Le ministre du travail et de la fonction publique, Adidjatou Mathys, a procédé au lancement des travaux de l'assemblée générale extraordinaire du Réseau africain des institutions et fonds de formation professionnelle (Rafpro) à Sun Beach Hôtel de Cotonou, ce mardi 26 novembre 2018.
Fier d'avoir retrouvé le Bénin, le président du Rafpro, Abdou Djerma Lawan, a témoigné sa gratitude aux autorités béninoises pour avoir facilité la tenue des assises. Cette assemblée générale extraordinaire, la 4ème du genre depuis sa création, a pour objectif, de passer en revue les points inscrits à l'ordre du jour et des questions diverses. Il sera également question au cours des travaux, de la signature de l'accord de siège. Abdou Djerma Lawan dit compter sur la disponibilité et la perspicacité des participants à travailler dans une parfaite ambiance et dans le consensus.
Le président du Comité d'organisation du Fodefca, Régis Facia, après avoir souhaité la bienvenue aux participants dit être heureux de la présence du ministre qui, selon lui, est un gage de crédibilité et de confiance par rapport aux membres du Rafpro de façon à ce qu'ils puissent faire de leurs différents fonds, un véritable vivier de formation pour la jeunesse.
Le ministre du travail et de la fonction publique a remercié les membres des différentes délégations du Rafpro pour l'organisation de la 4ème assemblée générale extraordinaire à Cotonou.
Le gouvernement du président Patrice Talon, souligne Adidjatou Mathys, a inscrit dans son programme d'actions, la transformation structurelle de l'économie à travers la valorisation du capital humain et l'intégration sous régionale pour promouvoir l'industrie et les services.
« Ce gouvernement ne peut que se réjouir de votre vision et surtout de votre volonté commune d'aller de l'avant », a-t-elle précisé. En seulement 12 années d'existence, vous avez fait des pas de géant, en consolidant votre base institutionnelle et en inscrivant votre marche dans la durée, a félicité Adidjatou Mathys. Enumérant quelques actes posés par le Réseau, le ministre a formulé le vœu de voir le Rafpro impacter davantage les dispositifs de formation continue dans tous les pays membres.
F. A. A.
« Les soins à l'enfant africain dans la perspective des Objectifs du développement durable (Odd) », c'est le thème d'une rencontre scientifique qui regroupe depuis, ce mardi 27 novembre 2018, à Abomey-Calavi, les pédiatres des pays de l'Afrique francophone.
Pendant 4 jours, ces pédiatres de la sous-région vont réfléchir à comment trouver des stratégies communes pour une meilleure protection sanitaire des enfants en vue de la réduction considérable du taux de décès des nouveaux nés et des enfants âgés de moins de 5 ans sur le continent.
Les travaux de ces assises s'inscrivent dans le cadre du 8ème congrès de l'Association des pédiatres de l'Afrique noire francophone (Apanf) et le 4ème de la Société béninoise de pédiatre (Sobeped).
Selon Dr Adélou Kakpossi, président du comité d'organisation, ce congrès conjoint des deux structures se justifie par le nombre élevé de décès d'enfants de moins de 5 ans. Des décès qui, selon lui, sont dans une large mesure évitables, donc inacceptables et posent le problème de la disponibilité des soins de qualité en Afrique.
Le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin dans son intervention, a rassuré que les causes directs de ces décès étant connues, ils pourront être évitables.
F. A. A.
Le Conseil des Ministres s'est réuni en sa seance habdomadaire ce mercredi 28 Novembre 2018 sous la présidence de Patrice Talon Chef de l'Etat, chef du gouvernement. Votre journal publie ici le compte rendu des travaux.
Compte rendu du conseil des MinistresLe Conseil des Ministres s'est réuni ce mercredi 28 novembre 2018, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement.
Les décisions ci-après ont été prises :
I- Mesures normatives.
Dissolution de l'Office de gestion du Programme alimentaire mondial et
désignation du liquidateur.
La revue de l'organisation et du fonctionnement dudit Office, créé en 2014, a révélé de graves dysfonctionnements et des contre-performances significatives. En effet, le cadre institutionnel de supervision de ses activités est apparu inefficace alors même que d'importantes ressources financières y sont consacrées.
C'est pour y remédier que le Gouvernement a mis en place depuis juillet 2017, un nouveau dispositif qui consiste en une délégation au bureau du PAM du Bénin, de la gestion des cantines dont le financement est assuré par le budget national. Le contrôle des opérations relève désormais de la compétence de la Cellule présidentielle de suivi du fonctionnement des établissements scolaires et universitaires.
L'office étant ainsi dépourvu de ses principales attributions, il s'avère nécessaire de procéder à sa dissolution et de nommer un liquidateur à cette fin.
Une Unité chargée du suivi et du contrôle des projets financés par le PAM et d'autres partenaires sera créée au sein du ministère du Plan et du Développement.
Le Conseil a, par ailleurs, adopté d'autres décrets portant :
- approbation des statuts de la Bibliothèque nationale ;
- nomination des membres de la Commission béninoise des Droits de l'Homme.
La phase pilote du projet ARCH prend en compte trois zones sanitaires géographiquement réparties, à savoir :
1- Abomey-Calavi, Sô-Ava ;
2- Dassa-Zoumè, Glazoué ; et
3- Djougou, Ouaké, Copargo.
Elle consiste en un paquet de prestations que sont : la mise aux normes des
équipements des formations sanitaires, le remboursement des prestations et l'extension du système d'information. Ce dernier volet comporte notamment le développement de solutions complémentaires, l'acquisition et le déploiement de matériels ainsi que l'accompagnement de sa mise en œuvre.
Le Conseil a approuvé ledit plan d'action et les Ministres concernés sont
instruits de prendre toutes les dispositions subséquentes.
Le bâtiment ayant précédemment abrité le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique et le ministère de la Défense nationale a été construit dans les années 60, pour servir de logement. Sa transformation en bâtiment administratif a entraîné des modifications successives de la structure initiale allant de la suppression de murs intérieurs à la création de salles d'eau.
Les différents aménagements ainsi effectués au fil des années ont affaibli la structure de l'ouvrage déjà vétuste au point où, à ce jour, il menace ruine et a dû être évacué pour préserver la sécurité du personnel.
En raison du coût important que génèrerait la réhabilitation de cet immeuble qui ne répond pas aux normes d'un bâtiment administratif (faible hauteur sous plafond, dégradation de l'étanchéité de tous les planchers intermédiaires, etc.) il urge de le démolir.
Par ailleurs, l'Ordre des Avocats du Bénin a entamé depuis une vingtaine d'années, la construction d'un immeuble dans l'enceinte du Tribunal de Cotonou dénommé « Maison de l'Avocat ».
Au regard de la position et de l'état du bâtiment principal, tenant compte des aménagements imminents projetés sur l'axe Champs de Foire/Place de la Réconciliation, ainsi que de la nécessité d'intégrer une partie du site abritant ce projet au site de la Cité ministérielle, il est envisagé de procéder également à sa démolition en relation avec l'Ordre des Avocats qui y a marqué son accord.
En approuvant cette communication conjointe des Ministres chargés du Cadre de Vie et des Infrastructures, le Conseilles a instruits de mener les diligences nécessaires, en liaison avec les autres Ministres concernés, en vue du dédommagement de l'ordre des Avocats et de la réalisation des équipements prévus.
II-3. Octroi de la garantie de l'Etat à la Société béninoise d'Energie électrique (SBEE) dans le cadre d'un concours bancaire.La SBEE est confrontée, depuis plusieurs années, à des difficultés structurelles avec des conséquences néfastes sur sa trésorerie. De ce fait, la société ne parvient pas à honorer ses engagements financiers vis-à-vis de ses partenaires que sont la Communauté électrique du Bénin (CEB) et autres fournisseurs.
Dans la recherche d'une solution durable à cette situation qui affecte ses performances, la société a sollicité du Gouvernement, l'autorisation de réaliser un concours bancaire de 27 milliards de FCFA auprès de banques de la place.
Cette somme servira :
- à l'apurement total des dettes de la SBEE vis-à-vis de la CEB, pour un
montant de 16 milliards de FCFA ;
- au paiement intégral des dettes de la SBEE vis-à-vis de ses autres
fournisseurs, pour un montant de 11 milliards de FCFA.
Pour le remboursement à bonne date de ces dettes, la SBEE ouvrira un compte séquestre alimenté mensuellement à concurrence de 500 millions de FCFA. Sa capacité à supporter le poids de l'endettement ne sera donc pas affectée par le concours bancaire sollicité.
C'est pourquoi le Conseil a marqué son accord pour l'octroi de la garantie de l'Etat. Ce faisant, notre pays se met totalement à jour à l'égard de la CEB, conformément aux conclusions de la séance de travail tenue à Lomé, le 27 novembre 2018, où les Chefs d'Etat du Bénin et du Togo invitaient nos deux pays à mettre en place leurs garanties respectives au plus tard le 31 décembre 2018.
II-4. Fixation des pnx des produits pétroliers pour le mois de décembre 2018.En application du mécanisme d'ajustement mensuel, les prix se présentent comme suit au titre du mois de décembre 2018 :
Essence : 530 F/l ;
Pétrole : 590 F/l ;
Gasoil : 600 F/l ;
Mélange : 610 F/l ;
Gaz domestique : 535 F/kg.
Le Conseil a autorisé :
l'organisation, à Cotonou, du 29 au 30 novembre 2018, du séminaire de formation des hauts fonctionnaires de l'Etat sur le thème « Conception et mise en oeuvre des politiques basées sur des données probantes » ;
l'organisation, à Cotonou, du 29 au 30 novembre 2018, de la 8ème rencontre des chefs des services de sécurité et de renseignement et de la 4ème réunion des Ministres en charge de la sécurité des pays membres de l'initiative d'Accra ;
la participation du Bénin à la 34ème session du Comité permanent pour la coopération économique et commerciale de l'Organisation islamique (COMCEC/OCI), à Istanbul, en Turquie, du 26 au 29 novembre 2018 ;
la participation du Bénin à la 24ème Conférence des parties à la convention-cadre des ations Unies sur les changements climatiques (COP 24), à la 14ème conférence des parties au protocole de Kyoto et à la 3ème partie de la 1ère conférence des parties agissant comme réunion des parties à l'Accord de Paris, à Katowice en Pologne, du 03 au 14 décembre 2018 ;
la participation du Bénin au Forum mondial sur l'éducation à Londres, du 21 au 23 janvier 2019.
Sur proposition du Ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi, les nominations suivantes ont été prononcées :
Directeur de Cabinet : Monsieur Edouard SEHLI
Directeur adjoint de Cabinet : Monsieur Yaovi Bruno ANAGONOU
Secrétaire général du ministère : Monsieur Cocou César AKLOSSOU
Secrétaire général adjoint du ministère : Monsieur Sotima Michel YOTTO
Conseiller technique juridique : Madame Olga Nelly AGBO
Directeur de l'Informatique et du Préarchivage : Monsieur Mahouéna Bentsi JOHNSON
Directrice générale de la Promotion de l'Entreprenariat et de l'Emploi : Madame Nonvilé Elodie FAIZOUN.
Fait à Cotonou, le 28 novembre 2018.
Le Secretaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.-
Certains individus impliqués dans le commerce de faux médicaments sont, depuis ce mardi 27 novembre 2018, dans les mailles de la Police Républicaine. Ceci suite à l'interpellation du nommé Zossou Eric Josée Koumalon, par la patrouille corridor du 2eme arrondissement d'Abomey-Calavi. L'étudiant âgé de 29 ans transportait un sac qui contenait une importante quantité de faux médicaments.
Se trouvant dans une position suspecte avec un gros sac, la patrouille corridor du 2eme arrondissement d'Abomey-Calavi, a interpellé le nommé Zossou Eric Josée Koumalon.
Après avoir procédé à une fouille, les éléments de la Police découvrent dans son sac une énorme quantité de médicaments d'origine douteuse tels que Paracétamol 500 mg, Wormzap 400 mg, calcium, vitamine C et Efferalgan sirop.
Interrogé sur la provenance des médicaments, Josée Koumalon a déclaré l'avoir reçu au domicile du sieur Rachad Chitou, ex gardien de buts des Ecureuils du Bénin, sis à Hounsa Assiogbossa.
Il a également confié que c'est la nommée Kaoussarath Mousatafa, épouse du sieur Rachad Chitou, qui lui livre ces médicaments. Ces derniers doivent être remis à dame Félicité Soké, épouse feu Emile Koumalon à Aïtchédji, arrondissement et commune d'Abomey-Calavi.
Une équipe dirigée par le Lieutenant Sosthène Doha, s'est rendue immédiatement au domicile du sieur Rachad Chitou. La perquisition effectuée en présence de ce dernier a permis de saisir une grande quantité de médicaments. Il a été conduit au commissariat ainsi que son fils Fadil Chitou, âgé de 20 ans qui avait remis le premier colis à Josée Koumalon.
Dame Kaoussarath Mousatafan ne s'est pas présentée au commissariat et est restée injoignable. Une enquête est ouverte dans le but de situer la responsabilité de chacun dans cette affaire de ‘'faux médicaments''.
Akpédjé AYOSSO
La commune de Parakou accueille depuis, ce mardi 27 novembre 2018, la 6ème revue annuelle des activités de lutte contre les maladies tropicales négligées. Organisée par le ministère de la santé à travers le programme national de lutte contre les maladies transmissibles, cette revue qui rassemble les différents acteurs de la lutte contre les maladies tropicales négligées au Bénin vise à faire le bilan des actions menées en 2018 en matière de lutte contre les maladies tropicales négligées et faire des perspectives pour une lutte plus efficace pour l'élimination desdites maladies.
Pendant les 72 heures que durera la revue annuelle, les différents acteurs de la chaîne vont se pencher sur les progrès, difficultés de la lutte et définir des approches de solutions pour l'amélioration de la couverture dans les différentes communes. Au terme de ces assises, ils vont mettre l'accent sur le maintien des bonnes pratiques ou stratégies ayant permis d'avoir de bonnes couvertures épidémiologiques dans le traitement de masse.
L'année 2018 n'a pas été dépourvue d'actions. Les acteurs ont orienté les actions vers les traitements de masse en milieu communautaire contre les pathologies comme les Géo helminthiases ou parasitoses intestinales, les bilharzioses dans 10 communes.
Le représentant du coordonnateur du programme national de lutte contre les maladies tropicales négligées, Nékoua M'po, tout en reconnaissant l'engagement des acteurs de la lutte pour leur engagement se dit confiante en la réussite de la 6e revue annuelle de la lutte contre les maladies tropicales négligées.
Le représentant résident de RTI Bénin, Daré Aboudou, partenaire du PNLMT, a indiqué que le nouveau format de la revue permet de traiter les problèmes spécifiques des départements. Il a émis le vœu que le Bénin soit présent au rendez-vous bilan pour l'élimination de certaines endémies et le contrôle des autres.
Le directeur départemental de la santé n'a pas manqué de dire sa joie pour l'engagement des différents acteurs du programme pour l'élimination des maladies tropicales négligées. M. Karimou Imorou Yacoubou a fait remarquer que c'est du devoir des acteurs de la santé de travailler à assurer la santé des populations. Le représentant le ministre de la santé appelle les différents acteurs à redoubler d'ardeur dans leurs actions. Selon lui, la revue annuelle est une activité capitale qui permet de faire le point, la critique et l'autocritique des actions pour une meilleure planification des activités futures. Il souhaite plus de dynamisme pour l'atteinte des objectifs du programme.
Le programme national de lutte contre les maladies transmissibles vise l'élimination des maladies telles que la Filariose Lymphatique ou éléphantiasis, les Géo-Helminthiases ou parasitoses intestinales, les schistosomiases ou bilharzioses et le Trachome.
G.A.
Selon les résultats d'un audit commandité par le directeur général du port autonome de Cotonou (Pac), Joris Albert Thys et transmis à Johannes Dagnon, représentant le chef de l'Etat en juillet dernier, de nombreux manquements ont été enregistrés dans la gestion du Port autonome de Cotonou (PAC). Au nombre de ceux-ci, la présence dans les effectifs de tous anciens directeurs généraux émargeant encore au budget du port. Le même rapport révèle l'existence de primes fantaisistes, le non-respect des normes simples de gestion ainsi que l'existence de faux employés percevant un salaire. Des dysfonctionnements qui compromettent dangereusement la viabilité et la performance du port.
La mise en oeuvre de ces réformes est sous l'impulsion des experts belges du Port of Antwerp International (Pai), attributaire d'un contrat d'audit et de gestion du PAC depuis janvier. Il est prévu le licenciement de plus de trois quart des effectifs du port selon un plan directeur validé mi-novembre par le comité de suivi des réformes piloté par Johannes Dagnon.
Dans le cadre desdites réformes, un budget de 300 milliards de francs CFA (457 millions d'euros) d'investissement sur trois ans a été validé et concerne les travaux de prolongement des quais nord et sud, le dragage du bassin portuaire ainsi que la construction d'un second quai hydrocarbure.
Cette affaire éclate dans un contexte où le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs du port autonome de Cotonou (Syntrapac) annonce une assemblée générale extraordinaire, ce mercredi 28 novembre 2018, au sujet du licenciement collectif engagé par la direction générale dans le cadre des réformes au PAC.
F. A. A.
La salle de conférence de l'Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEX) a servi de cadre d'anglais s la soirée du mardi 27 novembre 2018, pour la signature du protocole d'accord entre le "Groupement de sociétés chinoises spécialisé dans la production d'équipements pour la pêche au Bénin" et l'APIEX. Avant la signature de ce protocole d'accord, les deux parties ont donné une conférence de presse face aux hommes des médias.
Pour le Directeur Général de APIEX, Monsieur Laurent GANGBES, « les différentes réformes du gouvernement ont vraiment un effet d'accélération des installations d'entreprises », car elles commencent par porter des fruits aujourd'hui. Après le protocole d'accord signé entre l'APIEX et la société française ENGIE FENIX BÉNIN la semaine dernière, « aujourd'hui, nous en avons une nouvelle illustration avec ce protocole que l'APIEX signe avec ce groupement de sociétés chinoises spécialisé dans la production d'équipements pour la pêche qui opère dans le domaine des équipements de pêche avec à la clé, la création de près de 500 emplois directs et 200 emplois environ liés à la sous-traitance », s'est-il exprimé. Ce qui a conduit le Directeur Général de APIEX à dire « qu'il est évident que sans les réformes du Gouvernement aucune de ces entreprises ne seraient venue au Bénin ».
Le porte-parole du groupement de sociétés chinoises, Monsieur Zhong Yi CHENG s'est réjoui de l'accueil qui leur a été réservé au Bénin et aussi à l'APIEX. À l'origine, ils étaient venus en mission de prospection dans certains pays d'Afrique pour l'installation de leurs usines. « Mais, nous avons trouvé que le Bénin est différent en terme de réformes, en terme de loi d'investissement, d'environnement pour les investisseurs. Notre idée initiale a été de voir les conditions d'investissement ici au Bénin et la possibilité de construire une usine de production et d'équipements » a-t-il laissé entendre. Ils se sont réjouis de la signature du protocole d'accord avec APIEX et la construction de l'usine de production et d'équipements pour la pêche va démarrer dans les semaines à venir.
Il faut noter que ce groupement de sociétés chinoises est composé de 11 entreprises chinoises opérant dans le même secteur qui ont décidé de se mettre ensemble et investir plus de 20 millions de dollars US pour construire une usine et implanter une unité de commercialisation. Tout ceci a été rendu possible grâce aux conditions avantageuses que le Gouvernement a mis en place pour attirer ces entreprises.
« C'est une opportunité pour les jeunes que j'invite à se porter candidat lorsque le groupe engagera son processus de recrutement » a dit le Directeur Général de APIEX, Monsieur Laurent GANGBES pour finir.
Direction de la Communication / Présidence de la République du Bénin
La Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) organise, du 26 novembre au 1er décembre 2018, l'édition 2018 de la Semaine de l'Inclusion Financière dans l'UEMOA sur le thème "Inclusion financière : levier du développement économique et social".
Placées sous le haut patronage de M. Romuald Wadagni, Président du Conseil des Ministres Statutaire de l'UEMOA, les manifestations offrent l'occasion aux acteurs du secteur financier de discuter des problématiques importantes du moment, des préoccupations spécifiques et des défis pour chaque pays de l'Union en matière d'inclusion financière.
Dans l'UEMOA, l'inclusion financière est définie comme « l'accès permanent des populations à une gamme diversifiée de produits et services financiers adaptés, à coûts abordables et utilisés de manière effective, efficace et efficiente ». Pour Romuald Wadagni, l'inclusion financière doit être considérée comme un accélérateur de croissance, une opportunité pour l'Afrique de rattraper son retard technologique et de montrer au monde ce qu'elle peut apporter en termes d'innovation. A cet effet, le Ministre Wadagni plaide pour la réalisation des investissements publics nécessaires notamment, en matière d'infrastructures et de technologies et la mise en place des incitations y compris fiscales pour que le secteur privé, dans une saine émulation, offre des services adaptés et financièrement accessibles aux populations. A cet effet, il paraît nécessaire pour les Etats d'accélérer les travaux d'élaboration des stratégies nationales d'inclusion financière alignées avec la stratégie régionale de l'UEMOA et ancrées aux plans nationaux de développement.
Paul Tonon
Le programme dénommé English Access Miscroscholarship program - Benin a été lancé, ce mardi 27 novembre 2018, à Cotonou, par la chargée d'Affaires de l'Ambassade des Etats-Unis près le Bénin, Laura Hrubry.
Il s'agit d'un programme de l'Ambassade des États-Unis en partenariat avec la Fondation islamique Naimatou Akadiri Toukourou (Finat), qui vise à offrir une base solide en anglais aux bénéficiaires. Ils sont 40 élèves de la Fondation islamique Naimatou Akadri Toukourou (Finat) à bénéficier du programme English Access microscholarship program-Benin. Ce programme de l'Ambassade des Etats-Unis qui s'étend sur deux années permettra de rehausser véritablement le niveau d'apprentissage de l'anglais aux bénéficiaires.
Laura Hrubry, souligne que l'objectif visé est de renforcer le leadership des apprenants en leur enseignant les notions de base de la culture américaine et les valeurs du développement démocratique et de l'engagement civique.
Les bénéficiaires auront la possibilité d'approfondir leurs connaissances en anglais et participeront à des séances parascolaires intensives.
« Le lancement de ce programme intègre les efforts du gouvernement des Etats-Unis à appuyer les programmes en faveur de l'éducation », a-t-elle ajouté.
Le Chargé de programme de la Finat, Dine Dissoujamal, dira que « Le programme English access miscrosholarship dont nous assistons au lancement exprime une conviction, un engagement de notre fondation à se battre pour que des enfants puissent être éduqués, apprendre, évoluer dans la vie avec plusieurs langues à leur actif ». Il rassure de la disponibilité et de l'engagement du Finat à toujours mériter la confiance placée en elle par l'Ambassade des Etats-Unis.
Le représentant des parents d'élèves, Mouhamed Wakikou Agiboola, prend l'engagement d'assurer la présence et la ponctualité des enfants.
G.A.
La 11ème rencontre internationale des ministres de la justice pour “Un monde sans peine de mort” a lieu, ce mercredi 28 novembre 2018, à Rome dans la Nuova Aula des groupes parlementaires de la Chambre des députés.
À cette réunion organisée par la Communauté de Sant'Egidio avec le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale, la Confédération helvétique et l'Organisation internationale de la Francophonie, le Bénin est représenté par le Garde des sceaux, ministre de la Justice et de la Législation, Séverin Maxime Quenum.
Avant le démarrage du programme officiel de la rencontre, le ministre béninois chargé de la justice et quatre de ses homologues, auront, ce 28 novembre, une audience particulière avec le Président de l'Assemblée Nationale Italienne.
Le 29 novembre, toute la délégation va effectuer une visite au Sénat. Les ministres auront le privilège de rencontrer la présidente du Sénat. Aussi, un rendez-vous est-il prévu à l'Ambassade près le Saint-Siège, à côté du Vatican.
Le ministre béninois rencontrera également Susanna Cannelli, membre de Sant'Egidio en charge de quelques pays d'Afrique de l'Ouest dont le Bénin.
Les deux personnalités échangeront sur les préoccupations relatives au programme de cette organisation au Bénin.
Akpédjé AYOSSO
Le projet d'appui au développement de la chaîne de valeur-karité a été lancé, ce mardi 27 novembre 2018, à Cotonou.
D'un coup global estimé à plus de 3,5 milliards de francs CFA, ce projet entre dans le cadre de la promotion de l'entrepreneuriat féminin.
Le karité devient aujourd'hui un produit d'attention des politiques au Bénin.
Occupant la troisième place au nombre des produits d'exportation au Bénin, l'importance de ce produit est capital dans la chaîne économique.
« Le projet d'appui au développement de la chaîne de valeur-karité pour la promotion de l'entrepreneuriat féminin au Bénin est un projet qui va impacter plus de 200 000 femmes », a déclaré le directeur général du Commerce. Jean Bernard Favi a affirmé que ledit projet fait partie des projets inscrits au Programme d'actions du gouvernement (Pag) ayant reçu l'appui de plusieurs partenaires en particulier le Cadre intégré renforcé (Cir) de l'Organisation mondiale du commerce (Omc).
Le directeur général du Secrétariat exécutif du Cir, Ratirakar Adhikari, souligne que l'initiative du Cir vient d'un partenariat entre plusieurs organisations et des Pays les moins avancés (Pma). Son rôle dira-t-il est celui de renforcer les capacités des Pma.
L'aventure a commencé en 1997 avec deux étapes dont la première est celle du renforcement des capacités. Porte-parole des donneurs, l'ambassadeur du Royaume des Pays-Bas près le Bénin, Harry Van Dijk, affirme que « Le projet vient apporter une solution à la diversification des exportations ». Selon lui, en apportant leur appui à ce projet, les partenaires techniques et financiers ne regrettent pas leur acte puisqu'il s'agit d'un projet clé visant en grande partie des femmes. Il invite les femmes a doublé d'endurance dans leur combat quotidien.
Le porte-parole des bénéficiaires dira au nom des femmes sa reconnaissance pour le regard porté sur elles. « Nous sommes prêtes pour l'atteinte des résultats du projet », a confié Mèmounatou Zacari Kora.
Un atout important
Depuis quelques années, la chaîne de valeur-karité s'est affirmée comme une opportunité de développement local et national et une source de revenus pour les acteurs. Le projet dans sa phase active, met un accent sur un ensemble d'actions visant à asseoir un développement durable basé sur l'engagement et la responsabilité de chaque acteur de la chaîne dont les femmes en priorité.
Dans son exposé, Bienvenu Kokou met l'accent sur le Cadre intégré renforcé, sur lequel porte le projet. Il s'agit de trois composantes dont la première composante macroéconomique est relative aux activités d'appui à l'amélioration de la performance de la chaîne de valeur-karité pour la rendre plus capable de contribuer de façon durable au développement des exportations du Bénin.
La deuxième composante mesoéconomique englobe les activités relatives au renforcement des capacités opérationnelles des structures techniques d'appui de la filière karité et à la promotion des pratiques de mise en marché des produits de karité et de ses dérivés.
Quant à la troisième composante microéconomique, elle prend en compte les activités d'appui à l'autonomisation des femmes en particulier dans les zones de production.
Ainsi, le projet d'appui au développement de la chaîne de valeur-karité, financé par les partenaires techniques au regard de son importance prend en compte toutes les composantes visant à faciliter un développement durable basé sur l'engagement et la responsabilité de la femme, acteurs indispensable de la chaîne.
G.A.
Les populations des arrondissements de Kokè, Toura et de Soroko dans la commune de Banikoara bénéficieront bientôt de l'eau potable. Le gouvernement du chef de l'Etat Patrice Talon, dans son ambition de doter toutes les contrées du Bénin d'ici à 2021 en eau potable, met à la disposition des populations de ces arrondissements, des adductions d'eau villageoise.
Fières de l'action gouvernementale, les femmes bénéficiaires à travers leur porte-parole, Gnon Sounon Oroudikpè ont exprimé les reconnaissances de la gente féminine au président Talon. « L'eau est venue soulager nos peines puisque avoir de l'eau propre, on en avait souffert, mais grâce au gouvernement Talon, notre rêve est devenu une réalité », a-t-elle déclaré.
Selon le chef de l'arrondissement de Toura, Bagri Yo Gounou, le problème d'eau potable se pose avec acuité. Avec les différentes cultures de coton, indique-t-il, les marigots et la plupart des eaux de la localité ont été infectées.
Exposant les caractéristiques du château d'eau à réaliser, le directeur des études et travaux de l'ANAEPMR, Mathieu Dadjo, a informé les populations qu'elles auront un château d'eau d'une capacité de 50 m³ sur une hauteur de 12 m. Ce château selon lui permettra de donner de l'eau potable à toute la population qui sera raccordée à ce réseau. « Vous faites partie des privilégiés parce que c'est la première opération que le gouvernement du président Patrice Talon a lancé pour concrétiser la promesse qu'il a tenue lors des campagnes électorales », a-t-il souligné.
« Bonheur et bénédiction à celui qui donne de l'eau aux populations. Que les mânes des ancêtres ‘'Natéms'' bénissent le président Patrice Talon qui a pris l'option de donner de l'eau potable à toutes les populations béninoises d'ici 2021 », sont les prières du maire de la commune de Banikoara, Bio Sarako Tamou, à l'endroit du chef de l'Etat.
Le projet accès à l'eau potable pour tous d'ici à d'ici 2021 est entièrement financé par l'Etat béninois pour un montant de près de 13 milliards de francs CFA.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Prévu pour le samedi 1er décembre 2018, le démarrage de la phase de contrôle des motos sans plaque d'immatriculation a été reporté à une date ultérieure, pour des raisons techniques liées à l'incapacité des services de l'Agence nationale des Transports terrestres (ANaTT) en charge de la délivrance des plaques d'immatriculation. C'est ce qu'a annoncé le ministre de l'intérieur et de la Sécurité publique, Sacca Lafia dans un communiqué en date du mardi 27 novembre 2018.
Selon le communiqué, plusieurs demandeurs ne pourront pas entrer en possession des plaques de leurs véhicules à deux (02) ou trois (03) roues avant le 1er décembre 2018, pour des raisons techniques.
Les services de l'ANaTT rassure-t-il, sont actuellement à pied d'œuvre pour donner satisfaction à tous ceux dont les demandes de plaques sont en instance à leur niveau.
Le ministre de l'intérieur et de la Sécurité publique invite une fois encore, les propriétaires des motos non encore immatriculées à se rapprocher des services compétents de l'ANaTT pour les formalités requises.
La prochaine date du démarrage de la phase de contrôle sera rendue publique à travers un communiqué.
Akpédjé AYOSSO
Le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs du port autonome de Cotonou (Syntrapac) invite tous les travailleurs à une assemblée générale extraordinaire sur l'esplanade de la direction générale, ce mercredi 28 novembre 2018. Il sera question de la décision de licenciement collectif engagé par la direction générale du port.
Dans un communiqué en date de ce 26 novembre, adressé aux travailleurs, le secrétaire général du port autonome de Cotonou invite ses camarades à une assemblée générale extraordinaire, ce mercredi 28 novembre.
Le Syntrapac entend au cours de cette assemblée protester contre la décision de licenciement collectif de la direction générale de la société.
G.A.
La ministre de l'Economie Numérique et de la Communication, Aurélie Adam Soule Zoumarou a procédé, ce mardi 27 novembre, à l'ouverture officielle du forum international Afro Tech, dans le cadre de l'édition 2018 de la semaine du numérique au Bénin. La cérémonie s'est déroulée à la Place de la Réconciliation à Cotonou en présence de plusieurs membres du gouvernement ainsi que le Préfet du Littoral.
Le Président de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCIB), Jean-Baptiste Satchivi à l'entame de la cérémonie a fait une présentation qui s'articule autour de 05 points essentiels. Ces derniers sont relatifs à la révolution numérique en marche en Afrique ; l'Afrique, terre d'opportunités de l'économie numérique ; les enjeux du numérique pour l'Afrique ; le développement du numérique qui est devenu une priorité au Bénin ; et enfin les opportunités et défis que nous pouvons relever.
La ministre de l'Economie Numérique et de la Communication, dans son discours d'ouverture du forum, a remercié les acteurs et tous les partenaires qui ont œuvré à l'organisation de l'évènement.
« Le Président de la République a voulu que cette édition 2018 de la Semaine du numérique ait un écho particulier ; et je veux ici le remercier pour l'ensemble des moyens mis à la disposition du ministère de l'Economie Numérique et de la Communication pour l'organisation de cet évènement », a-t-elle déclaré.
Aurélie A. Soule Zoumarou a fait part des activités qui ont meublé cette édition. Il s'agit entre autres de : Bénin Digital Tour, le bus de formation itinérante aux compétences du numérique qui va parcourir 25 communes du Bénin, la 3ème édition de « Bénin Start-up Week » qui s'est déroulée à Natitingou, et l'inauguration d'une classe numérique au lycée militaire des jeunes filles de Natitingou par la ministre.
Aussi, a-t-elle cité le lancement du Point d'échange Internet Bénin ‘'Ixp'' et la séance d'échanges entre le MENC, la HAAC et les professionnels des médias. Ceci dans le but de constater l'effectivité de la Télévision Numérique Terrestre au Bénin selon les normes.
Au cours de ladite cérémonie, il y a eu des échanges entre le ministre de l'économie numérique et Dr Hamadoune Toure, directeur Exécutif de SMART AFRICA sur le thème « La numérisation du Bénin et de l'Afrique : Où en sommes-nous ? Quels sont les défis ? Les solutions ? ».
L'édition 2018 de la Semaine du numérique du Bénin qui a débuté depuis le 22 novembre a pour principal objectif de réunir la communauté béninoise et internationale autour des enjeux du secteur numérique et de mettre en réseau les acteurs du domaine. Ce qui permettra d'enrichir l'écosystème, d'identifier les solutions numériques, les ressources à mobiliser, et de promouvoir le Bénin au cœur d'une révolution numérique en marche.
Akpédjé AYOSSO
A l'invitation du Président de la République Togolaise, son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, le Président de la République du Bénin, Son Excellence Monsieur Patrice TALON a effectué une visite de travail à Lomé ce 27 novembre 2018.
La séance de travail des deux chefs d'Etat a eu lieu au Palais de la Présidence de la République à Lomé. Elle a porté sur l'examen de la situation de la Communauté Electrique du Bénin et les relations bilatérales.
Lors de cette rencontre au sommet, l'évolution récente du secteur de l'énergie électrique au Togo et au Bénin a été présentée, notamment en ce qui concerne la sécurité de l'approvisionnement, l'autonomie énergétique pour accompagner les missions régaliennes des deux Etats et la consolidation d'un service public de l'électricité qui ouvre plus d'accès au plus grand nombre, tant pour les besoins sociaux qu'économiques.
A l'issue de la séance à huis clos entre les deux Chefs d'Etat et leurs ministres en charge des finances et de l'Energie, les orientations suivantes ont été prises :
S'agissant de la dette de la CEB à l'égard de ses fournisseurs d'énergie (TCN, VRA, GRIDCo et CIE), il sera procédé, en accord avec ces créanciers, aux paiements partiels et la mise en place d'un échéancier pour le solde avec la garantie des Etats au plus tard le 31 décembre 2018
Changement de l'objet social de la CEB à compter du 1er janvier 2019. La CEB devient désormais gestionnaire de réseau de transport d'énergie avec pour activité connexe la poursuite de l'exploitation des moyens de production du barrage de Nangbéto et des deux turbines à gaz installées dans les deux pays. En conséquence chaque Etat assurera l'importation directe de ses besoins complémentaires en énergie.
Mise sous administration provisoire de la CEB pour une durée de six mois à compter du 1er janvier 2019. Sous l'autorité du Haut Conseil inter étatique, l'administration provisoire sera chargée entre autres de :
Engager la procédure de recrutement d'un gestionnaire délégué
Démarrer la restructuration de l'entreprise
Les deux Chefs d'Etat expriment leur gratitude à leurs Excellences Messieurs les Présidents de la République fédérale du Nigéria, de la République du Ghana et de la République de Côte d'Ivoire pour leur compréhension et leur soutien à la CEB.
Par ailleurs les deux Chefs d'Etat ont salué la bonne coopération entre les deux pays, notamment entre les administrations douanières et ont convenu de la mise en place d'un cadre de concertation qui permettra de mieux lutter contre la fraude. Il sera ainsi procédé à la mise en place de l'interconnexion informatique des deux douanes et de la création de postes de contrôle avancés.
Les deux Chefs d'Etat se sont félicités de la tenue de ce sommet et ont émis le vœu de voir de telles rencontres se tenir plus souvent.
Le Président de la République du Bénin, Son Excellence Monsieur Patrice TALON, remercie le Président de la République Togolaise, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE pour l'accueil chaleureux réservé à lui-même et à toute la délégation qui l'accompagne et l'invite à effectuer une visite de travail en République du Bénin.
Fait à Lomé, le 27 novembre 2018
Le Sommet des chefs d'Etat
Le gouvernement du Nouveau Départ dans son ambition de faciliter l'accès à l'eau potable à tous les Béninois d'ici 2021 va mettre bientôt à la disposition des populations de la commune de Toffo, 24 adductions d'eau villageoise. C'est un projet subdivisé en 4 lots dont les arrondissements de Damè et Sèhouè sont les premiers bénéficiaires.
Selon le responsable en charge du lot 2 du projet, Loïc Kpanou, il s'agit de réaliser à Sèhouè, un grand château de 100 m³ et une baille hors sol de reprise de 100 m³, 31 bornes fontaines et des branchements privés.
Dans l'arrondissement de Damè, il est prévu un grand château de 150 m³, une baille de reprise de 75 m³ et une quarantaine de fontaines auxquelles s'ajoutent des branchements privés.
Pour la chargée de la planification des études techniques, Déborah Koussakou, il s'agit de réaliser des systèmes plus grands pour couvrir et alimenter toutes la population des arrondissements de Damè et de Sèhouè pour un montant estimé à plus de 2 milliards de francs CFA. « C'est assez louable surtout que nous allons beaucoup plus dans les branchements privés à domicile en milieu rural, c'est du nouveau ça », s'est-elle réjouie.
Selon le chef de l'arrondissement de Sèhouè, César Zoumavo, ce projet vient à point nommé. L'eau que les populations utilisent, indique-t-il, est un forage réalisé depuis les années 1958. Ce forage rappelle le chef d'arrondissement, est fait avec des tuyaux en fer qui, à tout moment peuvent s'user et céder.
Toute heureuse des projets à réaliser dans les deux arrondissements, le maire de Toffo, Urbaine Dégbèhoundé, a souligné que « dans la commune de Toffo, on a besoin de cette eau là ».
Elle a remercié le chef de l'Etat pour les nombreuses actions entreprises pour le développement de sa commune.
La remise des sites pour les projets d'adduction d'eau villageoise étant effectuée, les entreprises en charge des travaux ont commencé à exécuter les travaux.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Kersti Kaljulaid, présidente de la République d'Estonie, sera en visite de travail au Bénin, du mardi 04 au jeudi 06 décembre 2018. Au cours de son séjour, Patrice Talon et son hôte vont définir les bases d'une nouvelle coopération entre les deux pays.
Plusieurs séances de travail seront au cœur de cette visite de la présidente d'Estonie au Bénin. Le Chef de l'Etat béninois et la présidente estonienne vont échanger sur la question de coopération bilatérale. Le Bénin va bénéficier d'un accompagnement de la part de l'Estonie dans le cadre de la réalisation des nombreux projets inscrits dans le Programme d'Actions du Gouvernement (PAG). Aussi, cette visite de la présidente de la République d'Estonie, Kersti Kaljulaid, pourrait-elle déboucher sur la signature de plusieurs accords de partenariat.
Cette visite de la présidente estonienne montre une fois encore que la diplomatie mise en place par le président Patrice Talon est entrain de porter ses fruits.
Ce voyage fait suite à la visite de travail effectuée par le chef de l'Etat à Tallinn, le 13 décembre 2016. Une première dans l'histoire des relations bilatérales entre les deux (02) pays et qui s'inscrit dans le cadre de la dynamisation des relations de coopération entre le Bénin et l'Estonie.
La visite a été marquée entre autres par la signature avec la e-Governance Academy de Tallinn, de deux Mémorandums d'entente relatifs au partenariat stratégique dans le domaine de la e-Gouvernance et de la cybersécurité ; et à la coopération technique en matière de renforcement des capacités au profit des fonctionnaires.
Akpédjé AYOSSO
La ville de Marrakech se prépare activement pour accueillir la Conférence intergouvernementale chargée d'adopter le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, qui se tiendra au Maroc, les 10 et 11 décembre 2018.
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale du Royaume du Maroc, Nasser Bourita, ainsi que Louise Arbour, Représentante spéciale du Secrétaire général de l'ONU pour la migration, et Catherine Pollard, Secrétaire générale adjointe chargée du Département de l'Assemblée générale et de la gestion des conférences, ont effectué une visite de travail au site « Bab Ighli » à Marrakech, qui accueillera les travaux de cette rencontre.
« C'est un immense honneur et plaisir d'être à Marrakech pour visiter le site de la Conférence intergouvernementale pour les migrations. Je remercie de tout cœur le Maroc d'accueillir cet événement historique », a déclaré Mme Arbour, très satisfaite de l'état d'avancement des préparatifs liés à l'organisation de cet événement.
Le chef de la diplomatie du Royaume chérifien a mis l'accent sur l'importance du Pacte mondial sur la migration pour la communauté internationale. M. Bourita a souligné la symbolique du choix du Maroc pour abriter cette réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations-Unies, une première sur la migration.
Lors d'une rencontre sur la migration organisée dans le cadre de la quatrième session du dialogue sur la Méditerranée (MED 2018), la secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale a déclaré, vendredi dernier, à Rome, que le pacte de Marrakech permettra également de renforcer la coopération multilatérale qui réside dans le respect de la souveraineté des pays et la consolidation de l'action commune.
Mme Boucetta a énuméré les fondements des politiques adoptées par le Maroc en matière de migration, sous la conduite de S.M. le Roi Mohammed VI, basés sur les principes de solidarité, de responsabilité et d'action internationale. Ce qui a permis entre autres, la régularisation par le Maroc de la situation de près de 50.000 migrants et l'adoption d'un plan national pour leur insertion socio-économique.
La secrétaire d'État a assuré que le Maroc poursuivra la lutte contre les réseaux de contrebande et de traite d'êtres humains et le déploiement davantage d'efforts pour la recherche de solutions efficientes et le traitement de ces phénomènes, sur les plans économique et social.
Le leadership du Maroc et de son Souverain reconnu
La Représentante du chef de la diplomatie du Royaume chérifien n'a pas manqué d'attirer l'attention sur le Souverain, qui a été choisi par les chefs d'Etat et de gouvernement africains pour défendre la question migratoire. Le Roi du Maroc a proposé un Agenda africain sur la migration, qui a été adopté récemment par le Sommet de Nouakchott, notamment la création d'un « Observatoire africain pour la migration » dont la mission consiste en l'échange d'informations entre les pays africains pour une meilleure gestion du flux migratoire et la création d'un poste d'envoyé spécial de l'Union africaine chargé de la migration pour la coordination des politiques africaines.
Après avoir montré l'engagement du Maroc dans les efforts de la communauté internationale pour le traitement de cette question, Mme Boucetta a affirmé que la migration reste un phénomène naturel bénéfique, aussi bien pour les pays d'origine que les pays d'accueil, si les conditions sont réunies pour en assurer une meilleure gestion. « 85% des revenus gagnés par les migrants sont dépensés dans les pays d'accueil », a-t-elle précisé.
Le Pacte mondial sur la migration vise à ce que les migrants, qu'ils recherchent une vie meilleure ou fuient la violence et la pauvreté, puissent le faire de manière sûre, prévisible et ordonnée. Le document montre qu'aucun pays ne peut faire face seul à la migration et met en avant la nécessité d'une « approche globale pour optimiser les avantages de la migration ».
Le document rappelle que la migration a toujours fait partie de l'expérience humaine à travers l'histoire, appelant les États membres à reconnaître qu'elle peut être une source de prospérité, d'innovation et de développement durable dans notre monde globalisé.
Ce Pacte constitue « un pas sans précédent » pour renforcer la coopération internationale sur la question migratoire, avait déclaré en juillet dernier, le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
C'est le 13 juillet dernier, à New York, que l'Assemblée générale des Nations-Unies a statué sur le texte final du Pacte mondial, en vue de son adoption formelle en décembre prochain à Marrakech. « Aujourd'hui est une journée historique pour les Nations-Unies », avait déclaré le Représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU, Omar Hilale, pour saluer le consensus construit autour de ce Pacte. « Ce jour où nous endossons le tout premier document des Nations-Unies traitant de la question de la migration dans tous ses aspects restera gravé, non seulement dans les annales de l'ONU, mais également et surtout dans les mémoires des 244 millions de migrants partout dans le monde », a ajouté M. Hilale devant les représentants des États membres de l'Assemblée générale.
Cette conférence viendra compléter les travaux du Forum Mondial sur la Migration et le Développement, co-présidé par le Maroc et l'Allemagne, et dont le 11ème Sommet se tiendra à Marrakech, du 5 au 7 décembre, soit la veille de cette rencontre.
La première conférence ministérielle euro-africaine sur les migrations et le développement s'est tenue à Rabat, les 10 et 11 juillet 2006.
I. FANOU
Christiane Agassoussi, une professionnelle en matière de vol, opérant dans les boutiques et mini market s'est fait attraper ce mardi 27 novembre 2018, par les conducteurs de Taxi-moto ‘'Zémidjan''. Ceci suite à un vol qu'elle a effectué au sein d'une boutique, située dans la zone CEN-SAD. Remis à la Police Républicaine, elle va répondre de ses actes devant le Procureur.
Selon les informations recueillies, dame Christiane Agassoussi, professionnelle en la matière, s'est rendue à l'intérieur d'une boutique, située dans la zone CEN-SAD pour opérer son vol comme à l'accoutumée.
Après avoir localisé la position de la caisse, elle commanda à la vendeuse de la boutique, un article un peu isolé. Ceci dans le but de pouvoir opérer au niveau de la caisse.
Avant que la vendeuse ne revienne, Christiane Agassoussi a déjà effectué son vol en dérobant de l'argent dans la caisse. Elle a pris la poudre d'escampette avec sa moto qui était apprêtée pour la cause. Ayant constaté très tôt le vol, la victime alerta le voisinage.
C'est à Akpakpa, vers le carrefour Abattoir que les conducteurs de Taxi-moto, ‘'Zémidjan'' ont pu mettre la main sur cette professionnelle du vol. Dame Christiane Agassoussi, a nié tous les faits. Mais, malheureusement pour elle, une somme de 200.000 FCFA a été retrouvée cacher dans les replis d'une des manches de sa chemise.
Roué de coups et mise à nu, Christiane Agassoussi, a échappé à la mort grâce aux agents de police du commissariat Tokplégbé.
Suite à la propagation de l'information suivie de sa photo sur les réseaux sociaux, les victimes ayant subi le même sort avec Christiane Agassoussi, ont porté plainte contre cette dernière.
D'après les sources, la voleuse aurait une grande boutique de vente de divers en complicité avec son mari. Christiane Agassoussi répondra de son acte devant le Procureur de la République.
Akpédjé AYOSSO