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24 Heures au Bénin

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Toutes les dispositions du code électoral conformes à la Constitution excepté les articles 227, 244, 249 et 308

Tue, 10/02/2018 - 23:56

Par décision DCC N18-199 en date du 02 octobre 2018, la Cour Constitutionnelle a déclaré conforme à la Constitution toutes les dispositions de la loi 2018-31 portant code électoral votée par parlement le 03 septembre 2018 excepté les articles 227, 244 et 308. Lesdites articles sont à séparer de l'ensemble du texte.

Voici ce que disent les articles 227-244-249 et 308 déclares contraires à la constitution et à séparer de tout le texte

Article 227 : Tout membre des Forces armées ou des Forces de sécurité publique
qui désire être candidat aux fonctions de Président de la République doit, au préalable, donner sa démission des Forces armées ou des Forces de sécurité publique.
Selon la Cour, cette disposition est contraire à la Constitution en ce que son
article 64 dispose que « Tout membre des Forces Armées ou de Sécurité Publique qui désire être candidat aux fonctions de Président de la République doit, au préalable, donner sa démission des Forces Armées ou de Sécurité Publique ... », si dans
la Constitution, le souverain s'est limité, pour l'élection majeure dans un régime présidentiel que constitue celle du Président de la République, à imposer l'obligation de démission préalable aux seules forces armées ou de sécurité publique, le pouvoir dérivé du pouvoir souverain dont les prérogatives ne peuvent lui être supérieures ne peut disposer au-delà de ce que le souverain lui- même a prévu en élargissant l'obligation de démission préalable aux personnels assimilés des Forces armées ou de sécurité publique ;

Article 244 : Tout membre des Forces armées ou de sécurité publique qui désire être candidat aux fonctions de député doit au préalable donner sa démission des Forces armées ou de sécurité publique.
Pour la Cour, cette disposition est contraire à la Constitution pour les motifs exposés sous l'examen de l'article 227 ;
Article 249 : Nul ne peut être candidat s'il n'est âgé de vingt-cinq (25) ans au moins dans l'année du scrutin si, Béninois de naissance, il n'est domicilié depuis un (01) an au moins en République du Bénin et n'y vit sans interruption ; si, étranger naturalisé Béninois, il n'est domicilié au Bénin et n'y vit sans interruption depuis dix (10) ans au moins.
Outre les pièces énumérées à l'article 47 du présent code, la déclaration de candidature doit être accompagnée d'un quitus fiscal.
A moins de démissionner de ses fonctions douze (12) mois au moins avant la date du scrutin, nul ne peut être candidat dans une circonscription électorale dont le territoire
comprend ou est compris dans une circonscription administrative où il exerce une fonction de commandement (préfet, secrétaire général de préfecture ou de mairie).

L'alinéa 1 de cette disposition est contraire à la Constitution en ce qu'il est discriminatoire l'égard du candidat naturalisé relativement à l'obligation de résider pendant dix (10) années consécutives au Bénin, puisque selon le texte, s'il est naturalisé Béninois, le candidat aux élections législatives doit résider au Bénin dix (10) années au moins sans interruption, alors- que le même naturalisé Béninois, candidat à l'élection présidentielle, n'est pas soumis à cette obligation.
L'alinéa 2 est contraire à la Constitution en ce qu'il est également discriminatoire. En effet, si la disposition vise à assortir l'éligibilité des personnes exerçant un pouvoir de commandement de certaines conditions restrictives, il ne peut, sans violer l'égalité des citoyens garantie à l'article 26 de la Constitution, limiter ces conditions à une catégorie de personnes exerçant lesdites fonctions. En l'espèce, le texte soumet l'éligibilité des préfets, secrétaires généraux de préfecture ou de Mairie à la condition que ceux-ci doivent démissionner de leurs fonctions douze (12) mois au moins avant la date du scrutin alors que cette condition ne s'étend ni aux ministres ni au Président de la République qui exercent au plus fort les fonctions de même nature

Article 308 : Sont inéligibles pendant l'exercice de leurs fonctions et pour une durée
d'une année après leur cessation de fonction, dans le ressort où ils exercent ou ont exercé :
1- le préfet, le secrétaire général et les chargés de mission de la préfecture, le
secrétaire général de commune ou de municipalité ;
2- les magistrats en activité dans les différents ordres de juridictions, les juges non
magistrats de la Cour suprême ;
3- les personnels militaires des forces de sécurité publique, les agents des eaux et forêts et de la douane ;
4- les comptables de deniers de la commune ou municipalité considérée ;
5- les agents de l'Etat employés dans les administrations financières déconcentrées
ayant compétence sur les communes ;
6- les agents chargés des recettes communales ;
7- les agents salariés de la mairie.
Cette disposition est contraire à la Constitution en ce qu'elle vise à prescrirel'inéligibilité au sein d'une circonscription électorale, des personnels de l'Etat ou de l'administration Iocale exerçant dans Ie ressort de cette circonscription électorale des fonctions d'autorité ou de service public, il ne peut ; sans violer I ‘égalité des citoyens garantie à l'article 26 de la Constitution, limiter cette inéligibilité à une catégorie de personnes exerçant lesdites fonctions. En l'espèce, le texte ne prend pas en compte toutes les personnes exerçant ces fonctions dans une circonscription électorale.

Categories: Afrique

« La CRIET a compétence de connaître du dossier Ajavon » (Séverin Quenum)

Tue, 10/02/2018 - 20:10

Aucours d'une conférence de presse, ce mardi 02 octobre 2018, à Cotonou, le ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum a affirmé que la CRIET (Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme) a compétence pour connaître du dossier Ajavon et dispose de juges souverains qui auront la liberté de dire le droit. Selon le ministre, cette juridiction a été créée pour connaître des affaires de corruption, de terrorisme, d'enrichissement illicite et de la drogue. Il n'a pas manqué de préciser que cette Cour n'est pas instaurée pour constituer un outil d'acharnement contre les opposants. Elle n'est pas non plus dirigée contre une catégorie de citoyens.
Depuis son installation, la CRIET selon le ministre, a fait l'objet de commentaires qui sont allés dans tous les sens et il fallait clarifier l'opinion. Pour le Garde des sceaux, la loi même a indiqué que c'est une juridiction spéciale. « Il y a aujourd'hui quatre fléaux qui gangrènent le monde », a souligné Séverin Quenum. Il s'agit selon lui, de la corruption, la drogue, le blanchiment des capitaux et le terrorisme.
Dans un contexte de réformes où des efforts doivent être faits pour attirer les investissements, poursuit le ministre, il urge d'apporter les solutions qu'il faut contre ces fléaux. Cette Cour, rappelle-t-il, a été créée par la loi du 2 juillet 2018 et installée le 27 août 2018 avec déjà deux audiences, où il y a eu des condamnations pour trafic de drogue. Il a ajouté que cette juridiction a une compétence en délictuelle et est nationale.
Le ministre s'est aussi prononcé sur les personnes épinglées par des audits et qui doivent être poursuivies devant les tribunaux.
« L'audit est destiné à constater, c'est un travail préliminaire et le débat a lieu devant le tribunal. La Cour Constitutionnelle n'a jamais dit que les personnes dont les noms sont cités dans les audits ne doivent pas être déférées devant les juridictions », a expliqué le Garde des sceaux.
L'autorité ministérielle a rappelé au cours de la conférence de presse que la personne interpellée dans l'affaire du vol de document confidentiel et sa diffusion sur les réseaux sociaux a été déférée, ce lundi 1er octobre, devant le tribunal. A ce sujet, il a formulé le vœu que le député Valentin Djènontin, à son retour de l'Europe aide la justice à éclaircir ce dossier.
Si éventuellement les personnes convoquées devant la CRIET ne répondent pas, informe le ministre, il revient aux juges souverains de décider de la suite à donner.
Citant l'exemple de la Cour constitutionnelle, Séverin Quenum a souligné que le double degré de juridiction n'est pas absolu. Par rapport à la CRIET, poursuit-il, les infractions sont suffisamment graves et il urge de prendre des réponses fortes. « Toutefois, la loi sur la CRIET a été claire et la défense a tous les outils nécessaires relatifs au code de procédure pénale pour se défendre », a-t-il précisé.
L'audit selon le ministre, n'est qu'un acte administratif qui fait l'état des lieux tels qu'ils ont été réalisés et par rapport à la décision de la Cour. « Les faits demeurent tels que établis et les mis en cause auront l'occasion de se défendre devant les juridictions avec les preuves qu'ils ont à leur disposition », a informé le Garde des sceaux.
F. A. A.

Categories: Afrique

Le Groupe Ordabasy choisit le Bénin pour ses investissements en Afrique

Tue, 10/02/2018 - 19:59

Le Président de la République, Patrice Talon, a reçu en audience, lundi 1er octobre 2018, au Palais de la Marina, Monsieur Idrissov Dine Mohamed, un homme d'affaires de la République du Kazakhstan. Le dirigeant du groupe Kazakh Ordabasy est intéressé par le Programme d'actions du gouvernement pour lequel il compte investir dans certains projets.
L'audience s'est déroulée en présence du ministre d'Etat chargé du plan et du développement Abdoulaye Bio Tchané, du maire d'Abomey-Calavi Georges Bada et de Serge Odoulami, un citoyen béninois de la diaspora grâce à qui la délégation est arrivée au Bénin.
Au cours de l'entretien avec le Président de la République Patrice Talon, Monsieur Idrissov Dine Mohamed, le patron du groupe Kazakh Ordabasy a réaffirmé son intérêt à investir dans plusieurs domaines au Bénin.
Séduit par les réformes en cours dans le pays, l'opérateur économique a assuré le Président Patrice Talon de son ambition à investir dans plusieurs projets de développement.
Au terme de l'audience, Monsieur Idrissov Mohamed s'est dit satisfait des échanges avec le Chef de l'Etat. Il a apprécié le climat de stabilité et de paix qui règne au Bénin. C'est d'ailleurs, selon lui, ce qui le motive à faire des investissements dans les projets au Bénin notamment dans le secteur de l'anacarde et de l'énergie. L'investisseur kazakh est aussi intéressé par plusieurs autres opportunités d'affaires au Bénin et qu'il compte révéler au moment opportun.
Monsieur Idrissov Mohamed est le patron du groupe Ordabasy, créé en 1997. La société compte 25 000 employés et pèse environ 2,4 milliards de dollars (soit plus de 1200 milliards FCFA). Le groupe Kazakh intervient plusieurs secteurs dont l'agriculture, les mines, le pétrole et le gaz.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Soulé Boukari Abou prend fonction à la CENA

Tue, 10/02/2018 - 18:48

Le remplaçant de feu Moïse Bossou à la Commission électorale nationale autonome (CENA) a prêté serment, ce mardi 02 octobre 2018, devant les membres de la Cour constitutionnelle, à Cotonou. La cérémonie a été présidée par le professeur Joseph Djogbénou en présence du Ministre de l'Economie Numérique et de la Communication, Mme Aurélie Soulé Zoumarou, du bureau de la CENA avec sa tête son président Emmanuel Tiando, de quelques invités et membres de la famille du nouveau commissaire.
C'est après la lecture des textes du secrétaire général de la Cour Gilles Badet et sur ordre du président Joseph Djogbénou, que la main droite levée, Soulé Boukari Abou a juré de bien remplir fidèlement et loyalement, en toute impartialité et équité les fonctions dont il est investi. Il a juré de respecter en toutes circonstances les obligations qu'elles imposent et de garder le secret des délibérations auxquelles il a pris part.
Prenant acte de son serment, le Professeur Joseph Djogbénou, président de la Cour constitutionnelle, l'a renvoyé à l'exercice de ses fonctions tout en l'invitant à faire preuve d'indépendance et de professionnalisme. Joseph Djogbénou invite le nouveau commissaire de la CENA à exercer sa nouvelle mission avec impartialité. Fière de sa nouvelle fonction, Soulé Boukari Abou déclare : « Nous allons nous mettre au travail toute suite tant la tâche qui nous attend est titanesque ».
G. A.

Categories: Afrique

Korogoné condamné à 12 mois ferme avec 3 millions d'amende

Tue, 10/02/2018 - 18:32

Suite à sa comparution ce mardi 02 octobre 2018 devant le juge du flagrant délit, le coordonnateur de l'initiative de Nikki est condamné à 12 mois d'emprisonnement ferme et 3 millions d'amende. Il a comparu pour « des faits d'incitation à la haine et à la violence, incitation à la rébellion, injures avec motivation raciste diffusés sur les réseaux sociaux ». Des infractions prévues et punies par la loi portant Code du numérique en République du Bénin.
Le Porte-parole de l'Initiative de Nikki, Sabi Korogoné, est désormais fixé sur son sort. Au terme de sa comparution devant le tribunal du flagrant délit , il est condamné à 12 mois d'emprisonnement ferme et d'une amende de 3 millions de FCFA. Il a été auteur « des faits d'incitation à la haine et à la violence, incitation à la rébellion, injures avec une motivation raciste diffusés sur les réseaux sociaux››.
Sabi Korogoné est puni conformément à l'article 551 du code du numérique qui dispose que : « Quiconque profère, intentionnellement, une insulte publique par le biais d'un système informatique envers une personne en raison de son appartenance à un groupe qui se caractérise par la race, la couleur, l'ascendance ou l'origine nationale ou ethnique, ou la religion ou l'opinion politique dans la mesure où cette appartenance sert de prétexte à l'un ou l'autre de ces éléments, ou un groupe de personnes qui se distingue par une de ces caractéristiques est puni d'un emprisonnement de six (06) mois à sept (07) ans et d'une amende de un million (1 000 000) à dix millions (10 000 000) de francs CFA ».
Le coordonnateur de l'initiative de Nikki interpellé ce vendredi 28 septembre 2018, a été écouté par les Officiers de Police judiciaire dans les locaux de l'OCRC avant d'être gardé au commissariat central de Cotonou jusqu'à ce mardi.
Rappelons donc aux uns et aux autres que le code du numérique est déjà en application. Quiconque enfreint la loi, va être simplement puni selon le code en vigueur.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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COMMUNIQUE DU PARTI UDBN

Tue, 10/02/2018 - 17:20

Il n'est un secret pour personne que dans le cadre de la recomposition du paysage politique de notre pays, le Bureau Politique du Parti Union pour le Développement d'un Bénin Nouveau (UDBN) est entré en discussion avec certaines autres formations en vue de la création plus tard d'un grand Parti politique.
Certains militants de l'UDBN considérant cette démarche comme une fusion avec les formations politiques susvisées, ont récemment exprimé leur mécontentement à travers divers médias.

Le Bureau Politique de l'UDBN voudrait porter à l'attention du vaillant peuple béninois et plus particulièrement de ses militants et sympathisants que les concertations se poursuivent au niveau des instances du parti dont la position officielle sera connue lors de son prochain congrès.

En conséquence, le Bureau Politique voudrait appeler ses militants et sympathisants à lui faire confiance, dans le calme et la sérénité.

Fait à Cotonou, le 2 octobre 2018

La Présidente du Parti,
Honorable Claudine Afiavi PRUDENCIO

Categories: Afrique

Gouvernement, Direct-Aid et la Fondation Claudine Talon se donnent la main

Tue, 10/02/2018 - 17:16

Le gouvernement béninois, l'organisation internationale koweïtienne à caractère humanitaire et social, Direct-Aid et la Fondation Claudine Talon, ont signé, un accord de partenariat. Un accord qui vise la mutualisation de leurs efforts dans le cadre de la réduction de la pauvreté au Bénin. C'était ce lundi 1er octobre 2018, à la salle de conférences du ministère du Plan et du développement à Cotonou.
Prioritaire dans le Programme d'actions du gouvernement, la réduction de la pauvreté devient un impératif à travers un accord de partenariat avec d'autres organisations caritatives. L'accord de partenariat entre le gouvernement béninois, Direct-Aid et la Fondation Claudine Talon entre dans cette logique de mutualisation des efforts pour la réduction effective de la pauvreté. Les actions des parties dans les domaines communs d'intervention seront le point focal de cet accord. Il sera mis en place un cadre de concertation entre les parties et les ministères sectoriels afin d'oeuvrer pour l'exécution idoine des actions sur le terrain. Le Coordonnateur de l'Observatoire du changement social (OCS), Pascal Tchiwanou, a reconnu la pertinence de cette mutualisation tout en saluant les efforts des parties. Pour le représentant résident de Direct-Aid au Bénin, Radouane Boukhanfra, « ce partenariat nous permettra de mettre en synergie nos différentes actions pour plus d'efficacité dans l'atteinte des objectifs ». C'est donc un symbole important d'une synergie commune pour la réduction de la pauvreté, l'assistance aux plus pauvres, l'accès à l'eau potable, l'amélioration du système éducatif dans toutes ses composantes, et bien d'autres maux qui minent les populations. « Notre rêve pour le futur est que les partenaires au développement puissent se spécialiser dans des secteurs précis pour que leurs actions profitent au mieux au Bénin », souligne-t-il. La directrice administrative et financière de la Fondation Claudine Talon, Évelyne Guèdègué Adonon, souligne qu'à travers cet accord, la priorité revient aux populations d'en bénéficier. Elle dit toute sa joie pour ce nouveau partenariat.
La Fondation Claudine Talon, intervient déjà pour l'amélioration des conditions de vie des femmes et des enfants les plus vulnérables au Bénin.
Le secrétaire général du ministère du Plan et du développement, Zacharie Tassou estime que la vision du chef de l'Etat réserve « une place de choix à la réduction de la pauvreté dans le PAG ». Il ajoute que « Le gouvernement du Bénin, conscient de ce que, ses moyens seuls ne suffiraient pas à atteindre les objectifs à court terme et vu les interventions des diverses organisations internationales et non gouvernementales dans les mêmes secteurs, il lui est apparu nécessaire de mettre en place, un cadre de collaboration entre l'État et certains acteurs de l'humanitaire pour unir les différentes actions afin d'avoir plus d'efficacité dans l'atteinte des objectifs ».
L'organisation koweitienne Direct-Aid a une politique axée sur la lutte contre le triangle de la terreur (pauvreté-ignorance-maladie) à travers ses domaines d'intervention que sont la santé, l'éducation, la formation, l'hydraulique, les microprojets, le social, les secours humanitaires, etc. Elle est présente au Bénin depuis 1997, avec un accord de siège signé en 2012 et renouvelé en 2018.
Giscard AMOUSSOU

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Michel Dussuyer dévoile la liste des joueurs sélectionnés

Tue, 10/02/2018 - 16:08

Le sélectionneur de l'équipe nationale du Bénin, Michel Dussuyer a rendu public la liste des joueurs retenus pour le match Algérie-Bénin du 12 Octobre 2018, comptant pour la 3 ème journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (Can Cameroun 2019).
Pas de grand changement, en dehors de Seïdou Barazé et Emmanuel Imorou qui font leur retour, seul Jean Marie Guera fait sa première apparition.
Michel Dussuyer a donc fait confiance aux joueurs qui ont pris part à l'expédition de Lomé, le 9 septembre dernier.
Il faut rappeler qu'à Lomé, lors de la 2ème journée, le Bénin avait tenu en échec (0 but partout) la sélection togolaise conduite par le sélectionneur Claude Leroy, dans une confrontation où les éperviers bénéficiaient de la faveur des pronostics.
Les Ecureuils du Bénin partagent la tête du groupe D avec les Fennecs d'Algérie.
Le déplacement en Algérie est donc un grand tournant dans la course à la qualification pour la Can 2019.

La liste des joueurs du Bénin Gardiens
1-FARNOLLE Fabien (Malatyaspor-Turquie)
2-ALLAGBE Saturnin (Chamois Niortais-France)

Défenseurs
3-BARAZE Seïdou (Moulins Yzeure Foo-France)
4-ADENON Khaled (Amiens-France
5-ADILEHOU Moïse (Levadiakos-Grèce)
6-CHAONA Charms Deen (Stade Gabésien-Tunisie)
7-IMOROU Emmanuel (SM Caen-France)
8-KIKI David (Stade Brestois-France)
9-SALOMON Junior (Plateau United-Nigeria)
10-VERDON Olivier (Sochaux-France)

Milieux
11-ADEOTI Jordan (Auxerre-France)
12-DJIGLA David (Chamois niortais- France)
13-GUERA Jean Marie (Enyimba-Nigeria)
14-D'ALMEIDA Sessi (Yeovil Town-Angleterre)
15-MAMA Seibou (SC Toulon-France)
16-SESSEGNON Stéphane (Gençlerbirligi-Turquie)

Attaquants
17-BESSAN Jacques (Stade Tunisien-Tunisie)
18-KOUKPO Marcellin (CS Hammam-Tunisie)
19- MOUNIE Steve (Huddersfield-Angleterre)
20-DOSSOU Jodel (FC Vaduz- Liechtenstein)
21-POTE Mickaël (Adana Demirspor- Turquie)
22-SEGBE AZANKPO Désiré (FK Senica-Slovaquie)

Michel DUSSUYER, Sélectionneur National
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Malgré les invectives, Talon déroule son programme d'actions

Tue, 10/02/2018 - 15:16

Ayant pris le pouvoir le 6 avril 2018, Patrice Talon a promis un Bénin révélé. Ainsi à travers un programme d'actions bien établi avec un chronogramme bien défini, l'homme de la Rupture fait son petit bonhomme de chemin. Mais c'est sans compter avec les ennemis de la République. Confiant qu'il pose des actes de développement, Patrice Talon fonce droit sans faire attention aux incohérences nourris par les opposants sur sa gouvernance.
On se rend compte que les gens l'accusent de tous les maux qui méritent une attention particulière si elles sont vraies et constructives. Malheuresement ce n'est que pour relentir ses actions nobles. Mais ce qui est bien pour le pays, le chef de l'État l'a su très tôt et il ne fléchit pas. Patrice Talon reste ferme dans son programme et son chronogramme. On constate au moins avec une grandiose joie qu'il a réglé le problème de la grève. Un phénomène antidéveloppement ancré dans les mœurs notamment des agents de l'État. Aujourd'hui, le chef de l'État par sa volonté de voir décoler le pays l'a su gérer avec diplomatie. L'autre problème auquel il a trouvé solution réside dans les réformes au service des impôts. Lesdites réformes empêchent les hommes d'affaires de déclarer des chiffres fantaisistes. L'obligation est faite désormais à toutes les entreprises de se conformer à la loi. Du coup, l'État se servira des ressources pour la réalisation des projets de développement. La déclaration de faux chiffres ne profitait qu'à quelques-uns qui s'enrichissent sur le dos du contribuable. Plus de manigance et tout sera bientôt clair en matière de déclaration. La fin des primes exorbitants et autres frais de mission constituent pour le chef de l'État des ressources supplémentaires pour le pays. Ce qui n'est pas du goût des ennemis de la République qui se lancent dans des invectives nocives. Aussi, note-t-on les rançonnements sur les routes qui ont drastiquement diminué. Chacun fait donc son travail dans les normes. La plus grande des luttes réussies, qui constitue une avancée notable pour la protection des populations est celui des médicaments de la contrebande. Il faut noter aussi que le médecin qui travaille dans le public ne peut plus exercer en clientèle privée. Ce sont des actes notables qui permettent la réorganisation d'un pays où le minimum de norme est bafouée. Depuis que le chef de l'État a engagé une lutte sans merci contre la corruption, les mêmes vautours financiers nourrissent une haine atroce contre le premier magistrat comme étant une lutte ciblée. Néanmoins, les voix les plus autorisées saluent la méthode de gestion. C'est le cas des institutions de Bretons Woods qui apprécient et félicitent la gouvernance.

La reconstruction de l'édifice
Sur d'autres plans, il faut reconnaître que le gouvernement n'est pas spécialiste de pose de premières pierres mais plutôt, agit de manière subséquente. Pour preuve, les grands travaux dont le projet Asphaltage qui au moins ont pris corps dans certaines villes et ne sont qu'à la première phase. La production record du coton pour booster l'économie nationale constitue un point fort pour le pays en matière de productivité agricole et un plus pour l'économie nationale. L'accès à l'eau potable devient dans les zones reculées une réalité avec des extensions en vue pour l'atteinte d'une couverture totale du pays.
Le domaine énergétique n'est plus à conter puisque le délestage laisse place à la disponibilité continue du courant. La résurrection de la centrale de Maria Gléta est désormais réalité pour la joie d'abord des riverains qui auront la paix avec des détonnations inquiétantes et une joie pour les bénéficiaires de cette infrastructure que sont les populations. La recherche de financement pour d'autres projets ne laisse pas le chef de l'État indifférent des problèmes du peuple. L'instauration des cantines scolaires pour soulager les parents dans certains localités qui n'arrivent pas à assurer le maintien à l'école des enfants par manque de nourriture. Le projet Arch vient donner plus de soulagement aux cas sociaux. Pour ne seraient-ce que ces actions, il est important que le chef de l'État ait l'adhésion de tous. Comment ne peut on pas encourager le président tout en lui formulant des critiques constructives afin de lui permettre d'améliorer sa gestion. Si aujourd'hui l'opposition notamment les anciens dirigeants sont prêts à détruire ce qui est en construction, c'est juste pour montrer qu'elle existe puisqu'elle avaient contribué à la désorganisation de beaucoup de choses. Talon a besoin des critiques de développement et non des invectives nocives pour le progrès national.
Giscard AMOUSSOU

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Le Tribunal de commerce inauguré à Cotonou

Tue, 10/02/2018 - 15:04

Le ministre de la Justice et de la Législation et celui du Commerce ont procédé, ce lundi 1er octobre 2018, à l'inauguration du Tribunal de commerce de Cotonou. Ayant pour siège le cadre de l'ancien ministère de la Justice, la cérémonie officielle s'est déroulée en présence du président dudit tribunal, le procureur de la juridiction à l'honneur, des magistrats et des avocats.

Le Tribunal de commerce de Cotonou est logé dans l'enceinte de l'ancien ministère de la Justice, au carrefour des trois banques, à côté du siège de la Bceao.
A l'entame de la cérémonie, le président du Tribunal de commerce de Cotonou, William Kodjoh-Kpakpassou, a fait part des efforts fournis par les autorités pour l'équipement du tribunal.
« Il s'agit d'une promesse du gouvernement qui s'est tenue avec l'appui de la Banque mondiale », a indiqué le ministre de la Justice, Sévérin Quenum. Selon lui, la création des tribunaux et des cours de commerce, répond à des besoins, celui de sécuriser les investissements d'une part et d'autre part de sécuriser les relations entre les investisseurs, entre les investisseurs et les bénéficiaires, entre les commerciaux. L'inauguration de cette juridiction de commerce, s'inscrit dans la dynamique de la réforme judiciaire.
« Prochainement, d'ici à la fin de ce mois, sera installée la Cour d'Appel de commerce à Porto-Novo », a déclaré Sévérin Quenum.

Œuvrer davantage pour la performance
Selon le Garde des sceaux, la mise en place d'une juridiction résulte de la performance dont elle fait preuve. « Sur mille dossiers, le Tribunal de commerce a réussi à vider 300 dossiers, et a connu plusieurs autres dossiers », a informé le ministre de la Justice, pour témoigner de la brillante performance du Tribunal de commerce. Son souhait est que le parquet et les magistrats du Tribunal de commerce de Cotonou continuent à agir dans cette dynamique pour que le Bénin puisse faire des progrès dans le classement Doing business.
« Le Bénin a besoin des investisseurs pour favoriser son développement économique. Par votre travail, vous sécurisez les investissements », a-t-il ajouté.
Le ministre de la Justice a invité les acteurs de ce tribunal à œuvrer efficacement pour un accueil chaleureux des usagers et une satisfaction de l'intérêt général.
En réponse aux doléances du bâtonnier, Me Yvon Détchénou, le Garde des Sceaux a mentionné que l'infrastructure ne marque que le début parmi les dispositions du gouvernement en ce qui concerne l'équipement des juridictions.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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DÉCLARATION FINALE AU TERME DE L'ATELIER SUR « LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET LA PARTICIPATION DE LA SOCIETE CIVILE A LA GESTION TRANSPARENTE DES COLLECTIVITES LOCALES DU BENIN »

Tue, 10/02/2018 - 15:00

DECLARATION FINALE

Hôtel du Lac de Cotonou, le 30 Août 2018

Dans le cadre de la Journée Africaine de la Décentralisation et du Développement Local, s'est déroulé, le 30 Août 2018, à l'Hôtel du Lac de Cotonou, un atelier d'évaluation et de prospection sur : « La lutte contre la corruption et la participation de la société civile à la gestion transparente des collectivités locales du Bénin ». Il a été organisé par la Fondation Le Municipal, avec l'appui technique et financier de la Coopération Bénino-Allemande à travers le Projet d'appui à la Décentralisation et au Développement Communal (PDDC), sous le haut parrainage du Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale et l'accompagnement du Programme des Nations Unies pour le Développement.

Le Bénin, à l'instar des Etats membres de l'Union Africaine, a célébré le 10 Août dernier, la 9ème Journée de la Décentralisation et du Développement Local, dont le thème central est « Lutte contre la corruption au niveau local, une voie durable pour transformer l'Afrique à partir de ses territoires »avec deux sous-thèmes :
Sous-thème 1 : Corruption et conflits d'intérêts dans la gestion des affaires locales : un frein à la fourniture des services sociaux de base aux populations locales, à la justice et la paix sociales ;
Sous-thème 2 : Bonne Gouvernance locale et promotion du rôle de la société civile et des médias : gage pour la lutte contre la corruption dans les territoires.

Pour l'Organisation Panafricaine des Collectivités Territoriales (Cités et Gouvernements Locaux Unis d'Afrique), août est le mois de la Décentralisation. Dans la droite ligne de ce thème retenu par l'Union Africaine, "La Fondation Le Municipal" a souhaité et organisé, cet atelier qui a connu la participation effective de quatre-vingt-sept acteurs de la décentralisation et de la lutte contre la corruption au niveau local sur la centaine d'invités. Le Directeur de Cabinet du Ministre de la Décentralisation, le Secrétaire Général du Ministère et le Conseiller Technique à la Décentralisation, le Président de l'Association Nationale des Communes du Bénin, le Président de la Fondation Le Municipal, l'Honorable Député, Président du Réseau des Parlementaires pour la Décentralisation, les Préfets du Couffo et de l'Atlantique, ainsi que les maires, les magistrats, les inspecteurs des finances et des affaires administratives, les cadres de plusieurs ministères, les membres de l'Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption, les Elus locaux, les Cadres de l'administration locale, les Partenaires Techniques et Financiers, des Universitaires, des Chercheurs, des Experts en Décentralisation, et des Acteurs de la Société Civile ont partagé des expériences et échangé, parfois avec passion, sur la gouvernance locale.

La présente Déclaration Finale rend compte des constats scientifiquement établis et des principales recommandations.

LES CONSTATS
1. Les participants à l'Atelier sont parvenus à la conclusion établie sur la base des communications présentées, que la gestion des collectivités locales au Bénin et la participation des citoyens s'améliorent et progressent positivement, même s'il faut reconnaître que des efforts restent à accomplir.

2. Malheureusement, dans l'opinion publique, la gouvernance locale est systématiquement traitée de mauvaise et les maires sont jetés à la vindicte populaire. Les participants ont tous été unanimes pour reconnaitre que les idées reçues sur la mal gouvernance endémique dans les communes ne sont pas toujours fondées.

3. Cette rencontre aura permis aux acteurs de la décentralisation et de la lutte contre la corruption de reconnaître que des poches de mal gouvernance et d'entrave à la participation citoyenne perdurent dans certaines communes et appellent à des actions courageuses pour libérer les collectivités locales et en faire des modèles de bonne gestion des ressources publiques.

4. Les participants ont noté avec satisfaction, les déclarations du représentant de la Commission Nationale des Finances Locales (CONAFIL) dont la synthèse de l'évolution du respect des normes d'audit du Fonds d'Appui au Développement des Communes (FADEC) de 2014 à 2016 atteste de ce progrès : « De moins de 50% en 2014 en termes de respect des normes d'audit, la moyenne nationale est de plus de 70 % en 2016. Même son de cloche du Commissaire de Police représentant l'Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC). D'importants progrès ont été notés dans la déclaration de patrimoine des maires et des acteurs communaux. Une seule plainte sérieuse a été enregistrée par l'ANLC concernant les communes. Des interventions du représentant du PNUD, en passant par le Préfet du Couffo, ancien maire, du Président de l'ANCB, du représentant du FONAC, de Social Watch, de l'Académie des Territoires et de l'Organe Consultatif de la Jeunesse de Pobè, sans oublier l'Afrobaromètre, tous ont été unanimes pour reconnaitre que les 77 communes du Bénin ont accompli d'importants progrès dans la bonne gestion des ressources publiques. Les participants ont reconnu ces progrès et ont insisté sur la nécessité pour le gouvernement de toiletter les textes de lois sur la décentralisation et de faire l'effort de relever le niveau des transferts de ressources aux communes.

5. Les participants à l'Atelier ont également reconnus les efforts remarquables et louables du gouvernement de la République du Bénin, pour améliorer la gouvernance locale. Le Gouvernement a initié la Charte Nationale de la Gouvernance Locale signée par les 77 maires de notre pays. Il a mis en place l'Indice de la Gouvernance Locale qui permet d'évaluer l'état de la gouvernance au niveau des communes. Le Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale a également pris des mesures de cadrage budgétaire et des directives adressées aux maires afin de les accompagner dans la quête de la bonne gouvernance.

LES RECOMMANDATIONS
A l'issue des travaux, les participants recommandent :

1. Au Gouvernement :
de poursuivre les efforts pour l'amélioration de la gouvernance dans les collectivités locales ;
de mettre en place l'Indice de la Gouvernance Locale, l'une des mesures phares de ces réformes conduites par le Ministère de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale ;
d'accélérer le processus de toilettage des textes afin de moderniser les procédures et le processus de décentralisation en cours au Bénin. Grâce à l'élaboration de ce Code Général des Collectivités Territoriales, le Bénin pourra intégrer des procédures claires et transparentes sur la gestion des communes et le rôle de chaque acteur dans la gouvernance locale, notamment les citoyens et la société civile ;
de prendre des mesures réglementaires pour organiser la Tutelle, en attendant le Code Général des Collectivités Territoriales, dans le respect de l'autonomie locale et la promotion de la bonne gouvernance dans les communes ;
de coordonner les audits dans les communes afin de ne pas les soumettre à des missions d'audit multiples et répétées dans la même période.
Un accent particulier a été mis sur la nécessité de faciliter la gestion de la période transitoire dans le cadre de la fonction publique territoriale. La ressource humaine de qualité est une condition sine qua non pour l'amélioration de la gouvernance locale. Il en est de même pour le transfert des ressources financières aux communes ;
d'accélérer le transfert des ressources financières aux communes afin de leur permettre d'assumer leur responsabilité et d'animer une vraie démocratie locale.

2. Aux Préfets de départements :
de privilégier le dialogue et l'assistance-conseil afin d'appuyer les efforts des communes dans la promotion de la bonne gouvernance locale ;
d'instituer une rencontre annuelle d'évaluation de la gestion de la tutelle dans chaque département, avec des éléments d'explication et de formation sur le contrôle de légalité et l'assistance-conseil.

3. Aux Maires de poursuivre les efforts pour :
Améliorer la gestion des ressources financières de la commune tout en privilégiant les investissements et l'implication des citoyens dans la formulation des politiques communales de développement,
S'approprier le Budget Participatif et le mettre en œuvre afin de prendre en compte les attentes des citoyens et des forces vives de la commune,
Impliquer davantage les organisations de la société civile dans la gouvernance locale à travers le renforcement de la diffusion de toutes les délibérations, mais également des marchés publics et des rémunérations des élus locaux ;
Informatiser les guichets uniques, les généraliser afin de sécuriser les ressources de la commune,
Dématérialiser les prestations administratives afin de limiter les risques de corruption tout en réduisant les délais de fourniture de ces prestations aux citoyens,
Vulgariser les textes de lois sur la corruption et autres infractions connexes au sein de l'administration communale,
Vulgariser également les textes de lois sur la décentralisation.

4. A l'ANCB :
d'initier des formations à l'endroit des maires sur les procédures relatives à la gestion financière des collectivités locales,
d'œuvrer à la promotion d'un mécanisme d'observation de la gouvernance locale dans les communes afin de ne plus laisser l'opinion publique intoxiquée par les mensonges et les idées reçues de mauvaise gestion des communes,
de faire des audits internes au sein des communes sur l'état de la gouvernance locale afin de limiter l'assujettissement de certaines communes à des audits répétés ;
de renforcer le plaidoyer et le lobbying pour faire accélérer l'installation de l'Organisme de gestion des personnels des collectivités territoriales décentralisées ;
de commanditer une étude sur la capacité des communes à assurer la maîtrise d'ouvrage communal dans tous les domaines de leur compétence, conformément à la loi,
d'élaborer un document sur les grandes orientations du Développement local dont le financement sera un accompagnement aux communes dans leur développement ;
de mettre en place un Programme d'Appui à la démocratie locale dans les 77 communes pour faciliter le financement de la démocratie locale, un élément important de la gouvernance locale.

5. A la Fondation Le Municipal et aux PTF,
de mettre en place des ateliers thématiques de discussion et de partage des expériences entre les Maires, les Elus locaux, les OSC et de procéder à la documentation et à la capitalisation des expériences ;
de mettre en place un Grand Portail d'information et de promotion de la gouvernance locale au Bénin ;
d'appuyer les communes afin qu'elles soient visibles sur ce Portail ;
de réaliser des documentaires pour mettre en valeur les efforts des communes en matière de gouvernance ;
d'organiser des émissions et magazines sur les bonnes expériences de gouvernance locale ;
de commanditer une étude / enquête sur l'état de la gouvernance locale.

6. Aux PTF :
de considérer la lutte contre la corruption, la bonne gouvernance et la participation des acteurs de la société civile à la gestion des communes comme une priorité du Gouvernement et de tous les acteurs qui l'ont clairement réaffirmé lors de l'Atelier ;
de soutenir les actions que le Comité de Suivi leur proposera ;
de permettre une juste évaluation de la gouvernance locale au Bénin ;
de faciliter la poursuite des actions de promotion de la bonne gouvernance et de la participation citoyenne dans les 77 communes du Bénin.

PLAN D'ACTION
Les Participants à l'Atelier ont validé les activités suivantes :
1. Finalisation et publication de la Déclaration Finale de l'Atelier ;
2. Elaboration du Rapport général de l'Atelier ;
3. Finalisation et édition des Actes de l'Atelier ;
4. Séance de travail du Comité de suivi pour la synthèse des actions à mener et les modalités de mise en œuvre ;
5. Publication des actes de l'Atelier ;
6. Mise en œuvre des activités retenues ;
7. Rapport d'étape de mise en œuvre des recommandations ;
8. Enquête / étude sur l'état de la gouvernance locale.

COMITE DE SUIVI
Un Comité de Suivi a été mis en place pour coordonner les actions et suivre la mise en œuvre des recommandations. Il est composé comme suit :
1. Président : Fondation Le Municipal
2. Vice-Président : PDDC-GIZ
3. Secrétaire-Rapporteur : ANCB
4. Membres :
ANLC
PNUD
Préfet du Couffo
Académies des territoires
Union Nationale des Magistrats du Bénin
Monsieur Joseph Tossavi.

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Un conducteur de taxi-moto tué par un militaire

Tue, 10/02/2018 - 14:59

Un conducteur de taxi-moto vient d'être tué par un militaire en faction devant l'agence d'Ecobank à Sacré-coeur, à Akpakpa.
Selon les premiers témoignages, l'agent en uniforme aurait tiré sur la victime qui ne s'est pas arrêté au moment où le véhicule de convoyage de fonds Sagam voulait entrer dans l'agence.
Le conducteur de moto aurait succombé sous le coup.
L'incident a créé un attroupement et un embouteillage sur la voie.
La police est arrivée en renfort sur les lieux.
Les circonstances du drame ne sont pas encore élucidées.

D. M.

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L'usage des cahiers d'activité interdit dans les établissements

Tue, 10/02/2018 - 14:56

Le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Kakpo Mahugnon, à travers la note circulaire en date du 24 septembre 2018, interdit l'usage des cahiers d'activité dans les établissements secondaires, techniques et de la formation professionnelle au Bénin. Selon cette note, pour compter de la rentrée scolaire 2018-2019, l'imposition de l'achat des cahiers d'activité et de documents non autorisés, est formellement interdite. Il en est de même de l'usage par tout enseignant, de cahiers d'activités comme support de cours, et la vente non autorisés au sein de tout établissement, de cahiers d'activités et autres documents. « Tout contrevenant aux présentes prescriptions s'expose à des sanctions conformément aux textes en vigueur », avertit le ministre.
Cette décision a été prise pour pallier aux déviances observées dans les pratiques pédagogiques. Dans cette perspective, l'autorité ministérielle rappelle avoir pris un arrêté le 03 juillet 2018 portant liste officielle des manuels scolaires autorisés pour les années 2018-2019 et 2019-2020.
L'Inspecteur général du ministère, la directrice de l'enseignement secondaire général, le directeur de l'enseignement technique et de la formation professionnelle, les directeurs départementaux, les inspecteurs pédagogiques délégués, les conseillers pédagogiques, les responsables d'établissement et animateurs d'établissement sont chargés de l'application stricte des présentes dispositions.
F. A. A.

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Korogone renvoyé devant le juge pour comparution immédiate

Tue, 10/02/2018 - 12:37

Le sieur Korogone présenté au procureur de la République au terme de sa garde à vue , est cité à comparaître directement devant le juge des flagrants délits ce jour. Cette comparution entre dans le cadre de l'affaire Initiative de Nikki. Le porte-parole du mouvement est poursuivi pour « des faits d'incitation à la haine et à la violence, incitation à la rébellion, injures avec une motivation raciste diffusés sur les réseaux sociaux››. Il encourt une peine d'emprisonnement et des amendes.

Sabi Sina Korogoné, meneur du mouvement Initiative de Nikki a été interpellé vendredi dernier, par l'Office central de répression de la cybercriminalité (Ocrc).
Le Procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou, a indiqué dans un communiqué, qu'il est recherché pour « des faits d'incitation à la haine et à la violence, incitation à la rébellion, injures avec une motivation raciste diffusés sur les réseaux sociaux suite à une initiative dite ‘'Initiative de Nikki''.
Il est écouté par les éléments de la police judiciaires dans les locaux de l'Ocrc avant d'être gardé au commissariat central de Cotonou jusqu'à ce mardi. Selon le procureur Elonm Mario Metonou, le sieur Korogoné sera poursuivi pour des infractions prévues et punies par la loi portant Code du numérique en République du Bénin.

D. M.

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La fermeture des cabinets illégaux lancée dans le Mono

Tue, 10/02/2018 - 10:48

Le préfet Sedzro Comlan Zinsou a procédé, ce lundi 1er octobre 2018, au lancement officiel de l'opération de fermeture des cabinets de soins illégaux dans le Mono. La séance a eu lieu dans les locaux de la Préfecture de Lokossa, en présence du Directeur départemental de la Santé, du Procureur de la République près le Tribunal de première instance de deuxième classe de Lokossa, du Maire de Lokossa, des fonctionnaires de la Police républicaine et des médecins.

« La présente activité sert de cadre au lancement officiel de l'opération d'identification des cabinets illégaux, leur fermeture systématique et la destruction automatique des matériels de travail », a déclaré le Préfet du Mono. Pour lui, cette pratique illégale en République du Bénin, met la vie de l'homme en danger. C'est pourquoi il faut y mettre fin.
Le Directeur Départemental de la Santé du Mono Etienne Hounkonnou, a félicité le préfet pour sa célérité dans la gestion de ce phénomène. « Loin de s'arrêter aux cabinets, il faut rechercher et mettre fin aux activités des piqueurs sauvages », a-t-il souligné.. Selon lui, des agents de santé illégaux se baladent avec des sacs et administrent des soins aux populations. Ce qui constitue un acte dangereux.
« Cette opération est une opportunité de libérer les populations des dangers publics, ces gens qui officient sans aucune norme », a affirmé Florent Gnassomon, procureur de la République près le Tribunal de première instance de deuxième classe de Lokossa. Il s'engage à mener une répression sévère contre les résistances. « Cette alerte est une chance pour les personnes concernées de se repentir parce qu'ils mettent la Nation en difficulté », a-t-il ajouté.
L'opération reçoit le soutien de la police et les mairies
« La mission de la Police républicaine est claire et précise », a indiqué le Directeur Départemental adjoint de la Police républicaine. « Les forces de police travailleront sous l'autorité du Procureur de la République pour briser toutes résistances », a signalé le Commissaire Principal Constant Badet. Une décision qui a reçu aussi l'adhésion de Pierre Awadji, maire de la commune de Lokossa. Au nom des maires des 6 communes du département du Mono, il déclare que « l'heure a, enfin sonné pour la phase active de cette opération ». Il sollicite que la réforme en cours s'applique également à la qualité des agents qui exercent dans les cabinets autorisés.
Au terme de la séance, le préfet du Mono a invité l'assistance à veiller au respect strict des instructions reçues.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Lancement du 18ème Rapport de la Banque mondiale ce mercredi

Tue, 10/02/2018 - 09:58

Dénommé « Africa's Pulse », le 18ème Rapport de la Banque mondiale sur les perspectives économiques de l'Afrique subsaharienne, sera lancé, ce mercredi 3 octobre 2018. Ledit rapport dont le thème est : « Le rôle du capital humain dans l'accroissement de la productivité », permettra à chacun d'avoir une idée sur l'importance du capital humain dans l'accroissement de la productivité. Cette cérémonie présidée par M. Albert Zeufack, Economiste en chef de la Banque mondiale, Région Afrique, permettra à onze pays, dont le Bénin, d'y participer à travers la vidéoconférence.
Le dernier rapport de janvier 2018 fait état de ce que la croissance de l'Afrique subsaharienne devrait atteindre 3,1 % en 2018, et s'établir à 3,6 % en moyenne sur 2019 et 2020. Aussi, avait-il ressorti les prévisions de croissance qui tablent sur la stabilité des cours des hydrocarbures et des métaux, et sur la mise en œuvre, dans les pays de la région, de réformes visant à remédier aux déséquilibres macroéconomiques et à stimuler l'investissement.
G.A.

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Les contre-vérités de l'opposition portés au grand jour

Tue, 10/02/2018 - 00:17

Les parlementaires membres du Bloc de la majorité plurielle (Bmp), sont visiblement remontés contre les détracteurs de la politique du chef de l'Etat. Rachidi Gbadamassi, Jean-Michel Abimbola, André Okunlola, entre-autres, étaient face à la presse, hier lundi 1er octobre 2018, pour remettre les pendules à l'heure, et dénoncer les contre-vérités que la minorité voudrait ériger en paroles d'évangile. Lire la substance de leur déclaration.

Notre pays le Bénin vit des heures spéciales de son parcours démocratique. En effet, conformément à sa promesse de campagne, le Président Talon, une fois élu s'attèle à faire des réformes dans la plupart des secteurs de notre vie, c'est-à-dire à tenir parole contrairement à ce à quoi nous avons été habitués jusqu'ici et qui fait dire ici au Bénin que les promesses de campagne n'engagent que ceux qui y croient.

Conscients de l'utilité de ces réformes pour poser les bases solides de notre démocratie, la Représentation nationale les accompagne du mieux qu'elle peut. Nous sommes donc en présence d'une législature de réformes qui accompagne un gouvernement de réformes pour le bien de nos populations.

C'est dans cette logique qu'il faut placer la plupart des lois qui ont été votées par la 7ème législature de notre Assemblée Nationale et qui malheureusement pour beaucoup suscitent beaucoup des remous voire des contestations.

Au nombre de ces lois, nous pouvons citer pêle-mêle :

La loi portant organisation judiciaire au Bénin
La loi portant statut de la magistrature
La loi portant création de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme
La loi portant Code pénal ;
La loi portant prise en charge et contrôle des hépatites
La fixation du régime juridique du bail à usage d'habitation domestique ;
La loi portant règlementation du droit de grève
La loi sur le partenariat public-privé
Régime des zones économiques spéciales
Modification du code foncier domanial
Code du numérique
La charte des partis politiques,
Le Code électoral
La loi sur les sachets biodégradables

Curieusement, autant nombre de ces lois sont qualifiées de « liberticides », « scélérates », et mettant la démocratie en danger, autant lorsqu'elles rentrent dans le cadre de l'amélioration directe des conditions de vie et de travail des populations, personne ne les critique. Cela est normal car en fait, la plupart des lois et des actes querellés bousculent les habitudes et les intérêts de certaines personnes ou de certains groupes. Aucune réforme ne s'est jamais faite sans résistance.

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La constitutionnalité du Code électoral en examen ce mardi

Mon, 10/01/2018 - 22:58

Le dossier relatif au contrôle de constitutionnalité de la loi 2018-31 du 03 septembre 2018 portant code électoral en République du Bénin sera examiné au cours de la traditionnelle audience publique de la Haute juridiction, ce mardi 02 octobre 2018.
L'audience sera également consacrée à l'examen d'autres dossiers pour lesquels la Cour a été saisie par le Président de la République et celui de l'Assemblée nationale. Il s'agit notamment du contrôle de constitutionnalité de la loi n°2018-33 portant abrogation de la loi 2018-01 du 04 janvier 2018 portant statut de la magistrature, la loi n°2018-35 modifiant et complétant la loi N°2001-09 du 21 juin 2002 portant exercice du droit de grève en République du Bénin et la loi n° 2015-18 du 1er septembre 2017 portant statut général de la Fonction publique.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Soulé Boukari Abou prête serment ce mardi

Mon, 10/01/2018 - 22:29

Le remplaçant du feu Moïse Bossou à la Commission électorale nationale autonome (Cena), Soulé Boukari Abou, prête serment, ce mardi 02 octobre 2018, devant les membres de la Cour constitutionnelle. Des dossiers sont également prévus pour être examinés par la Haute juridiction.
C'est par 56 voix pour, 00 contre et 11 abstentions que Soulé Boukari Abou a été choisi, le mardi 11 septembre 2018, par les députés de la 7ème législature lors de la 4ème session extraordinaire de l'année 2018. Il va donc prêter serment ce mardi devant les membres de la Cour constitutionnelle.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Le pont de Fifadji présente des signes d'affaissement

Mon, 10/01/2018 - 19:08

Moins de 5 ans après son ouverture à la circulation, le pont de Fifadji présente des risques d'affaissement inquiétant. La circulation sur ce pont n'est pas aisée et occasionne d'énormes désagréments aux usagers. Le directeur général des infrastructures, Jacques Ayadji, est allé, il y a quelques jours, constater l'état de dégradation de l'ouvrage. « Ce que je viens de voir n'est pas acceptable », s'est-il désolé avant d'interpeller la mairie qui, selon lui, a en charge l'entretien du pont. Selon M. Ayadji le décrochage est déjà à 10 cm et ce n'est pas à 20, 30, 50 cm, lorsque le pont va se couper que conscience en sera prise. Pour le directeur général des infrastructures, la mairie devrait prendre à temps ses responsabilités pour éviter le pire. « Les populations béninoises ont raison de croire que tout ce qui concerne les infrastructures routières au Bénin est du ressort du ministère des Infrastructures, mais ce n'est pas encore le cas pour ce pont de Fifadji. Il y a des routes urbaines qui sont du ressort des municipalités », a-t-il précisé. Jacques Ayadji invite les autorités municipales à vite prendre la mesure de la situation pour corriger le tir avant que le pire ne se produise. « On ne peut pas laisser cette situation perdurer encore longtemps », a-t-il prévenu.
F. A. A.

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