Conformément aux dispositions de la loi N°90-019 du 27 juillet 1990 fixant les fêtes légales en République du Bénin, la journée de mardi 20 novembre 2018 est déclarée fériée, chômée et payée sur toute l'étendue du territoire national. C'est l'essentiel du communiqué radio télévisé du ministre du travail et de la fonction publique en date de ce vendredi 16 novembre 2018 et signé du directeur de cabinet, Dieudonné C. Assogba,.
F. A. A.
Il se tient depuis jeudi et ce pendant deux jours, un colloque sur l'art culinaire traditionnel du Bénin à Grand-Popo.
Organisé par le festival « Zâ » et l'agence Africa Ict, ce colloque rassemble plusieurs acteurs de la gastronomie béninoise.
Valoriser l'art culinaire béninois et promouvoir à travers ceci les richesses touristiques dont regorge le Bénin. C'est la vision du Gloria Kuessi Govor, promotrice du Festival « Zâ » à travers cette rencontre pour la promotion de la gastronomie béninoise. Selon elle, il s'agit d'un réel plaisir d'apporter sa touche pour la promotion de l'art culinaire béninois. C'est aussi important avoue-t-elle de participer d'une certaine manière à la vision du gouvernement visant à révéler la destination Bénin à travers la culture et le tourisme.
Ainsi, du 15 au 16 novembre 2018, la commune de Grand-Popo devient le siège des réflexions de consultants du secteur du patrimoine, du tourisme et des arts culinaires. Il s'agira pour ces acteurs au cours de leur rencontre de valoriser l'offre culinaire béninoise notamment les secrets que cache le maïs.
A travers le thème « L'art culinaire comme outil de développement durable et touristique : le maïs et son importance au Bénin », les acteurs vont axer leurs réflexions sur la synergie d'actions pour l'atteinte de l'Odd 2 relatif à la lutte contre la faim.
La touche particulière prônée à travers ce colloque met en valeur les différentes formes d'usage du maïs, l'une des céréales cultivées un peu partout sur le territoire national.
Il s'agit d'une plateforme de rencontre, d'échanges fructueux et de partage d'expériences qui vient d'être installée en vue de projeter une forte lumière dans les zones d'ombre de l'art culinaire notamment le maïs.
Cette céréale selon le directeur du Fonds des arts et de la culture (Fac), est chargée de récits éloquents sur son importance et constitue une vecteur de communication très puissant, surtout quand on a recours aux réalités des couvents.
« Nous qui sommes ici, nous n'avons pas choisi de consommer le maïs. Nous nous sommes découvert de consommer le maïs. Il s'est imposé à nous », expliqué Gilbert Déou Malè. Selon lui, « en dehors de sa capacité de nous nourrir, le maïs nous permet de retracer notre histoire ».
Il se dit prêt à soutenir les initiatives du genre qui font de la culture le pilier du tourisme qui est la vision que prône le gouvernement.
Se réjouissant de ces assises qui se tiennent dans sa commune, le maire de Grand Popo salue l'initiative et les acteurs qui ont su mettre l'accent sur le maïs. Anani Hlondji salue l'initiative qui non seulement permettra de connaître les différentes formes de préparation du maïs mais aussi offrira à certains le moment de vivre les richesses de la commune de Grand-popo.
Le colloque s'est tenu grâce à l'organisatrice du festival « Zâ » et l'agence Africa Ict.
G.A.
La répression des motos non immatriculées reprend le 1er décembre prochain selon le moratoire accordé aux motocyclistes par le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique. A quelques jours de cette date, le directeur général de l'Agence nationale des transports terrestres (Anatt), Thomas Agbéva, lors d'une conférence de presse dans la matinée de ce vendredi 16 novembre 2018, a porté à la connaissance du public que plus de 500 000 motos manquent encore à l'appel. « Si nous faisons une statistique cumulée de ce que nous sommes venus retrouver au 31 décembre 2015, et ce qui est fait de 2016 jusqu'à la date d'aujourd'hui, nous sommes à 507 315 dossiers d'immatriculation », a-t-il informé. Ce qui laisse supposer selon Thomas Agbéva que, par rapport à la valeur cible de 1 million, on est aujourd'hui à 50,7%. Pour lui, ce taux d'exécution est encore loin du compte.
Au sujet des motos qui ne disposent d'aucune pièce d'identification, le directeur général de l'Anatt renseigne que ces motos peuvent désormais être aussi immatriculées moyennant entre autres, une fiche de déclaration de perte des documents liés aux motos.
Outre le certificat de perte, les propriétaires de ces motos doivent également prendre au niveau des commissariats, l'acte de témoignage qui doit aller avec au moins deux témoins.
Par rapport aux motocyclistes ayant régulièrement rempli les formalités et dont les plaques ne sont pas encore disponibles, Thomas Agbéva indique qu'il leur suffira de présenter la quittance de demande d'immatriculation à l'occasion des contrôles. Les autorités en charge de l'établissement des plaques d'immatriculation, rassure-t-il, sont à pied d'œuvre pour leur livraison à bonne date.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le président de la Commission électorale nationale autonome (Cena), Emmanuel Tiando, à la tête d'une délégation s'est rendu au siège du Conseil d'orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi) dans la matinée de ce vendredi 16 novembre 2018. L'objectif de cette visite est de s'enquérir de l'évolution du processus d'actualisation du fichier électoral.
Par rapport aux rôles des deux institutions dans l'organisation des élections, Emmanuel Tiando, a souligné que le Cos-Lépi et la Cena sont les deux mamelles dont un enfant a besoin pour sa croissance.
Pour lui, les missions des deux institutions sont complémentaires et donc, doivent travailler ensemble.
Le président du Cos-Lépi, Janvier Yahouédéou, a remercié son hôte pour cette visite qui, selon lui, n'est que l'accomplissement d'une promesse. Faisant le point des activités au président de la Cena, il a informé que tous les documents de la dernière opération d'affichage de la liste sont revenus à l'Agence nationale de traitement (Ant), qui est le bras technique du Cos-Lépi.
Les travaux à l'étape actuelle, sont consacrés au dépouillement et de mise à jour de la base de données, a ajouté le président du Cos-Lépi.
La prochaine étape prévue pour le début du mois de décembre prochain, poursuit-il, sera consacrée aux empreintes et photos à prendre sur le terrain chez les nouveaux inscrits dans le fichier électoral ainsi que les oubliés.
Suivra enfin les phases de dédoublonnage et d'impression des cartes d'électeur. Janvier Yahouédéou a évoqué un problème majeur qui bloque les activités au niveau du Cos-Lépi. Il s'agit des coupures intempestives de courant. Mais la liste rassure-t-il, sera remise à temps.
Convaincu du point fait par le président du Cos-Lépi, Emmanuel Tiando a déclaré que les deux structures mèneront une démarche collective auprès du gouvernement pour résoudre les différents problèmes.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les Écureuils du Bénin arrivés à Bangul ce jeudi 15 novembre 2018, pour le match contre l'équipe de la Gambie éprouvent des difficultés à l'hotêl Laico Atlantic où ils sont hébergés.
Selon les informations, les joueurs du Bénin n'auraient pas eu accès à l'eau dans l'hôtel Laico Atlantic. Aucun d'eux n'a donc pu se doucher. Aussi, l'hôtel serait-il considérablement rempli. Malgré ces conditions qu'on pourrait qualifier d'une "guerre psychologique", le staff se concentre dans le but de remporter brillamment le match prévu pour l'après-midi de samedi 17 novembre 2018.
Le match Bénin-Gambie compte pour les éliminatoires de la CAN Cameroun 2019.
Akpédjé AYOSSO
Les Écureuils du Bénin sont bien arrivés à Banjul ce jeudi, dans le cadre du match qu'ils vont livrer contre l'équipe de la Gambie. Un duel comptant pour les éliminatoires de la CAN Cameroun 2019.
Les poulains de Michel Dussuyer sont hébergés à Laico Atlantic Hôtel.
Dans l'après-midi de vendredi, les joueurs vont faire la reconnaissance de la pelouse du stade de l'indépendance de Bakau.
Pour l'instant, tout se passe bien en attendant le match prévu pour samedi soir.
La police a démantelé deux ghettos, ce mercredi 14 novembre 2018, à Aganmadin et à Fécecam, dans la d'Abomey-Calavi. Une importante quantité de chanvre indien a été saisie et plusieurs délinquants interpellés.
Ces individus sont pour la plupart des repris de justice, a informé le capitaine Emile Adjékossi.
Au regard des nombreux cas de braquage et de vol enregistré dans la commune, le capitaine invite les populations à collaborer avec les forces de sécurité.
F. A. A.
Le projet Asphaltage lancé par le gouvernement béninois se poursuit. L'entreprise Sinohydro a démarré, ce jeudi 15 novembre 2018, les travaux du projet à Akpakpa. Sinohydro a entamé les travaux effectifs sur le tronçon allant de Djedjelaye et qui longe la clôture de la police municipale jusqu'à Irédé. Elle procède entre autres à l'installation du chantier, la mise en place du plan d'adaptation, la levée topographique ainsi que les différents travaux afférents.
Le « Projet Asphaltage » inscrit dans le Programme d'Actions du Gouvernement (PAG) est à sa première phase et prend en compte 09 villes du Bénin.
Avec un coût global d'environ 7.151 milliards de FCFA, il vise à assainir le cadre de vie à travers le bitumage et le pavage des rues, la construction d'ouvrages d'assainissement et l'aménagement urbain. Ce qui permettra d'améliorer le cadre de vie et la qualité des espaces publics et de rendre le trafic plus fluide.
Le gouvernement Talon attend des entreprises, la qualité dans les travaux et le respect des engagements en termes de délai.
Akpédjé AYOSSO
La 14ème édition du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb 2018) démarre, ce vendredi 16 novembre, dans 06 grandes villes du Bénin.
Remplie d'innovations, cette 14ème biennale du Fitheb, prévue pour durer 09 jours, connaîtra la participation de plusieurs pays.
Au cours du festival, plusieurs activités sont programmées à savoir : la table ronde, la rencontre avec des directeurs, la formations des journalistes et autres.
Fitheb 2018 enregistrera également la présentation de plusieurs spectacles aussi bien du Bénin que de l'étranger.
A partir de ce vendredi, le Bénin va célébrer le théâtre béninois et africain sous toutes ses formes à travers ce festival.
Cette édition du Fitheb se déroulera dans les 06 villes : Porto-Novo, Cotonou, Lokossa, Abomey, Parakou, Natitingou avec 75 représentations. La présente édition du Fitheb qui a pour tête d'affiche l'acteur béninois, Ignace Yètchénou est bourrée d'innovations.
L'impact social Fitheb
L'une des grandes nouveautés de cette édition consiste à mener des activités à vocation sociale. Il s'agit notamment de l'organisation d'une journée de salubrité avec les journalistes culturels au Stade Mathieu Kérékou.
Le concept « ISF » (Impact social du Fitheb) vise à démocratiser l'accès au festival en permettant à certaines couches de la société, de recevoir les spectacles professionnels de la biennale.
Le Fitheb ira ainsi à la rencontre des prisonniers, des enfants orphelins, des malades mentaux du Centre psychiatrique de Cotonou pour leur offrir un spectacle thérapeutique.
Le regroupement des directeurs de festivals de théâtre qui aura lieu lors de l'édition permettra l'installation du Marché Actif du Théâtre en Afrique (MATA), qui a pour but la circulation libre des offres artistiques.
Aussi, est-il prévu une formation de 03 jours au profit des journalistes culturels de l'UEMOA.
Elle sera animée par Pr Sawadogo et Pascal Zantou.
Au cours de cette 14ème édition, deux salles du Fitheb seront baptisées. La petite salle bleue du Fitheb du nom du feu Antoine Dadélé alias Darastone, l'un des fondateurs du festival et la salle de conférence où se tiennent les travaux des sessions du Conseil d'Administration du Fitheb, du nom d'Oscar Kidjo. Ce dernier est décédé le 12 juillet 2018, alors même qu'il était encore membre dudit Conseil.
Par ailleurs, plusieurs personnalités et institutions seront distinguées. Il s'agit des Béninois tels que : Tola Koukoui, Alougbine Dine, Koffi Gahou, José Pliya. Quant aux étrangers, il y a Kossi Assou (Togo), Zié Coulibaly (Côte d'Ivoire), Hamadou Mande (Burkina Faso). Aussi, l'Institut Français de Cotonou, le Centre Culturel Chinois du Bénin, seront-ils distingués pour leurs rôles et contributions diverses à la promotion du théâtre au Bénin et sur le Continent.
Encadré
Les personnalités attendues
Lors de cette 14ème édition biennale du Fitheb, plusieurs personnalités de prestige du monde des arts et de la culture, et spécifiquement du théâtre sont attendues. Elles vont participer à l'animation de la table ronde les 15 et 16 novembre 2018 sur « Théâtre, Engagement Civique et Social pour un Développement Durable, au Bénin, en Afrique et dans le Monde » et autres activités.
Parmi ces personnalités, il y a Pr Yacouba Konaté, Directeur Général du MASA, Pr Hamadou Mandé, V-p/ Institut International de Théâtre, Majdy Bou-Matar, directeur Artistique de IMPACT'FESTIVAL, de Kitchener, Ontario, Canada, Alejandro de los Santos, MAPAS, coordonnateur Afrique, Espagne.
Encadré
Quelques spectacles programmés
Le festival connaîtra la participation de plusieurs pays tels que le Togo, la Côte d'Ivoire, le Mali, le Niger, Madagascar, la Tunisie, le Burkina-Faso, la Belgique, Haïti, la France et la Chine.
Divers spectacles de conte, d'humour et de théâtre du Bénin aussi bien que de l'étranger sont programmés au Fitheb 2018.
Il s'agit entre autres de : « Le Chroniqueur du PR », « Yêkou ou Le Conte Chez Nous », « Mon père est un Comique », « L'os de Mor Lam », « La Tragédie du Roi Césaire », « Le Fabuleux destin d'Amadou Hampâté Bâ » de (France, Burkina, Mali), « Je suis Charlotte » du Cameroun, « L'Humanité Plage » du Burkina Faso, « L'Ecrivain public » de la France, « Chemins de fer » d'Haïti.
« 7 Milliards de voisins », sera représenté les 16, 17 et 19 novembre 2018, respectivement à l'Eitb de Togbin, à Abomey et à Parakou.
L'institut français de Parakou connaîtra 08 spectacles du 16 au 24 novembre, tous les soirs à partir de 20h30.
« Palabres de cordonnier », du Togo est le premier spectacle qui va ouvrir le festival ce vendredi 16 novembre à Parakou.
Akpédjé AYOSSO
La Cour d'appel de Cotonou a abrité, ce jeudi 15 novembre 2018, la cérémonie d'admission de nouveaux avocats au barreau de Cotonou. Henri Venance Araba, Dikpo Télesphore Toliton et Abdoulaye Afani sont les trois récipiendaires.
Admis pour leur stage d'intégration au barreau du Bénin, les trois récipiendaires ont reçu le quitus de tous les corps judiciaires notamment, la chambre des huissiers de justice, l'ordre des notaires, l'ordre des avocats et le ministère public représenté par le procureur.
La cérémonie d'admission au barreau des avocats a été dirigée par le président de la Cour d'appel de Cotonou.
Il a été rappelé aux récipiendaires les règles qui régissent la profession de l'avocat et les difficultés inhérentes à la profession.
Avant leur prestation de serment, l'ordre des avocats a notifié au procureur de la République l'admission de trois avocats.
Le 4 octobre 2018, le conseil de l'ordre avait prononcé l'admission des avocats dont notification a été fait au procureur par le secrétaire de l'ordre, Maximin Cakpo Assogba.
Une fois l'admission notifiée au procureur de la République, aucun recours n'a été relevé contre ces avocats.
Le président de la Cour d'appel de Cotonou, Hubert Arsène Davo, ayant présidé la cérémonie a donné au nom du procureur de la République le quitus d'exercice de la fonction d'avocat à Henri Venance Araba, Dikpo Télesphore Toliton et Abdoulaye Afani en les renvoyant à leurs diffèrents lieux de stage. Pour le représentant de la Chambre nationale des huissiers de justice, « la cérémonie de ce jour loin d'être un acte simple est de haute qualité, une moment mémorable ».
« Nous avons le devoir de leur rappeler les règles de l'avocat. En dehors de ses ambitions, il y a des difficultés qui ne doivent éloigner l'avocat de son serment », a-t-il rappelé.
Selon lui, « l'avocat doit exercer sa fonction en toute impartialité et en toute conscience ».
Et la trempe des trois récipiendaires le rassure davantage. « Je suis convaincu que vous serez à la hauteur de la tâche au regard de votre qualité morale », souligne-t-il.
Me Djossouvi Michel olympique, représentant de la Chambre nationale des notaires, affirme que « lorsque cette auguste Cour vous aurait autorisée, elle aurait permis de réaliser vos rêves chers ». Il confie aussi que « C'est un grand jour de votre vie professionnelle ».
En son nom, il déclare : « Les notaires du Bénin adressent leurs félicitations aux heureux du jour. Nous notaires seront toujours à vos côtés. Ensemble nous ferons notre mieux et arrivés à surmonter les difficultés de notre temps ».
Le Bâtonnier de l'ordre des avocats, Me Détchénou dresse quant à lui une longue liste des maux qui minent la profession. Pour lui, les récipiendaires sont venus au moment où la justice est qualifiée de tous les noms. « Il y a comme une confiscation de pensée, en vient à anéantir toute réflexion », déclare-t-il. Il a dénoncé ce qui se passe dans la justice béninoise, les difficultés des avocats à plaider librement, la liberté de pensée.
Le bâtonnier rappelle qu'il faut se conformer aux règles, aux lois à l'exigence de l'ordre. C'est un organe qui régule le secteur. Pour le Ministère public, il s'agit d'une tradition. Il dira que la cérémonie à un statut légal. Ainsi, toute personne titulaire d'un master en droit ou d'un diplôme reconnu peut être admis à l'ordre. Mais il faut être de bonne moralité, avant de s'engager solennellement devant le procureur en acceptant d'exercer le métier dans la dignité.
Giscard AMOUSSOU
Les Ecureuils du Bénin affronteront les Scorpions de la Gambie samedi prochain, à Banjul dans le cadre de la 5ème journée des éliminatoires de la Can Cameroun 2019. La sélection béninoise en préparartion au stade de l'amitié Mathieu Kérékou depuis lundi s'envole pour Banjul ce jeudi soir. Michel Dussuyer et ses protégés partent de Cotonou en toute confiance. Mais le technicien français de la sélection béninoise reste très méfiant « Au regard de toutes les qualités que le groupe a montré jusqu'à ce jour, il faut les conserver et ne surtout pas tomber dans l'euphorie de la victoire contre l'Algérie, mais rester optimiste. Nous avons un match difficile qui nous attend à Banjul... », a-t-il fait savoir.
C'est une équipe quasi complète à l'exception de l'arrière gauche Emmanuel Imorou blessé qui s'envole pour la capitale gambienne.
Cette rencontre est très importante pour la sélection béninoise qui souhaiterait prendre très tôt son destin en main pour la course à la phase finale de la Can 2019.
Au match aller le 11 juin 2017 à Cotonou, les Ecureuils s'étaient imposés par le score de 1 but à 0.
Classés deuxième dans le groupe D des éliminatoires de la Can 2019, derrière l'Algérie, les Ecureuils ont encore toutes les chances de qualification. Un bon résultat à Banjul est indispensable avant la dernière journée où les Ecureuils reçoivent à Cotonou, les Eperviers du Togo.
Marcel HOUETO
L'adhésion de l'Alliance Eclaireur au ‘'Bloc progressiste'' ne fait pas l'unanimité au sein du parti.
Le chargé de communication et porte-parole de l'Alliance, Salomon Chabi, par une correspondance en date du 12 novembre 2018, désavoue le choix fait par le député Edmond Agoua, le 03 novembre, lors d'un congrès.
En tant que président du Nad (Nouvelle alliance pour le développement), plus gros pourvoyeur d'électorat et premier parti de par le nombre de ses élus locaux et communaux au sein de l' Alliance Eclaireur, il s'étonne de cette initiative solitaire dont le caractère dissimule mal le souci d'une maladroite manœuvre politique hautement risquée.
Pour Salomon Chabi, aucune rencontre entre les membres d'aucune instance de l' Alliance Éclaireur n'a jamais été convoquée pour en connaître des orientations politiques depuis l'avènement du régime en place. Un tel manquement ôte à l'initiative de Edmond Agoua, toute crédibilité, et au meeting de Ouessè, tout caractère sérieux, déplore M. Chabi.
L'acte ainsi posé correspond selon le président du Nad, à la démission du député à la tête de l'alliance dont les instances prendront acte lors d'une prochaine réunion.
F. A. A.
Prévu pour ce jeudi 15 novembre 2018, le procès devant la Criet (Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme) de Laurent Métongnon et ses co-accusés dans l'affaire Cnss-Bibe n'a pu se tenir. Le dossier a été renvoyé au jeudi 20 décembre 2018.
Selon les informations, la rentrée judiciaire qui débute ce jour, serait la cause du report de l'audience devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) de Laurent Métongnon et ses co-accusés dans l'affaire Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) -Bibe.
Ayant reçu un courrier du barreau de l'Ordre des avocats du Bénin mentionnant sa rentrée judiciaire, le Président de la Criet, Cyriaque Dossa, après accord des avocats a reporté l'audience au jeudi 20 décembre 2018.
L'ancien président du Conseil d'administration de la Caisse nationale de sécurité sociale, Laurent Mètongnon est inculpé pour une affaire de corruption dans le placement de fonds de la Cnss à la Banque internationale du Bénin (Bibe).
Le syndicaliste, Laurent Métongnon et ses co-accusés devront poursuivent leur séjour en prison à Missérété.
Ces derniers ont été déjà condamnés à 5 ans d'emprisonnement ferme et d'une amende d'un million de FCFA par le tribunal de première instance de première classe de Cotonou.
Akpédjé AYOSSO
Patrick Jean-Baptiste Aho, nouveau Chef d'Etat-major général des Forces armées béninoises, est né le 29 août 1960, à Brazzaville au Congo. Il est marié et père de quatre enfants. Après ses études militaires professionnelles au Prytanée militaire N'tchoreeau au Sénégal, il intègre l'armée béninoise le 1er juillet 1982. Il gravit les échelons et obtint successivement les grades de Sergent, Enseigne de Vaisseau de 2eme classe, Enseigne de Vaisseau de 1ère classe, Lieutenant de Vaisseau, Capitaine de Corvette, Capitaine de Frégate, Capitaine de Vaisseau et Contre-amiral. Titulaire également d'une Licence et d'une Maîtrise en Sociologie, Patrick Jean-Baptiste Aho a occupé plusieurs fonctions.
Il fut observateur militaire en Côte d'Ivoire (Onuci), chef service Europe Amérique (C/Sea/Dcm/Mdn), Attaché de défense de la mission permanente de la République du Bénin auprès des Nations-Unies et précédemment Conseiller technique aux affaires maritimes. L'actuel Chef d'Etat-major général a été nommé Contre-Amiral le 30 décembre 2014 par l'ancien président Boni Yayi.
Au titre des distinctions, Jean-Baptiste Aho est médaillé des Nations Unies (Monusco) et (Onuci).
Ayant gagné la confiance du chef de l'Etat, Patrice Talon, il a été nommé en conseil des ministres, ce mercredi 14 novembre 2018, chef d'Etat-major général des Forces armées béninoises en remplacement du général Laurent Amoussou.
F. A. A.
Le « Bénin révélé » de Patrice Talon, est un Bénin qui se donne pour ambition de « talonner » les meilleurs ; de tutoyer les cimes…Un Bénin qui véritablement enfin, voudrait s'étonner et étonner le monde. Et la machine tourne à plein régime. La concrétisation intelligente et rigoureuse du PAG, en est la preuve. En deux ans de « Rupture » à la tête de l'Etat, une évidence s'impose, même aux yeux des plus farouches opposants : le Bénin n'est plus le même. En effet, du Bénin des prières, des marches de soutiens et meetings de remerciements, on est passé à un pays serein et concentré sur l'essentiel. Le Bénin des scandales à profusion, des lancements de chantiers imaginaires, du culte de la personnalité, et de la culture du coton à la télévision, a vécu. Il est devenu un pays de rigueur et de vigueur. Qui étudie, recherche, planifie, avant de s'engager. Bref, le pays a retrouvé ses lettres de noblesse ; sa fierté et sa dignité…Bien entendu, l'œuvre humaine restera toujours perfectible…Mais en attendant, soulignons le titanesque effort de reformes ; des plus difficiles au plus impopulaires ; des reformes qui n'épargnent aucun secteur, et ne laissent aucun béninois indifférent. La police est devenue, plus que jamais « Républicaine » ; une peur-panique règne désormais, dans les rangs des corrompus et autres criminels économiques, à la seule évocation du mot ‘'CRIET'' ;les universités privés où se « négociaient » les diplômes à la tête du client, ont été désormais priées de ranger leurs étalages ;la reforme du système partisan est déjà presque une réalité…Et que dire alors dans cette « révolution tranquille », du programme d'investissements publics du gouvernement, pour l'an 3 de la Rupture ?On annonce 197 projets pour un montant de 425,11 milliards de nos francs ! Et les secteurs-clés identifiés sont ceux de l'Eau, de l'Electricité, des Infrastructures, de l'Environnement, de l'Education et de la Santé… Patrice Talon s'attèle méthodiquement et rigoureusement, à tenir son engagement, vis-à-vis de ses compatriotes. On peut comprendre la « rage », de ceux qui ont perdu des positions et des avantages, et qui ne voient partout que « ruse, rage » ! Oubliant qu'il faudrait bien un jour, qu'ils sortent des sentiers battus de la critique facile, pour proposer une alternatives aux Béninois, au cas où ils rêveraient encore un jour, de tutoyer les sommets…Le Chef de l'Etat quant à lui, garde farouchement le cap. La corruption, la gabegie, le pillage, le viol et les abus de positions sont à écraser, à coup de…Talons. Ceci pour un Bénin, à « révéler », même aux… pseudos exilés politiques !
Tafê
Le ministre des enseignements Maternel et Primaire, Salimane Karimou, dans une correspondance en date de mardi 13 novembre 2018, interdit la vacation dans des collèges aux instituteurs.
« Il m'est revenu de façon persistante que des instituteurs sous vos ordres respectifs, enclins à la cupidité, abandonnent leur classe et leurs écoliers pendant les jours et heures ouvrables pour s'adonner irrésistiblement à la vacation dans des collèges d'enseignement aussi bien publics que privés », a soulevé le ministre des enseignements Maternel et Primaire.
Pour Salimane Karimou, ces instituteurs foulent ainsi au pied le droit à l'instruction et à l'éducation de qualité à cette frange de la communauté scolaire.
« Les auteurs de telles indélicatesses agissant aux antipodes des exigences du métier, se placent résolument dans une posture inconfortable qu'ils perdent encore de vue. (...) de telles attitudes sont donc fortement répréhensibles au regard des dispositions de textes régissant l'administration scolaire », a-t-il précisé.
Le ministre ordonne instamment à chaque directeur départemental, chef de région pédagogique et conseiller pédagogique à prendre ses responsabilités aux fins de décourager à jamais ces pratiques vénales et sans scrupule.
Akpédjé AYOSSO
Le ministre du travail et de la fonction publique, Adidjatou Mathys a ouvert, ce mercredi 14 novembre 2018, à Cotonou, une réunion des experts des Etats membres de l'Observatoire des fonctions publiques africaines (Ofpa). « Les fonctions publiques africaines en marche vers la modernisation », c'est le thème autour duquel les experts échangeront jusqu'au 16 novembre prochain.
Les travaux de ces assises s'inscrivent dans le cadre de l'organisation de la 11e session de la Conférence des ministres en charge de la fonction publique de l'institution.
Selon Adidjatou Mathys, cette réunion se tient dans un contexte particulier, marqué par quatre années d'apathie de l'organisation. Une situation qui risquait, si rien n'est fait, d'avoir définitivement raison de l'initiative de Cotonou, qui a porté l'Ofpa sur les fonts baptismaux en novembre 2011, a-t-elle rappelé.
En dehors des documents de travail de l'année 2018 et ceux relatifs aux prévisions de l'année 2019, il sera élaboré durant les travaux, à titre de régulation, des rapports d'activités et financiers du secrétariat exécutif de 2014 à 2017.
De même, des projets de programmes de travail et de budget au titre des années 2018 et 2019 ainsi que les propositions de relecture de certains passages des référentiels officiels de l'Ofpa seront élaborés. A cet effet, Adidjatou Mathys a rappelé aux experts que la pertinence des analyses et la qualité des conclusions et suggestions issues de leurs travaux constitueront des atouts appréciables pour la qualité des décisions qui seront prises par la Conférence des ministres prévue les 17 et 18 novembre prochain.
F. A. A.
Me Bastien Salami et Dine Bouraïma, président du Consortium Touristes par millions étaient au cabinet du président de la Cour constitutionnelle, mercredi 14 novembre 2018. Les deux délégations sont allées s'entretenir avec le Joseph Djogbénou sur différents sujets d'intérêt national.
Partager avec le président de la Cour constitutionnelle leur joie pour son élection à la tête de l'institution et discuter sur quelques sujets d'intérêt national, c'est le but de la rencontre entre Me Bastien Salami était accompagné du premier adjoint au maire de Saketé, de l'iman central, des dignitaires et des cadres de cette ville.
A la sortie de l'audience Me Salami a confié à la presse que ce déplacement a été juste une visite de courtoisie au président. Il a précisé qu'ils allés féliciter le président de la Cour pour son élection à la tête de l'institution. Ils en ont profité pour encourager toute l'équipe que dirige Me Djogbénou pour son effort à préserver les acquis démocratiques.
Quant à la délégation du Consortium Touristes par millions, conduite par Dine Bouraïma, elle est allée informer le président de la Cour sur les difficultés rencontrées dans le secteur touristique par les acteurs. Les membres de la délégation ont fait part de leur préoccupation sur la pérennisation des réformes engagées par le gouvernement notamment celle relative à l'exemption de visa pour les africains dans le but de la facilitation de leur entrée au Bénin.
Les échanges entre le président de la Cour constitutionnelle, et ses hôtes ont été enrichissants.
G.A.
L'amphithéâtre Idriss Deby de l'Université d'Abomey-Calavi a servi de cadre mercredi au lancement des activités de l'année académique 2018-2019 de ce haut lieu de savoir. Le recteur Maxime da Cruz et son équipe s'engagent aux côtés de tout le corps universitaire pour plus de défis dans le dialogue social et plus de célérité.
La rentrée académique à l'Université d'Abomey-Calavi démarre officiellement ce mercredi. La cérémonie officielle de lancement s'est déroulée en présence de plusieurs autorités rectorale et ministérielles. Sous le sceau du dialogue, Maxime Da Cruz entend insuffler une nouvelle dynamique à cette année qui s'annonce intéressante au regard des réformes en cours.
« Je souhaite que l'année académique 2018-2019 se déroule dans un climat apaisé, dans un climat de consensus recherché à tous les niveaux pour que les étudiants puissent terminer leurs cycles de formation avec les résultats espérés, signe de la réussite de notre mission », a souligné le directeur de cabinet du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Bienvenu Koudjo se réjouit de cet engagement pris par l'équipe dirigé par Maxime da Cruz.
Quant au représentant du personnel administratif, technique et de service de l'Uac, Gérard Agossa, il se dit heureux de bonne foi de l'équipe rectorale dans la conduite des affaires de l'Uac.
Tout en invitant ses collègues à un travail professionnel dans une collaboration sincère, il rappelle que le vœu le plus cher du personnel est le paiement des primes de rentrée au personnel conventionné, la relecture de la convention collective, l'assainissement du cadre de travail et l'accès à l'eau potable.
Ariane Djossou, représentant du personnel enseignant de l'Uac, n'a pas manqué de dire son satisfécit à l'équipe rectorale. Tout en saluant Maxime da Cruz et son équipe pour leur sens d'ouverture, elle indique que ce travail noble ne saurait être rémunéré à juste valeur.
Confiant que le travail le plus dur est d'être en sainteté avec les partenaires sociaux, le recteur de l'Université d'Abomey-Calavi, Maxime da Cruz confie que « Nous nous engageons à inscrire notre démarche dans la consultation permanente des partenaires sociaux. Mon équipe et moi sommes conscients de l'écoute de tous pour une année académique apaisée ».
Le recteur de l'Uac entend jouer sa participation pour l'amélioration du cadre et des conditions de travail des universitaires.
Dr Obaré Bagodo a développé le thème « Préhistoire de l'humanité : histoire antérieure, histoire révolue ? Sens portée actuelle de 3,3 millions d'années d'héritages techniques et culturels.
La cérémonie solennelle de la rentrée académique 2018-2019 à l'Uac s'est tenue en présence des directeurs d'établissements et doyens de facultés, de professeurs titulaires, de maîtres de conférences, de maîtres assistants et d'étudiants.
G.A
Dans le cadre de l'étude du budget de l'Etat, gestion 2019, les membres du gouvernement seront reçus dès ce jeudi 15 novembre 2018 par la commission budgétaire de l'Assemblée nationale. Il s'agit d'un exercice annuel de présentation de budget qui concerne tous les ministres sectoriels du gouvernement ainsi que les présidents des institutions de la République.
Pour le compte de cette journée du 15 novembre, les ministres Serge Ahissou du commerce et de l'industrie, Abdoulaye Bio Tchané du plan et du développement, Adidjatou Mathys du travail et de la fonction publique et Aurélie Adam Soulé Zoumarou de l'économie numérique et de la communication, sont annoncés. Chacun d'entre eux ira défendre le budget de son département et donner des précisions sur le contenu, les grandes actions et les ambitions pour la prochaine année. L'opération se poursuit jusqu'au 27 novembre prochain.
Suivront les travaux de discussions budgétaires programmés pour les 6 et 7 décembre 2018. Au cours de ces séances, les députés vont discuter de façon approfondie, du projet de loi de finances, gestion 2019 et faire des amendements pour tenir compte des différentes recommandations formulées par les centrales et confédérations syndicales ; les organisations de la Société civile, les acteurs du secteur privé et l'Association nationale des communes du Bénin (Ancb), déjà reçus en audiences publiques lors de l'étude du projet de budget général de l'État.
Ces différents travaux seront sanctionnés par l'adoption des rapports spéciaux et du rapport général de la commission prévus pour le 17 décembre prochain.
Le rapport général sera soumis au vote des députés en séance plénière avant le 31 décembre 2018.
F. A. A.