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24 Heures au Bénin

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Le parlement se conforme aux injonctions de la Cour constitutionnelle

Mon, 10/08/2018 - 18:41

Les députés de la 7ème législature ont repris le chemin de l'hémicycle ce lundi 08 octobre 2018 dans le cadre des travaux de la 5ème session extraordinaire de l'année 2018. Sous l'égide du président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji, les parlementaires ont revu les dispositions des articles 227, 244, 249 et 308 du nouveau code électoral déclarées contraires à la constitution par la Cour constitutionnelle lors du contrôle de constitutionnalité le 2 octobre dernier. Au terme des débats, ces articles ont été revus et adoptés par l'unanimité des députés présents et représentés à l'Assemblée nationale contre 07 voix et 00 abstention.
Après avoir adopté le document final du code électoral, le président de l'Assemblée nationale a suspendu les travaux et annoncé la reprise pour le mardi 09 octobre 2018.
Ainsi, les députés vont se consacrer dès ce mardi, à l'examen de la proposition de loi portant traite des personnes en République du Bénin, second dossier inscrit à l'ordre du jour de la 5ème session extraordinaire de l'année 2018.
F. A. A.

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François Abiola adhère au Parti Républicain

Mon, 10/08/2018 - 17:58

Le Mouvement espoir du Bénin (MesB) du professeur François Abiola est désormais membre du Parti Républicain (PR). C'est la décision prise par le bureau exécutif du mouvement élargi à sa base au cours d'une séance extraordinaire d'information, d'analyse et de décision, ce dimanche 07 octobre 2018, à Cotonou.
Selon François Abiola, il est important de mettre les expériences acquises au profit du nouveau parti en création. Le président du MesB invite ses militants à rester vigilants et surtout positifs pour un aboutissement heureux de l'engagement. « Restez vigilants mais positifs et comme l'a dit l'autre ‘'dans ce voyage groupé dans l'obscurité », a lancé l'ancien premier ministre.
François Abiola rejoint ainsi Me Adrien Houngbédji, les partis membres du "Bloc Dynamique Unitaire", le RND de Jean-Michel Abimbola, la coalition Bénin En Route (BER) de Jean-Baptiste Houngue, l'UDBN de Claudine Prudencio, l'ABT du ministre d'État Bio Tchané ainsi que plusieurs autres mouvements politiques. Ainsi s'agrandit le Parti Républicain, le second grand regroupements politiques de la majorité présidentielle pour législatives de 2019.
F. Aubin AHEHEHINNOU

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Les avocats du barreau béninois entretenus sur le Ppp

Mon, 10/08/2018 - 12:37

Le cinquième séminaire de formation sur les contrats publics internationaux et les Partenariats publics privés (Ppp) a lieu les vendredi 5 et samedi 6 octobre 2018 à Cotonou. Organisé à l'intention des avocats du barreau béninois, ledit séminaire a été coanimé par la présidente de la septième chambre du Conseil d'Etat en France, Christine Maugue, et le président de la Cour constitutionnelle du Bénin, Joseph Djogbénou.

Lancée par le ministre de la Justice et de la Législation, Séverin Quenum, cette session de formation, placée sous le thème « La pratique et le contentieux des marchés publics et des Partenariats publics-privés », est soutenue par l'Ambassade de France près le Bénin.
Le bâtonnier de l'Ordre des avocats du Bénin, Me Yvon Détchénou, a mis l'accent sur le bien fondé d'une telle formation pour les avocats.
« Le programme d'actions du gouvernement comporte 49 projets phares, d'une valeur d'environ 9 milliards. 70% sont mis en œuvre par marchés publics et quasiment 61% par le secteur privé », a indiqué le bâtonnier. Il rappelle que le Code de passation des marchés publics et la loi sur le Partenariat public-privé restent un vivier indispensable pour les avocats. Ceci dans un contexte béninois marqué par le recours fréquent aux marchés publics et la promotion du Partenariat public-privé (Ppp). Me Yvon Détchénou souligne que plusieurs aspects de la loi ne sont pas encore appliqués par les praticiens et les juristes.
Le bâtonnier a exprimé toute sa reconnaissance à l'ambassadrice de France et à Me Yvon Poulet, avocat au barreau de Paris, pour leur implication active dans l'organisation de la formation.
L'ambassadrice de France près le Bénin, Véronique Brumeaux, a souligné le partenariat qui lie le barreau béninois et le barreau français. « Avec la promulgation de la loi sur le Ppp, il convient d'en maîtriser les contours pour mieux encadrer sa mise en application. Cette formation est l'occasion d'aborder la responsabilité pénale et sociale des entreprises, le contentieux des contrats (...). La réflexion sur le Partenariat public-privé issue du droit anglo-saxon est aussi une occasion de réfléchir sur sa mise en œuvre dans un contexte romano-germanique », a rappelé le diplomate.
Pour le ministre de la Justice et de la Législation, Séverin Quenum. « Tout ce qui s'articule autour du Ppp, comme d'ailleurs la commande publique, constitue un cadre nouveau (…). Les contrats de Ppp sont un moyen privilégié de développement et un moyen d'activité extraordinaire que la loi met au service des avocats (…) », a-t-il déclaré. Il s'est dit heureux de l'aboutissement de ce partenariat entre les barreaux béninois et français.
Pour Séverin Quenum, « Il y a dans ce partenariat de grandes opportunités d'échanges ».
G.A.

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Salimane Karimou rend hommage aux enseignants

Mon, 10/08/2018 - 10:24

La ville de Natitingou a accueilli, ce vendredi 5 octobre, les manifestations officielles de la célébration de la 25ème édition de la Journée Mondiale de Enseignants au Bénin. La cérémonie s'est déroulée en présence du ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou.
" Le droit à l'éducation, c'est aussi le droit à un personnel enseignant qualifié ". C'est le thème de l'édition 2018 de la journée internationale de l'enseignant. Au nom de ses collègues en charge de l'éducation au Bénin, le ministre Salimane Karimou a honoré cette journée dédiée à l'enseignant. Il reconnaît à juste titre le rôle plus qu'important que jouent les enseignants dans le système éducatif. " Je voudrais surtout vous rendre hommage, à vous femmes et hommes de bonne volonté qui avez choisi la noble et exaltante profession d'enseignant et qui vous attelez quotidiennement et sans relâche à la délicate tâche de modelage de l'intelligence et de l'esprit de vos apprenants ", a déclaré le ministre. Salimane Karimou a dit tout son satisfecit aux efforts fournis par ceux-ci. " Votre foi, votre abnégation et vos efforts soutenus font de vous les vrais acteurs du développement de la Nation ", a-t-il reconnu. Salimane Karimou se dit heureux de " la place et le rôle primordial que joue l'enseignant dans nos sociétés modernes''. Ce qui mérite l'attention du gouvernement pour ce secteur prioritaire. Il indique entre autres les différents thématiques issues du thème général dont "la professionnalisation du métier d'enseignant ". Selon Salimane Karimou, " la formation de l'enseignant constitue à bien l'outiller pour lui permettre de transmettre facilement le savoir aux apprenants de son temps et de son milieu et, par ricochet, à plusieurs générations d'apprenants ".
Il souligne que "ce sous-thème interpelle chacun de nous sur la nécessité de tout mettre en œuvre pour faire de notre métier d'enseignant, non seulement un sacerdoce exaltant mais aussi une profession aux arcanes maîtrisées tant sur le plan pédagogique que sur le plan docimologique ".
Le ministre rassure tant les parents d'élèves que les enseignants que le gouvernement du Président Patrice Talon offrira de meilleures conditions possibles de travail. " Nous ne devons d'aucune manière minimiser l'importance et la pertinence des réformes et programmes prévus dans le secteur de l'éducation par le gouvernement ", a souligné le ministre.
Le porte-parole des enseignants, Roméo Péthos, porte-parole du Front d'action des syndicats de l'éducation a dressé le bilan du secteur avec quelques recommandations.
Giscard A.

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La 5ème session extraordinaire de l'année s'ouvre ce lundi

Mon, 10/08/2018 - 10:15

Les députés de la 7ème législature se retrouvent ce lundi 08 octobre 2018 au palais des Gouverneurs, à Porto-Novo, pour la 5ème session extraordinaire de l'année 2018. Deux principaux points sont inscrits à l'ordre du jour des travaux de cette session. Il s'agit de la finalisation du Code électoral dont les dispositions des articles 227, 244, 249 et 308 sont déclarées contraires à la constitution par la Cour constitutionnelle lors du contrôle de constitutionnalité de cette loi le 2 octobre dernier. En conséquence, elle a décidé que les 4 dispositions inconstitutionnelles sont séparables de l'ensemble du texte voté.
Le parlement va donc se pencher sur cette question et retourner le document au président de la République pour promulgation en vue des législatives de 2019.
Outre cet amendement du code électoral, la Représentation nationale va également se pencher sur l'examen de la proposition de loi portant traite des personnes en République du Bénin.
Cette 5ème session extraordinaire de l'Assemblée nationale va durer quinze jours.
F. A. A.

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Sondage

Mon, 10/08/2018 - 04:36
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L'enseignement supérieur à l'heure des grandes réformes

Mon, 10/08/2018 - 03:07
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Le point des actions et perspectives dans l'enseignement supérieur

Sun, 10/07/2018 - 22:19

Dans un message adressé, ce dimanche 07 octobre 2018, aux acteurs des Universités publiques, la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique Marie Odile Atanasso s'est penchée sur les questions relatives au secteur. Il s'agit notamment de la gestion des bourses et autres allocations universitaires, le renforcement des intrants du système universitaire, les infrastructures et équipements, la formation et le recrutement d'enseignants.

La ministre Marie Odile Atanasso a énuméré plusieurs actions menées par le gouvernement pour le bon déroulement de la rentrée universitaire 2018-2019 prévue pour le 15 octobre.
Pour l'amélioration de la gestion des bourses, l'Etat a procédé à la prise du décret n°2017-155 de mars 2017. Selon la ministre, ce décret a conduit à retenir un effectif global de 29 977 allocataires soit une augmentation de plus de 100% du nombre de bénéficiaires. Les nouveaux allocataires, précise-t-elle, sont des étudiants qui démarrent la première année d'études à la rentrée universitaire 2018-2019. « La fixation des quotas d'allocations universitaires au titre de cette rentrée et le budget alloué au payement des allocations au titre de 2018-2019 qui s'élève à 10 milliards de FCFA, ont donc produit un boom d'étudiants allocataires béninois », a affirmé Marie Odile Atanasso.
Par ailleurs, indique-t-elle l'augmentation des fonds alloués aux bourses en 2018 a permis d'apurer des arriérés d'allocations sur la période de 2015 à 2017. « Les allocations de l'année en cours sont assurées à fin août pour 3.346.117.582 FCFA soit, à cette date, 18.258.053.471 FCFA engagés en 2018 au titre des allocations universitaires contre 7,5 milliards FCFA en moyenne par an jusqu'en 2015 à la veille de l'avènement du régime du Nouveau Départ », a précisé la ministre.
En ce qui concerne le renforcement des intrants du système universitaire, depuis 2016, « l'Etat consacre en moyenne chaque année 55.000.000.000 FCFA contre 38.000.000.000 FCFA en 2015, au fonctionnement des universités, de leurs personnels et de leurs programmes d'intervention ». La politique d'allocation des ressources, renseigne la ministre, permet de mettre en phase la reconstruction du système éducatif avec les ambitions économiques du gouvernement.

Les actions au niveau des infrastructures et la formation

Au niveau des infrastructures et équipements au titre de l'année 2016, le gouvernement a réalisé entre autres la construction et l'équipement d'infrastructures administratives, pédagogiques et de laboratoires au profit des universités nationales d'Abomey-Calavi et de Parakou, de l'université d'Agriculture de Kétou ainsi que du Centre universitaire de Sakété, l'acquisition et la réhabilitation en cours d'un domaine à Ouidah, pour abriter la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG).
Dans le cadre de la formation et du renforcement de la qualité des ressources humaines, l'Etat a procédé à la création de nouvelles filières qui rendront les étudiants directement employables à la fin d'une formation courte de 2 ans.
En dehors de cette innovation, plusieurs réformes ont été menées par le gouvernement. Il s'agit entre autres de la création de l'Institut National Supérieur des Classes Préparatoires aux Etudes d'Ingénieurs (INSPEI) ; la création des Instituts Universitaires d'Enseignement Professionnel (IUEP) : huit domaines de métiers ont été retenus par le Conseil des Ministres (agriculture, tourisme, bâtiment, travaux publics, textile, arts et culture, vente et commerce, maintenance des véhicules), l'organisation des examens nationaux de Licence et Master au niveau des Etablissements Privés d'Enseignement Supérieur.
Aussi, l'Etat a-t-il initié l'organisation des travaux de la sélection des nouveaux bacheliers qui valorise la compétence et assure l'équité et la réorganisation du système d'attribution des bourses pour tenir compte des besoins en formation de l'économie nationale et faciliter leur utilisation optimum.
A travers un programme de recrutement, le gouvernement s'est engagé a doté les universités d'un nombre suffisant d'enseignants en 5 ans. « Le programme de recrutement de 200 doctorants est engagé pour alimenter les écoles doctorales avec l'espoir que dans trois (03) ans les universités publiques du Bénin auront à leur disposition 200 nouveaux assistants », a souligné la ministre de l'enseignement supérieur. Une vague de 100 assistants précise-t-elle a été sélectionnée en juillet 2018 pour être recrutée pour les 4 universités nationales. « Le processus de sélection de 100 nouveaux assistants sur le budget 2019 est en cours », a mentionné la ministre.

La gratuité des frais d'inscription maintenue

Pour le gouvernement, la situation de la gratuité des frais d'inscription, occasionne chaque année un déficit de financement évalué en moyenne à 2 milliards de FCFA. Dans le but de compenser ce déficit important informe la ministre, les responsables des universités publiques ont demandé la réinstauration des frais d'inscription, voire leur augmentation. « (...) en attendant la réflexion prospective sur l'avenir de nos universités et leur gouvernance, sous l'impulsion du Conseil National de l'Education dont le processus d'installation est en voie d'achèvement, le Gouvernement a retenu que les efforts d'investissements de l'Etat seront maintenus et soutenus, pour améliorer le cadre de vie et d'études des apprenants dans lesdites universités », a clarifié Marie Odile Atanasso.
Le gouvernement a donc décidé de maintenir le statu quo sur les droits d'inscription et de formation dans les universités nationales. Par ailleurs, « il n'y a ni retour des frais d'inscription, ni augmentation des frais de formation dans les universités nationales au titre de l'année académique 2018-2019 ».
« (...) les subventions seront accordées aux Universités nationales dans les mêmes conditions que l'année précédente, avec une possibilité d'augmentation, si les demandes exprimées par les rectorats sont justifiées », a conclu la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

« L'horizon est aujourd'hui dégagé et nous sommes sereins pour la suite » (Gaston Zossou)

Sun, 10/07/2018 - 20:52

Invité sur l'émission Zone franche de ce dimanche, le directeur général de la Loterie nationale du Bénin (LNB) a été questionné sur le bilan des deux ans et demi du chef de l'Etat. Gaston Zossou n'a pas manqué d'interpellé les opposants notamment l'ancien président Boni Yayi sur la dernière lettre à la Nation.
Par rapport à la situation de Sébastien Ajavon qui une fois de plus est interpellé par la justice alors que le dossier est déjà vidé sans appel, Gaston Zossou affirme que « dans un contexte de bonne civilité un citoyen qui est appelé à répondre devrait comparaître pour sa bonne foi ». Sur ce que le dossier est déjà jugé en sa faveur en première instance, il souligne que « Peut-être qu'il y a des éléments nouveaux qui veulent qu'on interpelle les gens ». Il estime que ce n'est jamais agréable de parler des personnes qui sont en difficulté. ‹‹Je suis convaincu même que pour les hommes les plus innocents, être appelé par le juge n'est pas toujours agréable », souligne-t-il avant d'ajouter que « La justice est la même pour tous et sera la même pour tous ».
La poursuite de certains hommes qui font d'eux des héros n'est pas un problème selon lui car il estime que « Si nous le rendons populaire, on lui fait du bien. Ce n'est jamais agréable de tirer sur l'agréable. Pour nous autres qui avions été victimes de persécutions, la situation n'est pas la même avec ce qui se passe actuellement››. On n'a pas besoin selon lui, de cela mais des comportements peuvent le permettre. « Devant les lois de la République, nous sommes égaux. On n'a pas dit que parce qu'il est chef de parti, il faut des grâces spéciales. Que la justice fonctionne et que les citoyens reconnaissent la liberté de la justice et qu'on vive dans un milieu judiciaire et juridiquement civilisé », confie l'ancien ministre de la communication de feu Général Mathieu Kérékou. Pour ce dossier renvoyé au 18 octobre prochain, M. Zossou souhaite ‹‹que le jugement soit contradictoire et que celui qui est accusé ait les moyens de se défendre ».
Sur le bilan à mi-parcours du chef de l'Etat, le DG de la LNB, à travers un schéma, indique : « Je note que beaucoup de choses ont changé positivement ». Selon Gaston Zossou, « des réflexions sont menées pour que les bases d'un développement économique réelle soient jetées. Les hommes politiques devraient comprendre. Quand on est au pouvoir, on cherche à le conserver, à réformer et à bâtir (…) ».
Face aux invectives de l'opposition, le supporter de la mouvance affirme que « quand on est dans l'opposition, on fait des propositions concrètes ». Entre autres forces du pouvoir en place, Gaston Zossou dresse un tableau reluisant. « Je constate que les délestages qui sont un préjudice réel pour l'économie n'existent plus. L'eau potable aujourd'hui par le nombre de forages dans les localités, est entrain de bouger et les actions sont saluées par les institutions internationales. En matière de santé, il y a des réflexions sérieuses qui sont en cours. Les soins à l'extérieur qui font des dépenses inutiles pour l'Etat et des manigances diverses ont cessé. Aujourd'hui, il y a des plateaux techniques qui se réalisent pour permettre de donner des soins adéquats dans le système sanitaire, les cantines scolaires qui offrent des repas chauds à nos écoliers issus de familles défavorisées et pour permettre à nos parents dans les localités reculées, le maintien des enfants à l'école,. On fait aujourd'hui du social structuré », liste-t-il.
Pour la situation financière des parents qui ont de difficultés à inscrire les enfants, Gaston Zossou avoue qu' « Il a toujours été dur pour les parents de satisfaire les besoins scolaires des enfants ». Bien que peiné des difficultés des populations, il rassure que tout ira pour le mieux. « Je suis très gêné que les personnes qui se sont attachées à la tâche pendant dix ans veulent que tout se réalise en moins de temps à deux ans ». Pour lui, « il n'y a pas de progrès sans douleurs. Nous savons que ce que nous vivons aujourd'hui est le résultat de ce que nous avions fait hier. Ceux qui parlent ne sont pas ceux qui ont mal. Ceux qui ont mal se lèvent tôt pour régler leurs problèmes ».
Par rapport à ce qu'il regrette des deux années du pouvoir, Gaston Zossou indique qu'il ne veut pas en ajouter à ceux qui en parlent pour leur donner plus de tord. Pour lui, le chef de l'Etat « a manqué de ne pas se laisser embarrasser par ceux qui n'avaient d'autres moyens que de dire des malédictions. Il a manqué de ne pas avoir peur. Il a manqué de dire si c'est ça, je cesse ».
Pour le directeur de la LNB, « il y a deux années en arrière, 80% des médicaments que nous consommons étaient fournis par des gens qui n'en ont pas la capacité et qui les imposent aux acteurs pharmaceutiques. Celui qui a dit halte à tout cela doit être félicité ». Il assure que « L'horizon est aujourd'hui dégagé et nous sommes sereins pour la suite ».
Sur le plan politique, Gaston Zossou indique que « Le système partisan qui s'impose aux partis politiques devrait être des visions pour la vie. Il peut avoir une extrême gauche et une extrême droite ». Quant à l'héritage de la jeunesse, il avoue ses regrets. « J'ai toujours été gêné par la pensée qui oppose les aînés à la jeunesse. Ce qui me dérange, le jeune ne conteste par ses parents à la maison mais ses aînés en politique. Le jeune deviendra aussi aîné ». Selon lui, « Plus de 200 partis politiques, ce n'est pas de l'idéologie qui est véhiculée. Il fallait aller vers les regroupements ».
Faisant un procès à l'ancien chef de l'Etat au regard de sa lettre adressée à la Nation, le directeur dira : « Quand on a gaspillé hier ce qu'on doit manger, il est normal qu'on soit embarrassé aujourd'hui. Je suis gêné que des personnes qui ont eu à gérer ce pays pendant 10 ans avec le résultat qu'on leur connaît, en vienne à faire des procès à l'actuel chef de l'État ». Comparant les actions posées par les gouvernants d'hier alors que le présent doit être conté, il affirme : « Ne me demandez pas de couper le passé du présent. Ce que nous vivons aujourd'hui a ses soubassements dans le passé ». S'adressant à l'ancien chef de l'État, il indique que « je lui dois du respect comme ancien président de la République et je reste le devoir à un acteur politique qu'il est ». Mais pour Gaston Zossou, « la jeunesse que magnifie aujourd'hui Boni Yayi est celle-là même à qui il voulait donner du ballon hier pour qu'elle lui colle la paix ». Il estime que « Ce n'est pas bien de comploter contre l'effort, ce n'est pas bien d'appeler le malheur sur son pays et vous savez que c'est ce qu'ils font aujourd'hui ». Pour lui, l'ancien président n'a plus un mot à dire dans la gouvernance actuelle.
Giscard AMOUSSOUTu

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Le Cos-Lépi invite les citoyens à se déplacer vers leur centre de vote

Sun, 10/07/2018 - 20:25

Le Cos-Lépi informe tous les citoyens en âge de voter, que le Fichier Électoral National (FEN), est affiché dans tous les centres de vote du 04 au 18 octobre 2018 sur toute l'étendue du territoire national. Ceci dans le cadre de l'actualisation du fichier électoral pour le compte des élections législatives 2019.
Les citoyens béninois inscrits dans la base des données sont priés de faire le déplacement vers leur centre de vote. Ils auront entre autres à vérifier leur présence effective sur la liste électorale, l'orthographe de leur nom, et informer des personnes décédées pour leur radiation du fichier électoral.
Aussi, le citoyen pourra-t-il demander un transfert si son centre de vote ne lui ait pas convenable.
Pour toutes les corrections, les citoyens sont invités à se rapprocher de leur chef de quartier ou chef de village qui prendra les informations nécessaires dans le but de la rectification des erreurs par le Cos/Lépi.
Chaque citoyen est appelé à participer à cette phase d'actualisation dans le but d'exercer convenablement son droit de vote.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Le bloc Dynamique Unitaire devient Parti Républicain

Sun, 10/07/2018 - 20:21

Après la constitution du Bloc progressiste, le second bloc de la majorité présidentielle a vu le jour ce samedi 06 octobre 2018. Il s'agit du Parti Républicain (PR) qui regroupe le PRD de Me Adrien Houngbédji, les partis membres du "Bloc Dynamique Unitaire", le RND de Jean-Michel Abimbola, la coalition Bénin En Route (BER) de Jean-Baptiste Houngue, l'UDBN de Claudine Prudencio et plusieurs autres mouvements politiques.
Par cet acte, ces anciennes formations politiques se fusionnent au profit du nouveau grand parti politique.
Le Parti Républicain se veut la véritable machine à gagner du président Patrice Talon. De source proche du parti, le logo sera dévoilé dans les prochains jours et respectera les accords initiaux. Mieux, les clauses qui régissent son fonctionnement, prévoient la renonciation des partis constitutifs, à leurs attributs pour une durée de dix ans.
Le Parti Républicain réaffirme son ouverture à toutes les autres forces politiques du pays qui aimeraient prendre une part active dans les prochaines grandes victoires du "Nouveau départ".
F. A. A.

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L'impact des regroupements ethniques régionaux sur la démocratie

Sun, 10/07/2018 - 16:41

L'émission 90 min pour convaincre de ce dimanche 7 octobre 2018 a reçu le Professeur Denis Amoussou Yéyé, Directeur de recherche honoraire, Martin Assogba, directeur exécutif de l'Ong Alcreer, et le Général Mama Sika, membre de Convergence d'action pour l'unité nationale du Bénin. Ils ont décrypté l'actualité relative au regroupement ethnique.

« Regroupements ethniques régionaux au Bénin, impact sur la démocratie ». Telle est la thématique sur laquelle les invités de Henri N'dah Sékou et Marie Léa Yémadjro ont opiné.
Au sujet de l'impact de l'Initiative de Nikki par rapport aux propos qui ont conduit le porte-parole devant les juridictions, les invités ont donné leur appréciation personnelle. Selon le professeur Denis Amoussou Yéyé, « C'est regrettable lorsqu'il s'agit des jeunes. Ils sont souvent agités ». Il ne partage pas les propos de cette jeunesse qui se dit révoltée. Le professeur estime qu' « On peut dire des choses sans faire de bruit ». La situation relative au nord et au sud n'est pas du goût de celui-ci puisqu'il se demande pourquoi c'est un malaise que le nord soit lésé car « après le président Soglo, nous avons eu deux présidents du nord ». C'est en réalité, dira-t-il, le problème des pesanteurs socio-administratives. Martin Assogba affirme être choqué par les propos de ces jeunes. « J'ai trouvé que ce n'est pas bien. (
...). Ces propos du genre même si c'est hérité, tout héritage n'est pas bon a perpétué », déplore le président de l'Ong Alcreer.
Ceci est d'autant plus vrai qu'il signale que « Aujourd'hui par exemple, on lutte contre l'excision. C'est parce que ce n'est pas bon. Maintenant pourquoi végéter encore dans les comportements néfastes ».
Pour le Général Mama Sika, « Il faut que l'on essaye de cadrer les choses ». Mais avant, il pense qu'il faut « d'abord chercher à décrypter les propos des jeunes. Les jeunes ont fait cas de ce qu'ils ressentent contre le pouvoir ». Il regrette l'absence d'un creuset pouvant permettre de régler certains différends. « Ce qu'il faut comprendre, nous n'avons pas de creuset pour régler ces problèmes. Les jeunes ont dénoncé la hausse des droits à l'Université de Parakou par exemple. S'ils se sont trompés, il faut les ramener à la raison », souligne le général. Il ajoute que « la jeunesse a besoin d'être cadrée. On peut être beaucoup plus souple avec les jeunes et leur montrer que ce n'est pas comme ça il faut agir ». Martin Assogba pense plutôt « qu'il y a des gens qui incitent la jeunesse. Il y a des propos tenus à côté de la jeunesse et c'est cela qu'ils sont venus dire. Même si ce sont des revendications légitimes, il y a des thèmes pour le dire. Ce sont des jeunes qui ont un certain âge. Il y a des manières douces pour le dire ».
Concernant les regroupements politiques en cours, chacun démontre selon ses intimes convictions. Denis Amoussou Yéyé met en exergue dans cette situation, la question sociologique puisqu'il indique « il y a les pesanteurs socio-anthropologiques, les hommes sont têtus. Les hommes ont leur égo ». Pour lui, « Le premier bloc va marcher parce qu'ils ont commencé depuis 11 ans. L'UN va réussir mais le second ce n'est pas évident ».
Le directeur exécutif de l'Ong Alcreer avoue être d'accord avec les réformes politiques qui mettent fin aux regroupements existants. ‹‹Avant, c'était des alliances qui viennent pendant les élections. La politique de diviser pour régner n'existera plus », soutient-il.
Au sujet des fêtes identitaires qui pourraient instaurer des rivalités ethniques, M. Assogba souligne que « Les fêtes identitaires permettent le développement ». Il pense que malheureusement à travers ces fêtes, « Les politiques sont en quête de bétail électoral ». Et ce qu'il faut faire dans ce cas « C'est la conscientisation des fils et filles. Dans ce que nous faisons, il n'a pas forcément l'unanimité ». Il donne l'exemple d'un homme politique qui dit que « L'intelligence de ces Dahoméens ne peut pas leur permettre de se mettre ensemble pour penser développement. C'est la question de mentalité qui est le problème ». Selon l'enseignant chercheur Amoussou Yéyé, « A part l'aspect festif, ils parlent de développement. Le résultat, c'est plus facile de se réunir ».
Même s'il regrette qu'il y ait une perte au niveau de la fierté nationale puisque la côte de l'éducation civique se perd. Le Général Chabi Mama Sika dira que « L'erreur vient déjà de la conférence nationale où on a laissé certains parler et on a interdit à d'autres ». Il martèle qu' « au niveau de cette conférence, il y a des choses qui ont été décidées qui ne sont jamais respectées ». Pour cela, le général confie que chacun de nous apprécie son bonheur à sa manière. ‹‹Les politiciens ont une grande part de responsabilité. On parle de courant politique ailleurs mais ici, c'est le parti de tel ou tel. Il faut une ligne idéologique. Il faut se regrouper selon une philosophie au lieu de dire je vais rejoindre telle ou telle personne », suggère Mama Sika.
Par ailleurs, la situation politique du pays a été appréciée diversement. Pour Martin Assogba, « le développement déséquilibré de notre pays c'est nous-mêmes. Quand on parle de Bénin profond, ça commence par Cotonou où des gens n'ont pas même l'eau potable. Si vous êtes dans un regroupement ethnocentrique, on dit c'est la liberté de s'associer. Cela ne positive rien ». Malheureusement, pour certains, « Nous ne voulons être que leader. Il y a beaucoup qui veulent avoir des titres sans servir la cause du pays. Nous sommes allés dans la conférence sans parler de développement mais de politique », regrette l'acteur de la société civile.
Denis Amoussou Yéyé estime que « Notre développement local est raté. Pour donner le pouvoir aux gens laissez-les. Moi, je ne sors pas de Cotonou parce que les voies ne sont pas en bon état. La décentralisation, c'est l'aménagement du territoire. Il faut repenser un nouveau découpage », suggère-t-il. Martin Assogba se demande comment il n'y aura pas de chômeurs quand tout le monde veut avoir des diplômes. ‹‹Il faut être techniciens. », suggère-t-il en affirmant qu'on a pas de spécialistes dans les corps de métier.
Les invités de la radio nationale ont abordé aussi les questions de l'éducation et les maux qui minent ce secteur. D'autres aspects des réformes du gouvernement ont aussi été examinés notamment les réformes politiques et sociales.

G. A.

Categories: Afrique

Les populations mobilisées à Parakou pour soutenir les actions du Chef de l'Etat

Sun, 10/07/2018 - 12:54

Les forces politiques de la mouvance présidentielle ont tenu, ce samedi 06 octobre 2018, dans une ambiance festive leur première sortie à la place Bio Guerra de Parakou. La cérémonie a été présidée par le député Rachidi Gbadamassi, accompagné du maire Charles Toko, du préfet, du ministre de l'eau et celui des Transports. Elle a également connu la présence des têtes couronnées, sages, cadres et plusieurs autres personnalités.
« Pour nous l'initiative de Parakou, aujourd'hui, c'est l'unité nationale autour du président Patrice Talon. C'est dans le sens de l'intérêt général, l'intérêt supérieur de la Nation », a déclaré le député Rachidi Gbadamassi. Il a énuméré les projets de Parakou, inscrits dans le projet de société du Président Patrice Talon. Il s'agit entre autres du projet Asphaltage et celui de la construction du marché international de Parakou. « Parakou reste et demeure le soutien total sans condition du président Patrice Talon », a-t-il affirmé.
« Ce jour marque le début de la deuxième moitié de notre mandat. Si à la fin de la première moitié, nous avons ce niveau de mobilisation, cela veut dire que le peuple est convaincu de la pertinence des actions qui sont menées par le gouvernement de la Rupture », a souligné le ministre des Transports Alassane Seidou.
Les populations de Parakou sont résolues à apporter leurs soutiens aux actions du Chef de l'Etat, Patrice Talon. « Vous avez le soutien de la jeunesse de la ville de Parakou, pour la lutte implacable contre le fléau de corruption qui gangrène notre pays », a affirmé le représentant des jeunes, Ambali Osseni.
Cette forte mobilisation des populations à cette première sortie des forces politiques de la mouvance présidentielle est la preuve que la ville de Parakou adhère au Programme d'Actions du Gouvernement (PAG) du président de la République Patrice Talon.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Médecins et praticiens de droit se donnent la main pour plus de professionnalisme

Sun, 10/07/2018 - 12:47

La grande salle de la Faculté des sciences de la santé a servi de cadre ce samedi 6 octobre 2018, au lancement officiel des activités de l'Association béninoise de droit médical et de la santé au Bénin (Abdms).
« La santé initialement reconnue en étant le silence des organes nécessite pour sa restauration ou sa préservation, des actes dont la mise en œuvre peut s'avérer source de morbidité voire de mortalité »,à déclaré le président de l'association. Me Salomon Agbani a ajouté que « Malgré la grande compétence et le dévouement des acteurs du monde médical, celui-ci reste alimenter par la sous information, le sous équipement même la sous dynamisation ». Une situation qu'il trouve délicate car « Nos populations sont ignorantes des sources judiciaires s'en remettent à la fatalité dans l'acceptation des situations ou responsabilités des réparations qu'on peut évoquer ».
Selon le président de l'Abdms, « L'assimilation des grands principes de droits humains et la marche de notre société vers le développement nous obligent à prendre en compte cette situation ».
C'est ainsi que depuis 2014 un groupe de personnes de bonne volonté entreprit de gravir les marches de la réflexion axée sur les problèmes du secteur de la santé et plus précisément ceux des patients, à expliqué Me Salomon Agbani. Même si « La problématique est délicate exaltante », il signale que « La poursuite des travaux et leurs résultats ont nécessité la mise en place d'un creuset››. C'est ainsi que l'Association béninoise de droit médicale et de la santé est mise sur pied le 14 juillet 2017. Plusieurs objectifs sont visés par l'association qui se fait appeler « ami des malades ». Selon le président, « L'association béninoise de droit médicale et de la santé s'est fixée comme objectifs de promouvoir le droit de la santé au Bénin, d'accompagner les victimes d'abus et d'erreur médicale, d'organiser la relation entre les deux milieux professionnels essentiellement, de constituer et d'animer les équipes de recherche relatives au droit médical et de la santé, d'organiser des séances de formation et d'oeuvrer au renforcement et à l'amélioration de la méditation de santé au Bénin ».
Le Président de l'Ordre des médecins du Bénin, Dr Francis Zossou souligne que c'est un honneur pour lui d'être présent à cette cérémonie qui marque le lancement des activités de l'association. « Je voudrais dire qu'il n'y a pas de hasard. Ce n'est pas un hasard si la justice s'en ait pris aux médecins, il y a quelque temps », a-t-il rappelé. Il apprécie certains points des objectifs de l'Abdms qui sont conforment à ceux de l'ordre. « Les objectifs de l'association concordent avec les missions de l'Ordre », déclare-t-il. Dr Zossou souligne que « L'association doit aller au-delà de cela afin de prévenir pour qu'il n'y ait pas de conflits ». C'est pour cette raison qu'il dira que « La tâche est immense au regard de l'actualité dans le secteur où il faut avoir le courage de suivre les directives. Ce qui est sûr, on veut bien faire et pour cela, on doit laisser des mécontents››.
Il n'a pas manqué de féliciter les initiateurs pour « cette occasion que vous offrez à l'État de mettre en jeu ces compétences ». L'ancien Bâtonnier Cyrille Djikui ajoute qu'il s'agit d'une initiative à saluer. « Cette initiative qui unit médecins et praticiens de droit est à louer », affirme-t-il. C'est une occasion propice selon lui pour améliorer les pratiques dans le secteur de la santé. « L'avocat est prêt à prévenir le médecin, c'est en même temps l'occasion d'œuvrer à ce que l'avocat aide le patient qui par une erreur, perd un de ses membres à être indemnisé », indique-t-il.
Le Vice-recteur de l'Université d'Abomey-Calavi, Prof. Marcel Zannou montre que « Ce qui se passent souvent dans notre contexte avec le médecin qui travaille très bien, l'erreur peut arriver pour diverses raisons. Il doit maintenant travailler et faire beaucoup attention. Le plus grand capital qu'on peut avoir, c'est la connaissance ». Il pense que « l'Abdms s'engage à sensibiliser et former les praticiens, le partenariat ira loin. Il faut que ce partenariat débouche plus tard sur une association plus formelle ».
La Directrice de cabinet du ministère de la justice Mme Bako espère que « cette association contribuera à la résolution de nombreux maux qui minent le système sanitaire béninois ». L'association reste en harmonie avec les visions du gouvernement puisque la directrice confirme que « Les actions menées entrent parfaitement en cohérence avec le PAG dans le secteur de la santé. L'accès aux soins de santé constitue pour le gouvernement, un objectif prioritaire ».
Elle souligne que « le gouvernement s'emploie à travers les réformes engagées à faciliter la tâche aux populations en général à travers l'organisation et le financement du système sanitaire d'une part et la règlementation des professions de la santé et des soins ainsi que le rapport avec les patients y compris les responsabilités professionnelles d'autre part ». Et pour elle, c'est déjà heureux que « L'association se veut entre autres un instrument qui œuvre au relèvement du niveau de la qualité des soins ».
Le gouvernement ne saurait marchander son soutien à cette association puisque le droit médical est très peu connu. « Il faut donc croire qu'un vent de renouveau soufflera maintenant dans le système sanitaire béninois dans le sens d'une meilleure conscience de ses acteurs. La mobilisation est un gage de réussite pour la mission que vous vous êtes assignée », martèle-t-elle.
Le thème débattu au cours de cette rencontre est intitulé : « La judiciarisation de la pratique médicale au Bénin : Etat des lieux enjeux et perspectives ». Une thématique développée par Me Max d'Almeida et Dr Cédric Bigot.
De cette thématique, il ressort la caporalisation du secteur de la santé par le pouvoir public, l'absence de jurisprudence en la matière, l'absence d'une législation et l'aspect sociologique de la question qui permet aux patients de tout mettre sous le dos de Dieu.
« L'Abdms veut être l'organe de sensibilisation par excellence afin que les normes de notre métier soient respectées », a conclu Dr Emmanuel Ewanignon vice-président de l'association.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Charlemagne Honfo prépare son parti pour les législatives 2019

Sun, 10/07/2018 - 12:42

Le président de la section Prd de Sèmé-Podji, Charlemagne Honfo, a lancé ce samedi 06 octobre 2018, au village de Kraké Glogbo, dans l'arrondissement de Tohouè, les structures dudit parti dans le cadre des prochaines élections législatives. Il était accompagné du député de la localité et des conseillers du parti. La cérémonie s'est déroulée dans une ambiance festive en présence des militants, têtes couronnées et représentants des confessions religieuses.
A l'entame de la cérémonie, le conseiller Bruno Ayihahou, chef d'arrondissement de Tohouè a procédé aux salutations d'usage.
Le député Noël Akissoé a expliqué les différentes mutations politiques auxquelles on assiste à quelque mois des élections législatives.
« Nous soutenons le président Patrice Talon. Nous sommes dans la mouvance du président Patrice Talon. Oui, nous le soutenons. Et tout le monde sera obligé de faire », a déclaré Charlemagne Honfo. Il a fait part des raisons majeures qui justifient le soutien du Prd aux réformes du Chef de l'Etat, Patrice Talon. Le président de la section Prd de Sèmé-Podji a invité les participants à cette rencontre à dorénavant s'engager dans la dynamique du Prd.
« Ce parti a toujours prôné la fraternité, la solidarité, la tolérance, sinon que le pardon. Ensemble nous allons bâtir notre pays. C'est ensemble nous allons construire notre commune », a-t-il souligné.
Dans l'arrondissement de Tohoué, c'est le même mot d'ordre qui a été lancé par Charlemagne Honfo. Cette cérémonie a été marquée par les prestations des frères Guèdèhounguè et la compagnie Sèmako de Pipi Wobaho.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Le Bénin atteint une production record de 1.600.000t de maïs

Sat, 10/06/2018 - 19:41

Le ministre de l'industrie et du commerce, Serge Ahissou, et son homologue de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, Gaston Dossouhoui, étaient face aux hommes de médias, ce vendredi 05 octobre 2018. L'objectif de ce point de presse est de rassurer les populations de la disponibilité de céréales au Bénin et l'urgence d'en convoyer vers les pays de la sous-région.
« Nous constatons depuis peu sur nos marchés intérieurs, une situation relativement anormale de non écoulement de produits vivriers agricoles », a affirmé Gaston Dossouhoui au début du point de presse. Selon le ministre de l'agriculture, la production de céréales au Bénin s'est beaucoup accrue du fait de la disponibilité des substances de production. Ainsi, le pays est passé de 1.200.000 tonnes de maïs à 1.600.000 tonnes pour la campagne précédente, informe Gaston Dossouhoui. « Si vous allez au marché Dantokpa aujourd'hui, vous aurez le sac de maïs à moins de 20.000 FCFA. Si vous allez sur les marchés primaires de collecte, il est encore entre 10.000 FCFA et 11.000 FCFA », a ajouté l'autorité ministérielle. Cette situation selon lui, est dûe à une disponibilité qui ne coule pas dans la sous-région. Il assure que le Bénin ne souffre pas de manque de céréales.
Des propos renchéris par son collègue de l'industrie et du commerce. Pour Serge Ahissou, toutes les saisons ont été bonnes et les productions ont été aussi bonnes. Cela qui veut dire qu'il y a à manger ; que ce soit du côté du maïs, du manioc, de l'igname, tout est disponible, a-t-il rassuré. Il n'a pas manqué de préciser que les Béninois ne peuvent pas consommer toute les quantités qui existent aujourd'hui. Pour cette raison, le ministre du commerce encourage au même titre que son collègue de l'agriculture, la sortie de ces produits vivriers au-delà des frontières béninoises, le maïs en particulier. La quantité qui existe dépasse les normes et le Bénin doit encourager la sortie de ce maïs par toutes les frontières, a insisté Serge Ahissou.
Dans un communiqué conjoint signé par les deux ministres, il est demandé aux forces de sécurité publique, aux agents des douanes et à tout autre corps de contrôle de faciliter la sortie du maïs au niveau des frontières.
F. A. A.

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L'exportation du maïs autorisée par les autorités

Sat, 10/06/2018 - 19:39

Il est demandé instamment aux forces de sécurité publique, aux agents de douanes et à tout autre corps de contrôle au niveau des frontières, de faciliter la sortie du produit vivrier maïs.Telle est l'instruction donnée par le ministre de l'Industrie et du Commerce et celui de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche dans un communiqué en date du 05 octobre 2018.

Dans le but d'accroître la production nationale des produits vivriers notamment le maïs, les producteurs agricoles ont été incités a en produire massivement. Selon le communiqué, pour la campagne 2017-2018, au terme des récoltes, on note une production abondante qui nécessite la recherche de débouchés. Pour permettre d'écouler ces excédents de production et inciter davantage les producteurs à continuer dans leur dynamique, les forces de sécurité publique, les agents des douanes et tout autre corps de contrôle au niveau des frontières sont priés de faciliter la sortie de ce produit.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Les populations réitèrent leur soutien au Chef de l'Etat

Sat, 10/06/2018 - 16:01

Annoncé pour ce samedi, le trio fort de la mouvance à Parakou ont réussi leur mobilisation. Malgré les défis lancés contre eux, la réalité est autre. Les populations ont répondu présentes à ce meeting pour soutenir le chef de l'État à travers ses représentants. La mobilisation traduit donc l'attachement de la cité des kobourou au chef de l'État. Une fois encore Parakou a tenu la promesse. Il faut dire que le député Rachidi Gbadamassi garde toujours sa force dans cette circonscription électorale. Avec le maire Toko, et le ministre Adamou, Parakou adhére à la Rupture. Voici quelques images du géant meeting

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Des blessés graves et de nombreux dégâts matériels

Sat, 10/06/2018 - 12:34

Des blessés graves et de nombreux dégâts matériels. C'est le bilan de l'accident qui s'est produit ce samedi matin entre bus de transport en commun et un véhicule léger devant l'Unafrica à Cotonou. Le bus était en route pour le Ghana. Les véhicules ont subi de gros dommages. Les bagages des passagers étaient dispersés sur les lieux de l'accident.
Le bus a également causé de nombreux dégâts au niveau de la station service Sonacop du carrefour Unafrica.
Les forces de sécurité et les sapeurs pompiers ainsi que le préfet du Littoral se sont rendus sur les lieux du drame.
D. M.

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Vers l'autosuffisance alimentaire au Bénin

Sat, 10/06/2018 - 11:37

Le rapport final de l'Examen stratégique national <> à l'horizon 2030 au Bénin a été remis au président Patrice Talon et lancé par la même occasion, ce jeudi 4 octobre 2018. Suite à cette cérémonie, M. Abdou Amy Dieng, Directeur régional du Programme alimentaire mondial (Pam) pour l'Afrique de l'ouest et du centre assisté du représentant résident du Pam au Bénin et du coordonnateur du Système des Nations-Unies au Bénin ont livré aux journalistes la substance dudit rapport au cours de la même journée. C'était au bureau du Pam à Cotonou.

Le président Patrice Talon a reçu, ce jeudi 4 octobre 2018, au palais de la République, le rapport final de l'Examen stratégique national <> à l'horizon 2030 au Bénin. Financé et conduit par le Bénin sous la coupole du Programme alimentaire mondial (Pam), ce rapport met l'accent sur les diagnostics et opportunités à saisir en vue d'assurer l'atteinte des Odd notamment l'Odd2 (Éliminer la faim) d'ici à 2030.
D'après les résultats de l'analyse globale de la vulnérabilité et de la sécurité alimentaire, réalisée en 2017 avec l'appui du Pam, près d'un million de Béninois sont en insécurité alimentaire et environ 80.000 vivent en insécurité alimentaire sévère. Des chiffres effrayants qui interpellent gouvernants, partenaires et populations surtout dans un contexte, où l'agenda 2030 exige à tous les pays du monde à ne laisser personne de côté.

L'exemple des cantines scolaires

Pour ne pas manquer à ce grand rendez-vous, le gouvernement du Bénin fait de la question de la sécurité alimentaire une priorité en investissant dans le capital humain. Ce qui explique sa détermination à nourrir les écoliers en situation de vulnérabilité à travers son Programme national d'alimentation scolaire intégré (Pnasi). Un programme du gouvernement béninois mise en œuvre par le Pam du fait de son expertise en la matière.
M.Abdou Amy Dieng, Directeur régional du Programme alimentaire mondial (Pam) pour l'Afrique de l'ouest et du centre a fait observer au cours de la séance que ‘'l' exemple du Bénin est à suivre par d'autres pays qui souhaitent éradiquer la faim''
Selon les explications du partenaire, l'alimentation scolaire constitue un filet de protection sociale avec de multiples bénéfices qui contribue à l'amélioration de la sécurité alimentaire.
M.Guy Adoua, Représentant résident du Pam au Bénin abonde dans le même sens en soulignant qu'un enfant béninois sur deux a accès à un repas équilibré et sain dans les écoles depuis 2017, date de démarrage du Programme.
<>, a déclaré Guy Adoua au cours de la rencontre avec les professionnels des médias.
Le coordonnateur du Système des Nations-Unies au Bénin, M.Siaka Coulibaly, a pour sa part remercié, au nom de tout le système la détermination du gouvernement du Bénin à respecter son engagement d'assurer les Objectifs de développement durable (Odd) en particulier l'Odd2 pris à la face du monde en septembre 2017.

Juliette MITONHOUN

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