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24 Heures au Bénin

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Updated: 1 hour 30 min ago

La première église catholique du Bénin menacée de disparition

Thu, 05/31/2018 - 19:50

L'Eglise catholique romaine risque de perdre un patrimoine au Bénin, dans la commune de Grand-Popo. Il s'agit de la paroisse Saint Sacré Cœur d'Agoué. Ce lieu de culte, créé il y a 183 ans, est menacé de disparition par l'érosion côtière, que rien ne semble arrêter. Les vagues destructrices sont déjà à quelques mètres de la clôture de la paroisse...

Incroyable mais vrai ! Agoué va disparaître si rien n'est fait pour arrêter l'érosion côtière. Cité historique et touristique, berceau de la chrétienté au Bénin, Agoué est petit arrondissement de la commune de Grand-Popo. Cette belle ville côtière subit les conséquences de l'avancée de la mer. Un drame qui crée la panique dans le rang des populations riveraines et surtout des chrétiens catholiques qui craignent la disparition de leur lieu de culte. Cette érosion est responsable de la destruction massive des habitations en bordure de mer. Aujourd'hui, l'inquiétude est aussi grande puisque la seule église catholique de référence est aussi menacée de disparition.
Créée en 1835, la paroisse Saint Sacré Cœur d'Agoué a été le point de départ de l'évangélisation du reste du territoire du Bénin (ex Dahomey) et de plusieurs pays de la sous-région côtière. Porte d'entrée de l'évangélisation, l'Eglise catholique d'Agoué qui reste une icône pour le peuple béninois pourrait être, dans les prochaines années, rayée de la carte, si la situation perdure sans la moindre intervention des autorités pour la protection de la côte. Des témoins rapportent qu'en l'espace de deux ans, la mer a avancée d'environ 300 mètres.
Première du Dahomey et de la côte ouest-africaine, cette église en sous menace constante de disparition avec l'avancée incontrôlable de la mer. Selon les informations recueillies auprès des riverains, il y un référentiel de suivi de l'avancée de la mer. Mais ce référentiel situé à plus de 200 m de la mer, se retrouve aujourd'hui au fond de l'océan.
La menace est de plus en plus persistante puisque cette église ne va certainement pas résister aux vagues dans les prochains mois, si rien n'est fait pour sauver ce patrimoine. Avec l'annonce faite sur les prévisions pluviométriques de l'année 2018, le pire pourrait arrivé. Même si la population chrétienne continue de garder sa foi, les catastrophes naturelles ne préviennent pas. Il vaut mieux agir le plutôt pour sauver l'église d'Agoué et les nombreuses habitations qui sont en instance d'être englouties au fond de l'océan.
Les autorités compétentes sont interpellées afin que les mesures prévues par le Programme d'actions du gouvernement soient lancées pour sauver ce qui peut encore l'être. « Il vaut mieux prévenir que guérir », dit-on.

Giscard AMOUSSOU

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Deux détenus en fuite au Tribunal de Natitingou

Thu, 05/31/2018 - 19:30

Evasion à Natitingou. A la sortie d'une audience au tribunal de première instance de deuxième classe de Natitingou, deux détenus ont réussi à tromper la vigilance des forces de l'ordre pour s'échapper. Ils sont actuellement très recherchés par les forces de défense et de sécurité. La collaboration des populations est fortement sollicitée pour arrêter ces deux prisonniers.
F. A. A.

Categories: Afrique

Mission accomplie pour le comité communal de gestion foncière

Thu, 05/31/2018 - 18:17

La tournée d'information et de sensibilisation des membres du comité communal de gestion foncière a pris fin ce mercredi 30 mai, par les arrondissements de Toumboutou, Guéné, Madécali et Garou. Cette commission a été présidée par le conseiller Mazou Seidou Mousssa.
Mazou S. Moussa, accompagné des cadres de la marie, n'a pas manqué de faire part aux populations des missions qui lui sont dévolues. Il s'agit entre autres d'accompagner les populations dans la formalisation des transactions et mutations foncières, de délivrer l'attestation de détention coutumière, de contribuer au bon déroulement des opérations pour l'établissement et la mise à jour du plan foncier rural.
La commission est composée du chef de village et de deux personnes élues par conseil de village, deux notables, un représentant des guides de l'équipe d'enquête foncière, un représentant des associations de développement du village, trois représentants des organisations professionnelles du secteur agricole, deux représentants des groupements de femmes, élues en assemblée générale avec un mandat de trois ans renouvelable une fois.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Comé accueille les manifestations officielles

Thu, 05/31/2018 - 18:15

La ville de Comé, dans le département du Mono, est retenue au plan national pour accueillir les manifestations officielles de la 34ème édition de la journée de l'arbre. En prélude à ces manifestations, le préfet du Mono, Komlan Sedzro Zinsou, accompagné des techniciens départementaux de l'environnement, s'est rendu dans l'après-midi de ce mercredi 30 Mai 2018 au Ceg d'Akodéha, pour constater l'état d'avancement des travaux du site devant accueillir les manifestations officielles. Il était très satisfait des travaux exécutés, selon le Chef du service reboisement et aménagement des forêts au niveau de l'inspection forestière Mono et du Couffo, Kabirou Aboudou Lawani. Pour ce dernier, les travaux de défrichement, de piquetage et de trouaison sont terminés sur un domaine de cinq hectares dans ledit Collège. 12.500 plants d'essence composés d'acacia, de céïba, de samba, d'iroko, de baobab, de rônier et d'eucalyptus sont prévus pour être mis en terre sur le site aménagé, a-t-il informé.
L'autorité préfectorale a remercié toutes les personnes impliquées (enseignants et apprenants et autres) dans la mise au propre des lieux et souhaité que la journée de ce jeudi soit mise à profit pour les derniers réglages.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les associations professionnelles plaident le cas de ”La Nouvelle Tribune”

Thu, 05/31/2018 - 18:10

Le Président de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC), Adam Boni Tessi, a reçu en audience ce mardi 29 mai, une délégation de l'Assemblée Spéciale conduite par le Président du Conseil National du Patronat de la Presse et de l'Audiovisuel (CNPA-Bénin) Basile Tchibozo et son homologue de l'Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB), Franck Kpotchémè.
Réunissant les conseillers et cadres de la HAAC, cette séance a permis d'aborder plusieurs sujets notamment la mesure de suspension du quotidien “La Nouvelle Tribune”, depuis le mercredi 26 mai. Les associations professionnelles des médias ont souhaité que les sanctions prononcées contre les manquements à la déontologie restent dans le cadre légal. Ce sont l'ODEM et les associations faîtières qui sont jugés compétents, lorsqu'il y a violation du code de la déontologie et non la loi organique. C'est le juge correctionnel qui est habileté à infliger une peine d'amende, quand un journaliste offense le Chef de l'Etat. Les associations professionnelles des médias ont donc plaidé pour que le processus se poursuive tel qu'édicté par la loi organique qui a été visée à l'occasion de la prise de la mesure conservatoire.
Le président de la HAAC, affirmant être dans ses droits en prenant ladite mesure a promis faire tenir une plénière dans les meilleurs délais pour connaître du dossier “La Nouvelle Tribune''. Il a invité les journalistes à faire leurs productions dans le respect strict des lois régissant la profession.
Au cours de cette séance d'autres sujets d'intérêt ont été abordés tels que : l'attribution de la carte de presse aux nouveaux membres de la profession par un appel à candidature qui se fera dorénavant tous les ans, la demande du renouvellement de la carte de presse qui sera automatique.
La HAAC a accordé un délai supplémentaire de 15 jours à compter de ce mercredi pour les organes de presse écrite qui ne sont pas à jour.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Alerte ! Un terroriste salafiste recherché au Bénin

Thu, 05/31/2018 - 18:00

Le sieur Kaanich Hachem, né le 04 Mai 1989, un terroriste se réclamant de l'idéologie ‘'Salafiste'' serait présent sur le territoire national. Le directeur général de la police républicaine, Nazaire Hounnonkpè, dans une correspondance en date du lundi 28 Mai 2018, adressée aux directeurs départementaux de la police républicaine, au directeur de renseignement territorial et au directeur de l'émigration et de l'immigration, a informé ces derniers de la présence de ce terroriste sur le territoire national. Les forces de défense et de sécurité sont instruites pour repérer ledit individu et le mettre hors d'état de nuire.
F. A. A.

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Bgfi iso

Thu, 05/31/2018 - 16:12
Categories: Afrique

Société RECAFEM en session d'évaluation

Thu, 05/31/2018 - 14:56

Les acteurs du programme de renforcement des capacités des femmes (Recafem) sont réunis à Royal hôtel de Cotonou pour évaluer la mise en œuvre du programme à quelques mois de sa fin. Cette session est la première au titre de l'année 2018.
Assurer l'attente des objectifs du programme de renforcement des capacités des femmes (RECAFEM) ; Analyser l'état d'avancement au 30 Avril 2018 des programmes ; Évaluer les changements significatifs contenu dans le cadre du programme à travers les constats des partenaires de mise en œuvre et Proposer des stratégies possibles pour accroître l'impact du programme. Tels sont les objectifs assignés pour cette première session. Le Secrétaire général du ministère chargé des affaires sociales, Coordonnateur du programme RECAFEM, Pascal Wélé Idrissou, a salué la présence de tous les acteurs à cette session. "Le précieux temps consacré témoigne du grand intérêt que vous portez pour le Recafem'' a-t-il souligné. Entre autres visions du Recafem, il met l'accent sur la promotion du genre et la recherche action pour l'autonomie de genre. Pour Kassie Mc Ilvaine, de Care International Bénin-Togo, il faut œuvrer à la recevabilité des femmes. Selon elle, c'est le moment de lever " toutes les barrières politique culturelle et structurelles" qui embrigadent l'autonomisation des femmes. " Nous sommes redevables seulement aux femmes", martèle-t-elle. Elle confirme que les actions doivent aller à l'endroit " des femmes au nord, des femmes qui sont à l'hôpital, des femme victimes du viol." Le Chef domaine gouvernance, Corderoy Sylvain, a remercié la directrice de Care qui a restructuré les enjeux du programme. Cette redevabilité envers les femmes du Bénin est, a-t-il dit, une nécessité. Il confie que " cette session est un moment essentiel pour le programme. C'est important de préparer l'atterrissage pour redécoller". Cela affirme-t-il, "permet d'avoir une base de données, de décider de comment redémarrer avec de bonnes décisions". Selon le chef programme gouvernance de Recafem, " il y a eu une bon taux d'exécution. Il faut redoubler d'efforts puisque c'est sur les résultats qu'on sera jugé". Certes, c'est important le taux d'exécution mais Corderoy Sylvain pense qu'il faut aussi réfléchir sur les enjeux. " Cette session permettra de présenter les acquis du programme", conclut-il. La Directrice adjointe de cabinet, représentant la ministre des affaires sociales et de la microfinance, Mireille Capo, s'est réjouie de cette opportunité. " C'est important de faire ce réapprovisionnement pour un meilleur départ", a déclaré la représentante du ministre. C'est un plaisir fait-elle comprendre, " de présenter toute ma reconnaissance du peuple pour ce qui se fait pour le mieux être des femmes".
Depuis quelques années, le ministère met en place tout ce qu'il faut pour la promotion de la femme. Ainsi, " ce programme a amené un changement sur le mieux être des couches vulnérables. Cela a permis aux bénéficiaires d'avoir plus confiance", a-t-elle rappelé. C'est une occasion maintenant avoue-t-elle, " d'échanger avec le comité pour avoir leur vision sur le Recafem. Ce comité permet de confirmer que tout se passe bien. Faire l'évaluation à travers les changements et les acquis. " Pour le temps qui reste, cette rencontre permet de brasser les nouvelles perspectives. Il ne faut pas avoir la langue de bois, faire des observations objectives. Il faut qu'on se rassure de ce que vous pensez et vous proposez", indique Mireille Capo. Elle ajoute qu'au regard de tout, " il est important de ne ménager les efforts pour que cette session soit assortie de bonnes idées". Elle n'a pas manqué de saluer la Coopération Suisse et Care International pour leurs efforts dans l'accompagnement des diverses actions".

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Un trio de violeurs arrêtés à Sèmè-Kpodji

Thu, 05/31/2018 - 14:07

Trois jeunes hommes âgés de 18, 19 et 20 ans ont été interpellés et conduits au commissariat de l'arrondissement d'Ekpè, commune de Sèmè-Kpodji pour viol collectif sur mineur. Selon certaines sources, ces suspects auraient ensemble violé une fillette de 13 ans, il y a environ deux semaines. Ils ont été appréhendés le dimanche 27 Mai dernier et conduits au commissariat d'arrondissement d'Ekpè par les parents de la victime. Interrogés par la police, ils ont tous reconnus les faits. Le trio est composé de deux Nigérians et d'un Béninois.
F. A. A.

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Lucien Médjico jugé ce vendredi

Thu, 05/31/2018 - 14:03

Le Président des Jeunes Turcs, coordonnateur du parti Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE), dans la 12eme circonscription va se présenter devant le juge ce vendredi 1er juin 2018 dans un procès de flagrant délit.
Suite à son audition à l'Office Central de Répression de la Cybercriminalité, le mardi 17 avril 2018, il a confié a la presse qu'il reconnaît être l'auteur d'un message audio publié sur les réseaux sociaux au lendemain du conclave de Djèffa. C'est après cette publication qu'on l'a interpellé. La police a qualifié ses propos d'incitation à la violence et à la rébellion.
Lucien Médjico a clarifié que ce n'était en aucun cas une incitation à la rébellion contre le gouvernement Patrice Talon comme la police l'a qualifié. ''La guerre politique n'est pas une guerre militaire. Nous, nous sommes des individus à la main nue qui ne peuvent rien contre un régime qui a tout'', a-t-il expliqué. Lucien Médjico, sera écouté à nouveau et jugé ce vendredi.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Mémoire du chaudron 84

Thu, 05/31/2018 - 10:37

Vendredi, huitième jour de campagne. Le voile de l'obscurité couvrait encore Cotonou lorsque nous reprîmes le chemin du septentrion. Comme la veille, j'étais assis à côté de Macaire Johnson qui s'agrippait à nouveau au volant. Nous sommes attendus dans le cours de midi, à Parakou, par une colonne de véhicules en partance pour Sinendé. J'avais vu ce phénomène en 2001 avec le Général Mathieu Kérékou, candidat à sa propre succession. Le cortège du candidat favori s'allonge au fur et à mesure que passent les jours de campagne. La fraîcheur du matin décupla le rendement de notre moteur. Le voyage fut tranquille. J'eus le temps de remarquer, sur tout le long de l'itinéraire, le fort taux de dissémination de notre logo. Il y en avait de toutes les dimensions, depuis les plus grands, jusqu'aux plus petites affichettes. Les portes de boutiques, les murs d'ateliers, les baraques les plus anodines en étaient devenus des supports d'affichage.

Nous roulâmes vite et si bien que nous étions déjà au siège départemental de campagne de Yayi à Parakou avant midi. Le siège était situé au quartier _"Guêma"_, au bord de la route inter-États, à la sortie nord de la ville. Un calme surprenant y régnait à cette heure de la journée, et surtout à cette étape de la campagne. J'y retrouvai mon beau-frère, Théophile Baballola, qui formait avec ma sœur aînée Marguerite, un couple d'activistes politiques bien connus dans la ville. Mes sœurs aînées Marguerite et Zéphyrine avaient hérité ce goût immodéré de l'activisme politique de ma mère. Celle-ci était en effet au cœur de toutes les activités de l'Organisation des femmes révolutionnaires du Bénin, Ofrb, dans la ville de Parakou, et nous nous pressions avec passion et fierté dans la foule pour la voir défiler à la place _"Tabéra"_ au cours des innombrables défilés qui s'y tenaient.

Ce débordement d'énergie de ma mère agaçait furieusement mon père qui, lui, était plus cérébral et aimait les grands débats et les grandes théories politiques auxquels sa femme ne comprenait pas grand-chose. En plus, mon père, fidèle admirateur du président Justin Tomètin Ahomadégbé, ne porta jamais dans son cœur Kérékou à qui il reprochait d'avoir écourté le mandat présidentiel de _"Aho"_ (c'est ainsi que les gens de sa génération appelaient Ahomadégbé), mais de l'avoir en plus fait interner longuement au camp _"Séro Kpéra"_ de Parakou. Les épouses des militants de Justin Tomètin Ahomadégbé, généralement du sud, se relayèrent pendant toute la période de détention du prisonnier de luxe, pour lui apporter à manger. C'était la période de ma naissance. Mon père garda pour le président Ahomadégbé une fidélité qu'il reporta sur le président Nicéphore Soglo aux lendemains de la Conférence nationale. Ma mère, elle, prit un autre chemin et s'illustra si bien dans l'activisme au sein des structures de base de _"l'Organisation des femmes révolutionnaires du Bénin"_, qu'elle fut remarquée par sa présidente Rafiatou Karimou, qui lui envoya, un jour, une invitation spéciale pour prendre part à une assise nationale de l'Ofrb à Cotonou. Et, cerise sur le gâteau, le voyage sur Cotonou devait se faire par avion, à travers les navettes périodiques des Transports aériens du Bénin, _"TAB"_.

La tension fut vive à la maison. Mon père se sentait émasculé par ce voyage de sa femme qui ne manquerait pas d'attirer des allusions sur lui dans les milieux d'Aboméens féodaux et majoritairement hostiles au régime Kérékou, à Parakou. Il essaya, dans un premier temps, de s'opposer à ce voyage de ma mère, prétextant mille et un risques liés aux transports aériens, mais lâcha très vite prise face au tollé général venu d'Abomey, de la part de ses frères et cousins que ma mère savait alerter pour lui faire changer d'avis. Ma mère, pour l'unique fois, prit l'avion, et en parla jusqu'à sa mort, reconnaissante à l'infini, à sa bienfaitrice, Rafiatou Karimou.

Mes deux sœurs aînées prirent donc d'elle le virus de l'activisme politique dans la ville de Parakou et Zéphyrine se révéla une grande main mobilisatrice pour Rachidi Gbadamassi au cœur du marché Arzèkè où elle remplaça au pied levé ma mère dont elle hérita tous les réseaux d'amitié. Elle ne survécut hélas pas longtemps au décès de ma mère. Nous décidâmes, contre les protestations de la famille à Abomey, de l'inhumer dans la ville, selon ses propres désirs. Tout ne s'explique pas dans notre vie. Marguerite reprit donc le flambeau, avec une forte audience dans les milieux _"fons"_ de la ville, notamment au quartier _"Camp Adagbè"_. Cette influence nous fut très bénéfique pendant les multiples meetings de proximité que nous organisâmes régulièrement dans cette partie de la ville entre 2003 et 2005, pour y prêcher le yayisme. Je me rappelle les salves d'applaudissements que je soulevais au cours de ces meetings de proximité lorsque, debout, je déclinais mon identité, Tiburce _"ADAGBE"_.

Bref, notre attente au siège de campagne _"Guêma"_ ne fut pas longue. Au milieu d'un cortège de quatre ou cinq véhicules, nous prîmes le chemin de Sinendé. Pour m'y être déjà rendu une fois en 2001 dans le cortège électoral du Général Mathieu Kérékou, je savais que Sinendé n'était pas la porte d'à côté. C'était un voyage presque interminable sur cette piste rurale poussiéreuse, en cette fin de saison sèche. La piste s'enfonçait profondément au milieu d'une forêt dense entrecoupée de savanes herbacées. Elle serpentait, montait, descendait, s'élargissait, se rétrécissait, comme si elle nous jouait des tours.

Bientôt, nous commençâmes par dépasser beaucoup de monde qui allait dans la même direction que nous, tantôt à pied, tantôt à trois ou à quatre sur une moto brandée aux effigies de Yayi. Nous dépassâmes un minibus poussif bondé de monde et tellement couvert de nos affichettes qu'on avait du mal à en voir la couleur. En haut, sur le bus, un haut-parleur diffusait une chanson en langue baatonou que je venais d'entendre au siège de campagne à Parakou et à laquelle je n'avais pas fait attention. Elle passa pourtant en boucle avec celle de GG Lapino pendant que nous attendions. Je ne suis pas locuteur baatonu, je suis locuteur dendi. Mais, cette chanson débitée par un haut-parleur commença par me faire un effet.
C'était de la musique moderne, mais avec une cadence abrupte et nerveuse, un refrain simple et répétitif qui finissait par le nom _"Yayi Boni"_.

Après le bus, nous dépassâmes des gens qui, sur leurs motos ou leurs vélos, avaient, attaché sur leur siège arrière, un poste magnétophone à cassette qui vociféraient la même chanson. _"Aourama ...aourama... aourama...Yayi Boni"_ ! Je fus définitivement convaincu que nous étions face à un autre phénomène _"GG Lapino"_ version bariba. L'artiste, m'a-t-on dit, se nommait _"Bourousman"_ et sa chanson, tel un hymne sacré, fédérait tout le milieu bariba autour de Yayi qui avait réussi à se faire accepter comme un des leurs, même s'il n'apprit son baatonou que dans un cahier de cent pages. Nous avions des échos surréalistes de la journée de la veille, que le candidat passa dans la partie bariba de l'Atacora, Kérou, Kouandè, Péhunco. Nous avions eu des échos tout aussi excitants de Banikoara.

Le cortège, depuis ce matin, était monté à Malanville avec une marrée humaine indescriptible. Nous la rejoignons à Sinendé. Et nous y voilà d'ailleurs enfin. Le meeting était déjà en cours avant notre arrivée. La densité de la foule ne nous permit d'observer que de loin, sur l'estrade, la silhouette de Yayi dans un bazin rouge écarlate. Quelques personnes que je ne reconnaissais pas se tenaient debout, à ses côtés. Ah oui, j'en reconnus finalement un : Charles Toko. Il se tenait juste dans le dos du candidat. Il avait donc dû rejoindre le cortège pour le périple en pays bariba. Après le français, Yayi enchaîna son discours en baatonou, sous les ovations du public. Même si je n'en comprenais pas grand-chose, je savais que son accent n'était pas le bon.

Mais, cette prise de parole en baatonou suffisait au bonheur de la populace. Yayi finit en disant un mot apparemment sympathique à l'endroit du fils du terroir, Soulé Dankoro. Quelques applaudissements timides fusèrent. Yayi laissa enfin le micro, que quelqu'un saisit aussitôt en lançant, sans scrupule, une des chansons les plus férocement allusives et xénophobes en milieu bariba. Je ne sais plus si c'était Charles. Ma mémoire flanche à ce niveau. Mais, je me souviens de l'enthousiasme décomplexé de la foule qui reprit en chœur la chanson qui, traduite en français, pourrait signifier à peu près ceci : _"Mon frère, pourquoi donner ton sorgho à la pintade sauvage dans la brousse, au lieu de l'utiliser pour nourrir ta poule qui est avec toi à la maison tous les jours ?... "_.

C'était aussi cela la campagne électorale dans notre pays. Je me souviens de cette mise en garde que nous fit le Général Mathieu Kérékou, en 2001, à son domicile de Natitingou, en pleine campagne électorale. _"Si vous rapportez à Cotonou tout ce que vous avez entendu ici, vous allez casser le pays"_, avait-il prévenu.

Le meeting prit fin dans un grand mouvement de foule. Informé de la présence de Soulé Dankoro à Sinendé, Yayi orienta son cortège vers son domicile. Mais, le vieux colonel s'enferma à double tour et refusa de nous recevoir. Nous insistâmes vainement en tambourinant sur le portail. Nous reprîmes finalement le chemin du haut. Le dernier meeting de la journée est prévu pour Kandi. Le maire, Allassane Séibou, un des fidèles du yayisme, nous y attend.

(✋À demain)

*Tibo*

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Un Institut Supérieur des Sciences Religieuses ouvre ses portes

Thu, 05/31/2018 - 10:23

L'Institut Supérieur des Sciences Religieuses-Notre Dame de l'Inculturation (ISSR-NDI), a ouvert ses portes ce lundi 28 Mai 2018 à Cotonou. Ce nouveau cadre d'éducation et de transmission de savoir, est l'œuvre du clergé catholique à travers Mgr Barthélémy Adoukonou. Il a pour objectif de former des chrétiens, les femmes et les hommes de bonne volonté et capables d'être, dans le monde, des promoteurs de paix et de diaconie en suivant l'esprit de Marie, la Sainte Mère Dieu.
Selon Mgr Roger Houngbédji, porte-parole de la Conférence épiscopale du Bénin, la formation enseignée à l'ISSR-NDI doit permettre aux apprenants d'acquérir les outils pour dialoguer en vérité avec les hommes et les femmes des temps actuels et participer ainsi à la nouvelle évangélisation. Les enseignements donnés tiennent largement compte, selon certains responsables de l'institut, du vécu culturel, social, politique et économique en Afrique. L'ISSR-NDI œuvre également pour la formation des agents pastoraux pour assurer leur rôle dans toutes les régions, et ce sans distinction de culture. Les filières disponibles pour ce début sont, la théologie et l'inculturation.
Plusieurs évêques et prêtes venus du Bénin et de la sous-région ont apporté leur soutien à la naissance de l'Institut Supérieur des Sciences Religieuses Notre Dame de l'Inculturation.
F. Aubin AHERHEHINNOU

Categories: Afrique

Quatre responsables de la SONAPRA en prison

Thu, 05/31/2018 - 01:57

Quatre (04) responsables de la SONAPRA viennent d'être placées sous mandat de dépôt dans le cadre des dossiers de malversations.
Il s'agit de l'ancien Directeur général ICHOLA Jacob, de MOUHAMADOU ELHADJ A. Moussa, DCF, de BIO SEKO Tabé, DC et de MAMA GAO Aliou, DACG.

D. M.

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KGB arrêté à Lomé

Thu, 05/31/2018 - 01:04

Fin de cavale pour Kikissagbé Godonou Bernard alias KGB.
L'homme d'affaires béninois recherché par l'Interpol vient d'être arrêté à Lomé, dans la capitale togolaise.
Le sieur Kikissagbé recherché depuis le mois d'avril a été interpellé ce mercredi 30 mai dans la capitale togolaise, suite à un mandat d'arrêt contre sa personne. Kikissagbé Godonou Bernard alias KGB est poursuivi pour escroquerie en bande organisée au Bénin. La perquisition menée à son domicile le 26 avril dernier a permis de saisir plusieurs faux documents administratifs dont des passeports et des pierres précieuses et de faux billets de banque. La coopération avec la police togolaise a permis de mettre la main sur lui. Une mission de la police républicaine est déjà à Lomé pour son extradition à Cotonou. Il sera présenté au procureur de la République pour répondre des actes qu'on lui reproche. Le sieur KGB est propriétaire de plusieurs sociétés dont NGCA Sarl, CNDS Sarl et Signature Trading LLC.
G. A.

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« Le tabac ne déclenche pas que des cancers » (Alassane Seidou)

Wed, 05/30/2018 - 19:06

A l'occasion de la célébration de l'édition 2018 de la journée mondiale sans tabac ce 31 Mai 2018, le ministre de la santé, Alassane Seidou, dans un message adressé à la nation porte à la connaissance du public béninois que le tabac ne déclenche pas que des cancers. Il est également à l'origine de problèmes respiratoires, de cardiopathies et de difficultés cardiovasculaires. Selon Alassane Seidou, le tabagisme reste un important facteur de risque pour l'apparition d'accidents vasculaires cérébraux et de maladies vasculaires périphériques. « Des risques sanitaires réels que l'Oms et ses partenaires ont décidé de réduire par la sensibilisation et l'information », a souligné le ministre de la santé.
Rappelant les récentes statistiques, Alassane Seidou souligne qu'il existe aujourd'hui dans le monde, environ 1 milliard de personnes, qui fument 6 000 milliards de cigarettes, soit en moyenne 300 paquets par an ou simplement 16 cigarettes par jour.
« Au Bénin, la situation n'est pas reluisante. Les résultats des enquêtes au Ministère de la Santé ont révélé que la prévalence du tabagisme est à la hausse chez les jeunes adolescents (7,5% en 2016 contre 5,3% en 2009) tandis qu'elle décroit chez les adultes (5% en 2015 contre 16 % en 2008) », a-t-il informé.
Dans notre pays, ces dernières années, poursuit le ministre, nous notons une recrudescence de l'usage de la Chicha encore appelé pipe à eau. Un fléau qui ruine notre jeunesse, qui s'expose non seulement aux effets néfastes du tabagisme, mais aussi aux problèmes d'hygiène du fait de l'usage commun du matériel.
Abordant la situation des non-fumeurs, Alassane Seidou martèle que le tabagisme affecte également ces derniers puisque 900 000 d'entre eux meurent chaque année du fait de leur exposition à la fumée du tabac.
« L'Organisation mondiale de la santé (Oms) estime que d'ici 2020, le tabac sera la principale cause de décès et d'incapacité, avec plus de 10 millions de victimes par an. Le tabagisme entrainera alors plus de décès à travers le monde que le Sida, la tuberculose, les accidents de voiture, les suicides et les homicides combinés (…) », a renseigné le ministre de la santé. Il a rappelé que le Bénin pour lutter efficacement contre le tabagisme s'est doté d'une loi pour règlementer la production, la commercialisation et la consommation du tabac, de ses dérivés et assimilés en République du Bénin.
La contrebande des produits de tabac sera davantage combattue, grâce à la ratification du protocole pour éliminer le commerce illicite du tabac qui est actuellement en étude à l'Assemblée Nationale, a-t-il averti avant d'ajouter que les prix et taxes appliqués sur les produits de tabac au Bénin connaitront aussi une hausse progressive en fonction du coût de l'inflation tel que prescrit par la loi en vigueur.
Réitérant ses remerciements au gouvernement du président Patrice Talon et aux députés qui n'ont ménagé aucun effort pour l'aboutissement heureux du processus du vote de cette loi, Alassane Seidou a invité tout le peuple béninois en général et la jeunesse en particulier à prendre conscience du danger que représente le tabac pour leur santé et leur épanouissement.
Le thème retenu par l'Organisation Mondiale de la Santé cette année est « Cardiopathies et Tabac »
F. Aubin AHEHEHINNOU

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Les résultats de l'étude diagnostique sur les sites de recherche-développement validés

Wed, 05/30/2018 - 18:51

Les acteurs du secteur de l'agriculture ont restitué et validé au cours d'une rencontre tenue, ce mardi 29 mai, à Bohicon, les résultats de l'étude diagnostique sur les sites de recherche-développement. Ces acteurs sont constitués de cadres de l'Institut national des recherches agricoles du Bénin (INRAB), d'élus locaux et de plusieurs représentants d'associations agricoles.

Le directeur général de l'INRAB, Patrice Adégbola, a certifié le démarrage des travaux d'expérimentation menés par des équipes de chercheurs qui ont réalisé une étude diagnostique desdits sites de recherche-développement dont les résultats sont soumis aux participants à cette rencontre. La secrétaire générale du Ministère de l'agriculture et de la pêche, Françoise Assogba Komlan, lors de la rencontre a souligné que le gouvernement a entamé de profondes réformes dans le secteur de l'agriculture. Il s'agit entre autres de l'effectivité de la création des pôles de développement agricole, avec la mise en place des Agences territoriales de développement agricole (Atda).
L'Inrab a créé 23 sites de recherche-développement qui servent d'expérimentation agricole au niveau local, dans tous les pôles de développement agricole et pourvus de techniciens devant les animer. La vision nationale dans le secteur de l'agriculture à travers le Programme d'actions du gouvernement (P.A.G), est d'avoir « Un secteur agricole béninois dynamique à l'horizon 2015, compétitif, attractif, résilient aux changements climatiques et créateur de richesses, répondant de façon équitable aux besoins de sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population et aux besoins de développement économique et social de toutes les couches », a rappelé Mme Françoise Assogba.
Les résultats de cette étude permettront aux chercheurs du système national de recherches agricoles, de générer des innovations technologiques en rapport aux besoins des utilisateurs finaux et compatibles avec leurs caractéristiques environnementales, socioculturelles et économiques.
Les experts du domaine de l'agriculture ont invité les producteurs, à travailler en collaboration avec les chercheurs au niveau des sites de recherche mis en place, pour pouvoir améliorer leur rendement et contribuer à la promotion des filières.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Prof. Michel Boko demande une contre-expertise

Wed, 05/30/2018 - 18:37

Les résultats du laboratoire central de contrôle de la sécurité sanitaire des aliments publiés sur les causes de la mort de milliers de poissons dans le lac Toho à Athiémé ne convainquent pas M. Michel Boko. Le professeur demande une contre-expertise pour confirmer les causes.

Par un message publié sur les réseaux sociaux, le professeur Michel Boko laissé un doute sur les résultats donnés par le laboratoire centrale de contrôle de la sécurité sanitaire des aliments. De ce qui ressort de ces résultats, M. Boko estime qu'il faut considérer deux cas de figures. D'abord, faisant allusion à la situation de Tchernobyl en 1986, il fait remarquer que les premiers résultats sortis montrent que le territoire français est épargné par les nuages atomiques. Un résultat contredit par des laboratoires indépendants. Ce n'est qu'après confrontation qu'on s'est rendu compte que les résultats étaient manipulés. Pour le drame du lac Toho, le professeur souhaite qu'il y ait une contre-expertise pour confirmer le motif de la mort massive des tilapias.
Le professeur Michel Boko souligne qu'une « eutrophisation voire une dystrophisation est une hypothèse probable, mais il faut aussi vérifier cette hypothèse par l'analyse de l'eau (la DBO et la DCO) avant de tirer une conclusion ».
Le professeur émérite du laboratoire de climatologie de l'école pluridisciplinaire de la Flash pense que ce drame survenu en début de la saison pluvieuse est révélateur d'un probable lessivage des pesticides et herbicides et autres insecticides utilisées dans les champs périphériques alors que le code de l'eau impose les règles en la matière.
Il souhaite que les associations de défense de l'environnement commanditent leurs propres analyses pour faire des comparaisons afin de situer les vraies causes de l'incident.
Polémique autour des causes du drame

Le chef division suivi biologique et écologique de la direction des pêches n'est pas du même avis que le professeur Michel Boko. Selon lui, on ne peut pas comparer le drame du lac Toho à la catastrophe nucléaire de Tchernobyl de l'ex Urss et qui a fait des milliers de morts. Au Bénin, ce qui s'est passé est « un incident mineur », précise-t-il. Tout en reconnaissant le mérite du professeur Boko, le chef division ne partage pas son avis sur le « trucage » des résultats d'analyse de ce laboratoire de référence du ministère de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche. « Le ministère de l'agriculture n'a rien à cacher dans ce dossier », a-t-il déclaré.
Les résultats d'analyse de la LCSSA avaient mis en exergue l'exclusion d'une contamination des eaux par les pesticides ou de médicaments vétérinaires. Toutefois, le directeur du laboratoire centrale de contrôle de la sécurité sanitaire des aliments n'exclut pas, au regard de la mort massive de poissons, qu'on pourrait penser à une intoxication aigue par contamination chimique venant d'une source endogène au lac.
En attendant une contre-expertise indépendante, les scientifiques se contredisent et le doute persiste toujours sur l'origine de la mort de milliers de poissons du lac Toho.

G. A.

Categories: Afrique

La Banque Mondiale renforce ses interventions au Bénin

Wed, 05/30/2018 - 16:54

Le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, a présidé ce Mardi 29 Mai 2018, la réunion de portefeuille de la Banque Mondiale au titre du 2ème trimestre de l'année 2018. A cette occasion, deux nouveaux financements ont été accordés au gouvernement béninois. Il s'agit du Projet d'investissement dans la résilience des habitants du littoral dans le cadre du Programme de gestion du littoral ouest-africain (Waca), pour un montant de 210 millions de dollars, soit environ 105 milliards FCFA et du Programme d'accès universel à l'eau potable en milieu rural ‘'Aqua-Vie'' pour un montant de 220 millions de dollars, soit environ 110 milliards de francs CFA.

Fier de ces nouveaux projets de la Banque Mondiale au Bénin, le ministre d'Etat chargé du plan et du développement a salué à juste titre, l'enrichissement du portefeuille de l'institution financière en faveur des actions de développement dans le pays. Cela marque selon M. Abdoulaye Bio Tchané, « l'intérêt que l'institution accorde à la réduction de la pauvreté et l'amélioration des services sociaux de base au Bénin ». Pour lui, les services réels aux populations ne peuvent se concrétiser que si les projets améliorent leur taux de décaissement. « Nous devons nous y atteler. Les coordonnateurs doivent faire preuve de proactivité et remonter les difficultés pour que nous puissions mieux consommer les ressources », a-t-il lancé aux coordonnateurs de projets qui ont pris de nouveaux engagements pour accélérer le processus de décaissement pour les activités.
« Nous avons pu remarquer des progrès tangibles. Mais il va falloir redoubler d'ardeur pour améliorer le taux de décaissements de sorte que l'année fiscale se termine en beauté », a signifié Katrina Sharkey, représentante résidente de la Banque Mondiale au Bénin.
Au cours de la réunion, la revue s'est appesantie sur l'état du portefeuille en cours et fait le point d'avancement des décaissements en appréciant le niveau d'avancement projet par projet.
F. Aubin AHEHEHINNOUPp

Categories: Afrique

Un étudiant béninois remporte le Prix AUF

Wed, 05/30/2018 - 16:41

À l'issue de la finale du concours international d'éloquence organisée le 28 mai au Panthéon par l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, en partenariat avec l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF), trois candidats ont été récompensés dont un étudiant du Bénin.

Boris Brice Legba, étudiant en deuxième année de thèse en biochimie, microbiologie et pharmacologie à l'Université d'Abomey-Calavi au Bénin, a reçu le Prix AUF. Il a gagné un séjour culturel et académique à Paris en 2019. Le tirage au sort lui avait attribué comme sujet « La plume plutôt que le pavé » et il devait en défendre la version affirmative (face à un défenseur de la version négative).
Sur les huit finalistes du concours, deux autres candidats étaient issus d'universités africaines membres de l'AUF : Sidoine Dako, étudiant en deuxième année de licence de sciences agronomiques à l'Université d'Abomey-Calavi, et Charbaunier Itsissa, étudiant en première année de master de droit privé à l'Université Marien N'gouabi au Congo.
Tom Michel, étudiant en droit à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, a quant à lui remporté le Prix de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et le Prix du public. Enfin, Romane Brière-Rome, étudiante en science politique et en philosophie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, a reçu le Prix du meilleur espoir.
Les candidats ont été départagés par un jury présidé par Georges Haddad, Président de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, avec Didier Bourdon, acteur, scénariste, réalisateur et producteur français, comme invité d'honneur, et composé de Jérôme Cotillon, Directeur général des services de la Mairie du Vème arrondissement de Paris, Ciprian Mihali, Directeur régional de l'AUF pour l'Europe de l'Ouest, et Lucile Collot, avocate à la Cour.
« Nous avons vraiment le sentiment que cet essai est une réussite. Nous souhaitons donc, en accord avec nos partenaires de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, étendre ce concours à toute la francophonie, à tous nos membres qui souhaiteront y participer, et ce dès l'année prochaine. Je suis certain qu'il aura beaucoup de succès, à la fois parce qu'il est la plus belle démonstration du talent des étudiants et parce qu'il permet de développer leurs soft skills. », a déclaré Jean-Paul de Gaudemar, Recteur de l'AUF, en remettant le Prix AUF.

Contexte et déroulé du concours

Après le succès de la première édition du concours d'éloquence de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, l'AUF s'est associée cette année à cette initiative pour lui donner une dimension internationale. Pour cette première édition internationale, c'est le continent africain qui était à l'honneur avec la participation initiale de 16 candidats, issus de 9 universités africaines et autant de pays.

Les premiers duels internationaux avaient ainsi opposé, le 5 mai 2018, 16 étudiants de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne à 16 étudiants issus d'universités africaines, membres de l'AUF et partenaires de Paris 1. Six candidats africains et 10 candidats de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne s'étaient alors qualifiés pour la demi-finale du concours international d'éloquence du 23 mai.

À l'issue de la demi-finale, huit candidats ont été retenus pour la dernière étape. L'ouverture internationale du concours a permis la sélection de trois étudiants issus d'universités africaines.

Les différentes étapes du concours se sont déroulées en présentiel pour les candidats de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à distance pour les candidats africains. Tous ont dû faire preuve de talent, d'audace et recourir aux techniques de l'art oratoire pour convaincre les jurés, les spectateurs et les membres des trois associations étudiantes qui ont co-organisé le concours : Lysias Paris 1, SONU et Révolte-toi. La demi-finale et la finale ont été retransmises en direct sur les réseaux sociaux.

Ce concours s'est inscrit dans le cadre du festival « Quartier du livre 2018 » organisé par la Mairie du Vème arrondissement de Paris, dont l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et l'AUF sont partenaires.

À propos de l'AUF
L'Agence universitaire de la Francophonie est une association mondiale d'universités francophones créée il y a plus de 50 ans. Elle regroupe près de 850 établissements universitaires sur les cinq continents dans plus de cent pays. Elle est également l'opérateur de la Francophonie pour l'enseignement supérieur et la recherche. Elle a pour mission de promouvoir une francophonie universitaire dynamique impliquée dans le développement économique et social des sociétés. Pour conduire ses actions, l'AUF développe des partenariats avec différentes organisations (UNESCO, UE, ONG, entreprises du secteur privé...). Pour plus d'informations : www.auf.org

Idrissa Goudiaby
Chargé de communication de l'AUF en Afrique de l'Ouest​​​​

Categories: Afrique

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