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24 Heures au Bénin

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La sécurité alimentaire et nutritionnelle préoccupe les autorités

Wed, 05/30/2018 - 16:20

Les acteurs du septentrion ont échangé sur la question de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Bénin, ce mardi 29 mai. C'était au cours d'un atelier régional dont les travaux ont été lancés à Natitingou par le préfet de l'Atacora Lydie Déré Chabi.
Cet atelier s'inscrit dans le cadre du processus d'examen stratégique national pour l'élimination de la faim à l'horizon 2030. Un projet en cours d'exécution au Bénin, grâce à l'appui du gouvernement et du système des Nations unies. Il vise à informer les acteurs venus des départements de l'Atacora, de la Donga, de l'Alibori et du Borgou, des résultats des travaux menés par une équipe de recherche à travers la revue de l'examen stratégique national « Faim zéro » au Bénin. Les amendements et recommandations des participants seront recueillis dans le but d'enrichir les résultats.
Pour Mathurin Coffi Nago, facilitateur principal de l'examen stratégique national « Faim zéro » au Bénin, la rencontre a pour optique de permettre au pays de disposer d'une stratégie d'éradication de l'insécurité alimentaire et nutritionnelle plus efficace. Le préfet de l'Atacora Lydie Déré Chabi, salue le caractère symbolique du choix porté sur son département pour abriter ces assises. Il a souhaité que cet examen stratégique puisse permettre d'éradiquer la menace d'insécurité alimentaire dans ledit département.
L'objectif de l'examen stratégique national « Faim zéro » au Bénin est d'éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et promouvoir l'agriculture durable.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Des cadres et personnalités du Couffo honorés

Wed, 05/30/2018 - 15:05

La cité de l'indépendance d'Azovè accueille le samedi 02 juin prochain, la cérémonie de décoration de plusieurs cadres et personnalités de haut rang ayant été une référence en matière de développement tant dans le Couffo qu'au Bénin.

Plusieurs cadres et personnalités politiques qui ont porté le flambeau du département du Couffo seront célébrés par ma jeunesse. Pour leur dévouement non seulement pour la cause du Couffo mais aussi pour le Bénin en général, les Jeunes Ambassadeurs des Politiques de Développement dans le Couffo (JAPoDeC) n'entendent pas les honorer à titre posthume. Conscients du combat menés par leurs aînés, ils ont jugé utile de jouer leur participation avec leur moyens de bord. 15 cadres et personnalités du Couffo ont été désignés pour leurs efforts de développement dans le département afin de bénéficier symboliquement d'une décoration. JAPoDeC s'engagent à promouvoir les cadres émérites du département. Une actions qui incite la génération montante à imiter les actions nobles de ces cadres et personnalités qui seront honorés. Au nombre de ceux-ci figurent :

1-Monsieur Bruno AMOUSSOU, président de l'UN
2-Monsieur Christophe H. MEGBÉDJI, préfet du Couffo
3-Monsieur Gérard GBÉNONCHI, député à l'Assemblée nationale
4-Monsieur Pascal ESSOU, député à l'Assemblée nationale
5-Monsieur Rigobert TOZO, maire de la commune de Tovikin
6-Monsieur William FANGBÉDJI, maire de la commune de Lalo et président du réseau
7-Monsieur Mohamed AHOUDOU, footballeur international
8-Monsieur Enerst MÉDÉWANOU, PDG de l'hôtel BEL AZUR
9-Monsieur Thibaut AMOUZOU, PDG de ZÉPHIR TÉLÉCOM
10-Monsieur séraphin YETO dit Yovo, PDG SONIMEX
11-Monsieur Clément GBADÈ dit ADJINAKOU, artiste chanteur
12-Monsieur Doto DAHOUÈ dit EKPO, artiste chanteur
13-Monsieur Apollinaire HOUENOU dit Alèvi, artiste chanteur
14-Monsieur Gabriel ENI TOSSOU, promoteur de la radio Couffo FM
15- Monsieur Raphaël TCHIDIMÈ, PDG du laboratoire GBE
G. A.

Categories: Afrique

Mémoire du chaudron 83

Wed, 05/30/2018 - 12:29

Jeudi, septième jour de campagne. Le cortège officiel du candidat devrait se trouver quelque part dans la zone bariba de l'Atacora. Macaire Johnson et moi avions dû passer la nuit de la veille à Natitingou, pour pouvoir rejoindre Cotonou avec les images de la campagne. Ce fut bien entendu très désagréable pour moi de devoir faire cette navette. Mais, aucune autre alternative ne se présentait. Et je me sentais de moins en moins à l'aise de ne pas participer à la recherche de solution. J'ai longuement échangé avec Didier Aplogan au téléphone.

C'était le désarroi au Novotel, dans la mesure où les acteurs de la campagne du candidat, au sud du pays, cachaient de plus en plus mal leur frustration de ne pas savoir ce qui se passait autour du candidat sur le terrain, au nord. Ceux qui n'ont jamais travaillé que pour la réélection d'un chef d'Etat candidat à sa propre succession ne comprendront sans doute jamais cette angoisse qu'on vit avec un candidat qui se lance dans la bataille pour la première fois. Ses chances ont beau être grandes, sa victoire a beau être évidente, il n'y a que le terrain pour vous donner tort ou raison. La pression, je l'imaginais bien, devrait être de plus en plus forte sur l'équipe de communication du Novotel.

Si les images du nord sont bonnes, théorisait-on, cela remotivera davantage l'électorat du sud. Et ce n'était pas faux. Dans cette compétition, il n'y avait ni confrontation d'idéologies ni confrontation de projets de société. L'électorat indécis, qui ne fait son choix qu'au dernier moment, attend juste de voter pour le cheval gagnant. Nos images du nord étaient excellentes, au-delà de mes attentes. Cela m'encourageait à reprendre la route du Novotel, malgré l'option ferme que j'avais prise de tourner la page de la communication.

Le soulagement de Didier fut grand lorsque je l'informai que je descendais sur Cotonou avec les premières images du nord. Il m'informa qu'il prenait de nouvelles dispositions afin d'envoyer quelqu'un attendre le cortège à Parakou afin, si possible, de ramener un second lot d'images. Aujourd'hui, ce récit peut paraître drôle, avec le prodigieux développement des Technologies de l'information et de la communication.

N'importe qui aujourd'hui n'aurait qu'à activer son écran Android, et un meeting politique se déroulant à peu près n'importe où, serait vécu en direct sur les réseaux sociaux. Mais, nous étions en 2006. Les réseaux sociaux étaient encore embryonnaires et l'Internet sur les téléphones portables relevait encore de la science fiction. Je me rappelle que lorsqu'un ministre partait en tournée d'une semaine à l'intérieur du pays, il fallait attendre toute la durée de la tournée, attendre ensuite que les reporters télé prennent trois à quatre jours pour traiter tout le stock d'images, avec prévision de premières diffusions, deux ou trois nouveaux jours plus tard.

Les réalités ont largement évolué et personne ne peut plus envisager une stratégie de conquête et de gestion en occultant la puissance des réseaux sociaux. Ces petits morceaux d'écran que nous avons tous en main toute la journée, et même parfois toute la nuit, redimensionnent dorénavant nos rapports sociaux, notre compréhension de la vie, et même nos réflexes qui n'ont plus grand-chose de naturel. C'est évident que cette dématérialisation des relations interpersonnelles ira crescendo. Nous regardons plus nos écrans Android que l'écran de nos postes téléviseurs.

Cette joyeuse explosion des communautés virtuelles, en démocratisant et en banalisant la prise de la parole, nous oblige à redéfinir la notion d'espace public. L'agora n'est plus dorénavant un lieu physique. Et un nouveau type de leaders d'opinion et d'influenceurs apparaît.

Dès que j'aurai bouclé la rédaction de cet épisode par exemple, il me suffira juste de cliquer sur cette petite fléchette pour qu'il se retrouve sur les cinq continents. Communiquer, c'est maîtriser. Comment maîtrise-t-on, ou alors que peut-on désormais maîtriser quand le développement exponentiel des Technologies de l'information et de la communication transforme tout le monde en influenceur potentiel ?

Laissons la question aux théoriciens et revenons à notre récit.

Nous partîmes de Natitingou très tôt le matin. Macaire Johnson était au volant et j'étais assis à côté de lui. La route était calme et nous ne recevions que l'écho du sifflement de nos pneus sur l'asphalte. Macaire était concentré. Il roulait vite, très vite. Mais, sans que je ne sache pourquoi, sa silhouette massive accrochée au petit volant de la voiture _"Carina 3"_ me donnait une sensation de sécurité absolue. Bientôt, un segment du tronçon de voie à l'entrée de Djougou nous obligea à ralentir et à slalomer entre des nids-de-poule béants qui causaient en ce temps-là tellement de drames.

Djougou s'éveillait à peine. Quelques panneaux géants aux effigies de Yayi, Houngbédji et Amoussou rappelaient le fort intérêt que nourrissaient les différents candidats à cette élection présidentielle pour la cité des _"Diarra"_. Je repensai à notre meeting qui, quelques jours plus tôt, avait mis la ville en effervescence. Je repensai surtout aux femmes leaders de cette région qui s'engagèrent tête et pieds avec nous : Garba Fouléra qui nous donna le gîte, Lamatou Alaza qui se détourna de Idji Kolawolé qui eût pu être son choix naturel, Amissétou Affo Djobo qui tenait un maquis à Parakou, mais qui s'illustrait déjà dans l'activisme politique.

Nous traversâmes Djougou en coup de vent et nous nous engageâmes sur un tronçon d'asphalte qui me parut interminable. Sur plus d'une cinquantaine de kilomètres, nous roulâmes seuls, croisant de temps en temps quelques paysans qui se rendaient aux champs, leur chien sur le réservoir de leur moto, les deux pattes avant posées entre les guidons, ou trottant docilement devant leur vélo.

Il était environ onze heures lorsque nous atteignîmes le rond-point du carrefour de Dassa. De là jusqu'à Cotonou, nous croisions par intervalles réguliers des camions en partance pour le nord et dont le pare-brise portait une affichette de notre candidat. Et puisque notre voiture était également couverte d'affichettes, nous échangions avec ces conducteurs de gros porteurs des signes d'encouragement et de complicité, tantôt en klaxonnant, tantôt en faisant un _"V"_ de victoire en sortant le bras. C'était aussi surtout notre façon de conjurer le calvaire que représentait alors le tronçon de route Bohicon-Cotonou.

En milieu d'après-midi, j'étais au Novotel. Didier n'y était pas. Il était en ville. Il me demanda de laisser les supports auprès du secrétariat. L'ambiance me parut plus animée. Le siège de campagne semblait carrément s'être déporté sur le Novotel. J'aperçus la silhouette de Robert Dossou et d'autres visages que je ne connus que plus tard. Didier était le maître du Novotel. Je m'en étais rapidement rendu compte au secrétariat, par le nombre de personnes qui y passaient demander d'après lui pour tout et pour rien. Que devenait Charles Toko ? Ça faisait un moment que je n'avais plus de ses nouvelles. Mais, j'étais convaincu qu'il avait raté un train. Et l'avenir ne me démentira pas.

J'informai Didier que je retournais au nord le lendemain, mais que je n'étais plus disposé à refaire cette corvée. Il me rassura. Quelqu'un était déjà en route pour Parakou. En revenant sur le parking du Novotel, je recroisai Maurille Agbokou, presque au même endroit où je l'avais vu il y a quelques jours. Il prit des nouvelles du nord, puis d'un ton mesuré, exprima son optimisme. Il n'y avait décidément rien de militant en lui.

Alors que je ressortais du Novotel, Didier me rappela. _"Quelque chose est prévu pour toi"_, me dit-il. Il me demanda de repasser plus tard dans la soirée, si c'était possible. _"Je ne suis pas sûr de pouvoir repasser ici le soir"_, lui répondis-je, avant d'ajouter sur le ton de la blague, _"je ne suis pas pressé, Didier. Une chose est certaine, le plat de légumes qui m'est destiné ne souffrira pas d'avarie"_. Il éclata de rire et fit une répartie dont je ne me souviens plus, mais qui me fit rire à gorge déployée. Le tout ne suffit pas de savoir se battre, il faut savoir prendre le pouvoir.

Charles savait se battre, Didier savait prendre le pouvoir. Ma conviction était définitivement établie.

Je rentrai directement à la maison. Je repars très tôt demain, chercher Macaire Johnson chez lui à Akpakpa. Nous remontons jusqu'à Sinendé, si tout va bien. Le cortège de Yayi est prévu pour s'y trouver dans l'après-midi. Sinendé, c'est une autre histoire...!

(✋À demain)

*Tibo*

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Talon à la tribune de l'Unesco pour défendre le retour des biens culturels

Wed, 05/30/2018 - 12:19

Le chef de l'État Patrice Talon séjourne depuis lundi 28 mai en France. L'objectif de ce voyage est de participer à la conférence de haut niveau sur le circulation de biens culturels et du patrimoine.
Prévue pour se tenir au siège de l'Unesco le 1er juin prochain, la Conférence sera une occasion pour le chef de l'État de plaider pour le retour des objets culturels béninois. Cette rencontre se tient à un moment où la question du transfert des patrimoines culturels vers leurs pays d'origine fait débat dans le monde. L'ayant déjà abordé avec le président français en mars dernier lors de sa visite à l'Elysée, Patrice Talon va réitérer cet engagement à la tribune de l'Unesco. Portant sur le thème : « Circulation des biens culturels et patrimoine en partage : quelles nouvelles perspectives ? », cette rencontre de concertation et de dialogue entre les nations, constitue un enjeu majeur de préservation des biens culturels et patrimoines. Comme il sait bien le faire, Patrice Talon va une fois de plus séduire les chefs d'État à cette conférence à travers son discours. Il devra une fois de plus défendre sa volonté et sa détermination à voir retourner dans le patrimoine des pays, les biens culturels emportés lors de la colonisation.
La rencontre de Paris sera faite de discussions et de trois tables rondes.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Le Comité local de suivi du projet Pendjari officiellement installé

Wed, 05/30/2018 - 12:04

L'Agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du tourisme a procédé, le 27 mai 2018, à l'installation officielle du Comité local de suivi du projet Pendjari. Ce comité regroupe treize membres des communes riveraines du parc que sont Tanguiéta et Matéri. Il s'agit d'un organe de concertation, d'orientation et d'intermédiation. Sous la supervision de l'assistant du gestionnaire de programmes des parcs, forêts et nature de l'Agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du tourisme, les membres issus de diverses catégories socio-professionnelles y compris les maires des communes de Tanguiéta et Matéri, ont été installés dans leur rôle par le préfet du département de l'Atacora, Déré Lydie Chabi Nah. Leur installation s'inscrit dans le cadre d'une gestion durable et concertée de la réserve de biosphère de la Pendjari.
Selon Jean-Marie Angelo Amoussou, assistant du gestionnaire de programmes des parcs, forêts et nature de l'Agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du tourisme, ce comité donne son avis sur les questions stratégiques visant à optimiser les actions d'information, de communication, de sensibilisation et de consultation des acteurs concernés. Il sert aussi d'interface entre l'agence et les différents acteurs locaux concernés par le projet. Pour Jean-Marie Angelo Amoussou, ce comité assure également la veille permanente des facteurs exogènes qui subviendraient lors de l'exécution des projets et renseigne les communautés sur les mesures de mitigation des risques éventuels qui impacteraient la bonne exécution des actions.
Le préfet de l'Atacora, Déré Lydie Chabi Nah, après avoir félicité les représentants des groupes d'intérêts désignés pour siéger au sein du Comité local de suivi du projet Pendjari, les a invités à accompagner le gouvernement dans son engagement à faire du tourisme un véritable levier du développement. Pour elle, la valorisation du patrimoine naturel de la Pendjari notamment constitue un chantier prioritaire du Programme d'actions du gouvernement qu'ils sont appelés à soutenir dans l'intérêt du département de l'Atacora.
« L'accomplissement de votre mission est tributaire de l'appropriation du projet Pendjari et du contenu du cahier de charges de votre Comité en vue de faciliter la mise en œuvre de ce projet cher au Gouvernement », a souligné Déré Lydie Chabi Nah.
F. A. A.

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Christophe Soglo porte plainte contre Abou Séïdou

Tue, 05/29/2018 - 20:27

L'un des enfants de l'ancien président de la République, feu Christophe Soglo, vient de saisir le chef de l'Etat Patrice Talon pour une plainte contre Abou Séïdou. Christophe Jean-Paul porte plainte contre l'ex greffier en chef du Tribunal de premier Instance de première classe de Cotonou et ex administrateur provisoire de la succession de feu Général Christophe Soglo pour réclamer sa part d'héritage.
« En effet, dans la seule intention de nuire, Monsieur ABOU Seïdou le Greffier en Chef du Tribunal de Première Instance de Première Classe de Cotonou, ès qualité administrateur provisoire de la succession de feu SOGLO Christophe, qui n'ignore pas mon identité, se refuse à reverser la somme de montant chiffré, qui m'échoit en ma qualité d'héritier, sous le prétexte fallacieux que ma filiation serait contestée par certains cohéritiers », souligne Christophe Jean-Paul Soglo, dans la lettre en date du 23 mai 2018, adressée au président de la République.
Il affirme que l'ancien greffier en chef a porté atteinte à la jouissance de ses « droits successoraux, entendus comme des droits civils et économiques ».
Le sieur Jean-Paul soutient : « Aux termes de la loi, les actes d'état civil font également la preuve de la filiation. Mon père, feu général Christophe SOGLO décédé le 07 Octobre 1983 de droit, j'ai été appelé à sa succession ».
Etant né le 23 Août 1975 à Cotonou, il souligne que l'acte authentique qui a constaté sa naissance a été régulièrement porté sur les registres de l'état civil de la mairie du 5ème Arrondissement de ladite ville le 1er Septembre de la même année.
« Cet acte seul détermine mon nom et mon identité, attributs de la personnalité juridique, institutions de police, qui fondent les autorités publiques à me délivrer tant la carte d'identité nationale que le passeport », rappelle le plaignant.
Dans son courrier, il s'est basé sur l'article 112 alinéa 2 de la loin°2002-07 portant code des personnes et de la famille en République du Bénin dispose impérativement que : « lorsque l'état d'une personne est établi par un acte…..mentionné….sur les registres de l'état civil, aucun état contraire ne pourra être reconnu postérieurement sans qu'un jugement établisse au préalable l'inexactitude du premier état ».
« Et dans cette hypothèse, l'administrateur provisoire Abou Seïdou, ni personne par ailleurs n'allègue d'un jugement devenu définitif infirmant mon acte d'état civil qui n'a de cesse produit ses effets. Mieux, le jugement N°014/13-1ere ch.civ.EP du 28 février 2013, rendu par le Tribunal de Première Instance de Première Classe de Cotonou statuant en matière Civile état des personnes et frappé d'appel, qu'il rapporte, en confirme la force probante ;
Il est clair que ce n'est pas le jugement visé ci-haut qui établit ma filiation, mais mon acte authentique de naissance dressé le 1er Septembre1975, dont la force probante est Inattaquable en l'état ;
Dès lors ; l'artifice par lequel on tente de me soustraire à ma filiation, et à ses effets juridiques, ne saurait prospérer et sera mis en échec également, par la disposition impérative de l'article 283 de la loi 2002-07 portant code des personnes et de la famille qui dispose : « il ne peut être dérogé aux règles légales de la filiation et de ses conséquences » ;
Qu'ainsi en droit rien ne saurait empêcher ma venue à la succession de feu général Christophe SOGLO et ma jouissance des droits y attachés », argumente-t-il.
Déjà, dans une plainte formulée à l'endroit de la Cour constitutionnelle, le 29 Septembre 2017, le fils de l'ancien chef de l'Etat a sollicité le Président de la Haute juridiction « pour voir constater que le Greffier en Chef du Tribunal de Cotonou ès qualité, administrateur provisoire de la succession de feu général Christophe SOGLO, retient entre ses mains sans aucune base légale, mes parts successorales échues ».
Il cite en exemple son opposition au paiement de ses parts successorales, par un chèque en date du 16 Décembre 2014 libellé au nom de son conseil par l'administrateur de la succession SOGLO.
Le plaignant juge l'attitude de l'ex administrateur comme « une dénégation de ma filiation et une dérogation arbitraire à ses conséquences, en somme un trouble à l'ordre public de protection individuelle ».
Christophe Jean-Paul Soglo, par le truchement de l'ambassadeur des Etats-Unis au Bénin, a aussi sollicité, dans une correspondance en date du 23 Mai 2018, l'intervention du chef de l'Etat, Patrice Talon pour trancher cette affaire.
F. A. A.

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L'examen du nouveau code pénal entamé

Tue, 05/29/2018 - 16:35

La représentation nationale a démarré l'étude du texte de loi portant code pénal en République du Bénin, ce lundi 28 mai. C'était sous la direction du président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji en présence du Garde des sceaux, ministre de la justice Me Joseph Djogbénou.
L'actuel texte de loi dont le Bénin s'apprête à se doter, contient plus de 1007 articles réparti en 03 livres et 05 titres. Il regroupe les textes applicables en matière pénale pour en faire un code unique qui actualise l'ensemble du fond existant. Il réunit et met en cohérence tout ce qui incrimine et réprime toutes las atteintes diverses et permet d'adapter les réponses législatives aux phénomènes criminels contemporains.
Le 1er livre en 03 titres, présente les dispositions générales et traite des généralités relatives à la loi pénale, de la responsabilité pénale et des peines. Le 2ème livre en 02 titres, dans lequel se trouve l'essentiel du code est relatif aux crimes, aux délits et leurs répressions. Le 3ème livre concerne les contraventions de la police. Il prévoit les peines que sont l'emprisonnement d'un jour à deux mois maximum, l'amende, la confiscation, la détermination des contraventions et autres. Le nouveau code en examen est dépouillé des peines dont l'application est contraire à la constitution et aux engagements internationaux de l'Etat. Les peines de travaux forcés sont remplacées par la réclusion criminelle, perpétuelle ou à temps. La peine de mort et certaines infractions sont supprimées du texte.
Selon le Garde des sceaux, le code une fois adopté, sera un outil puissant et pertinent mis à la disposition des autorités judiciaires et de police pour mieux protéger les citoyens et mieux répondre aux dimensions nouvelles du phénomène criminel. Le gouvernement s'engage à assurer une bonne diffusion du texte s'il était adopté, a-t-il affirmé. Ce code pénal sera le tout premier dont va se doter le Bénin depuis les indépendances. Plusieurs dispositions actuelles dans le code en vigueur sont devenues désuètes et compte tenu des nouvelles réalités, il urge d'actualiser l'ensemble des dispositions pénales.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Les eaux du lac Toho ne sont pas contaminées mais des doutes persistent sur la mort des poissons

Tue, 05/29/2018 - 16:09

Au lendemain du drame du Lac Toho, dans la commune d'Athiémé, le laboratoire centrale de contrôle de la sécurité sanitaire des aliments a été chargé des analyses nécessaires en vue de cerner le produit ayant causé la mort de milliers de poissons. Les résultats ont été adressés au ministre en charge de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, Gaston Dossouhoui. Les conclusions des analyses excluent une contamination des eaux.
Les eaux du lac Toho (Athiémé) ne sont pas contaminées contrairement aux rumeurs qui ont circulé à travers les médias. Par la lettre N° 372 en date du 25 mai 2018, le directeur du laboratoire centrale de contrôle de la sécurité sanitaire des aliments, informé le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, des résultats des analyses. Selon Dr Kisito Chabi Sika, les résultats révèlent qu'aucune matrice poissons, eaux, sédiments ne contient les quatre grandes familles de perticides. Il indique par ailleurs, la présence de médicaments vétérinaires notamment les Tétracyclines et Sulfamides qui ont été décelées dans les poissons et pas dans les eaux. Le potentiel d'hydrogène (pH) et l'alcalinité de l'eau étant aussi neutre, il ressort l'exclusion d'une contamination des eaux par les pesticides ou de médicaments vétérinaires.
Le directeur précise qu'au regard de la mort massive de poissons, on pourrait penser à une intoxication aigue par contamination chimique venant d'une source endogène au lac. Ceci par infiltration souterraine. Il conclut que la recherche de molécules sulfureuses en cours permettra de confirmer la dernière hypothèse.
Giscard AMOUSSOU

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Le délibéré de l'affaire Soneb reporté au 12 Juin

Tue, 05/29/2018 - 16:04

Prévu pour être prononcé ce mardi au tribunal de première instance de première classe de Cotonou, le délibéré du juge a été prorogé au mardi 12 Juin 2018. Aussitôt arrivé pour la reprise de l'audience, le juge Rodolphe Azo a appelé à la barre David Babalola et consorts et leur a notifié la nouvelle date, celle du 12 Juin prochain pour les fixer sur leur sort. Me Générique Ahouangonou, Conseil de l'un des prévenus a souligné qu'apparemment le juge n'est pas prêt pour rendre sa décision et s'est donné le temps jusqu'au 12 juin pour être prêt. Il a souhaité que le 12 mai prochain, les parties soient fixées sur leur sort et émis le vœu qu'ils soient relaxées, « puisque c'est ça nous avons plaidé », a-t-il précisé.
L'ancien directeur général de la Soneb et certains de ses collaborateurs sont détenus depuis quelques mois dans le cadre d'une affaire de malversation financière. Il leur est reproché d'avoir produit de fausses quittances pour justifier le reversement au fisc de 289 000 000 de frais de Tva au Trésor public. Le ministère public a requis contre les personnes impliquées dans le dossier, une peine de 5 ans d'emprisonnement ferme et une amende de 200 000 000 de francs CFA à titre de dommages et intérêts.
F. A. A.

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Pam renouvelle son accord de siège au Bénin

Tue, 05/29/2018 - 14:15

Le ministre des affaires étrangères et de la coopération Aurélien Agbénonci et le représentant résident du Programme alimentaire mondial (Pam) Guy Mesmin Adoua Oyila ont procédé au renouvellement de l'accord de siège entre le Bénin et le Pam ce lundi 28 Mai 2018, à Cotonou. Ce renouvellement intervient après 51 ans d'activités du Pam au Bénin. « Cinquante-et-un ans après, il était tant de revisiter l'accord de siège qui lie le Programme alimentaire mondial (Pam) au gouvernement. En cinquante-et-un ans, les paradigmes, les priorités, les enjeux et les acteurs ont changé », a souligné Aurélien Agbénonci. Le ministre des affaires étrangères et de la coopération a rappelé la confiance que le président de la République a décidée de faire au Pam en lui confiant le Programme national d'alimentation scolaire intégrée. Ce programme poursuit le ministre, présente des attentes pour le président de la République. Ces attentes se traduisent par la rigueur, la bonne gouvernance et l'efficacité dans les actions. « Je tiens à ce que vous donniez un service 5 étoiles, un service de qualité pour que vous puissiez servir d'exemple, au Bénin, en Afrique et au sein des Nations Unies », a-t-il exhorté.
Selon le représentant résident du Pam au Bénin, Guy Mesmin Adoua Oyila, cette réactualisation vient à point nommé au regard du contexte actuel marqué par la responsabilisation du Pam dans la gestion des cantines scolaires et son engagement à accompagner les activités liées à la nutrition ou à la vulnérabilité des produits alimentaires, au renforcement de capacités et à la production. « Nous n'avons pas le droit d'échouer. Nous devons nous battre pour faire de ce programme un succès », a rassuré le représentant résident. Il s'est aussi réjoui de l'intérêt que montrent les autorités béninoises à l'atteinte du deuxième Objectif de développement durable (Odd 2) relatif à l'élimination de la faim et à la réduction de pauvreté.
Au nom du directeur exécutif du Pam, Guy Mesmin Adoua Oyila a salué la coopération exceptionnelle entre le Bénin et le Pam. Une coopération qui s'est matérialisée à travers Programme national d'alimentation scolaire intégrée entièrement financé par le gouvernement. La cérémonie de renouvellement de l'accord de siège fut pour lui l'occasion de réitérer la détermination de l'agence mondiale à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de ses programmes de développement.

F. A. A.

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Une jeune fille tuée à la Place du souvenir

Tue, 05/29/2018 - 14:14

Un mort et un blessé, c'est le bilan d'un accident au carrefour de la Place du souvenir (ex Place des martyrs), à Cotonou. Le drame s'est produit dans l'après-midi de ce lundi 28 mai mettant en scène un camion immatriculé et une voiture 4x4 et une moto.
Selon les témoins, la fille était remorquée sur la moto conduite par un garçon en direction de Cadjèhoun. Arrivé au carrefour, il a voulu prendre par l'aéroport mais la fille lui suggère la direction du tribunal. C'est au moment de changer d'itinéraire qu'un véhicule 4x4 qui était derrière eux, les a projetés vers un gros camion. La chemise de la fille s'est accrochée au camion et elle est tombée sous le véhicule. Le conducteur du camion, ignoraient ce qui venait de se passer. C'est suite aux cris des témoins de la scène que les deux conducteurs se sont rendu compte du drame. Hélas, c'était déjà trop tard. La jeune fille était déjà morte écrasée. Les passagers du 4X4 qui étaient des Blancs ont déserté les lieux. Un témoin de l'accident a témoigné que le conducteur de la moto, qui s'en est sorti avec quelques blessures légères, a pris la fuite. La corps de la victime recouvert de pagnes, a été transporté en direction de la morgue, suite au constat de la police. Deux jeunes hommes joints au téléphone se sont portés sur les lieux de l'accident. L'un d'eux a confié qu'il est un ami à la défunte Gwladys Djossou. Elle serait en service dans un hôtel de à Cotonou.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Plusieurs personnalités chez le président de la HAAC

Tue, 05/29/2018 - 14:01

Le président de la HAAC recevra cet après-midi plusieurs personnalités. Il sera question de la situation du journal La Nouvelle Tribune.

Après les nombreux communiqués qui prennent d'assaut les réseaux sociaux pour demander au président de la HAAC de lever la mesure conservatoire prise en direction de La Nouvelle Tribune, une nouvelle démarche plus cohérente est entreprise par certaines structures. Il s'agit des délégations conjointes conduites par le président de l'UPMB et du CNPA qui seront reçues en audience ce jour par le président de la Haac. La suspension de l'organe désigné comme opposant constitue pour ces associations des professionnels des médias, une atteinte à la liberté de presse. Ils vont discuter avec le président Adam Boni Tessi pour plaider à la levée de la mesure conservatoire. Les responsables de Amnesty International et de l'Union Européenne sont aussi attendus au cabinet du président de la Haac pour plaider la même cause.
Giscard AMOUSSOU

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S.O.S. Ministre José Tonato ! : Agoué se meurt

Tue, 05/29/2018 - 12:05

Il y a quelques années, 3 à 5 ans en arrière, la mer était à au moins 300 mètres de ce bâtiment. Et avant de retrouver ce bâtiment, il y avait bien évidemment d'autres maisons. Aujourd'hui, l'océan dans sa fureur a tout avalé.
La première église catholique du Bénin est sauvagement menacée...
Encore combien de temps les peuples Adjigo, Ahouandjigo, Tougban, Malè, Adangbé,.... doivent ils encore attendre pour que les autorités compétentes entendent leur cri de détresse !!!!?????
Monsieur le ministre de cadre de vie, Excellence José TONATO, la population d'Agoué, frontière terrestre entre le Togo et le Bénin par Hillacondji risque de disparaître engloutie par la mer si les démarches ne s'accéleraient pas.
Vivement que cet ultime cri de détresse d'un des fils de cette localité que je suis reçoive votre compassion et que vous veuillez diligenter une mission spéciale de ce côté là de la République pour tout au moins apaiser les populations déjà prises de panique.

Cokou Romain AHLINVI

Categories: Afrique

La ministre Adam Taro visite les centres d'accueil et de formation

Tue, 05/29/2018 - 11:38

Les Centres d'accueil et de protection des enfants (CAPE) et Centres de formations professionnelles des personnes handicapées (CFPPH) des départements de l'Atlantique et du Littoral ont reçu, ce lundi 28 mai 2018, la visite de la Ministre des affaires sociales et de la Micro Finance. Bintou Chabi Adam Taro était dans les locaux de l'Organisation internationale Koweïtienne, Direct Aid-Bénin, à l'école des sourds d'Akogbato sise dans le 12ème arrondissement de Cotonou puis à ‘'Terre des hommes''.

Cette descente du ministre sur le terrain entre dans le cadre d'apporter à ces structures le soutien du Gouvernement et leur exprimer l'attachement du Président Patrice Talon aux enfants en situation difficile et aux personnes handicapées. Dans les locaux de l'organisation koweïtienne Direct Aid, Bintou Chabi Adam Taro, a réaffirmé la volonté du gouvernement à soutenir les initiatives humanitaires et sociales. La visite de l'hôpital, l'école primaire, le cours secondaire et l'internat ont permis au ministre de constater de visu ce qui se fait par cette organisation. Le représentant résident de l'Ong Direct Aid-Bénin, Hamid Elabsodi a exprimé sa joie pour cette présence de la ministre et sa délégation dans leurs locaux. Il pense que cette visite traduit l'attachement du gouvernement à la promotion des actions sociales. La délégation a ensuite mis le cap sur l'école des sourds d'Akogbato. Elle y était pour voir l'environnement dans lequel étudient les handicapés auditifs. Et ce, toujours pour leur apporter le soutien du Gouvernement. La dernière destination de Bintou Chabi Adam Taro est le siège de l'organisation internationale "Terre des Hommes". Il s'agit d'une organisation présente au Bénin depuis 1974. Ses actions sont orientées dans les domaines de la santé de la mère et de l'enfant et la protection de l'enfant. La ministre a été accueillie par le chef de délégation Bénin/Golfe de Guinée, Mme Patricia Elisabeth Pierre. Cette dernière a exprimé sa reconnaissance à l'endroit du Ministère pour son soutien constant. Selon elle, le succès de la mission "Terre des hommes" n'a pu être une réalité sans la collaboration fructueuse et permanente du ministère.
Loin d'être une satisfaction, Bintou Chabi Adam Taro vient d'accomplir une mission réconfortante qui donne l'assurance de la volonté du gouvernement à accompagner les actions sociales.

Giscard AMOUSSOU

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L'ex DG Babalola fixé sur son sort ce jour

Tue, 05/29/2018 - 11:36

L'affaire de malversation financière à la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb) connaîtra son verdict ce mardi. Plusieurs fois reporté, le procès de crime financière dans lequel est impliqué l'ancien Directeur général de la structure, David Babalola sera délibéré ce jour.

David Babalola et ses co-accusés sauront ce mardi 29 mai 2018 au Tribunal de première instance de première classe de Cotonou, ce qui les attend. Incarcérés depuis novembre 2017, l'audience de ce jour permettra aux inculpés d'être fixés sur leur sort dans ce dossier. Le 08 mai dernier, le Ministère public avait requis contre les intéressés, une peine de 5 ans d'emprisonnement plus une amende de deux cent millions (200.000.000) FCFA à verser à la société au titre de dommages et intérêts.
Le dossier est ouvert dans le cadre de fausses quittances produites pour justifier le reversement au fisc des frais de TVA de la société estimés à 289 millions de francs CFA. C'est sur demande de remboursement des frais dûs par l'État à la société que cette malversation a été décelée, suite à un contrôle du Bureau d'Analyse et d'Investigation (BAI) de la présidence de la République. Saisi par le bureau de contrôle, le gouvernement au cours du Conseil des ministres du 28 octobre 2017 a décidé d'engager des poursuites judiciaires contre les personnes impliquées.
Plusieurs audiences n'ont pu permettre de connaître le verdict final dans ce dossier de malversations. Prévu donc pour être délibéré ce jour, chacun retient son souffle. David Babalola et ses co-acusés seront fixés ce jour.
Ce procès entre dans la droite ligne de la volonté du gouvernement à mettre fin aux malversations financières dans les entreprises et sociétés d'État.
Giscard AMOUSSOU

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Mémoire du chaudron 82

Tue, 05/29/2018 - 10:50

Dans le cadre d'une élection présidentielle, il est judicieux de traiter le département de l'Atacora comme deux entités géopolitiques distinctes. Il y a l'Atacora-Est composée des communes de Kouandé, Ouassa et Péhunco. Cette zone, essentiellement bariba, répond à des codes et des symboles propres à toute la région bariba du septentrion. En face, il y a l'Atacora-Ouest rassemblant les communes montagneuse de Natitingou, Toukountouna, Tanguiéta, Matéri et Boukoumbé.

Malgré la très grande balkanisation ethno-linguistique qui caractérise cette région, les populations ici sont globalement considérées comme _"les gens de Kérékou"_. Ce type d'étiquetage, bien que facile, n'a jamais été mis en difficulté pendant toute la longue carrière politique du général Mathieu Kérékou.

Les rapports sociaux entre ces deux Atacora est loin d'être simple malgré les apparences ; Ceux de l'Est, pour des raisons liées à l'histoire, nourrissant un complexe de supériorité vis-à-vis de ceux de l'ouest appelées indistinctement _"somba"_. Et dans cette perception, le mot _"somba"_, ne désignant plus spécifiquement le locuteur _"ditamari"_, prend une consonance profondément péjorative. Si le long règne du général Mathieu Kérékou a rendu illisible cette ligne de césure, la perspective de son départ en 2006 posait un défi pour son successeur. Il s'agissait en effet de pouvoir flatter l'orgueil des bariba de l'Atacora - ouest qui prirent pendant longtemps pour un paradoxe, le fait de se faire diriger par le _"somba"_ Kérékou. Mais, il s'agit aussi dans le même temps de rassurer l'Atacora-ouest.

Un exercice que réussit Yayi qui, plaçant très ouvertement l'épicentre de sa candidature en milieu bariba, savait trouver les éléments de pénétration dans les autres groupes ethniques du septentrion. Et c'est dans l'Atacora-ouest que le rôle des églises évangéliques dans la conquête du pouvoir par Yayi se fera le plus visible.

Car, à l'origine de la mobilisation politique en faveur du président de la Banque ouest africaine de développement, dans l'Atacora, étaient les frères David et Michel Nahouan. L'aîné, David, était cadre des postes et le jeune frère, Michel, pendant cette épopée, était installé à Natitingou où il dirigeait l'agence pour le tourisme dans l'Atacora, après avoir longtemps servi comme journaliste à la station régionale de l'office de radiodiffusion et télévision du Bénin, à Parakou.

Ils avaient une parfaite connaissance du milieu évangélique, leur père ayant été très longuement le président national de l'église évangélique des Assemblées de Dieu du Bénin. Il faut préciser ici que l'Atacora-ouest fut la première porte d'entrée de cette communauté évangélique sur le territoire béninois, après avoir essaimé le Burkina - Faso. C'est donc une congrégation solidement installée dans cette partie du Bénin. Michel devint très vite l'éclaireur de Yayi dans la zone, alertant régulièrement sur les fêtes d'église à ne pas rater, les pasteurs à saluer, les leaders locaux de la communauté à entourer de soins et de prévenance.

Ainsi, Paulin Dossa, Albert mon frère aîné, Macaire Johnson et moi étions régulièrement sur les chemins escarpés de l'Atacora, sous la conduite de Michel Nahouan. Lorsque son programme le lui permettait, Yayi était physiquement présent. Je me rappelle encore ce voyage éprouvant que nous fîmes jusqu'à Boukoumbé, à l'occasion d'une fête de l'église locale des Assemblées de Dieu. Ce jour-là, nous faillîmes finir au fond d'un dangereux ravin où étaient perceptibles nombre d'épaves de voitures et même de camion. La route, en ce temps n'était pas bitumée et les pneus usées de la vieille _"Opel Vectra"_ de Paulin Dossa dans laquelle nous étions entassés, commença à patiner, en dérivant vers le vertigineux ravin. Ce fut un mémorable moment de frayeur dont nous reparlâmes longtemps après.

Yayi voulut profiter de son séjour à Boukoumbé ce jour-là pour faire une visite surprise à Cyr Kouagou alors directeur général de la communauté électrique du Bénin à Lomé et dont le nom circulait dans la région comme prétendant au fauteuil présidentiel. Ce fut en vain que nous tambourinâmes sur le lourd portail métallique de sa grosse résidence. Il n'était pas rentré pour le week-end, contrairement à ses habitudes. Yayi avait raté ce coup qu'il maîtrisait pourtant très bien.

L'église était la seule porte par laquelle nous pouvions rentrer dans cette partie du département de l'Atacora où tout semblait respirer Kérékou. Certes, le parti IPD de Théophile Nata s'alignait déjà tacitement derrière Yayi, à travers l'activisme de Francis da Silva. Adolphe Biaou, président de l'UNSD, nous témoignait beaucoup de sympathie chaque fois qu'il nous recevait dans son orphelinat, au nord de Natitingou, mais aucune structure politique n'osait encore ouvertement s'afficher derrière Yayi dans cette région du pays.

Les choses, bien entendu, évoluèrent plus tard avec le calendrier électoral et les clarifications se firent au sein du personnel politique du département qui pencha très largement en faveur de Yayi. Les points de résistance furent, à Kouandé, le magistrat Amouda Razaki, à Cobly, Domitien N'ouémou, à Boukoumbé, Cyr Kouagou, à Matéri, Barthélémy kassa qui était directeur de campagne de Daniel Tawéma, et toujours à Matéri, le ministre de l'artisanat et du tourisme Antoine Dayori qui se porta également candidat.

En face, les têtes de pont les plus visibles du yayisme furent, à Kouandé, l'ancien directeur général de la Sonapra, Abdoulaye Toko, à Péhunco, le maire Victor Dangnon, à Leroy, le maire, madame Dafia et à l'ouest du département, la fratrie Nahouan, Emmanuel Tiando, le général de police Nda, l'ancien directeur général de la caisse autonome d'amortissement, Pedro Ibrahim, Théophile Nata, Adolphe Biaou, Éric Ndah à Boukoumbé et j'en oublie.

En ce mercredi, sixième jour de campagne électorale, l'Atacora-ouest vibra comme s'il recevait à nouveau le fils du terroir, le général Mathieu Kérékou. Ce fut une célébration hystérique et presque mystique du yayisme naissant. Malgré le retard considérable que nous accusions parfois, les populations attendaient, sous le soleil, ventre vide. Ce fut par exemple le cas à Toukountouna où les populations attendirent jusqu'au crépuscule pour un meeting prévu pour 9h du matin et malgré les manœuvres de démobilisation entreprises par certains élus locaux.

Je me rappelle également du long atermoiement que nous eûmes avant le meeting de Matéri. Des informations très rassurantes faisaient état de risque d'agression sur notre candidat. C'était en effet chez deux candidats rivaux, Antoine Dayori et Daniel Tawéma coaché par le député Fard - Alafia, Barthélémy Kassa. Pendant un moment, l'annulation du meeting fut envisagé. Mais finalement, un dispositif sécuritaire fut mis en place de toutes pièces par le général Nda pour l'entrée dans Matéri. À notre grande surprise, la mobilisation était maximale malgré les messages contradictoires que recevait la foule.

Quand nous retournâmes au stade municipal de Natitingou pour le grand meeting, il faisait déjà nuit. Mais, les populations rassemblées depuis 14h attendaient avec abnégation. Le meeting hélas sera écourté. Des bruits de présence des huissiers commis pour constater la violation de l'heure règlementaire de campagne obligea Yayi à tout arrêter à quelques minutes de minuit. Le cortège repartit aussitôt de Natitingou. Il passera la nuit dans la zone bariba où il enchaînera une série de meeting demain jeudi.

Quant à moi, je passai la nuit à Natitingou avec Macaire Johnson. Nous n'avions pas d'autres solutions. Demain, nous devons faire un aller-retour sur Cotonou avec les supports vidéos et les photos de 4 jours de campagne. Nous avons prévu partir de Natitingou au petit matin, de manière à pouvoir reprendre aussitôt le chemin du nord, une fois que nous aurons déposer les supports au Novotel.

(✋À demain)

*Tibo*

Categories: Afrique

La Fondation Adrien Houngbédji offre des bourses pour Master en Ingénierie de l'information et Communication

Mon, 05/28/2018 - 22:24

La Fondation Adrien Houngbédji pour le Numérique offre des bourses pour Master en Ingénierie de l'information et Communication

APPEL A CANDIDATURE
La Fondation Adrien Houngbédji pour le Numérique et la Jeunesse en collaboration avec l'Ambassade de Chine près le Bénin, met à la disposition de jeunes béninois, des bourses d'études de niveau master dans les domaines de l'ingénierie de l'Information et Communication et du développement de logiciels

Peuvent faire acte de candidature, les titulaires d'un diplôme de licence en mathématique en physique ou en Ingénierie informatique et ayant un bon niveau en anglais.

Le dossier de candidature devra comprendre :

− Une lettre de motivation

− Un CV détaillé

− Le diplôme du Bac et les relevés de notes universitaires

− Le diplôme de licence

Le dépôt des dossiers se fera au siège de la Fondation sis au Lot 104 Quartier Zongo-Ehuzu àCotonou ou sur le site http://www.fondationadrienhoungbedji.org, au plus tard le Mercredi 30 mai 2018à 18h.

Pour tout renseignement complémentaire, contactez la Fondation Adrien Houngbédji pour le Numérique et la Jeunesse au 95 48 38 02 ou par mail :contact@fondationadrienhoungbedji.org.

NB : Seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour la suite.

Categories: Afrique

Un antibiotique serait responsable de la mort des poissons

Mon, 05/28/2018 - 20:52

Le drame du lac Toho continue de faire parler de lui. Invités sur l'émission hebdo ce week-end, Cyrille Aholoukpè et Théophane Ayi ont fait part de leur analyse des faits.
Les deux invités de Océan FM sont revenus sur les circonstances du phénomène qui a laissé des milliers de poissons sans vie dans le lac Toho. Cadre au ministère de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, Cyril Aholoukpè, et Théophane Ayhi, vice-président de l'Union des producteurs aquacoles du Bénin, ont révélé aux auditeurs la présence d'un antibiotique dans la chair des poissons. Ils ont expliqué que les premières analyses ont permis de détecter de l'oxytétracycline dans les poissons prélevés. L'antibiotique serait probablement utilisée par le pisciculteur Zaga pour anticiper sur une affection. Il s'agit d'un antibiotique puissant selon M. Aholoukpè. Il estime que cet antibiotique aurait certainement été utilisé à titre préventif. Ce qu'a confirmé Théophile Ayhi, spécialiste de l'acquaculture. « Il n'y a pas de lien entre l'usage de l'oxytétracycline et l'effet de mortalité dans l'écosystème. La population peut consommer du poisson sans aucune crainte », rassure Cyril Aholoukpè. Ainsi, le risque de probable intoxication alimentaire serait écartée. Une manière de rassurer les populations de la zone du lac Toho qui sont encore sous la psychose de ce drame.

G. A.

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Talon ou un homme de conviction

Mon, 05/28/2018 - 19:25

« Ma conviction, c'est que ce mandat sera celui de la responsabilité, de la reconnaissance du devoir envers notre pays (…), il n'y a rien de plus réconfortant et de plus satisfaisant pour l'esprit que de se donner tout entier à une tâche difficile », a déclaré le Président Patrice Talon, en décembre dernier, dans son discours sur l'état de la Nation. Quelle sagesse ? « Je voudrais pour cela vous donner l'assurance que je garderai toujours à l'esprit l'intérêt général, rien que l'intérêt général », une preuve que Patrice Talon interpelle la conscience des politiciens béninois, du moins ceux qui ont déjà pris part à la gestion de la chose politique. Tous les Béninois comprennent désormais que la politique n'est pas que du mensonge. Parfois, la conviction s'y cache si l'on découvre un homme de conviction pour guider nos pas. Talon semble être un exemple. Sidéré par le discours d'un homme de valeur qui aime le goût et tient parole, les politiciens béninois n'ont d'yeux que d'envier celui qu'ils considèrent, il y a encore quelques mois comme le plus « escroc » de la planète. Il a fallu un temps de léthargie seulement pour que les agités de la république pensent que le leader aujourd'hui n'est que le miraculeux. Toujours engagé, Talon montre à travers ses sorties que la politique n'est pas un recyclage de discours mensongers, de diversion ni de division. Pendant longtemps, les apprentis politiciens n'ont cultivé que le règne de la division et du mensonge. Un comportement anti démocrate qui constitue un frein pour tout développement. Patrice Talon lance un signal de conversion. « La République n'est-elle pas toujours forte quand elle finit par réunir tous ses enfants au-delà de toutes les contradictions inhérentes à l'animation de la vie politique pour faire converger leurs forces vers les mêmes objectifs d'unité nationale et de développement économique et social ? », affirme-t-il avec conviction que beaucoup de choses pouvaient changer si la raison guide chacun. Mais l'actuel homme fort a trouvé le moyen de les rassembler tous autour d'une conviction. Celle de porter haut une même nation. Comme autres temps forts, « le diagnostic est fait, les remèdes sont identifiés et la machine est en voie d'être relancée. Si ma démarche est comprise, il nous faudra un peu plus de patience. Mais nos rêves ne deviendront réalité que si nous portons tous les mêmes espoirs, changeons de mentalité, faisons nôtres les valeurs cardinales telles que le respect de l'autorité, de la loi et de la chose publique ». L'homme montre que même sur un talon très pointu, on pouvait équilibrer les esprits. Les politiques doivent désormais aller à l'école d'un leader qui séduit par ses sorties. Dans son discours, Patrice Talon qui croit en ses convictions, inculque un nouveau dynamisme à la classe politique. L'homme d'affaires devenu personnalité d'Etat marque ainsi un point dans l'arène politique où la reconstitution de la classe politique s'impose désormais.

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

La coopération entre Toulouse et Abomey renforcée

Mon, 05/28/2018 - 19:19

Le maire d'Abomey, Blaise Ahanhanzo Glèlè, a rencontré son homologue de Toulouse, Stéphanie Guiraud-Chaumeil, en France dans le cadre du renforcement des liens de coopération entre les deux villes. Plusieurs sujets étaient au menu des échanges entre les deux personnalités. Il s'agit entre autres, du renforcement de la coopération entre Abomey et Toulouse, notamment le pavage et l'assainissement des rues, la gestion des déchets solides et la signature d'un accord d'octroi de bus de transport commun à la cité historique.
Cette visite a été l'occasion pour Blaise Ahanhanzo Glèlè, de recevoir les responsables de l'association Coopération santé Albi. Ces derniers envisagent de doter prochainement la capitale historique du Bénin d'équipements médicaux. En Juillet prochain, elle prévoit faire le test de dépistage du diabète gratuitement aux femmes enceintes et des soins adéquats.
Le don d'une ambulance et des tenues aux sapeurs-pompiers de la cité historique d'Abomey sont entre autres les actions que l'association entend mener au profit de la ville d'Abomey.
Le maire Ahanhanzo Glèlè sera également reçu pendant son séjour par le préfet du Tarn, toujours au sujet des questions qui touchent au développement de la ville d'Abomey.
Ces différentes rencontres ont été faites en marge de la participation du maire d'Abomey au sommet de l'association Light Urban Cities.

F. A. A.

Categories: Afrique

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