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24 Heures au Bénin

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Updated: 1 day 22 hours ago

Le Bénin abrite la 1ère édition du SIDE-AFRICA du 6 au 8 décembre 2018

Sat, 11/24/2018 - 22:13

Le Ministre de l'énergie Dona Jean-Claude Houssou a annoncé vendredi 23 novembre, l'organisation au Bénin, du Sommet International pour le développement de l'Electricité en Afrique (SIDE-AFRICA), les 6, 7 et 8 décembre prochain. C'est au cours d'une conférence que le Ministre de l'énergie entouré des cadres de son ministère et les partenaires techniques et financiers a annoncé la tenue du SIDE-AFRICA à Cotonou.

Pendant trois jours (du 6 au 8 décembre 2018), Cotonou sera le carrefour sur la réflexion du développement énergétique de l'espace CEDEAO. Cette rencontre s'articulera autour du thème :

« gestion des risques pour un meilleur sécurité d'approvisionnement à moindre coût de l'énergie électrique ».

Son objectif est de réunir dans un même creuset, les principaux acteurs et partenaires du secteur électrique en Afrique et évaluer les apports de solution pour une meilleure indépendance électrique des pays africains.
Pour le ministre l'énergie Dona Jean-Claude Houssou, ce sommet sera une rencontre d'enjeu pour Bénin et le Continent africain. « Nous devons faire en sorte que des éminences de différentes parties prenantes du secteur puissent se rencontrer pour faire avancer le secteur de l'énergie en Afrique de l'ouest et dans toute l'Afrique », a-t-il indiqué. Il a précisé que ce sommet donnera de la visibilité à la destination Bénin pour en faire un hub énergétique sous régionale.
Il est prévu plusieurs activités durant les trois jours de rencontre qui verra la présence des ministres de l'énergie l'espace CEDEAO. « (…) Les échangent de haut niveau attendus se feront à travers quatre panels organisés en ateliers, avec une vingtaine de sous thème portant sur les questions de régulation, l'éducation, le gaz et les énergies renouvelables », a expliqué M. Patrick Akplogan, membre du comité d'organisation et représentant la société partenaire New Génération associates.
Plusieurs partenaires techniques comme l'AFD, La GIZ, le RECASEB etc… soutiennent l'évènement. Et au Directeur adjoint de l'Agence Française du développement Maurizio Cascioli d'exprimer les impressions de l'AFD à accompagner le Bénin. « (…) Nous sommes ravis d'accompagner le Bénin dans la densification et l'extension de ses réseaux de distribution électrique ainsi que dans un projet exemplaire de central solaire », a-t-il indiqué.
Il faut préciser que environ 250 personnes sont attendus à ce sommat qui verra la présence d'une dizaine de ministre de l'énergie de la CEDEAO.

Marcel HOUETO

Categories: Afrique

Un jeune homme retrouvé mort par pendaison

Sat, 11/24/2018 - 21:01

Le corps sans vie de Timothée Affeto, âgé de la trentaine, a été retrouvé pendu à un arbre dans la matinée de jeudi 22 novembre 2018.
La victime a été retrouvée vers 06 heures à Mayamon dans l'arrondissement de Gouka ( commune de Bantè).
Un membre de la famille de la victime aurait confié à la police que le jeune homme a des troubles mentaux.
Les circonstances du drame ne sont pas encore élucidées.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Plusieurs acteurs et institutions distingués

Sat, 11/24/2018 - 20:57

Ce vendredi 23 novembre 2018 a été pour certains acteurs une journée mémoire. Et pour cause, une dizaine d'acteurs culturels ont reçu des distinctions. La cérémonie s'est déroulée à la salle Fitheb de Cotonou.
Ils étaient 6 Béninois, 1 Ivoirien, 1 Burkinabé et 2 institutions à être sélectionnés par les organisateurs du Fitheb. C'est en reconnaissance des mérites de ces grands talents ayant fait un parcours exceptionnel dans le théâtre. Ils ont su apporter leurs contributions, leur savoir et leur expérience pour la valorisation du théâtre.
Il s'agit de Ignace Yètchénou, comédien, metteur en scène, réalisateur, tête d'affiche du Fitheb 2018 ; Koffi Gahou, grand artiste, spécialiste des arts et de la culture ; Tola Koukoui, comédien, metteur en scène, réalisateur et producteur, père du Fitheb ; José Pliya, comédien et écrivain ; Alougbine Dine, acteur comédien, danseur, décorateur, plasticien, costumier et metteur en scène ; Florisse Ajanohoun, comédienne surnommée ''la bête des planches'' ; Hamadou Mandé, auteur burkinabé, metteur en scène et organisateur d'activités théâtrales ; Zié Coulibaly, l'Ivoirien, surnommé ''le patriarche'', comédien, figure emblématique du théâtre africain. A ceux-ci s'ajoutent l'Institut français et le Centre culturel chinois. Ils n‘ont pas manqué de mots pour remercier les organisateurs qui ont cru en eux. Ils ont été des modèles pour la relève du théâtre africain.
« Je me sens fier, je me sens porteur de la parole, de l'art dramatique. Je voudrais porter cette parole plus haut et le plus loin possible », a déclaré Ignace Yètchénou.
Alougbine Dine n'a pas manqué de mots pour apprécier l'importance du festival. « Est-ce qu'on peut empêcher le soleil de paraître ? Le soleil est là, il ne peut pas s'éteindre. C'est ça le Fitheb », a-t-il confié.
Le Directeur du Fitheb, Eric Hector Hounkpè déclaré qu'ils sont des valeurs universelles. Cette distinction, au-delà de sa qualité constitue un souvenir dans la vie de ces acteurs professionnels dont la relève doit s'inspirer.
La 14ème édition du Festival International du théâtre du Bénin vient ainsi de laisser dans les cœurs de ces grands noms du 6ème art, un souvenir inoubliable.

G. A.

Categories: Afrique

Luc Assogba, ancien journaliste sportif a rendu l'âme

Sat, 11/24/2018 - 20:54

La mort a encore frappé le monde de la presse béninoise précisément celle sportive. L'ancien journaliste sportif, le doyen Luc Assogba a tiré sa révérence cette semaine.
Doué de talent, le professionnel des médias, animait l'émission Sport Magazine à l'Ortb à l'exemple des doyens Alex Chodaton, Cyrille Ayelesso et Christian de Souza.
Luc Assogba est passé de vie à trépas laissant la presse béninoise en deuil.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Le PRD informe ses militants à la base

Sat, 11/24/2018 - 17:18

Dans un communiqué en date du lundi 19 novembre 2018, la direction exécutive du PRD a annoncé à l'opinion publique la suspension de sa participation aux travaux préparatoires du congrès du Bloc Républicain. Suite à cela la section PRD de la commune d'Akpro Missereté s'est réunie autour de son président Bahou M. Michel, ce samedi 24 novembre 2018, pour informer ses militants à la base des raisons qui justifient cette décision.

Le Parti du Renouveau Démocratique (PRD) entend mettre tous ses militants au même niveau d'information. C'est dans cette optique que sa section de la commune d'Akpro Missereté a tenu une réunion en présence du maire Bahou Michel. Il s'agit d'informer la base sur les raisons qui ont poussé la direction exécutive du PRD à suspendre sa participation aux activités du Bloc Républicain.
Le même travail sera fait au niveau des sous-sections des cellules et de toute la base.
Le PRD a suspendu sa participation aux activités du Bloc Républicain puisque certaines de ses conditions ne sont pas respectées. Il s'agit entre autres du maintien de son logo dans celui du nouveau parti ; du respect de son positionnement géographique électoral lors des choix des candidats aux élections législatives ; la constitution de ses militants en courant au sein du nouveau parti. Le PRD a aussi exigé que les termes de l'accord fassent l'objet d'un protocole d'accord écrit, ainsi que l'exigent les statuts du parti (article 85 et 86). En contrepartie, le PRD a consenti à ne pas revendiquer le leadership du nouveau parti.

Akpédjé AYOSSO

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INTEGRALITE ENTRETIEN MICHEL DUSSUYER BILAN ET PERSPECTIVES

Sat, 11/24/2018 - 14:13
Voir en ligne : Q9l_yPmQRI0
Categories: Afrique

Trois péchés rédhibitoires de tout Béninois

Sat, 11/24/2018 - 10:45

(Par Roger Gbégnonvi)

​Munies de leur licence et de leur master, nos filles (mais aussi nos garçons) vont en quête d'un emploi. Courageuses, elles enfilent les stages non payés. Pressées par l'horloge biologique et par leur mère qui veut porter au dos ses petits-enfants, elles accouchent deux fois en attendant l'emploi. Ce faisant, elles honorent un des péchés rédhibitoires de tout Béninois et qui s'appelle procréation quantitative à tout prix. En général, nous fonctionnons ainsi, au rythme de la nature et des habitudes héritées auxquelles nous n'offrons pas assez le supplément de la culture qui corrige et améliore. Maman et Mémé s'occuperont des enfants faits en attendant un emploi. Dans un contexte où la démographie grimpe tandis que la production stagne ou recule, ils réussiront moins bien que leurs parents. Mais qu'importe. ‘‘Ils sont là, ils ne mangeront pas du sable''. C'est l'essentiel. Si le géniteur daigne se montrer et se comporter en papa, il leur dira peut-être un jour la phrase souvent entendue : ‘‘Je n'ai pas hérité de mes parents, n'attendez donc rien de moi, attendez tout de vous-mêmes.''
​Le ci-dessus péché rédhibitoire porte en filigrane un autre, qu'on appellera cantonnement de la vie dans un éternel présent. Dans beaucoup de nos langues d'ailleurs, il n'y a qu'un seul mot, le même, pour dire hier et demain. Ainsi enlacés et confondus, hier et demain ensemble se nomment aujourd'hui. Dans cet aujourd'hui immobile, nous travaillons le moins possible et produisons juste ce qu'il faut car, ‘‘l'on doit manger de son vivant le fruit de son travail''. L'idéal est donc qu'il n'y ait pas de surplus. Ceux qui viendront après nous se suffiront eux aussi à eux-mêmes. Dans cet aujourd'hui figé, nous n'entretenons pas l'ouvrage de nos mains. Des trous dans le toit de la vieille case et des lézardes dans les murs : on bricolera, on ne refera pas. Les rues asphaltées parsemées de nids de poule : le Ministère en charge laissera les automobilistes ‘‘choisir leurs trous'' jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de route.
​Les deux ci-dessus péchés rédhibitoires portent en filigrane un troisième qu'on appellera nostalgie du passé immédiat. Nous avons souffert du présent qu'il fut et avons milité pour sa disparition. Nous avions en effet trop de mal à vivre. Or nous le regrettons maintenant, car c'était tout de même un bon présent. Oui, des grèves tout le temps et nos malades à la traîne et nos enfants à la rue ; oui, la police arnaquait les chauffeurs six fois sur 40 km, et ‘‘le Bénin plaque tournante de la drogue'' et des gens hardis arrachaient la vie à d'honnêtes citoyens pour prendre leur argent. C'était mauvais. Oui, mais on vivait bien quand même grâce à l'argent de toutes sortes. Les bars hurlants inondaient nos nuits sans lumière et les filles-mères ne se vendaient pas cher dans la pénombre. Dieu était grand. Tandis que maintenant… On a bougé les lignes. Changer nos habitudes ? L'affaire est grave !
​Ainsi parlait aussi le peuple de Yahvé. Confronté à l'âpreté du désert à traverser pour atteindre la terre promise, il se mit à trouver des douceurs à sa servitude et à ses chaînes à peine quittées. ‘‘Que ne sommes-nous morts de la main de Yahvé au pays d'Egypte, quand nous étions assis auprès de la marmite de viande et mangions du pain á satiété ! A coup sûr, vous [Moïse et Aron] nous avez amenés dans le désert pour faire mourir de faim cette multitude'' (Exode, 16/3). Les trois péchés rédhibitoires de tout Béninois placent le Bénin à côté de ce peuple souhaitant le retour au pire à cause de moult difficultés à affronter, qui ne devraient pourtant, en aucun cas, empêcher le progrès de l'homme en bornant son horizon à la viande et au pain mendiés ou mangés à satiété, fût-ce dans le déshonneur et l'indignité.
​De peur que les Béninois ne s'en glorifient, oublions ladite proximité entre le peuple de Yahvé et le peuple du Bénin. Observons néanmoins que ce sont deux peuples difficiles à réformer et que, pour y arriver, il faut – il a fallu – toute la détermination de Moïse.

Categories: Afrique

26 œuvres en France bientôt restituées au Bénin

Sat, 11/24/2018 - 10:38

La République du Bénin sera d'ici peu en possession de ses biens culturels en France. Suite à la remise d'un rapport, ce vendredi 23 novembre 2018, sur la restitution d'œuvres culturelles africaines, le président Emmanuel Macron a décidé de restituer 26 œuvres réclamées par le Bénin. Une victoire pour le peuple béninois, mais aussi et surtout pour le Chef de l'Etat, Patrice Talon qui a su entamer ce combat.

Portes sacrées du palais d'Abomey, totems, sceptres, tous exposés dans le musée du Quai Branly à Paris ; voilà entre autres les biens culturels qui ont été confisqués au Dahomey (actuel Bénin) par l'armée française entre 1892 et 1894.
Le président Emmanuel Macron dans sa volonté de restituer aux États demandeurs des milliers d'œuvres d'art africain, s'est engagé en 2017 à étudier la problématique. Au terme du rapport qui lui a été soumis, il a décidé de restituer sans tarder 26 œuvres réclamées par les autorités du Bénin.
Le président français propose également de « réunir à Paris au premier trimestre 2019 l'ensemble des partenaires africains et européens » pour définir le cadre d'une politique d'échanges d'œuvres d'art. Ce retour des œuvres culturelles est une victoire pour le peuple béninois mais aussi et surtout pour le Chef de l'Etat, Patrice Talon.

Le combat historique de Patrice Talon

Dans sa volonté de faire développer le secteur touristique, le président Patrice Talon s'est engagé à lutter pour le retour des biens culturels au Bénin.
Lors de sa visite en France, le 05 mars 2018, Patrice Talon a réaffirmé à son homologue le souhait de la nation béninoise à célébrer le retour de ces trésors.
Le 26 août 2018, le Bénin a officiellement porté devant la République française, une requête visant la restitution des biens culturels issus du patrimoine national se trouvant dans plusieurs musées et collections français. Suite à cette démarche, des échanges ont eu lieu entre autorités au plus haut niveau des deux pays.
Le 28 novembre 2017, lors d'un discours à l'Université de Ouagadougou, le président français, avait souhaité que « d'ici cinq ans les conditions soient réunies pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique ».
A la demande du président français, un rapport a été rédigé par l'historienne de l'art Bénédicte Savoy et l'écrivain sénégalais Felwine Sarr sur la restitution des œuvres d'art Africaines. Ce rapport propose une évolution de la législation afin de restituer aux États demandeurs des milliers d'oeuvres d'art africain arrivées pendant la colonisation, qui se trouvent dans les musées français. Le rapport mentionne aussi les conditions, dans lesquelles ces œuvres, pourront être rapatriées dans leurs pays d'origine.

Les actions menées par l'Etat béninois

En conseil des ministres le mercredi 12 septembre 2018, sous la présidence du Chef de l'Etat Patrice Talon, il a été mis sur pied le Comité chargé de la coopération muséale et patrimoniale entre la France et le Bénin. Le comité mis sur pied à cet effet est composé 10 membres et présidé par Nouréini Tidjani-Serpos, poète et diplomate de grande renommée. Ledit comité a pour mission de définir avec la partie française, le cadre de partenariat et les modalités de circulation et de restitution des œuvres culturelles du Bénin en France et de convenir des modalités de réalisation d'un inventaire exhaustif des œuvres et des biens culturels concernés. L'objectif étant de conduire le processus afin que le Bénin puisse rentrer en possession de ces biens qui sont d'une valeur historique, spirituelle et culturelle inestimable.
Conscient du fait qu'il faut également des structures pour accueillir les œuvres dans de bonnes conditions, le gouvernement Talon a lancé un programme de rénovation et la construction de quatre nouveaux musées. Porto-Novo, Ouidah, Allada et Abomey vont abriter la construction de ces musées aux normes et standards internationaux. Aussi, il y a-t-il la construction du musée Toussaint Louverture de la résistance. La restitution des œuvres béninoise va donc permettre le développement du pays à travers le secteur touristique.
Un rêve pour lequel le Président Patrice Talon s'est battu an posant des actes audacieux. L'histoire retiendra ce nom, puisque le Chef d'Etat béninois a été au devant de la scène dans cette lutte. Son courage a été d'ailleurs salué par ses homologues africains.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Mario Elonm Mètonnou apprécie les réalités de l'assainissement sur le terrain

Sat, 11/24/2018 - 10:13

Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Cotonou, Mario Elonm Mètonou a effectué une visite inopinée sur le terrain, ce samedi 24 novembre, pour constater la discipline dans le rang des populations en matière de salubrité.
Depuis le lancement de la répression contre les personnes qui jettent les ordures un peu partout dans la ville, la discipline semble revenir. Et pour constater les faits, le procureur a fait une descente dans certains quartiers de Cotonou. L'objectif est de mieux apprécier l'efficacité de ses actions dans le cadre de la lutte contre la pollution à Cotonou.
Dans la matinée de ce samedi, le procureur Mario Elonm Mètonnou a fait le tour de quelques quartiers notamment les plus insalubres de Cotonou : Zongo, Gbegamey, Tokpa, Akpakpa, etc.
La délégation conduite par le procureur a constaté de visu la discipline qui s'observe désormais sur le terrain.
Les riverains comprennent déjà le bien fondé des actions de Mario Mètonnou qui entre dans la dynamique de l'assainissement de l'environnement que prône le chef de l'État. Les populations promettent d'en faire une habitude afin de rendre la ville plus attrayante.
Le procureur souligne que chacun a le devoir de garder son environnement propre.
Il pense bien continuer avec la sensibilisation suivie de la répression pour que les populations évitent de transformer les domaines publics en dépotoirs d'ordures.
Mario Mètonnou est décidé à rendre Cotonou propre.
G.A.

Categories: Afrique

Ecobank et Ethiopian Airlines simplifient le processus de voyage des clients

Fri, 11/23/2018 - 23:38

L'hôtel Marina Bénin de Cotonou a abrité ce vendredi 23 novembre 2018, la cérémonie de lancement du partenariat entre Ecobank et Ethiopian Airlines. Cette association vise entre autres à offrir aux clients, une meilleure expérience en simplifiant le processus de voyage.
La cérémonie a réuni le directeur général de l'Ecobank, Lazare Komi Noulekou, le représentant d'Ethiopian Airlines, Miretab Teklaye, ainsi que d'autres responsables de la Banque panafricaine et de la compagnie aérienne.

Offrir à tous les Africains en général et Béninois en particulier, la meilleure expérience de voyage à Cotonou en fournissant des applications mobiles conviviales avec des agents dédiés à tous les points de contact pour améliorer la qualité de service fournis au Bénin : tel est l'objectif du partenariat entre la plus grande compagnie aérienne en Afrique, Ethiopian Airlines et la Banque Panafricaine Ecobank.
« (...) c'est tout le processus de voyage qui a été révolutionné, depuis la réservation de billet jusqu'à l'embarquement, en passant par le payement, l'enregistrement, les formalités policières. Vous disposez désormais, partout où vous êtes, d'une application mobile qui vous facilite le choix des billets Ethiopian Airlines », a déclaré le directeur général de Ecobank Bénin.
Selon Lazare Komi Noulekou, aucun secteur ne peut échapper à l'ère de la digitalisation.
« C'est une aubaine à saisir surtout dans nos pays au sud du Sahara », a-t-il confié
Pour le représentant de Ethiopian Airlines Miretab Teklaye, la mission de la compagnie est de connecter d'abord les pays d'Afrique entre eux et ensuite au monde entier. Aux dires du représentant de Ethiopian Airlines, il ne suffit pas juste d'acheter des avions et d'opérer des services. La compagnie a mis en place un suivi complet pour faire développer l'industrie à travers la formation au sein d'une académie d'aviation qu'elle dispose. L'académie détient tous les certificats internationaux pour sortir des professionnels de l'aviation, des pilotes en passant par les hôtesses.
Il signale que 12 hôtesses béninoises ont été recrutées et suivent actuellement une formation à Addis-Abeba.
Toujours dans un esprit de panafricanisme explique-t-il, Ethiopian Airlines a mis en œuvre son application mobile qui a pour but de rapprocher les services aériens des passagers, des consommateurs tout en facilitant les options de paiement.

Deux applications distinctes

Selon Loick Allide du service marketing et ventes de Ethiopian Airlines, il s'agit de deux applications distinctes. Un client qui fait sa réservation sur l'application d'Ethiopian Airlines renseigne-t-il, peut décider d'aller payer dans une agence Ecobank. Il choisit ainsi à la fin de la transaction l'option « payer en agence Ecobank » avec un numéro de référence qui est généré lors de l'opération.
Le client peut aussi choisir de ne pas aller en agence Ecobank pour faire son payement et le faire directement via son application Ecobank Mobile, cette fois-ci en choisissant l'option « payer Ecobank Mobile ».
L'application Ethiopian Airlines donne un code de référence grâce auquel, le payement sera fait au niveau de l'application Ecobank.
En faisant une réservation ou en achetant un billet avec l'application de Ethiopian Airlines, le client obtient 15% de réduction sur le prix applicable en agence. Ce qui constitue un avantage non moins négligeable quand le consommateur fait son payement via les applications.
« Vous pouvez ouvrir un compte instantané sans vous rendre à la Banque, sans fournir aucune pièce. C'est ce que nous appelons le compte espèce. Vous pouvez bénéficier de ce partenariat entre Ethiopian Airlines et Ecobank », a signalé Mathias Dékadjévi, chef diffusion et distribution marketing Ecobank.

Les clients peuvent désormais partout où ils sont, procéder aux réservations de billets de la compagnie Ethiopian Airlines, effectuer le payement via l'application Ecobank où dans les agences de la Banque panafricaine. Aussi, l'enregistrement et les formalités policières à l'aéroport sont-ils simplifiés avec une facilitation de l'embarquement électronique grâce au portable.

Les deux applications Mobiles : Ethiopian Airlines et Ecobank sont disponibles sur Play store et sont faciles à utiliser pour tous citoyens.

Akpédjé AYOSSO

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MTN Bénin mobilise 75 milliards pour améliorer la qualité de ses services

Fri, 11/23/2018 - 22:23

Le réseau de téléphonie mobile, MTN Bénin a signé ce vendredi à Cotonou, une convention d'accord de prêt de 75 milliards de francs Cfa avec un consortium de banques, pour l'amélioration de la qualité de ses services. La cérémonie officielle de signature de l'accord s'est déroulée au siège de MTN Bénin en présence du Directeur Général, Stephen Blewett et la Directrice commerciale de la Société Générale Bénin, Mme Yénita Bamba représentant le consortium de banques.

D'un montant de 75 milliards de francs CFA, la facilité de ce prêt a une durée de remboursement de sept ans. MTN Bénin prévoit d'investir une partie de cette somme dans l'amélioration de la qualité de ses services et produits.
Compte tenu du montant significatif de cette levée de fonds, la Société Générale Bénin à travers Structured Finance Group (« SFG »), la plateforme de Financements Structurés Afrique Sub-Saharienne du Groupe Société Générale, a été le principal agent et arrangeur de ce crédit syndiqué auquel un pool de plusieurs banques de la place ont participé en tant que préteurs : Bank Of Africa Bénin - Diamond Bank S.A - Orabank Bénin (Obbe) - Ecobank Bénin - Banque Africaine pour l'Industrie et le Commerce (Baic) - Banque Populaire pour l'Epargne et le Crédit (Bpec) - Bsic Benin Sa.
Pour le Directeur Général de MTN Bénin, Stephen Blewett « c'est un jour important pour nous parce que c'est le plus grand prêt dans le secteur au Bénin. Cela montre que nous pouvons faire de grande chose dans le futur. Mais cela nécessite de gros investissement. Ce crédit obtenu, témoigne de la crédibilité financière auprès des banques. », a-t-il indiqué.
« L'objectif est de permettre à MTN d'avoir les moyens de développer son réseau, de faire des investissements qui lui permettront d'offrir un meilleur service de téléphonie à ses clients », a précisé Mme Yénita Bamba.
M. Alassane Arouna, le responsable financier et comptable de MTN Bénin a ajouté que « C'est une action salutaire pour laquelle nous remercions à SGB et les autres banques pour nous avoir renouvelé leur confiance. Parce que ce n'est pas la première fois que nous faisons ça. C'est la troisième fois que nous levons ce type de prêt au Bénin et toujours auprès des mêmes banques ».

Marcel HOUETO

Categories: Afrique

Le projet asphaltage prend définitivement corps à Sème-Podji

Fri, 11/23/2018 - 18:47

Depuis ce mercredi 22 novembre 2018, les populations de Djeffa dans la commune de Sème-Podji ont commencé la dernière phase de la libération des espaces publics dans le cadre du projet asphaltage devant aboutir à la réalisation du pavage de la route Ekpe carrefour passant par Djeffa jusqu'à Djeffa gare. Boutiques, buvettes, maisons et hangars sont démolis par leurs propriétaires sous le regard de leur chef village, Dominique Ahouandjinou. " il faut accepter de faire des sacrifices pour le développement de notre localité. L'essentiel maintenant est que les travaux proprement dits démarrent très vite pour combler les attentes des populations....", a déclaré ce dernier. Certains riverains tiennent le même langage que lui. " C'est pour l'avenir nous travaillons...", disent-ils. Ainsi, sans violence, les ouvriers continuent de détruire les installations.
Dans le cas contraire, les tracteurs de la société Ofmas internationale, maître d'ouvrage, descendront sur le terrain pour nettoyer les lieux, dès lundi prochain. Selon le programme, le pavage de ladite route commence en janvier 2019.

Jules Maoussi

Categories: Afrique

La Corée du Sud fait don de véhicules au Maec

Fri, 11/23/2018 - 14:29

Quatre véhicules neufs, dont deux minibus et deux Suv ont été mis à la disposition du ministère Affaires étrangères et de la coopération (Maec). Il s'agit d'un don de la Corée du Sud qui vise à renforcer la mobilité du protocole.
Le ministre Aurélien Agbénonci a reçu les clés des véhicules des mains de l'ambassadeur de la Corée du Sud près le Bénin, Kim Sungsoo, ce jeudi 22 novembre 2018.
Pour le ministre, ce geste témoigne de la qualité des relations entre les deux pays.
La Corée du Sud, indique-t-il, assiste le Bénin dans plusieurs domaines dont celui de l'éducation et de la formation. Cela se traduit par la formation de boursiers béninois à l'Académie de diplomatie de la Corée ; à l'ouverture du Bénin aux investisseurs sud-coréens et aux soutiens mutuels des deux pays dans les instances internationales.
« Nous sommes en dialogue permanent avec l'ambassadeur de la Corée du Sud près le Bénin. En marge de l'Assemblée générale des Nations Unies, la Corée du Sud et le Bénin se sont engagés à travailler ardemment en faveur d'une paix durable dans le monde. Nous œuvrons pour que le pays s'intéresse au Programme d'actions du gouvernement par des actions d'investissements qui seront visibles bientôt », a annoncé le chef de la diplomatie béninoise.
L'ambassadeur de la Corée du Sud près le Bénin, Kim Sungsoo, a salué le leadership du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération dans le cadre du raffermissement des relations entre les deux pays.
Depuis 2016, l'axe bénino-coréen est plus que jamais renforcé, s'est-il réjoui.
Le chef de la diplomatie béninoise a saisi l'occasion de cette cérémonie pour faire le tour des relations entre les deux pays.
F. A. A.

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La loi portant exercice de droit de grève au cœur d'un atelier

Fri, 11/23/2018 - 14:13

Le président du Conseil national du dialogue social (Cnds), Guillaume Attigbé a présidé, ce jeudi 22 novembre 2018, à Cotonou, un atelier sur l'étude de l'application de la loi N°2001-09 du 21 juin 2002 portant exercice du droit de grève au Bénin.
Le président du Cnds a souligné que le Bénin est confronté à des crises sociales relativement graves et récurrentes qui mettent à mal la cohésion sociale, la paix et la stabilité, conditions indispensables d'un développement économique harmonieux et de progrès social. Ces crises selon lui, surviennent soit sur fond de mobilisation contre la vie chère, de protestations sociopolitiques, des réformes économiques envisagées ou mises en œuvre dans le pays ou, soit comme les conséquences des politiques et mesures de réformes engagées par les gouvernements successifs. Malgré cela, le Bénin rappelle-t-il, dispose d'un arsenal juridique dont la mise en œuvre conséquente devrait permettre une meilleure gestion des crises sociales récurrentes. Comment renforcer les mécanismes de consultation bipartite et tripartite dans le pays ? Comment consolider le processus de dialogue social ? Comment revoir le mode opératoire de la gouvernance sociale et enfin quel dispositif consensuel mettre en place pour l'exercice du droit de grève ? Ce sont là les préoccupations fondamentales auxquelles les travaux de l'atelier sont appelés à répondre. Ils visent selon Guillaume Attigbé, à identifier les efforts à réaliser dans ce sens. A cet effet, le Cnds a jugé nécessaire de commanditer l'étude dont les résultats seront validés au cours des travaux qui vont durer deux jours.
F. A. A.

Categories: Afrique

Le Bénin reçoit 4,6 milliards FCFA de l'Union Européenne

Fri, 11/23/2018 - 14:10

Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement du secteur agricole au Bénin, l'Union européenne et l'Agence belge de coopération au développement (Enabel) ont de commun accord signé une Convention de mise en place d'un dispositif de dialogue entre les acteurs.
La convention à été signée, ce jeudi 22 novembre, à la Délégation de l'Union européenne à Cotonou.
La coopération Union européenne - Bénin ne cesse de porter ses fruits. En complément à l'appui budgétaire sectoriel qu'elle accorde au Bénin, dans le cadre du Programme d'appui au développement durable du secteur agricole (Padsa), l'Union européenne vient de faire un nouveau geste. La signature avec l'Agence belge de coopération au développement (Enabel) d'une Convention de mise en place d'un dispositif de dialogue entre les acteurs du secteur agricole, vient de permettre au Bénin de bénéficier d' appui de 4,6 milliards FCFA.
L'Ambassadeur du Royaume de Belgique près le Bénin, Xavier Leblanc, a expliqué que l'Appui au renforcement des institutions du secteur agricole (Arisa) est un projet qui vise à appuyer la mise en œuvre de la réforme sectorielle initiée par le gouvernement du Bénin.
Dans l'optique de faciliter le processus de transition et d'opérationnalisation de partage de fonctions entre acteurs dans le contexte du secteur agricole via deux domaines. Il s'agit du renforcement des capacités des structures opérationnelles déconcentrées et décentralisées et de l'appui aux filières prioritaires dans leur structuration en interprofession et dans l'adoption de leurs plans d'actions.
Le chef de la Délégation de l'Union européenne au Bénin, Olivier Nette, a précisé que cette convention témoigne de l'engagement solide de son institution et de la Belgique dans le cadre de la coopération Ue-Bénin prioritairement dans l'agriculture.
Olivier Nette rappelle qu'en 2017, le secteur agricole à lui seul a contribué à plus de 20% au Produit intérieur brut (Pib) et constitue la principale source de devises du pays.
Plus important encore, souligne-t-il, 50% des Béninoises et des Béninois dépendent de ce secteur pour leur emploi.
Le directeur de cabinet du ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche souligne que « La part active que nous avons prise dans la formulation de ce projet d'appui au renforcement des institutions publiques et du secteur privé dans le secteur agricole au Bénin, est le reflet de notre ferme volonté de voir concrétiser les cinq domaines de l'appui complémentaire du Padsa ». Bonaventure Kouakanou indique que les importantes réformes institutionnelles engagées dans le secteur agricole visent à recentrer les services de l'Etat dans leurs rôles régaliens et à contribuer à stimuler l'initiative privée qui, en particulier, devrait assurer les fonctions de conseils, de fournitures d'intrants, de production, de transformation et commercialisation.
Giscard A.

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Aurélien Agbénonci salue la démarche du président français

Fri, 11/23/2018 - 14:03

Le ministre des Affaires étrangères Aurélien Agbénonci, invité de Rfi, ce vendredi 23 novembre 2018, s'est prononcé sur la restitution des œuvres d'art africaines. Ceci du fait que le rapport des restitutions des œuvres d'art africaines va être remis dans l'après-midi de ce jour au président français Emmanuel Macron. Le ministre béninois des Affaires étrangères s'est également penché sur les conditions de réception, de conservation et de gestion des œuvres au Bénin.

A la demande du président français, un rapport a été rédigé par l'historienne de l'art Bénédicte Savoy et l'économiste sénégalais Felwine Sarr sur la restitution des œuvres d'art africaines. Ce rapport qui sera remis cet après-midi à Emmanuel Macron, plaide pour une restitution définitive des dizaines de milliers d'œuvres d'art à leurs pays d'origine.
Les deux universitaires proposent également de modifier le code du patrimoine français pour permettre ces retours.

Face à cette nouvelle, Aurélien Agbénonci se réjouit du fait que la promesse a été tenue. Ce qui traduit selon lui, une évolution du droit positif français allant dans le bon sens.
« C'est une bonne avancée, c'est une victoire qui est commune aux partenaires, aux deux partenaires que nous sommes ». Il a salué le courage du président Macron et la démarche constructive adoptée par ce dernier.

A la question de savoir si les conditions sont déjà réunies pour accueillir ses œuvres, le ministre des Affaires Etrangères rassure que le Bénin a pris le temps de faire son ‘'home work ‘' qui consiste à créer les conditions idéales de réception mais aussi de conservation et de gestion.
« Nous avons sollicités les plus grands cabinets du domaine de l'art (...) et lorsque vous voyez ce qui est prévu en terme de développement muséal au Bénin, je peux vous dire qu'on ne peut être que rassurer », a-t-il affirmé.

Plusieurs projets en cours au Bénin témoignent de la volonté du Chef de l'Etat Patrice Talon, à réunir les conditions idéales pour la réception des biens culturels en France. Outre la rénovation des musées nationaux du pays, le gouvernement a lancé le projet de la construction de 04 nouveaux musées à Porto-Novo, Ouidah, Allada et Abomey.

Ces musées sont relatifs à l'épopée des rois et des amazones, les civilisations Vodoun et Orisha.
Aussi, il y a-t-il la construction du musée Toussaint Louverture de la résistance.

Akpédjé AYOSSO

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100 jeunes déscolarisés formés à l'entreprenariat agricole

Fri, 11/23/2018 - 14:00

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Le programme de formation de 100 jeunes déscolarisés par le centre Songhaï avec l'appui du Projet de Productivité Agricole en Afrique de l'Ouest (PPAAO), lancé depuis le 22 mai 2018, a connu son épilogue ce mercredi 21 novembre. Soit six mois de formation en entrepreneuriat agricole.
Le Programme Cadre d'Appui à la Diversification agricole (ProCAD) dans le but d'aider les jeunes déscolarisés à se prendre en charge notamment à travers l'entrepreneuriat agricole, a permis dans le cadre du PPAAO à 100 jeunes de vivre l'expérience de l'entrepreneuriat agricole. Sélectionnés dans tous les départements du Bénin, ces nouveaux entrepreneurs agricoles ont été internés pendant six mois au centre Songhaï à Porto-Novo, où ils ont été formés à la production végétale, animale, piscicole et à la transformation agroalimentaire. Sous l'impulsion du père Godfrey Nzamujo et du ProCAD, ils ont bénéficié de beaucoup d'autres atouts notamment l'élaboration de plan d'affaires en vue de la création d'une entreprise. « A partir d'aujourd'hui, ils sont entrés dans une grande famille, je suis tellement fier d'eux car c'est un groupe différent. Je tiens à dire que mes enfants là, sont comme des œufs fertiles que nous avons couvés pour produire des poussins qui je suis sûr, vont continuer à grandir››, a déclaré père Godfrey Nzamujo.
Pour le promoteur du centre Songhaï, « cet investissement dans la formation du capital humain, permet d'inscrire ces jeunes dans la ligne d'une prise en charge de leur propre destin en leur donnant des outils appropriés pour faire face aux grands défis du développement économique et durable de nos communautés ».

Un coup de maître dans la séléction

D'un coût global de 124.700.000 francs CFA, le projet a offert aux bénéficiaires la spécialisation dans les domaines du maraîchage, de la culture vivrière, la transformation agroalimentaire, la pisciculture, l'agroforesterie, l'artisanat, la production des poulets de chairs et autre volaille, la nutrition animale, bovin caprin, les cailles, la cuniculture, la production de porcs et la provenderie.
« Nous sommes très heureux aujourd'hui parce que nous avons vu et appris une autre façon de faire l'agriculture : l'agriculture biologique et écologique. Cela nous a ouvert les yeux sur les opportunités en agriculture que nous offre notre pays et qui sont de loin, supérieures aux défis auxquels nous faisons face », a souligné la porte-parole des bénéficiaires. « Nous mettrons tout en œuvre pour gagner le pari de nos micros entreprises respectives afin de créer des emplois décents pour nous-mêmes, tout en employant et inspirant d'autres jeunes », a promis Rachel Adonsi, au nom de ses collègues.
Cette initiative a démarré en février 2018 avec le lancement du premier appel à candidature pour des jeunes déscolarisés ayant entre 18 et 25 ans. Un second appel a pris en compte des jeunes de 27 ans.
Ainsi, 100 jeunes dont 33 femmes ont été retenus pour bénéficier de la formation.
Virginie Assogba Miguel, la chef programme du Projet de Productivité Agricole en Afrique de l'Ouest s'est dit confiante au regard de l'engouement et l'engagement de ces jeunes à mettre en œuvre ce qu'ils ont appris. Elle souligne que chacun des jeunes a élaboré un micro projet dans l'un des domaines de sa formation et le PPAAO s'est engagé à acquérir une ou une bonne partie des équipements dont ils auront besoin. Ce soutien du projet est estimé à 200.000.000 de francs CFA. Ce qui montre la volonté des responsables du projet à suivre l'installation de ces jeunes entrepreneurs agricoles.
Giscard A

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Les grands projets routiers retenus pour l'année 2019

Fri, 11/23/2018 - 13:20

Le ministre des Infrastructures et des transports, Dr Alassane Séidou a exposé, ce jeudi 22 novembre, au Parlement, le projet de budget de son département ministériel pour l'année 2019. Ce budget s'élève à 63 milliards 231 millions 493 mille FCFA dont 3 milliards 531 millions 884 mille pour le fonctionnement et 59 milliards 699 millions 609 mille pour les investissements.

Selon le ministre Alassane Séidou pour l'année 2019, la plupart des projets sont financés sur le modèle de préfinancements directs par les entreprises ou d'autres bailleurs de fonds intéressés par les projets du gouvernement. Le budget d'investissement 2019 ne prend en compte que le financement des études et le dédommagement des sinistrés de l'emprise des différents projets qui sont financés par le budget national. Ce qui fait qu'on a l'impression que le budget 2019 du ministère des infrastructures et des transports a diminué par rapport à celui de l'année dernière qui s'élevait à 94 milliards 999 millions 969 mille FCFA.

Les grands projets

Parmi les grands projets inscrits dans le budget 2019, il y a entre autres les travaux de modernisation au Port autonome de Cotonou. Ces travaux sont relatifs à : l'aménagement des terres pleins et du quai ; la reconstruction des quais nord afin d'augmenter la capacité d'accueil ; l'extension du bassin du port sur 900 mètres ; la construction d'une nouvelle tour de contrôle ; l'acquisition d'un remorqueur, de 2 grues mobiles et d'autres équipements.

Plusieurs travaux d'aménagement de l'axe routier autour du port de Cotonou sont également prévus. Il s'agit notamment de la reconstruction du tronçon : Ancien pont de Cotonou-Loterie Nationale-Hôtel du Port-Carrefour Cen-sad (Erevan), d'une longueur de 5,8 kilomètres.
Aussi, il y a-t-il, les travaux de construction de l'aéroport de Glo-Djigbé qui est l'un des grands projets inscrits dans le Programme d'Actions du Gouvernement.

Au cours de l'année 2019, informe le ministre Alassane Séidou, le gouvernement envisage de moderniser les liaisons routières. Ceci par la poursuite des divers projets en cours et le lancement de nouveaux projets. Il s'agit entre autres : des travaux d'aménagement et de bitumage de la route Bétérou-Tchaourou-Frontière Nigeria longue de 73 kilomètres sur financement du Budget National et de la Banque Islamique de Développement (BID) ; l'aménagement et le bitumage de la route Lokossa-Dévé-Aplahoué-Frontière Togo longue de 46,11 kilomètres sur financement du Budget national et de la Banque Ouest Africaine de développement (BOAD).

Il y a aussi la réhabilitation et le renforcement de la Route nationale inter-Etat N°2 notamment le tronçon Béroubouay-Kandi-Malanville longue de 177,20 kilomètres sur financement conjoint du Budget national, de la Banque Islamique de développement (BID) et OFID ; l'aménagement et le bitumage de la Route des pêches et de ses bretelles d'accès phase2 notamment le tronçon Adounko –Porte du non-retour et quatre bretelles d'une longueur de 22,30 kilomètres sur financement de la Chine ; le renforcement de la route nationale inter Etat N°2 notamment le tronçon Bohicon-Dassa-Parakou sur financement du budget national.

Désenclavement des zones de production et entretien du réseau routier

Le désenclavement des zones de production et des localités sont aussi parmi les priorités du gouvernement pour l'année 2019.
Le ministre des infrastructures a souligné la volonté de l'Etat à assurer l'entretien continue du réseau routier à travers le projet d'appui à l'entretien du réseau routier et du projet d'appui au système de gestion du patrimoine routier.
Ainsi, le programme d'urgence de réfection de routes et pistes rurales dans le cadre des campagnes agricoles ainsi que le projet Fadec Pistes rurales ont été financés.

Pour faciliter la circulation des personnes et des biens sur toute l'étendue du territoire national, il est prévu la construction des ouvrages spécifiques. On peut citer entre autres : la construction de 24 ouvrages spécifiques sur les réseaux de pistes rurales ; le programme d'urgence de désenclavement dans les localités du Bénin (Construction de 15 ponts métalliques sur financement de la KFW) ; la poursuite des travaux de construction d'un pont sur le fleuve Affon au PK 37 prenant en compte l'axe Djougou- Pehunco avec financement du Budget national et la mise en œuvre du programme de facilitation de transport sur les corridors Bénin-Niger et Abidjan-Lagos par la construction des postes de contrôle juxtaposés d'Hilacondji.

Ces différents projets du ministère des infrastructures et des transports sont inscrits dans le Programme d'actions du gouvernement (PAG).

Akpédjé AYOSSOOk

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La société ENGIE FENIX BENIN lance ses activités

Fri, 11/23/2018 - 13:00

A l'occasion du lancement au Bénin des activités de la société ENGIE FENIX BÉNIN, structure spécialisée dans la distribution de kits solaires, le Directeur Général de l'Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEX), Laurent Gangbés, a animé une conférence de presse dans la matinée de ce jeudi 22 novembre 2018.
Les efforts du gouvernement dans la mobilisation de fonds pour les grands projets continuent de sidérer les investisseurs. Ce dynamisme reconnu par le Directeur Général de l'APIEX qui m'a réaffirmé à l'occasion du lancement au Bénin des activités de la société ENGIE FENIX BÉNIN, structure spécialisée dans la distribution de kits solaires. Selon lui, « Les réformes courageuses du gouvernement (...) ont pour seul objectif la facilitation de l'environnement des affaires pour encourager auprès des investisseurs, la création d'emplois pour nos compatriotes. Toutes les réformes commencent aujourd'hui à porter leurs fruits ».
Le directeur a souligné que « Aujourd'hui, nous en avons une nouvelle illustration avec ce protocole que l'APIEX signe avec ce groupe français ENGIE FENIX BÉNIN, qui opère dans le domaine des énergies renouvelables avec à la clé la création de près 1.000 emplois répartis sur l'ensemble du territoire national ».
C'est une aubaine dira-t-il pour la jeunesse pour décrocher des emplois dans les différents domaines que propose cette entreprise.
Le directeur général de ENGIE FENIX BÉNIN, Philippe Robert, a exprimé ses remerciements au Directeur Général de l'APIEX et au gouvernement du Bénin. Il a par ailleurs présenté la société FENIX qui est installée dans beaucoup de pays africains. Le directeur de cette firme française, Philippe Robert a indiqué que le Bénin a été choisi parmi d'autres pays au regard de l'intérêt qu'il y a à investir dans le pays. Mettant en exergue l'opportunité que présente le Bénin, arrivé à la tête des pays africains qui présentent de belles opportunités, il souligne que « l'accueil fait aux entreprises ces dernières années est intéressant pour les entreprises comme FENIX ». Il souligne que le kit solaire qui se présente comme un produit participera au développement du pays et changera à coup sûr, la vie des Béninois.
Les deux directeurs ont à la suite des discours procédé à la signature du protocole d'accord entre le Groupe ENGIE FENIX BÉNIN et APIEX. Ce qui marque un nouveau départ pour les jeunes puisque ce protocole d'accord offre près de 1.000 emplois dans les domaines de la comptabilité, des Ressources Humaines, de la logistique, les achats, le marketing, la vente, la maintenance, la gestion de la clientèle et des boutiques.
« L'APIEX qui est le véritable bras opérationnel du gouvernement est à pieds d'œuvre au quotidien pour accueillir, assister et accompagner les entreprises afin qu'elles créent dans notre pays de la valeur ajoutée et des emplois », a déclaré Laurent Gangbés.
Outre ce coup salutaire, d'autres entreprises dans le domaine de l'agro-industrie sont annoncées dans les prochains jours au Bénin.

Giscard A.

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Le nouveau challenge de Talon

Fri, 11/23/2018 - 00:00

En agonie depuis quelques années, le football béninois renaît peu à peu de ses cendres. Après les nombreuses réformes lancées par le ministre Oswald Homeky, c'est le tour du chef de l'État de faire peser sa vision dans la balance. Au profit d'une rencontre avec les chefs d'entreprises publiques et privées, Patrice Talon révèle ses ambitions de voir le sport rehaussé par une image nouvelle. Ainsi, il ambitionne associer les entreprises privées et publiques dans sa dynamique de développement du sport.

L'un des stimulants pour ce projet est relatif aux taxes proposées pour le développement du sport car le gouvernement à lui seul ne peut assurer son développement. L'homme dont on reconnaît ses réflexions ultra ascendante souligne que « Notre ambition est d'éveiller chez les enfants, leurs instincts, leurs talents, leurs dispositions sportives et de pouvoir détecter ceux qui ont vraiment des aptitudes, les accompagner à aller un peu plus loin jusqu'au niveau des académies ». Pour une fois depuis le Renouveau démocratique, le gouvernement donne le quitus aux entreprises de participer à la relève du sport roi. Il faut dire que la voie est déjà tracée pour répondre favorablement à cette main tendue du gouvernement. 1/1000 du chiffre d'affaires hors TVA (art 293- 13 à 293-16) dans la loi des finances exercice 2019 en étude à l'Assemblée nationale ira dans ce sens. Patrice Talon donne carte blanche aux entreprises privées pour créer des clubs professionnels. Etant libres de choisir la discipline sportive de leur choix, les entreprises auront désormais des salariés sportifs et l'État ne prend pas de taxe sur le salaire des sportifs déclarés par celles-ci.
Loin d'un combat vain, la route de l'ascension du football professionnel est simplement tracée. L'espoir est donc permis avec cette nouvelle donne. Le chef de l'État plus qu'un manager hors pair a su dévoiler une autre méthode de promotion du cuir rond. L'essentiel est donc fait. Toutes les entreprises ont donné leur accord de principe pour aider à relever le football béninois. Des talents jeunes seront alors dénichés pour rendre ce sport attractif et sidérant. Patrice Talon a donc trouvé la voie idéale pour que les vieux n'aillent plus représenter les cadets à un championnat des moins de 17 ans. Le peuple doit accompagner ce nouveau projet bien ficelé qui fait rêver les jeunes amoureux du cuir rond. C'est la nouvelle marque de la Rupture pour la renaissance du football agonisant au Bénin. Simplement merci à Patrice.

Giscard AMOUSSOU

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