dialogue entre chercheurs, étudiants, décideurs et partenaires techniques.
L'événement bénéficie du soutien du PNUD, partenaire officiel avec la participation du Professeur James Robinson, co-lauréat du Prix Nobel d'économie 2024.
Économiste et politologue de renom, James Robinson dirige l'Institut Pearson à l'Université de Chicago et occupe la chaire Richard L. Pearson. Ses travaux, en collaboration avec Daron Acemoglu, ont révolutionné la compréhension des liens entre institutions politiques et prospérité des sociétés, notamment à travers le succès international de Why Nations Fail (Pourquoi les nations échouent).
Récompensé en 2024 par le Prix Nobel pour ses recherches sur le rôle des institutions dans le développement économique, le Professeur Robinson apportera à Cotonou une perspective unique sur les mécanismes qui façonnent le succès ou l'échec des nations. Sa présence à Cotonou illustre l'importance des JSEB comme plateforme incontournable pour penser et construire l'avenir économique du Bénin et de l'Afrique.
Le Tribunal de commerce de Cotonou a condamné, le 20 novembre 2025, la Société de Gestion des Marchés Autonomes (SOGEMA), en liquidation, à verser 2,7 millions de francs CFA à un informaticien.
Un prestataire informatique de la Société de Gestion des Marchés Autonomes (SOGEMA) lui réclamait 3.737.288 FCFA, correspondant au solde des prestations des années 2020 à 2024.
Au cœur du litige se trouve un contrat de prestation signé le 8 avril 2011, portant sur la maintenance d'un logiciel budgétaire et comptable développé pour la SOGEMA. Le contrat prévoyait une redevance annuelle de 900.000 FCFA hors taxes, payable par avance et renouvelée chaque année.
La SOGEMA aurait cessé de payer ses redevances depuis 2019, tout en continuant d'utiliser le logiciel et de solliciter des interventions techniques.
Le prestataire affirmait que « toutes les démarches amiables… sont restées vaines » malgré plusieurs correspondances adressées à la structure publique.
En défense, la SOGEMA assurait ne plus avoir bénéficié de prestations depuis longtemps et soutenait que la créance était prescrite. Elle affirmait que l'informaticien cherchait à « profiter de sa mise en liquidation et du remplacement de ses responsables » pour réclamer des sommes non fondées.
La SOGEMA ne reconnaissait qu'une dette de 1.150.169 FCFA, retrouvée dans ses archives. Elle conteste également l'absence de factures et de preuves de service fait pour les années litigieuses.
Pour le Tribunal de commerce de Cotonou, les créances issues d'un contrat de prestation de services entre commerçants se prescrivent par cinq ans, selon l'Acte uniforme de l'OHADA.
Le juge a relevé que plusieurs correspondances avaient été adressées à la SOGEMA entre 2022 et 2024. Ces diverses correspondances « opèrent une interruption du délai de prescription de sorte que l'action du demandeur demeure encore recevable ».
Le Tribunal a fixé les redevances dues à 2.700.000 FCFA, soit trois années de maintenance à 900.000 FCFA chacune. Il condamne la SOGEMA à verser cette somme à l'informaticien et rappelle que « la décision est de plein droit exécutoire par provision et sur minute », conformément aux règles applicables aux petites créances.
L'établissement public, en liquidation, est également condamné aux dépens, selon le jugement N°132/2025/CJ2-PC/S1/TCC du 20 novembre 2025.
M. M.
Le Professeur James Robinson, co-lauréat du Prix Nobel d'économie 2024 est à Cotonou. Les 27 et 28 novembre 2025, il prendra part aux Journées Scientifiques de l'Economie Béninoise (JSEB) dont le thème de l'édition 2025 est
« Institutions et Prospérité des Nations ». L'évènement aura lieu à l'hôtel Golden Tulip – Le Diplomate.
Les Journées Scientifiques de l'Economie Béninoise (JSEB) s'imposent progressivement comme un cadre de référence pour les échanges entre chercheurs, étudiants, décideurs et partenaires techniques autour des enjeux économiques contemporains. L'édition 2025 bénéficie du soutien du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), partenaire officiel de l'événement.
Le thème des JSEB 2025 met l'accent sur les institutions comme socle de développement durable. À ce titre, la venue du Professeur Robinson prend tout son sens, tant ses travaux ont contribué à renouveler la compréhension des dynamiques économiques à travers le prisme institutionnel.
Une sommité mondiale de l'économie politique
Économiste et politologue, James Robinson est professeur à l'Université de Chicago, où il dirige l'Institut Pearson et occupe la chaire Richard L. Pearson. Il est reconnu pour ses recherches interdisciplinaires qui croisent économie, science politique et histoire. Sa notoriété s'est renforcée avec la parution de plusieurs ouvrages marquants, coécrits avec Daron Acemoglu, dont le célèbre Why Nations Fail (Pourquoi les nations échouent), traduit en plus de 40 langues.
Ses recherches portent sur les relations entre les institutions politiques, le pouvoir et la prospérité des sociétés. En 2024, ses travaux ont été récompensés par le Prix Nobel d'économie, partagé avec Acemoglu et Simon Johnson, pour leur contribution à la compréhension des mécanismes institutionnels du développement économique.
M. M.
Un présumé escroc spécialisé dans la vente d'objets mystiques destinés à la multiplication de l'argent a été interpellé par la police, dimanche 23 novembre 2025, à Allada.
Après plusieurs semaines d'enquête, un homme appartenant à un réseau d'escroquerie a été interpellé par la police dimanche dernier à Allada.
Les faits remontent à octobre 2025. Un habitant de Porto-Novo dépose une plainte, affirmant avoir été abusé par un groupe d'individus qui l'auraient attiré, sous divers stratagèmes, dans le village de Tokpota, arrondissement de Dessah Ahouannonzoun. Profitant de mises en scène soigneusement préparées, les mis en cause lui proposent une supposée « bouteille magique » capable de démultiplier des billets de banque. Séduit par les promesses de richesse et les démonstrations mystiques, il finit par verser la somme de 850 000 francs CFA. Une fois l'argent encaissé, les escrocs disparaissent, laissant la victime face à la supercherie.
Saisie de l'affaire, la Police républicaine ouvre immédiatement une enquête. Les investigations permettent d'identifier un réseau organisé spécialisé dans ce type d'escroquerie exploitant la crédulité de leurs victimes.
Ainsi, deux membres du groupe sont repérés à Allada dans l'après-midi du 23 novembre. Une équipe d'enquêteurs est dépêchée sur place. L'opération permet l'interpellation de l'un des suspects, tandis que son complice parvient à s'échapper et reste activement recherché.
Le mis en cause arrêté a été placé en garde à vue dans les locaux du Commissariat d'Attogon. L'enquête se poursuit afin de démanteler tout le réseau et mettre la main sur les complices encore en fuite.
A.A.A
Le ministre d'État chargé du Développement et de la Coordination de l'Action Gouvernementale Abdoulaye Bio Tchané, a exposé, vendredi 21 novembre 2025, à la Commission budgétaire, les grandes lignes du budget 2026 de son ministère.
Le projet de budget 2026 du ministère du Développement et de la Coordination de l'Action Gouvernementale s'élève à 8 655 080 614 F CFA soit 5,55 milliards F CFA de dépenses ordinaires et 3,09 milliards F CFA de dépenses en capital. Il est noté la mise en œuvre de deux importantes initiatives. Il s'agit du Projet d'appui aux études prospectives et de renforcement du cadre de planification (PEPRCP) et le Programme de partenariat et de capacitation pour la transformation socioéconomique durable des territoires (ProPACTSET). D'autres projets sont également prévus.
– Finalisation du Plan national de développement 2026-2035,
– Elaboration du nouveau Programme d'action du gouvernement,
– Mise en œuvre des décrets liés à la loi n°2025-16 portant vision nationale de développement 2060
– Accélération de la Stratégie nationale d'inclusion financière,
– Renforcement de l'institutionnalisation de la fonction évaluative et diffusion des normes méthodologiques de référence.
– Capacitation des acteurs locaux,
– Opérationnalisation du Cadre décennal d'action pour l'accélération de la mise en œuvre des ODD.
Au lendemain de la révision de la Constitution adoptée le 15 novembre 2025, le gouvernement béninois a lancé une vaste tournée nationale de vulgarisation du nouveau texte fondamental. L'initiative vise à expliquer aux populations les changements majeurs introduits et à renforcer leur compréhension du nouveau cadre institutionnel.
Une tournée de vulgarisation de la nouvelle Constitution se déroule dans l'ensemble des 77 communes du pays. Les séances rassemblent entre autres les chefs religieux, chefs coutumiers, associations professionnelles (artisans, transporteurs, commerçants…) et les leaders communautaires. Cette tournée vise à permettre aux populations de s'approprier les nouvelles dispositions constitutionnelles, de comprendre les raisons des réformes et d'en mesurer les implications sur la vie politique, locale et nationale. La campagne constitue une étape clé dans la mise en œuvre de la Constitution révisée, en assurant transparence, pédagogie et participation citoyenne.
L'Assemblée nationale a adopté, le 15 novembre 2025, par 90 voix pour, 19 contre et 0 abstention, la loi portant révision de la Constitution. Le texte, qui introduit 15 nouveaux articles et modifie 18 autres, marque l'une des réformes institutionnelles les plus profondes depuis l'adoption de la Constitution de 1990.
Innovations majeures
– La création du Sénat, deuxième chambre du Parlement, appelé à « réguler la vie politique » et à approfondir l'équilibre institutionnel.
– L'allongement du mandat présidentiel à 7 ans, renouvelable une seule fois.
– La fin du nomadisme politique à l'Assemblée nationale, assortie d'un mandat parlementaire également porté à 7 ans.
– L'extension de la durée des mandats des élus locaux à 7 ans, afin d'assurer une meilleure stabilité dans la gouvernance territoriale.
Ces réformes visent à moderniser les institutions et à consolider la stabilité politique.
Le mouvement Bénin France Liberté, qui regroupe des militants et sympathisants de la diaspora béninoise répartis en France et en Europe, s'est prononcé, le 21 novembre 2025, sur l'évolution de la vie démocratique au Bénin. Dans un communiqué signé de sa Coordination générale, le mouvement salue les avancées observées ces derniers mois et met en avant l'importance du dialogue politique pour la stabilité du pays.
Les membres du mouvement Bénin France Liberté ont suivi « avec attention » les dynamiques politiques et institutionnelles en cours. Ils estiment que la démocratie béninoise continue de se consolider grâce au sens de responsabilité de plusieurs acteurs engagés dans le maintien du pluralisme politique.
Dans cette perspective, Bénin France Liberté souligne particulièrement le rôle joué par Paul Hounkpè, président de Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE). Son attitude, qualifiée de « constructive », a contribué à éviter des tensions et à préserver un climat politique apaisé, propice à la continuité institutionnelle.
Le mouvement affirme également que cette atmosphère de stabilité offre au Président Patrice Talon, les conditions idéales pour poursuivre la consolidation des acquis infrastructurels largement reconnus sur le plan international. Ces avancées, relève le communiqué, placent aujourd'hui le Bénin « sur orbite » vers un avenir plus compétitif.
Réaffirmant son attachement aux valeurs de paix, de justice et de progrès, Bénin France Liberté appelle enfin l'ensemble des acteurs de la vie nationale à maintenir le cap du dialogue et de l'inclusion pour bâtir un pays uni et résolument tourné vers l'avenir.
Les grandes lignes du projet de budget 2026 du ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts sont désormais connues. La présentation a été faite à la Commission budgétaire de l'Assemblée nationale ce vendredi 21 novembre 2025, par le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel H. Abimbola.
Le budget gestion 2026 du ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts (MTCA) est de 37,9 milliards de FCFA, en baisse 50,81 % par rapport à 2025. Cette baisse s'explique par le retrait des ressources extérieures mobilisées en 2025 pour le financement d'infrastructures majeures du tourisme et de la culture.
Les dépenses en capital restent prépondérantes avec 27,6 milliards FCFA (72,88 % du budget), afin de poursuivre les investissements structurants engagés ces dernières années. Les dépenses ordinaires, quant à elles, s'élèvent à 10,27 milliards FCFA, soit une hausse de 16,32 %, marquée par l'augmentation des transferts au profit des institutions culturelles et artistiques nationales.
4 programmes structurants pour 2026
Le Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts a prévu la mise en œuvre de plusieurs projets à travers 4 grands programmes.
1-Programme Tourisme avec 26,02 milliards FCFA
– Poursuite des travaux à Ganvié,
– Achèvement du Village de vacances Club Med,
– Développement du complexe Marina,
– Finalisation du MuRAD à Abomey, du MIV à Porto-Novo et du MIME à Ouidah,
– Réhabilitation des couvents Vodun et des sites touristiques stratégiques.
2- Programme Culture et arts avec une enveloppe de 7,68 milliards FCFA
– Construction de nouveaux équipements culturels,
– Avancement du Quartier Culturel de Cotonou,
– Dynamisation de la coopération muséale,
– Généralisation progressive des classes culturelles.
– FDAC avec 1,2 milliard de FCFA, pour renforcer l'appui aux porteurs de projets artistiques et culturels.
3- Le troisième Programme est intitulé "Pilotage et soutien" avec une cagnotte de 2,99 milliards FCFA, soit 7,9 % du budget global.
De nombreuses réalisations en 2025
Au 30 septembre, le MTCA a atteint un taux de consommation de 72,42 % en engagements et 69,25 % en ordonnancements, en progression par rapport à 2024. Les programmes « Tourisme », « Culture et arts » et « Pilotage et soutien » affichent des performances satisfaisantes, avec des taux d'engagement dépassant pour certains les 78 %.
Au titre des projets déjà réalisés et ceux en cours, il y a la réhabilitation des palais royaux et musées nationaux ; mise en place des infrastructures touristiques à Ouidah, Ganvié, Avlékété, Nikki, Porto-Novo ou encore Kétou. Sans oublier l'organisation des Vodun Days, le Festival des masques, le Mois de la Mode, les Nuits Artistiques et Culturelles de Cotonou, le Salon national du livre, ou encore le Grand Prix littéraire du Bénin.
L'intelligence artificielle (IA) est de plus en plus utilisée par les jeunes notamment les étudiants et les élèves. Si elle peut nous faire gagner un temps fou, elle peut aussi nous piéger sans qu'on s'en rende compte. Voici les 5 pièges les plus fréquentes et surtout comment les éviter pour utiliser l'IA de façon intelligente et responsable.
1. Tout accepter sans vérifier
L'un des plus grands pièges, c'est de croire que l'IA est infaillible.
Mauvaise nouvelle : elle peut halluciner, inventer des faits, mélanger des chiffres ou se tromper complètement.
Exemple :
Tu lui demandes une date ou une définition précise et parfois, la réponse est totalement fausse sans que l'IA ne le mentionne.
Conseil : Toujours vérifier les informations importantes, surtout pour un devoir, un projet académique ou ton travail.
2. En faire une béquille et ne plus réfléchir
« L'IA peut t'aider mais elle ne doit pas penser à ta place. Beaucoup tombent dans le piège. Ils demandent tout, tout le temps, et arrêtent de raisonner par eux-mêmes »
Rappelle-toi « L'IA doit t'aider à comprendre, pas t'empêcher d'apprendre. » Si tu ne comprends pas ce que l'IA a écrit pour toi, alors ce n'est plus ton travail.
3. Partager trop d'informations personnelles
Partager trop de données privées (Nom, numéro, lieu de travail, documents sensibles)… c'est NON.
Règle d'or : Traite l'IA comme un réseau social. Si tu ne veux pas qu'une info circule un jour, ne la donne pas.
4. Faire du copier-coller magique sans compréhension
Beaucoup utilisent l'IA comme une machine à produire des textes à copier-coller : « Écris-moi ça », « Fais mon devoir », « Rédige mon rapport ».
Résultat : Le texte n'a pas ton style, tu ne comprends pas ce qui y est écrit, et tu es incapable de défendre ton travail.
Mieux vaut faire ça : Demande à l'IA d'expliquer, de clarifier, de donner des idées, ou d'améliorer ce que tu as déjà écrit. Là, tu progresses vraiment.
5. Penser que l'IA remplace toutes les compétences
Croire que l'IA peut tout faire et qu'il n'est plus nécessaire d'apprendre.
Vérité : L'IA accélère, mais elle ne crée pas la vision, l'analyse, la stratégie, la créativité, ni l'éthique. Ces compétences-là restent humaines.
Ce qu'il faut retenir : Les meilleurs jobs iront à ceux qui savent travailler avec l'IA, pas à ceux qui s'y reposent entièrement.
En résumé : « L'IA, c'est un super outil, mais ce n'est qu'un outil.
Si tu veux en tirer le meilleur, retiens ces 5 pièges et utilise l'IA pour ce qu'elle est : un accélérateur, pas un pilote automatique »
Le projet de loi de finances gestion 2026 a été présenté à la Commission budgétaire. Il contient les mesures fiscales reconduites et de nouvelles autres applicables en 2026. Mêlant reconductions et innovations destinées, elles visent à soutenir certains secteurs stratégiques, améliorer le recouvrement et moderniser le cadre fiscal. Entre exonérations ciblées, dispenses de pénalités et ajustements techniques, ces dispositions visent à favoriser l'activité économique tout en optimisant les recettes publiques.
Mesures reconduites
1-Dispense de pénalité de retard accordée aux contribuables débiteurs de la taxe foncière unique qui payent l'intégralité de leur dette
2-Exonération des véhicules neufs importés ou fabriqués en République du Bénin
3-Exonération sur les aéronefs, aérostats et leurs pièces de rechange importés en République du Bénin
4- Exonération sur les récipients pour gaz comprimés ou liquéfiés
5-Réduction du taux de la Taxe de Statistique (T.STAT) lors de la réexportation des produits pétroliers et le transit des matières premières de 5% à 1% de la valeur en douanes des produits
La mesure ne corrige pas une inégalité, subit par une couche de la population. Cependant, elle contribue à l'amélioration des recettes de l'État. Mesure neutre au genre
6. Exonération sur les équipements neufs importés par les Petites et Moyennes Entreprises ne bénéficiant pas d'un régime fiscal dérogatoire
7-Exonération sur les équipements et matériaux neufs ainsi que les matériaux locaux destinés à la construction ou à la rénovation des stations-service, des stations-trottoir, des cuves à pétrole et à gasoil
8-Dispense de pénalité de retard accordée aux contribuables du secteur informel qui souscrivent spontanément, pour la première fois, leurs déclarations en régularisation des affaires réalisées au titre des exercices antérieurs
Mesures nouvelles
9- Les dispositions du paragraphe 2 de l'article 247 du code général des impôts sont modifiées et reprises comme suit.
2) Les frais de carburant pour véhicules, l'exception :
a) de ceux engagés pour des véhicules affectés exclusivement aux activités de transport public de personnes ou de marchandises assujetties à la taxe sur la valeur ajoutée ;
b) des produits pétroliers utilisés pour le fonctionnement des usines ainsi que le gaz utilisé comme combustible pour le fonctionnement des usines, le gas-oil, les huiles et les graisses utilisés par les entreprises industrielles et du secteur des bâtiments et travaux publics (BTP) pour le fonctionnement de leurs engins, à l'exclusion des produits destinés aux véhicules de tourisme et au transport des personnes. En ce qui concerne les entreprises des BTP, cette déduction est limitée à 90% de la TVA supportée figurant sur la facture d'achat
10- Le paragraphe 1 de l'article 254 du complété code général des impôts est complété par la phrase ci-après :
Toutefois les demandes qui n'ont pu être déposées à l'issue d'un bimestre pourront être
exceptionnellement, sous peine de forclusion du droit à remboursement pour ladite période, jusqu'au 30 avril de |'exercice suivant la période au cours de laquelle le droit à remboursement est né.
Le projet de loi de finances gestion 2026 a été présenté à la Commission budgétaire. Il contient les mesures fiscales reconduites et de nouvelles autres applicables en 2026. Mêlant reconductions et innovations destinées, elles visent à soutenir certains secteurs stratégiques, améliorer le recouvrement et moderniser le cadre fiscal. Entre exonérations ciblées, dispenses de pénalités et ajustements techniques, ces dispositions visent à favoriser l'activité économique tout en optimisant les recettes publiques.
Mesures reconduites
1-Dispense de pénalité de retard accordée aux contribuables débiteurs de la taxe foncière unique qui payent l'intégralité de leur dette
2-Exonération des véhicules neufs importés ou fabriqués en République du Bénin
3-Exonération sur les aéronefs, aérostats et leurs pièces de rechange importés en République du Bénin
4- Exonération sur les récipients pour gaz comprimés ou liquéfiés
5-Réduction du taux de la Taxe de Statistique (T.STAT) lors de la réexportation des produits pétroliers et le transit des matières premières de 5% à 1% de la valeur en douanes des produits
La mesure ne corrige pas une inégalité, subit par une couche de la population. Cependant, elle contribue à l'amélioration des recettes de l'État. Mesure neutre au genre
6. Exonération sur les équipements neufs importés par les Petites et Moyennes Entreprises ne bénéficiant pas d'un régime fiscal dérogatoire
7-Exonération sur les équipements et matériaux neufs ainsi que les matériaux locaux destinés à la construction ou à la rénovation des stations-service, des stations-trottoir, des cuves à pétrole et à gasoil
8-Dispense de pénalité de retard accordée aux contribuables du secteur informel qui souscrivent spontanément, pour la première fois, leurs déclarations en régularisation des affaires réalisées au titre des exercices antérieurs
Mesures nouvelles
9- Les dispositions du paragraphe 2 de l'article 247 du code général des impôts sont modifiées et reprises comme suit.
2) Les frais de carburant pour véhicules, l'exception :
a) de ceux engagés pour des véhicules affectés exclusivement aux activités de transport public de personnes ou de marchandises assujetties à la taxe sur la valeur ajoutée ;
b) des produits pétroliers utilisés pour le fonctionnement des usines ainsi que le gaz utilisé comme combustible pour le fonctionnement des usines, le gas-oil, les huiles et les graisses utilisés par les entreprises industrielles et du secteur des bâtiments et travaux publics (BTP) pour le fonctionnement de leurs engins, à l'exclusion des produits destinés aux véhicules de tourisme et au transport des personnes. En ce qui concerne les entreprises des BTP, cette déduction est limitée à 90% de la TVA supportée figurant sur la facture d'achat
10- Le paragraphe 1 de l'article 254 du complété code général des impôts est complété par la phrase ci-après :
Toutefois les demandes qui n'ont pu être déposées à l'issue d'un bimestre pourront être
exceptionnellement, sous peine de forclusion du droit à remboursement pour ladite période, jusqu'au 30 avril de |'exercice suivant la période au cours de laquelle le droit à remboursement est né.
Une jeune femme a été retrouvée morte, ce dimanche 24 novembre 2025, dans une habitation du quartier Camp-Adagbè, dans le 1er arrondissement de Parakou.
La jeune femme aurait subi une opération d'avortement vendredi 21 novembre dans la maison d'un infirmier.
Alertées par une forte odeur provenant du bâtiment, des riverains ont découvert ce dimanche, le corps de la victime déjà en décomposition.
Les éléments du commissariat du 1er arrondissement se sont immédiatement rendus sur les lieux.
Un homme, présenté par le voisinage comme celui qui aurait pratiqué l'intervention, a été arrêté. Le corps de la victime a été transféré dans un hôpital pour des examens.
Une enquête est ouverte.
A.A.A
Initiée par le président Patrice Talon depuis 2018, la délocalisation du marché Dantopka entre dans sa phase décisive dès Janvier 2026. Ce projet s'inscrit dans une stratégie nationale de modernisation des infrastructures marchandes offrant des espaces plus structurés et adaptés. Si cette réforme gouvernementale fait la fierté de nombreux usagers, d'autres par contre ont des inquiétudes.
Situé dans la ville de Cotonou, le plus grand marché de l'Afrique de l'Ouest entre bientôt dans sa phase de délocalisation. Environ 35 000 commerçants seront dirigés vers de nouveaux sites modernes : le pôle agroalimentaire d'Akassato ou le Marché de Gros d'Abomey-Calavi et le pôle commercial Général Mathieu Kérékou situé près du stade de l'amitié.
Bâti sur un domaine de 168 hectares, le pôle agroalimentaire du Grand Nokoué doté de six entrepôts secs et deux frigorifiques accueillera des grossistes de céréales, tubercules, oignons, haricots, maïs etc.
Quant au second pôle, il regroupera quatre filières majeures : le textile, la maroquinerie, la cosmétique et la bijouterie.
Cette nouvelle structuration des espaces marchands selon les autorités, permet de renforcer la sécurité, favoriser la modernité et la cohérence avec les nouvelles infrastructures de la ville.
« Il faut aller au modernisme ! »
Certains commerçants de Dantokpa sont ravis du développement et de la construction de plusieurs marchés modernes. C'est le cas de Fatou, une commerçante exerçant dans l'espace de vente de tissus. « Je suis très heureuse de l'avancée et du développement de notre pays. En tant que Béninoise, c'est une fierté pour moi de voir la construction de plusieurs marchés modernes. Le marché Dantokpa a réellement besoin de rénovation. Certains bâtiments sont vieux. » a-t-elle confiée.
Une commerçante de bijou ayant requis l'anonymat soutient que ce projet sera bénéfique en raison de son impact positif. « Je soutiens cette décision. Aujourd'hui, la plupart de nos villes sont propres, des routes ont été construites. Il nous faut aussi des marchés modernes à cette image. Ce développement a en quelques sortes, changé notre réputation. Sur Tik Tok, notre pays est valorisé. Aujourd'hui plusieurs personnes visitent notre pays. C'est une fierté pour moi de voir toute cette mobilisation » a-t-elle affirmé.
Des craintes de baisse de chiffre d'affaires
Si la délocalisation du marché Dantokpa fait la fierté de certains usagers, tel n'est pas le cas pour d'autres qui s'inquiètent d'une situation de perte de clientèle. D'après eux, ce réaménagement va causer des pertes en clientèle et provoquer une baisse de chiffres d'affaires. « Je vais perdre la plupart de mes clients, surtout ceux qui ne pourront pas retrouver. Mon chiffre d'affaires va considérablement baisser, surtout après les fêtes de fin d'année », confie Mariam, une autre vendeuse de bijoux.
Plusieurs vendeuses ambulantes partagent son point de vue. Pour elles, la location de magasins se présente comme un défi majeur. « Je ne gagne pas assez de bénéfices avec mon commerce de friperie pour louer une place dans ce marché. L'espace est un peu coûteux pour moi. Mais je garde espoir en Dieu. Je n'ai aucun choix », confie Marie.
Parmi ces vendeurs se trouvent aussi des étrangers. Izy un vendeur de chaussures d'origine nigériane a décidé de repartir dans son pays sous prétexte que ce nouveau marché n'a pas la capacité d'accueillir tous les commerçants. « Nous sommes nombreux, le nouveau marché ne pourra pas accueillir tout le monde. En plus, ils vont augmenter les taxes. Je ne suis pas dans mon pays. Après le réaménagement, je rentre chez moi pour continuer mes activités. C'est le mieux à faire ! Je ne veux pas souffrir à l'étranger. », a-t-il affirmé.
D'autres estiment qu'il sera difficile voire impossible de quitter leur emplacement pour proposer leurs articles aux potentiels clients. Ils ne pourront donc pas s'atteler à interpeller les clients. « Je ne pourrai plus approcher les clients pour leur proposer mes articles. Cette méthode me permettait d'écouler rapidement ma marchandise. La plupart des clients achètent quand on les force un peu », confie une vendeuse de sacs.
Entre joie et inquiétudes, les commerçants du marché Dantopka espèrent que cette nouvelle ère sera à la fois bénéfique dans la bonne marche de leurs activités et contribuera de manière positive au développement du pays.
Marina HOUENOU (Stagiaire)
Initiée par le président Patrice Talon depuis 2018, la délocalisation du marché Dantopka entre dans sa phase décisive dès Janvier 2026. Ce projet s'inscrit dans une stratégie nationale de modernisation des infrastructures marchandes offrant des espaces plus structurés et adaptés. Si cette réforme gouvernementale fait la fierté de nombreux usagers, d'autres par contre ont des inquiétudes.
Situé dans la ville de Cotonou, le plus grand marché de l'Afrique de l'Ouest entre bientôt dans sa phase de délocalisation. Environ 35 000 commerçants seront dirigés vers de nouveaux sites modernes : le pôle agroalimentaire d'Akassato ou le Marché de Gros d'Abomey-Calavi et le pôle commercial Général Mathieu Kérékou situé près du stade de l'amitié.
Bâti sur un domaine de 168 hectares, le pôle agroalimentaire du Grand Nokoué doté de six entrepôts secs et deux frigorifiques accueillera des grossistes de céréales, tubercules, oignons, haricots, maïs etc.
Quant au second pôle, il regroupera quatre filières majeures : le textile, la maroquinerie, la cosmétique et la bijouterie.
Cette nouvelle structuration des espaces marchands selon les autorités, permet de renforcer la sécurité, favoriser la modernité et la cohérence avec les nouvelles infrastructures de la ville.
« Il faut aller au modernisme ! »
Certains commerçants de Dantokpa sont ravis du développement et de la construction de plusieurs marchés modernes. C'est le cas de Fatou, une commerçante exerçant dans l'espace de vente de tissus. « Je suis très heureuse de l'avancée et du développement de notre pays. En tant que Béninoise, c'est une fierté pour moi de voir la construction de plusieurs marchés modernes. Le marché Dantokpa a réellement besoin de rénovation. Certains bâtiments sont vieux. » a-t-elle confiée.
Une commerçante de bijou ayant requis l'anonymat soutient que ce projet sera bénéfique en raison de son impact positif. « Je soutiens cette décision. Aujourd'hui, la plupart de nos villes sont propres, des routes ont été construites. Il nous faut aussi des marchés modernes à cette image. Ce développement a en quelques sortes, changé notre réputation. Sur Tik Tok, notre pays est valorisé. Aujourd'hui plusieurs personnes visitent notre pays. C'est une fierté pour moi de voir toute cette mobilisation » a-t-elle affirmé.
Des craintes de baisse de chiffre d'affaires
Si la délocalisation du marché Dantokpa fait la fierté de certains usagers, tel n'est pas le cas pour d'autres qui s'inquiètent d'une situation de perte de clientèle. D'après eux, ce réaménagement va causer des pertes en clientèle et provoquer une baisse de chiffres d'affaires. « Je vais perdre la plupart de mes clients, surtout ceux qui ne pourront pas retrouver. Mon chiffre d'affaires va considérablement baisser, surtout après les fêtes de fin d'année », confie Mariam, une autre vendeuse de bijoux.
Plusieurs vendeuses ambulantes partagent son point de vue. Pour elles, la location de magasins se présente comme un défi majeur. « Je ne gagne pas assez de bénéfices avec mon commerce de friperie pour louer une place dans ce marché. L'espace est un peu coûteux pour moi. Mais je garde espoir en Dieu. Je n'ai aucun choix », confie Marie.
Parmi ces vendeurs se trouvent aussi des étrangers. Izy un vendeur de chaussures d'origine nigériane a décidé de repartir dans son pays sous prétexte que ce nouveau marché n'a pas la capacité d'accueillir tous les commerçants. « Nous sommes nombreux, le nouveau marché ne pourra pas accueillir tout le monde. En plus, ils vont augmenter les taxes. Je ne suis pas dans mon pays. Après le réaménagement, je rentre chez moi pour continuer mes activités. C'est le mieux à faire ! Je ne veux pas souffrir à l'étranger. », a-t-il affirmé.
D'autres estiment qu'il sera difficile voire impossible de quitter leur emplacement pour proposer leurs articles aux potentiels clients. Ils ne pourront donc pas s'atteler à interpeller les clients. « Je ne pourrai plus approcher les clients pour leur proposer mes articles. Cette méthode me permettait d'écouler rapidement ma marchandise. La plupart des clients achètent quand on les force un peu », confie une vendeuse de sacs.
Entre joie et inquiétudes, les commerçants du marché Dantopka espèrent que cette nouvelle ère sera à la fois bénéfique dans la bonne marche de leurs activités et contribuera de manière positive au développement du pays.
Marina HOUENOU (Stagiaire)
Les grands axes du projet de loi de finances gestion 2026 ont été exposés, jeudi 20 novembre 2025, à la Commission budgétaire. L'exercice a été fait par le directeur de cabinet, Hermann Orou Takou.
3 783,984 milliards de FCFA, contre 3 551,005 milliards de FCFA en 2025 soit une hausse de 6,6 % (232,979 milliards de FCFA). C'est le projet de loi de finances gestion 2026 présenté à la Commission budgétaire. Il comprend le budget de l'État et les opérations de trésorerie. Le déficit budgétaire prévisionnel en 2026 ressortirait à 2,7 % du PIB contre 2,9 % attendu à fin décembre 2025.
Actions phares en 2026
Le projet de loi de finances prévoit la réalisation de plusieurs actions phares en 2026.
– Des manuels et cahiers d'activités au profit des élèves
– Construction d'infrastructures scolaires
– Prise en charge d'enfants déscolarisés et non scolarisés
– Couverture intégrale de la prise en charge des frais d'écolage des enfants à la maternelle et au primaire et des filles des séries scientifiques dans les lycées
– Poursuite de la mesure de gratuité des frais de scolarité des filles au secondaire ;
– Consolidation du Programme national d'alimentation scolaire sur toute l'étendue du territoire national, avec l'octroi de deux repas chauds par jour aux enfants ;
– Construction et réhabilitation de lycées techniques agricoles (LTA) et d'Écoles des métiers (EM) ;
– Construction/réhabilitation et équipement et la spécialisation de Lycées techniques professionnels (LTP) existants dans des formations en lien avec plusieurs domaines ;
– Programme d'appui institutionnel pour l'amélioration des environnements alimentaires (PE-A) ;
– Mise en place des Centres d'excellence et le développement d'universités thématiques ;
– Poursuite du projet Sèmè City ;
– Poursuite de l'opérationnalisation du Centre hospitalier international de Calavi (CHIC) et des hôpitaux de zone ;
– Création d'un centre hybride de formation par l'assimilation et la pratique en soins de haut niveau en ophtalmologie ;
– Construction et l'équipement du Centre national hospitalier et universitaire de psychiatrie (CHUP) à Allada ;
– Densification des programmes de vaccination des enfants, de lutte contre le paludisme et de santé maternelle ;
– Création de pôles d'excellence dans les hôpitaux publics ;
– Promotion de la santé communautaire ;
– Prise en compte des besoins spécifiques des personnes vivant avec un handicap.
Autres priorités
– Mise en œuvre du Programme de supplémentation nutritionnelle « 1000 jours » ;
– Poursuite des programmes de filets sociaux ARCH et GBESSOKE en soutien aux ménages en difficulté économique ;
– Consolidation des programmes de microcrédits ;
– Approvisionnement en eau en milieu urbain ;
– Construction de systèmes d'approvisionnement en eau potable villageoise ;
– Développement des filières anacarde, ananas, soja, lait, viande, œufs de table, riz, maïs, etc. ;
– Poursuite de l'accessibilité des machines agricoles à prix subventionnés ;
– Appui à l'accessibilité aux intrants de qualité et adaptés aux zones agroécologiques pour les filières végétales prioritaires ;
– Promotion d'un nouveau type d'élevage (sédentarisation de troupeaux de ruminants).
– Poursuite de l'autonomisation énergétique du pays et de la sécurisation des approvisionnements pour un accès universel et sécurisé à l'électricité ;
– Assainissement pluvial à Cotonou et dans les villes secondaires ;
– Poursuite du projet de réhabilitation et d'aménagement des voiries des villes (Asphaltage) dans les villes de Cotonou, Porto-Novo, Abomey-Calavi, Djougou, Parakou, Kandi et autres ;
– Poursuite de la modernisation de la gestion des déchets dans le Grand Nokoué et l'extension à la ville de Parakou ;
– Protection de la zone côtière ;
– Aménagement et le bitumage de routes ; l'entretien des pistes rurales.
Le projet de loi de finances gestion 2026 sera examiné et voté lors d'une séance plénière à l'Assemblée nationale.